Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Des retraites en ligne pour le carême 2024

    IMPRIMER

    A chacun de discerner...

    De Guillaume Daudé sur le site du journal La Croix :

    Carême 2024 : 10 retraites en ligne pour se préparer à Pâques

    Alors que le Carême commence mercredi 14 février 2024, nous avons recensé les nombreuses propositions de Carême en ligne. Formation, méditation, prière… ces parcours permettent de bénéficier d’un accompagnement spirituel quotidien et de se préparer de différentes manières à Pâques.

    Prie en chemin :« Appelés à la liberté. » Pendant ce Carême, les jésuites proposent de « parcourir notre vie quotidienne pour y voir plus clair dans nos habitudes, et sentir les chaînes dont il serait bon de se libérer ». Forts de la tradition ignatienne des Exercices spirituels, ils invitent à méditer quotidiennement la parole de Dieu à l’aide d’un texte ou d’une prière. Prieenchemin.org

    Carême dans la ville : « Votre peine se changera en joie » (Jean 16, 20). Les dominicains de Lille proposent chaque jour de méditer la parole de Dieu et de prier les vêpres avec les moniales de Beaufort. Tous les samedis, dans une vidéo, un dominicain approfondit le thème de « La joie, un fruit, une promesse »Caremedanslaville.org

    Prions en Église : « Priez en tout temps… ou presque. » Pendant quarante jours, la revue de Bayard, l’éditeur de La Croix, veut faire découvrir des prières pour tous les moments de la journée. « Les activités ordinaires et banales du quotidien, ainsi sanctifiées, vous aideront à prendre conscience de la présence de Dieu à tout instant, même dans les aspects les plus simples de votre vie. » www.prionseneglise.fr/

    Carmes déchaux de Paris : « Par la Croix vers la Lumière. » Les frères carmes déchaux de la Province de Paris proposent de vivre le Carême sur les pas du père Jacques de Jésus, un carme éducateur et résistant arrêté par la Gestapo en mars 1944 et dont le procès en béatification est aujourd’hui en cours. Retraites.carmes-paris.org

    Chrétiens unis pour la Terre : « Entendre le cri de la Terre et le cri des pauvres. » Le Carême pour la Terre, un « Carême écologique » proposé chaque année depuis 2013, souhaite cette année porter une attention particulière à ceux qui sont touchés par la crise écologique. Lectio divina dans la Création, cercle de parole et d’écoute bienveillante, création d’affiches sur la justice climatique et sociale… Autant d’initiatives pour accompagner les chrétiens sur la transition écologique et leur faire vivre des moments de fraternité. Chretiensunispourlaterre.org

    Un Carême autour de la paix avec Prier aujourd’huiPorté par la communauté de l’Emmanuel, ce parcours propose un podcast chaque jour du Carême « pour accueillir la paix de Dieu en nous et autour de nous ». Chaque semaine est consacrée à un aspect de la paix : « la paix avec soi, dans les familles, la société, le monde, entre frères et avec Dieu »Prieraujourdhui.com

    MOOC « Suivre le Christ ». Ce parcours spirituel soutenu par Magnificat, Mame, Aleteia et Famille chrétienne consiste à recevoir un mail quotidien avec une vidéo, un texte d’un grand auteur chrétien ou du Catéchisme de l’Église catholique et une prière. Trois pistes de méditations sont enfin avancées pour « se mettre en route à la suite du Christ »formation-catholique.fr

    Prixm : une newsletter décalée. Le média en ligne porté par le Collège des Bernardins et l’École biblique de Jérusalem proposent chaque jour un « contenu drôle et intelligemment décalé » pour faire redécouvrir la Bible à la lumière de la culture contemporaine. Prixm.org

    Esprit de patronage : un Carême sur les pas de saint Philippe Neri. L’incubateur Esprit de patronage a élaboré un livret de Carême à l’attention des équipes éducatives des patronages et de tous ceux qui souhaitent découvrir cette pédagogie. L’objectif : faire « découvrir comment saint Philippe Neri a su trouver la joie dans la simplicité, l’humilité et le service des autres ». .bonconseil.org

    Mouvement Laudato si’ : « S’arrêter et écouter. » Ce mouvement propose une retraite de Carême européenne pour « s’arrêter et écouter la douleur de la Création », en se concentrant chaque semaine sur « un thème important du défi écologique auquel nous sommes confrontés »Laudatosilent.org

    Enfin, la plateforme Hozana recense de nombreux autres parcours thématiques pour le Carême : sainteté, mission, L’Imitation de Jésus-Christ, etc.

  • Quelle est la véritable tâche de l'Eglise ?

