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  • Le testament spirituel du cardinal Paul Josef Cordes : "L'œuvre de Dieu dans ma vie"

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le testament de Cordes : "L'œuvre de Dieu dans ma vie".

    Tourné vers l'éternité, le cardinal allemand décédé vendredi dernier a retracé les événements de sa vie, voyant dans les personnes et les circonstances la main bienveillante du Père.

    20 mars 2024

    Nous publions le texte intégral du testament spirituel du cardinal Paul Josef Cordes, président émérite du Conseil pontifical 'Cor Unum', qui est retourné à la Maison du Père dans la nuit du 14 au 15 mars. Après la messe de funérailles de lundi à l'autel de la Chaire dans la basilique Saint-Pierre, le corps sera transféré en Allemagne. Ce vendredi, l'archevêque de Paderborn, Monseigneur Udo Bentz, présidera à 10 heures une messe de funérailles dans la cathédrale de Paderborn. Elle sera suivie d'un transfert vers la ville natale du cardinal, Kirchhundem, où il sera transféré dans l'église paroissiale. La Nuova Bussola, avec laquelle Son Éminence a collaboré à plusieurs reprises ces dernières années pour des interviews et des articles de lui, s'associe au deuil de sa famille et de ceux qui ont pris soin de lui avec amour jusqu'à la fin. 

    Au soir de ma vie, je suis à nouveau touché par la mission de l'Église de reconnaître l'œuvre de Dieu dans le cours des événements, dans un monde affecté par un "oubli de Dieu" croissant (Benoît XVI), de soutenir cette œuvre et de la proclamer dans l'action de grâces. L'appel du psalmiste à "chanter les voies du Seigneur, car grande est la gloire du Seigneur" (Psaume 138, 5) est sans aucun doute toujours d'actualité. Dès les premières années de ma vie, on peut reconnaître sa main bienveillante : mes parents et ma sœur, les prêtres locaux, les services religieux et la vie paroissiale, les enseignants, les leçons et les études, les fêtes de village, le football et les jeux amateurs - il a utilisé toutes ces personnes et circonstances pour que grandissent mon corps, mon esprit et ma confiance en sa bonté de Père.

    Le fait qu'Il ait eu une influence décisive sur ma biographie est devenu indiscutable lorsque j'ai entendu parler de la prière d'une religieuse : la franciscaine Sœur Candida d'Olpe avait demandé à Dieu pendant des années de me conduire au sacrement de l'ordre ; elle avait placé sa confiance en Lui seul, sans m'influencer ni même m'en parler. Par sa prière, elle a levé mon premier refus intérieur. Tout au long de ma vie, cette religieuse m'a rappelé que c'est Dieu qui guide nos vies. Elle m'a également montré l'importance des vocations contemplatives dans la mission de l'Église et m'a encouragée à les promouvoir constamment. En plus de Sœur Candida, mon cheminement spirituel a été façonné par Johannes Bieker, directeur du Leoninum à Paderborn, Philippe Pamart, un prêtre français membre du Leoninum, une courte période de probation chez les Petits Frères de Charles de Foucauld à Saint Rémy/Mombard et Heinrich Batton, notre vice-recteur à Paderborn. Tous m'ont fait entrevoir la proximité irrésistible de Dieu et m'ont guidé. J'ai été ordonné prêtre le 21 décembre 1961.

