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Actualité - Page 361

  • Une nouvelle parution : "Le catholicisme contemporain en péril"

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    Date de parution : 01.03.2022
    Nb. de pages : 210
    EAN : 9791033612025

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    Le catholicisme contemporain en péril

    Ces questions essentielles qu'il lui faut affronter

    Philippe Capelle-Dumont

    Les inquiétudes qui pèsent sur le destin européen et mondial du christianisme ont franchi le seuil de la dramatique : crise mordante de la foi, déficit culturel brutal de sa mémoire bimillénaire, déritualisation globale, dénaturation du sacerdoce, effets-retard d'un anti-intellectualisme exacerbé.

    L'auteur les décline lucidement, tout en relevant leur corrélation avec la marche vacillante des sociétés contemporaines : crise anthropologique inédite, emprise numérique, montée en puissance des oligarchies, communautarisation des comportements, hégémonies politico-religieuses. Les signes de l'alerte étaient depuis longtemps nombreux et convergents. Ils se manifestent aujourd'hui selon leur caractère aggravant, irréductible aux préoccupations qui avaient jusque-là traversé la grande histoire de l'Église et des peuples.

    En finir avec la rhétorique des consolations autant qu'avec les marchands du pire, dénoncer les effets du Malin en embuscade pour aiguillonner une espérance qui ne diffère pas : l'impératif est proportionné à l'exercice de discernement qu'impose, en plusieurs régions du globe, un contexte de dernière chance. À l'écart des réponses précipitées, alors qu'il est rivé entre périls et résistances, l'avenir du catholicisme se jouera non pas dans l'affichage candide d'une « proposition », mais dans l'énergie évangélique de l'« invitation ». Sur cette voie seule, une renaissance spirituelle est pensable au sein d'une humanité qui attend, au milieu des troubles, une révélation.


    Le Père Philippe Capelle-Dumont, philosophe et théologien, professeur des universités, doyen honoraire de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, chercheur associé à l'université de Paris-Sorbonne, président honoraire de la Conférence mondiale des facultés de philosophie des universités catholiques, ancien vicaire épiscopal, est président d'honneur de l'Académie catholique de France. Auteur d'une cinquantaine d'ouvrages dont certains sont traduits en plusieurs langues, il a reçu le Grand Prix du cardinal Grente de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.

    Lire un extrait

  • La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411, une initiative de la Fraternité de Tibériade

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    Communiqué de presse

    La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411,
    une initiative de la Fraternité de Tibériade

    Wellin, mercredi 23 mars 2022. Il y 125 ans, une croix en pierre a été érigée sur la butte de Jeumont à Wellin. Effondrée il y a une trentaine d’années, le site accueille aujourd’hui une nouvelle croix, haute de 15 mètres, qui saluera dorénavant les centaines de milliers d’automobilistes qui empruntent sans doute la plus belle autoroute de Wallonie, précisément sur la E411, à hauteur de la sortie Wellin, entre Namur et Libramont.

    Né dans l’esprit du frère Marc Piret, fondateur de la Fraternité de Tibériade, ce projet a mûri durant plusieurs décennies. Il nous explique l’origine et le sens de sa démarche : “Il y a 125 ans, une famille a fait le vœu d’élever une croix sur la butte. Reconstruire cette croix est un hommage à cette famille. C’est aussi une opportunité de créer une croix visible depuis l’autoroute, une croix qui n’est pas une croix de malheur mais une croix de bénédiction. Dans le contexte de la guerre en Ukraine ou ailleurs, cette croix s’élève à un moment où la paix est nécessaire. Jésus cherche la paix et la bienveillance. La croix est un signe de réconciliation. Croyants ou pas, nous sommes invités à reconnaître que derrière la souffrance naît la vie, la paix. Il n’y a pas d’amour sans souffrance. Jésus est allé jusqu’à aimer ses ennemis. La croix appelle à la réconciliation, à aimer comme le christ. Aimez vos ennemis et priez pour eux. Chacun peut y trouver un signe de compassion, de joie”.

