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Belgique - Page 79

  • Les restrictions à la liberté de culte et l’état de droit

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    D'un ami, fabricien :

    Les restrictions à la liberté de culte et l’état de droit

                    Ce 22 décembre 2020, le Conseil d’Etat a prononcé trois arrêts validant les restrictions actuelles à la liberté de culte qui prévoient que les cérémonies religieuses ne peuvent réunir qu’un maximum de 15 personnes. L’on rappellera que ces restrictions empêcheront de facto bon nombre de catholiques d’assister à la messe de Noël.

                    Conscients des efforts que tout un chacun doit réaliser pour combattre la pandémie, les requérants demandaient simplement qu’au lieu d’une règle purement « aveugle » limitant les fidèles à 15 par cérémonie, l’on autorise une assistance proportionnelle à la surface de l’édifice voire les cérémonies publiques en plein air.       

                    Ainsi donc, alors que nous voyons nos rues commerçantes bondées et des centaines voire milliers de personnes dans les grandes chaînes de magasin pour les courses de Noël, la basilique de Koekelberg - la sixième plus grande église du monde -, ne pourra en accueillir qu'une quinzaine pour célébrer la naissance du Christ…

                    De même, les musées et les piscines pourront accueillir un nombre important de visiteurs, tandis que les lieux de cultes seront, pour certains, quasi déserts. Telle salle d’audience d’un tribunal pourra accueillir simultanément une trentaine de personnes (sur base de recommandations du SPF Justice) durant trois heures d’audience, tandis qu’un édifice religieux dix fois plus grand ne pourra recevoir que quinze fidèles pour une cérémonie d’environ une heure !

                    L’argument tenu par le Conseil d’Etat, suivant lequel les activités de shopping, de visite de musées etc  ne sont pas comparables, car étant exercées individuellement, avec celles d’un rassemblement en vue de l’exercice collectif d’une cérémonie religieuse ou non confessionnelle, est assez indigent pour ne pas dire autre chose.

              Nos gouvernants, qui avaient précédemment purement et simplement interdit les cérémonies religieuses publiques à l’exception des enterrements et mariages – ce qui fut considéré à juste titre comme inconstitutionnel par le Conseil d’Etat -, ne se sont pas privés de fouler aux pieds le droit à la liberté de culte.

              L’on doit s’interroger du peu de cas que semble faire le pouvoir exécutif de la liberté de culte, pourtant consacrée par la Constitution.

              Dès l’instant où les décisions des pouvoirs publics, paraissant empreintes d’idéologie partisane, aboutissent à la violation flagrante des libertés constitutionnelles, se pose légitimement la question du respect de l’Etat de droit.

              A l’instar du célèbre dessin de Félicjen Rops (L’ordre règne à Varsovie), on dira qu’à présent, l’ordre règne dans les édifices religieux !

  • Les Reines des Belges version RTBF

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    La RTBF s'est fendue de deux "soirées exceptionnelles" consacrées à l'histoire des reines de Belgique. Il s'agissait en fait de nous imposer une lecture féministe de ce parcours, émaillée d'interventions de spécialistes (ULBistes pour la plupart, dont l'ineffable Anne Morelli), et où la voix off du commentateur nous débitait tous les sacro-saints poncifs du politiquement et culturellement correct. Insupportable et irritant. Sur facebook, le commentaire que nous reproduisons ci-dessous s'attarde particulièrement sur la séquence consacrée à la reine Fabiola :

    "Je viens de regarder le documentaire de la RTBF sur Auvio "Les reines des belges", je me suis penchée davantage sur la reine Fabiola. Je ne vous cache pas que j'ai été très déçue de l'image qu'ils nous ont présenté de la reine avec des phrases chocs que je vais vous retranscrire, il y avait un côté très propagande à ce documentaire qui m'a beaucoup déçue.

