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Belgique - Page 79

  • Les 35 ans du CriaBD (Centre religieux d'information et d'analyse de la bande dessinée)

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    Lu sur La Libre Belgique, 4 janvier 2021, p. 34 : 

    Les nouvelles aventures de la BD chrétienne 

    Il faut pousser la porte pour la découvrir. À l’étage du collège Saint-Michel, imposant paquebot jésuite situé à Etterbeek, se cache une salle remplie, du sol au plafond, de bandes dessinées récentes et anciennes, d’affiches et de dessins originaux. Autour de la grande table qui structure la pièce, le jésuite Roland Francart et Philippe de Mûelenaere, respectivement fondateur et président du CriaBD, veillent sur les lieux. Fondé en 1985, ce Centre religieux d’information et d’analyse de la bande dessinée “est une association œcuménique qui a pour but la promotion de la BD chrétienne en Europe” , expliquent-ils. … S’il ne s’agit pas d’un courant en tant que tel, la BD chrétienne compte sous son estampille 70000 pages réparties en près de 1 500 albums réalisés par 500 dessinateurs dans 15 pays différents. La BD chrétienne constitue donc un rayon modeste, mais qui “recèle des perles du 9e art” , note Roland Francart. … Entre Zep, l’auteur de Titeuf qui a publié en 2016 Un bruit étrange et beau , notamment consacré aux chartreux, Robin et ses beaux albums publiés chez Bayard ou les Aventures de Loupio joliment dessinées pour les enfants par Jean-François Kieffer, le paysage est désormais varié. Il donne tout son sens au CriaBD qui vient de fêter ses 35 ans, s’est offert un nouveau site et lancera une exposition sur les BD dédiées à Charles de Foucauld quand les règles sanitaires le permettront.
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  • L’Etat face aux Religions : de la laïcité française aux concepts belges de neutralité et de pluralisme

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    Laïcité ou religion républicaine

    Lu dans le mensuel « La Nef » de ce mois de janvier 2021 :

    " La laïcité « à la française » n’est pas quelque chose en creux, une absence, un non-cléricalisme, mais bien l’élément central d’une doctrine active et prosélyte, une foi. Alain Bauer, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers et ancien grand maître du Grand Orient de France (GOF), dans un débat face à Éric Zemmour, sur la chaîne Cnews, le 27 septembre dernier, l’a dit explicitement : il existe bien une « religion de la République », dont le corpus dogmatique est constitué par la philosophie des Lumières et dont l’« Église » – ou plus exactement la « contre-Église » – se confond avec la franc-maçonnerie. L’action de cette « contre-Église » émancipatrice se déploie sur deux axes, un axe défensif, se protéger contre les religions concurrentes en les confinant (c’est le cas de le dire !) à la sphère privée, la sphère publique, elle, étant le domaine réservé de la religion républicaine, et un axe offensif visant, sinon à éliminer, du moins à affaiblir les concurrentes. Longtemps ce fut la lutte contre l’Église catholique. La dernière « offensive », aux dires mêmes de Bauer, eut lieu en 1984, lors de la tentative d’instaurer un « grand service unifié et laïque de l’éducation », dont l’idée émanait directement du GOF. Échec du fait de la mobilisation catholique. Il ne resta plus que le harcèlement, la moquerie… le blasphème !

    L’insulte n’est pas un droit

    Blasphemein, en grec, signifie « insulte ». Théoriquement l’insulte n’est pas un droit, mais un délit. Seulement voilà, ce délit ne s’applique qu’aux personnes physiques, réelles, pas aux personnages fictifs. Ainsi l’on peut, en toute impunité, injurier l’inspecteur Javert des Misérables ou encore l’ignoble Iznogoud de la bande dessinée. Et, bien entendu, pour les athées, Dieu n’est qu’un produit de l’imagination, bref, un non-être. Par conséquent, pas de limite, taïaut, taïaut !… Toutefois, railler l’Église catholique ne paye plus, comme le dit Bauer : « on ne tire pas sur une ambulance » ; reste l’autre concurrente, celle-ci en plein essor, l’islam. Désormais, c’est elle qu’il faut attaquer, confiner, diminuer ; c’est elle la nouvelle figure de l’obscurantisme croyant. Alors, que se déchaînent les caricatures sous l’égide de la liberté d’expression ! Mais le combat contre la tentation hégémonique de l’islam radical embarrasse l’Église de la République. Comment, en effet, disjoindre une religion de ses fidèles ? L’islam des musulmans, afin de ne pas tomber dans l’accusation de racisme ? Et comment ne pas associer l’islamisme à la radicalité extrême de certains passages du Coran, tel le verset 30 de la sourate 9 : « les chrétiens ont dit : “Jésus est fils de Dieu”. Telle est leur parole venant de leur bouche. Que Dieu les anéantisse ! » La hantise de l’islamophobie pétrifie les « républicains ». Leur solution ? L’humour ! Histoire de dire : « Ne prenez pas tout ça personnellement, c’est juste pour rire ! » Faute d’appeler courageusement un chat un chat, l’on a recours à la badinerie moqueuse… et libertaire ! Quid alors du fameux « vivre ensemble » ? Railler n’est pas rallier, diffamer n’est pas rassembler, médire n’est pas dire. L’injure sème la zizanie et non la concorde, la guerre civile et non pas ce que les Romains appelaient Yotium, cette tranquillité, gage de paix entre les citoyens.

