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  • Mgr Aupetit - La réalité de l'embryon, s'émerveiller de la vie en son commencement

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    Mgr Aupetit est archevêque émérite de Paris, médecin et titulaire d'un diplôme d'éthique médicale.

  • Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie »

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    UNE SOCIÉTÉ HUMAINE OPTE TOUJOURS POUR LA VIE

    05/02/2024

    – Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie ».

    C’est avec stupéfaction et déception que les évêques de Belgique ont pris connaissance de la proposition du président de la "christelijke mutualiteit" (MC) de rendre l’euthanasie possible pour les
    personnes lassées de la vie.

    Cete proposition va à l’encontre de ce qui relève du cœur même d’une société humaine et de l’histoire de la civilisation humaine, à savoir le respect fondamental de la vie humaine, et en premier lieu, celle des plus vulnérables. Que cete proposition qui met en cause ce fondement émane du président d’une grande organisation chrétienne de soins est à proprement parler incompréhensible.

    Le président de la mutualité chrétienne a aussi évoqué les coûts liés au vieillissement de la population et à la recherche du personnel soignant nécessaire. Les défis en la matière sont effectivement considérables, les moyens financiers ne sont pas illimités, et sans aucun doute, il y a des décisions difficiles à prendre.

    Cependant, dans une société véritablement humaine, ces choix ne peuvent être faits aux dépens de ceux qui ont besoin de soins, encore moins en y incluant l’option de l’euthanasie proposée comme solution. Les évêques de Belgique sont vraiment consternés par « cete solution » proposée par le président des mutualités chrétiennes.

    La dignité humaine est sacrée et constitue le pilier essentiel de toute société humaine digne de ce nom.

    Bruxelles, le 11 avril 2024

    Le Service de Presse des Evêques de Belgique – Tommy Scholtes sj GSM +32 475 67 04 27

  • France : vote d'une loi anti-sectes qui met gravement en danger la liberté de religion ou de croyance

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    Contre l'opposition du Sénat, la France adopte une nouvelle loi anti-sectes

    04/11/2024

    La loi crée un nouveau délit de "sujétion psychologique", restreint la possibilité de critiquer les traitements médicaux traditionnels et met gravement en danger la liberté de religion ou de croyance.

    Le 9 avril, la France a finalement adopté sa nouvelle loi anti-sectes modifiée, après des mois de débats au cours desquels le gouvernement n'a pas réussi à convaincre le Sénat, qui, le 2 avril, a une nouvelle fois rejeté le texte dans son intégralité. Cependant, selon le système français particulier, si le Sénat et la Chambre expriment des positions inconciliables sur un projet de loi, c'est le vote de la Chambre qui prévaut. Alors que le gouvernement a exercé une forte pression sur les parlementaires en faveur du texte, l'opposition a été importante même à l'Assemblée, où la loi a été approuvée par 146 "oui" et 104 "non".

    Pourtant, la loi a été adoptée, bien que l'opposition importante qu'elle a rencontrée puisse peut-être influencer son application. Le nom de la loi fait référence au "renforcement de la lutte contre les déviances cultuelles". La raison invoquée pour justifier une nouvelle répression des "sectes" est que le nombre de "saisines" reçues par la MIVILUDES, l'agence gouvernementale de lutte contre les sectes, est en augmentation. Comme l'a montré "Bitter Winter", les "saisines" ne sont pas des rapports d'incidents réels, elles comprennent de simples questions envoyées à la MIVILUDES et peuvent facilement être fausses ou manipulées.

    Il est également allégué que des "sectes" se sont développées pendant le COVID et que certaines d'entre elles ont diffusé des idées anti-vaccination. Un nouveau délit est donc créé, celui de "provocation à abandonner ou à ne pas entreprendre un traitement médical ou prophylactique nécessaire", généralement recommandé par la communauté médicale, qui est puni d'une peine d'emprisonnement d'un an et d'une amende. Évidemment, les implications vont bien au-delà du COVID et des vaccins. A noter que le Conseil d'Etat, lors de l'examen du projet de loi, a recommandé de supprimer cet article comme dangereux pour la liberté d'expression et "la liberté des débats scientifiques". Cependant, le gouvernement a rejeté la recommandation du Conseil d'Etat et a maintenu l'article. La bataille au Sénat n'a abouti qu'à l'introduction d'un nouveau paragraphe protégeant les "lanceurs d'alerte" qui révèlent les pratiques douteuses des entreprises médicales.

