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Belgique - Page 83

  • Les mélanges offerts à Mgr Léonard, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion, pour son 80ème anniversaire

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    De Jean-Jacques FLAMMANG scj sur le site des Dehoniens d'Europe franophone :

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard à l’occasion de son 80e anniversaire

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  • Covid-19 : a-t-on violé les droits de l'homme dans les maisons de retraite en Belgique

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Covid-19 : les maisons de retraite belges ont-elles violé les droits de l’homme ?

    Publié le : 18 novembre 2020

    Dans un rapport publié lundi, Amnesty International dénonce une mauvaise gestion de la Covid dans les maisons de repos belges. Selon l’organisation, les autorités belges ont « abandonné » des milliers de personnes âgées, décédées faute d’avoir été conduites à l’hôpital. Le rapport révèle une « succession de manquements », décrits comme des « violations des droits de l’homme ».

    Des mesures de protection trop tardives

    Entre mars et octobre 2020, 61,3 % des décès liés à la Covid en Belgique ont eu lieu dans les maisons de repos, une proportion qu’Amnesty International juge « effarante ». L’organisation estime que les autorités n’ont pas été assez rapides à mettre en place des mesures de protection pour les résidents et le personnel. « Chaque fois qu’un travailleur social venait dans ma chambre pour m’aider à me laver, j’avais peur. Je me demandais si COVID venait avec elle », a raconté après coup Henriette, une résidente.

    Des résidents abandonnés faute de personnel

    Le rapport accuse également les maisons de repos de négligence auprès des personnes âgées. Avec la restriction des visites et le personnel débordé, certains résidents ont été laissés pour compte. « Il était très difficile pour mon mari de manger seul. Avec le temps, il a perdu du poids, a expliqué la femme d’un résident. Quand j’ai interrogé le personnel à ce sujet, un travailleur social m’a dit : ‘Nous ne pouvons pas nourrir tout le monde tous les jours’ ».

    43 % des cas graves n’ont pas été transférés à l’hôpital

    Enfin, le rapport fait état d’une « interprétation préjudiciable des directives de tri ». « Tout le monde a été frappé par les images des hôpitaux italiens et espagnols, explique Vincent Fredericq, secrétaire général de la fédération des maisons de soins Femarbel. Ces situations ont eu un grand impact sur nos décideurs fédéraux, qui ont dit dès le début qu’il était absolument nécessaire d’éviter de surcharger les soins intensifs. Les maisons de retraite ont été reléguées en deuxième ligne et les résidents et le personnel en ont été les victimes ». Contrairement à leurs voisins européens, les hôpitaux belges ont effectivement « résisté à la crise » et les unités de soins intensifs n’ont jamais atteint leur capacité maximale de 2.000 lits.

    Maggie De Block, qui était ministre de la santé pendant les premiers mois de la pandémie réfute ces dernières accusations : « Il n’y a jamais eu de message, ni du gouvernement fédéral ni de mes collègues régionaux, disant que nous ne devrions pas hospitaliser les personnes qui en ont besoin, ou que nous pouvons refuser les personnes âgées ou handicapées », a-t-elle déclaré.

    Source : Washington Times, Samuel Petrequin (15/11/2020)

  • Le système politique belge responsable de nombreux décès de la pandémie

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    Lu sur la Libre :

    Le rédacteur en chef de The Lancet pointe du doigt la Belgique: "Beaucoup des 14 000 morts auraient pu être évitées, des gens sont décédés à cause de l'organisation politique"

    "Votre système politique a échoué. La plupart des 14 000 morts, liées au coronavirus en Belgique, auraient pu être évitées". C'est ce que Richard Horton, rédacteur en chef de la prestigieuse revue médicale The Lancet, a déclaré ce lundi 16 novembre.

     
    Ce lundi 16 novembre, Richard Horton était l'invité numérique du comité chargé de l'évaluation de la pandémie de Covid-19 en Belgique, nous rapporte Het Nieuwsblad.

    Selon les dires de ce dernier, la plupart des pays européens ont commis de nombreuses erreurs dans la lutte contre la crise du coronavirus: "Si les politiciens avaient lu nos articles à temps, il aurait été clair dans le passé que nous étions à la veille d'une pandémie mondiale".

