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Débats - Page 687

  • La morale laïque n'est pas une morale universelle

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    Sous le titre "Une morale tout à fait immorale", Chantal Delsol critique le projet du ministre français Peillon d'imposer un cours de morale laïque dans les écoles de l'Hexagone. Les cours de morale laïque qui existent chez nous depuis belle lurette illustrent les propos de l'auteure.

    On ne peut qu’approuver Monsieur Peillon quand il regrette l’ambiance chaotique de nos salles de classe, l’indiscipline avérée et les injures sexistes et racistes qui agrémentent nos préaux. Et on peut se féliciter que l’école à cet égard décide de venir au secours des familles trop souvent déficientes. Le ministre nous le promet : l’école de la République n’apportera que la morale universelle, à laquelle tout le monde adhère…

    Bien entendu une morale universelle existe, ce qui d’ailleurs nous rassure quant à l’unité de l’espèce humaine ! Toutes les cultures pensent que la paix est préférable à la guerre, l’amour à la haine, et tous les hommes de la terre conseillent de sauver le noyé plutôt que de lui enfoncer la tête sous l’eau. Pourtant la morale universelle ne saurait pas s’enseigner telle quelle, car elle est beaucoup trop générale et demande à être interprétée, ce qui explique la diversité des cultures.

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  • Union sacrée

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » du 19 septembre :

    « Les catholiques sont en première ligne, mais les autres religions, opposées au projet, montent au front.

    Très discrètement, ils se sont rencontrés la semaine dernière à Paris. Ensemble, ils ont évoqué le projet de loi sur le mariage homosexuel et, d'un commun accord, ont décidé d'aller séparément à la bataille. Non que les six responsables de culte en France - juif, catholique, orthodoxe, protestant, musulman, bouddhiste - s'opposent sur ce thème. Les religions sont plutôt contre le mariage homosexuel, à l'exception d'une frange libérale du protestantisme. Et s'inquiètent tout autant de l'ouverture à l'adoption d'enfants par ces couples. Mais chaque membre de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF) a jugé plus sage de s'exprimer séparément, même si une prise de position plus solennelle commune n'est pas exclue à l'avenir.

    Des six grandes religions en France, les catholiques sont les plus exposés. Le coup de semonce a été décoché en plein été par une «prière pour la France» rédigée par le cardinal André Vingt-Trois. Depuis, le président de la Conférence des évêques a été reçu à deux reprises - à la demande de la ministre de la Justice, Christiane Taubira. À la sortie du dernier rendez-vous, mardi soir, l'archevêque de Paris a dit notamment avoir attiré l'attention de la garde des Sceaux sur «l'illusion» consistant à «affirmer que l'on puisse ouvrir le mariage sans le transformer. L'ouverture du mariage à des personnes homosexuelles va entraîner une transformation assez large des définitions de l'état civil et du Code civil. Ce sera donc un nouveau type de mariage». Second point: «J'ai insisté sur la question de l'adoption: comment la France respecterait sa ratification de la convention universelle des droits de l'enfant. Elle prévoit pour l'enfant l'accès à ses origines.»

    Le cardinal a dit avoir été «écouté avec beaucoup d'attention» mais sans «aucune idée de l'effet qui suivra». Sur Europe 1, mercredi matin, il a qualifié d'«erreur profonde» ce projet. «J'espère que l'on pourra empêcher la loi» a-t-il lancé. Il appelle les catholiques «à faire exister le débat que le gouvernement ne veut pas organiser».

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  • L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international

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    L'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 Etats, a annoncé, mercredi 19 septembre, qu'elle redoublerait d'efforts pour faire inscrire le blasphème parmi les crimes et délits reconnus en droit international. L'initiative se veut une réponse aux manifestations de colère qui ont suivi la diffusion sur internet d'un film islamophobe tourné aux Etats-Unis et la publication en France de caricatures du prophète Mahomet par l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

    Depuis 1999, l'OCI défend, devant la commission des droits de l'homme de l'ONU, le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème". Chaque année les pays occidentaux, rejoints par l'Amérique latine et l'Afrique, s'y opposent fermement au nom de la liberté d'expression et du droit international.

    Mais pour Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l'OCI, il est temps que la communauté internationale cesse de "se cacher derrière le prétexte de la liberté d'expression". "Les abus délibérés, motivés et systématiques de cette liberté", a-t-il ajouté, sont un danger pour la sécurité et la stabilité mondiales.