    Je ne vais pas revenir sur tous les points mais sur ce qui m'a fait bondir. A un moment donné, on reproche au couple d'être trop simple, pas assez glamour, d'avoir supprimé certains fastes (comme les bals de la Cour,...), de ne pas être assez royal,... On explique que c'est inconcevable qu'ils aient supprimé des fastes et que ces fastes sont en place pour, soi disant, se différencier de la république. Je ne suis pas d'accord avec cette remarque. A mes yeux, il y a autant de fastes dans une république, il n'y a qu'à regarder des dîners officiels à l'Elysée et alors on suppose que c'était en raison de leurs convictions religieuses. Et si ce couple voulait vivre comme ça, sans fastes, sans glamour, sans luxe, sans bling-bling, je ne vois pas en quoi ce devrait être un problème, ça me les rend au contraire davantage sympatiques. Ils ne voulaient pas être des vedettes, des stars, ils s'en fichaient de leur image, de leur apparence. Ils ne voulaient pas paraître, ils voulaient être. Ils ne voulaient pas s'accomoder d'un mode de vie qui ne leur correspondait pas.

    On ose dire dans le documentaire qu'il n'y avait plus de fêtes, plus d'amusement durant leur règne. Je pense qu'il y a eu en 1976 les fêtes pour les 25 ans de règne du roi Baudouin, en 1980 pour les 150 ans de la Belgique, en 1985 pour les noces d'argent du roi et de la reine ou encore en 1990-1991 pour le double jubilé du roi (60 ans et 40 ans de règne). Il y avait des fêtes où justement la population pouvait se joindre, les gens étaient invités soit au château de Laeken ou au Palais royal de Bruxelles.

    Ce documentaire était une propagande féministe. On a évoqué l'évolution des femmes dans la société ( l'égalité des salaires pour un même travail, le droit des femmes pour ouvrir un compte en banque, le droit d'exercer les professions à la base destinées aux hommes,...). Ils ont osé faire passer la reine comme imperméable aux changements de la société et ils ont osé dire qu'elle creusait un fossé entre la monarchie et la population, et qui ne participait pas à l'évolution de la société, bref ils la présentent comme une femme effacée et pas beaucoup présente sur le terrain. Enfin, le roi Baudouin n'a pas signé la loi dépénalisant l'avortement donc pour eux Baudouin et Fabiola n'étaient pas féministes.

    Le documentaire n'a évoqué à aucun moment le combat du roi Baudouin contre la traite des êtres humains, le commerce sexuel des femmes, des réseaux de prostitution qui a été le dernier combat du roi, une victime de ces trafics a témoigné lors des funérailles du roi à l'invitation de la reine Fabiola. On n'a pas évoqué non plus l'engagement de la reine Fabiola, à la demande de son époux, en faveur des femmes rurales dans les pays en voie de developpement. Elle a pris la parole pour ces femmes, cela n'a pas été mentionné dans le documentaire. La reine Fabiola a été la première reine à embrasser publiquement une personne séropositive et ben cela n'a pas été évoqué non plus.

    Bref, le documentaire nous a fait passer cette reine pour une femme effacée, déconnectée de la réalité de la société (cela a été dit dans le documentaire), religieuse, sans gaieté. Le documentaire n'a pas évoqué le fait que cette reine avait de l'humour ( pomme en réponse aux menaces de mort), qu'elle était très bavarde, elle aimait discuter avec les gens et à tel point qu'elle prenait du retard sur le planning, qu'elle aimait la musique tout cela n'a pas été évoqué. Autre chose pour nous faire passer ce couple comme pas proche des gens (ce que veut nous faire dire le documentaire) les images lors du reportage n ont pas été choisies au hasard il n' y a aucune image du couple prendre des bains de foule (pourtant il y a quantité d'images à ce propos) mais on les voit surtout rien que tout les deux dans l'intimité pour nous faire passer cette image qu'ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon.

    Et aussi, au moment d'évoquer la mort de la reine, on nous dit qu'elle était si peu accompagnée pour son dernier voyage. Je pense qu'ils n'ont pas beaucoup revu les images avant les funérailles et la file de personnes venues lui rendre un dernier hommage au Palais royal.

    Ce documentaire était très clairement orienté. Je trouve cela honteux de faire véhiculer des clichés et des idées reçues sur un couple hélas disparu et toujours regretté par les Belges. Ils étaient très populaires et aimés de la population. Et si on leur foutait la paix et que nous continuions à nous souvenir d'eux comme nous les avions vraiment connus."

