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Belgique - Page 81

  • "Nous allons en justice pour la liberté d'exercice collectif du culte et pour nos libertés fondamentales"

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    D'amis qui mènent une action dans les tribunaux francophones en parallèle avec une autre action menée dans les tribunaux du nord du pays :

    Ce mardi 8 décembre, nous avons introduit un référé devant le président du tribunal de première instance pour demander la levée de l'interdiction de l’exercice collectif du culte suite au comité de concertation du 27 novembre. 

    Le même jour, le Conseil d’Etat a confirmé que cette interdiction portait atteinte aux libertés fondamentales. L'autorisation dans la limite de 15 personnes, entérinée par l’arrêté ministériel du vendredi 11 décembre, n’est pas proportionnée et constitue toujours une atteinte à la liberté de culte. Après un report, notre avocat plaidera au civil contre cette mesure vendredi 18 décembre. 
    En parallèle, nous saisirons en début de semaine le Conseil d'Etat contre le nouvel arrêté. Pour assumer les frais des recours, nous faisons appel à un financement collectif, car l’union fait la force.
     
    Pour contribuer:
  • Suspension / limitation des cultes : quelques réflexions

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    D'un ami :

    En Belgique, les catholiques, singulièrement les évêques et une partie du clergé semblent timorés à l’extrême quand il s’agit de demander la reprise du culte public.

    Pourtant c’est une très grave erreur (et dans le cas de certains, probablement un péché très grave).

    • Notons qu’en demandant la reprise DES cultes, les catholiques ne demandent pas un privilège mais un droit pour toutes les religions.
    • Réclamer la reprise du culte public revient, du point de vue humain et juridique, à demander le respect de la Constitution du peuple belge, qui stipule

    « article 19 - La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties, sauf la répression des délits commis à l'occasion de l'usage de ces libertés. »

    Les catholiques sont moralement tenus de se montrer solidaires du reste de la population en exigeant le strict respect des libertés constitutionnelles, qui ne peuvent être restreintes que des lors qu’une forme de leur exercice présente un trouble pour l’ordre public.

    • Etant moralement tenus d’être soucieux de la santé de tous et d’être solidaire avec le personnel soignant, les catholiques doivent, en tout lieu, respecter les gestes sanitaires demandés tels que le port du masque, pratiquer une grande hygiène des mains (lavage et désinfection) et respecter la distance physique entre personnes, en ce compris dans les églises.
    • La plupart des lieux publics sont aujourd’hui ouverts, seuls sont interdites les activités qui ne permettent a priori pas de se tenir à moins de 1,5 mètre l’un de l’autre et avec le masque (impossible pour le coiffeur de se tenir à 1,5 mètre de son client, ou pour des clients de boire ou manger dans l’horeca en portant le masque, de même pour les repas entre membres de ménages différents, etc)

    Il est considéré comme sanitairement non dangereux d’être dans un magasin, de quelque nature qu’il soit, du moment que les clients se désinfectent les mains à l’entrée, portent le masque, se tiennent à 1,5 mètres les uns des autres et qu’il y ait n’importe quel nombre de personnes au total du moment que ce ne soit pas plus de 1 par 10 m².

    Il n’y a aucune raison scientifique pour penser que le virus se propage plus vite dans une église que dans un magasin, bien au contraire, puisque les fidèles restent à leur place alors que les clients d’un magasin bougent sans cesse.

    Pire encore, les églises restent ouvertes pour la prière personnelle sous réserve du respect des normes générales (les même que dans les magasins), de sorte qu’une cathédrale peut accueillir 100 personnes simultanément pour la prière personnelle mais pas plus de 15 pour la messe. Ceci est évidemment absurde.

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  • Suivre en direct la messe traditionnelle de ce dimanche 13 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Troisième dimanche de l’Avent

    Dimanche du Psaume « Gaudete », la joie des captifs qui voient approcher leur Libérateur, le Psaume 84, répété de l’Introït à l’Offertoire en passant par l’Epitre de saint Paul aux Philippiens

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    La messe vous est offerte en live

    ce dimanche 13 décembre en cliquant  à 10h sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=doCmNCNlEJE

     

  • Liège : à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132. Exposition autour de la Crêche :

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    Cent cinquante petits santons illustrent l’histoire de Noël en quinze tableaux exposés durant les mois de décembre 2020 et janvier 2021

    Entrée libre :

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Autres informations ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC 

  • Entourer ma cathédrale de prières pour la fin de l'épidémie et la messe pour tous

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  • Une blessure et un mépris de la foi

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    Une chronique du Père Charles Delhez s.J. sur la Libre :

    Le sentiment de ne plus exister

    Le silence assourdissant à propos des cultes dans les mesures sanitaires récentes a été ressenti par les croyants comme une blessure et perçu comme un mépris de la foi.