    Les mesures anti-sectes sont également renforcées en permettant aux associations anti-sectes d'être présentes dans les procès contre les "sectes" en tant que parties civiles et en encourageant les juges et les procureurs à demander l'avis de la MIVILUDES sur les groupes qu'ils jugent ou poursuivent. Des amendements parlementaires ont également donné un statut nouveau et renforcé à la MIVILUDES.

    Le cœur du nouveau projet de loi est la création d'un nouveau délit de "sujétion psychologique". La loi prévoit que "Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende le fait de placer ou de maintenir une personne dans un état de sujétion psychologique ou physique résultant de l'exercice de pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet d'altérer gravement sa santé physique ou mentale ou de la conduire à un acte ou à une abstention qui lui est gravement préjudiciable".

    Toutefois, la peine encourue sera de "cinq ans d'emprisonnement et de 750 000 euros d'amende" lorsque la "sujétion psychologique" concerne un mineur ou "une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l'auteur". La même aggravation de peine est appliquée "lorsque l'infraction est commise par le dirigeant de fait ou de droit d'un groupement exerçant des activités ayant pour objet ou pour effet de créer, de maintenir ou d'exploiter la sujétion psychologique ou physique des personnes participant à ces activités" (lire un dirigeant de "secte") ou "lorsque l'infraction est commise par l'utilisation d'un service de communication au public en ligne ou par le biais d'un support numérique ou électronique" (visant la propagande "sectaire" par le biais de sites internet et de médias sociaux).

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  • 30e anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune : une personnalité visionnaire au service des personnes porteuses de trisomie 21

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Pr Lejeune
    Communiqué de presse

    Avril 2024

    30e anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune : une personnalité visionnaire au service des personnes porteuses de trisomie 21

    Il y a 30 ans disparaissait Jérôme Lejeune. Ce pionnier de la génétique moderne a consacré sa vie au soin des personnes porteuses de trisomie 21, à la recherche d’un traitement contre la déficience intellectuelle et à la défense de leurs droits. Il fait l’objet d’attaques infondées depuis plusieurs années.

    Un pionnier de la génétique aux intuitions étonnantes

    Spécialiste des radiations atomiques dont il est officiellement expert auprès de l’ONU, repéré dès 1954 par les Américains comme le plus prometteur des jeunes généticiens français, codécouvreur de la trisomie 21 en 1959, titulaire de la première chaire de génétique fondamentale à la Faculté de Médecine de Paris, créateur du premier certificat de cytogénétique et de celui de génétique générale : Jérôme Lejeune est un pionnier et un visionnaire. Ses nombreuses intuitions scientifiques ont favorisé des découvertes fondamentales, comme celle de la trisomie 21 ou encore des notions de type et de contretype.

    Trente ans après sa mort, l’évolution de la recherche médicale tend à valider son intuition majeure : des avancées considérables laissent espérer un traitement possible de la déficience intellectuelle dans la trisomie 21. Fait notable, un des projets les plus avancés concerne le gène cystathionine β-synthase (CBS) dont le rôle dans la déficience intellectuelle avait été suggéré par le Professeur Lejeune.

    Prophète et professeur d’espérance

    Peu après la découverte de la trisomie 21 en 1959, Jérôme Lejeune comprit que sa découverte serait utilisée pour éradiquer les personnes porteuses de trisomie 21 avant leur naissance, avec l’émergence de ce qu’il appelait le « racisme chromosomique ». Il se fit dès lors l’avocat de ces patients, défendant par le monde entier la dignité de toute vie humaine, dénonçant la transgression du serment d’Hippocrate et la dérive eugéniste d’une médecine par la mort. Son engagement lui valut d’être peu à peu ostracisé du monde scientifique et régulièrement menacé de mort.