    Les prières de Sœur Candida pour que je devienne prêtre ont déterminé de manière inattendue la phase initiale de mon ministère pastoral. Ma première affectation n'a pas été dans une paroisse, mais en tant que second vicaire de la maison d'études St Clément à Bad Driburg (institut diocésain pour les vocations dites tardives) ; elle a été suivie en 1968 d'une affectation en tant que préfet au couvent théologique de l'archevêque à Paderborn et enfin d'un doctorat en théologie sur le sacrement de l'ordre. De manière surprenante, d'autres étapes ont suivi : Le travail au secrétariat de la Conférence épiscopale allemande et la consécration épiscopale à Paderborn en 1976. Lorsque la conférence épiscopale polonaise s'est rendue en Allemagne pour quelques jours en 1978, j'ai accompagné le cardinal Wojtyła en voiture depuis Cracovie. Lorsqu'il a été élu pape peu après, il m'a demandé de venir à Rome. Là, j'ai été affecté au "Conseil pour les laïcs" du Vatican. J'ai découvert les nouveaux "mouvements ecclésiaux" et j'ai fait la connaissance de leurs initiateurs. Ces personnes étaient profondément marquées par la lutte pour leur propre rédemption et le zèle pour l'Évangile transparaissait clairement en elles. Elles sont devenues pour moi des témoins du salut qui vient de Dieu. S'impliquer avec elles était parfois épuisant, mais leur compagnie était une grâce ; leur parcours et leur travail donnent de l'espoir à de nombreuses personnes dans l'Église. Elles s'appuient sur la Parole de Dieu, interprétée par l'Église, avec foi et réalisme ; sur une liturgie pieuse et engageante ; sur un christianisme authentique et une communauté de vie, si recherchée de nos jours, qui est solidaire de l'homme. Leur présence montre que Dieu est toujours actif dans le Christ vivant, qui porte encore aujourd'hui des fruits de sainteté.

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  • Pourquoi le Vatican présente-t-il encore des œuvres d'art de Rupnik malgré sa disgrâce ?

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    De Christopher R. Altieri sur le Catholic World Report :

    Pourquoi le Vatican présente-t-il encore des œuvres d'art de Rupnik en disgrâce ?

    Il devient de plus en plus difficile d'imaginer comment les gens du Vatican, du pape François jusqu'au bas de l'échelle, pourraient être sincères lorsqu'ils affirment se soucier des victimes ou de la justice pour elles dans l'Église.

    19 mars 2024 

    Page d'information du Vatican pour la solennité de Saint Joseph. (Image : Capture d'écran/https://www.vaticannews.va/en/liturgical-holidays/solemnity-of-saint-joseph--the-spouse-of-the-blessed-virgin-mary.html)

    Vatican Media a illustré son billet sur le calendrier liturgique de la fête de Saint-Joseph avec une image du studio Rupnik.

    Qu'est-ce que cela signifie ?

    Eh bien, le Père Marko Ivan Rupnik (jadis Père Marko Ivan Rupnik SJ) est un prêtre-artiste célèbre en disgrâce et parfois animateur de retraites, accusé de manière crédible d'avoir abusé spirituellement, psychologiquement et sexuellement de plus de deux douzaines de victimes - la plupart d'entre elles étant des religieuses - au cours de trois décennies, dont la majeure partie s'est déroulée à Rome même.

    Voilà ce qu'il en est.

    Officiellement, le 19 mars est le jour où l'Église célèbre le patronage universel du père nourricier terrestre de Notre Seigneur. Dans de nombreux pays catholiques, la solennité du 19 mars est donc également célébrée comme la fête des pères.

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  • Les propos du pape sur la "communauté LGBTQ+" sèment la confusion

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    Du Père Jerry J. Pokorsky sur le Catholic World Report :

    Les propos du pape sur la "communauté LGBTQ+" sèment la confusion

    Les relations homosexuelles et les relations sexuelles hors mariage, quelles qu'elles soient, n'ont rien à voir avec l'amour humain élevé par la grâce de Dieu.

    19 mars 2024

    Les bons pasteurs doivent imiter le Bon Pasteur et mettre en garde leurs brebis contre les loups voraces. Lorsque Caïn a assassiné son frère Abel, Dieu a dit : "Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi" (Gn 4,10).

    Certains péchés mortels sont si mauvais qu'ils sont considérés comme des péchés qui crient vengeance au ciel : l'homicide (Gen. 4:10), la sodomie (Gen. 18:20-21), l'oppression de la veuve et de l'orphelin (Exod. 2:23) et le fait de spolier les travailleurs de leur juste salaire (Jas. 5:4).

    Les péchés contre le Saint-Esprit sont des péchés mortels qui endurcissent l'âme en rejetant le Saint-Esprit : le désespoir, la présomption, l'envie, l'obstination dans le péché, l'impénitence finale et la résistance délibérée à la vérité connue.

