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Actualité - Page 354

  • Ukraine : un séminaire catholique dévasté par les militaires russes

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    De Vatican News :

    Imagem de Nossa Senhora jogada no chão pelos saqueadores russos

    Pas même un séminaire n'est épargné par les pillages et les destructions à Vorzel, en Ukraine.

    "Ils ont pris presque tout ce qui peut être vendu. Des climatiseurs, des machines à laver, des ordinateurs, des routeurs, des équipements de cuisine... ... même les vieilles baskets du recteur, avec lesquelles il aimait courir", explique l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytsky.

    Le triste témoignage sur son profil facebook est celui de l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytskyi, où il décrit le pillage par les militaires russes du séminaire catholique de Vorzel. "Deux jours quand nous sommes retournés à notre séminaire à Vorzel. Son aspect est triste, mais il est gratifiant que tout le monde ait survécu. L'évacuation était nécessaire. Le séminaire a toujours été hospitalier, mais cette fois-ci, il n'a pas été paisible. Les pilleurs ont ouvert la porte pour entrer et ne pas ressortir les mains vides.

    Certains objets liturgiques ont également été volés, dont un calice commémorant la Sainte Messe présidée par St Jean Paul II en 2001 sur le "Seagull".

    Les barbares ont endommagé plusieurs voitures, mais ils sont en mouvement. Certaines salles sont endommagées par les explosions, mais nous remercions Dieu tout-puissant d'avoir sauvé notre Alma Mater de toute nouvelle destruction.

    Il faut du temps pour que la vie au séminaire revienne. Il n'y a pas d'eau, de lumière, de gaz. Le recteur, le prêtre spirituel et les diacres sont déjà rentrés dans leurs maisons froides. Un groupe d'hommes sympathiques est arrivé et a accepté de partager ces conditions spartiates et d'aider à relancer le séminaire dès que possible. Merci sincèrement à tous pour votre courage et votre sacrifice !

    Les personnes locales qui ont besoin d'aide arrivent déjà au séminaire. Merci pour les différents transports humanitaires que notre Caritas diocésaine a déjà envoyés.

    Demain, dimanche des Rameaux, toutes les recettes de nos paroisses seront traditionnellement versées au séminaire diocésain. Merci d'avance pour tout don ! Nous aurons besoin de ces fonds pour rénover les installations et relancer la vie du séminaire, pour le bien de l'Église. Après tout, l'Ukraine, qui sera reconstruite après la guerre, aura également besoin de chefs spirituels - des prêtres. Priez pour que le Seigneur appelle ceux qu'il a choisis pour son ministère spécial."

  • 73 millions d'avortement dans le monde chaque année mais cela ne suffit pas pour l'OMS

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    De gènéthique.org :

    Des dizaines de millions d’avortements dans le monde chaque année. Et toujours pas assez pour l’OMS.

    11 avril 2022

    L’OMS vient de publier une étude qui recense le nombre d’avortements dans le monde. En parallèle, l’organisation diffuse ses recommandations en matière de politique publique.

    Selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Institut Guttmacher [1], 121 millions de grossesses ne sont pas « prévues » chaque année. Les auteurs ont réalisé cette estimation à partir de données issues de 150 pays sur la période 2015 – 2019. Et dans 61% des cas, ces grossesses se terminent par un avortement. Ce qui représente plus de 73 millions d’avortements chaque année.

    Mais, alors que « les grossesses non prévues sont à leur niveau le plus bas depuis 30 ans »« les avortements ont augmenté dans le monde »[2]. Serait-ce le résultat de la politique du « tout-avortement » ? L’OMS ne compte pas en rester là. En effet, l’Organisation mondiale de la santé vient de mettre à jour ses recommandations en matière d’avortement.

    L’avortement sans aucune condition

    Pour l’OMS, l’avortement devrait être autorisé quel que soit le stade de la grossesse. Instaurer un seuil n’est, selon l’organisation, pas justifié d’un point de vue médical. Un avis qui n’est pas partagé par les gynécologues français, y compris par ceux qui promeuvent l’avortement. Israël Nisand, chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg et président du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France, avait expliqué qu’à 14 semaines, l’avortement est « un geste plus dangereux que les médecins n’aiment pas faire ».

    L’OMS recommande aussi de supprimer toute période de réflexion et tout accord de tiers. Pour l’institution, une femme doit pouvoir avorter sans l’accord du père de l’enfant, une jeune fille sans l’accord de ses parents.

    L’avortement serait-il un acte anodin ? Si tel était le cas, la loi française n’aurait pas pris la peine de définir une clause de conscience spécifique à l’avortement. Une clause que les promoteurs du tout avortement n’ont pas réussi à annuler à l’occasion du vote de la loi Gaillot.

    Vers la fin de l’objection de conscience ?

    «  S’il s’avère impossible de réglementer l’objection de conscience d’une manière qui respecte, protège et satisfasse les droits des femmes souhaitant recourir à l’avortement, l’objection de conscience en matière d’avortement pourrait devenir indéfendable », écrit l’organisme. Pourtant, en 2013, l’OMS reconnaissait que « chaque agent de santé a le droit d’objecter en conscience à la pratique de l’avortement » [3]

    Comme le souligne Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, « il n’est question de supprimer l’objection de conscience qu’à propos de l’avortement ». Avec un double objectif : « symbolique et pratique » [4]. Après le fait de parler de « soin » en matière d’avortement, supprimer l’objection de conscience vise pour ses promoteurs à sa « normalisation morale ».