  • Un arrêt du Conseil d'Etat qui valide l'interdiction de fait du culte

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    Arrêt du Conseil d’Etat sur la liberté de culte (22 décembre)

    Les initiateurs de ce recours auquel belgicatho avait fait écho nous communiquent :

    Suite au recours introduit la semaine dernière (en même temps que 2 autres recours similaires), le Conseil d'Etat a rendu ce matin son arrêt, qui confirme l'interdiction de facto du culte par une limite de 15 participants aux cérémonies religieuses.

    "Il y avait trois recours en lice. Le nôtre (porté par le même groupe de jeunes complété de 3 prêtres catholiques et 3 prêtres orthodoxes roumains), un recours porté par une asbl et un prêtre de la fraternité St Pie X, et enfin un recours porté par un laïc et un prêtre catholique, un orthodoxe et un musulman. Notre recours était porté en langue néerlandaise, les deux autres en langue française.
     
    Les deux autres recours ont été rejetés sur "l'extrême urgence". Le Conseil argumente cependant également sur le fond, en estimant que les "moyens" invoqués ne sont pas "sérieux", ce qui revient en d'autres termes à rejeter notre argumentation. Pour notre recours par contre, le Conseil d'Etat ne statue pas sur "l'extrême urgence" et rejette uniquement les moyens.
     
    Ainsi, sur le premier moyen, la violation de la Constitution, le Conseil d'Etat se borne à constater que la situation est grave et que le gouvernement dispose d'un "large pouvoir d'appréciation" pour juger de telles restrictions. Le Conseil juge cette simple constatation suffisante pour ne pas répondre à nos arguments. Comme écrit dans notre communiqué (ci-dessous), c'est une justification très légère et un affaiblissement considérable et inquiétant de la liberté de culte, dont le gouvernement semble désormais libre de disposer. C'est également en contraste assez net avec la propre jurisprudence du Conseil d’État d'il y a deux semaines.
     
    Sur le deuxième moyen, une violation du principe d'égalité, le Conseil estime que la situation d'une cérémonie religieuse n'est pas comparable aux autres situations jouissant de meilleures conditions. Ainsi, le culte est une activité collective, tandis que le shopping est une activité exercée individuellement. Le risque d'attroupement est donc moindre dans ce dernier cas. Ensuite, si les manifestions statiques de 100 personnes en plein air sont bien autorisées, elles ne le sont qu'au cas par cas et non de manière régulière comme la messe dominicale. Le conseil juge que le principe d'égalité n'est pas conséquent pas violé.
     
    Pour répondre à une question qu'on nous pose souvent, le Conseil n'a pas pris argument de l'accord entre les évêques et le gouvernement pour rejeter notre recours. C'est bien le cas par contre des autres recours. On peut en déduire que ledit accord a sans doute affaibli la position des requérants, mais n'a probablement pas non plus influencé décisivement le résultat de la procédure."

    Réaction des requérants : Le Conseil d’Etat valide l’interdiction de fait du culte !

    Notre groupe de jeunes catholiques a porté un premier recours infructueux en mai 2020. C’est ce même groupe, élargi à six prêtres catholiques et orthodoxes roumains, qui a introduit la semaine dernière un nouveau recours, rejeté une nouvelle fois, auprès du Conseil d’Etat (Arrêt 249.315), en même temps que 2 autres recours.

    Les requérants prennent note et regrettent l'arrêt du Conseil d'Etat validant l'interdiction de fait du culte.

    Nous sommes doublement déçus de cet arrêt. Tout d'abord de ne pouvoir jouir de notre droit constitutionnel à la liberté de culte, en particulier pour la fête de Noël. Alors qu'une chaîne de grands magasins peut accueillir plus de 2000 personnes en ses murs pour les courses de Noël, la basilique de Koekelberg - un des plus grands édifices religieux du monde - ne pourra en accueillir qu'une quinzaine pour célébrer la naissance du Christ. Par son arrêt, le Conseil d’État consacre ainsi douloureusement la transformation de Noël en une fête consumériste, dont le (bon) sens a disparu.