    Dans un passage de son autobiographie à paraître, intitulée Life : Mon histoire à travers l'histoire, le pape François affirme que les couples homosexuels, même s'ils n'ont pas accès au mariage légal, doivent pouvoir "vivre le don de l'amour" en bénéficiant d'un soutien légal.

    Des extraits de l'autobiographie, écrite avec le journaliste italien Fabio Marchese Ragona, ont été publiés par le quotidien italien Corriere della Sera :

    Le mariage homosexuel n'est pas possible, mais les unions civiles le sont : "Il est juste que ces personnes qui vivent le don de l'amour puissent bénéficier d'une couverture juridique comme tout le monde. Jésus allait souvent à la rencontre des personnes qui vivaient en marge, et c'est ce que l'Église devrait faire aujourd'hui avec les personnes de la communauté LGBTQ+, qui sont souvent marginalisées au sein de l'Église : les faire se sentir chez elles, en particulier celles qui ont reçu le baptême et qui font, à toutes fins utiles, partie du peuple de Dieu. Et ceux qui n'ont pas reçu le baptême et qui souhaitent le recevoir, ou qui souhaitent être parrain ou marraine, soyez les bienvenus."

    Le pape François s'exprime également sur les bénédictions accordées aux couples en situation irrégulière :

    "Je veux seulement dire que Dieu aime tout le monde, surtout les pécheurs. Et si des frères évêques décident de ne pas suivre cette voie, cela ne signifie pas que c'est l'antichambre d'un schisme, parce que la doctrine de l'Église n'est pas remise en cause."

    Exacte ou non, l'autobiographie en tant que mémoire personnel n'a aucune valeur magistérielle, quel qu'en soit l'auteur. (...)

    Comme beaucoup l'ont noté, ces remarques du pape François sont en contradiction avec le document de 2003 de la Congrégation pour la doctrine de la foi, "Considérations sur les propositions visant à donner une reconnaissance juridique aux unions entre personnes homosexuelles", qui fait des déclarations très fortes :

    Il n'y a absolument aucune raison de considérer les unions homosexuelles comme étant de quelque manière que ce soit similaires ou même vaguement analogues au plan de Dieu pour le mariage et la famille. Le mariage est saint, tandis que les actes homosexuels vont à l'encontre de la loi morale naturelle. ... Dans les situations où les unions homosexuelles ont été légalement reconnues ou ont reçu le statut légal et les droits appartenant au mariage, une opposition claire et catégorique est un devoir. Il faut s'abstenir de toute coopération formelle à la promulgation ou à l'application de ces lois gravement injustes et, dans la mesure du possible, de toute coopération matérielle au niveau de leur application. ... L'Église enseigne que le respect des personnes homosexuelles ne peut en aucun cas conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance légale des unions homosexuelles.

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  • Union européenne : arguments contre l’ajout de l’avortement dans la Charte

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    Du site de l'ECLJ :

    Union européenne : arguments contre l’ajout de l’avortement dans la Charte

    18 mars 2024

    Le 14 mars, un débat a eu lieu en session plénière du Parlement européen à Strasbourg sur la proposition d’Emmanuel Macron : ajouter un « droit à l’avortement » au sein de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE). Cette Charte, qui dispose de la même valeur juridique qu’un traité international, s’impose au droit national de chaque État membre. Une telle modification de la Charte empêcherait les États l’ayant ratifiée de restreindre l’accès à l’avortement.

    La résolution envisagée par le Parlement européen sera sans effet sur la Charte. Elle participe cependant de la campagne d’Emmanuel Macron visant à convaincre les autres États membres de l’UE d’ajouter un « droit à l’avortement » dans la Charte. La veille du débat, l’ECLJ a fait parvenir aux députés européens le courrier ci-dessous avec des arguments d’ordre juridique, politique et social. Pendant le débat, qui peut être visionné en rediffusion, des députés des groupes PPE (Parti populaire européen) et ECR (Conservateurs et réformistes européens) ont repris une partie de ces arguments.

    La résolution elle-même sera débattue en avril 2024, lors de la prochaine session plénière du Parlement européen.

    _______

    Mesdames, Messieurs les députés,

    Un débat aura lieu demain 14 mars à 9h en session plénière du Parlement européen sur l’« Inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ».

