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  • Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

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    Lu sur le site web "

    Mukwege SONGBI2QVZFDVF7AQMVN7VVEEE-690x450.jpgLa Libre Afrique" ce 18 octobre 2022 :

    « Vous avez des outils diplomatiques, économiques et militaires qui peuvent arrêter cette souffrance ». Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a plaidé mercredi devant la commission des Relations extérieures de la Chambre pour que la Belgique fasse des propositions au niveau international, tant au sein de l’UE que de l’ONU, afin de faire cesser la guerre qui endeuille l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 25 ans. Il a appelé la Belgique à soutenir la mise en place d’un tribunal pénal international. Le Prix Nobel de la Paix a ainsi appelé à lutter contre « la culture de l’impunité », encourageant la Belgique à mettre en place une conférence internationale en faveur de la mise en place d’une « justice transitionnelle », évoquant le « droit des Congolais à la justice, la vérité et la garantie de non-répétition des atrocités commises ces 25 dernières années et qui se poursuivent aujourd’hui. » À ce titre, le Dr Mukwege a dit encourager la résolution déposée par Ecolo-Groen visant à demander un tribunal pénal spécial pour poursuivre les crimes contre l’humanité.

    « J’invite aussi les députés à soutenir l’initiative des députés de la RDC visant à identifier et sécuriser les sites des massacres afin que des équipes d’enquêteurs internationaux soient déployés pour exhumer nombreuses fosses communes et prélever les éléments de preuves de crime de guerre, de crime contre l’humanité, voire de crime de génocide », a-t-il ajouté.

    Prenant au mot le discours prononcé en septembre par le Premier ministre Alexander De Croo devant l’assemblée générale des Nations unies, le gynécologue et militant des droits humains a aussi appelé à « repenser la mission des Nations Unies » (Monusco) sur place. À ses yeux, celle-ci devrait se concentrer à aider la RDC à réformer son armée afin qu’elle puisse assurer la sécurité des biens et des personnes.

    Le Dr Mukwege a également appelé à « appuyer notre gouvernement en vue d’une une bonne gouvernance du secteur minier. « Le pourrissement de la situation s’explique par le fait que l’on ne s’est jamais attaqué aux causes structurelles : l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles. » « Les directives sur le devoir de diligence, la traçabilité, la certification des diamants sont des initiatives vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ces textes ne sont pas contraignants à tous les maillons de la chaîne », a-t-il relevé, citant le cas de la Chine.

    Enfin, le gynécologue a appelé la communauté internationale à soutenir « un processus électoral digne d’une démocratie » en RDC. Il a aussi plaidé pour l’isolement diplomatique du Rwanda. Selon lui, il existe une « similarité entre l’agression russe en Ukraine et l’agression rwandaise en RDC. »

    Denis Mukwege a dénoncé le manque d’intérêt « politique, humanitaire et médiatique » à propos de ce conflit. Il faut « mettre fin à l’indignation sélective et à la politique du double standard qui mine la crédibilité et la force du droit international. »

    Réf. Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

  • 18 octobre 2022 : 1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED France) :

    AED
    18 octobre 2022 :
    1 million d'enfants prient le chapelet pour l'union et la paix

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Photo : ces enfants ukrainiens prient le chapelet dans un abri d'Ivano-Frankivsk

    Le mardi 18 octobre 2022, l’AED vous invite comme chaque année à prier le chapelet pour la paix avec les enfants du monde entier. Cette campagne de prière mondiale s’appuie sur la demande de Notre Dame de Fatima aux petits bergers, certaine que la prière enfantine et confiante du chapelet peut véritablement changer le monde, vaincre le mal et apporter la paix.

    L’idée du chapelet des enfants est née en 2005 à Caracas au Venezuela. Alors que plusieurs enfants priaient le chapelet dans un oratoire dédié à la Vierge Marie, quelques unes des femmes sur place ont fortement ressenti la présence de la Sainte Vierge. Le Dès lors, la campagne s’est rapidement répandue dans le monde. L’AED soutient le projet depuis 2008 et a repris l’organisation de l’événement au niveau mondial. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants répondent à l’appel.