     

    [1] Bearak JM, Popinchalk A, Beavin C, et al Country-specific estimates of unintended pregnancy and abortion incidence: a global comparative analysis of levels in 2015–2019 BMJ Global Health 2022;7:e007151.

    [2] 64 femmes sur 1000 sont concernées par des grossesses « non désirées », contre 79 femmes sur 1000 au début des années 1990

    [3] OMS, Avortement sécurisé : Deuxième édition Directives techniques et stratégiques à l’intention des systèmes de santé (2013)

    [4] Gènéthique, L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir (26/02/2021)

    Cet article de la rédaction Gènéthique a été initialement publié sur Aleteia sous le titre : 73 millions d’avortements dans le monde chaque année

  • De nouveaux saints et bienheureux dont deux martyrs du nazisme

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    Canonisation:  nouvelle reconnaissance d'un miracle par le Pape François

    Le Pape François a approuvé le 9 avril la promulgation de nouveaux décrets par la Congrégation pour la cause des saints. Parmi les 10 chrétiens dont le cas était à l’étude, celui d'Artemide Zatti, un laïc italien déclaré bienheureux en 2002. La reconnaissance par le Vatican d'un miracle, qui lui avait été attribué en 2016, permettra de faire avancer son processus de canonisation.

    C’est une étape obligatoire de toute procédure de canonisation. À l’issue d’une audience accordée ce 9 avril au Cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape François a approuvé la promulgation d’une série de nouveaux décrets concernant dix futurs saints chrétiens. Ces décrets confirment les «vertus d’héroïcité» de sept d’entre eux, condition essentielle à l'ouverture d'un procès de béatification. Ils reconnaissent également le miracle et le martyr de trois autres fidèles, ouvrant à l'un d'eux, le bienheureux Artemide Zatti, la voie pour entamer un processus de canonisation.

    Artemide Zatti, bientôt saint ?

    La congrégation pour les causes des saints reconnait ainsi un miracle opéré par l’intercession d’Artemide Zatti, laïc italien béatifié en 2002 par saint Jean-Paul II. Immigré en Argentine durant son adolescence, Artemide Zatti rencontra à 17 ans les Salésiens et entra comme profès au sein de la Congrégation. Sa grande dévotion pour Don Bosco le poussa à se consacrer aux malades, assumant finalement en tant que fidèle laïc la responsabilité d’un hôpital construit par les Salésiens. Il consacra sa vie au soin des plus démunis, en tant que directeur adjoint, administrateur et infirmier en milieu hospitalier. Particulièrement aimé de ses proches et de ses patients, il mourut d’une tumeur en 1951. Le miracle qui lui est attribué, opéré en 2016, est un cas de guérison d’un père de famille d’origine philippine, date de 2016.

    Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, martyrs du nazisme

    Les décrets de la congrégation pour les causes des saints confirment également le martyr de pères Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, prêtres diocésains italiens, exécutés le 19 septembre 1943 en raison de leur foi. Après l’armistice de 1943, la ville de Boves (Piémont, au nord de l’Italie), est demeuré un carrefour de passage et lieu d'exactions des forces allemandes. Alors qu’ils cherchaient à apporter aide et réconfort à la population, les deux prêtres italiens ont été assassinés par les forces SS, qui continuaient de semer la mort et la destruction dans la région.

    Les nouveaux vénérables

    Les décrets approuvés par le Saint-Père reconnaissent également les vertus héroïques de sept fidèles considérés, qui deviennent ainsi vénérables de l'Église. Parmi eux, l’évêque espagnol Martino Fulgenzio Elorza Legaristi, le missionnaire et évêque Francesco Costantino Mazzieri, de l’ordre conventuel franciscain, ainsi que des fondatrices d’instituts religieux Lucie Noiret, religieuse française de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus, et de Casimira Gruszczyńska, religieuse russe de la Congrégation des Sœurs Messagères du Cœur de Jésus.

    Enfin, trois fidèles laïques rejoignent également le rang des vénérables : l’espagnole Aurora Calvo Hernández-Agero, la polonaise Rosalia Celak, et l’italienne Maria Aristea Ceccarelli.

  • Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

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    08 Avr 2022

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Le 7 mai évènement à Bruxelles point d’orgue de la mobilisation pour la Vie avant la clôture de la Conférence pour l’avenir de l’Europe

    Au lancement de la présidence française de l’UE, M. Macron a revendiqué l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux. Plus de 100 ONG* de 15 pays européens viennent d’unir leur voix avec la fédération One of Us pour l’interpeller dans une lettre qu’elles lui ont adressée : Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ? (voir ci-dessous)  

    La fédération One of Us va amplifier l’interpellation par une convention organisée à Bruxelles le 7 mai 2022 : « Pour l’avenir de l’Europe, soyons fidèles à la dignité humaine et à l’héritage des pères fondateurs ». Cet évènement vise à enrichir la contribution One of Us à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, volet «démocratie citoyenne » de la Présidence française de l’UE, dont la clôture politique est annoncée le 9 mai.