    Pierre-Louis François, fondateur de “La Croisée Architecture“, coordinateur du projet explique : “Lorsque le frère Marc m’a fait découvrir le site en 2018, nous avons été marqués par la beauté des jeux de lumières filtrants à travers une forêt de conifères. Rapidement, aidés par mon épouse, collaborateur et amis, des croquis et maquettes ont été élaborés. Une petite forêt d’une trentaine de chênes a servi à édifier une grande croix formée elle-même de 14 croix. Cette croix formée de multiples croix nous rappelle les souffrances et joies de chacun mais également la colline des croix visible près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie, dans la région d’une implantation de la Fraternité de Tibériade. Une croix à traverser, où sa vision évolue par rapport au point de vue, que l’on peut s’approprier, où chacun peut venir se recueillir ou simplement admirer la beauté du paysage”.

    Ce mercredi 23 mars, la croix a été installée sous un soleil radieux grâce à une équipe de monteurs aidés par des grues et des nacelles. La croix est implantée sur un site classé, propriété de la Fraternité de Tibériade. De longues démarches de permis d’urbanisme, d’études en stabilité, de tests, d’assemblages en atelier et sur site ont été nécessaires pour découvrir aujourd’hui une croix qui est le fruit d’une intense collaboration entre l’architecte Pierre-Louis François, le bureau d’étude Ney Partners, la société de charpenterie AVLN, l’entreprise de construction Nonet, la Fraternité de Tibériade et de généreux donateurs.

    Le bourgmestre Benoît Closson était présent lors de l’élévation de la Croix. Le site privé est ouvert à tous et le bourgmestre a annoncé qu’un circuit de promenade balisé sera prochainement créé par la commune de Wellin. L’investissement global s’élève à environ 100.000 euros, dont la moitié a déjà été récoltée. Les amis de la Croix recherchent encore de généreux donateurs. Nul doute que les amis de la Croix ainsi que les frères et sœurs de la Fraternité de Tibériade s’y retrouveront fréquemment.

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  • Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

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    Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

    source

    Le pape François va consacrer ce vendredi 25 mars la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie pénitentielle au Vatican. Voici le texte de l’acte de consécration.

    Alors que la guerre bat son plein en Ukraine, le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, durant une célébration pénitentielle le 25 mars 2022 dans la basilique Saint-Pierre. Voici le texte de l’acte de consécration que tous les prêtres et évêques du monde sont appelés à réciter en union avec lui.

    Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

    Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

    Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

    Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

    C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

    Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

    Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.

    Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.

    Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.

    Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.

    Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.

    Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.

    Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.

    Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

    Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

    Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

    Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

    Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.

    Certains émettent cependant des réserves à l'égard de cette consécration qui d'après eux ne correspond pas aux souhaits exprimés par la Vierge à Fatima : voir ce pdf

  • Nouvelle constitution apostolique : la "révolution" du pape François

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    A propos de la réforme de la curie romaine « Praedicare Evangelium » du pape François, publiée le 19 mars 2022, on peut lire sur le site web « Benoît et moi » ce commentaire du site Il Sismografo, considéré comme très proche des Salles sacrées, qui parle de « graves incohérences », d’ « étape opaque et triste » et de « conception verticaliste et bureaucratique évidente » :

    verticalité-198x300.jpg« Il a fallu plus de huit ans à Praedicare Evangelium pour achever sa gestation difficile, confuse et décousue. Après toutes ces années, elle a été publiée à la hâte, sans traduction dans les langues fondamentales de l’Église elle-même et du monde chrétien, éditée électroniquement avec un charabia enfantin, et n’a même pas été annoncée de manière adéquate et professionnellement sérieuse aux vaticanistes qui peuplent le Borgo Pio, le quartier romain où se trouve le Vatican.

    Nombreux sont ceux qui, sans même l’avoir lu en entier et analysé en profondeur, écrivent depuis samedi des choses surprenantes telles que : il s’agit d’un « document révolutionnaire », d’un « tournant copernicien », « à partir de demain, l’Église appartiendra aux laïcs et aux femmes » et d’autres choses du même genre…

    Heureusement, elle entrera en vigueur le 25 juin. Cela signifie qu’il est encore temps de corriger de graves incohérences comme celle de la « forme extraordinaire » du rite romain [Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, a admis le 21 mars, lors de la conférence au cours de laquelle il a présenté Praedicate Evangelium, que l’utilisation de l’expression « forme extraordinaire » pour la messe romaine est une « erreur », note d’AMV]. Et il y en a d’autres.

    Ce moment, malheureusement, est une étape très opaque et très triste pour de nombreux catholiques, et pourtant il aurait dû être l’un des jours les plus lumineux du pontificat.

