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Actualité - Page 318

  • L’autonomie stratégique européenne en état de mort cérébrale

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    Une interview de Pascal Boniface parue dans Le Nouvel Economiste, publiée sur le site de l'IRIS :

    « C’est l’autonomie stratégique européenne qui est en état de mort cérébrale »

    12 juillet 2022

    Vous revendiquez dans vos analyses un point de vue “non occidentaliste”. Que cela signifie-t-il ?

    C’est en effet ma démarche, sachant que l’Iris n’a pas de point de vue officiel, chacun des chercheurs de l’Institut ayant carte blanche pour développer comme il l’entend ses propres travaux. Pour ma part, je ne veux pas me résumer au fait d’être occidental et interpréter les évolutions du monde à partir de ce seul point de vue. Il est essentiel de réaliser que les Occidentaux n’ont plus le monopole de la pensée et de la puissance, et qu’ils ne peuvent plus dicter l’agenda au reste du monde. Partant, il est important de prendre en compte les opinions non-occidentales – pas forcément, comme le disent certains, pour les accepter ou être dans la culpabilité et la repentance, même s’il vaut mieux avoir conscience que lorsque l’on met en avant nos valeurs universelles, le reste du monde nous reproche de les appliquer avec géométrie variable. Ma conviction est que les Occidentaux ne doivent pas diriger le monde et qu’ils doivent prendre le monde dans sa diversité, tout simplement par réalisme. Car chercher à imposer son point de vue par la force – comme on l’a fait en Irak, en Libye et même au Mali – conduit à l’échec.

    L’Occident a dominé le monde pendant cinq siècles à partir du XVe siècle et il a pris l’habitude de confondre communauté occidentale et communauté internationale. On le voit bien avec les sanctions prises à l’encontre de la Russie. On dit que ce sont des sanctions “internationales” et non ce sont des sanctions “occidentales”. Aucun pays africain, latino-américain ou asiatique, à part nos alliés traditionnels – Corée du sud, Taïwan, Japon, Nouvelle-Zélande, Australie –, n’ont pris des sanctions. Beaucoup trop de responsables, intellectuels ou journalistes ne pensent que d’un point de vue occidental sans prendre en compte le reste du monde. D’où une pensée hémiplégique, non globale. Il importe de prendre en considération le point de vue des autres pour mieux les comprendre ce qui permet, j’en suis persuadé, de mieux défendre nos propres intérêts, loin de la vision erronée du choc des civilisations. Le grand danger est de se retrouver un jour prochain avec un Occident faisant face au reste du monde. Or la guerre en Ukraine pourrait accélérer ce processus, comme on l’a vu plus haut avec le refus d’un grand nombre de pays du monde non occidental de suivre aveuglément l’Occident dans sa politique de sanctions. Ceci marque de leur part, au-delà des cas particuliers, une volonté d’affirmation de leurs propres intérêts. Qui plus est, ces pays gardent en mémoire que les Occidentaux ont aussi recouru à la guerre sans avoir à subir de sanctions, contrairement à la Russie. Ainsi lorsque les États-Unis ont recouru à la guerre contre l’Irak, ils ont commis une violation du droit international aussi grave que la Russie et à l’époque. Et non seulement ils n’ont pas été sanctionnés, mais c’est eux qui voulaient sanctionner les pays qui n’étaient pas d’accord avec eux.

    La géopolitique a été prise en défaut de mauvaise anticipation de l’attaque russe en Ukraine. Quelles leçons en tirez-vous pour les experts ?

    Nous avons eu tort de penser que Vladimir Poutine ne ferait pas la guerre, mais nous avions raison de penser que ce n’était pas son intérêt de la faire. Celui qui a fait une mauvaise évaluation du rapport de forces, c’est Poutine, puisqu’il pensait gagner la guerre facilement ! La surprise stratégique est que contrairement à ce qu’il a fait depuis son arrivée au pouvoir en 1999, il n’a pas agi cette fois-ci pour promouvoir l’intérêt national russe, puisque la Russie sortira plus faible de la guerre qu’elle n’y est rentrée.

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  • Europe de l'Est : une démographie en chute libre

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    13 juillet 2022

    L’Europe de l'Est en proie à une démographie en chute libre

    L’ampleur de l’émigration, conjuguée à la faiblesse de la natalité, pourrait vider de leurs habitants certaines régions de Bulgarie, de Lettonie, de Lituanie, de Serbie et d’Ukraine d’ici à 2050.

    L’Europe centrale et orientale a de quoi s’inquiéter. Parmi la soixantaine de pays amenés à voir leur population décroître significativement (1 % ou plus), d’ici à 2050, figurent la Russie, l’Allemagne, la Corée du Sud et Cuba. Mais c’est l’ancien bloc soviétique qui perdra le plus, d’après les dernières projections de l’ONU.