    La commission des droits de l'homme de l'OCI a jugé parallèlement que "l'intolérance croissante envers les musulmans" devait être contenue et a réclamé "un code de conduite international s'appliquant aux médias et aux médias sociaux afin de rejeter la propagation de documents incitant [à cette intolérance]".

    Il semble peu probable que l'OCI, qui mène campagne depuis plus de dix ans sur ce sujet, rallie les Occidentaux à leur cause. D'autant plus que ces pays s'inquiètent de l'effet répressif des lois contre le blasphème en vigueur dans certains pays musulmans comme le Pakistan, où le blasphème est passible de la peine de mort.

    Voir tout l’article est les liens de référence ici : L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international

    Les Occidentaux s’en tiennent au seul blasphème révisionniste.

  • Réduire les fractures au sein de l’Eglise catholique

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    2012-09-19 Radio Vatican

    Congrégation pour la doctrine de la foi : Mgr Gerhard Ludwig Müller a fait part de son programme de travail dans un entretien accordé à la rédaction germanophone Radio Vatican. Nommé à la tête d’un des organes les plus importants du Vatican il y a deux mois et demi, il dit se fixer pour cap le dépassement du “mal-être“ de l’Eglise que constitue “l’opposition entre les traditionalistes et les progressistes”

    Des dossiers sensibles à traiter

    Mgr Müller doit gérer nombre de dossiers sensibles. D’un côté, il est chargé du dialogue difficile avec les Lefebvristes, de l’autre, il doit rappeler à l’ordre les religieuses américaines de la LCWR aux positions très libérales, notamment en matière de sexualité. L’ancien archevêque de Ratisbonne entend régler ces questions avec à chaque fois le souci de l’unité de l’Eglise. Une unité qui n’a rien à voir avec ce que la vision que le monde séculier a de ce terme. “L’unité dans le Christ ne se fait pas au niveau programmatique, grâce à un habile orateur de parti“ a-t-il tenu à préciser. “Nous ne sommes pas une communauté de personnes qui naît à partir d’un programme de parti, ni une communauté de chercheurs créée sur la base d’une recherche, car notre unité est un don“.

    L’unité de l’Eglise transcende l’esprit de clan

    Le prélat a tenu à développer la vision de l’Unité de l’Eglise si chère à Benoît XVI. “Nous croyons en l’Eglise qui est « une » et unie dans le Christ“, explique t il, “et si l’on croit vraiment au Christ, sans instrumentaliser le Magistère de l’Eglise en soulignant uniquement certains points en faveur de sa propre idéologie, (…) l’unité de l’Eglise n’est pas déchirée par la jalousie et par l’ambition“. “C’est là un de mes objectifs, conclut le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi: réduire les tensions au sein de l’Eglise“.

    Olivier Tosseri (Avec Apic)

    Ici: Mgr Müller prône l'unité de l'Eglise au-delà des divergences

    En effet, “médecin, guéris-toi, toi-même”. Il est paradoxal de prôner le dialogue et l’ouverture aux autres  sans le pratiquer avec ses propre frères dans la foi. La remarque vaut bien sûr pour les uns et les autres.

  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe

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    (ZENIT.org) – Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, (ECLJ), analyse une affaire portée par deux femmes autrichiennes devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme, dans un communiqué publié le 12 septembre 2012 : l’une des deux femmes souhaite adopter l’enfant de sa compagne, alors que le père de l’enfant s’y oppose.

    Pour l’ECLJ, l’affaire, portée par le lobby international LGBT et manipulée par la crainte de passer pour « homophobe », est pourtant « très simple » : en effet « il n’existe pas de droit à l’adoption, qui plus est envers un enfant non adoptable ». D’autant plus que « le père a le droit et le devoir de continuer à s’occuper de son fils » et qu'au final, « l’intérêt de l’enfant est de garder son père et sa mère ».***Le 3 octobre 2012, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme va entendre une affaire « d’adoption homosexuelle » mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils de sa compagne (affaire X  et autres c. Autriche, n° 19010/07). Le couple de femmes y voit une atteinte au respect de leur vie privée et une discrimination. Le jugement sera rendu par la Grande Chambre, c'est-à-dire la plus haute autorité judiciaire européenne en matière de droits de l’homme, et sera sans appel possible.

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  • Le boléro de Ravel revisité

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    Les négociations entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X ont quelque chose d’obsédant comme le boléro de Ravel, mouvement de danse au rythme et au tempo invariables, à la mélodie uniforme et répétitive, avec ses éléments de variation, des effets d’orchestration, d’un crescendo progressif et, in extremis (mais on n’en est pas encore là dans le ballet romano-lefébvriste), d’une courte modulation en mi majeur.