    Que la religion apparaisse dès le berceau de l’humanité, qu’elle soit un signe de l’hominisation du primate que nous sommes, voilà qui fait l’unanimité des historiens. Elle semble bien être une dimension anthropologique constitutive de notre humanité, même s’il y en a d’autres. Mais une tendance apparaît de plus en plus de nos jours, celle de la nier, d’en faire une étape dépassée de notre humanisation.

    Aujourd’hui, il est de bon ton d’accuser les religions de tous les maux, et particulièrement celle de la majorité au moins relative des Belges, la religion catholique. Sans aucune contextualisation historique ni sens de la mesure et à coups de simplismes affligeants, l’Église est traînée devant le tribunal médiatique ou vilipendée dans la conversation des cafés du Commerce entre la troisième et la quatrième chope. Son héritage est présenté comme négatif et les pages noires sont rassemblées en un seul volume, comme si tous les crimes de l’humanité avaient été commandités par Dieu et perpétrés par ses adeptes. J’exagère, bien sûr, réagissant à une caricature par une autre. Mais tout n’est pas faux ! Il n’est pas juste cependant de réduire l’Église à ses abus sexuels - une horreur aux conséquences dramatiques pour les victimes -, comme si elle en avait le monopole, et de ne considérer que les graves erreurs de son histoire que sont, par exemple, l’Inquisition, les croisades et les guerres de religion, oubliant que ces trois faits relèvent tout autant de l’histoire politique que religieuse, les deux étant hélas trop mêlés à l’époque (et pourquoi n’accuser qu’un des deux partenaires ?).

    Une juste autonomie

    La religion fut hégémonique dans toutes les civilisations. C’est une étape de notre histoire. Elle était à dépasser, mais sans jeter pour autant le bébé avec l’eau du bain. Il fallait faire droit aux autres dimensions de notre humaine condition qui étaient sous la coupe des institutions religieuses et de leur hiérarchie. Ainsi les dimensions politiques, philosophiques, scientifiques, artistiques, éthiques. La modernité, c’est l’autonomisation des différentes sphères de l’activité humaine. La date symbolique en France pourrait être la loi de séparation de l’Église et de l’État, en 1905. En Belgique, la question avait été traitée dès la Constitution de 1831 en termes de liberté et d’égalité des cultes, État et religions se reconnaissant dans une indépendance réciproque.

    De plus en plus, cependant, les croyants, surtout les pratiquants, ont le sentiment de ne plus exister aux yeux de leur propre pays. Le silence assourdissant à propos des cultes dans les mesures sanitaires récentes a été ressenti par eux comme une blessure et perçu, à tort ou à raison, comme un mépris de la foi. Une pétition qui circule dans les milieux chrétiens a déjà recueilli 12 000 signatures. Il n’aura fallu pas moins qu’un arrêt du Conseil d’État, suite à la demande de la communauté juive, pour remédier aux restrictions disproportionnées de l’exercice collectif du culte.

    Une approche critique

    Sur le plus long terme, la question récurrente des cours de religion en est un autre signe. Il y a une volonté manifeste d’en réduire l’espace sinon de les supprimer. Or, la religion est un fait social, quelle que soit la position de chacun à son propos. Le fait religieux, sans confusion avec le prosélytisme, mérite d’être enseigné comme tout autre fait historique, scientifique ou littéraire. On sait la place qu’il a prise dans l’histoire et qu’il occupe dans l’actualité. L’école devrait en permettre une connaissance sérieuse, accompagner une distance critique et préparer à un dialogue vrai. Cela ouvrirait aussi les jeunes à la dimension spirituelle qui, elle, est une caractéristique première de notre humanité. Les religions en ont été et en sont encore un véhicule important de transmission. L’ignorer risque bien de faire le lit des fondamentalismes et des extrémismes et de nous enfoncer dans le matérialisme consumériste et l’individualisme tant décriés, et à raison.