    Autoriser une assistance proportionnelle à la surface de l’édifice ou en plein air aurait pourtant permis à chacun d’exercer sa foi sans mettre en danger qui que ce soit.

    Ensuite, en tant que citoyens, nous ne pouvons qu'être inquiets du peu de cas que fait le pouvoir exécutif des libertés constitutionnelles, en particulier de la liberté de culte. Le gouvernement ne peut contourner ces droits en décrétant une mesure aussi vexatoire et ridicule que la limite de 15 personnes, qui équivaut à une interdiction de fait du culte et s’applique en dépit de tout bon sens à nos chapelles comme à nos vastes cathédrales.

    Dans son arrêt, le Conseil d’État omet tout simplement de répondre à nos arguments selon lesquels la Constitution a été violée, et reconnaît au gouvernement "une large marge d’appréciation" pour apprécier la nécessité ou non de restreindre sévèrement la liberté de culte. Ce faisant, le Conseil affaiblit considérablement la liberté de culte et se dérobe à sa responsabilité de contrôler juridiquement l'intrusion excessive de l'exécutif dans les libertés publiques.

    C'est une grave évolution de la protection des droits des personnes, dont chaque citoyen de ce pays devrait s'inquiéter.

  • Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

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    Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

    Vincent Piessevaux a lancé cette pétition adressée à Cour Constitutionnelle

    La loi du 15 mars 2020 modifiant la loi euthanasie du 28 mai 2002 ne tient qu'en quelques paragraphes mais elle vise en réalité à opérer une transformation profonde de la société belge. 

    Ainsi, l'article 3, 1° de la loi oblige tous les hôpitaux et maisons de repos, même privés, à accepter que l'euthanasie puisse être pratiquée en leurs murs.

    Quant à l'article 3, 3°, il oblige tout médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie, que ce soit pour des motifs de conscience ou médicaux, à fournir à son patient les coordonnées d'un centre spécialisé en matière de droit à l'euthanasie.

    Si l'objectif de la loi est clairement de faciliter encore davantage l'euthanasie, il est aussi de contraindre à l’inaction et au mutisme ceux qui considèrent que l'euthanasie n’est pas moralement acceptable.

    Elle constitue une atteinte très inquiétante à la liberté de conscience, et donc au pluralisme.

    Le recours invoque notamment une violation de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit la liberté de conscience, ainsi que de l'article 11 de la Constitution belge selon lequel le législateur est tenu de garantir les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques.

    Soutenez notre recours en annulation devant la Cour Constitutionnelle qui vise à sauvegarder le pluralisme dans notre pays !

  • Des prêtres s'adressent au Conseil d'Etat pour sauver les fêtes de Noël

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    Lu sur la Libre :

    Des prêtres au Conseil d'État pour sauver les fêtes de Noël

    Un groupe de prêtres catholiques s'est à nouveau adressé au Conseil d'État contre les restrictions sur les célébrations de la messe, espérant célébrer la messe de Noël normalement, relatent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

    L'un des prêtres est le pasteur de la basilique de Koekelberg, Marc Leroy. "Dans mon église, la plus grande du pays avec une superficie de 10.000 mètres carrés, seules 15 personnes sont autorisées à entrer. Normalement, il y a 700 croyants (...) Je pense que les politiciens ne savent pas ce qui se passe en ce moment".

    Le Conseil d'État avait qualifié, au début du mois, de violation de la liberté de culte l'interdiction par le gouvernement de toutes les activités de culte collectives en raison de la pandémie. En réponse, le gouvernement a autorisé jusqu'à 15 personnes à assister à la messe.

  • Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

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    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    Communiqué de presse :

    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    En ce temps béni de Noël, les Evêques de Belgique demandent aux paroisses de faire sonner les cloches dans toutes les églises du pays, le jour de Noël à midi.

    En signe de consolation et d’espérance pour tous ceux qui ont été touchés par le coronavirus et leurs proches. Pour encourager ceux qui luttent contre le coronavirus, en particulier les nombreux soignants. En signe de solidarité entre nous.

    Les Evêques de Belgique : ‘Le message de Noël résonne même en temps de pandémie : Dieu nous est proche dans son humanité, Jésus vient partager notre condition humaine, l’Esprit nous tire de la peur et de l’insécurité et nous pousse à être solidaires des plus pauvres’.