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, dimanche 3 janvier 2021, la célébration de messe traditionnelle de la Fête de l’Épiphanie du Seigneur, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Ecce advenit »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Épiphanie veut dire apparition, et, à l’origine, cette fête avait, chez les Orientaux, la même signification que celle de Noël à Rome. C’était la fête du Verbe éternel se révélant, revêtu de chair, à l’humanité. On vénérait en particulier trois circonstances différentes de cette révélation historique, l’adoration des Mages à Bethléhem, la conversion de l’eau en vin aux noces de Cana et le baptême de Jésus dans le Jourdain.

    Bradi Barth 10bc30991ca90ebc3e6e22d382a135f2.jpgA Rome, dans un milieu très positif et tout à fait étranger à l’exaltation mystique des Orientaux, la fête historique de la Nativité de Jésus acquit toutefois une telle popularité, qu’aujourd’hui encore elle est l’idée dominante de toute la liturgie de cette période. Il y eut, il est vrai, quelque incertitude quant à la date, et un dédoublement s’ensuivit. La solennité du 6 janvier (*) fut avancée, sur les bords du Tibre, de deux semaines, en faveur exclusivement de Noël, mais l’antique théophanie demeura à sa place, quoique appauvrie dans sa conception, puisque la crèche de Bethléhem, comme par attraction, donna un plus grand éclat à l’adoration des Mages, aux dépens de la signification originaire du baptême dans le Jourdain.

    (*) Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier», ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier(§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée «au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier».

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  • N'oubliez pas de vous inscrire au webinaire de l'Institut Européen de Bioéthique (7 janvier)

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    En ce début d'année 2021, l'IEB vous propose une conférence en ligne consacrée aux enjeux actuels de la bioéthique en Belgique :

    • Qu'est-ce que la procréation médicalement assistée, et comment est-elle pratiquée dans notre pays ?
    • Où en sont les discussions parlementaires sur l'extension de l'avortement ?
    • La gestation par autrui est-elle autorisée et pratiquée en Belgique ?
    • Que penser des opérations transgenres chez les mineurs ?
    • L'euthanasie, où en sommes-nous et où allons-nous ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour vous former et faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 7 janvier 2021 sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Je m'inscris au webinaire


  • Retour sur la messe de Noël en drive-in sur un parking à Arlon : la communion escamotée

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    Annoncée à de multiples endroits (y compris sur le site du Vatican), cette célébration du 24 décembre devait permettre aux fidèles arlonais d'assister à une messe pour Noël, contournant ainsi la stupide règle des 15 personnes autorisées à se réunir dans un lieu de culte. Une initiative a priori sympathique, donc, mais qui, a posteriori soulève de graves interrogations comme nous le suggérions déjà il y a quelques jours.

    Il était initialement prévu que les fidèles reçoivent la communion par la fenêtre ouverte de leur voiture (disposition validée par l'épiscopat belge). Mais ce dispositif n'a pas été respecté comme le rapporte L'Avenir : "Ça n’avait pas moins commencé de façon étonnante: une distribution d’une petite flamme et d’une hostie non consacrée, mise sous enveloppe. Pour des raisons sanitaires, les organisateurs ont finalement préféré jouer la carte de la sécurité et ne pas passer entre les voitures pour distribuer la communion."