    Quelqu’un au Vatican doit comprendre et prendre conscience du fait que la propagande et les éditoriaux ne suffisent pas à redresser une route erronée. L’Église du Christ est une chose très sérieuse, fondamentale pour la vie de millions et de millions de personnes. Plus que jamais à l’heure où l’horreur d’une guerre mondiale se profile à l’horizon et où nous voyons en même temps la douleur effrayante du peuple ukrainien.

    Ce qui frappe dans la nouvelle Constitution, c’est l’approche verticaliste et bureaucratique évidente. L’organigramme curial – bureaux, titres, fonctions et matières de gouvernement – s’est agrandi d’au moins un tiers par rapport à celui établi par Pastor Bonus du pape Wojtyla. En clair, seize dicastères, c’est trop et le coût de cette bureaucratie a déjà déclenché des alarmes rouges dans les finances. En outre, la simple comparaison conceptuelle des noms de certains de ces services met immédiatement en évidence l’existence de divers doublons de fonctions et de tâches.

    Certains ont déjà écrit que le nombre de dicastères montre qu’il y a une plus grande « démocratisation » du pouvoir. À cet égard, le mot « synodalité » est utilisé et abusé, manipulé avec désinvolture parce que c’est le slogan à la mode, destiné à être remplacé par un autre après 2023.

    Cette synodalité, dont on use et abuse, cache cependant un insidieux retour en arrière par rapport au concile œcuménique Vatican II, à savoir : de la Constitution, le pape sort encore plus souverain, plus autarcique, plus « un seul homme aux commandes ». Dans cette Constitution, tout ce qui précède ou suit a un et un seul point d’arrivée : le Pontife.

    Il ne semble pas s’agir d’un document rédigé dans une perspective clairvoyante et audacieuse et visant à préparer l’ensemble de la communauté des disciples du Christ à affronter les temps difficiles qui s’annoncent. Non, vraiment pas.

    La Constitution adapte à l’époque actuelle un texte législatif datant de plus de trente ans, au point qu’elle semble avoir été rédigée uniquement pour ce pontificat.

    Dans cette Constitution apostolique, cependant, il y a plusieurs passages et codifications qui doivent être pleinement approuvés et qui annoncent des développements possibles de grande importance pour la vie de l’Église. Nous aurons l’occasion d’analyser cet aspect même si, en fin de compte, c’est le temps, le passage des années qui décidera du succès ou de l’échec de ce document fondamental.

    Tout, cependant, dépendra de la question de savoir si ce que nous considérons comme une papauté « un seul homme aux commandes » s’enracinera dans le dynamisme des églises particulières. »

    Ref. Praedicare Evangelium consacre une Eglise avec un seul homme aux commandes

  • L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

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    Communiqué de presse : L’Église catholique belge se joint à la consécration de la Russie et de l’Ukraine à Marie

    Ce vendredi 25 mars, le Pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie au cours d’une célébration pénitentielle en la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    Le monde entier priera lui aussi à cette intention. Dans notre pays, le Cardinal Jozef De Kesel présidera une célébration eucharistique dans la Basilique de Koekelberg. Au cours de cette célébration pour la paix en Ukraine, qui débutera à 19 heures, l’adoration perpétuelle du Christ dans le Saint-Sacrement, organisée dans la Basilique depuis 10 ans, sera également commémorée.

    Avec la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, le Pape François réalise le souhait des évêques catholiques ukrainiens qui le lui avaient récemment demandé. La consécration est une manière particulière de demander la protection et l’intercession de Marie.

    Le même jour, l’aumônier pontifical, le Cardinal Konrad Krajewski, procédera également à cette consécration dans le lieu de pèlerinage portugais de Fátima. Marie y est apparue en 1917 et ses messages aux trois petits bergers, mentionnaient explicitement la Russie, la consécration, la guerre et la paix.

    La célébration pour la paix en Ukraine dans la Basilique de Koekelberg est la deuxième célébration pour la paix du Cardinal De Kesel. Le dimanche 13 mars, il a présidé une célébration eucharistique très suivie dans la cathédrale de Bruxelles.

    Toutes les églises et lieux de culte catholiques de notre pays prient pour la paix depuis l’aggravation des tensions entre la Russie et l’Ukraine et le début de la guerre.

    De nombreux chrétiens individuels, des paroisses et des institutions et organisations catholiques s’engagent également à accueillir des réfugiés ukrainiens ou à collecter des biens pour la population ukrainienne restée sur place dans ce pays terriblement détruit et dont de nombreux habitants ont fui vers les pays voisins.