    Pour cette année 2022, « nous voudrions confier tout particulièrement les pays où règnent la guerre, la violence et la grande détresse, comme l’Ukraine, le Proche-Orient, le Nigeria, la zone sahélienne de l’Afrique et partout où les peuples ne peuvent pas vivre en liberté » précise le cardinal Piacenza, président international de l’AED. Il insiste : « Marie veut que notre terre devienne pour tous un foyer où règne l’amour de Dieu et où plus personne n’ait à souffrir de la peur et de la détresse. »
     
    Concrètement : certains groupes prieront un chapelet entier, d'autres une dizaine, il est aussi possible d'y joindre une catéchèse sur le chapelet. 
     
    Participons nombreux à cette belle action de prière !
     
    L’AED vous fournit un livret contenant des méditations adaptées aux enfants sur les mystères du chapelet et une consécration à Marie. Vous avez aussi la possibilité de vous inscrire sur une carte mondiale interactive qui permet de visualiser en direct le nombre de participants à cette campagne de prière.

    Participer à la campagne de prière

    « Si un million d’enfants prient le chapelet, le monde changera. » Padre Pio
    Ayons confiance dans la force de la prière des enfants !

     

  • Ursula von der Leyen considère-t-elle que le gaz de Bakou justifie de se taire face à l’horreur?

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    De Simon Abkarian sur le site du Figaro via artofuss :

    Simon Abkarian: «Madame Ursula von der Leyen, le gaz de Bakou justifie-t-il de se taire face à l’horreur?»

    13/10/2022

    TRIBUNE – Le cinéaste, comédien et metteur en scène, Français d’origine arménienne, dénonce les actes de barbarie perpétrés par des soldats azéris sur des soldats arméniens faits prisonniers, atrocités filmées par leurs auteurs avec leurs téléphones portables et diffusées sur internet. L’artiste proteste contre l’attitude des dirigeants européens qui détournent les yeux et ménagent l’Azerbaïdjan d’Aliyev en raison de la crise de l’énergie.

    Chère Madame, les artistes ne peuvent rester sourds aux fracas du monde. Comme vous, qui occupez le poste prestigieux de présidente de la Commission européenne, nous sommes tenus, à notre manière, de dire si possible l’origine de ses convulsions afin de le soulager autant que nous le pouvons. Un cinéaste ou une cinéaste qui filme des scènes de violence s’interroge forcément sur la forme et le fond. Il lui faut en saisir la source, pour ensuite la transposer à l’écran. Se posent alors les questions de l’écriture, du filmage, de la lumière, du son, de la valeur du cadre de la justesse des actrices et des acteurs. Comment transposer l’horreur? Lorsque les soldats de l’armée régulière azerbaïdjanaise violent, mutilent et démembrent Gayané Abgaryan, la soldate arménienne, ils ne se posent pas la question de la valeur du plan, ni de la lumière, ni du cadre, ni de l’impact de leurs «images». Ils ne se posent aucune question d’ailleurs.

    Un soldat filme. Il a le soleil dans le dos. Son ombre se projette sur le cadavre couché et mutilé de Gayané. Les bras de la soldate sont entravés dans sa vareuse au-dessus de sa tête. On ne voit pas ses mains. Torse nu, on dirait une prêtresse qui se cambre en brandissant un calice invisible vers d’antiques dieux. Des écritures au feutre noir souillent sa peau blanche. Un caillou est enfoncé dans l’orbite de son œil gauche, sûrement parce qu’il osait les prendre pour cible. L’ombre du «caméraman» s’éloigne, élargit le plan, se promène sur d’autres cadavres. Cette fois ce sont des hommes, des militaires arméniens. Ils sont méconnaissables. C’est un Golgotha. Puis l’homme qui filme revient sur le cadavre de Gayané qu’il semble affectionner. Elle est la «pièce maîtresse» de cette œuvre macabre. Sa peau de marbre irradie ce triste spectacle.

    À lire aussi : Arménie: un peuple en danger de mort

    Un léger coup de botte fait bouger ses seins dénudés. Dans sa bouche dépasse un doigt qui se termine par un ongle manucuré, rose pâle. Le sien, celui de Gayané. Où sont les autres? Sous la vareuse? Ce doigt manucuré enfoncé dans sa bouche, était-ce celui qui appuyait sur la gâchette de son fusil de précision? Est-ce pour cela qu’ils l’ont coupé? Pour la punir?Gayané était tireuse d’élite. J’éteins la vidéo. Puis je me dis: «Pourquoi ses jambes sont-elles enterrées jusqu’à son vagin?». Je visionne de nouveau la vidéo, et je vois ce que je n’ai pas voulu voir la première fois. Ses jambes ne sont pas enterrées, mais ont été découpées à la hauteur de son bassin. Elles ne sont plus là, ses jambes. Une Vénus de Milo à l’envers, une «œuvre» contre nature. Pourquoi lui couper les jambes? J’essaie de comprendre. Est-ce parce qu’elle repoussait de ses pieds ses agresseurs, qui tentaient de la violer? Je m’imagine la taille de la lame qui mène à l’horrible scène puis je tombe sur le regard éperdu de Gayané et je renonce.