    La chute s’annonce supérieure à 20 % à l’horizon de trente ans en Bulgarie, en Lettonie, en Lituanie, en Serbie et en Ukraine. Pour cette dernière, il ne s’agit pas d’une nouveauté, même si la guerre déclenchée le 24 février par la Russie a considérablement aggravé la situation préexistante. Fin mai, le conflit en cours avait donné lieu au déplacement de 13 millions de personnes, dont 6,8 millions de réfugiés partis à l’étranger.

    L’Ukraine approchait les 52 millions d’habitants au début des années 1990, n’en comptait plus que 43 millions en 2021 et pourrait passer sous la barre des 33 millions en 2050. À l’instar de ses voisins, elle souffre de deux maux chroniques : une natalité faible et une émigration forte. « Tous les pays d’Europe de l’Est, ou presque, ont connu des niveaux de fécondité faibles, environ 1,5 naissance par femme ou moins, depuis vingt ou trente ans », explique-t-on au siège des Nations unies, à New York. Loin, donc, du seuil de remplacement (2,1 naissances par femme) pouvant garantir le renouvellement des générations.

    « Fécondité très basse »

    Par ailleurs, depuis la chute du mur de Berlin en 1989, la différence entre les entrées (immigration) et les sorties (émigration) n’a cessé d’augmenter, du fait d’une hémorragie de la jeunesse. La Bulgarie, passée de 9 millions d’habitants dans les années 1990, à 6,8 millions en 2022, pourrait ne plus en compter que 5,2 millions en 2050. La Serbie, elle, comptait 8 millions d’habitants à l’effondrement du rideau de fer. Elle en a actuellement 7,2 millions et pourrait tomber à 5,8 millions dans trente ans.

    Sur la même période, la population de la Lituanie pourrait dégringoler de 3,8 millions à 2,2 millions, celle de la Lettonie de 2,7 millions à 1,4 million. [Une certaine portion de cette population sont des Russes qui ont fui des politiques antirusses dans les pays baltes. En 2017, il y avait environ 1 million de Russes de souche dans les trois pays baltes, après atteint environ 1,7 million en 1989, l'année du dernier recensement à l'époque soviétique. En 2009, plus de 15 % des habitants de la Lettonie étaient des non-citoyens, en majorité des russophones ne parlant pas, ou pas assez bien, le lette, et c'est également le cas des russes « non-citoyens d'Estonie » privés de leurs droits civiques et apatrides puisque leur pays d'origine, l'Union soviétique, a disparu.]

    « Les jeunes partent et, chez ceux qui restent, la fécondité s’avère très basse. La question est de savoir si ce phénomène va durer ou non », analyse Gilles Pison, conseiller scientifique à l’Institut national d’études démographiques (INED). Ce dernier met néanmoins en garde.

    « Les choses peuvent vite s’inverser, comme on l’a vu en Pologne. Avec son entrée dans l’Union européenne en 2004, ce pays a connu une émigration importante, tandis que la fécondité était très basse à l’époque, à 1,22 enfant par femme, rappelle M. Pison. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. La Pologne redevient un pays attractif, pour les Russes et les Ukrainiens notamment, tandis que le taux de fécondité est remonté » à 1,46 enfant par femme en 2022 et pourrait atteindre 1,56 en 2050.

    La Bulgarie s’interroge sur son sort. Alors que « plus des deux tiers » de son territoire seront des déserts démographiques en 2040, selon une étude de l’Académie des sciences bulgares datant de l’été 2021, elle considère faire « partie des 10 % des pays au monde ayant les conditions de vie naturelles les plus favorables », si bien que le changement climatique et la surpopulation dans le monde pourraient faire du territoire bulgare « un lieu de vie de plus en plus attrayant ».

    En attendant, le déclin est bien là. Les données de l’ONU corroborent ce que pointaient les démographes Agnieszka Fihel et Marek Okolski dans une étude parue en 2019 dans le bulletin d’information scientifique de l’INED, Population & Sociétés. Dans toute l’Europe de l’Est, précisaient ces deux experts polonais, « le solde migratoire, facteur principal, est responsable des trois quarts de la baisse (73 %), et le solde naturel d’un quart (27 %) ». En Estonie, en Lettonie et en Lituanie, relevait en 2021 Céline Bayou, spécialiste des pays baltes au Quai d’Orsay, dans la revue Nordiques, la population est confrontée à « l’angoisse de la disparition ».

    Source : Le Monde

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  • Le pape François qualifie le soutien de Joe Biden à l'avortement d'"incohérent"

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    D'Almudena Martinez-Bordiù sur ACI Prensa :

    Le pape François qualifie le soutien de Joe Biden à l'avortement d'"incohérent".