    Caritas International, une ONG mandatée par les évêques, fournit une aide matérielle et financière importante en tant que membre du Consortium 12-12. Les évêques belges ont précédemment appelé à prier pour la paix, à soutenir Caritas International et ont demandé à tous ceux qui le pouvaient d’accueillir des réfugiés. Les communautés catholiques ont largement répondu à cet appel.

    Les Évêques de Belgique
    SIPI – Bruxelles, mardi 22 mars 2022

    et à Liège :

    Consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le 25 mars 2022

    Le diocèse de Liège s’associera au pape François, aux évêques et aux fidèles du monde entier pour la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie, le vendredi 25 mars 2022.

    L’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, s’associera à cet acte de consécration lors de la messe de la solennité de l’Annonciation le 25 mars à 9h00 à la cathédrale de Liège.

    Les prêtres et les fidèles qui le peuvent sont invités à faire de même lors des célébrations du 25 mars. Une proposition de texte de prière à cette occasion est procurée par le diocèse et peut être lu ci-après. Elle pourra être complétée ou remplacée par les textes diffusés par le Saint-Siège dans les jours prochains.

    Acte de consécration de l’Ukraine et de la Russie

  • Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

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    Zelensky AP22067306432734.jpgLe pape François a téléphoné pour la seconde fois au président ukrainien Volodymyr Zelensky, a confirmé le Saint-Siège ce 22 mars. Ce dernier a déclaré à l’issue de l’entretien qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur. Lu  sur le site web « aleteia » relayant I Media » :

    « Pour la seconde fois depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le pape François a téléphoné à Volodymyr Zelensky le 22 mars 2022, a annoncé le compte Twitter du président ukrainien. Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a confirmé l’information sans dévoiler la nature de leurs échanges. 

    Un rôle de médiateur

    Le président Zelensky a déclaré, à l’issue de l’entretien, qu’il était favorable à ce que le Saint-Siège joue un rôle de médiateur pour lutter contre « la souffrance humaine » qui frappe son pays. Il a aussi souligné auprès de François la « situation humanitaire difficile » rencontrée actuellement et a dénoncé le « blocage des corridors humanitaires par les troupes russes ». 

    Volodymyr Zelensky a enfin remercié le Pape pour ses prières pour l’Ukraine et la paix. Le pape François a lancé de nombreux appels à la mobilisation contre la fin de la guerre et à la prière pour l’Ukraine ces dernières semaines. Il a aussi annoncé qu’il consacrerait l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie qui aura lieu le 25 mars. 

    Le 26 février, moins de deux jours après le début de l’invasion russe, le pape François avait téléphoné au président Zelensky. Lors de son appel, il lui avait exprimé sa « profonde tristesse ».

    Lire aussi :Le pape François est-il le seul à pouvoir faire la paix ?

    Lire aussi :Comment le pape François se mobilise contre la guerre en Ukraine »

    Ref. Ukraine : le pape François téléphone à nouveau au président Zelensky

  • RDC : À Sainte-Anne de Kinshasa, l’église ne désemplit pas

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    Pays d’Afrique subsaharienne qui compte le plus grand nombre de catholiques, la République démocratique du Congo (RDC) témoigne d’un incroyable dynamisme missionnaire. À quelques mois du voyage du pape François dans le pays, les églises ne désemplissent pas. Reportage  de à l’église Sainte-Anne de Kinshasa publié sur le site web « Aleteia » :

    Anne téléchargement (5).jpgSes briques rouges et ses arcades, de style néogothique, ne passent pas inaperçues. Située à quelques mètres de la gare centrale de Kinshasa, la capitale, l’église Sainte-Anne attire tout de suite le regard. Construite par les Belges au début du XXe, elle accueille chaque dimanche des centaines de personnes venues assister à la messe. Et ce dimanche de mars n’échappe pas à la règle.

    À peine le premier office achevé, un second commence. « Nous avons au moins trois messes les dimanches, parfois quatre » confie Mercy-Jean, l’un des paroissiens. Et, malgré la pandémie de covid-19, l’église est pour chacune d’elles, pleine à craquer. Avec le rite zaïrois reconnu par le Vatican en 1988, la liturgie est plutôt dansante et gaie. « Cela a permis aussi de retenir certains de nos frères et sœurs tentés par les sectes charismatiques », reconnaît le catéchiste de 59 ans. La cérémonie des offrandes est plutôt truculente. Une procession avec des fruits, des céréales, des tubercules, « une manière de présenter à Dieu les fruits de notre travail », explique sœur Marie Rose. À 29 ans, alors qu’elle venait de décrocher un doctorat en droit, elle s’est tournée vers la vie religieuse. Pour elle, « le renouveau charismatique a aussi permis de redynamiser » les communautés catholiques.

