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Actualité - Page 487

  • Le pape en Irak : Abraham, notre père commun ?

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le pape en Irak, l'enjeu d'Abraham

    05-03-2021

    Le pape François arrive aujourd'hui en Irak pour un pèlerinage "sous le signe du père Abraham". Dans un pays dévasté par la guerre et la haine religieuse, c'est un appel à la coexistence pacifique dans la reconnaissance d'une fraternité commune entre chrétiens et musulmans. Mais le pape doit surmonter le double risque d'un appel qui ignore la situation politico-militaire réelle et d'un syncrétisme qui censure la diversité de la conception de Dieu, à commencer par la figure d'Abraham lui-même.

    En attendant l'arrivée du Pape

    Un pèlerinage "sous le signe du père Abraham, qui unit musulmans, juifs et chrétiens en une seule famille" : c'est ainsi que le pape François a défini le voyage historique en Irak qui commence aujourd'hui. Et le rendez-vous le plus symboliquement important de ce voyage est certainement celui de demain à Ur des Chaldéens, lieu de la vocation d'Abraham, point de départ d'un voyage qui devait conduire à la Terre promise. Le Pape indique un chemin de réconciliation, la reconnaissance d'une fraternité qui passe avant toutes les divisions et les différences, dans une terre dévastée par une guerre dont les chrétiens sont les premières victimes (...).

    Mais la référence au père Abraham, aussi suggestive soit-elle, risque d'être tragiquement simpliste et contre-productive si elle ne s'accompagne pas d'une double prise de conscience de la situation concrète en Irak et des conceptions différentes que les chrétiens et les musulmans ont d'Abraham lui-même, pour ne pas parler de Dieu.

    Quant à la situation sur le terrain, il est clair que la paix et la coexistence ne pourront jamais être fondées sur la dénonciation générique de la violence entre différents groupes ethniques et religieux. Les choses doivent être appelées par leur nom, les persécutés et les persécuteurs, les milices et les armées d'occupation et les personnes sans défense contraintes de fuir ne peuvent être mis sur le même plan. C'est pourquoi la semaine dernière, le père Rebwar Basa a invoqué comme modèle souhaitable le discours que Jean-Paul II a prononcé en Sicile contre la mafia, invitant les assassins à se convertir.

    Après la défaite d'Isis en 2017, ce sont les milices chiites qui ont empêché les chrétiens de retourner chez eux dans la plaine de Ninive. Dans la NBQ du 26 février, Don Aisen Elia Barbar a mis en garde à juste titre contre une probable exploitation par les dirigeants chiites et le risque que l'enthousiasme pour la visite du Pape fasse oublier la situation réelle des chrétiens irakiens, qui n'a jamais été aussi proche de l'extinction sur cette terre qu'ils ont habitée depuis l'époque de l'Eglise apostolique et où ils parlent encore la langue de Jésus.

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  • Quand la Cour supérieure du Québec invite à enlever les mots père, mère, homme et femme du vocabulaire courant et des registres de l’état civil

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

    Nous avons reçu ce communiqué de presse.

    MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

    Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

    Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

    Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

    En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

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  • L'Irak : une terre de saints

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les Saints d'Irak
    Depuis l'Ancien Testament, cette ancienne terre de foi a continué à fournir de nombreux prophètes et saints.

    Clockwise from top left: Ezekiel, Abraham, Jonah, Jude the Apostle and Thomas the Apostle all traversed this holy land.

    Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Ezéchiel, Abraham, Jonas, l'apôtre Jude et l'apôtre Thomas ont tous traversé cette terre sainte.

    4 mars 2021

    Les chrétiens d'Irak - que le pape François visitera du 5 au 8 mars - sont l'une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde. Ils ont non seulement donné au monde un héritage ecclésiastique culturellement riche, mais ont également accordé à l'Église d'innombrables grands saints, dont beaucoup sont des martyrs de la foi. 

    Les apôtres saint Thomas et saint Jude (Thaddeus) ont apporté la foi dans le pays au premier siècle, dans ce qui était alors la région de Mésopotamie. Saint Thomas y a fondé l'Église de l'Orient et Saint Jude a rapidement suivi, devenant le chef de l'Église et parcourant la Mésopotamie, la Libye, la Turquie et la Perse où, avec l'apôtre Saint Simon le Zélote, il a prêché et amené des âmes au Christ. 

    Mais même avant l'arrivée des apôtres, l'ancien Irak était une terre sacrée : C'était le lieu de naissance des grands prophètes de l'Ancien Testament vénérés comme saints dans les églises catholiques et orthodoxes orientales. 

