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Actualité - Page 608

  • Le rôle anormal que la politique revêt dans le ministère du pape François

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    François, le Pape qui fait de la politique en direct.  L’analyse d’un historien de l’Église

    Ces dernières fêtes de Pâques du Pape François ont été très connotées politiquement, notamment par trois faits et gestes :

    • le 12 avril, dimanche de la résurrection de Jésus, par son discours « urbi et orbi », il a appelé l’Europe à «  donner une nouvelle preuve de solidarité, même en recourant à des solutions innovatrices » ;
    • ce même dimanche de Pâques, par l’envoi d’une lettre enthousiaste à ces « mouvements populaires » qui sont pour lui l’avant-garde de l’humanité en révolte contre la toute-puissance des États et des marchés ;
    • et deux jours plus tôt, le 10 avril, Vendredi Saint, par l’envoi d’une note manuscrite à Luca Casarini, l’activiste altermondialiste érigé par le Pape en héros du secours aux migrants en Méditerranée.

    La lettre aux « mouvements populaires » a été intégralement publiée dans un précédent article de Settimo Cielo tandis que le billet envoyé à Casarini est celui que nous reproduisons ci-dessus, avec la traduction textuelle suivante :

    « Luca, cher frère
    merci beaucoup pour ta lettre que Michel m’a apportée.  Merci pour la piété humaine que tu as face à tant de douleurs.  Merci pour ton témoignage, qui me fait tant de bien.  Je suis proche de toi et de tes compagnons.  Merci pour tout ce que vous faites.  Je voudrais vous dire que je suis toujours à votre disposition pour vous donner un coup de main.  Comptez sur moi.
    Je vous souhaite une sainte fête de Pâques.  Je prie pour vous, s’il vous plaît, faites-le pour moi.
    Que le Seigneur vous bénisse et que la Sainte Vierge vous garde.
    Fraternellement,
    François »

    Le « Michel » dont parle le pape, c’est le cardinal Michael Czerny, jésuite et sous-secrétaire de la section migrants et réfugiés de du dicastère du Vatican pour le développement intégral, et la lettre de Casarini a quant à elle été publiée par « Avvenire » [le journal des évêques italiens] accompagnée de la réponse du Pape.

    Mais comment analyser cet accès de militance politique explicite, publique et presque effrontée du pape François ?

    Le texte qui suit, reçu sous forme de lettre, est une réponse cultivée à cette question.  L’auteur est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bergame et spécialiste des rapports entre l’État et l’Église.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Primat du spirituel ou primat de la politique ?

    de Roberto Pertici

    Cher M. Magister,

    La lettre du pape François aux « mouvements populaires » et avant cela, son message à Luca Casarini ont semblé pour beaucoup la confirmation du rôle anormal que la politique – et une politique de gauche radicale – revêt dans son ministère.

    Vous avez vous aussi parlé d’un « étrange message pascal de la part d’un Pape, pour une résurrection qui n’est que politique ».  Sous de nombreux aspects, il est difficile de vous donner tort : et pourtant on a l’impression que la véritable innovative de François soit en définitive différente.  C’est-à-dire qu’il ferait de la politique de manière explicite et directe, hors de l’appareil théologique ou spirituel de circonstance qu’il considère de toute évidence comme superflu ; et qu’il le fasse avec une culture politique « périphérique » par rapport aux grands courants de la culture contemporaine.

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  • Stéphane Bern : « Notre-Dame de Paris est d’abord un lieu de culte »

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    Animateur de radio et de télévision, notamment des émissions «Secrets dHistoire» et «Le village préféré des Français», Stéphane Bern a créé, en 2017, une mission qui porte son nom pour aider le patrimoine en péril, en partenariat avec le ministère de la Culture, la Fondation pour le patrimoine et la Française des Jeux.

    La mission Stéphane Bern en chiffres:

    • Les acteurs publics ou privés peuvent bénéficier de l’aide de la mission pour sauvegarder les monuments historiques.
      • 3
      500 sites signaléset 390 projets sélectionnés en deux ans.
      • 25 millions d’euros
      : c’est ce qu’ont rapporté les jeux Mission Patrimoine. S’y ajoutent 10 millions d’euros de dons, mécénats et parrainages.

    Le verbe haut et libre, le célèbre animateur est l’un des plus fervents défenseurs de notre patrimoine religieux. À commencer par Notre-Dame de Paris dont nous célébrons le premier anniversaire de l’incendie.