    Les participants ont donc reçu une hostie non consacrée au début de la célébration et la communion ne leur a pas été distribuée. Leur a-t-on laissé croire que l'hostie non consacrée allait l'être lors de la consécration à l'autel ? Une telle consécration à distance est évidemment impensable et l'on aurait abusé de la crédulité des fidèles si on les avait laissés penser qu'ils allaient communier réellement dans de telles conditions.

    Nous avons posé la question au doyenné d'Arlon via leur site Internet mais nous n'avons reçu aucune réponse. Nous serions heureux de savoir ce que l'évêque du diocèse en pense et comment il compte réagir face à ce qui ressemble à un escamotage ou à tout le moins à une grave ambiguité.

  • Vaccination : des menaces sur la vie privée ?

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    De Grégoire Ryckmans sur le site de la RTBF :

    "Passeport sanitaire" ou registres des personnes refusant la vaccination : l’épineuse question du respect de la vie privée

    29 décembre 2020

    Le traitement des données liées à la vaccination est l’un des enjeux clés alors que des campagnes de vaccination contre le Covid-19 démarrent aux quatre coins du monde et notamment en Belgique. Le débat sur l’opportunité de créer un "passeport sanitaire" ou un "passeport vaccinal" commence à se faire de plus en plus présent. Un recensement les personnes ayant reçu le vaccin est également un élément important pour assurer un suivi sanitaire optimal. Mais la récolte et l’utilisation de ces données posent aussi des questions en termes de droits à la vie privée et posent des risques d’une potentielle discrimination sur des critères de santé.

    En Espagne, le ministre de la Santé a annoncé ce lundi que le pays tiendrait un registre des personnes qui ont refusé de se faire vacciner. "Ce qu’on va faire, c’est un registre qui, de plus, sera partagé avec d’autres pays européens", a-t-il poursuivi, précisant qu’il se référait "aux personnes auxquelles on l’aura proposé (de se faire vacciner, NDLR) et qui, tout simplement, l’auront refusé". Pour rappel, la vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire en Espagne et chaque citoyen a le droit de refuser de se faire administrer le vaccin.

    Des données pour avoir une vision claire de la situation

    Mais ce n’est pas tout, le registre devrait également référencer les doses administrées aux personnes vaccinées, notamment parce que six des vaccins approuvés par l’Union européenne nécessitent plusieurs doses. Il n’a cependant pas précisé si une sorte de carte de vaccination sera introduite. Connaître précisément le taux de vaccination au sein d’une population et la situation en temps réel est capital pour optimiser l’approvisionnement en produits mais aussi pour prendre des mesures adéquates. Ces données seront partagées avec leurs homologues européens.

    Question sensible cependant, le ministre Salvador Illa a tenté de rassurer les citoyens espagnols concernant le respect de leur vie privée : "Il ne s’agit pas d’un document qui sera rendu public", a-t-il déclaré, ajoutant que le registre serait élaboré "avec le plus grand respect pour la protection des données".


    ►►► À lire aussi : Coronavirus : le vaccin pour le Covid-19 est-il dangereux ? Quels sont les arguments des anti-vaccins ?


    L’utilisation de ces données est donc à la fois importante pour aider les autorités dans la gestion de la pandémie actuelle mais elle pourrait aussi avoir un impact direct sur la façon dont chaque citoyen pourra vivre dans les mois qui viennent. Des autorités gouvernementales pourraient exiger aux voyageurs souhaitant entrer sur leur territoire une preuve de vaccination. Pouvoir faire savoir de façon officielle que l’on est vacciné pourrait permettre à ceux qui se sont fait administrer le vaccin de voyager plus facilement ou de participer à certains évènements comme un festival.

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce 27 décembre 2020,dimanche dans l’octave de Noël, chantée en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Dum medium »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

           

    Le dimanche dans l’octave de la Nativité chante la royauté du Seigneur cachée dans le silence, l’humilité et l’obéissance. C’est que le Fils éternel a voulu prendre la « forme d’esclave » » pour libérer ceux qui étaient esclaves du péché, et en faire les libres enfants de Dieu.

    nativity-scenes-famous-paintings-scnes-de-la-nativit-les-tableaux-clbres-11-638.jpgDans son célèbre « Dialogue des carmélites », l’écrivain Georges Bernanos Bernanos a repris cette oxymore du « petit Roi de gloire » dont il souligne à la fois la puissance et la faiblesse qui renvoient aux priorités de la « kénose » du Christ : le royaume de Dieu (tout à la fois présent et absent) et les pauvres (tout à la fois mendiants et rois).