    IMPRIMER

    D'Ivo Van Hemelryk sur le Forum Catholicum :

    La véritable tâche de « l’institution de l’Église »

    12-02-2024

    L’Église est là pour satisfaire nos besoins spirituels et non nos besoins existentiels, y compris sexuels, déclenchés par de bons ou de mauvais stimuli. Nos besoins spirituels sont basés sur le besoin humain fondamental de sens. Cela signifie, tout d’abord, que nous voulons savoir où nous allons (ou devrions) aller et que nous voulons aussi savoir le bon chemin. Ces réponses on ne les trouve ni dans les mythes, ni dans les sagas, ni dans les livres de contes de fées, ni dans les exposés scientifiques. Ces derniers ne sont pas des sources fiables à cet effet, puisque l’imperceptible spirituel ne peut pas être une matière scientifique, quoi qu’en disent des intellectuels égarés (avec ou sans titres épiscopaux). Nous les trouvons dans les paroles des prophètes, qui nous ont été transmises par la Bible et par le soi-disant « Institut ecclésiastique » maudit. Ils reflètent la volonté de Dieu, la seule ligne directrice correcte pour une vie qui accomplit son dessein pour la création : apporter le bonheur éternel à ses créatures choisies.

    Sur cette base, nous obtenons une vision très différente de l’Institut susmentionné que celle qui nous est servie à la cuillère par des personnalités et des médias politiquement corrects. L’Église devient le moyen par excellence pour « établir le Royaume de Dieu sur la terre ». En dernière analyse, c’est l’institution principale qui est « du bon côté de l’histoire », car elle est directement au service du Seigneur de l’histoire : Celui qui reviendra pour décider de notre destin ultime et irrévocable.

    Cela ne signifie pas que l’Église ne peut pas ou ne doit pas s’immiscer dans les affaires terrestres, car elle deviendrait alors une Église purement « théologique » ou théorique, mais qu’elle ne devrait pas se laisser tenter de perdre de vue sa tâche essentielle. À mon avis, c’est le plus grand danger qui menace notre Église aujourd’hui. Cette tendance la rend « humaniste » et cela sonne bien et moderne, mais ce n’est pas la même chose que « chrétienne ». En fait, cela peut avoir l’effet inverse. L’actuel président américain Joe Biden est un cas d’école de cette contradiction potentielle. Il continue de se considérer comme un membre fidèle de l’Église catholique, bien qu’il sache (ou devrait savoir) très bien que toute personne qui participe à un avortement provoqué est automatiquement « excommuniée ». Son engagement en faveur d’une solution humaine pour les femmes confrontées à des grossesses non désirées se heurte de front à l’exigence chrétienne de protéger autant que possible la vie humaine à naître.

    Un chrétien ne fonde pas sa vie principalement sur les droits de l’homme, mais sur les lois divines. Curieusement, ils protègent mieux les droits de l’homme. Après tout, quel droit est plus fondamental que le droit à la vie ? Cela ne commence pas à une soi-disant date de « viabilité » (sic. Président Biden), mais existe depuis le tout premier instant de notre existence, avec la création du zygote humain. Dès lors, chaque être humain est un être d’une valeur inestimable aux yeux du Créateur. Il est facile pour n’importe qui de comprendre cela, mais cela va à l’encontre d’un égoïsme mortifère qui mine notre conscience éthique humaine et nous encourage à utiliser toutes sortes d’excuses pour contourner la responsabilité maternelle. C’est pourquoi l’Église appelle l’avortement provoqué, sans raison médicale valable, par son nom : il s’agit tout simplement d’un meurtre, de la fin d’une vie humaine qui dépendait de l’amour de sa mère. Cf. le pape François lors de son voyage de retour de Hongrie en 2021.

    Lire la suite

  • Les saints Cyrille et Méthode (14/2)

    IMPRIMER

    Sur Missel.free

    Puisqu'ils étaient frères et que les circonstances les avaient amenés à entreprendre la même tâche - l'évangélisation des pays slaves - les biographies de saint Cyrille et de saint Méthode ne peuvent être dissociés.

    Les Francs s'étant rendus maîtres des territoires Croates et Slavons, après que Charlemagne eut soumis les Avars (vers 790), atteignirent ceux des Bulgares. C'est à l'évêque de Salzbourg que Charlemagne confia la juridiction sur les pays slaves auxquels il imposa le latin.