    A cette occasion Bertrand Duguet et Hugues Lefevre l’ont interviewé pour le magazine « Famille Chrétienne » :

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    « Qu’avez-vous ressenti le 15 avril 2019, soir de l’incendie de Notre-Dame, dont nous célébrons cette semaine le premier anniversaire ?

    Face à ce terrible spectacle, vous ne savez pas pourquoi, les larmes jaillissent. J’ai toujours du mal à en parler sans éprouver une forte émotion. Voir la flèche tomber a été une vision intolérable. Cette image me hantera toute ma vie. J’aurais aimé ne jamais avoir à vivre ce drame.

    Pourquoi cet événement a-t-il suscité autant d’émotion ?

    D’abord parce que Notre-Dame est le livre d’Histoire de la France depuis huit cent cinquante ans. La cathédrale a rassemblé régulièrement les Français. Citons par exemple le sacre de Napoléon, le baptême de Napoléon III, la Libération de Paris, les obsèques du général de Gaulle.

    Le deuxième point qui m’a frappé est la stupéfaction et l’incrédulité que nous tous, Français, avons ressenties. En réalité, c’est parce que ce monument n’était pas destiné à partir avant nous. Nous ne sommes que de simples mortels qui passons. Notre-Dame était supposée être éternelle. Nous avons mesuré sa fragilité. Ce n’est pas dans l’ordre naturel des choses. L’ordre naturel, c’est que Notre-Dame reste et que nous, nous passions.

    Enfin, ma troisième réflexion est que la cathédrale avait résisté aux révolutions, aux pillages, aux ravages... Mais elle n’a pas résisté à l’arrogance de la modernité. Elle n’a pas résisté à ces « On sait mieux faire que tout le monde et que les anciens ». Elle n’a pas résisté malgré nos moyens techniques ultramodernes. Elle n’a pas résisté à ce cumul d’incompétence et d’inconséquence.

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  • Coronavirus : déconfinement annoncé. Et pour les messes ?

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    Un déconfinement par étapes est annoncé à partir du 3 mai (Belgique) et du 11 mai (France). Mais qu’en est-il, à cet égard des «rassemblements» religieux (messes, mariages, baptêmes, enterrements et autres offices) ? Les chrétiens vont-ils pouvoir retourner à la messe et accéder à nouveau aux sacrements ?

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    Pour la France, le site web « Aleteia » pose la question ci-dessous en des termes parfaitement transposables pour la Belgique : elle s’adresse tant aux pouvoirs publics qu’aux autorités diocésaines :

    « Le président de la République a annoncé lundi 13 avril un déconfinement progressif à partir du 11 mai prochain. Mais qu’en est-il pour les rassemblements religieux ? Les chrétiens vont-ils pouvoir retourner à la messe et accéder à nouveau aux sacrements ?

    C’était une intervention attendue lundi soir. Le président de la République a d’ailleurs été suivi par plus de 36 millions de Français qui, tous, se demandent quand prendra fin le confinement généralisé. La date est tombée, ce sera le 11 mai. Mais il reste encore beaucoup de questions et d’inconnues quant à sa mise en œuvre, notamment pour les chrétiens. Quand pourront-ils retourner dans leurs paroisses ?

    La question est encore loin d’être tranchée. Si les grands rassemblements ne pourront avoir lieu avant le mois de juillet, cela concerne-t-il aussi les messes ? Comme le disent certains prêtres interrogés, « il est facile pour nous d’organiser des messes en petit comité et dans le respect des distances de sécurité, et même avec des masques ! » Aussi, fera-t-on comme lors du confinement progressif en autorisant d’abord les rassemblements de 100 puis 1.000 personnes ?

    Contactée par Aleteia, la Conférence des évêques de France (CEF) indique ne pas avoir d’informations plus précises, « tout dépendra des annonces gouvernementales à venir, l’Église sera-t-elle considérée comme utile au fonctionnement du pays ? » Quoi qu’il en soit, les décisions se prendront localement, diocèse par diocèse, et nul ne sait encore si ce déconfinement à venir sera national, ou s’il se fera région par région.

    D’après les diocèses interrogés, une chose semble néanmoins acquise : tous les pèlerinages, rassemblements ou autres messes en grand comité, qui ont été annulées ces dernières semaines, le resteront, déconfinement ou pas. « D’un point de vue logistique, on ne pourra pas tout relancer », estime un membre du diocèse de Nanterre. En revanche les baptêmes ou confirmations pourront-elles avoir lieu en petit comité ? « Là encore, ce sera à l’évêque, en accord avec le préfet, de décider dans les semaines à venir ».