    Pour le cas de la Belgique, le rédacteur en chef de 'The Lancet' a mis l'accent sur l'imbroglio que représentait notre système: "Ce système typiquement belge n'a rien donné de bon, il a échoué. Nous aurions pu éviter la plupart de ces 14 000 morts. Des gens sont décédés à cause de l'organisation politique, il faut y réfléchir"

    Une solution au niveau local

    M. Horton a également décrit certaines mesures nécessaires pour se sortir de cette pandémie.

    Il a évoqué des investissements qui doivent être réalisés au niveau des soins de proximité: "Les médecins généralistes, les pharmaciens, les centres de santé, ils doivent identifier les foyers locaux. Si nous avions réussi au niveau local, le lockdown aurait pu être évité". Tester, tracer, isoler et soigner sont les étapes cruciales de la stratégie résumée par Richard Horton.

    Il a également expliqué le rôle que jouent les différents acteurs de notre société: "En outre, les entreprises, les écoles, les détaillants, les hôpitaux, les clubs sportifs... doivent s'unir. Tout le monde a un rôle à jouer. La culture de l'action mutuelle est importante. Nous devons prendre soin les uns des autres. Cela a été perdu ces dernières années", a expliqué le rédacteur en chef de 'The Lancet' 

    Selon Richard Horton, l'une des grandes faiblesses de notre politique belge tient au manque d'unité: "Donner de l'espoir aux gens. C'est là que nos dirigeants politiques ont un rôle à jouer. Un plan de relance national, socialement, économiquement et culturellement. Les gens ont besoin d'une vision commune, tout le monde doit se rallier au même objectif", indique-t-il. "Et cela n'est possible que si tous les politiciens ne font qu'un. S'ils sont divisés, alors cela se répercute sur la population qui se décompose. Il faut une stratégie avec un leader qui essaie de rétablir la confiance".

  • Le troisième rapport annuel de l’Église catholique en Belgique paraît aujourd'hui

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    De cathobel.be :

    Plus de 2.000 projets de solidarité soutenus par les paroisses belges – Troisième rapport annuel de l’Église catholique en Belgique

    Le troisième rapport de l’Église catholique en Belgique paraîtra le 18 novembre. Comme les deux années antérieures, le rapport donne un aperçu de la présence de l’Église dans la société, du vaste réseau de mouvements d’inspiration catholique et chrétienne au service des personnes. 

    Des paroisses solidaires

    De nombreux chiffres montrent que l’Église se veut spécialement au service des malades, des personnes âgées et de tous ceux qui sont en marge de la société. De nombreuses paroisses ont des projets plus ou moins importants pour les nécessiteux, les réfugiés, les isolés, les sans-abris, etc.

    En Belgique, on dénombre plus de 2 000 initiatives paroissiales qui tentent de répondre aux besoins des plus vulnérables.

    Les bénévoles sont essentiels pour assurer le bon fonctionnement de tous ces projets. En outre, certains bénévoles entretiennent aussi les églises, donnent la catéchèse, gèrent les fabriques d’église, etc.

    Les paroisses en Belgique comptent au total 141.054 bénévoles.

    Les 4.524 bénévoles des établissements de soins (hôpitaux, centres de soins résidentiels, établissements pour personnes handicapées) constituent un groupe particulier. Ils travaillent dans les équipes pastorales, offrent une oreille attentive ou assistent par d’autres moyens, les malades, les personnes âgées et les personnes handicapées.

    Laïcs

    Les chiffres du rapport montrent que de nombreux laïcs assument des tâches pastorales dans tous les diocèses belges : présider des services de prière ou des funérailles, donner la catéchèse et assurer des formations, assurer la pastorale dans les prisons, les hôpitaux et les centres de soins résidentiels, gérer l’argent et le patrimoine, veiller au bon fonctionnement des partenariats pastoraux …

    Au total, les Évêques confèrent une mission à 3.965 laïcs.

    La plupart remplissent cette tâche à titre totalement gratuit. Pour comparaison, 1.947 prêtres travaillent dans les paroisses belges. Les chiffres du troisième rapport annuel démontrent une fois de plus que l’Église peut compter sur des milliers de laïcs engagés qui s’investissent avec conviction semaine après semaine.

    Rapport en ligne

    Téléchargez (en pdf) la rapport : L’Église catholique en Belgique 2020.

    Commandes

    • L’Église catholique en Belgique 2020 est publié par Licap–Halewijn, Rue Guimard 1, 1040 Bruxelles
    • ISBN 978-94-6196-205-8
    • compte 120 pages
    • coûte 5,5 euro
    • est disponible dans les librairies religieuses

  • Suivre ici en vidéo, dès le jour même, la messe dominicale traditionnelle célébrée ce 15 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    st sacrement façade 20201113_143051.jpgEn vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

     

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

    JPSC

  • Nous fêtons le Roi et la Dynastie

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    1528508_390179047814787_507276766271734280_n (1).jpg

    https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Roi

  • Les évêques de Belgique expriment leur soutien aux chrétiens arméniens

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    Les évêques de Belgique expriment leur soutien aux chrétiens Arméniens.  

    Communiqué de presse :

    La récente violence vécue dans la région du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan préoccupe vivement les évêques de Belgique. De nombreux morts sont à déplorer, dont beaucoup de civils, plongeant les familles dans le deuil.

    Des maisons sont détruites, des hôpitaux et des écoles, et aussi des lieux de culte. Les dommages ne sont pas limités aux dégâts matériels mais comprennent aussi de graves blessures spirituelles.

    Le jour de la Toussaint, lors de l’Angélus, le pape avait lancé un appel à la trêve « pour arrêter le versement de sang innocent ». Le pape a exprimé sa proximité de tous ceux qui souffrent et a demandé une paix stable pour cette région du Caucase du Sud.

    Les évêques de Belgique tiennent à s’unir à l’appel et à la prière du pape, dans l’espoir d’une paix durable. Ils prient à cette intention. Ils adressent en particulier leur soutien par la prière aux communautés chrétiennes d’Arménie dont la terre historique est menacée si elles sont contraintes à l’exil.

    Le cessez-le-feu et l’accord de paix récemment signé doit avoir pour vocation, non seulement l’arrêt des violences mais aussi la possibilité pour les chrétiens de vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres, dans le respect de leur culture chrétienne.

    + Les évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, vendredi 13 novembre 2020

  • Belgique : toujours plus d'euthanasies

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Note de Synthèse : Rapport 2020 de la Commission Euthanasie en Belgique

    09/11/2020

    Depuis 2002, ce sont 22.081 personnes qui ont été officiellement euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2018 et 2019) sont respectivement de 2359 cas et 2656 cas. L'année 2019 a donc été caractérisée par une augmentation importante de 12,6 % des euthanasies déclarées.

    La loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie prévoit que la Commission fédérale de Contrôle et d'Evaluation de l'Euthanasie (CCEE), dresse tous les deux ans un rapport à l'intention du législateur. Le neuvième rapport vient d'être publié et couvre les années 2018-2019.

    L'IEB en livre dans le présent document une brève analyse. La synthèse reprend notamment :

    - L'âge des personnes euthanasiées

    - Le lieu où le médecin a pratiqué l'euthanasie

    - Les affections à l'origine de la demande d'euthanasies

    - La nature des souffrances

    - L'espérance de vie, brève ou non-brève

    Dans ce rapport, la Commission a manifestement souhaité répondre aux critiques qui lui ont été adressées ces dernières années par rapport à certains dossiers qu'elle aurait imprudemment « laissé passer ». On pense en particulier au procès d'assises lors duquel sont comparus trois médecins impliqués dans l'euthanasie d'une jeune femme euthanasiée pour troubles psychiatriques...

  • Monseigneur, redonnez-nous la messe !

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    Nous relayons bien volontiers cette initiative :

    Monseigneur, redonnez-nous la messe!

    Face aux mesures interdisant à nouveau toute pratique du culte public à cause de la crise sanitaire actuelle, une initiative a été lancée invitant tous les catholiques du pays à se tourner vers leurs évêques pour leur demander d'agir en faveur d'une plus grande souplesse dans les restrictions faites à la liberté de culte.
    Les églises ne sont pas autorisées à accueillir leurs fidèles pour les cérémonies de culte alors que dans le même temps les commerces d'alimentation et même animaliers fonctionnent. Une inversion de valeurs flagrante qui nous heurte.

    Le fait d'avoir été privés de célébrations liturgiques et des sacrements pour la fête de Pâques et tout le printemps dernier avait déjà causé une grande douleur chez nombre de croyants, situation qui se profile à nouveau la fête de Noël approchant.
    Les moyens d'action juridiques étant réduits pour le moment, il nous reste à solliciter nos évêques qui sont seuls à pouvoir débloquer cette situation. Écrivons leur pour leur demander d'intercéder en faveur de nos âmes et surtout les encourager par nos mots et nos prières dans la tâche qui leur a été confiée de guider, enseigner et sanctifier le peuple de Dieu, tâche qui prend un sens tout particulier dans la situation que nous vivons.

    Rejoignez l'initiative, soutenez ce projet par la prière et par l'action, écrivons à nos évêques! Un modèle de lettre a été rédigé et vous est proposé, à celui-ci vous pouvez ajouter les intentions propres qui vous animent et les arguments motivant votre démarche. Une liste de contact de tous les évêchés du pays est également fournie.

    Ceci est une démarche animée toute de foi et du respect filial le plus profond envers nos évêques, loin de tout esprit mutin ou purement contestataire. Nul ne peut nier que nous vivons une situation grave et que chacun doive y mettre du sien. En ces temps de crise, les corps sont évidemment à protéger mais pas au détriment de nos âmes. Les catholiques belges sont parfaitement capables de rendre leur culte à Dieu tout en respectant les mesures sanitaires nécessaires au bien de tous et cela doit se savoir. Il n'est pas envisageable de se résigner silencieusement davantage.

    Des fils s'adressent simplement et avec confiance à leurs pères dans la foi leur demandant le secours spirituel dont leurs âmes ont tant besoin.
     
    Monseigneur, redonnez-nous la messe!
     
    Plus d'informations via annesibadji@gmail.com
     
    Modèle de lettre et adresses des destinataires dans le pdf ci-joint
  • RDC : tour de piste dans le marécage congolais

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    Une analyse sans trop d'illusions de la journaliste du « Soir » Colette Braeckman :

    Mukwege-Denis.jpg" Reçu par Tshisekedi dans le cadre des concertations, le Docteur Mukwege s’élève au dessus du marécage politique

    Reçu en audience par le président Tshisekedi dans de cadre des consultations nationales, le Docteur Mukwege, s’est élevé bien au dessus des manœuvres qui ont pour but de contourner la majorité dont, avec 300 députés, disposent les partisans du Front commun pour le Congo de Joseph Kabila face au chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Rappelons que ce dernier, au vu des nombreux blocages qui paralysent la coalition en place se cherche de nouveaux alliés au sein de la classe politique afin d’éviter de devoir recourir à la solution à la fois la plus simple, mais aussi la plus coûteuse et la plus hasardeuse, de nouvelles élections.

    La consultation engagée dépassant largement le cadre du vivier (sinon du marécage…) politique, le prix Nobel de la Paix n’a pas hésité à rappeler l’essentiel : rappelant que la misère de la population était insupportable et la crise sociale pire que jamais, il a insisté sur la nécessité de lutter contre l’impunité et d’ériger la justice comme pilier majeur d’un Etat de droit. Soulignant la gravité des crimes commis en RDC depuis le début des années 90 il a souhaité, une fois encore, la mise en place d’un Tribunal International pour la RDC afin que soient jugés les auteurs étatiques ou non, nationaux et étrangers, des innombrables atrocités dont les Congolais ont été victimes. Il a plaidé aussi en faveur de réformes institutionnelles profondes, qu’il s’agisse des secteurs de la sécurité, de la justice, de la commission électorale indépendante.

    Les temps à venir diront si ce plaidoyer a une chance d’être entendu à deux niveaux : celui d’une classe politique invitée à se livrer à son jeu favori, celui du « dialogue » et de la « concertation », exercice qui se traduit trop souvent par le débauchage et par la recomposition des alliances, ce que la population appelle plus simplement « partage du gâteau ». Et celui aussi de la « communauté internationale » à l’heure où l’on s’interroge sur les éventuels changements de la politique américaine.

    Sur ce plan, le plaidoyer du Prix Nobel de la Paix risque de trouver ses limites : la politique américaine à l’égard de Kinshasa demeurera sans doute, demain comme aujourd’hui, inspirée davantage par le « principe de réalité », à savoir tenter de limiter voire de supplanter la Chine dans un pays détenteur de matières premières aussi essentielles que le cobalt, le lithium et autres minerais stratégiques. Ces impératifs de base s’agrémenteront sans doute d’éléments plus moraux comme la lutte contre la corruption, contre l’impunité dont ont longtemps bénéficié des acteurs locaux, piliers du régime Kabila, en particulier au sein de l’armée et de la sécurité. Mais nul n’a oublié que la première et la deuxième guerre du Congo, de 1998 jusque 2002, furent aussi des guerres inspirées par l’avidité que suscitaient les ressources minières du pays et par le choix de nouveaux alliés régionaux comme le Rwanda et l’Ouganda, fortement soutenus par les Etats Unis. S’il est probable que des membres éminents des administrations démocrates de l’époque Clinton reprennent du service aux côtés de Joe Biden, on peut se demander s’ils iront jusqu’à soutenir une justice internationale qui pourrait embarrasser leurs alliés de l’époque…

    En attendant, sur le terrain strictement congolais, les consultations initiées par le président Tshisekedi ont libéré la parole : les militants de la campagne anti corruption « le Congo n’est pas à vendre » dénoncent les activités du fonds spéculatif américain Och Ziff et la responsabilité de Dan Gertler, le mouvement citoyen Filimbi exige « le démantèlement d’un système prédateur et criminel » tandis que la Lucha a déposé un mémorandum très complet rappelant entre autres qu’à Beni, 659 Congolais ont été massacrés au cours de l’année écoulée sans que le pouvoir ait semblé s’en émouvoir…

    Les consultations initiées par le président Tshisekedi semblent aussi libérer l’imagination des journalistes : plusieurs de nos confrères travaillant pour des medias en ligne nous ont prêté des propos selon lesquels « défier le FCC serait tout simplement du suicide pour Tshisekedi ». Une prévision qui n’a jamais été exprimée, ni verbalement ni par écrit !" 

    Ref.Le docteur Mukwege reçu par Felix Tshisekedi

    La gabegie anarchique dans la gestion de l’Etat congolais post-colonial n’est pas un fait nouveau. L’actuel gouvernement - issu, comme la plupart depuis l’indépendance, d’élections truquées et de coups d’état- n’est pas en reste à cet égard. Les comptes de 2019 enregistrent des dépassements budgétaires vertigineux (on parle de 1.000% pour certains), tous ministères « kabilistes » et « tshisekedistes » confondus. Où sont les heureux temps où, quoi qu’en disent les idéologues ignorants ou de mauvaise foi, la Belgique dominait pour servir…  

     (Re) lire aussi à ce propos:

    60ème anniversaire de l'indépendance du Congo : quand le cardinal Ambongo dit tout haut ce qu'aucun citoyen n'oserait dire tout bas

    JPSC

  • La mort du Directeur de Rédaction de cathobel

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    8 novembre 2020

    Décès de Jean-Jacque Durré, rédacteur en chef du journal Dimanche et de Cathobel

    Jean-Jacques Durré, directeur des rédactions des médias catholiques, de Cathobel et du journal Dimanche, est décédé inopinément ce vendredi 6 novembre ont communiqué sa famille et les médias catholiques.

    Décès de Jean-Jacque Durré, rédacteur en chef du journal Dimanche et de Cathobel
    © Youtube
    C’est en 2011 qu’il avait pris ses fonctions, soucieux depuis lors d’élargir l’audience et les canaux de diffusion des médias catholiques. Sur son site internet, l’équipe de Cathobel "salue les qualités humaines de son directeur de rédaction, en particulier sa bienveillance, son optimisme, son humour, son esprit convivial et son sens de l’écoute." "Jean-Jacques était un homme aimable et bienveillant, un chrétien engagé et un journaliste compétent", écrit sur son blog le chanoine Éric de Beukelaer qui l’a bien connu.

    "Homme de foi, souligne Tommy Scholtès, actuel porte-parole des évêques, et à qui Jean-Jacques Durré avait succédé comme directeur de la rédaction de Cathobel, il avait l’intelligence des choses et des situations de l’Eglise et de la société, dans un souci continu de rencontre et de recherche d’une journalisme de qualité et chrétien. Il a prouvé que c’était parfaitement compatible au sein de l’Eglise et dans la Presse."

  • Des messes quotidiennes enregistrées sur vidéo en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    En live à l'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d'Avroy, 132), la messe traditionnelle confinée de ce dimanche 8 novembre 2020

    Suite aux dispositions de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19 la liturgie publique est interdite sur tout le territoire belge depuis le lundi 2 novembre 2020 jusqu’au moins le dimanche 13 décembre 2020.

    Toutefois, en vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel précité, des célébrations enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo au jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    Par ailleurs, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h.

    JPSC