    L’ECLJ estime que l’avortement est un sujet extrêmement important. Si le Parlement européen décide de s’en saisir une nouvelle fois, il devrait le faire de façon constructive, dans le but de recommander une politique sociale de prévention de l’avortement, afin de réduire les risques de recours à l’avortement. C’est une question de santé publique.

    Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) vous envoie quelques éléments sur ce sujet, dont vous pouvez vous servir largement.

    Arguments juridiques

    Le fait que le Parlement européen envisage de demander encore d’inscrire un « droit » à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux n’a aucun sens sur le plan juridique.

    Pour modifier cette Charte, il faudrait l’unanimité des États membres de l’UE. Or, de nombreux États s’opposent déjà à toute modification. L’avis du Parlement européen est sans effet à cet égard.

    La modification envisagée est incompatible avec la Charte elle-même. L’article 51 indique que la Charte s’applique lorsque les États membres mettent en œuvre le droit de l’UE et ne peut pas aller au-delà des compétences de l’UE. Or, l’avortement relève des compétences des États membres, car la politique de santé n’est pas une compétence européenne. L’article 168 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne relatif à la santé publique, prévoit en son paragraphe 7, que « l’action de l’Union est menée dans le respect des responsabilités des États membres en ce qui concerne la définition de leur politique de santé, ainsi que l’organisation et la fourniture de services de santé et de soins médicaux ».

    De plus, les États de l’UE ont signé et ratifié un Protocole relatif aux préoccupations du peuple irlandais concernant le traité de Lisbonne (2012), indiquant en son article 1 que la Charte ne peut affecter les législations des États protégeant le droit à la vie des enfants avant leur naissance.

    Enfin, aucun traité ou systèmes de protection des droits de l’homme européen et international n’érige l’avortement en droit.  Il existe un « droit à la vie », qui est protégé dans de nombreux traités, il existe même une protection internationale des enfants avant leur naissance, dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. La Cour européenne des droits de l’homme a souligné que la Convention « ne saurait (…) s’interpréter comme consacrant un droit à l’avortement » De même, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), dans l’arrêt Brüstle/Greenpeace de 2011, a rappelé la protection reconnue aux embryons humains au titre du respect dû à la dignité humaine.

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  • Banneux, 14 avril : Conférence "Regards croisés" sur le 75ème anniversaire de la reconnaissance des Apparitions de Beauraing et de Banneux

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    Le comité de Liège de l’association Pro Petri Sede a le plaisir de vous inviter à Banneux le dimanche 14 avril prochain à 17h30 pour y assister à une conférence intitulée : Regards croisés sur Beauraing et Banneux. Cette conférence sera donnée « en duo » par les recteurs des deux sanctuaires, l’Abbé Leo Palm et l’Abbé Joël Rochette, à l’occasion du 75ème anniversaire de la reconnaissance des apparitions mariales dans les deux sites.

    La conférence aura lieu à la Chapelle du Message de Banneux. Elle sera précédée à 16 heures par l’eucharistie dominicale à laquelle vous êtes bien entendu invités à participer (www.banneux-nd.be).

    La participation à la conférence est libre mais une inscription est souhaitée auprès de Fabian Delarbre (0477 62 82 50 ou pps.liege@gmail.com).

    Pro Petri Sede, « Pour le Siège de Pierre », est une association de soutien à l’action du Pape, successeur de l’apôtre Pierre, premier évêque de Rome. Ce soutien s’exprime dans trois directions : la prière pour le Pape, l’information concernant son action au travers d’une revue trimestrielle et d’un site internet, et enfin l’aide financière à ses œuvres sociales.

    Le comité liégeois de Pro Petri Sede a son siège à Banneux et associe étroitement la Vierge des Pauvres à la prière pour le Pape, notamment par la méditation du Rosaire, le 3ème jeudi du mois.

    Pour en savoir plus, vous pouvez bien sûr consulter le site internet de l’association : www.propetrisede.org.

  • Echos du Congrès Mission 2024

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    De RCF (16/17) :

    Analyse et extraits d'interviews du Congrès Mission 2024

    18 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission a été une réussite en réunissant près de 2000 participants ! Grandes célébrations, ateliers, tables rondes, village de stands, rencontres fraternelles, comment fonctionne un Congrès Mission, quel est son objectif ?