    Renforcer l’accompagnement

    L’autre certitude, maintenant que le Carême et la Semaine sainte sont passés, c’est que les paroisses vont avoir plus de temps pour consolider les initiatives d’accompagnement prises au grès de l’évolution du confinement. Liturgies dominicales, réseaux sociaux, numéro vert mis en place etc… « L’Église doit s’investir pleinement à cette mission, notamment pour l’accompagnement des familles endeuillées, ou sa présence dans les aumôneries d’hôpitaux, car les besoins sont immenses », estime un prêtre lyonnais interrogé. « Les diocèses vont également devoir réfléchir à l’Église d’après ». Quelle sera sa place dans ce monde qui a perdu beaucoup de certitudes ?

    Et une fois ce déconfinement acté et ce virus canalisé, certaines paroisses rêvent déjà d’organiser de grandes messes d’action de grâce, « mais certainement pas avant septembre ou octobre », conclut prudente une autre source. Une chose est certaine, les évêques qui réunissent en général leur conseil pastoral le vendredi, vont avoir un ordre du jour chargé ces prochaines semaines. »

    Ref. Déconfinement annoncé le 11 mai. Et les messes ?

    Les vidéo-liturgies eucharistiques et autre gadgets ne remplacent pas la participation réelle aux sacrements : à quand la concertation de l’Eglise et de l’Etat sur les modalités du retour à la vie ecclésiale ?  

    Lire aussi: 

     « J’ai faim ! » Le cri d’un fidèle qui ne veut pas s’habituer

    JPSC

  • Un jeune prêtre à l'ère du covid-19

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    L'hebdomadaire Dimanche de cette semaine consacre une page au jeune vicaire de l'Unité pastorale Magnificat (Sainte-Julienne, Heusy, Marie-Médiatrice, Mangombroux et Stembert) de Verviers.

    C'est à lire en téléchargeant ce 

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  • C'est l'anniversaire de Benoît XVI

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    Benoît XVI, Joseph Aloisius Ratzinger, est né le 16 avril 1927 à Marktl, en Bavière (Allemagne), il fête aujourd'hui son 93ème anniversaire. Prions à ses intentions.

  • Le 4 mai prochain : une émission de "Secrets d'histoire" consacrée à Thérèse de Lisieux

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    Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que cette émission soit bien inspirée...

    Du site actu.fr :

    Lisieux : France 3 va diffuser une émission « Secrets d’Histoire » consacrée à Sainte Thérèse

    L'émission "Secrets d'Histoire" diffusée lundi 4 mai 2020 sur France 3 sera consacrée à Sainte Thérèse et a été tournée à Lisieux (Calvados) et Alençon (Orne).

    Lundi 4 mai 2020 à 21h05, France 3 va diffuser un épisode de « Secrets d’Histoire » consacré à Thérèse de Lisieux (Calvados) : « Thérèse, la petite sainte de Lisieux ». 

    L’émission présentée par Stéphane Bern se penche sur la vie de Thérèse Martin (1873-1897), « l’une des saintes les plus populaires de la religion catholique ». 

    France3ServicePresse@France3Presse

    @secretshistoire : "Thérèse, la petite sainte de Lisieux"@bernstephane vous emmène dans la Normandie du XIXe à la découverte de l’une des saintes les plus populaire de la religion catholique : sainte Thérèse de Lisieux

    Voir l'image sur Twitter

    L’émission tournée à Lisieux et Alençon

    En novembre 2019, l’animateur et son équipe étaient venus tourner à Lisieux, à la basilique, au Carmel ainsi qu’à la la maison des Buissonnets, la demeure familiale des Martin. 

    Le voyage de l’émission Secrets d’Histoire sur les pas de Thérèse avait aussi conduit Sophie Scala, co-réalisatrice, et Eric Pouget, chef opérateur, à Alençon (Orne) pour effectuer plusieurs prises de vues dans la ville natale de la sainte. 

    Lire : Dans les coulisses du prochain « Secrets d’Histoire » consacré à sainte Thérèse de Lisieux

  • Le confinement généralisé : une erreur ?

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    Le confinement généralisé serait-il une erreur ?

    La moitié de la population de la planète est confinée depuis de longues semaines pour se protéger de la pandémie de coronavirus. Alors que certains pays ont choisi d’autres voies ou sont en train de procéder au déconfinement de leur population. Rares sont ceux qui remettent en cause la stratégie d’enfermement de la population prise par les États. Le confinement serait un postulat face à l’épidémie.