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  • Le processus synodal a commencé de manière désastreuse en Allemagne (cardinal Pell)

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    Du cardinal Pell sur le National Catholic Register :

    (...) Les 21 conciles de l'histoire catholique sont des exemples de l'Esprit Saint à l'œuvre, de la Providence divine, malgré et à travers leurs insuffisances ainsi que par les bénéfices évidents qu'ils ont produits. Mais ils n'ont pas été tenus trop fréquemment. Les synodes ne doivent pas non plus devenir trop fréquents, devenir un concurrent de la prière, du culte et du service. Et l'histoire nous rappelle qu'il faut être prudent, ne pas nourrir de faux espoirs, ne pas déchaîner des forces qui peuvent échapper à notre contrôle. 

    Le processus synodal a commencé de manière désastreuse en Allemagne, et les choses vont empirer si nous n'avons pas bientôt des corrections papales efficaces, par exemple sur la moralité sexuelle chrétienne, les femmes prêtres, etc. Nous ne trouvons aucun précédent dans l'histoire catholique de la participation active d'ex-catholiques et d'anti-catholiques dans de tels organes. Seuls les Pères du Concile, presque exclusivement des évêques, pouvaient voter à Vatican II, et les observateurs étaient tous chrétiens. Le pape saint Paul VI a respecté l'autorité et l'indépendance des Pères du Concile, intervenant rarement alors qu'ils produisaient laborieusement leurs documents, établissaient un consensus, tout en restant pleinement respectueux du magistère et de la Tradition. Malgré tout ce soin et cette érudition, et en grande partie pour des raisons indépendantes de la volonté de l'Église, l'histoire post-conciliaire n'a pas été celle d'un succès glorieux. 

    Chaque synode doit être un synode catholique, lié par la Tradition apostolique, tout comme les conciles le sont. Permettre à de graves hérésies de se perpétuer sans être inquiétées, c'est miner et endommager l'unité de l'unique et véritable Église et, encore une fois, ce n'est pas cohérent avec l'appel de Gaudium et Spes à s'engager dans le monde moderne à la "lumière de l'Évangile", mais contraire à celui-ci. Il ne peut y avoir de pluralisme des doctrines importantes de la foi ou de la morale. Notre unité ne ressemble pas à celle d'une fédération anglicane lâche ou à celle des nombreuses Églises orthodoxes nationales.

    Certains catholiques allemands fidèles parlent déjà, non pas de la voie synodale, mais de la voie suicidaire. Nous devons travailler et prier pour qu'ils aient tort, pour qu'un tel désastre ne se produise nulle part dans l'Église du monde moderne. Le Pape Saint Paul VI a été juste et équitable et a bien guidé le Concile, créant un modèle bon et encourageant ; mais l'après-coup constitue un avertissement des puissantes forces hostiles qui nous entourent. 

    Le cardinal George Pell est un cardinal australien de l'Église qui a été préfet du Secrétariat à l'économie du Vatican entre 2014 et 2019 et membre du "conseil des cardinaux" entre 2013 et 2018.

  • Quand la Cour Européenne des Droits de l'Homme s’aligne sur les présupposés antichrétiens

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    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Au nom du débat public, la CEDH s’aligne sur les présupposés antichrétiens

    17/10/22

    Notre chroniqueuse Blanche Streb revient sur la condamnation de la France par la CEDH contre les Femen. S’attaquer aux symboles chrétiens, c’est oublier ce que les droits humains doivent au christianisme : la dignité inaliénable de la personne.