    12 juillet 2022

    Le pape François a qualifié d'"incohérent" le fait que Joe Biden, le deuxième président catholique de l'histoire des États-Unis, soit favorable à l'avortement légal.

    Lors d'une interview avec Univision et Televisa, diffusée le mardi 12 juillet, le pape François a parlé de l'avortement et de la position de Joe Biden, après avoir été interrogé sur la question de savoir s'il fallait ou non offrir la sainte communion aux hommes politiques qui encouragent le meurtre des enfants à naître.

    Le Saint-Père a déclaré qu'il existe des données scientifiques qui montrent que "dans le mois qui suit la conception, l'ADN du fœtus est déjà présent et les organes sont alignés. Est-il juste d'éliminer une vie humaine ?", a-t-il demandé. 

    Quant à la défense de l'avortement par le président américain, le pape François a assuré qu'il s'en remettait à sa "conscience".

    "Qu'il (Biden) parle à son pasteur de cette incohérence", a déclaré le pape. 

    Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a annulé l'arrêt Roe contre Wade, l'arrêt historique de 1973 qui a légalisé l'avortement dans tout le pays. 

    Joe Biden, qui se présente pourtant comme un fervent catholique, a critiqué la décision de la Cour suprême et a qualifié d'"erreur tragique" le renversement du "droit" supposé à l'avortement.

    "C'est un jour triste pour la Cour et pour le pays (...) C'est la réalisation d'une idéologie extrême et une erreur tragique de la Cour suprême, à mon avis", a déclaré M. Biden.

    Le président américain a également déclaré qu'avec la disparition de l'arrêt Roe, la "vie et la santé" des femmes aux États-Unis sont désormais "en danger", et que le "droit de choisir" et le "pouvoir de contrôler leur propre destin" des femmes leur sont retirés. 

    En outre, en réponse à la décision de la Cour, M. Biden a signé le 8 juillet un décret visant à "protéger" l'accès à l'avortement aux États-Unis.

  • Le pape François ne restera certainement pas au Vatican s'il devait un jour démissionner

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    D'ACI Prensa :

    Le pape François a exclu la possibilité de rester au Vatican ou de retourner en Argentine en cas de démission.

    12 juillet 2022

    Dans une interview accordée à Univisión et Televisa, diffusée le 12 juillet, le pape François a déclaré qu'il ne resterait "certainement pas" au Vatican s'il devait un jour démissionner. Il ne retournera pas non plus en Argentine, a-t-il ajouté, car "je suis évêque de Rome", et s'il devait quitter le pontificat, il serait "l'évêque émérite de Rome".

    Interrogé sur la possibilité de résider dans la basilique pontificale de Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale de Rome, le Saint-Père a répondu que "cela se pourrait", car il aimerait se retirer "pour se confesser dans une église".

    Il a toutefois précisé que "pour le moment", il n'envisage pas de démissionner du pontificat.

    Le Pape a déclaré qu'il prenait "avec beaucoup de sympathie" les rumeurs concernant sa possible démission, en particulier les théories qui ont été avancées ces dernières semaines.

    Il a rappelé que les journalistes avaient fait le lien entre son prochain voyage et L'Aquila, où se trouve la tombe de saint Célestin V, le premier pape de l'histoire de l'Église catholique à avoir démissionné du pontificat, en 1294. Benoît XVI a visité la tombe et y a laissé son pallium en 2009, quatre ans avant sa démission.

    Le pape François a déclaré qu'il était intéressant de voir comment certaines personnes assemblent les faits comme s'il s'agissait de "méta-messages", y compris sa convocation d'un consistoire en août, "où même le chien n'est pas dans la rue à Rome" en raison des vacances d'été.

    L'analyse de sa possible démission, a-t-il dit, "était sensée, elle est cohérente, mais c'est un pur hasard".

    "Je n'ai pas vraiment l'impression en ce moment que le Seigneur me demande de démissionner. Quand je sens que le Seigneur me demande de le faire, oui", a-t-il déclaré au sujet d'une éventuelle démission du pontificat.

    Le pape François a ensuite rappelé que la douleur au genou qu'il ressent depuis plusieurs mois "m'a fait peur, dans le sens de 'pense un peu à ce que sera ton avenir maintenant'".

    "Dieu merci, ça va mieux, je peux marcher maintenant, mais je ne pourrais certainement pas faire le voyage au Congo, parce que je ne pourrais pas le faire", a-t-il déclaré. 

    "Aujourd'hui, 20 jours plus tard, elle m'a permis de progresser", a-t-il ajouté.