    Pourtant, le professeur Jean-François Toussaint, professeur de physiologie, médecin à Hôtel-Dieu et Directeur de l’IRMES scrute avec son équipe de statisticiens, depuis le tout début de l’épidémie, les avalanches de données qui lui arrivent du monde entier. Pour lui, le confinement généralisé serait inefficace et conduirait à des dégâts collatéraux immenses. Preuves à l’appui, Il préconise de sortir du confinement « aveugle » et de nous orienter vers un confinement « personnalisé » qui permettrait de faire repartir le pays avec le minimum de risques.

    Tribune

    Le système de soin français montre chaque jour admirablement sa capacité à aligner ses escadres face à la tempête, à réorganiser ses unités pour passer l’œil du cyclone et, par la puissance de ses solidarités et la maîtrise de ses équipes de réanimation, sauver le maximum de ceux qui, jeunes ou vieux, se présentent éreintés à ses portes. Aucun de ses membres n’en sort indemne. Plusieurs ne s’en sont pas relevés.

    Que leur soit ici rendu l’hommage que tous méritent.

    Une décision fondée sur la simulation numérique ou sur la vie réelle ?

    Les mesures prises pour freiner les conséquences de l’épidémie sur les systèmes de santé ont été suggérées par un groupe de l’Imperial College de Londres. Tournant le dos à l’adaptation et à l’inventivité différenciées, gages de résilience du vivant, ce cercle a conseillé une réponse uniforme à tous les gouvernements du monde, par le biais de l’OMS, qui se repose sur cette communauté pour développer les modèles mathématiques de prévention des pandémies.

    La première estimation des effets de ce confinement, unique dans l’histoire de l’humanité à cette échelle, vient d’être publiée pour l’Europe. On attend les publications suivantes, pour le continent africain notamment.

    Selon ces simulations, les mesures auraient contribué à « épargner » 2500 vies en France soit environ le dixième d’une vague qui risque d’en emporter de 25 à 30 000.


    Figure 1. Nombre de décès quotidiens en France (barres rouges) et prédictions (en bleu, avec intervalle de confiance) suggérant une faible différence (Source : Flaxman S et al, 2020)

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  • Le confinement serait-il favorable à la préservation de la vie à naître ?

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    A QUIMPER, À CONDITIONS ÉGALES, DEUX FOIS MOINS D'AVORTEMENTS

    15 avril 2020

    En Bretagne à Quimper, la prise en charge de l’avortement au Centre hospitalier de Cornouaille est maintenue, mais le nombre des demandes quant à lui « a diminué de moitié depuis le début du confinement ». La baisse concerne aussi bien les IVG instrumentales que les IVG médicamenteuses, qui sont cependant plus pratiquées en réponse à la situation sanitaire : « moins de blocs opératoires disponibles et moins d’anesthésistes ». Les IVG médicamenteuses se pratiquent « en ce moment » au lieu de résidence des femmes (cf. En France, l'IVG médicamenteuse à domicile possible jusqu'à 9 semaines ).

    La tendance qui s’expliquerait soit par la crainte des femmes enceintes de se rendre à l’hôpital ou par « la séparation des couples qui n’ont pas pu se confiner ensemble ».

    Par ailleurs, il n'y a pas non plus « d'avortement hors délai depuis le début du confinement. La prise en charge est maintenue dans les 72 heures entre l'appel et la première écoute, et une semaine entre la demande et l'acte ».

    Seul l’accompagnement psychologique a été réduit, « réservé aux cas urgents ». Des conseillères, « qui intervenaient normalement dans les écoles, sont mobilisées auprès des femmes ayant recours à l'IVG ».

    Pour aller plus loin : Babyland sur France 2 : elles sont mineures, elles ont choisi d'être maman

    La santé d’un pays se mesure-t-elle à son taux d’avortement ?

    Sources: France bleu, Christophe Dewaele, Adeline Divoux (14/04/2020)

    Ce qui inquiète d'ailleurs une centaine d'ONG (dont Human Rights Watch, Amnesty...) qui interpellent les gouvernements pour qu'ils agissent afin de maintenir l'accès des femmes à l'avortement : https://lanuovabq.it/it/piu-di-100-ong-guidano-lassalto-alla-vita-innocente. Telles sont leurs priorités.