    Lire aussi : Pourquoi nos politiques gomment-ils la dimension spirituelle des citoyens qu’ils représentent ?

  • Noël 2020 en Belgique

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    Communiqué officiel des évêques avalisant la proposition du ministre de la Justice sur une levée partielle de l'interdiction des actes publics du culte.

    « Les Évêques de Belgique ont pris connaissance de la proposition du Ministre de la Justice de permettre à 15 personnes maximum (enfants de moins de 12 ans non compris) de se rassembler dans les lieux de culte dès ce dimanche 13 décembre. Ces groupes sont autorisés dans la mesure où on respecte les mesures suivantes : 10 m² par personne (sauf pour les bulles familiales) et les mesures de sécurité prescrites (désinfection, port du masque buccal, distanciation requise).

    Cet assouplissement de 4 à 15 personnes permet aux paroisses d’accueillir davantage de fidèles pour la prière, pour un moment de méditation, allumer une bougie, une visite à la crèche ou offrir un don aux plus démunis. Beaucoup, en ces temps difficiles, usaient déjà individuellement de ces possibilités. Ce léger assouplissement offre de nouvelles opportunités dont celle de se rendre à l’église en famille ou en groupe. Nous réitérons notre appel à garder les églises ouvertes autant que possible et à offrir un bon accueil.

    Dès ce dimanche, on pourra célébrer un moment de prière ou la liturgie en particulier l’eucharistie, à 15 (enfants de moins de 12 ans non compris). Les paroisses locales et les unités pastorales décideront de cette possibilité en tenant compte des éventuelles directives de leur diocèse. Les dimanches ordinaires et plus encore la veille et le jour de Noël, de nombreux fidèles se verront malheureusement refuser l’entrée. Les messes de minuit n’auront pas lieu suite au couvre-feu. En semaine aussi, l’eucharistie pourra être célébrée selon les mêmes règles.

    Au cours des prochaines semaines de confinement, les célébrations dominicales diffusées à la radio et à la télévision demeureront pour la plupart des fidèles, le moyen par excellence d’être unis à l’eucharistie. Les messes diffusées par la RTBF radio et télévision, les radios RCF et la télévision KTO offrent aussi des possibilités. En outre, plusieurs télévisions locales diffuseront une célébration de Noël en collaboration avec les diocèses.

    Les Évêques soulignent que ce léger assouplissement du confinement ne doit nullement donner l’impression d’une diminution de la gravité de la pandémie. Une fois de plus, ils expriment leur solidarité avec le Gouvernement, le secteur des soins de santé et tous ceux qui luttent sans relâche contre le virus. Ils méritent tout notre soutien.

    Ensemble, nous surmonterons la pandémie. »

    SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles, le 10 décembre 2020 »

    Ref. Communiqué officiel des évêques avalisant sans réserve les propositions du ministre de la Justice

    Pitoyable. Une attitude indigne qui rappelle celle du clergé jureur aux heures les plus sombres de la Révolution, attitude qui semblerait être pilotée par les évêques du nord du pays.

  • Célébrations : la lettre d'un fabricien

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    L'histoire retiendra qu'en Belgique, terre historiquement chrétienne, les Juifs - et non les catholiques -, ont obtenu la reprise des célébrations collectives à l'approche de Noël.

    Les restrictions à la liberté de culte - dont l’interdiction de la messe en public - étaient donc inconstitutionnelles.

    C'était l'évidence même ... nous étions le seul pays d'Europe à être sous le joug cette interdiction...

    Le Conseil d’État français avait déclaré inconstitutionnelle la "jauge de 30 personnes" dans les églises françaises ! La Cour suprêmes des USA a invalidé des règlements restreignant les célébrations à 10 participants!

    Fort heureusement quelques associations de catholiques ont sauvé l'honneur, en saisissant les juridictions civiles parallèlement... recours dont dont l'issue reste à venir.

    Contrairement à la France, la Conférence épiscopale s'est abstenue de participer à toute action judiciaire en vue d'obtenir la reprise des messes.

    Elle n'a donné aucune consigne ni encouragé les catholiques à se mobiliser à ce propos.

    Bon nombre de catholiques ne comprennent pas cette attitude !

    Nous apprenons ce jour qu'un accord serait intervenu entre les représentants des cultes et Ministre de la Justice pour limiter le nombre de participants aux célébrations à 15 personnes.