    La veille du discours de M. Macron au Parlement européen en janvier, Thierry de la Villejégu directeur de la Fondation Jérôme Lejeune et Marina Cassini présidente du Movimento par la Vita rappelaient la légitimité démocratique de One Of Us : « Avec près de 1,9 million de citoyens signataires (de 17 pays de l’UE) One Of Us est l’Initiative Citoyenne Européenne la plus importante de l’histoire, la plus réussie de toutes les initiatives lancées depuis la création de cet outil de démocratie participative (par le Traité de Lisbonne – rentré en vigeur en 2009). C’est pourquoi nous exprimons avec détermination ce message pour la Vie à l’occasion de la présidence française de l’UE : Restons humains ! »

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron a rappelé que l'avortement « est toujours un drame pour une femme ». Ce qui ne l'empêche pas de vouloir inscrire le droit à l'avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux…

    Par One of Us (

    Monsieur le président de la République française,

    alors que l’est de l’Europe est en guerre, vous contribuez à montrer l’importance de l’Union européenne. L’unité de l’Europe doit faire appel aux vraies valeurs qui ont fait son histoire. Or, en lançant la présidence française du Conseil de l’Union européenne, vous avez proclamé votre souhait d’intégrer le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux et que l’avortement devienne valeur de l’Europe. Vous vous trompez : un tel objectif ne peut que diviser et entraver le destin de l’Union.

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de votre programme pour l’élection présidentielle, vous avez rappelé que l’avortement « est toujours un drame pour une femme ». Monsieur le président, comment un drame pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Nous, citoyens européens ayant signé One of Us (l’“initiative citoyenne européenne” qui a rencontré le plus grand succès populaire, avec près de 1,9 million de signatures), nous refusons cette proposition. Avec le recul, les reniements successifs des gouvernements et législateurs de nombreux États membres sur la question de la vie donnent le vertige.

    La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment

    Devons-nous, Monsieur le président, vous rappeler les textes nationaux, européens et internationaux dont la France et les autres États membres sont signataires et qui s’opposent frontalement à une telle évolution ? Comment peut-on envisager de mettre ainsi de côté la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui assure la reconnaissance autant que l’application universelle du droit à la vie et de « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine » , sans distinction, qu’ils soient nés ou en gestation ?

    Avez-vous oublié la convention de Rome de 1950, voulue par les pères fondateurs, pour la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui garantit le droit de toute personne à la vie et le fait que la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ?

    Avez-vous oublié que la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Onu en 1989, dispose que « l’enfant […] a besoin d’une protection spéciale […] , notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ?

    Comment pouvez-vous céder aux pressions des lobbies en faisant fi de ces textes dont la France et l’Europe, que vous représentez l’une et l’autre, sont signataires ? Au titre de quelle prérogative osez-vous maltraiter ainsi les droits de l’homme ? Comment pouvez-vous oublier que l’avortement, c’est la mort d’êtres humains ? Comment pouvez-vous envisager d’imposer à tous les États membres le non-respect de la vie comme principe fédérateur ?

    Il est du devoir de tout pouvoir d’État de protéger la vie humaine. Oui, la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment. Le droit à la vie physique est le premier des droits fondamentaux. Il serait contre nature et absolument paradoxal d’inverser ces repères.

    Devons-nous nous faire biologistes pour vous rappeler que la vie humaine commence dès l’instant de la conception, à la fusion des gamètes, et qu’il n’y a pas de différence substantielle mais seulement une différence de développement entre le zygote qui apparaît immédiatement après la fécondation, le fœtus et le nouveau-né à la naissance ? Sur le plan biologique, il s’agit bien d’une vie humaine, d’un être humain vivant.

    Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir

    Alors oui, s’il le faut, nous nous ferons tour à tour philosophes, historiens, biologistes, mais aussi avocats de la vie pour combattre cette erreur anthropologique fondamentale qui consiste à faire d’un drame une valeur. Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir. En revanche, oui, l’avortement a profondément dénaturé les droits de l’homme, droits fondamentaux auxquels nous adhérons universellement. L’avortement brandi comme valeur laisse chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. Ce sont ces alternatives que l’Europe devrait prioriser. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui peut détruire et abîmer aussi la vie des femmes.

    Monsieur le président, la seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine doit toujours guider vos actions dans la présidence que vous occupez. Elle donne une limite objective à votre liberté et à votre pouvoir. Nous, citoyens européens, voulons pouvoir compter sur la démocratie pour que nos représentants n’instrumentalisent pas le pouvoir dont ils sont dépositaires, afin de nous imposer, contre notre conscience et contre tout processus démocratique une idéologie mortifère.

    Si ce n’est pas le cas, nous nous mobiliserons, car protéger les plus vulnérables n’est pas une option. Nous voulons construire une Europe vraiment humaine. Nous espérons que vous saurez l’entendre.


    * Tribune cosignée par 103 ONG issues de quinze États membres de l’Union européenne, rassemblées par la plate-forme culturelle européenne One of Us. Slovaquie : Donum Vitae, Forum Zivota, Human Rights and Family Policy Institute / Danemark : Retten Til Liv, Respekt for Menneskeliv / République Tchèque : Hnutí Pro život ČR ONŽ – pomoc a poradenství pro ženy a dívky, z.s. / France : Fondation Jérôme Lejeune, Femina Europa, Marche pour La Vie, Comité Protestant pour la Dignité Humaine, Choisir la vie, Les Eveilleurs, Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques / Pologne : Ordo Uris, ONE OF US Poland, Human Life International Polska, Polish Association of the Defenders of Human Life, Small Feet Foundation / Portugal : Federação Portuguesa pela Vida. / Malte : Life Network Foundation, Doctors For Life Malta, Malta Unborn Child Platform, I See Life / Pays-Bas : One of Us Nederland,Schreuw om Leven, Dutch Patient Federation, Dutch Lawyers Association Pro Vita / Luxembourg : Pour La Vie Naissante / Italie : Movimento Per la Vita Italiano / Hongrie : Feher-Center Association / Croatie : Cro-Vita Alliance / Autriche : Österreichische Lebensbewegung / Espagne : Federación Española de Asociaciones Provida, Fundación Jerome Lejeune España, Foro Español de la Familia / Belgique : New Women for Europe.