    Parmi ceux-ci, on trouve saint Ézéchiel, le prophète fils de Buzi, né en Irak au VIe siècle avant J.-C. Saint Ézéchiel a prophétisé la destruction de Jérusalem et la restauration de la terre d'Israël. Ezra, le prophète, prêtre, scribe et soi-disant "père du judaïsme" ou "second Moïse", qui a quitté Babylone en 5 avant J.-C. et a reconstitué la communauté juive sur la base de la Torah. Son travail a contribué à placer la loi au centre du judaïsme, permettant au peuple juif de survivre en tant que communauté à travers le monde. 

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  • Le pape "honoré de rencontrer une Eglise martyre"

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    De Vatican News :

    4 mars 2021

    Le message du Pape François aux Irakiens à la veille de son départ

    «Je suis honoré de rencontrer une Église martyre»: le Saint-Père s’exprime dans un message-vidéo rendu public ce jeudi 4 mars, alors qu’il s’apprête à passer trois jours sur la terre d’Abraham. Le Pape fait part de sa compassion aux habitants éprouvés par des années de guerre, et les encourage à marcher «ensemble sur les chemins de la paix».

    «Je viens comme un pèlerin, un pèlerin pénitent», un «pèlerin de la paix», un «pèlerin de l’espérance»: c’est ainsi que le Pape François envisage son déplacement en Irak, où il atterrira demain, vendredi 5 mars, pour un voyage apostolique dense et historique qui s’achèvera lundi.

    Dans ce long message vidéo, le Saint-Père s’adresse avec affection aux Irakiens qu’il «désire tellement» rencontrer. Il remercie particulièrement les chrétiens pour le témoignage de leur foi en Jésus «au milieu d’épreuve très dures» et salue la mémoire des martyrs. Il cite aussi les «Yézidis qui ont tellement, tellement souffert», exhortant tous les habitants de ce pays multiconfessionnel à «renforcer la fraternité, à construire ensemble un avenir de paix».

    À l'issue de l'audience générale du 3 mars, le Saint-Père a rappelé l'importance du voyage apostolique qu'il entamera vendredi 5 mars, souhaitant que cette visite porte «les fruits ...

    Plusieurs souhaits animent le Souverain Pontife concernant ce déplacement, le premier hors d’Italie depuis 2019: «prier ensemble», «implorer du Seigneur le pardon et la réconciliation après des années de guerre et de terrorisme», «demander la consolation des cœurs et la guérison des blessures».

    François ponctue son message de références au patriarche Abraham, «qui réunit, dans une unique famille, musulmans, juifs et chrétiens». Celui qui fut appelé il y a des millénaires à quitter la Mésopotamie, en plaçant toute sa confiance en Dieu, est aujourd’hui un exemple pour continuer de «marcher dans l'espérance et ne jamais cesser de regarder les étoiles».

    Voici l’intégralité du message du Pape François aux Irakiens:

    Chers frères et sœurs en Irak, assalam lakum! [paix à vous!]

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  • «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande»

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    De Smart Reading Press :

    UNE PROVOCATION DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ALLEMANDE ?

    Logo de la conférence épiscopale allemande

    «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande». Ce n’est pas un simple prêtre de paroisse qui s’exprime ainsi. C’est le président de la Conférence épiscopale allemande en personne. Si la pratique de l’intercommunion est déjà courante outre-Rhin, ces récents propos de Mgr Bätzing ne manquent pas de surprendre alors que le Vatican a déjà exprimé son désaccord sur cette question. Encore que, dans le contexte du synode allemand, tout semble possible !

    Les projecteurs des médias religieux se tournent de nouveau vers l’Allemagne. Le 23 février, une femme était élue secrétaire générale de la Conférence épiscopale en Allemagne (DBK), en la personne de Beate Gilles, une célibataire de 50 ans, diplômée en théologie de l’université de Cologne, qui entrera en fonction le 1er juillet. Elle reconnaît être proche du mouvement réformiste Maria 2.0 (voir dans la SRP (brève) du 12 février 2021), qui milite pour une plus grande participation des femmes au sein de l’institution catholique. Ayant dirigé ces dix dernières années le département Jeunesse, jeunes adultes, famille et génération au sein du diocèse de Limbourg-sur-la-Lahn, elle connaît bien l’actuel président de la DBK qui en est l’évêque, et qui s’est félicité de cette élection, qualifiant Beate Gilles de «solide théologienne», «loyale envers l’Église».

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  • Nouvelle Orléans : "Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson"

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    De Christine Rousselle sur le National Catholic Register :

    L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans : Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson

    La décision de se faire vacciner contre la COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en concertation avec son prestataire de soins", a déclaré l'archevêché.

    2 mars 2021

    NOUVELLE-Orléans, La - L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans déclare que le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson, récemment approuvé, est "moralement compromis" et conseille aux catholiques d'utiliser des alternatives éthiques si elles sont disponibles.