    Le chant d’entrée de cette messe exalte ainsi l’incarnation du Sauveur dont l’avènement s’opère dans le mystère et le silence, au milieu de la nuit de Bethléem tandis que le graduel et l’alleluia annoncent la majesté du Christ-Roi dont Siméon, dans la lecture extraite de l’évangile de saint Luc, prophétise qu’il sera un signe de contradiction : délivrance pour ceux qui l’accueillent, châtiment pour les autres. Car, comme le chante l’offertoire, si Dieu a fait de l’univers son siège inébranlable, Lui est de toute éternité et, par la Communion, le Christ vient prendre la tête de son peuple pour le conduire vers sa véritable patrie : le Ciel.

    Pour regarder toutes les vidéos de messes ou autres événements organisés à l’église du Saint-Sacrement, cliquez sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    JPSC

  • Messe en drive-in à Arlon : cherchez l'erreur

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    Sous réserve que les faits relatés par le journaliste de La Meuse - Luxembourg soient bien exacts :

    La Meuse – Luxembourg, 26 décembre, p. 4 : 

    La messe « drive-in » a séduit

    L’idée a séduit et le tour de force a été réalisé: le parking du parc des Expositions d’Arlon était pratiquement rempli, jeudi à 18h. Des automobilistes avec à bord des fidèles, beaucoup venus des paroisses d’Arlon (organisatrices) mais aussi de plus loin. … Le Doyen a présidé la messe, assisté du vicaire de Saint-Martin Jean-Claude Vandale. Pour les chants religieux, l’organiste de Saint-Martin était accompagné de quatre représentants de la chorale de cette église. Le doyen a aussi réussi à obtenir une fréquence radio auprès du CSA, si bien que les occupants des voitures ont pu suivre la messe avec un bon son à l’intérieur des véhicules. Elle était aussi retransmise sur Facebook en direct et sur ARL Radio. Les moteurs étaient fermés pour raison écologique. Tout était magnifiquement organisé puisqu’à l’entrée les fidèles recevait une enveloppe avec une hostie et les consignes pour suivre la messe. Impressionnant : à la fin de l’office vers 19h, quand les dizaines de voitures ont fait des appels de phare en signe de solidarité et lorsqu’elles ont klaxonné pour applaudir cette belle réussite.

  • Ils étaient 77 dans une synagogue

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    Het Laatste Nieuws rapporte que 77 juifs ont été verbalisés à la synagogue d'Anvers ce soir (26 décembre) pour s'y être trouvés à plus de 15.
     
    Loin de garder leur langue en poche, les israélites se défendent en se référant à l'arrêt du conseil d'état du 22/12, qui selon eux réaffirme le droit de se trouver plus nombreux que 15 dans une maison de prière, pourvu que les participants s'y rendent à titre individuel, portent le masque et gardent leur distance.
     
    Le plus beau, c'est qu'ils ont juridiquement entièrement raison. Les requérants catholiques avaient en effet observé que des croyants pourraient se trouver potentiellement en nombre à l'intérieur d'une église pour y contempler une exposition de crèches, visiter un musée intégré à l’Église, voire simplement pour y prier à titre individuel sans enfreindre le mesures corona. Ils seraient forcés de quitter l'église si une eucharistie y était célébrée.
     
    Le Conseil d'Etat avait rejeté l’argument, car selon lui, il existe une différence entre une activité "de groupe" comme une cérémonie religieuse pouvant favoriser les rassemblements, et une activité exercée individuellement, même si cette dernière mène plusieurs centaines de personnes dans un grand magasin... ou des croyants pour prier dans une église. Les 77 juifs d'Anvers sont donc juridiquement entièrement dans leur droit, s'ils ne participaient pas à une cérémonie religieuse.
     
    Une illustration flagrante des invraisemblable contorsions des pouvoirs exécutifs et juridiques pour maintenir l'interdiction inconstitutionnelle du culte...

  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce Jour de Noël 25 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Puer natus est »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo IV (XVe s.); hymne "Adeste fideles", noëls macaroniques "In dulci iubilo" et "Diei solemnia fulget dies ista".