    Une Femen, les seins nus, les bras en croix. Une couronne d’épines et un voile sur la tête. Dans chacune de ses mains, un morceau de foie bovin. Sur son torse tatoué, deux messages : « Noël est annulé » et « 344e salope », en référence au manifeste pro-avortement de 1971. Elle se tient devant un tabernacle, celui de l’église de la Madeleine. Nous sommes en 2013, cette macabre et vulgaire mise en scène, à laquelle une complicité médiatique donnera un vaste écho, symbolise un avortement, celui du Christ, que la Femen parachève gracieusement en urinant sur l’autel. Les faits ont donné lieu à une condamnation par la justice française à un mois de sursis et 2.000 euros d’amende. Le 11 octobre, la Cour européenne des droits de l’homme, dans un jugement aussi stupéfiant que désolant, considère que cette peine est une ingérence dans la liberté d’expression de la requérante. 

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  • Il y a 60 ans : Jean XXIII a-t-il été pour quelque chose dans la résolution de la crise de Cuba ?

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    De Settimo Cielo (Sandro Magister) :

    Crise à Cuba. Et ce fut la paix, mais pas grâce au message du pape Jean.

    Kennedy

    Le pape François a également associé le 60e anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II à la crise des missiles soviétiques à Cuba. "En parlant du début du Concile il y a 60 ans, nous ne pouvons pas oublier le danger de la guerre nucléaire qui menaçait le monde à cette époque même", a-t-il déclaré à l'Angélus le 9 octobre.

    Au moins, cependant, le pape n'a pas répété le mantra selon lequel c'est la médiation de Jean XXIII qui a favorisé la résolution pacifique de la crise à l'époque. Un mantra auquel la plupart des médias, tant laïcs que catholiques, y compris le Vatican, ont souscrit avec insistance.

    En fait, le Concile vient de commencer, le 11 octobre 1962, lorsque trois jours plus tard, un avion espion américain photographie l'installation à Cuba de missiles soviétiques pointés vers les États-Unis.

    S'ensuivent des jours fébriles où, dans le plus grand secret, l'administration américaine étudie comment réagir. Le secret était tel que, ces mêmes jours, le président John F. Kennedy a rencontré le ministre soviétique des Affaires étrangères Andrej Gromyko sans que ce dernier ait le moindre soupçon que son interlocuteur était au courant de l'installation des missiles.

    C'est Kennedy qui, dans un discours à la nation le lundi 22 octobre, a annoncé la nouvelle au monde entier, ainsi que la réaction des États-Unis par un blocus naval autour de Cuba et des représailles nucléaires à toute attaque.

    Des jours de tension dramatique ont suivi. Et c'est le mercredi 24 octobre que les ambassadeurs américains et soviétiques en Italie ont reçu l'appel à la paix du pape Jean XXIII, rendu public le lendemain et rapporté également le 26 dans la "Pravda".

    L'Américain Norman Cousins, éditeur et directeur de la "Saturday Review", ami d'un religieux, proche du sous-secrétaire d'État du Vatican de l'époque, Angelo Dell'Acqua, et du chef du protocole de l'époque, Igino Cardinale, le dominicain belge Félix Morlion, fondateur à Rome de l'université "Pro Deo", et lié depuis les années 40 aux services secrets américains, aurait suggéré aux autorités du Vatican l'envoi de ce message.

    Mais selon le récit américain le plus informé et le plus digne de foi de la crise de Cuba - les cinquante pages denses signées par l'assistant spécial de Kennedy en matière de politique internationale, Arthur M. Schlesinger Jr. dans son ouvrage de 1963 intitulé "A Thousand Days". John F. Kennedy à la Maison Blanche", dans lequel le nom de Jean XXIII n'apparaît jamais -, les tout premiers signes de la volonté du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev de trouver une solution pacifique n'incluaient aucune mention du message du pape, mais étaient plutôt identifiés par la Maison Blanche - textuellement - dans sa "prétendue volonté de répondre à l'appel du philosophe Bertrand Russell" ; dans son "appel téléphonique amical au chanteur américain Jerome Hines en tournée à Moscou" ; dans sa "conversation polie avec un homme d'affaires américain, William Knox de Westinghouse International" ; et surtout dans les "indications que les navires soviétiques les plus proches de Cuba ralentissaient et changeaient de cap".

    La première lettre dans laquelle Khrouchtchev écrit qu'il souhaite régler le conflit est datée du 26 octobre. Une autre a suivi, puis une troisième, le dimanche 28 octobre, dans laquelle il a annoncé le retrait des missiles de Cuba. Le monde a poussé un soupir de soulagement.