    Le renouveau charismatique à la rescousse

    À la fin des années 1990, le cardinal Frédéric Etsou s’était inquiété du départ massif vers les nouvelles églises dites « églises de réveil ». Pour y pallier, l’ancien archevêque de Kinshasa avait alors encouragé un renouveau charismatique authentique qui intègre davantage le rite zaïrois de la liturgie. Depuis, si les églises du réveil connaissent une explosion, « il y a aussi beaucoup de fidèles qui sont partis et qui ne sont pas revenus » constate Mgr Donatien N’Sholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) : “C’est la preuve d’une prise de conscience » qui se justifie par « des églises catholiques toujours pleines » et l’érection de nouvelles paroisses dans tous les diocèses, assure-t-il. Dès lors, encadré par des aumôniers très rigoureux, le renouveau charismatique connaît un énorme succès dans le pays. L’Eglise au Congo peut aussi compter sur des vocations à la vie religieuse et sacerdotale de plus en plus nombreuses.

    Les vocations sacerdotales ne tarissent pas

    Avec près de 5.000 prêtres, 8.650 religieux et presque autant de religieuses, la République démocratique du Congo concentre le plus grand nombre de ministres consacrés par habitant sur le continent. Et chaque année, avec plusieurs dizaines d’ordinations sacerdotales, la relève est assurée. Par ailleurs, 70% des écoles sont catholiques et l’immense majorité des dispensaires du pays où deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, appartiennent à l’Eglise.  Pour Mgr N’Sholé (*) une chose est sûre : la visite du pape François dans le pays en juillet prochain pourrait « donner un élan aux communautés catholiques ».

    Lire aussi :En Afrique, « l’Église catholique se trouve du côté de l’homme »

    Lire aussi :RDC : « Face à la floraison de vocations, la qualité du discernement est un défi permanent »

    (*) Mgr Donatien N’Shole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ici lors de la messe d’action de grâce d’une Eglise vivante, célébrée lors de sa récente élévation au rang de chapelain émérite du pape :

  • Terres de Mission : La vie de saint Pierre

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    L’historien spécialiste de la papauté, Christophe Dickès, présente son dernier livre sur l’apôtre Pierre. Un ouvrage d’érudition dans lequel il emprunte une voie multidisciplinaire pour mieux comprendre la vie du premier des évêques de Rome. “Saint Pierre – L’évidence et le mystère”, est d’ores et déjà une référence en la matière et semble constituer un incontournable de l’Histoire de l’Eglise.

    Ref: Terres de Mission : La vie de saint Pierre

  • Le tournant de François : la proclamation d'abord, la doctrine ensuite

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le tournant de François : la proclamation d'abord, la doctrine ensuite

    21-03-2022

    Dans la nouvelle constitution apostolique "Praedicate Evangelium", François modifie l'organisation de la Curie romaine en réduisant la taille de la Secrétairerie d'État et de la Doctrine de la Foi (qui sera appelée dicastère) et prend le contrôle du nouveau dicastère pour l'évangélisation, qui passera avant tous les autres en importance. Considérer l'évangélisation comme précédant la doctrine et non liée à elle de manière essentielle est un sérieux problème. 

    Samedi dernier, 19 mars, en la fête de saint Joseph, a été promulguée la Constitution apostolique "Praedicate Evangelium" par laquelle François modifie l'organisation de la Curie romaine, remplaçant la structure actuelle établie en 1988 par Jean-Paul II. La réforme, qui entrera en vigueur le 5 juin, fête de la Pentecôte, est importante et nous devrons y revenir, mais peut-être est-il déjà possible de faire quelques considérations tant sur la méthode (comment elle a été réalisée) que sur le contenu (quelle idée de l'Église transpire).