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    Le saint jour de Noël est caractérisé par un triple Sacrifice eucharistique

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    L’ancienne Église de Rome a, en cela, suivi l’exemple vénérable de l’Église de Jérusalem. Les fidèles se rassemblaient, la nuit, dans la grotte de la Nativité et sanctifiaient l’heure de la naissance du Seigneur par la célébration de la messe. A la fin de cette messe ils retournaient à Jérusalem. Que pouvaient-ils faire de mieux que de commémorer l’heure de la Résurrection, dans l’église de la Résurrection, et d’y célébrer en même temps Noël avec les bergers ? C’était la seconde messe. Pendant le jour, ils se réunissaient dans l’Église pour l’Office solennel.

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  • Les restrictions à la liberté de culte et l’état de droit

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    D'un ami, fabricien :

    Les restrictions à la liberté de culte et l’état de droit

                    Ce 22 décembre 2020, le Conseil d’Etat a prononcé trois arrêts validant les restrictions actuelles à la liberté de culte qui prévoient que les cérémonies religieuses ne peuvent réunir qu’un maximum de 15 personnes. L’on rappellera que ces restrictions empêcheront de facto bon nombre de catholiques d’assister à la messe de Noël.

                    Conscients des efforts que tout un chacun doit réaliser pour combattre la pandémie, les requérants demandaient simplement qu’au lieu d’une règle purement « aveugle » limitant les fidèles à 15 par cérémonie, l’on autorise une assistance proportionnelle à la surface de l’édifice voire les cérémonies publiques en plein air.       

                    Ainsi donc, alors que nous voyons nos rues commerçantes bondées et des centaines voire milliers de personnes dans les grandes chaînes de magasin pour les courses de Noël, la basilique de Koekelberg - la sixième plus grande église du monde -, ne pourra en accueillir qu'une quinzaine pour célébrer la naissance du Christ…

                    De même, les musées et les piscines pourront accueillir un nombre important de visiteurs, tandis que les lieux de cultes seront, pour certains, quasi déserts. Telle salle d’audience d’un tribunal pourra accueillir simultanément une trentaine de personnes (sur base de recommandations du SPF Justice) durant trois heures d’audience, tandis qu’un édifice religieux dix fois plus grand ne pourra recevoir que quinze fidèles pour une cérémonie d’environ une heure !

                    L’argument tenu par le Conseil d’Etat, suivant lequel les activités de shopping, de visite de musées etc  ne sont pas comparables, car étant exercées individuellement, avec celles d’un rassemblement en vue de l’exercice collectif d’une cérémonie religieuse ou non confessionnelle, est assez indigent pour ne pas dire autre chose.

              Nos gouvernants, qui avaient précédemment purement et simplement interdit les cérémonies religieuses publiques à l’exception des enterrements et mariages – ce qui fut considéré à juste titre comme inconstitutionnel par le Conseil d’Etat -, ne se sont pas privés de fouler aux pieds le droit à la liberté de culte.

              L’on doit s’interroger du peu de cas que semble faire le pouvoir exécutif de la liberté de culte, pourtant consacrée par la Constitution.

              Dès l’instant où les décisions des pouvoirs publics, paraissant empreintes d’idéologie partisane, aboutissent à la violation flagrante des libertés constitutionnelles, se pose légitimement la question du respect de l’Etat de droit.

              A l’instar du célèbre dessin de Félicjen Rops (L’ordre règne à Varsovie), on dira qu’à présent, l’ordre règne dans les édifices religieux !

  • Les Reines des Belges version RTBF

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    La RTBF s'est fendue de deux "soirées exceptionnelles" consacrées à l'histoire des reines de Belgique. Il s'agissait en fait de nous imposer une lecture féministe de ce parcours, émaillée d'interventions de spécialistes (ULBistes pour la plupart, dont l'ineffable Anne Morelli), et où la voix off du commentateur nous débitait tous les sacro-saints poncifs du politiquement et culturellement correct. Insupportable et irritant. Sur facebook, le commentaire que nous reproduisons ci-dessous s'attarde particulièrement sur la séquence consacrée à la reine Fabiola :

    "Je viens de regarder le documentaire de la RTBF sur Auvio "Les reines des belges", je me suis penchée davantage sur la reine Fabiola. Je ne vous cache pas que j'ai été très déçue de l'image qu'ils nous ont présenté de la reine avec des phrases chocs que je vais vous retranscrire, il y avait un côté très propagande à ce documentaire qui m'a beaucoup déçue.