    SIPI – Bruxelles, lundi 21 décembre 2020

  • Ce que deviennent nos églises désertées

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    De Marie-Eve Rebts sur le site du Soir :

    Plusieurs projets pour transformer des églises

    Moins fréquentés ou parfois désaffectés, certains couvents ou églises trouvent une nouvelle vie grâce au logement. Ces reconversions sont encore peu nombreuses en Belgique mais plusieurs projets sont en cours.

    Après avoir été un célèbre lieu de pèlerinage durant plusieurs siècles, Chèvremont est devenu bien calme ces dernières années. La basilique Notre-Dame et son couvent érigés au XIXe siècle n’attirent plus les foules et seuls trois membres de la communauté des carmes déchaux occupaient encore ce site de près de 2000 m2 en 2016. L’ASBL propriétaire des lieux s’est donc résolue à mettre en vente les bâtiments, qui ont été acquis en 2020 par trois partenaires actifs dans l’immobilier : les groupes Eckelmans et Socatra ainsi que Inside Development. D’ici 2024, ceux-ci transformeront Chèvremont en une septantaine de logements.

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  • « Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ? » : un webinaire de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Webinaire IEB - "Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ?"

    17/12/2020

    En ce début d'année 2021, l'Institut Européen de Bioéthique vous propose une conférence en ligne :

    « Enjeux bioéthiques en Belgique : où en sommes-nous ? »

    Qu'est-ce que la procréation médicalement assistée, et comment est-elle pratiquée chez nous ?

    Où en sont les discussions parlementaires sur l'extension de l'avortement ?

    La gestation par autrui est-elle autorisée et pratiquée en Belgique?

    Que penser des opérations transgenres chez les mineurs ?

    L'euthanasie, où en sommes-nous et où allons-nous ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour vous former et faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 7 janvier sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Inscription obligatoire via http://bit.ly/3r5OXqS

  • Arlon : une célébration en "drive-in" pour Noël

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    De Vatican News :

    Une messe drive-in à Arlon pour Noël

    Combiner respect des règles sanitaires anti-covid et volonté d'offrir la communion aux fidèles à Noël : la paroisse Saint-Martin d'Arlon, en Belgique, a décidé d'organiser une célébration «drive-in» pour permettre au plus grand nombre possible de personnes d'assister à la messe du 24 décembre.

    Ce n'est certes pas une nouveauté, mais pour une messe de Noël c'est sans doute une première, en tout cas en Belgique. Les autorités limitent à quinze personnes le nombre de fidèles pouvant assister à la messe à cause de la pandémie de covid-19, ce qui est très peu. L'équipe pastorale de Saint-Martin, à Arlon propose donc une célébration de Noël en mode «drive-in» accueillant sur un parking un maximum de deux cents véhicules, comme l'indique Cathobel.

    Vitres fermées, les occupants des voitures écouteront la messe à la radio à 18h. Le doyen Pascal Roger célébrera la messe sur une estrade ou une remorque de camion face aux véhicules stationnés. La communion sera donnée aux fidèles par la vitre précise le portail de l'épiscopat belge. Son prévus également pour animer l'office, des choristes et des musiciens, ainsi qu'une crèche vivante.

    Une messe exceptionnelle

    «Quand on suit la messe à la télévision, même si on est en communion avec les autres, nous sommes tout seul. Or dans les célébrations chrétiennes, c’est quand même important de vivre quelque chose ensemble. La communauté est rassemblée. C’est ce qu’on a recherché en organisant cette messe,» souligne Karine Burnotte, assistante paroissiale, citée par Cathobel.

    Si cette célébration n'est pas une première, l'expérience ayant été menée en France au mois de mai et aux États-Unis, elle ne sera pas répétée à Arlon en raison de la lourdeur de l'organisation. Mais cela permettra aux paroissiens de Saint-Martin de célébrer la venue du Seigneur tous ensemble mais à distance. 

  • Les prêtres belges pourraient offrir l'Eucharistie à 60 personnes le jour de Noël, mais le feront-ils ?