    Via « TradiNews », le vaticanologue Andrea Tornielli nous apprend ce 18 septembre sur le « Vatican Insider » que :

    « Le Saint-Siège attend la réponse des lefebvristes, et est disponible pour discuter de questions pastorales et disciplinaires,mais pas doctrinales - A. TORNIELLI, (Vatican Insider, 18/9/2012)

    La réponse de Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, au préambule doctrinal qui lui a été remis au Vatican le 13 Juin dernier n'est pas encore arrivée à Rome. «Il est clair que la balle est maintenant dans le camp de la fraternité», avait commenté au lendemain de la rencontre, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. On savait, du reste, qu'une réponse pourrait difficilement venir avant le Chapitre général des lefebvristes, qui s'est tenu au début de Juillet. Et même si désormais plus de trois mois sont passé depuis la remise du document doctrinal, de l'autre côté du Tibre, on ne semble pas être pressés.

    Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'après la rencontre du 13 Juin, le Pape a changé le sommet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la Commission pontificale en charge du dialogue avec les lefebvristes, l'archevêque Gerhard Ludwig Müller nommé à la place du cardinal William Levada, démissionnaire de son poste de Préfet, et Mgr Joseph Augustine Di Noia comme vice-président de Ecclesia Dei. Les interlocuteurs romains auxquels Mgr Fellay devra faire face ne sont plus les mêmes qu'il y a trois mois.

    En outre, le Saint-Siège sait combien la situation à l'intérieur de la Fraternité Saint-Pie X est délicate: il connaît l'existence d'une fronde opposée à l'accord avec Rome, comme il sait, d'autre part, qu'un groupe non négligeable de prêtres ne veulent pas être pénalisés par les choix extrémistes de certains. Il y a du trouble dans certains districts lefebvristes en Amérique latine, et on prévoit également une sanction contre l'évêque Richard Williamson, maintenant sur une trajectoire de collision avec Fellay. Jusqu'à Octobre, par conséquent, il est probable que le Vatican n'enverra aucune sollicitation pour demander au Supérieur de la FSSPX une réponse au préambule.

    Comme on s'en souvient, en juin dernier, Fellay, en plus du préambule doctrinal formulé par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et approuvé par le Pape, qui contient également quelques modifications suggérées par le supérieur lefebvriste lui-même - mais pas toutes celles souhaitées par lui - a également reçu un projet de proposition de régularisation canonique de la Fraternité en prélature personnelle.

    Selon ce qu'a appris Vatican Insider, la réponse attendue de Fellay devrait encore être interlocutoire (ndt: mot du vocabulaire juridique: Se dit d'un jugement qui, avant de décider sur le fond, ordonne une preuve, une instruction préalable, à l'effet de parvenir au jugement définitif ) et contenir certaines conditions. S'il s'agit de requêtes relatives à la pastorale et à la discipline, le Saint-Siège est disposé à les prendre en compte. Après le chapitre de Juillet, certaines conditions avaient été mises au point. Les trois premières, considérés comme «essentielles» (ndt: auxquelles on ne peut renoncer), concernent la «liberté» de «corriger, reprendre, même publiquement, les fauteurs d'erreurs ou d'innovations de la modernité, du libéralisme, du Concile Vatican II et de leurs conséquences». La seconde concerne «L'usage exclusif de la liturgie de 1962». La troisième, «la garantie d'au moins un évêque». D'autres conditions, moins contraignantes, étaient la possibilité d'avoir leurs propres tribunaux ecclésiastiques de première instance; l'exemption des maisons de la Fraternité de la relation avec les évêques diocésains.

    Sur plusieurs de ces points, l'accord est possible et le Saint-Siège est prêt à discuter, pour apporter des modifications au projet concernant la future situation canonique de la Fraternité Saint-Pie X. Il n'est plus possible, en revanche, d'ouvrir des débats sur les questions doctrinales énoncées dans le préambule. Aux lefebvristes, il est demandé d'accepter le motu proprio Summorum Pontificum, et donc, même si ils auront la garantie de continuer à célébrer avec l'ancien missel (forme extraordinaire du rite romain), ils devront reconnaître que la forme ordinaire est celle issue de la réforme post-conciliaire, dont la validité et la légalité ne peuvent être mise en doute ».

     Ici : [Andrea Tornielli - Vatican Insider] Les "conditions" de Fellay

  • Benoît XVI : vox clamantis in deserto ?