    Cependant, a-t-il poursuivi, "il ne m'est jamais venu à l'esprit d'abandonner jusqu'à aujourd'hui, et l'exemple que le pape Benoît nous a donné est si grand que si je vois que je ne peux pas, que je fais du mal ou que je suis un obstacle, j'espère que la force de cet exemple m'aidera à prendre la décision".

    Interrogé sur la régularisation de la figure du pape émérite dans l'Église catholique, le Saint-Père a assuré que "l'histoire elle-même nous obligera à régulariser davantage".

    Faisant référence à Benoît XVI, le pape François a défendu que "la première expérience s'est bien passée parce que c'est un homme saint et discret, et qu'il savait comment bien faire. Mais pour l'avenir, il serait bon de rendre les choses plus explicites".

  • Un "annus horribilis" pour l'Eglise de France ?

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro (Dieu seul le sait, n°36) via Il Sismografo :

    Pourquoi cette année a mis l'Église en crise?

    C'est la pire année pour l'Église catholique de France. Et depuis longtemps. Même l'an 2019 et l'incendie de Notre-Dame-de-Paris ne fut pas aussi rude. « Annus horibilis » dirait-on pour les douze mois écoulés. L'expression latine est inquiétante et rassurante à la fois. Elle montre, comme un vieux vestige, qu'une « année horrible » n'est pas la première, ni la dernière. 

    Prenons un calendrier depuis juillet 2021. La saturation des tensions ecclésiales est évidente. Ce sujet s'impose donc pour cette dernière lettre avant la pause de l'été que je vous souhaite serein !

    Commençons par nous remémorer les faits, sans trop nous y attarder car nous les avons déjà traités.

    LITURGIE. Le 18 juillet 2021, le pape François publie un Motu Proprio, « Traditionis Custodes » (le texte n'est toujours pas traduit en français sur le site du Vatican) qui met un terme à l'expérience ouverte par Benoît XVI, en 2007, de permettre l'usage de la messe selon le rite tridentin, à titre « extraordinaire ». Le 29 juin 2022, jour de la fête de la Saint Pierre Saint Paul, François confirme cette décision par une lettre apostolique « Desiderio, Desideravi » qui redit formellement l'exclusivité, dans l'Église latine, d'un unique rituel de la messe, celui du Concile Vatican II.

    Cette restriction liturgique est très mal vécue par une part minoritaire mais très dynamique, jeune et significative du catholicisme français. Elle réjouit certains mais sème de profonds germes d'incompréhension dans l'Église.

    SCANDALES. Le 5 octobre 2021 l'Église de France qui avait lancé et financé une étude sur la pédophilie en milieu clérical confiée à Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'État, voit ce rapport - dont elle espérait une sortie de crise - revenir comme un boomerang et… l’enfoncer encore plus. Elle est déstabilisée comme jamais depuis la crise postconciliaire des années 70 où les prêtres quittaient le sacerdoce par dizaines.

    Beaucoup ont applaudi l'effort de vérité et de transparence de l'institution. Il est louable. Il était nécessaire. Mais l'onde de choc tétanise encore la structure parce que sa force a été médiatiquement démultipliée par l'usage d'un chiffre statistiquement « estimé » à « 330.000 » victimes en soixante-dix ans. Sa validité et sa méthodologie sont certes de plus en plus questionnées mais l'ampleur de l'impact émotionnel de ce chiffre a littéralement cassé l'image de l'Église. Et l'a décrédibilisé pour longtemps.

    Quant aux plaintes réelles et non statistiques – c'est un point de vue important - les voici : 1200 victimes ont saisi l'Église de France entre 2016 et 2022. 2819 personnes se sont manifestées auprès de la commission Sauvé entre 2019 et 2021. Au 31 mai 2022 la commission chargée de compenser financièrement les victimes, l'Inirr (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) a reçu 735 demandes de victimes.

    DÉMISSION. Le 2 décembre 2021, le pape accepte la démission de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris suite à une affaire impliquant une relation féminine, ce que l'intéressé dément formellement. En réalité c'est l'occasion pour le Saint-Siège de régler les problèmes de gouvernance à répétition reprochés à l'archevêque dont Rome avait une connaissance fournie.

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  • La " persécution polie " des points de vue catholiques sur l'avortement et la sexualité se fait plus insistante au niveau international

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    De Lauretta Brown  sur le National Catholic Register :

    Un responsable de l'USCCB (United States Conference of Catholic Bishops) met en garde contre une augmentation de la " persécution polie " des points de vue catholiques sur l'avortement et la sexualité au niveau international.

    L'administration Biden et des groupes à l'étranger continuent de promouvoir un programme " LGBT " et pro-avortement dans les pays pauvres.