    Le vaccin Janssen/Johnson & Johnson a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine avec une autorisation d'utilisation d'urgence délivrée le 27 février.

    L'Institut Charlotte Lozier, un organisme pro-vie, avait déterminé que le vaccin utilisait des lignées cellulaires dérivées de l'avortement pour la conception et le développement, la production et les tests en laboratoire. Le 26 février, l'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans a déclaré que le vaccin était "moralement compromis" en raison de son lien avec l'avortement.

    Cependant, les deux autres vaccins COVID-19 disponibles sont "moralement acceptables", a déclaré l'archidiocèse, tout en n'interdisant pas aux catholiques de recevoir le vaccin Johnson & Johnson si aucune autre alternative éthique n'est disponible.  

    La décision de recevoir un vaccin pour COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en consultation avec son fournisseur de soins de santé", a déclaré l'archevêché.

    "L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, à la lumière des directives du Vatican, de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis et du Centre national de bioéthique catholique affirment que, bien que certains tests de laboratoire aient utilisé la lignée cellulaire dérivée de l'avortement, les deux vaccins actuellement disponibles chez Pfizer et Moderna ne reposent pas sur des lignées cellulaires provenant d'avortements dans le processus de fabrication et peuvent donc être moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l'avortement est extrêmement lointain", peut-on lire dans la déclaration de l'archidiocèse. 

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  • Pakistan : nouvel enlèvement d'une jeune chrétienne en vue d'un mariage forcé

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Mehwish Bibi, étudiante chrétienne pakistanaise, enlevée pour être mariée de force

    02/03/21

    Étudiante chrétienne dans la province du Pendjab (Pakistan), Mehwish Bibi, a été enlevée le 18 février. D’après plusieurs témoins, elle aurait été kidnappée afin d’être forcée à se marier à un musulman.

    L’histoire de Mehwish Bibi est loin d’être isolée. Etudiante chrtéienne du Women’s college de Gujranwala, dans la province du Pendjab (Pakistan), la jeune fille a été vue pour la dernière fois le 18 février au matin alors qu’elle quittait son domicile pour se rendre au collège. Depuis, elle n’a plus donné signe de vie. Sa famille a déposé plainte pour enlèvement et mariage forcé.

    « Nous recherchions notre fille et nous avons commencé à demander à différentes personnes présentes sur place », détaille le père de Mehwish à l’agence Fides. « Deux chrétiens, Masih et Akram Masih, nous ont indiqué avoir vu un musulman, Muhammad Sabir, l’enlever en la menaçant avec une arme de poing et avec l’aide de deux complices ». D’après les témoins, les trois hommes ont contraint la jeune fille à entrer dans un fourgon blanc. « Nous demandons aux agents de police de retrouver ma fille le plus vite possible et nous appelons les autorités à rendre justice ».

    1.000 enlèvements chaque année

    Les cas d’enlèvements de jeunes filles à des fins de mariages forcés sont malheureusement assez courant dans la province du Pendjab, surtout au sein des minorités religieuses. La Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Pakistan à 1.000 le nombre de plaintes pour enlèvements de jeunes filles chrétiennes et hindoues, arrachées à leurs familles pour être mariées après une conversion forcée à l’islam.

    Lire également : Pakistan: il y a dix ans, le défenseur des chrétiens Shahbaz Bhatti, assassiné

  • France : "Renaissance catholique" mis en examen

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    Du site de "Renaissance catholique" :

    Renaissance catholique mis en examen

    En ce mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.

            Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

                 Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.   L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Région solidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-. 

                Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :

    laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Evangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.

    Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques.

  • Qui sont les chrétiens d'Irak ?

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    De Radio Vatican via zenit.org :

    « Qui sont les chrétiens d’Irak? », réponses de Radio Vatican

    Moins de 2 % de la population, soit 400 000 personnes

    ***

    «Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, (…) Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu» (Ac 2, 9.11). Le récit de la Pentecôte dans les Actes des Apôtres témoigne de l’évangélisation de la Mésopotamie, territoire de l’Irak actuel, dès les temps apostoliques.

    Les premiers siècles: une Église missionnaire

    Les chrétiens irakiens sont donc les héritiers d’une implantation religieuse très ancienne, bien antérieure à la naissance de l’islam au VIIe siècle. L’Église chaldéenne a été fondée à Babylone par saint Thomas, en route vers l’Inde, et par ses disciples, parmi lesquels Addaï et Mari. Ils évangélisèrent des païens et des juifs exilés. Vers l’an 70 après Jésus-Christ, une église est déjà construite à Séleucie; vers 90, l’Église est établie à Arbèle et Adiabène, au nord de l’actuel Irak, comme le relève Mgr Petrus Yousif, Professeur à l’Institut Catholique de Paris et à l’Institut Pontifical Oriental de Rome. Elle s’appelle alors « Église de l’Orient ». Les communautés grandissent, et au début du IVe siècle se concrétise l’unification hiérarchique, alors même que les persécutions persanes se déchaînent.