    IMG, IVG, PMA, euthanasie, mères porteuses : le professeur Lejeune annonçait calmement l’inéluctable, à une époque où certaines de ces transgressions semblaient impensables. Cela ne l’empêchait pas de mener son combat pour le respect de la vie humaine, avec une énergie qui était un fruit de l’espérance. Pour lui, la médecine par la mort était la mort de la médecine, mais elle était aussi un triomphe dérisoire, car “c’est la vie qui seule peut gagner.”

    Une contestation infondée

    Le Professeur Lejeune a récemment fait l’objet d’attaques contestant son rôle dans la découverte de la trisomie 21. Outre de nombreuses incohérences, aucun des arguments présentés ne résiste aux preuves historiques. Jérôme Lejeune a clairement eu le rôle moteur et celui de coordinateur des recherches, sous l’impulsion du chef de service Raymond Turpin. Il a identifié à la date du 22 mai 1958, pour la première fois, un chromosome 21 surnuméraire chez un patient « mongolien », comme l’indiquent les notes de son Carnet de laboratoire. Il part ensuite trois mois aux États-Unis pendant lesquels sa collègue Marthe Gautier ne compte que 46 chromosomes (précision indiquée dans un courrier du Pr. Turpin) alors que Jérôme Lejeune en obtient 2 autres à 47 chromosomes à son retour en décembre 1958. Ce seront les trois cas répertoriés dans la publication de janvier 1959 qui marque la découverte.

    Cela ne contredit en rien le rôle majeur joué dans la découverte par Marthe Gautier grâce à la technique de culture cellulaire qu’elle avait rapporté des États-Unis, sur laquelle Lejeune et elle travailleront pour parvenir à colorer les chromosomes et faciliter le décompte. Elle fut co-signataire de la publication de 1959 et honorée publiquement par Jérôme Lejeune lors de sa Leçon inaugurale de 1965 à l’Académie de médecine de Paris. La correspondance entre Lejeune et Gautier montre qu’ils eurent durablement une relation de travail active et confiante.

    Un dossier étayé incluant des archives est consultable en ligne.

  • Joseph Moscati, un saint médecin napolitain (12 avril)

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    Saint Joseph Moscati, médecin et saint de Naples (d'Evangile au Quotidien)

    Giuseppe Moscati naît à Bénévent (en Campanie), le 25 juillet 1880, du magistrat Francesco Moscati et Rosa De Luca, des marquis de Roseto. Il fut baptisé six jours après la naissance, le 31 juillet 1880. En 1884, la famille s’installa à Naples car Francesco Moscati fut nommé Président de la Cour d’Appel de cette ville.

    Giuseppe fit sa première communion le 8 décembre 1888 et reçut le sacrement de confirmation, par Monseigneur Pasquale De Siena, le 3 mars 1890. 

    En 1889 entre au lycée classique Vittorio Emanuele de Naples (votre serviteur a fréquenté le même lycée) où, en 1897, il obtient son baccalauréat avec mention.

    Ému par l'accident d'un de ses frères, il décide de se mettre au service des malades et s'inscrit à la faculté de médecine. Il soutient une thèse sur l'uréogenèse hépatique, le 4 août 1903, et obtient son doctorat en médecine avec les félicitations du jury.

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  • Au Parlement européen, un "vote qui n'est rien d'autre qu'une posture politique cynique avant les élections européennes"

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Le vote sur l'avortement au Parlement européen est une " déclaration idéologique ", selon la FAFCE

    Aujourd'hui, le Parlement européen a voté sur l'inclusion du soi-disant " droit à l'avortement " dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. 336 eurodéputés ont voté pour, 163 ont voté contre et 39 se sont abstenus. Ce vote intervient un mois après que le président Macron a inscrit le "droit" à l'avortement dans la constitution française.

    Bruxelles, 11 avril 2024

    Réagissant au vote, le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, a commenté : "ce vote n'est rien d'autre qu'une posture politique cynique avant les élections européennes". La question de l'avortement n'est pas du ressort du Parlement européen. Les institutions au niveau de l'UE sont liées au principe de subsidiarité, qui protège les États membres afin qu'ils puissent légiférer dans le cadre de leurs compétences. Ce vote n'aura aucun effet matériel sur qui que ce soit, si ce n'est d'agiter un soutien idéologique lors d'une campagne électorale".