    Je ne vais pas revenir sur tous les points mais sur ce qui m'a fait bondir. A un moment donné, on reproche au couple d'être trop simple, pas assez glamour, d'avoir supprimé certains fastes (comme les bals de la Cour,...), de ne pas être assez royal,... On explique que c'est inconcevable qu'ils aient supprimé des fastes et que ces fastes sont en place pour, soi disant, se différencier de la république. Je ne suis pas d'accord avec cette remarque. A mes yeux, il y a autant de fastes dans une république, il n'y a qu'à regarder des dîners officiels à l'Elysée et alors on suppose que c'était en raison de leurs convictions religieuses. Et si ce couple voulait vivre comme ça, sans fastes, sans glamour, sans luxe, sans bling-bling, je ne vois pas en quoi ce devrait être un problème, ça me les rend au contraire davantage sympatiques. Ils ne voulaient pas être des vedettes, des stars, ils s'en fichaient de leur image, de leur apparence. Ils ne voulaient pas paraître, ils voulaient être. Ils ne voulaient pas s'accomoder d'un mode de vie qui ne leur correspondait pas.

    On ose dire dans le documentaire qu'il n'y avait plus de fêtes, plus d'amusement durant leur règne. Je pense qu'il y a eu en 1976 les fêtes pour les 25 ans de règne du roi Baudouin, en 1980 pour les 150 ans de la Belgique, en 1985 pour les noces d'argent du roi et de la reine ou encore en 1990-1991 pour le double jubilé du roi (60 ans et 40 ans de règne). Il y avait des fêtes où justement la population pouvait se joindre, les gens étaient invités soit au château de Laeken ou au Palais royal de Bruxelles.

    Ce documentaire était une propagande féministe. On a évoqué l'évolution des femmes dans la société ( l'égalité des salaires pour un même travail, le droit des femmes pour ouvrir un compte en banque, le droit d'exercer les professions à la base destinées aux hommes,...). Ils ont osé faire passer la reine comme imperméable aux changements de la société et ils ont osé dire qu'elle creusait un fossé entre la monarchie et la population, et qui ne participait pas à l'évolution de la société, bref ils la présentent comme une femme effacée et pas beaucoup présente sur le terrain. Enfin, le roi Baudouin n'a pas signé la loi dépénalisant l'avortement donc pour eux Baudouin et Fabiola n'étaient pas féministes.

    Le documentaire n'a évoqué à aucun moment le combat du roi Baudouin contre la traite des êtres humains, le commerce sexuel des femmes, des réseaux de prostitution qui a été le dernier combat du roi, une victime de ces trafics a témoigné lors des funérailles du roi à l'invitation de la reine Fabiola. On n'a pas évoqué non plus l'engagement de la reine Fabiola, à la demande de son époux, en faveur des femmes rurales dans les pays en voie de developpement. Elle a pris la parole pour ces femmes, cela n'a pas été mentionné dans le documentaire. La reine Fabiola a été la première reine à embrasser publiquement une personne séropositive et ben cela n'a pas été évoqué non plus.

    Bref, le documentaire nous a fait passer cette reine pour une femme effacée, déconnectée de la réalité de la société (cela a été dit dans le documentaire), religieuse, sans gaieté. Le documentaire n'a pas évoqué le fait que cette reine avait de l'humour ( pomme en réponse aux menaces de mort), qu'elle était très bavarde, elle aimait discuter avec les gens et à tel point qu'elle prenait du retard sur le planning, qu'elle aimait la musique tout cela n'a pas été évoqué. Autre chose pour nous faire passer ce couple comme pas proche des gens (ce que veut nous faire dire le documentaire) les images lors du reportage n ont pas été choisies au hasard il n' y a aucune image du couple prendre des bains de foule (pourtant il y a quantité d'images à ce propos) mais on les voit surtout rien que tout les deux dans l'intimité pour nous faire passer cette image qu'ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon.

    Et aussi, au moment d'évoquer la mort de la reine, on nous dit qu'elle était si peu accompagnée pour son dernier voyage. Je pense qu'ils n'ont pas beaucoup revu les images avant les funérailles et la file de personnes venues lui rendre un dernier hommage au Palais royal.

    Ce documentaire était très clairement orienté. Je trouve cela honteux de faire véhiculer des clichés et des idées reçues sur un couple hélas disparu et toujours regretté par les Belges. Ils étaient très populaires et aimés de la population. Et si on leur foutait la paix et que nous continuions à nous souvenir d'eux comme nous les avions vraiment connus."