  • Le Chemin synodal allemand et l'embarras du Vatican

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    De fsspx.news/fr :

    Chemin synodal : embarras du Vatican et nouvelle attaque du catéchisme

    1/4/2022

    Après le communiqué de Mgr Stanislaw Gadecki publié sur le site de la Conférence épiscopale polonaise (CEP), révélant la désapprobation du pape François vis-à-vis du Chemin synodal allemand, le porte parole du Vatican, Matteo Bruni, a fait une mise au point, dont la teneur est plutôt sibylline, comme il fallait s’y attendre.

    Après les révélations du communiqué de la CEP, la communication du Vatican a dû faire front et éponger. Il était difficile de faire autrement. Le pape ayant confié à un évêque qui venait de critiquer sévèrement le Chemin synodal auprès du président de la Conférence épiscopale allemande (DBK), qu’il « prenait ses distances » avec ce même Chemin, il y avait urgence à calmer les esprits.

    Une réponse embarrassée

    Il n’est pas difficile d’imaginer la réaction des évêques mis en cause, sans compter celle des laïcs qui avaient entendu dire récemment par Mgr Georg Bätzing que Rome ne comprenait pas toujours bien l’Allemagne.

    Pour tirer le pape d’affaire, Matteo Bruni s’est référé à la Lettre au Peuple de Dieu pèlerin en Allemagne de juin 2019. La position de François sur le Chemin synodal n’a pas changé depuis cette Lettre, a-t-il assuré à Catholic News Agency en commentant le communiqué de presse de la CEP.

    En revanche, le porte-parole du Vatican n’a pas voulu confirmer si le pape avait répondu aux préoccupations de Mgr Gadecki. « Le contenu est confidentiel », a déclaré M. Bruni. Mais une chose est certaine, pour la CEP, le propos n’est pas apparu comme confidentiel.

    Pour mémoire, le 22 février 2022, Mgr Gadecki a rendu publique la lettre qu’il avait envoyée au président de la DBK. Le Chemin synodal y est critiqué de manière étendue. Le président de l’épiscopat polonais exprime son inquiétude et demande à l’Eglise d’Allemagne de revenir à la foi catholique.

    Mgr Bätzing a répondu à Mgr Gadecki par une lettre publiée le 24 mars dernier. Il justifie pleinement le mouvement synodal lancé en Allemagne.

    Une nouvelle critique du catéchisme et de la morale conjugale de l’Eglise

    Pendant ce temps, les évêques allemands continuent à bousculer la morale révélée en s’attaquant au catéchisme. Ainsi, le cardinal Reinhard Marx a déclaré dans un entretien publié le 31 mars dans le journal Stern, que le catéchisme de l’Eglise catholique « n’est pas gravé dans la pierre » et que, par conséquent, « on peut douter de ce qu’il dit ». En soi, cette proposition est aberrante.

    Le catéchisme n’est rien d’autre que l’enseignement de l’Eglise, dogmatique et moral, mis à la portée des fidèles. Il fait normalement l’objet du soin des évêques et de la papauté. Mais il est vrai que la période postconciliaire a jeté le trouble, comme dans le cas du catéchisme hollandais.

    Mgr Marx répondait à une question sur « la manière dont l’enseignement catholique doit tenir compte des personnes homosexuelles, queer ou trans ». Il a répondu que « l’éthique inclusive que nous envisageons ne consiste pas à être permissif, comme certains le prétendent. Il s’agit de quelque chose de plus : se rencontrer au niveau des yeux, respecter l’autre.

    « La valeur de l’amour se manifeste dans la relation ; en ne faisant pas de l’autre un objet, en ne l’utilisant pas ou en ne l’humiliant pas, en étant fidèle et digne de confiance l’un envers l’autre. Le catéchisme n’est pas gravé dans la pierre. On peut aussi douter de ce qu’il dit. »

    Le cardinal Marx ajoute une précision très intéressante : « Lors du synode sur la famille, nous avons discuté de ces questions, mais il y avait une réticence à fixer quoi que ce soit. A ce moment-là, j’ai dit : “Il y a des gens qui vivent une relation amoureuse intime qui s’exprime sexuellement. Allons-nous vraiment dire que cela n’a aucune valeur ? Il y a des gens qui veulent que la sexualité soit limitée à la procréation, mais que dites-vous aux personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfants ?” »

    Ce qui est un parfait sophisme, puisqu’il y a une différence capitale entre un événement accidentel – tel couple formé d’un homme et d’une femme ne peut avoir d’enfants – et une situation essentielle : il est strictement impossible à un couple homosexuel d’avoir des enfants par eux-mêmes. C’est la différence entre une privation et une négation. Mais de cela, le cardinal n’a cure. Il faut avancer.

    (Sources : infoCatolica/Vatican.va – FSSPX.Actualités)

  • En Chine : des prisonniers exécutés par prélèvement d'organes ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Chine : des prisonniers exécutés par prélèvement d’organes ?