    La FAFCE rappelle que la réglementation de l'avortement relève de la compétence des Etats membres, conformément au principe de subsidiarité. Il s'agit d'un appel politique sans impact juridique. De plus, le droit à l'objection de conscience est un droit fondamental inscrit dans la Charte de l'UE, qui doit être protégé dans le contexte de l'avortement.

    La FAFCE précise que cette résolution n'a aucune répercussion juridique et que l'avortement ne peut être ajouté à la Charte de l'UE car il est contraire à l'esprit de la Charte ainsi qu'aux droits fondamentaux qu'elle reconnaît déjà. Il n'en reste pas moins que l'avortement n'est pas un droit fondamental - il n'existe pas de droit de mettre fin à une vie.

    Pour modifier réellement la Charte des droits fondamentaux de l'UE, les traités de l'Union européenne doivent adopter la modification avec l'approbation unanime de tous les États membres.

    Vincenzo Bassi, président de la FAFCE, a ajouté que "même la Cour européenne des droits de l'homme ne reconnaît pas le droit à l'avortement, pas plus qu'aucune cour internationale. Il s'agit en fait d'une simple motion manifeste à des fins idéologiques, sans aucun fondement juridique. Cela ne sert aucune femme ni aucun enfant dans l'Union européenne".

    Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE, poursuit : "Ne soyez pas dupes, il ne s'agit pas d'accès à l'avortement ou de soutien aux femmes. Il s'agit d'utiliser les femmes comme un pion politique. Au lieu de laisser les femmes isolées dans des situations difficiles, il faut les soutenir. Les réseaux d'associations familiales devraient être valorisés en tant que protagonistes de la marche avec les femmes qui se sentent seules et anxieuses.

    "Nous devrions promouvoir le véritable choix de vie, en informant et en soutenant la famille qui sert le bien commun. Il est possible d'être en faveur de la vie et en faveur du choix également - le choix pour les femmes d'avoir des enfants et pour les communautés de se développer grâce à de nouvelles vies. Des politiques sociales concrètes qui soutiennent les femmes et les enfants iraient beaucoup plus loin que des déclarations idéologiques qui n'ont aucun impact sur la réalité".

    La Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) représente 32 associations nationales et locales : nous sommes la voix des familles d'un point de vue catholique au niveau européen. La FAFCE a un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe depuis 2001 et est membre de la Plate-forme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

  • "Dignitas Infinita" trace une "ligne claire" sur la théorie du genre et reçoit de nombreux éloges

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    "Dignitas Infinita" du Vatican trace une "ligne claire" sur la théorie du genre et reçoit de nombreux éloges

    Le document "surprenant" offre une affirmation convaincante de l'enseignement de l'Église sur le sexe et le genre, que certains experts qualifient de "changement de donne".

    9 avril 2024

    Dans les semaines qui ont précédé la publication d'un nouveau document du Vatican sur la dignité humaine, certains ont pensé que le texte allait provoquer une onde de choc dans toute l'Église.

    Après tout, le même bureau responsable de Dignitas Infinita, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), avait provoqué une controverse mondiale quatre mois et demi plus tôt, avec la promulgation de Fiducia Supplicans, la déclaration du 18 décembre qui approuvait les bénédictions non liturgiques des couples de même sexe.

    Mais si l'on en croit les premières réactions à Dignitas Infinita (Dignité infinie), publiée le 8 avril sous la direction du préfet de la DDF, le cardinal Víctor Manuel Fernández, principal auteur de Fiducia, il semble que ce soit plutôt l'inverse qui se soit produit.

    "Quiconque cherche - avec espoir ou crainte - une révolution dans la doctrine de l'Église ne la trouvera pas ici", a déclaré Stephen White, directeur exécutif du Projet catholique à l'Université catholique d'Amérique, au sujet du nouveau texte.

    Au contraire, les experts consultés par le Registre s'accordent à dire que la nouvelle déclaration est à la fois une réarticulation convaincante de l'enseignement de l'Église sur la dignité humaine et une application opportune de ces principes à certaines des questions les plus controversées du moment, en particulier la théorie du genre.