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    30846_egypte_400x225.jpgAu lendemain même de l’appel pontifical aux embrassades interconfessionnelles, les vieux démons de l’islam sont de retour au Proche-Orient et ailleurs. Etaient ils d’ailleurs réellement partis ? Les « matinales » du site de « La Vie » ont noté quelques infestations aujourd’hui encore :

    ÉGYPTE: MANDAT D'ARRÊT CONTRE SEPT COPTES ET UN PASTEUR

    "Atteinte à l'unité nationale, insulte et attaque publique de l'islam ainsi que diffusion de fausse information". Ce sont les chefs d'inculpation d'une gravité extrême - ils sont susceptibles de la peine capitale -, qui ont été lancés par le procureur général égyptien. Dans la liste délivrée par le tribunal, figurent en particulier deux noms: celui du "pasteur" Terry Jones, de la First Baptist Church of Westboro, tristement célèbre pour avoir entre autres brûlé un coran. Cité également, Nakoula Basseley Nakoula, le blogueur copte vivant en Califormie et qui serait à l'origine du film "L'Innocence des musulmans". La presse ne fait pas pour l'instant état du nom des six autres; on sait seulement qu'ils résident tous en-dehors d'Egypte et que l'un d'eux est une femme.

    Ce mandat d'arrêt montre que le pouvoir égyptien n'entend pas laisser la primeur de l'indignation à la rue égyptienne, et surtout pas à son frère ennemi salafiste. Dans le même temps, on a appris qu'un enseignant copte avait été condamné à six ans de prison pour la double accusation de blasphème et de diffamation envers le président égyptien, Mohammed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans. Bishoy Kamil Kamel aurait publié des caricatures du prophète Mohammed sur sa page Facebook; bien qu'ayant protesté de son innocence et affirmé que son compte avait été piraté, il a écopé de trois ans, plus deux ans pour insultes envers le président, et une année supplémentaire pour insulte envers l'avocat du musulman qui l'a dénoncé.

    La semaine dernière, c'est Adel Imam, monstre sacré du cinéma égyptien, qui a été acquitté cette fois des charges d'insulte à l'islam: il lui était reproché de maltraiter la religion musulmane dans ses films. Il avait déjà été condamné en février dernier à trois mois de prison. Plusieurs autres personnes sont actuellement accusées des mêmes choses, notamment Tawfik Okasha et Islam Afifiy du journal Al-Dostour qui attendent leur procès.

    IRAK: LA CATHÉDRALE DE KIRKOUK VISÉE PAR UNE BOMBE

    C'est dans la nuit de dimanche à lundi qu'une bombe a explosé devant l'une des portes de la cathédrale de Kirkouk, au nord de l'Irak. L'explosion a causé des dégâts matériels mais n'a fait aucune victime. Pour Mgr Sako, évêque chaldéen de la ville, cet attentat est à placer dans le contexte de violence né du film "L'Innocence des musulmans". Il a réagi ainsi auprès de l'AFP: "On nous dit que l’Islam est tolérant, il faut tout faire pour le montrer. Quand il y a un problème, on doit réagir, c’est vrai. Mais pas de cette manière-là, pas en attaquant des personnes innocentes ici et là par vengeance. Je crois que c’est un mélange d’émotion et d’ignorance, il faut y remédier. Comment ? Il faut changer le discours. Et puis les responsables des gouvernements doivent prendre position, il faut chercher une manière de juger les personnes qui ont créé cette situation-là, tout en protégeant les ambassades et les populations locales, les citoyens".

    Au Niger, la cathédrale de Zinder, à l'est du pays, a également été saccagée.  A Hyderabad, au Pakistan, des coups de feu ont été tirés contre la cathédrale.

    MOYEN-ORIENT: 4 ÉVÊQUES ANGLICANS POUR LE DÉLIT DE BLASPHÈME

    C'est à un drôle de jeu que se prêtent Mgrs Mouneer Anis (Egypte), Michael Lewis (Chypre), Bill Musk (Afrique du Nord) et Grant Lemarquand (Corne africaine). Les quatre évêques ont envoyé une lettre commune au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. "Devant la situation actuelle explosive dans plusieurs pays en réponse à la production d'un film aux Etats-Unis, qui vise évidemment à offenser nos frères et sœurs musulmans en insultant le prophète Mahomet, et compte tenu du fait que, ces dernières années, des incidents offensants similaires ont eu lieu dans certains pays européens, provoquant des réponses massives et violentes dans le monde entier, nous vous suggérons qu'une déclaration internationale soit négociée, qui interdirait l'insulte intentionnelle et délibérée ou la diffamation des personnes (comme les prophètes), des symboles, des textes et des dogmes considérée comme saints par les gens de foi

    Référence ici: En Egypte, Morsi veut garder le contrôle sur les islamistes

    Aussi simple que l’oeuf de Christophe Colomb ?