    8 avril 2022

    Une étude menée par des chercheurs de l’Australian National University (ANU) a mis en évidence « des preuves suggérant fortement que les chirurgiens chinois des hôpitaux civils et militaires d’État ont exécuté des condamnés à mort et des prisonniers d’opinion en leur retirant le cœur ». Une pratique développée pour sa rentabilité, qui a lieu depuis « plus de trois décennies », selon les auteurs. Leurs travaux ont été publiés dans l’American Journal of Transplantation  [1].

    Des prisonniers en état de mort cérébrale ?

    Ces conclusions ont été obtenues en analysant 124 770 archives médico-légales entre 1980 et 2020. Parmi elles, les auteurs de l’étude ont identifié 71 documents médicaux dans lesquels « l’ablation du cœur semblait être la cause du décès des prisonniers ». Mais ils soupçonnent un nombre réel « bien plus élevé » de prisonniers tués à la suite de ces interventions chirurgicales.

    Selon les archives officielles, ces prisonniers étaient en état de mort cérébrale. Une version démentie par les chercheurs. Pour cela ils s’appuient principalement sur l’évaluation de la faculté du patient à respirer sans avoir recours à un ventilateur. Mais également sur la pose d’intraveineuse juste avant l’opération, ou encore sur l’emploi de la terminologie de « mort cérébrale aiguë ».

    Trop de donneurs ?

    Les chercheurs rappellent que de telles opérations sont contraires à l’éthique car « le prélèvement d’organes ne doit pas commencer avant que le donneur ne soit officiellement déclaré mort » (cf. Le protocole Maastricht III en France: retour vers une “technicisation de la mort”) et « le prélèvement d’organes ne doit pas causer la mort du donneur ».

    De son côté, le professeur Arthur Caplan, chef de la division d’éthique médicale de la Grossman School of Medicine de l’université de New York (NYU), juge que « le volume des transplantations effectuées [en Chine] ne correspond pas à la quantité de dons volontaires ».

    « J’espère que nos conclusions trouveront un écho dans le monde entier et contribueront à faire cesser ces pratiques », a déclaré le Dr Lavee, coauteur de l’étude.

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    [1] Matthew P. Robertson et al, Execution by organ procurement: Breaching the dead donor rule in China, American Journal of Transplantation (2022). DOI: 10.1111/ajt.16969

    Source : Medical Xpress, Australian National University (05/04/2022)

  • 5 conférences sur l'Eglise et les hérésies

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    L'objectif de ces 5 conférences est de proposer (spécifiquement aux jeunes catholiques, mais sans exclusivité) une formation spirituelle en montrant, à travers la réponse de l'Église aux hérésies (au sens large), d'une part les beautés immuables de la Vérité de la foi, et d'autre part la récidive des erreurs du passé (sous une forme plus ou moins différente). La méthode utilisée pour cela est une approche historique et théologique ; historique dans l'analyse des faits qui ont causé ou qui ont résulté des hérésies ou qui entourent celles-ci d'un contexte important (par exemple, l'arianisme et l'empire romain comme contexte et vecteur de la religion), et théologique dans le discernement de la logique des propositions hérétiques et dans la recherche des fondements de la foi défendus par l'Église au cours des âges.

    Les conférences ont lieu de 18 à 20h, soit 2 heures de conférence avec un temps de questions-réponses

    Les conférences ont pour objectif de mettre en avant la vérité par l'analyse des erreurs.

    Après chaque intervention, un temps de questions-réponses, permettra à chacun d'éclaircir les zones d'ombre restantes.

    Place des Fabriques - 1300 Wavre (la salle se situe derrière la basilique).

  • Le collège des cardinaux électeurs va changer de physionomie

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    C'est à lire ici : Vatican: le collège des cardinaux électeurs va évoluer

  • France : pour qui voter ?

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    De l'ECLJ (European Centre for Law & Justice) :

    Image vaccin

    Madame, Monsieur,

    L’ECLJ, en tant qu’ONG agissant auprès des instances internationales, ne vous dira pas pour quel candidat à la présidence de la République française il faut voter. Cela n’est pas notre rôle.

    Cependant, en cette fin de campagne électorale, il nous a paru utile de vous envoyer quelques documents visant à accompagner votre réflexion. Ces cinq dernières années, l’ECLJ s’est en effet engagé dans plusieurs débats français, avec comme référentiels nos convictions ainsi que le droit international des droits de l’homme. Nous souhaitons aussi vous apporter un éclairage sur des questions qui se posent dans cette campagne électorale.

    Rappelons d’abord qu’Emmanuel Macron, candidat à sa réélection, a à son passif la violation de plusieurs principes fondamentaux :

    • À deux reprises, pendant plusieurs mois, la célébration publique du culte a été interdite. L’expérience du déconfinement de 2020 a montré que le Gouvernement français avait été plus sévère que la plupart des pays européens. Heureusement, c’est la mobilisation des chrétiens, soutenue par l’ECLJ, qui a inversé cette tendance.
    • Le Gouvernement actuel a très largement restreint l’école à la maison, par la loi confortant le respect des principes de la République (2021). Cette réforme viole les libertés éducatives des familles, telles que protégées par le droit international. Nous l’avions expliqué dans la presse.
    • Le Gouvernement nommé par Emmanuel Macron a porté atteinte à la vie humaine innocente, par la loi de bioéthique et plus récemment en soutenant une libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Comme nous l’avions rappelé, cette aggravation de la culture de mort n’est pas une fatalité, mais un choix politique.