    La théorie du genre

    Bien que Dignitas Infinita aborde également des questions telles que l'avortement, la guerre et la pauvreté, c'est son traitement en six paragraphes de la théorie du genre et des procédures de changement de sexe qui a suscité le plus d'attention de la part des médias catholiques et grand public. Et pour cause : C'est la première fois que l'autorité universelle de l'enseignement de l'Église se prononce sur le sujet avec autant d'insistance. Certains experts catholiques en matière de genre et d'identité sexuelle décrivent le document du DDF ( ) comme un véritable bouleversement.

    Par exemple, Abigail Favale a qualifié de "bombe" la déclaration selon laquelle "toutes les tentatives d'occulter la référence aux différences sexuelles inéliminables entre l'homme et la femme doivent être rejetées".

    Mme Favale, qui fait autorité en matière de genre dans une perspective chrétienne à l'Institut McGrath pour la vie ecclésiale de l'Université de Notre-Dame, a déclaré au Register que la déclaration "ratisse large", en affirmant non seulement que les tentatives médicales visant à modifier l'apparence sexuelle d'une personne sont incompatibles avec la dignité humaine, mais aussi que l'utilisation d'un "langage qui occulterait la réalité de la différence sexuelle" l'est également.

    Mme Favale a également souligné une phrase similaire qui souligne que "toute intervention de changement de sexe" menace "la dignité unique que la personne a reçue dès le moment de la conception", ce qui constitue une interdiction claire non seulement des procédures chirurgicales, mais aussi des interventions hormonales qui modifient les caractéristiques sexuelles secondaires.

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  • Nigeria : les catholiques dénoncent les raisons religieuses des violences actuelles

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    De R. Cavanaugh sur le Catholic World Report :

    Les catholiques nigérians dénoncent les raisons religieuses des violences actuelles

    Les médias occidentaux rapportent continuellement des incidents violents au Nigeria, mais la plupart d'entre eux évitent de mentionner les aspects religieux de la violence.

    9 avril 2024

    Année après année, les extrémistes islamiques perpètrent des massacres au Nigeria. Et, année après année, les grands médias occidentaux ont tendance à présenter ces incidents comme des actes de banditisme ou des luttes foncières liées au changement climatique entre des éleveurs majoritairement musulmans et des agriculteurs majoritairement chrétiens.

    Cependant, une série d'attaques meurtrières contre des chrétiens nigérians pendant les vacances de Noël 2023 n'a laissé pratiquement aucun doute quant à la présence d'une motivation religieuse.

    Les violences entre chrétiens et musulmans au Nigeria remontent au début des années 1950, mais sont devenues plus fréquentes dans les années 1980.

    Dans la majeure partie du nord du Nigeria, le gouvernement est peu présent et la loi est pratiquement inexistante. Ceux qui disposent d'une puissance de feu suffisante sont largement libres de se livrer à leur guise. Ils peuvent commettre des actes de banditisme ou des enlèvements contre rançon. Ils peuvent aussi attaquer des gens au nom du djihad.

    Entre 2009 et 2023, plus de 50 000 chrétiens ont été assassinés par des extrémistes musulmans au Nigeria, où plusieurs milliers de musulmans modérés ont également été tués.

    Les violences actuelles ont entraîné le déplacement d'environ 5 millions de chrétiens nigérians.

    Il est sans doute encore plus frappant de constater que près de 90 % des chrétiens tués pour leur foi dans le monde sont nigérians.

    En raison de la violence au Nigeria, "les martyrs sont plus nombreux à notre époque qu'aux premiers siècles", comme l'a déclaré le pape François en 2023.

    Pourtant, en 2021, le département d'État américain a retiré le Nigeria de la liste des "pays particulièrement préoccupants" pour violation de la liberté religieuse. Le Nigeria ne figure pas non plus sur la liste la plus récente.

    Il semble qu'il y ait un décalage, à moins que l'actuelle administration américaine ne souhaite déclarer que les attaques en cours au Nigeria n'ont rien à voir avec la religion.

    "Je reconnais que le changement climatique et l'explosion démographique font partie des causes des crises, mais ces réalités n'affectent pas seulement le Nigeria", déclare Mgr John B. Bakeni, évêque auxiliaire du diocèse catholique de Maiduguri, situé dans l'État de Borno, au nord-est du Nigeria, où les attentats sont fréquents.