  • Vatican II, les religions et la vérité, une question très actuelle

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    De Christine Pedotti  sur le site de “La Vie” aujourd’hui, ces quelques fleurs (artificielles?) au concile Vatican II:

    Parmi les textes débattus, celui qui portait sur la liberté religieuse fut l’un des plus disputés. Il ne visait pas à proprement parler la liberté de conscience, même si les deux notions sont liées, mais plus précisément les conditions de cohabitation des différentes traditions religieuses et philosophiques dans une même société, entre elles et avec l’État.

    L’une des difficultés tenait au fait qu’il fallait continuer à affirmer sans ambiguïté que le catholicisme est la voie d’accès sûre et fiable à la vérité révélée par Dieu pour le bien de l’humanité, et en même temps, admettre que ceux qui sont « objectivement » dans l’erreur ont le droit de croire et de célébrer librement.

    Les adversaires du texte se récrièrent principalement au nom des « droits de la Vérité ». Leur slogan était simple : nous ne pouvons pas donner des droits à l’erreur car seule la vérité a des droits. Les défenseurs du texte répliquèrent qu’il ne s’agissait pas de donner des droits à une idée mais à des personnes. Selon eux, la liberté religieuse trouvait son principal fondement dans la « dignité de la personne humaine » et non dans une logique de « tolérance de l’erreur ». La nuance était de taille. D’autant que le texte allait plus loin encore et fondait cette liberté en Dieu lui-même, décrit comme constant éducateur de la liberté humaine. Finalement le texte, bien que rencontrant jusqu’à son adoption finale de farouches résistances, fut voté, recueillant 2308 voix en sa faveur et seulement 70 votes d’opposition.

    Référence ici: Vatican II, les religions et la vérité, une question très actuelle

    Le bien et le mal, la vérité et l’erreur font l’objet de la loi révélée par Dieu. Si l’homme a été créé libre, l’application de cette loi dans la conduite de sa vie relève du discernement de sa conscience. Mais, en même temps, il a l’obligation d’éclairer celle-ci, en s’informant et en se laissant former à l’écoute de la parole de Dieu et du magistère de son Eglise. Pas de liberté sans responsabilité. En toute hypothèse, ses choix l’engagent aux yeux du Souverain Juge. S’il peut éventuellement être exonéré de sa faute ou de son erreur, l’homme n’a en revanche aucunement le droit de définir lui-même ce qui est moralement bien ou vrai.

    Où serait la contradiction entre la” dignité” que l’homme tient objectivement de sa création à l’image de Dieu (on n’a pas attendu Vatican II pour le savoir) et la simple “tolérance” morale des erreurs (il n’est pas Dieu)  dont le caractère invincible ôte l'imputabilité à son auteur? Objectivement, l'action erronée reste une erreur.   

  • Cherchez l'erreur

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    A une question de Zenit : "Eminence, il est notoire que vous avez toujours parlé du Concile Vatican II avec grand enthousiasme. Qu’est-ce qu’il a représenté pour vous ?", le Cardinal Mauro Piacenza (Préfet de la Congrégation pour le Clergé) répond :

    "Comment ne pas être enthousiaste devant un événement aussi extraordinaire qu’un Concile Œcuménique ! En lui, l’Eglise resplendit dans toute sa beauté : Pierre et tous les évêques en communion avec lui se mettent à l’écoute du Saint-Esprit, de ce que Dieu a à dire à son Epouse. En lui, ils cherchent à redire – selon les vœux du bienheureux Jean XXIII – dans l’aujourd’hui de l’histoire, les vérités révélées immuables et à lire les signes de Dieu dans les signes des temps et les signes des temps à la lumière de Dieu ! Dans sa solennelle allocution d’ouverture du Concile, le 11 octobre 1962, ce pape disait : « transmettre pure et intègre la doctrine, sans altérations ni déformations […], cette doctrine certaine et immuable, qui doit être fidèlement respectée, doit être approfondie et présentée d’une manière qui corresponde aux exigences de notre époque ».