    REPORTAGES VIDÉOS DU CONGRÈS MISSION

    ⏯️ disponibles sur les canaux Facebook et Youtube de 1RCF Belgique

    Résumé de la première journée Réactions de participants, de volontaires, le cœur de l’homélie de Mgr Lode Aerts et l’esprit missionnaire de Mgr Jean-Pierre Delville.

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    Shimon-Pierre et Zachée sont venus à pied de Jérusalem pour participer au Congrès Mission. Leur vie a changé le jour où ils ont rencontré Yeshoua. Ecoutez leur incroyable récit

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    Partage, solidarité, joie lors du 1er banquet fraternel organisé par le Congrès Mission Bruxelles. Mathieu nous explique tout cela dans ce reportage
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    Reportage sur une des trois grandes veillées proposées le samedi soir : louange, témoignages, adoration. Une trentaine de prêtres ont donné le sacrement de réconciliation. 
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    Résumé du dimanche : 10 tables rondes et 70 ateliers de créativité et de partage d’expériences missionnaires. Dans son homélie, Mgr Luc Terlinden invite l’Eglise à revêtir un costume avec une taille plus petite.
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  • Le désastre de la justice vaticane sous le règne du Pape François

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    « Summa iniuria ». Le désastre de la justice vaticane, sous le règne du Pape François

    « Il faut avoir du courage quand on s’emploie à assurer le bon déroulement des procès et que l’on doit essuyer des critiques », a déclaré le Pape François 2 mars dernier lors de l’ouverture de l’année judiciaire du tribunal de l’État de la Cité du Vatican.

    Parce que les critiques n’ont pas manqué de pleuvoir, bien au contraire, en cette fin du mois de mars, elles se sont abattues comme un déluge, et qui plus est de la part de juristes et de canonistes parmi les plus renommés. Selon eux, dans ce que l’on a appelé « le procès du siècle » au Vatican – et dont la première partie s’est conclue décembre par une vague de condamnations dont celle, pour la première fois, d’un cardinal – « non seulement un procès équitable n’a pas été garanti, mais des violations très graves du droit ont été perpétrées, y compris du droit divin ».

    La dernière de ces interventions critiques consiste en un imposant essai de 180 pages publié aujourd’hui dans « Stato, Chiese et pluralismo confessionale » (une revue spécialisée dont les articles sont revus par des pairs) intitulé «  Il ‘processo del secolo’ in Vaticano e le violazioni dei diritti », signé par Geraldina Boni, professeur de droit ecclésiastique et canonique à l’Université de Bologne et depuis 2011 consulteur au Conseil pontifical pour les textes législatifs.

    L’essai est offert à la lecture de tous sur le site de la revue. Mais afin de bien en comprendre d’emblée l’origine et la portée, il est bon de lire l’ « Annotazione preliminare » dans lequel la professeur Boni l’introduit, et que nous reproduisons ci-dessous :

    « Ce travail est issu d’un plaidoyer ‘pro veritate’ en soutien de l’appel du jugement du Tribunal du Vatican, daté du 16 décembre 2023, interjeté par les avocats Fabio Viglione et Maria Concetta Marzo, qui défendent le cardinal Giovanni Angelo Becciu.

    « C’est Son Éminence qui m’a personnellement contacté et sollicité pour que j’assume cette charge. Mais, après avoir pris connaissance de l’ensemble des pièces du dossier, ce n’est pas le respect envers le cardinal (que je n’ai d’ailleurs jamais rencontré) qui m’incite à m’impliquer dans ce travail, ni même la conviction de son innocence totale à laquelle je suis graduellement parvenue : mais bien le souci de la justice, cette même justice qui me pousse à publier. »

    « C’est pourquoi je dédie le présent ouvrage – pour lequel j’ai été aidé par Manuel Ganarin et Alberto Tomer – à mon maitre, le professeur Giuseppe Dalla Torre et au cher professeur Piero Antonio Bonnet, longtemps président, le premier, et juge, le second, du Tribunal du Vatican, tous deux frappés par une mort précoce qui leur a cependant épargné de devoir assister aux déboires d’un procès qui les aurait affligés. »

    « On ne s’attardera nullement sur des questions concernant les accusations : la défense élaborée par les avocats conteste en détail et brillamment toutes les accusations qui pèsent sur le cardinal Becciu. Toutefois, les motifs de droit avancés présupposent et se basent sur les éléments du dossier, comme il ne pourrait en aller autrement : en parvenant à des conclusions qui remettent radicalement en cause la validité de ce procès ».