    Le prince Rastislav qui régnait sur la Moravie, accrut sa puissance de telle façon que ses voisins Francs et Bulgares, Louis le Germanique et le prince Boris, s'allièrent contre lui et les Bulgares reçurent des missionnaires francs. Menacé par l'empire d'Occident, Rastislav s'allia avec l'empereur byzantin, Michel III, et lui demanda des missionnaires sachant la langue slave car le peuple de Moravie ne connaissait pas le grec : Notre pays est baptisé et nous n'avons pas de maître pour nous prêcher, nous instruire et nous expliquer les livres saints. Nous ne comprenons ni la langue grecque, ni la langue latine : les uns nous instruisent d'une façon et les autres d'une autre ; aussi ne comprenons-nous pas le sens des livres sacrés et leur énergie. Envoyez-nous dons des maîtres qui soient capables de nous expliquer la lettre des livres sacrés et leur esprit. Nous autres Slaves, nous sommes un peuple simple et nous n'avons personne pour nous enseigner la vérité. Désigne-nous donc, généreux monarque, un homme capable de nous parler.

    Lire la suite

  • Triste record : les Belges n'ont jamais eu si peu d'enfants depuis 1942 !

    IMPRIMER

    De Ludovic Jimenez sur le site de La Libre :

    Jamais les Belges n’ont fait si peu d’enfants depuis 1942

    13/02/2024

    Les Belges font moins d’enfants. En 2023, 110 400 bébés ont vu le jour dans le pays, soit 4,5 % de moins que sur la moyenne de la période 2019-2022, ce qui correspond au plus faible nombre annuel de naissances depuis 1942, selon les chiffres de Statbel, l’office belge de statistique.

    Cela représente quelque 5 200 naissances de moins que sur la période 2019-2022, durant laquelle on a dénombré en moyenne 115 587 naissances par an, ce qui marquait déjà une forte baisse. Ce constat s’inscrit dans une tendance à plus long terme amorcée depuis une vingtaine d’années, aggravée par l’arrivée du coronavirus.

    "Si on regarde la période avant 1930, c’est-à-dire depuis que Statbel collecte les chiffres, on voit que l’année avec le moins de naissances est l’année 1918", précise Wendy Schelfaut, directrice de la communication chez Statbel. "Au classement des années qui ont connu le moins de naissances, 2023 se classe à la septième place. Cette évolution s’inscrit dans une tendance à la baisse depuis plusieurs années."

    La période de guerre avait en effet fait chuter le nombre de naissances : alors qu’en 1938, les Belges avaient fait plus de 130 000 bébés, et en 1939 plus de 126 000, ce chiffre était tombé à 110 323 en 1940, 98 417 en 1941 et 105 749 en 1942.

    Le rapport de Statbel montre des différences régionales assez marquées. En effet, les chiffres affichent une baisse en Région flamande (−2,3 %) et en Région wallonne (−5 %) et une nette baisse en Région de Bruxelles-Capitale (−12 %) par rapport à la période 2019-2022.

    "Quand on regarde le top 15 des années où il y a le moins de naissances, on voit par exemple que l’année 2002 arrive à la huitième place juste avant 2003, il y a donc des facteurs économiques qui peuvent expliquer ce phénomène, poursuit-elle. Aujourd’hui, les raisons sont multiples et peuvent aussi découler des effets de la guerre et du contexte de crise."

    Si on entre davantage dans le détail, un peu plus de 34 100 naissances ont été enregistrées en Wallonie, ce qui représente quelque 1 800 naissances de moins qu’en moyenne sur la période 2019-2022, soit une baisse de 5 %. Un peu moins de 13 900 naissances ont été enregistrées dans la Région de Bruxelles-Capitale, soit une baisse d’environ 1 900 naissances par rapport à la période 2019-2022. Bruxelles affiche dès lors la plus forte baisse du nombre de naissances de toutes les régions, avec un recul de 12 % par rapport à la même période de référence.

    Entre les inquiétudes liées au contexte post-Covid, la guerre en Ukraine et la survenue de l’inflation, plusieurs facteurs ont été identifiés par les démographes pour expliquer ce phénomène. Le fléchissement de la fécondité des femmes belges, conjugué à la hausse de l’âge au premier enfant, a mécaniquement entraîné la lente décrue de la courbe des naissances.

    D’autres tendances de fond viennent s’ajouter aux explications, comme la fragilité économique ou un besoin d’émancipation individuelle qui est plus fort aujourd’hui, tout cela conjugué à une forme d’incertitude ressentie par la jeune génération. Les femmes diplômées sont celles qui se projettent le plus en dehors de la maternité, elles s’investissent et s’épanouissent dans d’autres domaines personnels ou professionnels.