    Le père Bakeni cite d'autres pays des régions du lac Tchad et du Sahel qui sont également touchés par le changement climatique et la croissance démographique. Mais en termes de violence, ces autres pays "ne vivent pas ce que vit le Nigeria", affirme-t-il.

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  • La force d'âme selon François

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    AUDIENCE GÉNÉRALE

    Place Saint-Pierre - Mercredi 10 avril 2024

    Catéchèse - Les vices et les vertus - 14. La force d’âme

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    La catéchèse d'aujourd'hui est consacrée à la troisième des vertus cardinales, à savoir la force d'âme. Commençons par la description qu'en donne le Catéchisme de l'Église Catholique : "La force est la vertu morale qui assure dans les difficultés la fermeté et la constance dans la poursuite du bien. Elle affermit la résolution de résister aux tentations et de surmonter les obstacles dans la vie morale. La vertu de force rend capable de vaincre la peur, même de la mort, d’affronter l’épreuve et les persécutions." (n. 1808). Ainsi déclare le Catéchisme de l'Église Catholique à propos de la vertu de la force d'âme.

    Voici donc la plus "combative" des vertus. Alors que la première des vertus cardinales, la prudence, est d'abord associée à la raison de l'homme, et que la justice trouve sa place dans la volonté, cette troisième vertu, la force d'âme, est souvent rattachée par les auteurs scolastiques à ce que les anciens nommaient "l'appétit irascible". La pensée antique n'imaginait pas un homme sans passions : ce serait une pierre. Et les passions ne sont pas nécessairement le résidu d'un péché, mais elles doivent être éduquées, elles doivent être dirigées, elles doivent être purifiées par l'eau du baptême, ou mieux par le feu de l'Esprit Saint. Un chrétien sans courage, qui ne plie pas ses propres forces au bien, qui ne dérange personne, est un chrétien inutile. Pensons-y ! Jésus n'est pas un Dieu diaphane et aseptisé, qui ne connaît pas les émotions humaines. Au contraire, face à la mort de son ami Lazare, il fond en larmes. Devant la mort de son ami Lazare, il fond en larmes ; et dans certaines expressions transparaît son âme passionnée, comme lorsqu'il dit : "Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !" (Lc 12,49) ; et face au commerce dans le temple, il réagit vivement (cf. Mt 21,12-13). Jésus avait de la passion.

    Mais cherchons maintenant une description existentielle de cette vertu très importante qui nous aide à porter du fruit dans la vie. Les anciens - tant les philosophes grecs que les théologiens chrétiens - reconnaissaient dans la vertu de force d'âme un double mouvement, un passif e un autre actif.

    Le premier est orienté vers l'intérieur de nous-mêmes. Il y a des ennemis intérieurs que nous devons vaincre, qui ont pour nom anxiété, angoisse, peur, culpabilité : autant de forces qui s'agitent au plus profond de nous-mêmes et qui, dans certaines situations, nous paralysent. Combien de combattants succombent avant même d'avoir commencé le défi ! Pourquoi ne se rendent-ils pas compte de ces ennemis internes. La force d'âme est avant tout une victoire contre nous-mêmes. La plupart des peurs qui surgissent en nous sont irréalistes et ne se réalisent pas du tout. Mieux vaut alors invoquer l'Esprit Saint et tout affronter avec une patiente force d'âme : un problème à la fois, comme nous le pouvons, mais pas seuls ! Le Seigneur est avec nous, si nous lui faisons confiance et cherchons sincèrement le bien. Alors, dans chaque situation, nous pouvons compter sur la providence de Dieu qui nous sert de bouclier et d'armure. 

    Et puis le second mouvement de la vertu de force d'âme, de nature plus active cette fois. Aux épreuves intérieures s'ajoutent les ennemis extérieurs, que sont les épreuves de la vie, les persécutions, les difficultés auxquelles on ne s'attendait pas et qui nous surprennent. En effet, nous pouvons essayer de prévoir ce qui va nous arriver, mais la réalité est en grande partie faite d'événements impondérables, et dans cette mer, notre bateau est parfois ballotté par les vagues. La force d'âme fait alors de nous des marins résistants, qui ne s'effraient pas et ne se découragent pas.