    Pendant les années du Concile, j’étais jeune étudiant puis séminariste et j’ai exercé mon ministère sacerdotal, dès le début, à la lumière du Concile et de ses réformes. J’ai été en effet ordonné prêtre en 1969. Je ne peux donc que me considérer fils du Concile qui, grâce également à mes maîtres, a cherché à accueillir, dès le début, les indications conciliaires, selon une herméneutique naturelle d’unité et de continuité. Cette réforme dans la continuité, je l’ai toujours personnellement perçue, vécue et, comme professeur, enseignée."

    Et blablabla! Habitons-nous la même planète ? Ce "miracle du concile", nous en dégustons les effets tous les jours : les vocations ont tari, de nombreuses églises sont fermées, l'Eucharistie est en péril de ne plus être célébrée, les prédicateurs s'éloignent systématiquement de l'enseignement de l'Eglise, les abandons se multiplient, il est devenu très difficile de se confesser ou de faire appel à un prêtre pour les derniers sacrements, le catéchisme n'est plus enseigné, nos enfants ou petits-enfants sont devenus ignares en matière de religion, l'enseignement catholique n'est plus catholique que de nom, les mouvements de jeunesse catholiques ont renoncé à leur engagement confessionnel, etc. Qu'on nous permette de douter des bienfaits de ce concile dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Cela finit par devenir un discours oppressant relevant d'une langue de bois totalement insupportable.

  • Un évêque de moins à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X

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    L’évêque Williamson, aux propos intempérants et indisciplinés, va-t-il être exclu de la Fraternité Saint-Pie X ? C’est ce qu’annonce aujourd’hui Natalia Trouiller sur le site de “La Vie”

    C'est le site traditionnaliste allemand Kreuz.net qui révèle l'affaire, repris par le Vatican Insider: selon eux, la sanction contre Mgr Williamson va tomber dans les prochains jours, et ce devrait être l'exclusion de la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre. Une décision semble-t-il motivée par l'insubordination de l'évêque, et non pour ses prises de position négationnistes et antisémites. Et cette insubordination ne date pas d'hier.

    Car Mgr Williamson a toujours été un électron libre. Au sein de la Fraternité Saint Pie X, où il est entré très tôt (un an seulement après sa conversion de l'anglicanisme au catholicisme, en 1972, comme séminariste), il apparaît très vite comme un intellectuel à la culture remarquable, mais aussi comme une personnalité très indépendante. C'est néanmoins lui que Mgr Lefebvre choisira avec trois autres pour être consacré évêque par lui, posant de ce fait l'acte officialisant le schisme intégriste.

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  • 10 bonnes raisons de ne pas légaliser ni le mariage entre personnes de même sexe ni l’adoption par des partenaires de même sexe

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    Voici le document provenant du diocèse de Paris sur le «mariage» et l’adoption par des personnes du même sexe. Voici l'intitulé des 10 arguments :

    1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive
    2. Le mariage n'est pas la reconnaissance publique des sentiments
    3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale
    4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil
    5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage
    6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme
    7. Privilégier les droits « de » l'enfant plutôt que le droit « à » l'enfant
    8. L'adoption par les célibataires : un faux argument
    9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l'adoption internationale
    10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

     Consulter ce document (pdf)

    Via foi catholique.com

  • Ne plus "faire d'enfants" ?

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    "Faire des enfants", une horrible expression, comme si accueillir de nouveaux petits d'homme appartenait au domaine du "faire", de la "fabrication". Une tribune, publiée dans divers médias, intitulée "Stoppez la croissance démographique" affirmait, à la fin du mois d'août, qu'il n'y a de salut pour l'humanité que dans une stricte limitation des naissances. Nathanaël Laurent y répond aujourd'hui dans la Libre, de façon assez alambiquée, mais en posant quelques bonnes questions :

    "Posons dès lors pour terminer quelques questions, sans doute embarrassantes, histoire de susciter une véritable réflexion : faut-il réellement moins d’êtres humains pour qu’il y ait plus d’humanité ? Est-ce une solution sérieuse que d’empêcher les résidents de cette planète d’exprimer leur potentiel de solidarité, de générosité et de partage ? L’évolution n’a-t-elle pas besoin de cette surpopulation pour permettre à Homo Sapiens de dominer en lui la part d’égoïsme qui risque de conduire son espèce à l’extinction ? Enfin, vouloir encore un enfant, le 3e ou le 4e, n’est-ce pas grandir l’humanité d’une conscience nouvelle à laquelle elle pourra transmettre, et surtout de laquelle elle pourra apprendre ?"