    En ce qui concerne son éventuel mandat à venir, le président de la République souhaite mettre en place une convention citoyenne sur l’euthanasie. Moins d’une semaine avant le premier tour, il explique : « Je suis favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge ».

    Entre l’euthanasie des mineurs et les abus de faiblesse, la loi belge autorisant l’euthanasie est très loin d’être un modèle valable, sûr ou éthique :

    Belgique : « La loi sur l’euthanasie ouvre à toutes les dérives » (Priscille Kulczyk, Figaro Vox)

    En ce qui concerne les autres candidats, en particulier les conservateurs, nous n’avons pas encore pu les voir à l’œuvre. Nous leur conseillons cependant de ne pas laisser à Emmanuel Macron et aux progressistes le monopole des droits de l’homme, de l’ « Europe » et des instances internationales. Ceux-ci ont plusieurs fois été instrumentalisées au service de fins politiciennes internes.

    Ainsi, en janvier dernier, Emmanuel Macron a proposé d’insérer un droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Or, nous l’avions démontré : il savait avant même de l’annoncer qu’il n’avait pas ni l’intention ni la capacité de modifier cette Charte.

    Autre exemple d’il y a quelques mois : le Gouvernement français actuel a justifié devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) la censure d’Éric Zemmour. Il a demandé à la Cour d’appliquer à Zemmour un traitement exceptionnel, réservé aux cas rares où la CEDH considère que la démocratie est mise en danger. Nous l’avions révélé et analysé ici.

    Ces institutions et conventions européennes protégeant les droits de l’homme ne doivent pas appartenir à ceux qui les instrumentalisent. Il est important que les candidats conservateurs s’en saisissent.

    « Rester dans la CEDH n’empêche pas un Gouvernement d’appliquer un programme conservateur »

    Quelle que soit l’issue de l’élection, l’ECLJ restera mobilisé pour la protection de la vie humaine, de la famille et des libertés. Nous vous proposons de vous joindre à notre action. N’hésitez pas à transférer ce courriel à votre entourage et à nous indiquer les combats qui vous tiennent le plus à cœur, en répondant à ce courriel et en signant la ou les pétition(s) que vous préférez :

    Nos pétitions

  • Mandat pour un génocide : comment la Russie justifie les atrocités en Ukraine

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    De Bitter Winter :

    Mandat pour un génocide : Comment la Russie justifie les atrocités en Ukraine

    7 avril 2022

    Un document exceptionnel explique les plans visant à détruire l'identité ukrainienne et à punir sévèrement les Ukrainiens, qui sont au moins des "nazis passifs."

    Bodies of civilians killed in Bucha.

    Corps de civils tués à Bucha. Crédits.

    Introduction par Bitter Winter :

    RIA Novosti est une agence de presse russe appartenant à l'État, et l'un des médias reflétant le plus fidèlement les idées et orientations du gouvernement russe. Le 3 avril dernier, elle a publié un éditorial signé par Timofey Sergeytsev. Ce dernier est un "technologue politique" (une profession spécifiquement russe) et "conseiller en recherche" au Centre international de recherche et d'éducation Zinoviev du département des processus mondiaux de l'université d'État de Moscou. L'article est si sinistre que nous pensons qu'il mérite d'être traduit et porté à l'attention d'un public international.

    Bien entendu, sa théorie selon laquelle l'Ukraine est un État nazi est ridicule. Bitter Winter a publié une série d'articles sur le néonazisme en Ukraine (dont un sur l'héritage de Stepan Bandera), dans lesquels il examine en détail la présence de néonazis dans ce pays. Ils existent, comme dans la plupart des pays européens, mais ils constituent une petite minorité et ne contrôlent certainement pas le gouvernement. Il est également vrai qu'il y a des néo-nazis en Russie et dans les bataillons qui combattent dans la guerre actuelle avec les Russes. En fait, dans cette guerre, il pourrait bien y avoir plus de nazis combattant "pour" que "contre" la Russie.

    L'article de RIA Novosti ne nous apprend rien de sérieux ou de valable sur le nazisme en Ukraine, mais il nous en apprend beaucoup sur les plans russes pour un génocide, à commencer par sa dimension culturelle. La dénazification signifie en réalité la désukrainisation, c'est-à-dire la destruction de l'Ukraine en tant que pays et de l'identité ukrainienne par la destruction de livres et une "rééducation" à la Staline.

    Mais l'article ne s'arrête pas là. RIA Novosti nous apprend que la formule "les Ukrainiens sont bons, seul leur gouvernement est mauvais" ne fonctionne plus. Tous les Ukrainiens, sauf ceux qui soutiennent l'invasion russe, sont au moins des "nazis passifs" et doivent être sévèrement punis. Ironiquement, le plan paranoïaque et le langage violent ressemblent beaucoup aux projets de Goebbels pour une Europe de l'Est "aryanisée". Ils constituent un mandat pour un génocide physique, et pas seulement culturel.

    Certes, RIA Novosti préconise la peine de mort pour les nazis et la "liquidation" d'un grand nombre d'Ukrainiens, mais elle n'incite pas explicitement les soldats à violer les femmes avant de les tuer avec leurs enfants, comme cela s'est produit à Bucha et ailleurs. Goebbels non plus, du moins par écrit. Ce n'est pas nécessaire. Lorsque vous avez offert la base idéologique de la violence et du génocide, les soldats comprennent, et la pratique suit. Après tout, nous lisons que "l'État dénazifiant, la Russie, ne peut s'inspirer d'une approche libérale de la dénazification. L'idéologie du dénazificateur ne peut être remise en cause par le coupable en cours de dénazification."