    En France comme dans la majorité des pays européens, le phénomène est similaire. Il y a quelques semaines, le président français Emmanuel Macron affirmait vouloir "réarmer" la France. Un réarmement militaire, civil, moral, mais aussi démographique. L’institut français de statistique, l’Insee, vient également de publier des chiffres inquiétants, montrant une baisse de la natalité de 6,6 % en France par rapport à 2022, soit le plus faible nombre de naissances depuis 1946. Si, à court terme, la baisse du nombre de naissances peut avoir un effet positif sur les finances publiques, à long terme, le vieillissement de la population risque de menacer le financement des systèmes de retraite, de soins de santé et de protection sociale.

  • 16/2 - 18/2 : La passion selon saint Jean de Bach par l'ensemble vocal Marignan à Liège et à Verviers

    IMPRIMER

    Peut être une image de clarinette, harpe et texte qui dit ’L'ENSEMBLE VOCAL MARIGNAN sous direction de Joël Hurard avec ensemble Ellipse solistes Geoffrey Favette, Céline Vieslet, Guillaume Vincent SOUS présente La Passion selon Saint-Jean Vendredi 16 février 2024 à20h Eglise Sainte-Marie-des -Anges Place des Franchises Dimanche 18 février 2024 16h Eglise Sainte-Julienne Avenue Léopold 4800Ve rviers Entrée Carré d'or 28€ (prévente 25€) Catégorie 2:23€ prévente 20€) Catégorie 18€ (prévente 15€) Etudiants 10€ Réservations ensemblevocalmarignan@gmail.co’

    La Passion selon St Jean

    Concert "La Passion selon St Jean"  de Jean-Sébastien Bach par l'Ensemble Vocal Marignan, sous la direction de Joël Hurard, avec solistes et instrumentistes professionnels.

    Le vendredi 16 février à 20h à l' église Ste Marie des Anges à Liège et le dimanche 18 février à 16h à l'église Ste Julienne à Verviers.

  • Super Bowl : des joueurs qui ne cachent pas leur foi

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    Harrison Butker - Citations du Super Bowl, de l'ancienne messe et des saints

    12 février 2024

    Harrison Butker, "Kansas City Chiefs", a de nouveau remporté le Super Bowl, la finale de la National Football League (NFL). Ce fervent catholique adore la «vieille messe» et aime publier des citations de saints et des Saintes Écritures sur Instagram.

    Harrison Butker, qui est l'un des joueurs les plus importants des Chiefs de Kansas City aux côtés du quarterback Patrick Mahomes, a de nouveau remporté le "Super Bowl" dans la nuit de dimanche à lundi. En 2022 déjà, Butker, un fervent catholique qui apprécie la « vieille messe », avait été l’homme décisif dans la victoire de son équipe au « Super Bowl », la finale de la Ligue nationale de football (NFL). Cette fois, Butker a battu le record de placements dans le même match établi par les 49ers K Jake Moody après la prolongation, qui a été remporté de justesse 25-22. Butker, qui est membre des « Chevaliers de Colomb », aime apparaître en public avec un scapulaire et s'est révélé à plusieurs reprises comme un militant pro-vie. « Chaque vie humaine a de la valeur », a-t-il souligné à plusieurs reprises et critiqué la propagande sur l’avortement.

    "En tant que catholique pratiquant, je suis devenu un homme meilleur, un meilleur joueur de football et, je suppose, un meilleur mari et père que je ne l'aurais été autrement", a déclaré un jour Harrison Butker aux médias américains. Il aimait publier des citations de saints et des Écritures sur Instagram. Dans son message le plus récent, il a cité le Psaume 72. "Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël ! Lui seul fait des merveilles. Béni soit son nom glorieux pour toujours ! Que sa gloire remplisse toute la terre. Amen, oui amen."

    Mais il y a d'autres joueurs chez les Chiefs qui maintiennent clairement leurs convictions en public. Le quart-arrière de renommée mondiale des Chiefs de Kansas City, Patrick Mahomes, a remercié Dieu en public à plusieurs reprises pour ses succès après avoir remporté plusieurs fois le Super Bowl. « Ma foi chrétienne joue un rôle dans tout ce que je fais », a souligné Mahomes dans une interview en 2023. Hier soir, Mahomes a encore remercié Dieu. Hier, Mahomes a été nommé joueur le plus précieux d'un Super Bowl pour la troisième fois.