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    4 X 15 = 60...

    Du site Aleteia.org :

    Les prêtres autorisés à célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël

    I.Media17/12/20

    La Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle afin de permettre aux prêtres de célébrer jusqu’à quatre messes le jour de Noël en raison du contexte sanitaire.

    Pour faciliter la participation des fidèles aux messes en temps de pandémie, la Congrégation pour le culte divin accorde une dérogation exceptionnelle dans un décret, signé par son Préfet, le cardinal Robert Sarah, et son secrétaire, l’archevêque Mgr Arthur Roche, et publié le 16 décembre 2020 sur le site de la Congrégation. Rédigé en latin, le décret autorise notamment la célébration par un même prêtre de quatre messes le jour de Noël.

    Dans le décret publié par la Congrégation pour le culte divin, le cardinal Sarah prend acte de la situation difficile « déclenchée par la propagation mondiale de la pandémie ». Alors que plusieurs pays, comme la France, maintiennent des restrictions concernant le nombre de participants aux messes, la Congrégation s’assure par ce décret que les chrétiens pourront se joindre aux célébrations lors des solennités de Noël.

    Une dérogation valable pour l’Épiphanie

    Ainsi, la Congrégation déclare qu’il sera permis cette année, « pendant la période de Noël, de célébrer quatre messes » le jour de Noël (25 décembre), le jour de Marie Très Sainte Mère de Dieu (1er janvier) et le jour de l’Épiphanie (6 janvier). Cette dérogation s’adresse aux « prêtres résidant dans leur diocèse, chaque fois qu’ils le jugeront nécessaire pour le bien des fidèles », lit-on encore dans le décret.

    Pour légitimer sa décision, le cardinal Sarah mentionne le canon 951 du code de Droit canonique qui établit qu’en cas de pénurie de prêtres l’évêque peut accorder que « les prêtres célèbrent deux fois par jour et également, si la nécessité pastorale l’exige, trois fois les dimanches et les jours saints d’obligation ». Le haut prélat étend exceptionnellement ce canon à quatre messes.

  • Une Eglise... en plantation

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    Circulaire diffusée par l'évêché de Liège :

    Chers amis prêtres, diacres et animateurs/trices en pastorale

    Le Service diocésain de la transition écologique (au sein du Vicariat Evangile et Vie) lance « Eglise en plantation », un programme pour planter haies, arbres et fruitiers dans les jardins des églises, des presbytères, des communautés religieuses, des écoles, des associations, etc. Ce programme s’inscrit dans la stratégie « Yes We Plant » de la Région wallonne, qui offre des subventions très intéressantes à la plantation. Vos plantations contribueront à la protection de la biodiversité, à l’atténuation du réchauffement climatique, vous offriront un cadre esthétique, vous donneront de quoi manger ou vous chauffer, etc.

    Ce projet permet de rassembler des personnes sans danger durant ce contexte, puisque les chantiers sont extérieurs. Cela peut être aussi une bonne excuse pour collaborer avec des habitants du quartier. Nous avons en tout cas, en tant que chrétiens, de grandes motivations venant de notre foi pour préserver l’environnement et garder la terre habitable.

    Découvrez en détails ce projet via l’affiche ci-jointe. L’équipe du service diocésain de la transition écologique peut vous aider depuis le choix des espèces jusqu’à la plantation. Nous attendons de vos nouvelles pour réaliser ce projet avec vous !

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  • Noël 2020 à Liège : exposition à l’église du Saint-Sacrement (Bd. d’Avroy, 132)

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    La crèche aux petits santons

    expliquée par les enfants du catéchisme

    à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège :

    Cent cinquante petits santons illustrent l’histoire de Noël

    en quinze scènes

    exposées durant les mois de décembre 2020 et janvier 2021

    création et animation, abbé Marc-Antoine Dor, Recteur de l'église du Saint-Sacrement

    prises de vue, Wendy Vandersmissen 

    Entrée libre pour les petits et les grands:

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

    Pour les offices religieux, cliquez ici :

    Reprise conditionnelle de la célébration des messes à l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy à Liège

    Tous renseignements : tel. 04 344 10 89  (secrétariat)

    JPSC