    The author of the article, Timofey Sergeytsev. Source: 45parallel.net.
    L'auteur de l'article, Timofey Sergeytsev. Source : 45parallel.net

    Voici la traduction de l'article publié par RIA Novosti

    [citation]

    En avril de l'année dernière, nous avons écrit sur le caractère inévitable de la dénazification de l'Ukraine. Nous ne voulons pas d'une Ukraine nazie, de style Bandera, ennemie de la Russie et instrument de l'Occident pour détruire la Russie. Aujourd'hui, la question de la dénazification est passée à un autre plan, plus pratique.

    La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante du peuple - très probablement sa majorité - est maîtrisée et entraînée par le régime nazi dans sa politique. C'est-à-dire lorsque l'hypothèse "le peuple est bon, le gouvernement est mauvais" ne fonctionne plus. La reconnaissance de ce fait est la base de la politique de dénazification et de toutes ses conséquences, et le fait lui-même constitue son sujet.

    Lire la suite

  • Erquelinnes : chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques

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    De RCF radio (Elise Vanesche) :

    Les chemins de Carême avec Ste Thérèse de Lisieux et vénération des reliques à Erquelinnes

    Sainte Thérèse de Lisieux

    Sainte Thérèse de Lisieux

    Je passerai mon Ciel à faire du bien sur la Terre, je ferai tomber une pluie de roses.

    Telle est la promesse de l’intercession faite par sainte Thérèse avant de mourir. Son témoignage offre un véritable soutien pour garder la foi et porteur d’espérance.

    4 rencontres avec Sainte Thérèse, pour se préparer à fêter Pâques.

    Alors que l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes se prépare à accueillir son reliquaire, 4 conférences ont été organisées autour des textes de Sainte Thérèse de Lisieux. 4 Rencontres auxquelles votre radio s’est rendue afin de vous les retransmettre en podcasts. Ils sont disponibles sur notre site rcf.be ou sur l’application RCF, radio 1RCF Belgique.

    Les abbés Philippe Pêtre, Paul Scolas, Philippe Vermeersch et Jacques Hospied ont prêtés leur voix aux écrits de la petite Thérèse centrés autour de 4 thèmes : « Partage et souci des autres », « Pardon et miséricorde », « Pénitence et la petite voie... », « Prière et spiritualité ». 

    Thérèse novice, en janvier 1889
    Thérèse novice, en janvier 1889

    Laissez la petite Thérèse vous prendre par la main et vous accompagner sur ce chemin jusqu'à la lumière de Pâques.

    Visite de Ste Thérèse à Erquelinnes du lundi 25 avril au dimanche 1er mai

    Un pèlerinage sera organisé en l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes à l’occasion de l’arrivée du « reliquaire de sainte Thérèse dit du Centenaire », du lundi 25 avril au dimanche 1er mai 2022. Ce reliquaire, qui tire son nom du centenaire de la mort de la sainte en 1997 (année où il a commencé à voyager) a depuis traversé de nombreux pays à travers le monde. Plusieurs événements seront organisés autour de cette venue exceptionnelle, dont une journée de pèlerinage présidée par Mgr Guy Harpigny, le 1er mai.

    Les reliques de sainte Thérèse ©P.RAZZOCIRIC
    Les reliques de sainte Thérèse ©P.RAZZOCIRIC

    Quel est le sens de la vénération des reliques de sainte Thérèse ?

    « Recevoir les reliques de sainte Thérèse, c’est recevoir la personne elle-même, car nous la croyons vivante, et nous croyons qu’elle intercède pour nous », explique le Père Olivier Ruffray.

    « C’est comme recevoir une sœur, une amie qui nous veut du bien. » C'est aussi croire, comme le dit Thérèse qu'elle est « notre sœur, notre amie ».

  • La première femme noire à siéger à la Cour suprême des Etats-Unis

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    De Shannon Mullen sur catholicnewsagency.com/news :

    Le Sénat confirme la nomination de Ketanji Brown Jackson, qui deviendra la première femme noire à la Cour suprême.

    7 avr. 2022

    Ketanji Brown Jackson, un juge fédéral qui a également été défenseur public fédéral et avocat en cabinet privé, deviendra la première femme noire à siéger à la Cour suprême.

    Le Sénat a confirmé jeudi, par un vote de 53 voix contre 47, la nomination de Mme Jackson, choisie par le président Joe Biden pour succéder au juge Stephen G. Breyer, pour lequel Mme Jackson a été stagiaire.

    Trois sénateurs républicains - Susan Collins (Maine), Lisa Murkowski (Alaska) et Mitt Romney (Utah) - se sont joints aux 50 démocrates du Sénat pour obtenir la confirmation de Mme Jackson.

    Le sénateur Chuck Schumer, D-New York, chef de la majorité au Sénat, a déclaré que la confirmation historique de Mme Jackson reflétait l'engagement des démocrates à apporter une plus grande diversité au sein de la magistrature américaine. M. Biden s'était engagé pendant sa campagne présidentielle à choisir une femme noire comme premier candidat à la Cour suprême.