    11 juillet 2022

    WASHINGTON - Au cours du Sommet international sur la liberté religieuse 2022 qui s'est tenu la semaine dernière à Washington, Lucas Koach, directeur du Bureau de la justice internationale et de la paix de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, a averti que dans le monde en développement, il y a une impulsion "pour pousser à des politiques que l'Église pense contraires à la dignité humaine innée de la personne humaine et attacher cela à l'aide étrangère des États-Unis ou à d'autres leviers diplomatiques". 

    Koach a pris la parole lors d'un panel de la Heritage Foundation intitulé "Victimes de persécution 'polie' : Les croyants ciblés par les activistes laïques de l'avortement et du genre." Le titre faisait référence aux remarques de 2016 du pape François sur la persécution "déguisée en culture, déguisée en modernité, déguisée en progrès." Le pape a qualifié cette persécution de "persécution polie, lorsque quelqu'un est persécuté non pas pour avoir confessé le nom du Christ, mais pour avoir voulu démontrer les valeurs du Fils de Dieu." 

    Koach a déclaré que les politiques qui sont en contradiction avec l'enseignement de l'Église sur la dignité humaine "sont souvent formulées sous le couvert de la protection d'autres personnes, comme une mère confrontée à une grossesse non désirée, ou une personne attirée par le même sexe ou souffrant de dysphorie de genre, subissant une violence ou une discrimination indue. Ainsi, on peut dire ou voir que cela semble bien intentionné, et nous sommes certainement d'accord que les personnes vulnérables et marginalisées doivent être protégées." 

    Il a déclaré que l'Église catholique croit, "comme tant de nos traditions de foi l'ont bien articulé, que chaque être humain est fait à la ressemblance et à l'image de Dieu et porte une dignité inviolable ; la violence de toute sorte doit être condamnée."

    "Nous commençons à voir qu'il existe une différence subtile et croissante, et parfois pas si subtile, entre la protection contre la violence à l'égard de tous et l'approbation d'une certaine vision du monde", a déclaré Koach, qui "peut aller à l'encontre de la dignité humaine innée, aller à l'encontre de la nature et du but de la famille humaine. Nous avons vu, de plus en plus, des régimes passer de notions de protection pour tous à l'exportation d'une vision du monde qui va à l'encontre de ces notions de protection et promeut une nouvelle compréhension de cette nature de la personne humaine et du sexe humain."

    Poussée sur l'idéologie du genre

    M. Koach a déclaré que cette pression n'est pas nouvelle, mais "elle a pris de l'ampleur, elle s'est développée et est devenue moins voilée." Il a fait référence aux directives de l'Agence américaine pour le développement international de juin 2021 pour "l'intégration des considérations LGBTI+ dans les programmes d'éducation", qui, selon lui, "donne des conseils très précis aux entrepreneurs ou aux ONG qui mettent en œuvre des programmes éducatifs [sur] la façon de réorienter et de reprogrammer le matériel éducatif, pour affirmer votre éventail d'idéologies de genre ou d'orientations sexuelles". 

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  • Avec le feu vert à la fécondation in vitro, l'Académie Pontificale pour la Vie rompt avec le Magistère

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    De Luisella Scrosati sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Avec le feu vert à la FIV, l'Académie Pontificale pour la Vie rompt avec le Magistère

    12-07-2022

    Après la contraception, dans le texte de base Éthique théologique de la vie, l'Académie pontificale pour la vie entame également le processus d'autorisation de l'insémination artificielle homologue. Le seul problème moralement pertinent est celui des embryons surnuméraires, mais le texte de base "simplifie" le tout, en établissant a priori que lorsqu'il y a un problème de stérilité, toute forme de PMA est licite puisque les rapports sexuels et la génération ont déjà été séparés de la condition de stérilité. Une chose déjà condamnée par le Magistère que Mgr Paglia ne veut pas voir ou fait semblant de ne pas voir. 

    Comme prévu mardi dernier (voir ici), outre la contraception (voir ici), l'Académie pontificale pour la vie a également "entamé le processus" d'autorisation de la fécondation artificielle homologue.

    Ainsi le § 173 (p. 305 du volume) du texte de base Éthique théologique de la vie publié par Libreria Editrice Vaticana : " Dans la procréation assistée homologue sous ses diverses formes, en évitant évidemment d'obtenir des "embryons surnuméraires", la génération n'est pas artificiellement séparée du rapport sexuel, car ce dernier est "en soi" infertile. Au contraire, la technique agit comme une forme de thérapie qui permet de remédier à la stérilité, non pas en se substituant au rapport sexuel, mais en permettant la génération".