    Les commentaires parlent d'une réforme partagée et participative. Andrea Tornielli a écrit dans Vatican news qu'il s'agit du "fruit d'un long travail collégial". Cependant, il est difficile de croire que c'est ainsi que les choses se sont réellement passées. En fait, François n'a jamais convoqué le Collège des cardinaux pour discuter des grandes questions de la vie de l'Église avec ses premiers collaborateurs - les cardinaux. Même à l'occasion des différents consistoires pour l'élection des nouveaux cardinaux, cela n'a jamais été fait. La réforme a été conçue au sein d'un conseil restreint de neuf cardinaux, réduit ensuite à sept (dont un a été remplacé parce qu'il était bavard), dont les membres représentent une seule ligne théologique et pastorale et dont deux d'entre eux - les cardinaux Maradiaga et Marx - suscitent des interrogations de plusieurs points de vue. Dans l'ensemble, il est donc difficile de parler de "travail collégial".

    Au cours de son pontificat, François a brouillé la Curie romaine et, dans de nombreux cas, l'a rendue baïonnette. Il a licencié à l'improviste et a également fait licencier des personnes à l'improviste, il a renié des cardinaux de la curie qui n'avaient rien dit de plus que ce qu'il leur avait dit de dire, il a changé les responsables de dicastères entiers sans en informer le cardinal préfet concerné. Souvent, il n'a pas consulté le Dicastère pour les textes législatifs avant de publier certains de ses documents, il n'en a pas soumis d'autres à la Congrégation pour la doctrine de la foi comme cela a toujours été fait, il a nommé de nombreux évêques sans tenir compte des indications de la congrégation concernée. Il est bien connu que, ces dernières années, le climat au sein de la Curie romaine était devenu très difficile et exigeait une grande circonspection. Je crois qu'il convient de tenir compte de ces précédents pour comprendre l'esprit de la nouvelle réforme.

    Il peut également être utile de rappeler certains aspects concrets. Certaines des réformes établies par le "Praedicate Evangelium" ont déjà été mises en œuvre, comme l'unification de divers Conseils pontificaux en un seul Dicastère. La raison en était d'économiser de l'argent et de gagner en efficacité, des objectifs qui sont désormais également à la base de la nouvelle Constitution.

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  • Une guerre d'agression inhumaine et sacrilège

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    Le Pape François: «la guerre d'agression contre l'Ukraine est inhumaine et sacrilège»

    A l'issue de la prière de l'Angélus, le souverain pontife a de nouveau dénoncé la guerre qui frappe l'Ukraine, déplorant en particulier les missiles et les bombes qui touchent les civils et exhortant «tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante».

    Une nouvelle fois, le Pape François a lancé un appel pour dénoncer la guerre qui déchire l'Ukraine et demander que cessent la violence insensée de ces derniers jours. D'une voix grave, l'évêque de Rome a regretté que «la violente agression contre l’Ukraine, malheureusement ne s’arrête pas». François a dénoncé «un massacre insensé, où chaque jour se répètent des horreurs et des atrocités. Il n’y a pas de justification pour cela» a t-il ajouté

    Le Pape une nouvelle fois s'est tourné vers la communauté internationale: «Je supplie tous les acteurs de la communauté internationale afin qu’ils s’engagent vraiment à faire cesser cette guerre répugnante» a t-il lancé. 

    «Cette semaine encore, des missiles et des bombes sont tombées sur des civiles, des personnes âgées,des enfants et des femmes enceintes», a encore expliqué le souverain pontife, rappelant que la veille il s'était rendu dans un hôpital pédiatrique de Rome pour y rencontrer des enfants ukrainiens blessés. 

    Une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir

    «Je pense aux millions de réfugiés ukrainiens qui doivent fuir laissant tout derrière eux ! Je ressens une grande douleur pour ceux qui n’ont pas la possibilité de fuir» a aussi dit François. «De nombreux grands-parents, des malades et des pauvres, séparés de leur propre famille. De nombreux enfants et personnes fragiles meurent sous les bombes sans pouvoir recevoir de l’aide et sans se trouver en sécurité, pas meme dans les refuges anti aériens. Tout cela est inhumain ! C’est un sacrilège ! Car c’est contre la sacralité de la vie humaine» a t-il dénoncé.

    Dans cet océan de violence, le Pape s'est dit malgré tout «réconforté de savoir que les personnes restées sous les bombes ne manquent pas de la proximité des Pasteurs qui, en ces jours tragiques, vivent l'Évangile de la charité et de la fraternité», confiant avoir eu plusieurs d'entre eux au téléphone ces derniers jours. François a notamment cité le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulbokas, «resté à Kiev avec ses collaborateurs depuis le début de la guerre et qui, par sa présence, me rend chaque jour plus proche du peuple ukrainien martyr». 