    15 personnes... règle aveugle et inepte pour un édifice tel qu'une cathédrale, ce que le Conseil d’État français a d'ailleurs rappelé pour "casser" la jauge de 30 !

    Pourquoi accepter une telle règle dont on sait qu’elle est inconstitutionnelle et ne repose sur aucun argument scientifique. Pourquoi ne pas prendre  pour référence la superficie des édifices religieux (X personnes par mètres carrés)?

    Nous avons besoin de pasteurs... et nous avons le sentiment d'être laissé pour compte.

    J'entends également ici et là de nombreux prêtres qui sont en rébellion ouverte contre ce qui se passe et qui considèrent ces injonctions comme illégitimes et contraires à leur sacerdoce.

    J'espère vivement que nos évêques donneront instruction à leurs prêtres DE NE PAS COMPTER les fidèles à l'occasion des messes de Noël dans les paroisses, à l'instar de ce qu'a dit Mgr Aupetit et d'autres évêques français avant que la jauge des 30 soit cassée par le Conseil d'Etat. En tant que membre d'un Conseil de Fabrique, je ne souhaite imposer aucune limitation dans l'église si tant est que les distances de minimum 1,50 m entre les fidèles et que le port du masque soient respectés.

  • "Nous n’inciterons pas les croyants à se rendre à la messe"

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    "Nous n'inciterons pas les croyants à se rendre à la messe" : avec ces quelques mots du porte-parole des évêques de Belgique, tout est dit. Restez chez vous, suivez la messe à la TV ou sur l'écran de votre ordinateur. Laissez votre foi s'éteindre à petit feu dans le confort de vos maisons.

    La pratique religieuse ne se remettra sans doute jamais de ces mois de confinement durant lesquels on s'est habitué à ne plus se rendre dans nos églises. Les mesures imposées par l'autorité politique avec l'acquiescement d'évêques dociles et passifs constituent un véritable éteignoir pour la flamme vacillante d'une foi en recul constant dans notre société déchristianisée.

    L'acceptation de cette jauge surréaliste de 15 personnes maximum pour assister aux célébrations en dit long sur le manque total de détermination de la part de ceux qui ont la charge pastorale de notre Eglise et qui un jour devront en rendre compte devant le Seigneur.

    Alors que l'arrêt du Conseil d'Etat ouvrait la porte à des négociations que les représentants de l'Eglise catholique auraient pu mettre à profit pour obtenir des conditions raisonnables pour la restauration du culte, on retiendra qu'ils ont préféré adopter le profil le plus bas possible pour enfin se satisfaire de cette jauge ridicule.

    Alors qu'en France l'épiscopat s'est mobilisé contre une jauge de 30 personnes jugée totalement insuffisante et a obtenu gain de cause grâce à une attitude offensive, les évêques de Belgique offrent le spectacle lamentable et révoltant de pasteurs mercenaires asservis aux décisions arbitraires de l'autorité politique sans considération pour le bien spirituel de ceux qui leur sont confiés. C'est tout simplement écoeurant.

    Les représentants de l'Action laïque peuvent être totalement rassurés et dormir sur leurs deux oreilles : il n'y a aucun danger de voir nos têtes mitrées manifester la moindre velléité d'inviter leurs ouailles à se rendre à l'église pour y célébrer la naissance du Sauveur. Du jamais vu depuis des siècles, sinon depuis l'origine du christianisme.

    Y.W.

  • Cathobel et Amnesty International

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    Un ami nous communique le courrrier électronique qu'il a adressé à cathobel, l'organe officiel de communication de l'Eglise francophone de Belgique :

    Bonjour,

    Je m’étonne de lire sur votre site l’article https://www.cathobel.be/2020/12/journee-internationale-des-droits-humains-amnesty-allumera-un-parcours-de-lumiere/

    Celui-ci omet gravement d’indiquer la position de Amnesty sur l’avortement, laquelle est incompatible avec l’enseignement de l’Eglise et les propos récents du Pape François. Les références sont données plus bas.


    Aussi gênant, la fin de l’article peut être comprise comme une invitation à s’associer à l’événement puisque les informations de lieu et de date y sont indiquées.


    Bien à vous,

    n.