    "Nous avons certainement un long chemin à parcourir sur la voie de la vraie justice, mais en confirmant le juge Jackson aujourd'hui, nous faisons un pas en avant audacieux vers la pleine réalisation de la promesse de notre pays", a déclaré M. Schumer.

    "Nous ferons en sorte qu'il soit beaucoup plus probable que les filles de toute l'Amérique ressentent précisément ce que la juge Jackson a ressenti elle-même lorsqu'elle était enfant : Personne ne peut m'arrêter. Moi aussi, je peux le faire. Je suis brillante, moi aussi. J'ai ma place, moi aussi".

    Considérée comme une juge progressiste et "activiste" par ses détracteurs conservateurs, Mme Jackson ne modifiera pas l'équilibre idéologique de la Cour, où les conservateurs détiennent une majorité de 6-3.

    Elle ne participera pas non plus à la prochaine affaire d'avortement au Mississippi, Dobbs contre Jackson, que de nombreux opposants à l'avortement considèrent comme la meilleure, et peut-être la dernière, chance d'annuler la décision historique de 1973, Roe contre Wade, qui a légalisé l'avortement dans tout le pays. Une décision dans l'affaire Dobbs est attendue à la fin du mois de juin, juste avant qu'elle ne rejoigne la Cour.

    Mais à 51 ans, Mme Jackson pourrait siéger à la plus haute juridiction du pays pendant des décennies.

    Une opposition pro-vie

    Nommée pour la première fois à un poste de juge fédéral par le président Barack Obama, Mme Jackson a eu peu de rapports directs avec la question de l'avortement en tant que juge de la Cour de district du District de Columbia et juge d'une cour d'appel.

    Mais sa nomination a suscité une forte opposition de la part des groupes pro-vie. Ils ont souligné le soutien enthousiaste que sa nomination a reçu de Planned Parenthood, le plus grand fournisseur d'avortements aux États-Unis, et un mémoire juridique qu'elle a co-écrit en tant qu'avocate dans un cabinet privé et qui, selon eux, dénigrait les conseillers ambulants pro-vie.

    "La confirmation de Ketanji Brown Jackson remplit la promesse du président Biden au lobby de l'avortement et augmente les enjeux des élections de mi-mandat de cette année", a déclaré Marjorie Dannenfelser, présidente du groupe national pro-vie Susan B. Anthony List, dans un communiqué jeudi.

    "Alors que nous attendons une décision dans l'affaire Dobbs, la protection des enfants à naître et de leurs mères prend de l'ampleur dans tout le pays. Les Américains de tous bords veulent moderniser nos lois extrêmes qui autorisent l'avortement sur demande jusqu'à la naissance, bien après que la science ait démontré que les bébés dans l'utérus ressentent la douleur. Plus que jamais, nous avons besoin de champions pro-vie dans les États et à Washington qui agissent selon la volonté du peuple et représentent ses valeurs."

    Après avoir interrogé Mme Jackson pendant plusieurs jours, la commission judiciaire du Sénat est tombée lundi dans une impasse, à 11 voix contre 11, selon la ligne des partis, sur la question de savoir s'il fallait soutenir sa nomination. L'égalité des voix a rendu nécessaire l'approbation par le Sénat d'étapes procédurales afin d'ouvrir la voie à un vote par l'ensemble du Sénat jeudi après-midi.

    Les démocrates de la commission judiciaire ont fait l'éloge de Mme Jackson en tant que juriste distinguée et impartiale dont la confirmation en tant que première femme noire juge à la Cour suprême marquerait un jalon historique et inspirant dans l'histoire des États-Unis. 

    Les républicains, en revanche, l'ont critiquée pour ce qu'ils considéraient comme son activisme judiciaire, et certains d'entre eux ont soutenu qu'elle avait fait preuve d'une indulgence excessive dans ses condamnations de délinquants pédophiles, une accusation que ses partisans ont réfutée.

    Malgré l'opposition pro-vie à laquelle Mme Jackson a dû faire face, le sénateur Joe Manchin, de Virginie occidentale, qui se décrit comme un démocrate pro-vie et un catholique, a voté en faveur de sa confirmation.

    "Aujourd'hui, j'ai été fier de voter pour confirmer la juge Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des États-Unis", a déclaré M. Manchin, un catholique, dans un communiqué jeudi.

    "Le dossier et la carrière de la juge Jackson sont exemplaires. Elle a fait preuve d'une grande grâce au cours de ce qui a été un processus de confirmation difficile et a prouvé sans aucun doute qu'elle a le tempérament et les qualifications nécessaires pour servir à la plus haute cour de notre nation", a-t-il ajouté. "Ce faisant, elle a courageusement ouvert la voie pour que les générations futures puissent suivre ses traces."

    Expérience fédérale

    Née à Washington, D.C., Mme Jackson a grandi dans la région de Miami et a obtenu son diplôme de premier cycle et son diplôme de droit à l'université Harvard, où elle a été rédactrice en chef de la Harvard Law Review.

    Après son stage auprès de Breyer, Mme Jackson est entrée dans le secteur privé et a ensuite occupé le poste de défenseur public fédéral à Washington, D.C., ainsi que celui de vice-présidente et de commissaire de la United States Sentencing Commission, une agence fédérale indépendante bipartisane, avant de devenir juge fédéral.

    Mme Jackson a assisté au vote de confirmation jeudi avec M. Biden à la Maison Blanche. Il est prévu qu'ils s'expriment ensemble vendredi après-midi lors d'une cérémonie à la Maison Blanche.