    Donc, feu vert à toutes les formes de PMA homologue. Le seul problème moralement pertinent semble être celui des embryons surnuméraires, tandis que disparaît l'idée que certaines formes de PMA posent des problèmes moraux à différents niveaux : le mode de prélèvement du sperme, la proximité de l'acte conjugal, le type de technique utilisée pour la fécondation. Le texte de base "simplifie" le tout, en établissant a priori qu'en cas de problème de stérilité, toute forme de PMA est licite puisque le rapport sexuel et la génération sont déjà séparés de la condition de stérilité ; pour cette raison précise, il ne serait plus nécessaire de vérifier que l'intervention technique préserve l'inséparabilité des significations unitive et procréative.

    Il est maintenant clair que le "Nouveau Cours" de l'Académie Pontificale pour la Vie, en organisant ce séminaire et en se cachant derrière l'importance de l'écoute et de la discussion, veut en fait renverser ce que le Magistère de l'Eglise a déjà établi. En effet, le texte de l'Instruction Donum Vitae était déjà très clair sur le cas des conjoints qui désirent légitimement des enfants, mais ne peuvent pas en avoir ; tout comme il était également clair que le problème des embryons surnuméraires est bien réel, mais toujours distinct de celui de la technique de fécondation artificielle utilisée. Car, pour une évaluation morale, le procédé technique utilisé " doit être jugé en lui-même, et ne peut emprunter sa qualification morale définitive ni à l'ensemble de la vie conjugale dans laquelle il s'inscrit, ni aux actes conjugaux qui peuvent le précéder ou le suivre " (II, 5).

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  • Ashfaq Masih : un autre chrétien condamné à mort pour blasphème au Pakistan

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    De Daniela Bovolenta sur Bitter Winter :

    Ashfaq Masih : Un autre chrétien condamné à mort pour blasphème au Pakistan

    11 juillet 2022

    Affirmer, lors d'un litige commercial, qu'il "ne suit que Jésus" et n'accorde pas de réductions aux membres d'ordres ascétiques soufis a suffi pour obtenir une condamnation à la peine capitale.

    Le 4 juillet 2022, un tribunal de session de Lahore, au Pakistan, a condamné à mort pour blasphème un chrétien appelé Ashfaq Masih. Cette décision fait suite à une décision similaire prise le 11 juin, lorsque la Haute Cour a confirmé la peine de mort dans une affaire concernant deux frères chrétiens, Amoon et Qaiser Ayub.

    La famille de Masih a publié une déclaration dans laquelle l'homme explique ce qui s'est passé en juin 2017, lorsqu'il a été arrêté. Il est en prison depuis lors, sauf lorsqu'en novembre 2019, il a été accompagné par la police, menotté, aux funérailles de sa mère.

    "Je suis innocent, a déclaré Masih, l'affaire contre moi est sans fondement, fausse et fantaisiste et montée contre moi juste pour détruire mon entreprise. Mon entreprise fonctionnait bien et j'étais très heureux, mais Muhammad Naveed, qui est également mécanicien de moto et avait ouvert un magasin devant moi, était jaloux parce que mon entreprise se portait bien et avait une bonne réputation dans la région. Nous nous étions déjà disputés quelques jours avant l'incident. Et il m'avait menacé de lourdes conséquences. Le jour de l'incident, je me suis disputé avec Muhammad Irfan, qui refusait de me payer après avoir fait réparer son vélo. Lorsque j'ai demandé à Irfan de payer la facture convenue, il a répondu en disant : "Je suis un disciple de Peer Fakhir (ascètes musulmans soufis) et je ne demande pas la facture". J'ai insisté pour qu'il paie mon addition et j'ai dit que je ne suivais personne d'autre que Jésus, et que le statut religieux de cet homme ne m'intéressait donc pas." 

    "Irfan est allé dans la boutique de Naveed et après quelques minutes, il est revenu et a transformé toute l'affaire en affaires religieuses et a commencé à m'accuser de commettre un blasphème. Les gens ont commencé à se rassembler autour de mon magasin, et le propriétaire [des locaux où je travaille], Muhammad Ashfaq, qui m'avait déjà demandé de quitter son magasin, est également arrivé. C'était l'occasion pour Naveed et Ashfaq de régler leurs comptes, ils se sont donc plaints à la police, qui a enregistré un premier rapport d'information (FIR) en vertu de la section 295 C de la loi sur le blasphème, qui prévoit une peine de mort obligatoire."

    La déclaration "Je ne suis que Jésus" a été interprétée comme "Je refuse de suivre le prophète Mahomet" et qualifiée de blasphème. Le tribunal a entériné aussitôt.

    La famille a également déclaré que le jugement avait été rendu très rapidement, et sans vraiment écouter la défense. C'est la règle dans les tribunaux de première instance au Pakistan, où les accusations de blasphème sont automatiquement crues. Masih place maintenant ses espoirs dans la procédure d'appel.