    Inefficace dans la crise de Cuba, même selon les récits russes, le message de Jean XXIII a eu un écho au Vatican.

    Les lettres de créance obtenues en activant la médiation de paix proclamée permettent à l'entreprenant Cousins de contribuer quelques semaines plus tard, avec le soutien constant (par l'intermédiaire de Morlion) de Dell'Acqua, à la réalisation d'un rêve cher au Pape Roncalli : celui de la libération du métropolite de l'Église gréco-catholique ukrainienne Joseph Slipyj, détenu depuis 1945 dans une prison secrète en Union soviétique. Le 13 décembre, Cousins rencontre Khrouchtchev, le 19, il rapporte personnellement au pape la volonté du leader soviétique et le 9 février 1963, Slipyj, libéré, arrive à Rome.

    Mais encore plus bruyante - et dans certains cas scandaleuse - fut l'audience que Jean XXIII accorda le 7 mars 1963 au directeur des "Izvestija" Alexej Adzubej avec sa femme Rada, la fille de Khrouchtchev.

    Les actualités du Vatican ont ignoré l'audience et la Secrétairerie d'État a fait la sourde oreille à la demande du pape de rendre le compte rendu public. Jean XXIII a noté avec tristesse dans son journal : "Je déplore et je plains tous ceux qui se prêtent en ces jours à des jeux inavouables. Ignosco et dimitto'".

    Mais à Washington, Kennedy s'est inspiré de l'audience du pape avec Adzubej pour porter un toast en plaisantant avec son personnel, transcrit intégralement par Schlesinger dans son volume :

    "Je dois annoncer quelque chose de très sérieux. L'Union soviétique s'est une fois de plus lancée dans une entreprise téméraire et provocatrice pour tenter de modifier le "statu quo" dans une région que je considère, comme elle le sait, comme liée à nous par des liens historiques particuliers. Je fais référence à l'envoi soudain et délibéré de M. Adzubej au Vatican.

    "D'après ce que l'on m'a dit, ce projet a été conçu par un groupe de conseillers de Khrouchtchev qui ont tous été excommuniés par l'Église, connu sous le nom d'"EX-COM".

    "Selon des informations fiables qui nous ont été fournies par des réfugiés, des centaines de bibles marxistes ont été déchargées et cachées dans les sous-sols du Vatican.

    "Nous nous en tiendrons donc dorénavant au plan d'urgence pour la protection de la Cité du Vatican, élaboré par le Conseil national de sécurité et connu sous le nom de plan 'VAT 69'."

    Vat69

    Dans les plus de mille pages détaillées du volume de Schlesinger sur les trois années de la présidence de Kennedy, celle qui est maintenant citée est le seul passage qui fait référence au Vatican.

  • Liège, 30 octobre : 14ème HolyWins "En avant les enfants, fêtons les saints!"

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    Lumières ! 14ème #HolyWins #Toussaint

    Bons congés de la Toussaint !
    Vous vous demandez comment occuper vos enfants dans un cadre idéal, en bonne compagnie avec une activité plus lumineuse que ténébreuse ? 

    Nous avons la solution idéale pour vous: venez fêter Holywins le dimanche 30 octobre 2022 à 14h, la fête de tous les saints en famille ! Au programme:

    • Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire
    • Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants
    • Garderie pour les plus petits
    • Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Voici le petit reportage vidéo de 1RCF Belgique sur HolyWins 2021 qui avait rassemblé environ 200 participants:

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint, fête de la sainteté, et rappele qu’elle est habitée par l’Espérance.

    A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Formulaire d'inscriptionInformations utiles :

    • Quand ? Dimanche 30 octobre 2022, de 14h à 18h
    • Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    • Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes
    • PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.
    • Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis de la Communauté de l'Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés: amis, famille, voisins,...