    Propos d’Amnesty International Belgique

    Ainsi, au sujet de l’avortement, Amnesty International :
    • reconnaît que toute personne qui peut avoir une grossesse a le droit à l’avortement ;
    • demande l’accès universel à l’avortement sécurisé, aussi tôt que possible et aussi tardivement que nécessaire, ainsi que la fourniture de soins d’après avortement et d’informations fondées sur les faits en ce qui concerne l’interruption de grossesse ;
    • reconnaît que les décisions relatives à la grossesse et à l’avortement touchent directement l’ensemble des droits humains ;
    • demande la suppression de toutes les dispositions de la législation et des politiques des pays réprimant pénalement ou sanctionnant de toute autre façon l’avortement, et qu’il soit mis fin aux sanctions visant les femmes, les filles et toutes les personnes enceintes, les prestataires de soins de santé et toutes les autres personnes ayant obtenu ou fourni des services d’avortement ou apporté leur aide pour la fourniture de ces services ;
    • demande que soient réformées les lois et les politiques qui limitent l’accès à l’avortement à des circonstances spécifiques ;
    • confirme que la protection des droits humains débute à la naissance de la personne, conformément au droit international ;
    https://www.amnesty.be/campagne/droits-femmes/avortement/positionavortement


    Propos du Pape François


    À ceux qui disent aux catholiques que leur refus de l’avortement «est le problème de [leur] foi», le Saint-Père réplique que c’est plutôt «un problème pré-religieux, (…) un problème humain». Improvisant son discours, François a formulé deux questions en guise d’arguments. «Est-il licite d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?», et «est-il licite de louer un tueur à gages pour résoudre un problème ?»«N’allons pas sur le terrain religieux pour une chose qui concerne l’humain», a-t-il ensuite demandé, avant d’exhorter à ne «jamais, jamais éliminer une vie humaine ni louer un tueur à gages pour résoudre un problème».


    https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-congres-yes-to-life-protection-vie-avortement.html

  • Liberté des cultes et prévention sanitaire du Covid19 en Belgique: un accord inter-religieux surréaliste

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    Suite à l'arrêt du conseil d'État publié ce mardi et invalidant la mesure interdisant les célébrations religieuses publiques, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a rencontré ce mercredi les représentants des différents cultes.

    Il a été convenu, sous réserve d'un accord de gouvernement ce jeudi et d'un comité de concertation ce vendredi, que les célébrations publiques pourront reprendre dès ce dimanche avec un maximum de 15 personnes dans les églises, mosquées, temples ou synagogues, pour autant qu'il puisse n'y avoir qu'une personne par 10 mètres carrés, précise le cabinet du ministre de la Justice. Cette règle sera la même pour tous les cultes et nécessitera le respect des différentes mesures sanitaires, dont le port du masque.

    Philippe Markiewicz, président du Consistoire Central Israélite de Belgique considère que la rencontre fut "globalement positive". L'accord qui s'y est esquissé permettra de respecter les prescriptions de la religion juive qui enjoignent un minimum de 10 témoins aux mariages, règle qui fut au cœur de l'arrêt du Conseil d'État requis par des juifs. "Cette décision n'est bien sûre pas idéale, mais elle permet un accord entre nous tous, ce qui est le plus important, commente encore Philippe Markiewicz. Le ministre a par ailleurs promis de nous revoir début janvier pour envisager la suite."

    Ref. Les célébrations religieuses publiques pourront reprendre avec un maximum de 15 personnes

    Les représentants des cultes rassemblés par le Ministre de la Justice se moqueraient-ils des attendus de la décision du Conseil d’Etat ?

    Cet arrêt pris en référé invite clairement les parties à mettre fin à la disproportion flagrante entre les exigences sanitaires préventives et celles du respect de la liberté des cultes inscrites dans la constitution et les conventions internationales souscrites par l’Etat belge.

    Il y a en effet lieu de s’interroger sur le sort actuellement réservé aux lieux de culte par les pouvoirs publics, au moment où l’on assiste à la réouverture, par les mêmes pouvoirs, des musées, piscines, échoppes et autre lieux moins essentiels : pour qui a eu l’idée d’arpenter samedi dernier la rue neuve à Bruxelles ou la médiacité à Liège, l’inégalité de traitement tombe sous le sens.

    Le pouvoir du dernier mot appartient en l’occurrence aux pouvoirs exécutif et judiciaire. Affaire à suivre, donc…

    JPSC