    Mais il y a aussi des chrétiens croyants dans l’équipe adverse, les 49ers de San Francisco. Brock Purdy, le meneur de jeu, reste fidèle à sa foi en Jésus et a souligné publiquement à plusieurs reprises qu'il croit que Jésus-Christ est mort pour ses péchés et est ressuscité. "Ce n'est pas seulement une histoire de conte de fées. C'est vrai." Il attribue à Dieu sa capacité à jouer au football au plus haut niveau. Il a dit à sa petite amie lorsqu'il a proposé il y a quelques semaines : "Ma fille Jenna pour toujours. J'ai hâte d'être ton mari et de grandir ensemble en Christ. Pour toujours, bébé. Je t'aime, JB !"

    L'un de ses plus grands fans est Franklin Graham, président de la Billy Graham Evangelistic Association et fils du célèbre Billy Graham.

  • Exit the Pope ?

    IMPRIMER

    De Mgr Richard C. Antall sur Crisis Magazine :

    Exit the Pope ?

    Ce n'est pas manquer de respect au magistère papal que d'enregistrer des difficultés avec des recommandations prétendument pastorales sur la base de critères prudentiels.

    Ma lecture de l'histoire papale m'a récemment convaincu que la papauté permet de contredire l'un des plus anciens axiomes de la philosophie : les parties sont parfois plus grandes que le tout. C'est particulièrement vrai à notre époque où la majeure partie du quatrième pouvoir a abandonné toute prétention à l'objectivité. On ne nous confie pas les nouvelles pour que nous nous fassions une opinion. On nous donne des récits encadrés par l'opinion, et la dissidence est censurée dans une mesure qui est à la fois anticonstitutionnelle et contraire à la vérité.

    Pour ces éléments des "médias", le pape François est un nom à évoquer. Et la conjuration n'est pas seulement entre les mains des chrétiens, mais aussi entre celles de ceux qui s'opposent aux croyances chrétiennes et surtout aux prétentions de l'Église. L'imprudence du pape est amplifiée, tandis que le magistère ordinaire est ignoré. Le pape lui-même est très vulnérable à cette manipulation en raison de son imprudence.

    Une imprudence telle que : après avoir trouvé le synode insuffisamment ouvert à la bénédiction des couples de même sexe, il décide de l'imposer à l'Église par ukase. (C'est ainsi que l'on désigne les décrets du tsar autocrate de toutes les Russies).

    Imprudence comme celle de placer dans le dicastère de la doctrine un homme dont les écrits le rendraient sans aucun doute "non idoine" à être évêque, et encore moins cardinal chargé d'une fonction curiale essentielle. 

    Imprudence du genre : prendre la riposte de Fiducia Supplicans comme une insulte personnelle à laquelle il prétend donner du profil par courage et prétendre souffrir pour la vérité. Ceci de la part d'une personne qui n'hésite pas à proférer des insultes.

    Imprudence : faire savoir aux évêques qu'il ne tolérera pas la critique, comme il l'a montré dans son traitement scandaleux des dissidents les plus pieux (par exemple, l'évêque Strickland). Cela s'est produit avant Fiducia et a eu un effet sur notre propre conférence épiscopale (celle des USA ndB).

    Imprudence comme : permettre qu'une bénédiction "spontanée, privée, de quinze secondes" devienne un article dans le New York Times et ne pas réagir à la glose du prêtre selon laquelle "il attendait depuis longtemps de pouvoir bénir" un couple. 

    Imprudence comme : prétendre autoriser une "exception" à la non-acceptation de Fiducia en Afrique comme étant due à des questions "culturelles" et non à des principes "religieux" fondés sur la Bible et la Tradition.

    Imprudence : utiliser toutes les opportunités médiatiques pour présenter le faux récit selon lequel l'opposition à la Fiducia est un déni du devoir de l'Église de sanctifier les fidèles. Il ne s'agit pas de refuser de prier pour (bénir) des individus mais de refuser de donner l'impression d'approuver ce qui est explicitement contraire à l'enseignement de la Bible, au catéchisme et à la pratique pastorale traditionnelle. Celui qui n'est pas avec le pape est donc contre la grâce et la miséricorde de Dieu. Il s'agit là d'une fausse dichotomie qui est profondément embarrassante.

    Lire la suite

  • Le pape et le président argentin : un miracle de la nouvelle sainte argentine ?

    IMPRIMER

    D'Elise Ann Allen sur Crux :

    La première sainte d'Argentine réalise un nouveau miracle avec le pape et le président populiste

    12 février 2024

    Argentina’s first female saint works new miracle with Pope, populist president

    La première femme sainte d'Argentine fait un nouveau miracle avec le pape et le président populiste
    Le président argentin Javier Milei, à droite, salue le pape François avant le début de la messe de canonisation de la première femme sainte d'Argentine, Maria Antonia de Paz y Figueroa, également connue sous le nom de "Mama Antula", dans la basilique Saint-Pierre, le 11 février 2024. Au centre, la ministre argentine des Affaires étrangères, Diana Mondino. (Crédit : Vatican Media.)