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646

    Formulaire d'inscriptionEmailWebsiteFacebookInstagramYouTube

  • 18 octobre : l'évangéliste saint Luc

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    SAINT LUC - Évangéliste - (Ier siècle)

            Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

            Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il le vit, crut en sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être mon disciple quitte tout et me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans ses courses apostoliques ; il fut témoin de sa Passion, de sa Résurrection, de son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

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  • Vienne : l'appel d'un évêque courageux pour la protection de la vie

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    De kath.net/news :

    Wien: "Marsch fürs Leben" am 15. Oktober

    Mgr Küng : appel à un engagement courageux pour la protection de la vie

    16 octobre 2022

    L'évêque émérite de Saint-Pölten lors de la "Marche pour la vie à Vienne" de cette année : "Témoignez de l'inviolabilité de la vie humaine" - avertissement sur la mise en danger de la liberté de conscience - 30 arrestations dans une contre-manifestation de gauche

    Vienne (kath.net/KAP/red) Mgr Klaus Küng a appelé à une action courageuse et énergique pour protéger la vie. L'évêque émérite de St. Pölten a célébré samedi un service avec les participants de la "Marche pour la vie" à la Karlskirche de Vienne et a adressé un salut aux participants au début de la marche. Le rallye était le prélude au rassemblement suivant et à la marche à travers le centre-ville de Vienne. L'évêque a littéralement dit dans son sermon : « Nous devons crier aux femmes : nous vous aiderons si vous attendez un enfant et êtes dans le besoin ! Et aux pères : soutenez votre enfant ! Ne l'abandonnez pas, même pas sa mère !"

    Mais quelle que soit l'existence de la foi en Dieu, la blessure laissée par un avortement chez une femme est « profonde et souvent difficile à guérir. Un enfant qu'elle attendait est mort ». Selon Mgr Küng, il est juste et approprié de descendre dans la rue pour témoigner de l'inviolabilité de la vie humaine et pour crier à tous : « Ne tuez pas ! Les enfants sont notre avenir ! Et les personnes âgées, surtout les personnes gravement malades et mourant, ont besoin de notre amour !" Dans son sermon, l'évêque a également exprimé sa déception face à la décision de la Cour constitutionnelle de décembre 2020, à la suite de laquelle le suicide assisté a été légalisé en Autriche.

    Küng : « Ne nous faisons pas d'illusions : c'est une rupture de barrage. Le législateur s'est efforcé de définir clairement et concrètement les conditions d'agrément de l'aide au suicide, mais il est à craindre que d'autres mesures ne soient prises dans le cours des prochaines années qui suivront la libéralisation." Il est d'autant plus important "que nous vivions l'amour, accompagnions avec amour les malades et surtout les personnes gravement malades et mourantes, et ne les laissions pas seuls". Et l'évêque d'ajouter : « En tant que chrétiens, nous ferons tout notre possible pour soulager les souffrances des personnes gravement malades et mourantes, nous ne nous lasserons pas d'exiger et de promouvoir les soins palliatifs. Peut-être que parfois une situation peut survenir chez quelqu'un qui souffre beaucoup, que nous prions, Dieu le Père, puissent-ils bientôt s'appeler, laissez-les mourir. Mais nous ne nous suiciderons jamais ni ne tuerons.

    Cela ne peut jamais être une expression d'amour. Nous ne sommes pas autorisés à le faire. Seul Dieu est le Seigneur de la vie. Dans son salut, l'évêque a mis l'accent, entre autres, sur la défense de la liberté de conscience. Il faudra être particulièrement vigilant, proactif et engagé sur ce sujet dans les années à venir. L'évêque a dit littéralement : « Nul ne peut être contraint de se faire avorter ou de participer à un avortement pour y contribuer. Nul ne devrait être contraint de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie." Chaque médecin, pharmacien, professionnel de la santé devrait avoir la liberté, sans préjudice pour lui-même, de refuser de participer à de telles questions.

    En marge de la marche pro-vie, des contre-manifestations d'extrémistes de gauche éclatent à nouveau à Vienne. Selon les médias, 30 arrestations ont été effectuées ici.

    VIDÉOS de la marche - Merci à PSALM133 :

    Marche en accéléré : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Entretiens : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Le rallye d'ouverture : https://rumble.com/v1o8smo-marsch-fr-das-leben-2022-in-wien-die-erffungskundlung.html

  • Pourquoi le Père Abbé de Maredsous porte - parfois - le col romain

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    Le Père Abbé de Maredsous (Bernard Lorent) :

    Pourquoi porter l'habit ?