    Le Pape a enfin rappelé les millions de réfugiés ukrainiens qui ont fui leur pays. «Ne nous lassons pas de les accueillir avec générosité, a t-il plaidé, comme nous le faisons : non seulement maintenant, dans l'urgence, mais aussi dans les semaines et les mois à venir».

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  • Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ?

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    25 mars 2022 : Que penser de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur immaculée de Marie ? (23 mn) 

    https://youtu.be/BS7heLJqepA  

    Par Arnaud Dumouch

    Face à la guerre en Ukraine, le pape François craint comme nous tous, une escalade et l’embrasement du monde. La Russie est la première puissance nucléaire du monde. Il a décidé de procéder à cette consécration en nommant cette fois explicitement « la Russie ». C’est une demande de la Vierge Marie en mai 1917.  

    Chacun sent que c’est un événement important, même si cette consécration, a déjà été en partie faite par Pie XII le 7 juillet 1952 et nous a obtenu la mort de Staline (28 Février 1953). Elle a été renouvelée par le saint Pape Jean-Paul II le 25 Mars 1984 (avec l’accord de sœur Lucie de Fatima), et nous a valu la nomination de Mickaël Gorbatchev (11 Mars 1985) et la chute de l’URSS (25 décembre 1991).  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch analyse la manière dont Dieu répond à notre prière en ce premier « purgatoire » qu’est cette Terre. Les prophéties conditionnelles ne sont exaucées que si nous prions et nous sacrifions.  

  • Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie : les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

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    Consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Les évêques européens acceptent l'invitation du Pape François

    Depuis Bratislava, où se déroule la troisième édition des Journées sociales catholiques européennes,
    nous accueillons avec joie l'invitation du Pape François aux évêques du monde entier et à leurs prêtres à se joindre à lui pour prier pour la paix et pour consacrer et confier la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie.

    Nous prions quotidiennement pour la paix, en Ukraine et dans le monde entier, et nous demandons à Dieu la miséricorde. Nous prions le Seigneur, qui sur cette terre a enduré sa passion, souffert la mort et est ressuscité à la vie, d'accorder le repos éternel à tous ceux qui ont perdu la vie pendant la guerre. Qu'il réconforte leurs familles, protége ceux dont la vie est menacée et ceux qui fuient la violence. Qu'il comble de bénédictions abondantes tous ceux qui ont fait preuve de solidarité avec les personnes touchées et les vulnérables. Avec un cœur brisé, nous écoutons les voix de ceux qui souffrent de la folie de la guerre, dont les conséquences tragiques sont sous nos yeux. Dans le même temps, nous sommes touchés par la solidarité d'un grand nombre de familles et d'individus qui offrent un abri et une assistance à ceux qui ont besoin de protection. Nous appelons les institutions nationales et européennes à soutenir de manière adéquate ces efforts.

    Les évêques européens se joignent au Pape François dans son appel urgent : faire taire toutes les armes, "la guerre est un échec de la politique et de l'humanité, une capitulation honteuse, une défaite cuisante devant les forces du mal. Ne restons pas embourbés dans des discussions théoriques, mais touchons la chair blessée des victimes". (Fratelli tutti, 261).

    Il y a exactement un siècle, alors qu'une pandémie étranglait le monde, deux horribles guerres mondiales ont été déclenchées. Puisse l'histoire ne pas se répéter ! Faisant écho aux appels constants du Saint-Siège - "il n'est jamais trop tard pour négocier" - nous prions pour que l'histoire ne se répète pas et demandons instamment un retour aux négociations pour une solution pacifique.

    Pour les chrétiens, le Carême est un temps de repentance et de conversion. C'est un temps pour changer de cap, pour guérir le monde. C'est un temps pour abandonner enfin la logique de l'ennemi qui cherche la confrontation, et de s'engager au contraire sur le chemin de la fraternité humaine.

    H. Em. Cardinal Jean-Claude Hollerich S.J.
    Archevêque de Luxembourg, Président de la COMECE

    S.E. Mgr Gintaras Grušas
    Archevêque de Vilnius, Président du CCEE

    S.E. Mgr Stanislav Zvolenský
    Archevêque de Bratislava, Président de la Conférence épiscopale slovaque