    La première sainte d'Argentine a sans doute accompli un nouveau miracle lors de sa propre messe de canonisation dimanche, en réunissant le pape François et le président argentin Javier Milei, un populiste de droite connu pour ses remarques désobligeantes à l'égard du souverain pontife, pour une chaleureuse accolade.

    Ancien journaliste de télévision, Javier Milei a été élu président de l'Argentine en novembre. Il a attiré l'attention du monde entier pendant sa campagne pour le langage coloré qu'il a utilisé pour décrire le pape François, le traitant d'"imbécile", de "communiste", de "sale gauchiste" et de "fils de pute", entre autres termes péjoratifs.

    Dans une interview accordée peu après l'élection de Milei, le pape François a rejeté cette rhétorique incendiaire en déclarant : "Il faut faire une grande distinction entre ce qu'un homme politique dit pendant la campagne électorale et ce qu'il fait ensuite, car c'est alors que vient le moment du concret, des décisions".

    Ce moment concret s'est produit dimanche, lorsque le pape et le président se sont rencontrés pour la première fois dans la basilique Saint-Pierre pour la canonisation de la première sainte argentine, Maria Antonia de Saint Joseph de Paz y Figueroa, affectueusement connue par les Argentins sous le nom de "Mama Antula".

    Les deux hommes ont tenir une réunion officielle et privée lundi à 9 heures au Vatican, au cours de laquelle ils ont discuté de la situation en Argentine et d'une éventuelle visite papale dans le pays plus tard dans l'année.

    François et Milei ont déjà abordé brièvement ces questions dans des échanges écrits et lors d'un appel téléphonique de 8 minutes après l'élection de Milei en novembre.

    Au cours de cette conversation, le pape François a félicité Milei pour sa victoire et les deux hommes ont évoqué la crise économique que traverse l'Argentine depuis des décennies, avec 40,1 % de la population vivant dans la pauvreté et des taux d'inflation dépassant les 200 %, selon l'agence gouvernementale de statistiques INDEC.

    Lire la suite

  • Canada : après l'annonce choc de 2021 (et les excuses du pape François), aucun corps n'a été retrouvé

    IMPRIMER

    De Matteo Matzuzzi (Il Foglio) (via le Nuovo Sismografo) :

    Canada : après l'annonce choc de 2021 (et les excuses du pape François), aucun corps n'a été retrouvé

    Matteo Matzuzzi (Il Foglio) - "215 enfants enterrés dans une église catholique canadienne". Deux ans plus tard, aucun os n'a été retrouvé.

    En 2021, le choc de l'annonce : "Des corps d'enfants indigènes enterrés anonymement". Trudeau exige des excuses de la part du pape. Mais à ce jour, aucune fouille n'a abouti. 

    Le premier, qui a parlé de tombes couvertes, ajuste son discours : "anomalies possiblement dues au mouvement des racines". Entre-temps, quatre-vingt-seize églises ont été incendiées ou profanées dans tout le pays
     
    Fin mai 2021, un groupe d'indigènes canadiens de Colombie britannique avait fait appel aux médias pour signaler la découverte des restes enterrés de 215 enfants indigènes à proximité d'un pensionnat catholique, le Kamloops Indian Residential School. Cette découverte a été rendue possible par l'exploration d'un géoradar, qui exploite les ondes électromagnétiques et évite ainsi les fouilles. Le choc fut énorme, notamment parce que ce pensionnat (Kamploops) avait été pendant un certain temps le plus grand du Canada, jusqu'à ce qu'il ferme ses portes après que l'État en ait pris le contrôle en 1969. Le New York Times a qualifié l'affaire d'"histoire horrible". Deux ans et demi plus tard, aucun corps n'a été retrouvé. Pas même un os.

    *** 

    Pour rappel :

    M. Matzuzzi, Les excuses hâtives du Pape au Canada (29 juillet 2022). 

    L'objectif principal du voyage du pape au Canada est de faire pénitence, c'est-à-dire de s'excuser - au nom de l'Église catholique - pour tout le mal fait au cours des siècles aux peuples indigènes. Les tentatives répétées de colonisation, voire le génocide culturel perpétré par les catholiques à l'encontre de ceux qui se trouvaient déjà sur ces terres exterminées. 