    "Je ne le porte pas toujours. Mais parfois il est important de s'afficher. Je pense qu'aujourd'hui, nous devons manifester notre présence, même discrètement. Ici, à l'abbaye, j'aime le revêtir. En ville, je suis 'en civil'. Parfois, je porte le col romain. Je me souviens d'une conversation, dans un train, avec un mannequin qui travaillait pour Karl Lagerfeld : nous avons parlé pendant tout le voyage. Si j'avais été en col roulé, j'aurais lu mon journal, lui, le sien. En 1982, quand je suis entré, on nous disait : N'agressez pas les gens en vous habillant en prêtre.' Il fallait se fondre. Après Vatican II, certains voulaient une Église plus enfouie, plus discrète. Mais quand on se cache, finalement, on ne vous voit plus…"

    https://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/2022/10/16/maredsous-les-150-ans-dune-abbaye-FVSVFICKGZCURLYPIH6J6SXLLQ/

  • François aurait approuvé la bénédiction des couples homosexuels proposée par les évêques flamands

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    De FSSPXNews :

    Belgique : François aurait approuvé la bénédiction des couples homosexuels

    17 octobre 2022

    Selon une source, le pape François était au courant de la préparation d’une liturgie de bénédiction des couples homosexuels par l’épiscopat néerlandophone de Belgique, qui a été publiée le 20 septembre 2022, accompagnée d’une lettre d’explication.

    Cette publication a provoqué des remous et de nombreuses réactions. Les évêques s’étaient défendus. Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers avait affirmé qu’il avait parlé de ce projet au pape François – qu’il a rencontré à Rome au mois de juin – et qu’il était en « communion avec lui ».

    Dans un article publié le 13 octobre dernier, le journal La Croix explique que le texte est en gestation depuis quatre années, depuis une rencontre d’intellectuels et de théologiens avec le pape François en mai 2018. Ce groupe, baptisé « Logia » a reçu les encouragements du pontife.

    Ils se sont alors tournés vers le cardinal Jozef De Kesel qui les a encouragé et les a chargé d’étudier la question d’un meilleur accueil des personnes LGBT. Le processus évolue, et, toujours selon la même source, d’autres rencontres ont lieu avec le Pape.

    Ce qui fait dire aux évêques belges qu’ils sont « en communion avec le pape François ». Les évêques s’appuient d’une part sur la « prise de distance » du pape par rapport au document de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui avait explicitement condamné la bénédiction des couples homosexuels en mars 2021. Argument supposé, soit dit en passant.

    Ils s’appuient également, comme il fallait s’y attendre, sur Amoris laetitia : « Nous sommes en ligne avec ce qu’il veut [le pape], à savoir le respect et l’accompagnement des per sonnes, dans la suite d’Amoris laetitia. » Au chapitre 8 de cette exhortation apostolique, publiée en 2016, le Pape insistait en effet en particulier sur l’importance d’« accompagner, discerner et intégrer la fragilité ».

    Les évêques rappellent d’ailleurs que le texte, que certains d’entre eux n’hésitent pas à qualifier de « bénédiction », n’est que l’une des mesures adoptées pour mieux accueillir les personnes homosexuelles dans l’Église. « Nous voulons qu’il y ait une pastorale pour les personnes et pour les couples homosexuels mieux structurée », résume-t-on.

    Une autre source proche de l’épiscopat résume : « Nous pensons que ce n’est pas contraire à la volonté de Dieu, s’il y a un amour réciproque, la fidélité, de l’attention à l’autre. »

    Du côté de Rome, alors que le signataire du document de mars 2021, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, président du Dicastère pour la doctrine de la foi, sera bientôt remplacé, c’est le silence complet.

    Réactions de cardinaux

    Trois cardinaux se sont distingués par leur réaction au texte des évêques belges. Le cardinal Wim Eijk, archevêque d’Utrecht, a longuement expliqué son opposition, et termine sa démonstration par un vœu : « que les évêques flamands soient bientôt invités par les milieux ecclésiastiquement compétents à retirer leur déclaration et qu’ils s’y plient ».

    Le cardinal Francis Arinze à son tour, dans une déclaration datée du 24 septembre, a expliqué que les évêques flamands de Belgique ont « fait une erreur ». Et de rappeler à son tour que ce type de bénédiction était inexistante, parce que l’Eglise n’a pas le pouvoir de donner une bénédiction aux personnes de même sexe, comme l’a rappelé la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Dans une déclaration envoyée à LifeSiteNews, le cardinal Gerhard Müller a condamné à son tour cette comme étant « hérétique » et « diamétralement opposée à la Parole de Dieu sur le mariage, la famille et la création de l’homme en tant qu’homme ou femme ».