    En 345, le Patriarche envoie une grande mission au Malabar (en Inde), une région déjà évangélisée par saint Thomas. À partir de 646, commence une véritable épopée missionnaire vers la Chine, puis la Mongolie. L’Église d’Orient parvient jusqu’en Mandchourie, à Sumatra et aux frontières du Japon à l’Est, jusqu’à Chypre à l’Ouest et jusqu’au Yémen au Sud. Aux XIIe et XIIIe siècles, l’Église d’Orient compte plus de 200 diocèses et représente la moitié de la chrétienté en nombre de fidèles et en superficie.

    De grandes écoles catéchétiques et théologiques se mettent en place, comme celles d’Édesse, d’Antioche et de Nisibe. D’illustres auteurs contribuent au rayonnement de ces centres de production littéraire et spirituelle, tels que saint Éphrem.

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  • RDC : les évêques congolais appellent Tshisekedi à moraliser la composition du nouveau gouvernement congolais en gestation

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    CENCO 2016-12-21t151737z_1649537079_rc11dc6a1000_rtrmadp_3_congo-politics_0-690x450.jpg« Les évêques congolais ont déploré la régression constatée dans les domaines du respect des droits de l’Homme et de la justice sous le régime du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, dans une déclaration rendue publique lundi. La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a constaté « une régression » dans le domaine du respect des droits de l’Homme, après avoir salué « des avancées » enregistrées après l’investiture du président Tshisekedi en janvier 2019.

    « Nous déplorons les répressions d’activistes des droits humains, les attaques contre les civils par les groupes armés ou les forces gouvernementales, l’entrave de la liberté d’expression et de manifestation », ont écrit les évêques.

    « Le souci de la justice qui s’était manifesté dans le procès » qui mettait en cause Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, « ne semble plus continuer sur la même lancée. Il s’est estompé et parait sélectif », a déploré l’épiscopat catholique congolais.

    « La vraie justice » devrait s’étendre « sans distinction aucune, à tous les auteurs de crimes économiques et de violation des droits humains », ont insisté les évêques.

    A quelques jours de la mise en place du nouveau gouvernement pro-Tshisekedi, les évêques invitent le chef de l’État à veiller sur « le profil éthique des membres du prochain gouvernement et des gestionnaires des entreprises publiques ». L’influente église catholique, qui revendique parmi ses fidèles 40% de la population congolaise suggère que « seuls les hommes et les femmes qui ont fait preuve d’une bonne éthique dans leur passé et qui ont une expérience dans le domaine requis » soient cooptés pour gérer les affaires de l’Etat.

    Les évêques invitent également ce nouveau gouvernement à « tout mettre en oeuvre pour gagner le pari de l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023 et pas plus tard », conformément à la Constitution congolaise. »

    RDC: l’épiscopat déplore la « régression » en matière de droits de l’Homme et de justice

    Vœu pieux après la méthode utilisée pour constituer la majorité parlementaire présidentielle ?...

    JPSC

  • Le pape en Irak : un "voyage historique"

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    Pope Plans Historic Visit To Iraq As Its Christian Populations Dwindle |  KPBS

    Du Père Charbel Eid en Opinions sur le site de la Libre :

    Le voyage du Pape en Irak sera historique pour le Moyen-Orient

    Du 5 au 8 mars, François se rend en Irak pour un voyage qui marquera les esprits, et au cours duquel il posera des gestes symboliques et concrets pour soutenir les chrétiens d’Orient et encourager le dialogue avec l’islam.

    Du Père Charbel Eid, coordinateur des opérations pour l'aide à l'Eglise en détresse (AED) au Moyen-Orient

    Ce vendredi 5 mars, le pape François atterrira en Irak pour son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la pandémie, mais surtout pour un voyage historique, notamment à Mossoul et sur la plaine de Ninive occupée par les djihadistes du groupe État islamique entre 2014 et 2017. Ce séjour marquera les esprits pour plusieurs raisons qu’il est important de rappeler.

    La première est qu’il constituera un encouragement sans précédent pour les chrétiens d’Irak, qui n’ont reçu la visite d’aucune personnalité gouvernementale étrangère depuis plus de cinq ans. Or, cette communauté fut l’une des cibles privilégiées d’organisations terroristes et, par d’insoutenables persécutions, fut largement forcée de fuir le pays pour ne jamais y revenir tant les tensions restent importantes et les infrastructures publiques détruites. Ainsi, jusqu’en 2003, l’Irak comptait un million et demi de chrétiens. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 300 000, selon l’ONG Hammourabi, qui milite pour la défense des droits de la minorité chrétienne.

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