    Ces derniers jours, entre Edmonton et Québec, François a fait plusieurs mea culpas. Après tout, le terrain était fertile depuis qu'un anthropologue avait émis, il y a un an, la théorie d'une fosse commune à côté de l'ancienne école manifestement catholique de Kamloops. Cela (et aucune fouille) a suffi pour que les médias du monde entier affirment que des "centaines d'enfants" avaient été "tués" et enterrés à cet endroit. Et qui sait combien d'autres fosses communes, manifestement remplies des restes d'enfants indigènes que l'Église voulait assimiler, se trouvent au Canada.  

    Il est regrettable qu'une fois l'attention portée à ce fait et l'excitation retombée, aucun ossement n'ait été trouvé là où l'anthropologue l'avait supposé. Il n'y a que des cimetières, comme partout ailleurs. Des cimetières où ont été enterrés des écoliers, des missionnaires, des habitants. Pas de meurtres, pas de traces. Il n'y a pas la moindre preuve de génocide culturel. Et ce n'est pas tout : la Commission de vérité et réconciliation, créée en 2008 pour enquêter sur les abus commis dans les écoles qui accueillaient les autochtones, a constaté, après des années de travail et d'étude, que le taux de mortalité des jeunes scolarisés était de quatre décès par an pour mille. La cause principale, la tuberculose.

  • Cardinal Müller : les efforts d'explication de 'Fiducia Supplicans' ajoutent à la confusion autour du document

    IMPRIMER

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Cardinal Müller : les efforts d'explication de 'Fiducia Supplicans' ajoutent à la confusion autour du document

    Le cardinal Müller a déploré qu'à la suite de cette déclaration, "personne ne parle de la bénédiction du mariage, des enfants, de la famille", ce qui est "notre devoir" et "ne divise pas l'Église".

    12 février 2024

    Le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, a déclaré que les efforts fréquents pour tenter de clarifier et d'expliquer 'Fiducia Supplicans' ne font qu'aggraver la confusion et qu'il faut plutôt revenir "à la clarté de la parole de Dieu" plutôt que de "s'incliner devant cette idéologie LGBT et réveillée absolument erronée".

    Dans un entretien accordé au Register, le 29 janvier à Rome, le cardinal Müller a réagi aux retombées de la déclaration du 18 décembre autorisant les bénédictions non liturgiques "pastorales" et "spontanées" des personnes ayant des relations homosexuelles ou d'autres "relations irrégulières". Ce document a suscité une forte résistance, en particulier en Afrique.

    Le cardinal a réaffirmé qu'il estimait que cette déclaration n'était "pas nécessaire" et que les personnes ayant des relations homosexuelles "ne sont pas amenées à l'Église en relativisant la vérité et en dépréciant la grâce, mais par l'Évangile non altéré du Christ".

    "Comment oserions-nous, en tant que serviteurs de Jésus-Christ, rendre divin cet enseignement flou par de simples sophismes humains ?

    Le cardinal Müller a déploré qu'en conséquence de Fiducia Supplicans, "personne ne parle de la bénédiction du mariage, des enfants, de la famille", ce qui est "notre devoir" et "ne divise pas l'Église".

    Le pape François a tenté d'expliquer à nouveau Fiducia Supplicans mercredi, dans une nouvelle interview publiée par la revue catholique italienne Credere.

    "Personne n'est scandalisé si je donne une bénédiction à un homme d'affaires qui exploite les gens, et c'est un péché très grave", a déclaré le pape. "En revanche, ils se scandalisent si je donne une bénédiction à un homosexuel. C'est de l'hypocrisie !

    Il a ajouté qu'il bénissait tout le monde dans le confessionnal : "Je ne bénis pas un 'mariage homosexuel' ; je bénis deux personnes qui s'aiment [che si vogliono bene]".

    Le cardinal Müller a été nommé par Benoît XVI chef doctrinal du Vatican en 2012, poste qu'il a occupé jusqu'en 2017.

    Votre Éminence, lors d'une récente séance plénière du Dicastère pour la doctrine de la foi, le pape a réaffirmé que les bénédictions de relations irrégulières devraient être spontanées, non liturgiques et ne pas exiger de perfection morale, qu'il s'agit de la bénédiction d'individus, et non de l'union. Mais si tel est le cas, un tel document était-il nécessaire, puisque de telles bénédictions individuelles sont déjà autorisées ?

    Ce document n'était pas nécessaire, mais maintenant les interprétations ultérieures se relativisent et ne font qu'approfondir, élargir la confusion. Elles ne peuvent pas expliquer quelle est la différence entre une bénédiction liturgique et une bénédiction privée. Elles avancent une connotation nébuleuse au lieu de dire ce qui est absolument clair dans l'Évangile, la parole de Jésus-Christ, qui nous est transmise dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Comment oserions-nous, en tant que serviteurs de Jésus-Christ, rendre cet enseignement divin flou par de simples sophismes humains ?