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  • Oui à l'euthanasie et à l'insémination artificielle : la révolution de Paglia

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    De Tommaso Scandroglio sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Oui à l'euthanasie et à l'insémination artificielle, la révolution de Paglia

    L'interdiction de l'euthanasie fait plus de mal que de bien ; feu vert à la fécondation homologue : telles sont les affirmations retentissantes contenues dans le livre La gioia della vita (La joie de la vie), une réflexion commune des théologiens de l'Académie pontificale pour la vie (Pav). Et même la Bible peut être corrigée. Nous sommes désormais en pleine hérésie.

    18 mars 2024

    La gioia della vita. Un percorso di etica teologica: scrittura, tradizione,  sfide pratiche : Paglia, Vincenzo: Amazon.fr: Livres

    La gioia della vita (La joie de la vie) est un texte publié le mois dernier et "le fruit de la réflexion commune d'un groupe qualifié de théologiens qui se sont réunis à l'initiative de l'Académie pontificale pour la vie", comme l'indique la page de couverture. Un texte né comme base de travail pour le séminaire de l'Académie pontificale pour la vie (Pav) en 2021 et publié maintenant pour célébrer le prochain 30e anniversaire d'Evangelium vitae (et non le 25e comme l'écrit Monseigneur Vincenzo Paglia, président de la Pav). Les erreurs dans ce texte sont si nombreuses et si graves que le volume La joie de vivre ne peut certainement pas être considéré comme une célébration de la pensée de Jean-Paul II.

    Pour des raisons d'espace, nous ne pouvons nous concentrer que sur quelques questions, et encore, seulement partiellement. La première : l'euthanasie. Interdire ou ne pas interdire ? Le texte affirme qu'il est bon de ne pas interdire car "il pourrait en résulter un préjudice plus grand pour le bien public et la coexistence civile, en amplifiant les conflits ou en favorisant des formes clandestines de pratiques officiellement illégales" (p. 150). Mais Thomas d'Aquin, souvent mal cité dans ce volume mais pas dans ce cas, dit : "[Les vices] nuisibles à autrui, sans l'interdiction desquels la société humaine ne peut subsister, comme le meurtre, le vol et autres, sont interdits" (Summa Theologiae, I-II, q. 96, a. 2 c.).

    L'euthanasie est un meurtre et, en tant que tel, doit toujours être interdite même si, par hypothèse, une telle interdiction augmenterait les conflits civils et favoriserait l'euthanasie clandestine (pour mémoire, tous les meurtres sont clandestins) car, sans cette interdiction, le bien commun serait détruit. Légitimer l'euthanasie ? Elle présente l'inconvénient de "cautionner" et de justifier en quelque sorte une pratique éthiquement controversée ou rejetée. [La question se pose toutefois de savoir si la responsabilité pénale et civile - par exemple dans le cas de l'assistance au suicide - ne pourrait pas être nuancée, dans des limites clairement établies et à l'issue d'un débat culturel et politico-institutionnel" (p. 151).
    Il n'est pas permis de remettre en cause la légitimité de l'assistance au suicide : la seule option moralement valable est son interdiction.

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  • Un entretien exceptionnel avec le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa

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    De KTO Télévision :

    De passage en Europe, le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du SCEAM, accorde un entretien exceptionnel à Philippine de Saint Pierre.