    La force d'âme est une vertu fondamentale parce qu'elle prend au sérieux le défi du mal dans le monde. Certains prétendent qu'il n'existe pas, que tout va bien, que la volonté humaine n'est pas parfois aveugle, que dans l'histoire il n’existe pas des forces obscures porteuses de mort. Mais il suffit de feuilleter un livre d'histoire, ou malheureusement même les journaux, pour découvrir les actes néfastes dont nous sommes en partie victimes et en partie protagonistes : guerres, violences, esclavage, oppression des pauvres, des blessures jamais guéries et qui saignent encore. La vertu de force nous fait réagir et crier un "non", un "non" catégorique à tout cela. Dans notre Occident confortable, qui a quelque peu édulcoré les choses, qui a transformé le chemin de la perfection en un simple développement organique, qui n'a pas besoin de lutter parce que tout lui semble identique, nous ressentons parfois une saine nostalgie des prophètes. Mais elles sont très rares les personnes inconfortables et visionnaires. Il faut que quelqu'un nous sorte de la mollesse dans laquelle nous nous sommes installés et nous fasse répéter résolument notre "non" au mal et à tout ce qui conduit à l'indifférence. "Non" au mal et "non" à l'indifférence ; "oui" au cheminement, au cheminement qui nous fait avancer, et pour cela nous devons lutter.

    Redécouvrons donc dans l'Évangile la force d'âme de Jésus et apprenons-la du témoignage des saints et des saintes. Merci !

  • L'église du Saint-Sacrement à Liège fait appel aux donateurs en vue de sa restauration

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    À Liège, lancement des chantiers 2024 pour la restauration de l'église du Saint-Sacrement : appel aux dons fiscalement déductibles

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  • Gemma Galgani, la stigmatisée de Lucques (11 avril)

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    Fêtée aujourd'hui : sainte Gemma Galgani (source)
     

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    Modèle de vie eucharistique, modèle de vie mariale, la stigmatisée de Lucques apporte à notre monde un message qu'il a besoin d'entendre
     
    L'emprise de Dieu

    Gemma Galgani est née à Camigliono, près de Lucques ( Italie ), le 12 mars 1878. Dès son enfance, on remarque l'emprise de Dieu sur cette enfant dont la physionomie aimable est empreinte de gravité. L'amour maternel a en effet élevé l'âme de Gemma vers les réalités surnaturelles: que de fois Madame Galgani, prenant sa fillette sur ses genoux, lui fait réciter ses prières et lui parle du Christ. Les récits de la maman ne sont jamais assez longs pour Gemma, qui sent grandir en son coeur l'amour pour le Crucifié.

    À l'âge de 7 ans, Gemma a la douleur de perdre sa mère, emportée par la tuberculose. Ainsi frappée dans ses affections humaines, la petite se tourne vers Dieu. Depuis l'âge de 6 ans elle supplie qu'on lui fasse faire sa première communion. À l'âge de 10 ans sa demande se fait plus pressante: «Donnez-moi Jésus... Donnez-Le-moi, je sens que je me consume et je n'y tiens plus ! »

    Enfin on accède à son désir, et le jour de sa première communion est fixé au 18 juin 1887, fête du Sacré-Coeur. Pour s'y préparer, Gemma fait chez des religieuses une retraite de dix jours pendant laquelle naît en son coeur « un grand désir de connaître en détail toute la vie de Jésus et de Sa Passion ». Le Seigneur embrase cette âme prédestinée qu'il prépare à revivre Sa Voie douloureuse.

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  • ”Au Congo, le vide du pouvoir est aussi absolu qu’inquiétant” :

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    Tshisekedi azali wapi mpo na kusala nini ? Un article d’Hubert Leclercq dans « La Libre Afrique » de ce 10 avril : « Les institutions sont en panne tandis que les rebelles n’ont jamais été aussi proches de Goma » :

    « Notre président est-il vraiment chez vous, à Bruxelles ?”, interroge un parlementaire congolais issu des rangs de la majorité. Depuis dimanche 7 avril, Félix Tshisekedi a quitté la République démocratique du Congo. Selon la responsable de la communication présidentielle, démentant l’information qui prétendait que le président de la République était passé par le Rwanda, “il effectue plutôt un déplacement à l’étranger pour des dossiers urgents liés au pays”.