    Lire la suite

  • Liège, Mercredi des Cendres le 14 février 2024 : ouverture du Carême 2024 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

  • María Antonia de Saint Joseph ("Mama Antula") a été canonisée

    IMPRIMER

    Du Catholic World Report (J. J. Ziegler):

    Canonisation de Mama Antula, «synthèse de la pensée de François pour  l'Église» - Vatican News

    La vertu héroïque de María Antonia de Saint Joseph

    Née en Argentine sous le nom de María Antonia de Paz y Figueroa, et connue familièrement sous le nom de "Mama Antula", la bienheureuse María Antonia était une beata : une femme consacrée qui faisait des vœux privés et vivait dans un beaterio (couvent) dont la direction était confiée à des prêtres de la Compagnie de Jésus. 

    10 février 2024

    Le 16 décembre, le Dicastère pour les causes des saints a annoncé que le pape François canoniserait la bienheureuse María Antonia de Saint Joseph (1730-1799) le 11 février.

    Née près de Santiago del Estero, en Argentine, sous le nom de María Antonia de Paz y Figueroa, et connue familièrement sous le nom de " Mama Antula ", la bienheureuse María Antonia était une beata : une femme consacrée qui prononçait des vœux privés et vivait dans un beaterio (couvent) dont la direction était confiée à des prêtres de la Compagnie de Jésus. 

    En 1767, le roi Charles III d'Espagne expulse les Jésuites de son empire. Avec la permission des autorités ecclésiastiques et civiles, María Antonia a passé les dernières décennies de sa vie à poursuivre l'apostolat jésuite des exercices spirituels (retraites). Parcourant des milliers de kilomètres à travers l'Argentine et l'Uruguay, elle organisa des retraites prêchées par des prêtres non jésuites ; une retraite pour cent personnes durait dix jours. Elle demandait également l'aumône pour que les retraitants puissent toujours faire leurs exercices spirituels sans frais.

    Mama Antula s'est finalement installée à Buenos Aires, à 650 miles de sa ville natale, et a collecté des fonds pour construire une maison d'exercices spirituels qui existe encore aujourd'hui. C'est là qu'elle a fondé une communauté de femmes consacrées, connue aujourd'hui sous le nom de Hijas del Divino Salvador (Filles du Divin Sauveur). Mama Antula est la première femme canonisée en Argentine, ainsi que la première sainte canonisée depuis octobre 2022.

    Le 1er juillet 2010, le pape Benoît XVI a approuvé la promulgation d'un décret sur les vertus héroïques de María Antonia de San José. Le décret, a été publié dans les Acta Apostolicae Sedis un an après sa promulgation (vol. CIII, n. 9, 2 septembre 2011, pp. 609-612).

    Le 3 mars 2016, le pape François a approuvé un décret sur un miracle attribué à l'intercession de Mama Antula : "la guérison rapide, complète et durable d'une religieuse professe de trente et un ans des Filles du Divin Sauveur, d'une cholécystite lithiasique aiguë avec complications septiques, au cours des derniers mois de 1904". Cette approbation a ouvert la voie à la béatification de Mama Antula le 27 août 2016.

    "Hier, à Santiago del Estero, en Argentine, Sœur María Antonia de San José a été béatifiée ; le peuple l'appelle Mama Antula", a déclaré le pape François le lendemain. "Que son témoignage chrétien exemplaire, en particulier son apostolat dans la promotion des exercices spirituels, inspire le désir d'adhérer toujours plus au Christ et à l'Évangile."

    Le 24 octobre 2023, le pape François a approuvé un décret sur un autre miracle attribué à son intercession : "la guérison rapide, complète et durable d'un père de famille de soixante ans, victime d'un accident vasculaire cérébral ischémique avec infarctus hémorragique dans plusieurs régions, d'une septicémie, d'un coma profond et d'un choc septique résistant avec défaillance de plusieurs organes, en juillet 2017". Ce deuxième miracle a ouvert la voie à sa canonisation.

    En décembre, Mgr Lucio Ruiz, secrétaire du Secrétariat pour la communication du Vatican, a révélé que ce père de soixante ans, Claudio P., était autrefois un séminariste de dix-sept ans à qui le futur pape François, alors provincial jésuite argentin, avait conseillé de "chercher une autre voie vocationnelle, lui promettant qu'il bénirait sa femme et ses enfants."

    "Il est agréable de voir que c'est François qui canonisera la personne qui a intercédé pour le miracle qui lui a permis de continuer à vivre", a déclaré M. Ruiz.