  • COVID-19 : début effectif du port obligatoire des masques à Bukavu (R.D.C.)

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    Le Congo plus prudent que la Belgique ?  Lu sur le site Actualité CD :

    IMG_15042020_100351_1200_x_675_pixel-678x381.jpg « La mesure annoncée par le gouvernement provincial, imposant le port obligatoire des masques à la population du Sud-Kivu, a bel et bien débuté ce lundi 13 avril sur toute l'étendue de la province.

    Dans tous les coins, des habitants s'habillent en masques dont la majorité a été confectionnée localement.

    Je suis couturière, j'ai confectionné mes cache-nez et je les vends « à moins chers », 500 francs congolais ", témoigne Viviane, une couturière de Bukavu.

    La population a pris au sérieux cette mesure et s'est conformée à cette règle.

    Je porte ce masque volontairement pour me protéger contre cette maladie de coronavirus. Moi-même, je suis ravi de le porter puisque je me protège et je protège les autres. L'appel que je lance aux autres est de porter aussi ces masques comme moi pour se protéger contre cette maladie ", témoigne Boni Murhula.

    Dans la commune de Kadutu [la plus peuplée des trois communes de la ville, note de Belgicatho], la population s'est également appropriée cette démarche.

    C'est vraiment important de porter ces masques parce qu'ils sont une protection pour nous. Nous allons en faire tous les jours ", ajoute Junior Zihalirwa, un autre habitant de Bukavu.

    Au Sud-Kivu, déjà 3 cas de Coronavirus ont été confirmés. Le gouvernement provincial a pris plusieurs mesures parmi lesquelles l'isolement de la ville de Bukavu et de la province du Sud-Kivu. »

    Justin Mwamba »

    Actuellement, la population de la Belgique, toutes ses provinces, régions et autres communautés confondues, est -relativement au nombre de ses habitants- parmi les trois pays européens « recordmans » du nombre de décès officiellement attribués à l’épidémie du Coronavirus: 11.932 hospitalisés et 4.440 décès (répertoriés par l'Institut de santé publique Sciensano) entre le 15 mars et le 14 avril….

    JPSC

  • Peut-on digitaliser les sacrements sans rendre infranchissable la distance entre l’homme et son Dieu ?

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    Confinement prophylactique oblige dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, la "consommation" virtuelle de liturgies s’est multipliée, à l’initiative du clergé, alors que les églises demeurant ouvertes, dans le respect des conditions sanitaires prescrites pour l’adoration du Saint-Sacrement exposé avec la présence d’un prêtre, se comptent sur les doigts d’une main. La prudence explique-t-elle tout dans cette faveur du virtuel ? Une réflexion du diacre namurois Olivier Collard sur le site « diakonos.be » :

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    " Pendant le confinement, nous avons assisté à un foisonnement d’initiatives et de propositions liturgiques plus ou moins heureuses, allant de la messe retransmise en direct par internet, plus ou moins interactive, aux rameaux bénits jusque dans notre salon, par la magie des ondes, en passant par diverses propositions de liturgies domestiques.

    Récemment, un théologien de l’Université catholique de Louvain exigeait que l’on accepte enfin de reconnaître la validité du sacrement de réconciliation donné par téléphone.  De plus en plus de fidèles considèrent à présent que les nouvelles technologies sont non seulement à même de pallier l’impossibilité de participation physique aux célébrations mais constituent un mode plus actuel et plus attractif de rejoindre les fidèles et de participer à la liturgie.  D’autant que depuis la bonne vieille messe télévisée du dimanche matin de nos grand-parents, les technologies ont beaucoup évolué et permettent aujourd’hui à tout un chacun de proposer une expérience spirituelle interactive à distance avec une grande facilité.

    Des caméras sur les autels: voyeurisme et consumérisme ou proximité pastorale et lien ecclésial?

    Si certains dénoncent la désacralisation rampante liée à cette virtualisation de la liturgie, voire une certaine forme de voyeurisme nourri par le désir de vouloir tout voir et tout comprendre quand la caméra s’invite jusque sur l’autel, d’autres considèrent que voir sur nos écrans d’autres personnes prier peut nous inciter à la prière personnelle, tandis que d’autres encore considèrent que les technologies actuelles permettent une proximité identique, sinon plus intime avec le célébrant et une participation quasiment aussi efficace et fructueuse au mystère célébré.