    Pour l’instant, c’est le black out complet sur l’agenda présidentiel et la porte ouverte à toutes les rumeurs alors que sur le front de l’est la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) dirigée par Corneille Nangaa, n’a jamais été aussi proche de Goma.

    Les rebelles ont contourné la ville de Saké qui est le dernier verrou avant Goma”, explique un Belgo-Congolais installé dans le chef-lieu du Nord-Kivu. “Saké est vide. Le centre de la ville est dans une plaine qu’il est difficile de défendre. Occuper saké n’a donc pas beaucoup d’intérêt”, explique-t-on, mercredi après-midi, dans les rangs des rebelles qui disent continuer à progresser vers le sud.

    Paralysie institutionnelle

    Cette avancée continue des rebelles, jumelée à l’absence présidentielle, ne fait qu’aviver les inquiétudes et les interrogations à Kinshasa. “Aucune institution ne fonctionne, c’est très inquiétant”, explique un patron de PME kinoise. “La situation économique se détériore. Socialement, c’est de plus en plus morose et il n’y a aucune perspective, aucun projet politique. On a une nouvelle Première ministre mais elle est incapable de former un gouvernement”, poursuit-il.

    Tshisekedi à Bruxelles: de bonnes intentions, mais rien contre la corruption

     Dans les faits, l’Assemblée nationale est installée mais le bureau de sept personnes qui doit la gérer n’a pas été désigné. En cause, une guerre de tranchées entre plusieurs candidats à la présidence de l’Assemblée nationale. “Les noms de Christophe Mboso, le président sortant de l’Assemblée, de Modeste Bahati, l’ancien président du Sénat, et de Vital Kamerhe, ancien colistier de Tshisekedi en 2018, qui a déjà occupé ce perchoir, sont cités pour ce poste. C’est au président de la République de trancher. Tant qu’il sera absent, l’Assemblée nationale sera paralysée et il n’y aura pas non plus de nouveau gouvernement”, explique un diplomate occidental.

    En effet, pour l’instant, le pays est entre les mains d’un gouvernement démissionnaire depuis un mois et demi. La Première ministre, désignée par le chef de l’État, consulte, confortablement installée dans un des hôtels 5 étoiles de Kinshasa. “Ce qui coûte une fortune à l’État congolais”, explique un fonctionnaire international de passage dans la capitale, qui ne comprend pas “pourquoi ce travail ne peut pas être fait dans un ministère ou un bâtiment qui appartient à l’État. Ce pays à l’art de vivre au-dessus de ses moyens”.

     Mais pour l’instant, les chefs de parti ne se bousculent pas dans les couloirs de l’hôtel Fleuve Congo pour rencontrer la cheffe de l’exécutif. Le formateur, le secrétaire général du parti présidentiel (UDPS), Augustin Kabuya, a revu la clé de répartition des ministères. Auparavant, il fallait 7 députés pour pouvoir prétendre à un ministère. Aujourd’hui, le nombre est passé à 10, ce qui provoque la grogne dans les familles de la majorité qui disposeront de moins de maroquins. “C’est un vrai souci pour beaucoup de partis affiliés à l’Union sacrée”, explique un député. “Mais tant que le bureau de l’Assemblée nationale n’est pas en place, le futur gouvernement ne peut être présenté et ne peut présenter son programme. Le retour rapide du président est donc nécessaire pour débloquer la situation”.

    Quant au Sénat, lui, il est complètement hors délai. Les sénateurs congolais sont élus par les assemblées provinciales qui viennent juste d’être installées et qui doivent aussi élire les gouverneurs des 26 provinces du pays. Le Sénat qui est toujours en place à Kinshasa est illégal, son mandat, prévu par la constitution, est dépassé. Président de la république absent, Assemblée nationale et futur gouvernement paralysés, Sénat hors la loi et gouverneurs non désignés. Le vide institutionnel est total dans un pays qui menaçait il y a peu d’entrer en guerre à la moindre escarmouche avec un de ses petits voisins. » 

    Ref. ”Au Congo, le vide du pouvoir est aussi absolu qu’inquiétant”