  • Une Eglise allemande en pleine déliquescence

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    De "Riposte catholique" :

    Schisme allemand : en Allemagne, les fidèles quittent massivement l’Eglise catholique

  • Une rencontre avec la "femme pro-vie" de l'année

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    De Maisy Sullivan sur Catholic News Agency (CNA) :

    Rencontrez la "femme pro-vie de l'année" : Lauren Muzyka, de Sidewalk Advocates for Life.
     
    Lauren Muzyka, who was named Pro-Life Woman of the Year last month.
     
    Lauren Muzyka, qui a été nommée femme pro-vie de l'année le mois dernier. | Sidewalk Advocates for Life

    9 juilet 2022

    Lauren Muzyka, présidente et directrice générale du groupe pro-vie Sidewalk Advocates for Life (SAFL), a été nommée femme pro-vie de l'année lors de la conférence des femmes pro-vie qui s'est tenue à Indianapolis le mois dernier.

    Les efforts de Mme Muzyka, ainsi que l'aide de tous les défenseurs des trottoirs, permettent de sauver près de "4 500 bébés par an... Ce sont des statistiques où une mère a réellement choisi la vie pour son bébé", a-t-elle déclaré à CNA.

    Muzyka supervise le programme de la SAFL, où elle soutient pacifiquement la mission et la vision de l'organisation, qui consiste à offrir aux femmes des alternatives à l'avortement qui leur permettent de vivre en dehors des cliniques d'avortement. 

    L'énoncé de mission de la SAFL dit : "Nous avons pour mission de transformer le trottoir devant chaque clinique d'avortement en Amérique et au-delà en un lieu d'aide et d'espoir réels et de mettre fin à l'avortement."

    Sa foi catholique, dit-elle, joue un rôle majeur dans son travail de leader pro-vie. 

    "Quand vous savez que chaque vie humaine qui vient à l'existence est faite à l'image et à la ressemblance de Dieu, cela vous aide à réaliser ce qui est en jeu dans la bataille de l'avortement et dans le mouvement pro-vie dans son ensemble, n'est-ce pas ?" a-t-elle demandé. "C'est donc beau et motivant de savoir que chaque âme éternelle qui croise notre chemin dans un centre d'avortement a une histoire."

    Mme Muzyka a également raconté à CNA l'expérience la plus émouvante qu'elle ait vécue en tant que militante sur le trottoir. 

    Elle a parlé à une femme qui était sur le point d'entrer dans un centre d'avortement et l'a orientée vers un centre de grossesse favorable à la vie. La femme a écouté, mais s'est tout de même rendue dans le centre d'avortement afin de pouvoir évaluer ses options. La femme a ressenti l'obscurité du centre d'avortement et a choisi la vie. Quelques mois plus tard, Muzyka a pu tenir cet enfant dans ses bras. C'est le premier bébé qu'elle a pu rencontrer et dont elle a personnellement aidé la mère en tant qu'avocate de trottoir.

    Elle se souvient d'avoir prié pour pouvoir vivre cette expérience et qualifie sa prière exaucée de "moment très spécial".

    Pour son travail, Mme Muzyka a reçu le prix de la femme pro-vie de l'année. Abby Johnson, militante pro-vie et fondatrice de la conférence, lui a remis ce prix à la fin de la conférence.

    "Grâce à la vision de Lauren, à ses efforts, à la vision de Dieu, à Sa main dans sa vie, à la formation qu'elle a mise en place et aux personnes qui se trouvent sur le trottoir, [ces femmes] ont pris une décision différente et ont choisi la vie", a déclaré Mme Johnson.

    Mme Muzyka a accepté le prix au nom de tous les "saints défenseurs des trottoirs" et a déclaré à CNA qu'elle était touchée par cet "honneur incroyable". 

    La conférence a débuté le 24 juin, le jour où la Cour suprême a annulé l'arrêt Roe v. Wade, qui a légalisé l'avortement dans tout le pays en 1973. En réaction, Mme Muzyka et de nombreuses autres femmes pro-vie ont fait la fête ensemble.

    "C'était une célébration comme vous n'en avez jamais vu auparavant", a déclaré Muzyka dans un communiqué de presse. "Je suis en admiration devant ce que Dieu a fait. Ces moments resteront à jamais gravés dans mon cœur."

    L'expérience de plus de 20 ans de Muzyka dans la défense des trottoirs pro-vie ne se termine pas avec le renversement de Roe v. Wade. Au contraire, elle a déclaré que "le cœur de ce ministère consiste à donner aux [femmes] des options, des ressources, de l'espoir et de l'aide" et qu'il y aura toujours des femmes prêtes à franchir les frontières des États pour obtenir des services d'avortement.