  • Selon l'ancien archevêque de Philadelphie, la pensée du cardinal Fernández est « tout simplement fausse » sur des points essentiels

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    De Charles J. Chaput, archevêque émérite de Philadelphie, sur First Things (avril 2024) :

    LE CARDINAL FERNÁNDEZ INDUIT EN ERREUR

    Joseph Ratzinger, mieux connu sous le nom de Benoît XVI, a quitté le ministère papal en 2013. Mais avant cela, il a commencé à rédiger une encyclique sur la nature de la foi chrétienne. Son objectif était d'achever ses réflexions sur les trois vertus théologales - la foi, l'espérance et la charité - et leurs implications pour un véritable développement humain. Pour Benoît, la foi est le fondement et l'énergie informative des deux autres vertus. À son grand mérite, le pape François, nouvellement élu, a adopté le projet de Benoît XVI dès son arrivée au pouvoir. François a ajouté "quelques contributions de son cru". Il a ensuite publié le texte résultant sous le titre Lumen Fidei ("La lumière de la foi"), sa première encyclique et le document inaugural de son pontificat.

    Compte tenu des événements ultérieurs, il est révélateur que certains des plus fervents partisans du nouveau pape n'aient pas été enthousiasmés par le style et le contenu de Lumen Fidei. C'est compréhensible. Le texte est une œuvre classiquement ratzingerienne. En tant que peritus (expert) à Vatican II et préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Ratzinger a été l'un des plus grands esprits chrétiens du siècle dernier. Lumen Fidei est un tour de force de réflexion sur la nature de la foi, son rôle dans la recherche de la vérité par la raison et son orientation pour la vie chrétienne.

    C'est la bonne nouvelle. L'autre nouvelle est la suivante : la riche qualité de Lumen Fidei contraste malheureusement avec tous les autres documents de l'ère François. C'est un jugement douloureux, mais vrai. Et sur ce point, la justice exige un certain contexte.

    Très peu d'Américains vivent dans la pauvreté, comme c'est souvent le cas dans d'autres parties du monde. Il nous est donc difficile d'appréhender la souffrance liée à une vie constamment incertaine. Il est facile - trop facile - de rejeter l'hostilité du pape François à l'égard du capitalisme moderne et de l'indulgence matérialiste qu'il engendre, comme une forme d'ignorance marxiste molle. Mais sa compassion pour les pauvres, l'attention qu'il porte aux oubliés des périphéries du monde et son insistance sur la priorité de la miséricorde ne sont pas seulement parfaitement catholiques, elles constituent également un avertissement et une catéchèse nécessaires pour ceux d'entre nous qui vivent dans les nations "développées" et satisfaites d'elles-mêmes. Le dégoût évident du pape pour les dirigeants de l'Église américaine et la vie catholique américaine peut être enraciné dans un manque de connaissance, et c'est profondément frustrant. Mais son attitude critique à l'égard des nations riches du Nord, et en particulier des États-Unis, n'est pas injustifiée.

    À la décharge de François, nous devons également nous rappeler que, tout au long de sa vie, un prêtre entendra des milliers de confessions. Nombre d'entre elles concernent des personnes sincères qui se débattent dans des circonstances extrêmement complexes. François est très sensible à leur fardeau. Se contenter de citer le catéchisme dans de tels cas n'apporte que peu de réconfort. Cela manque également d'humanité. La tentation de confirmer, ou du moins d'apaiser, des personnes par ailleurs bien intentionnées dans leurs comportements et relations pécheurs peut être intense.

    Cela explique en partie les plaintes fréquentes du pape concernant le rétrogradisme, la rigidité et le "fixisme" de la pensée catholique. Cela explique ses nombreuses critiques à l'égard d'un clergé prétendument impitoyable. Elle explique son aversion pour les "docteurs de la loi" et son approche souple des questions canoniques. Elle explique son irritation face à la gravité et à la précision intellectuelles de ses prédécesseurs immédiats. Cela explique son ambiguïté étudiée sur certaines questions de doctrine et de discipline ecclésiale. Elle explique son refus de vivre dans le palais apostolique du Vatican, son dédain pour certaines des formalités normales de sa fonction et son habitude d'alimenter la confusion par des commentaires publics imprudents, voire provocateurs. Cela explique également son hostilité particulière à l'égard de l'ancienne messe en latin et des prétendus réactionnaires qui s'y "accrochent" - certains d'entre eux, oui, sont des rétrogrades amers et des nostalgiques, mais d'autres sont simplement des jeunes et des familles qui recherchent la beauté, la stabilité et un certain lien avec le passé de la foi dans leur culte.