    La question est la suivante : que vont faire ces cardinaux – et certains évêques qui ont également condamné cette horreur – devant le silence romain qui apparaît maintenant comme complice ? Il faudra bien tirer les conclusions et réagir comme la situation le nécessite. Sans quoi, demain, avec le Synode sur la synodalité, cette pseudo-bénédiction sera répandue partout.

    (Source : La Croix/cath.ch/Lifesitenews/The Moynihan Letters – FSSPX.Actualités)

  • En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs

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    De Settimo Cielo :

    En mémoire d'un formidable spécialiste de ce qui s'est passé entre Pie XII et les Juifs
    Gumpel

    (s.m.) Reçu et publié. Le juriste et historien de l'Église Pier Luigi Guiducci, auteur de ce profil inédit du jésuite Peter Gumpel, le considérait non seulement comme un ami, mais aussi comme "un père, un collègue, un enseignant et un témoin de la foi".

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    PÈRE PETER GUMPEL. EN SOUVENIR D'UN AMI par Pier Luigi Guiducci

    Le mercredi 12 octobre 2022, le jésuite Peter (né Kurt) Gumpel a mis fin à son exode terrestre et a rejoint la Maison du Père. Il avait 98 ans. Il se trouvait depuis quelque temps à l'infirmerie de la Residenza San Pietro Canisio à Rome. Je lui ai rendu visite périodiquement, et j'ai passé plusieurs heures avec lui. Né à Hanovre, le 15 novembre 1923, ce religieux allemand reste connu pour ses contributions historiques, pour les rôles qu'il a joués dans son propre Ordre, pour son soutien à son confrère le Père Paolo Molinari qui a été nommé peritus à Vatican II (réf. Lumen Gentium"), pour les tâches fiduciaires qu'il a reçues des Pontifes, pour son enseignement ("Histoire des dogmes" et "Théologie de la spiritualité catholique") à l'Université Pontificale Grégorienne (Rome), pour son travail aux côtés du P. Molinari à la Postulation Générale des Pères Jésuites à Rome.

    P. Gumpel venait d'une riche famille allemande. Son grand-père paternel possédait une banque, des usines et des participations dans des sociétés. Il était conseiller du président Paul von Hindenburg. Et il était très opposé à une éventuelle nomination d'Hitler à la Chancellerie. Cependant, lorsque le leader du national-socialisme devient chancelier, une période critique commence pour les Gumpel. La famille a dû quitter l'Allemagne. Dans ce contexte, Kurt (il avait 10 ans et restait avec sa mère) a étudié en France, dans un petit village. Il commence à apprendre la langue mais il n'est pas facile - étant allemand - de s'intégrer parmi les autres enfants. Après deux ans, il a pu retourner à Berlin. En 1939, l'arrestation temporaire de sa mère motive une nouvelle expatriation. Kurt a été envoyé à Nijmegen (Nijmegen) aux Pays-Bas. Là, il a étudié dans le pensionnat dirigé par les Jésuites. Là-bas, il a appris la langue. Plus tard, il a bien connu les Pays-Bas, et lorsque la question du "catéchisme néerlandais" (1966 ; certaines déclarations hétérodoxes) a été soulevée des décennies plus tard, Paul VI l'a envoyé en tant que son propre administrateur pour visiter la Hollande.

    A cette époque, le jeune Kurt ressent une orientation vocationnelle : celle de devenir jésuite. La réaction des parents a été dure. Le père Gumpel a raconté plus tard au père Ariel S. Levi de Gualdo : "Nous étions dans la voiture, mon père s'est arrêté, m'a fait sortir et mon teckel et moi avons marché quelques kilomètres jusqu'à la maison. Quand je suis entré, mon père m'a averti de ne jamais revenir à certains fantasmes. Puis il a ajouté qu'il ne me permettrait d'entrer dans la Compagnie de Jésus que si le Souverain Pontife lui-même le lui demandait". L'A. cit. raconte que le jeune homme prit son père au mot. La famille avait rencontré et été hébergée à plusieurs reprises par l'archevêque Eugenio Pacelli, alors nonce apostolique à Berlin, qui devint ensuite pape en 1939, à qui il n'hésita pas à écrire. Un mois plus tard, le père reçoit une lettre manuscrite de Pie XII le suppliant de permettre à son fils d'entrer dans la Compagnie de Jésus.

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