    "Ce n'est pas parce que l'arrêt Roe est terminé que les grossesses inattendues sont terminées", a déclaré Mme Muzyka. La principale question du mouvement pro-vie est donc la suivante : "Comment pouvons-nous atteindre au mieux les femmes de notre communauté avant qu'elles ne soient tentées de franchir les frontières de l'État et de considérer l'avortement comme une solution ?"

    Muzyka a invité "toute personne qui a le cœur à atteindre les mères en crise". Elle a ajouté que toute personne qui plaide en faveur de services de grossesse favorables à la vie peut faire une "différence incroyable".

  • Ils se sont dit oui à l'église...

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    Lu sur le site de la Dernière Heure () :

    Liège : Luca et Jordan se sont dits "oui" à l'église !

    Germain Dufour a accepté de marier religieusement les amoureux

    7 juillet 2022

    En franchissant le cap du mariage, Luca et Jordan posaient d'abord un acte d'amour et de foi. "Nous avons décidé de nous marier, d'unir nos deux familles et notre amour. Et il était important de sceller cet amour par un engagement et d'avoir une cérémonie religieuse pour donner une dimension spirituelle à notre union."

    Changer les mentalités

    Mais derrière cette cérémonie qui s'est tenue à l'Eglise Saint-Servais à Liège, il y avait aussi une dimension militante. "Les mariages homosexuels sont rares dans nos églises et nous le déplorons. En Wallonie il n'y a que cinq prêtres qui acceptent d'unir les couples de même sexe. Pour se marier dans une église, il faut être hétéro, pas divorcé et tiré à quatre épingles… Les réactions que provoque notre mariage ne viennent pas de la population mais surtout de l'Eglise catholique de Belgique, réputée conservatrice (?!). C'est en préparant ce genre de cérémonie que nous avons le plus souvent été confrontés à l'homophobie de nos institutions !", explique le couple.

    "Nous ne voulons pas nous faire les ambassadeurs d’une communauté, mais nous avons envie de souligner l’importance pour notre société de célébrer l’amour avec un grand A. Que nos instances religieuses prennent conscience que nous existons, nous les couples homosexuels !"

    Le frère Germain Dufour peut-il continuer, pour la énième fois, à officier de cette façon, en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise, sans blâmes ni sanctions ? Les personnes qui ont assisté à cette cérémonie n'ont-elles pas le droit d'être détrompées étant donné qu'il n'y a pas eu, dans ces circonstances, de célébration sacramentelle valide ? On peut espérer que les autorités diocésaines compétentes interviendront de façon adéquate.

    Lire également :

    Les prêtres de l’Église catholique ne peuvent pas bénir les unions entre personnes de même sexe

  • Le décès de "l'homme qui murmurait à l'oreille du pape"

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    Lu sur le site "Benoît et moi" :

    Mort de « l’homme qui murmurait à l’oreille du Pape »

    Le cardinal brésilien (d’origine allemande) Hummes, adversaire inlassable de Benoît XVI (qui l’avait pourtant nommé préfet pour le clergé), « saint-gallien » de fer, faiseur de Pape et grand ami de François, grand maître d’œuvre du Synode amazonien, est mort à l’âge de 87 ans [nombreux articles sur ce site]. Le flash back très documenté de Giuseppe Nardi apporte un éclairage passionnant sur les vraies amitiés de François. Qui ne sont pas vraiment celles de Benoît XVI!

    Mort d’un Papstflüsterers

    https://katholisches.info/2022/07/05/tod-eines-papstfluesterers

    5 juillet 2022

    L’archevêché de São Paulo a annoncé le décès du cardinal Cláudio Hummes à l’âge de 87 ans. Le cardinal Hummes était le lieutenant du pape François au Brésil et l’un des grands promoteurs du Synode sur l’Amazonie qui, avec le Synode sur la famille, était jusqu’à présent le plus grand projet de l’actuel pontificat. Dans l’ensemble, Hummes a été l’une des voix les plus influentes pour le changement de paradigme progressiste sous François. Le pape l’a qualifié de « très, très bon ami ».

    Le cardinal Odilo Scherer, archevêque par intérim de São Paulo, a publié hier (4 juillet, donc) un « communiqué de tristesse et d’espoir » et a annoncé que les funérailles auraient lieu dans la cathédrale de São Paulo :

    « C’est avec une grande tristesse que je vous annonce le décès du cardinal Cláudio Hummes, (…) aujourd’hui, après une longue maladie qu’il a supportée avec patience et confiance en Dieu ».

    C’est Hummes qui a dit à François, comme celui-ci l’a raconté lui-même, juste après son élection en 2013 : « N’oublie pas les pauvres ». C’est également lui qui a recommandé au nouvel élu de s’appeler François. Nous ne ferons qu’esquisser brièvement la longue histoire qui l’a précédé.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi"