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Belgique - Page 84

  • Congo : Tshisekedi se débat dans les fils de l’araignée kabiliste

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    Félix-Tshisekedi-10.jpg

    Deux pas en avant aujourd’hui et peut-être trois en arrière demain : Etienne Tshisekedi a-t-il les moyens de sortir de la souricière où son prédécesseur l‘a coincé en lui offrant la présidence truquée de la RDC ?  Lu sur le site « Afrikarabia » sous la plume de Christophe Rigaud :

    « Une nouvelle majorité ou la dissolution. C’est l’alternative qu’a présenté le président Félix Tshisekedi lors d’une allocution, ce dimanche, sur les ondes de la télévision nationale. Après trois semaines de consultations avec les représentants des forces politiques et sociales du pays, le chef de l’Etat a décidé de mettre fin à l’étrange coalition qu’il entretenait avec le FCC de Joseph Kabila dont les désaccords paralysent les institutions congolaises depuis plusieurs mois.

    « Une nouvelle coalition pour un nouveau gouvernement

    « Nous n’avons pas le droit de prendre en otage le devenir de notre Nation à cause de querelles politiciennes et de repositionnement. Je ne peux en conséquence me résoudre à demeurer dans le statu quo et l’immobilisme » a constaté Félix Tshisekedi dans son adresse à la Nation. Face au rejet de la coalition FCC-CACH, le président a décidé de nommer un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle coalition « réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée Nationale ». Une nouvelle coalition qui devrait déboucher sur la composition d’un nouveau gouvernement, plus à même de porter le programme de Félix Tshisekedi.

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 6 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Sion emission_radio_avent2_jose_leonardo_1635_losangeles_county_museumofart.jpgLes chants de la messe d’aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, sont entièrement consacrés à Jérusalem : « Peuple de Sion, le Seigneur va venir pour sauver les Gentils. Le Seigneur fait entendre sa voix pour la joie de votre cœur (Intr.). « De Sion resplendit l’éclat de Sa gloire : Dieu va venir, d’une manière visible. Rassemblez autour de lui ses saints qui ont conclu avec lui l’alliance du sacrifice » (Grad.). « Jérusalem lève-toi et monte à l’observatoire et vois la douceur qui va te venir de ton Dieu » (Comm.). Sion, ville de notre force, le Sauveur est en toi comme un mur et un avant-mur : ouvre largement tes portes car Dieu est avec nous, Alléluia » (Ant. laudes).

    Nous voyons d’abord apparaître la Jérusalem du pays de Judée, cette ville vénérable où le Seigneur Jésus a commencé sa mission de Rédempteur, où il a souffert, où il est mort. C’est la Jérusalem juive pour laquelle nous devons avoir un grand respect.

    Sur ces fondements, une autre Jérusalem s’est bâtie : la Jérusalem des chrétiens qui est le royaume de Dieu sur la terre, la sainte Église. Cette Jérusalem est toujours debout, c’est elle que le divin Roi doit visiter à Noël.

    Mais cette ville a encore un troisième étage. Au-dessus de la seconde Jérusalem s’en élèvera une troisième, la Jérusalem céleste, quand les temps seront accomplis. L’Église pense déjà à cette Jérusalem dans ses chants. Dans l’Avent nous attendons aussi le Sauveur qui doit venir au dernier jour pour nous introduire tous dans la Jérusalem céleste.

     Enfin nous pouvons découvrir une quatrième Jérusalem, c’est notre âme. Le Roi veut aussi faire son entrée dans cette Jérusalem et c’est cette Jérusalem qu’il nous importe spécialement d’orner et de préparer — cela aussi est une tâche de l’Avent.

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  • Chers amis, agissons pour lever l'interdiction des célébrations eucharistiques

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    Chers amis,
     
    Voici plusieurs semaines et jusqu'au 15 janvier que les eucharisties, les baptêmes, le sacrement de réconciliation, les mariages et enterrements à plus de quelques fidèles sont  de nouveau interdits en Belgique. Dans le même temps, depuis le 1er décembre, les commerces les plus divers ont rouvert, il est possible de se rendre à un musée,  ou même à la piscine. Bien que nous soyons encouragés à acheter des cadeaux en tous genre pour fêter Noël... Les églises resteront quant à elles le 25 décembre interdites aux offices de la nativité, et même jusqu'au-delà de l'épiphanie !
     
    De nouveau, notre gouvernement nous a imposé une décision profondément injuste, disproportionnée et paternaliste, d'autant plus que les catholiques ont prouvé entretemps être parfaitement capables d'organiser des célébrations eucharistiques de manière sûre et sans que cela ne mène à des contaminations.

    Vous le savez, nous avons en mai dernier agi auprès du conseil d'état pour protéger notre liberté de culte, qui  est garantie par notre Constitution (art. 19) et la Convention européenne des droits de l'homme. Nous trouvons intolérable que notre gouvernement témoigne un tel mépris envers les libertés des citoyens, en particulier celles des catholiques et de leurs spécificités. Grâce à votre soutien nous avons introduit une requête au conseil d'étatcosignée par des centaines de personnes. Notre requête a été rejetée, mais a permis d'arracher aux avocats du gouvernement l'engagement de lever l'interdiction du culte le 3 juin, quelques jours plus tard.

    Depuis les annonces du 26 novembre, nous avons longuement consulté nos avocats et nous avons décidé d'à nouveau introduire non pas une, mais plusieurs actions, cette fois auprès des tribunaux civils. Vous pouvez lire ci-dessous le détail de notre action. Nous avons donc une nouvelle fois besoin de vous pour nous aider à mener à bien ce recours en justice. Sans votre aide, nous tomberons rapidement à cours de moyens en ne pourrons plus défendre notre droit à pratiquer les sacrements et vivre pleinement notre vie de chrétien.

    Si vous êtes prêts à nous aider, vous pouvez le faire de plusieurs manières :

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  • Célébrations : il suffisait d'y penser

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    Extrait du journal Le Soir :

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  • Belgique : une reprise des célébrations religieuses à l'ordre du jour ?

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    Reprise des célébrations religieuses : les représentants des cultes rencontreront le ministre de la Justice la semaine prochaine

    Il ressort de cet article (réservé aux abonnés de la Libre) que :

    - L’ensemble des représentants des cultes et de la laïcité seront reçus dans le courant de la semaine prochaine par le ministre de la Justice en charge des cultes, le libéral Vincent Van Quickenborne (Open VLD).

    - Cette réunion se tiendra dans le cadre du dialogue régulier entre le ministre et les représentants des cultes reconnus, précise-t-on prudemment du côté du cabinet. Il s’agit donc d’un dialogue préalable mais qui n’augure en rien un prochain assouplissement des règles prises dans le cadre du comité de concertation.

    - Les cultes se rendront au cabinet en front commun et veulent emprunter le chemin du dialogue avec les autorités, et non celui de l’affrontement juridique, comme ce fut par exemple le cas en France de la part des évêques locaux.

    - Les évêques de Belgique devront trouver le juste ton (...) face à leurs troupes, dont près de 10 000 diacres, prêtres, religieux et laïcs (dont l’évêque de Liège Mgr Jean-Pierre Delville) ont signé cette semaine une lettre ouverte au Premier Ministre, appelant à la reprise des célébrations.

    - La rapidité et l’ampleur de la récolte des signatures soutenant cette lettre ouverte, à tous les étages de l’Église et dans toutes les provinces, a surpris les catholiques eux-mêmes.

    - Le cdH bruxellois demande lui aussi la reprise des célébrations, comme on peut le lire ce vendredi sur le site de La Capitale."

  • Près de 10000 signatures contre la discrimination des cultes

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    Près de 10000 signatures contre la discrimination des cultes

    Communiqué de presse de l'association de fait "Pour la messe - Voor de mis"https://www.pourlamesse-voordemis.be/

    Lancée mardi 1er décembre, une lettre ouverte adressée au Premier Ministre Alexander de Croo pour la reprise des cultes en public a été signée en 48h par près de 10000 personnes issues de toute la Belgique et de différentes confessions.

    "Le Gouvernement vient de donner, ce vendredi 27 novembre, l’autorisation de rouvrir les commerces dits « non essentiels », les musées et les piscines", y expliquent les trois auteurs, l'Abbé Cédric Claessens, l'Abbé Benoît de Baenst et Charles d'Alançon. Il a aussi évoqué des règles drastiques pour les fêtes de fin d’année et a maintenu le couvre-feu en vigueur. Ce Comité de concertation n’a toutefois rien dit de l’essentiel pour de très nombreuses personnes en Belgique : les cultes."

    "Alors même que la fête de Noël approche, ces milliers de signataires demandent à être entendus et responsabilisés! Qu'on leur fasse confiance!  Ils rappellent qu'un protocole strict, en dialogue avec les autorités, a été précisé par les évêques de Belgique afin de respecter toutes les mesures sanitaires pour lutter contre la Covid-19".

    Depuis mardi 1er décembre, on peut aller faire ses courses, aller à la piscine ou au musée le dimanche matin mais on ne peut pas aller à la messe! ", s'étonnent-ils.

    Ils précisent qu'ils ne veulent pas plus que les autres mais qu'il est cependant profondément injuste d’être moins bien traité. Et ce, d’autant plus que la liberté de culte public est un droit fondamental dans notre pays, aussi bien collectif et public que privé.

    Ces auteurs et ces près de 10000 signataires rappellent que l’engagement des chrétiens a été plein et entier dans la lutte contre l'épidémie de la Covid-19, tout comme leur volonté de servir le bien commun. Des protocoles rigoureux ont été mis en œuvre dans chaque lieux de cultes, en s’adaptant aux dimensions des lieux, de manière à respecter les consignes édictées (port du masque, distanciation, gel, etc.).

    La carte blanche est disponible en ligne dans les deux langues nationales ici: https://www.pourlamesse-voordemis.be/

  • "Pour la messe" : avez-vous signé la lettre adressée au Premier Ministre?

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    Plus de 8000 personnes ont signé cette lettre, et vous ?

    https://www.pourlamesse-voordemis.be/

  • Monsieur le Premier Ministre, laissez les croyants et les citoyens célébrer, prier et se rassembler dans leurs églises

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    Le Gouvernement vient de donner ce vendredi 27 novembre l’autorisation de rouvrir les commerces dits « non essentiels », les musées et les piscines; il a évoqué des règles drastiques pour les fêtes de fin d’année et a maintenu le couvre-feu en vigueur. Ce Comité de concertation n’a rien dit de l’essentiel pour des millions de belges : les cultes.
     
    Dans ce cadre, des prêtres ont souhaité interpeller notre Premier Ministre dans une carte blanche qui sera publiée dans la presse nationale belge cette semaine. Nous souhaitons les aider à trouver de nombreuses signatures de prêtres, de moines, de religieux, de religieuses, de fabriciens et de laïcs. A ce jour (2 décembre), plus de 6000 personnes ont apposé leur signature au bas de cet appel.
     
    Pourriez-vous faire circuler largement cette carte blanche, et si vous acceptez de la signer, faire parvenir, avant le 02/12/2020 10h00, à cette adresse avec votre prénom, nom.
    => Pour les prêtres, religieux, religieuses, moines, précisez votre église, votre paroisse, votre couvent, votre monastère, votre titre éventuel;
    => pour les fabriciens, précisez  le nom de votre Fabrique.

     

    Monsieur le Premier Ministre,

    Prêtres en ville ou à la campagne, aumôniers, religieuses et religieux, responsables de Fabriques d’église et chrétiens, nous vous demandons de ne pas discriminer les millions de croyants de notre pays. Le Gouvernement vient de donner ce vendredi 27 novembre l’autorisation de rouvrir les commerces dits « non essentiels », les musées et les piscines, a évoqué des règles drastiques pour les fêtes de fin d’année et a maintenu le couvre-feu en vigueur. Ce Comité de concertation n’a rien dit de l’essentiel pour de très nombreuses personnes en Belgique : les cultes. 

    Ainsi, dès ce mardi on pourra aller faire ses courses de Noël ou aller à la piscine le dimanche matin mais on ne pourra pas assister à la messe ! Ni même à celle de Noël ! Ne prenant pas la peine de parler des cultes et des célébrations de Noël, anniversaire de la naissance du Christ, cette nouvelle décision montre un réel manque de connaissance des spécificités de la vie de nombreux croyants alors qu’un protocole strict, en dialogue avec les autorités, a été précisé par les évêques de Belgique. Ce silence  sonne comme un mépris de la foi qui fait vibrer les cœurs d’un grand nombre de nos concitoyens. Nous en sommes plus qu’étonnés .

    Comme tous les Belges et avec tous nos paroissiens, nous nous sommes impliqués depuis le 18 mars dans la lutte contre la Covid-19. L’engagement des catholiques a été plein et entier dans la lutte contre cette épidémie comme notre volonté de servir le bien commun de notre société. Des protocoles rigoureux ont été mis en œuvre dans chaque chapelle, église ou cathédrale, en s’adaptant aux dimensions des lieux, de manière à respecter les consignes édictées (port du masque, distanciation, gel, etc.) . Nous avons été prudents, loyaux et vigilants. 

    Pour contribuer à l’effort national, nous avons accepté de fêter la Semaine Sainte, Pâques, la Pentecôte, l’Ascension, la Toussaint confinés. Nous avons reporté des mariages et des baptêmes. Nous avons célébré des enterrements en comités restreints. Ce fut pour tous les fidèles, et pour nous prêtres et religieux, une véritable épreuve, un véritable sacrifice.

    En période de crise, il faut mobiliser toutes les ressources du pays. Annoncer la reprise du culte, c’est aussi renforcer la capacité de résilience du pays. Noël n’est pas une fête uniquement commerciale, ni purement familiale. Son âme est chrétienne ! 

    Pour nous, les prêtres, religieuses et religieux, accompagner et servir les fidèles à vivre cette période de l’Avent qui prépare à la naissance du Christ, leur donner les sacrements* fait partie intégrante de notre mission. Et pour nous, les fidèles, pouvoir vivre ces sacrements est essentiel. Pour nous tous, c’est quelque chose de fondamental qui, nous l’avons si souvent constaté, contribue fortement au bien commun, même si c’est de manière moins immédiatement évidente pour certains.

    Nous ne voulons pas plus que les autres. Il est cependant profondément injuste d’être moins bien traités. Et ce d’autant plus que la liberté de culte est un droit fondamental dans notre pays aussi bien collectif et public que privé. Nous demandons donc que vous nous fassiez confiance comme vous le faites aux autres.. Nous aussi nous voulons le bien du pays. 

    Il est possible, comme nous l’avons déjà  fait, de vivre nos célébrations en mettant en place des mesures strictes qui respectent les règles sanitaires autant que dans les commerces non-essentiels, les musées ou les piscines. Nos grandes unités pastorales ou paroisses comptent de nombreuses voire de très nombreuses personnes qui viennent à la messe chaque dimanche ! Nous sommes prêts à multiplier les messes et à être créatifs si vous nous en donnez les moyens et que vous vous ouvrez aux solutions alternatives (célébration en extérieur pour Noël par exemple).

    Monsieur le Premier Ministre, dans une crise, chacun doit être à sa place et faire ce qu’il a à faire. Les soignants soignent. Les forces de l’ordre contrôlent et protègent. Les commerçants font du commerce. Les enseignants enseignent. Les élèves étudient. Les agriculteurs cultivent … Laissez les croyants et les citoyens célébrer, prier et se rassembler dans leurs églises.

    * Les sacrements du baptême, de la confirmation, de l’eucharistie, de la réconciliation, des malades, du mariage et de l’ordre.

  • Les évêques de Belgique et le lockdown : plus mou que ça...

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    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Communiqué de presse :

    Prolongation du lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte – Réaction des Évêques de Belgique

    Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de l’Arrêté Ministériel du 29 novembre qui prolonge jusqu’au 15 janvier 2021, le lockdown des célébrations religieuses publiques dans les lieux de culte.

    Les Évêques expriment à nouveau leur solidarité par rapport aux mesures du Gouvernement pour contrer la pandémie, éviter un maximum de victimes et soulager la pression sur notre système de santé.

    Les Évêques tout comme de nombreux croyants, ressentent toutefois ce lockdown des célébrations religieuses publiques dans les églises, comme une limitation au vécu de leur foi.

    Les Évêques veulent reprendre le dialogue avec les services gouvernementaux compétents pour se concerter sur la reprise des célébrations religieuses publiques, reprise encadrée de protocoles qui garantissent une sécurité maximale.

    Les Évêques réitèrent leur appel aux responsables des paroisses pour une ouverture maximale des églises durant le lockdown. Les croyants y seront les bienvenus, seuls ou entourés de leur bulle familiale, pour une prière individuelle, un moment de réflexion ou de contemplation, pour allumer une bougie ou offrir un don pour les plus démunis.

    Ils demandent également aux responsables des paroisses de permettre une visite de la crèche dans l’église, les jours de Noël, ce dans le respect des mesures de protection contre le Covid-19. Et en particulier, d’être solidaires vis-à-vis de ceux qui traversent une période particulièrement difficile, suite à la crise actuelle.

    Même en lockdown, restons en communion.

    Le Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    SIPI – Mardi, 1er décembre 2020

    Ce communiqué ne satisfera sans doute pas l'auteur de ce coup de gueule publié par L'Avenir (courrier des lecteurs) :

    Où sont les évêques ?

    Le concile Vatican II a, dans de nombreux textes, identifié l’évêque et décrit son rôle éminent à travers de nombreux titres : successeur des apôtres, héraut de la foi catholique, témoin du Christ parmi les hommes, pasteur du troupeau chargé du soin habituel et quotidien de ses brebis. Il doit assurer la présence du Christ parmi les croyants. Grand-prêtre du troupeau, il est le promoteur et le gardien de toute vie liturgique et sacramentelle.

    C’est en raison de ces responsabilités sacrées que l’archevêque de Paris, suivi par d’autres collègues fermement décidés à désobéir, a fustigé, à l’instar des prophètes, sans ménagement, les autorités publiques qui voulaient limiter à trente le nombre de participants à l’eucharistie. La dénonciation a été si vive que le Conseil d’Etat a prié le gouvernement français de revoir sa copie.

    En Belgique, l’ordre et le silence règnent. Aucun héraut n’a élevé la voix. Aucun témoin du Christ n’a bousculé les caciques qui barrent l’entrée du temple. Aucune demande ou protestation n’a été émise contre l’interdiction scandaleuse, injustifiable de tout culte. Aucun pasteur n’a guidé le troupeau affamé, l’eucharistie paraissant sans doute moins essentielle que les commerces non essentiels ou le toilettage des chiens.

    Où sont les évêques ? En France.
    C. Callens
  • Neuvaine à l'Immaculée pour la conversion de la Belgique et le retour de la Messe

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    Nous relayons bien volontiers cette initiative d'une jeune Belge, rhétoricienne de 17 ans engagée dans le scoutisme, qui nous invitait dès hier à une neuvaine à l'Immaculée pour la conversion de la Belgique et le retour de la Messe.

    Un groupe WhatsApp (fermé) est créé, afin de recevoir une rappel quotidien et un petit texte, jusqu’au 8 décembre fête de l’Immaculée Conception. https://chat.whatsapp.com/DjIelimOzTL5t9SXCG4xyR

    Elle a monté cette vidéo inspirante: https://youtu.be/lfZ4ttK9QFQ (version flamande en cours de montage)

    Un bon départ d’Avent !
     
  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 29 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    1er dim Avent.jpgC’est sous les auspices de la Vierge Marie que s’ouvre la nouvelle année liturgique. C’est, en effet, dans la basilique de Sainte Marie Majeure que tout le peuple de Rome se réunissait autrefois en ce premier dimanche de l’Avent.

    Toute la messe de ce jour nous prépare au double avènement (adventus) de la miséricorde et de la justice : c’est pour cela que saint Paul nous dit, dans l’Épître, de nous dépouiller du péché, afin qu’étant prêts à la venue du Christ parmi nous, comme Sauveur, nous le soyons aussi à sa venue comme Juge, dont nous parle l’Évangile de ce jour.

    Célébrant : Abbé M.-A Dor

    Chants grégoriens : propre grégorien de la messe « Ad te levavi », kyriale de la messe XVII (XIVe s.), Credo III, Antienne Alma Redemptoris; Hymne Rorate Caeli.

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    En vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132, 4000 Liège) a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

  • Rendre le cours de religion facultatif ?

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    D'Armand Beauduin, Directeur général honoraire du SEGEC, en opinion, sur le site de la Libre :

    Facultatif, le cours de religion ?

    Il serait dommage d’abandonner les élèves à l’analphabétisme du fait religieux. Car “qui ignore d’où il vient, ignore où il va” nous rappelle Hannah Arendt.

    Le débat est relancé, prudemment comme cela s’impose, sur l’avenir du cours de religion et de morale. Rendre l’offre religion/morale facultative, je ne suis pas certain que ce soit constitutionnel mais je suis certain que l’effacement de la religion catholique de la grille-horaire ne convient pas à l’enseignement catholique et à l’exercice de sa liberté. La proposition est davantage traitée en opportunisme politique que sur le fond, en négligeant les effets induits sur l’analphabétisme religieux, dénoncé en France par le rapport Debray, ainsi que sur l’approche scolaire avec ses exigences critiques. Ce sera une occasion manquée de contribuer à la formation spirituelle des jeunes, si occultée par la société matérialiste et consumériste.

    Un dialogue entre foi et raison

    Il est en effet préjudiciable de laisser sombrer dans l’ignorance la complexe histoire du fait religieux et du fait chrétien, religion de la “sortie de la religion”. C’est ignorer d’où nous venons. Et “qui ignore d’où il vient, ignore où il va” (Hannah Arendt).

    Certes, la philosophie des Lumières a interrogé à juste titre les certitudes des religions. Le développement des sciences les a rendues plus modestes dans leurs lectures des origines du monde et de l’homme. Mais ce n’est pas sans tenir en elles quelque chose de l’héritage des religions. La philosophie de Kant et ses trois questions philosophiques en sont un exemple. Que puis-je savoir ? Que dois-je faire, en commençant par la règle d’or retrouvée dans toutes les religions : “ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’ils vous fassent”? Que puis-je espérer ? Kant savait ce qu’il devait au récit mythologique de la Genèse, à ses classifications, son intuition que le monde n’est pas Dieu et que Dieu n’est pas le monde. Hegel savait aussi ce que sa pensée devait à l’avènement de la vie de l’esprit dans le long récit biblique, depuis nos lointaines origines jusqu’au Nouveau Testament. Ainsi, “les lumières de la raison ne vont pas sans les lumières de la religion” (J.M. Ferry).

    À vrai dire, il en va de cette manière dans la philosophie des Grecs, chez les pré-socratiques, chez les disciples de Socrate, Platon et Aristote, et dans leur dépassement des imaginaires de la mythologie. Et pour me limiter au judéo-christianisme, il faut rappeler comment les juifs d’Alexandrie, Philon, se sont évertués à transcrire le récit biblique en leçons de sagesse. Les premières communautés chrétiennes, déjà chez Jean, puis les Pères de l’Église grecs et latins, déjà chez Justin au IIe siècle, se sont présentés comme philosophes et ont tenté de redire ce qu’ils tenaient de l’événement fondateur de la Pâque juive et de la Pâques chrétienne dans les catégories platoniciennes chez les Grecs, dans les catégories stoïciennes davantage chez les Latins.

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