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  • Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

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    De Peter Pinedo sur le Catholic World Report :

    Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

    16 mars 2024

    Dans une interview exclusive accordée à EWTN News, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk, chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne, a parlé du besoin continu d'aide humanitaire dans son pays et a discuté des efforts de paix du pape François et de la récente controverse sur les bénédictions de personnes de même sexe.

    Le patriarche ukrainien était aux États-Unis pour une semaine de réunions avec des responsables publics et des dirigeants de l'Église afin d'encourager un soutien renouvelé à l'Ukraine. Il s'est entretenu avec EWTN au sanctuaire national catholique ukrainien de la Sainte Famille à Washington.

    Mgr Shevchuk a souligné sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien, mais il s'est dit préoccupé par le fait que les États-Unis pourraient se lasser d'aider l'Ukraine. Il a lancé un appel : "S'il vous plaît, n'abandonnez pas l'Ukraine".

    La guerre en Ukraine

    Bien qu'il ait transmis un "message de gratitude" au peuple américain, Mgr Shevchuk s'est inquiété de ce que les Ukrainiens ordinaires soient oubliés alors que le débat politique prolongé sur le soutien à l'Ukraine a retardé l'action.

    Alors que la guerre entre l'Ukraine et la Russie va bientôt durer deux ans, 14,6 millions d'Ukrainiens ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, selon Mgr Shevchuk.

    Nous ne pouvons pas dire "d'accord, je mangerai la semaine suivante", a-t-il déclaré, ajoutant que l'Église catholique ukrainienne "est l'un des principaux acteurs de cette action humanitaire d'assistance au peuple ukrainien, et je peux témoigner que l'aide ne peut pas être retardée".

    Au lieu de penser à la guerre en termes politiques, Mgr Shevchuk a exhorté le peuple américain à penser à l'Ukraine en termes de "peuple simple et souffrant".

    "Chaque jour, probablement 200 Ukrainiens sont tués et tout retard dans la capacité à recevoir l'aide nécessaire pour protéger ces personnes est payé de leur sang.

    Revenant sur son expérience personnelle de la guerre, Mgr Shevchuk a déclaré que même si "personne n'est en sécurité en Ukraine", les rapports des services de renseignement ont indiqué qu'il était l'une des dix principales cibles de la Russie à éliminer.

    "C'est donc dangereux. Mais c'est la mission de chaque évêque à cette époque de voyager avec son propre troupeau", a-t-il déclaré. "Dès le début, je me suis entièrement confié, j'ai remis ma vie entre les mains de Dieu. Seigneur, que ta volonté soit faite. Si tu me veux vivant, cela signifie que je dois servir ton peuple. Je suis encore en vie, ce qui veut dire que j'ai une mission".

    "Jésus-Christ est aujourd'hui crucifié dans le corps crucifié de l'Ukraine. Et nous le vénérons dans les blessures des gens simples", a-t-il ajouté.

    Le pape François

    Mgr Shevchuk a déclaré que le peuple ukrainien souhaitait vivement que le pape François se rende dans le pays et qu'il "priait" pour qu'il vienne bientôt.

    Malgré cela, Mgr Shevchuk a admis que la neutralité du Vatican à la suite de la guerre "n'a pas été très bien accueillie en Ukraine au début, car comment peut-on être neutre lorsqu'il y a un agresseur qui nous tue constamment chaque jour ?

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  • Iudica me (Introit du dimanche de la Passion)

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    Introitus Introït
    Ps. 42, 1-2  
    IÚDICA me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta: ab hómine iníquo, et dolóso éripe me: quia tu es Deus meus, et fortitúdo mea. Ps. ibid., 3 Emítte lucem tuam, et veritátem tuam: ipsa me deduxérunt, et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernácula tua. Iúdica me. Juge-moi, ô Dieu, et sépare ma cause de celle d'une nation qui n'est pas sainte; délivre-moi de l'homme méchant et trompeur. Car Tu es mon Dieu et ma force. ℣. Envoie Ta lumière et Ta vérité: elles me conduiront et m'amèneront à Ta montagne sainte et à Tes tabernacles.