    Alors que certains mettent en avant l’avantage de pouvoir facilement maintenir un lien ecclésial à distance, d’autres mettent en garde contre un cléricalisme de mauvais aloi centré sur la messe du prêtre, contre le maintien d’une attitude consumériste du fidèle et contre le danger du shopping spirituel due à l’ubiquité des nouvelles technologies.  Le recours excessif aux nouvelles technologies en période de crise et la dépendance consumériste qu’elles peuvent induire pourrait-il devenir une occasion manquée de développer la dimension missionnaire et la responsabilité de chaque chrétien?

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  • La première interview télévisée du cardinal Pell depuis sa libération

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    Le cardinal Pell s'est exprimé dans une longue interview télévisée, mardi soir; il a suggéré que son accusateur ait pu être manipulé et a expliqué que toute son affaire s'était passée dans un contexte d'affrontement culturel où ceux qui défendaient les positions chrétiennes sur toute une série de questions (famille, vie, genre, sexualité) étaient très mal vus. Il a également évoqué la corruption, tant à Rome qu'en Australie. On retiendra aussi de cette interview que l'acharnement policier et judiciaire à l'égard de Mgr Pell n'est peut-être pas terminé.

    La Nuova Bussola Quotidiana a publié une large analyse de cette interview. On en trouvera la traduction sur le site "Benoît et moi"

  • Le diocèse de Gap sera consacré à la Vierge Marie

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    De Héloïse de Neuville sur le site du journal La Croix :

    Le diocèse de Gap va être consacré à la Vierge Marie

    Les faits 

    À partir de septembre 2020, une année mariale sera lancée dans le diocèse de Gap pour consacrer le territoire des Hautes-Alpes à la Vierge Marie. Un élan spirituel qui comprendra des temps de prière et formation sur la figure de Marie.

    14/04/2020

    Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun, a annoncé la tenue d’une année mariale de septembre 2020 à septembre 2021, à l’issue de laquelle le diocèse et le département des Hautes-Alpes seront consacrés à la Vierge Marie. « Il n’y a pas que le gouvernement qui réfléchit au déconfinement », indique-t-il, amusé.

    → À LIRE. Mgr Xavier Malle saute en parachute pour les vocations

    « Mon idée a été de me demander comment spirituellement redonner de l’oxygène et de l’espérance aux chrétiens pendant ces temps difficiles », explique Mgr Xavier Malle. « Le thème de cette année mariale diocésaine sera de «prendre la Vierge Marie chez soi», car si nous ne pouvons pas nous rassembler encore avant plusieurs mois, nous pouvons continuer d’approfondir comment nos maisons peuvent être des petites églises domestiques », poursuit l’évêque de Gap, qui peut témoigner de l’esprit d’initiative de ses paroissiens depuis le début du confinement du à la pandémie de Covid-19.

    « Je suis heureux de voir que certains découvrent ou redécouvrent le goût de la prière, et même de la messe quotidienne », raconte-t-il. Pour cultiver cet élan, cette année mariale arrivera à point nommé, d’autant que son programme comporte l’avantage de pouvoir s’adapter aux impératifs sanitaires. « On commence tout juste à travailler son contenu, mais nous l’imaginons déjà comme quelque chose à vivre de chez soi, avec des initiatives de prière mais aussi des formations sur la figure de Marie. En fonction de l’évolution de la situation, nous pourrons peut-être envisager des temps forts en extérieur, nous verrons », détaille Mgr Xavier Malle qui, juste avant le confinement, a béni son diocèse avec le Saint-Sacrement depuis le belvédère de Charance qui surplombe la ville.

    La tradition spirituelle de la consécration à la Vierge Marie est bien établie dans l’Église. À l’échelle d’un diocèse, elle permet de créer un élan communautaire, de stimuler la piété populaire et de susciter des conversions. Plusieurs diocèses ont déjà accompli la démarche de se consacrer à la Vierge, parmi lesquels ceux de Nevers, Perpignan, d’Aix-en-Provence, d’Arles, de Séez et de Bayonne. La France, elle, est consacrée à la Sainte Vierge depuis le règne de Louis XIII (1638).

    L’acte de se consacrer à la Vierge Marie est attribué à saint Bernard de Clairvaux, qui parlait de la Vierge comme le « canal » pour accéder à la grâce de son Fils. Cette démarche a ensuite été rendue populaire au début du XVIIIe siècle par saint Louis-Marie Grignion de Monfort. Celui-ci invite les catholiques à consacrer toute leur personne à Marie, en contrepartie de quoi la Sainte Vierge s’engage à veiller sur eux.