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Débats - Page 690

  • Dieu veut-il notre abstinence ?

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    Le site de “La Vie” revient sur ce thème, qui a fait un tabac sur la toile médiatique:

    “La doctrine chrétienne traditionnelle en matière de sexualité intéresse de nombreux blogueurs. La semaine dernière, on vous a parlé de Nystagmus, alias notre collaboratrice Natalia Trouiller, dont le témoignage a suscité un buzz sur rue89. Cette semaine, c’est Pneumatis, blogueur catholique, qui frappe très fort avec son article « Eloge de l’abstinence ».

    Le texte est un vibrant plaidoyer pour la libération de l’homme par un biais de plus en plus méconnu dans la société de consommation : la lutte contre la concupiscence et le désir sexuel. L’auteur en déduit qu’il faut tendre vers une abstinence volontaire. Il écrit : « Je dois prendre garde à ne pas dominer l’autre, mais me dominer moi-même. C’est ainsi qu’il ne peut y avoir de sexualité vraie sans abstinence volontaire. Il est là, le sacrifice qui permet le don. Et même si nous devions nous en tenir à une fin purement procréatrice de la sexualité, nous verrions qu’au travers du corps de la femme et de ses cycles menstruels, il y a cette alternance de fertilité et d’infertilité qui enseigne ces deux faces de la fécondité que sont le nécessaire don des corps, et la nécessaire abstinence ; elle-même signifié comme sacrifice, dans le corps de la femme, par le sang menstruel. »

    Le texte a suscité des commentaires positifs , intrigués et énervés. Tout ce qu’il faut pour que les personnes concernées soient amenées à étudier effectivement le sens de la parole de Dieu, qui constitue la source de Pneumatis.”

    Ici:  LE BLOG 

  • Le Cardinal Martini rêvait d’un Concile Vatican III vraiment oecuménique

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    Le cardinal Carlo-Maria Martini, dont les funérailles seront célébrées en la cathédrale de Milan ce lundi 3 septembre 2012, avait fait un rêve éveillé résumant  tous les songes qui l’habitaient: ce fut lors du synode qui a eu lieu à Rome du 1er au 23 octobre 1999, et dont le thème était : « Jésus-Christ, vivant dans son Église, source d’espérance pour l’Europe ». Jean Mercier en avait alors pris note (extraits) :

    “ (…), l’archevêque de Milan a opté pour le hors-piste prophétique. Il rêve tout simplement d’un nouveau concile.

    Bien sûr, le mot même n’a pas été prononcé, mais le propos est clair. Mgr Martini a appelé, " pour le siècle qui s’ouvre, à une expérience de confrontation universelle entre les évêques ". Et pourquoi ? " Pour permettre de défaire certains nœuds disciplinaires et doctrinaux, peu évoqués ces jours-ci, mais qui réapparaissent périodiquement comme des points chauds sur le chemin des Eglises européennes. " Et l’orateur d’ajouter : " Et pas seulement européennes. " Puis de citer, dans l’ordre : la carence dramatique en ministres ordonnés ; la position de la femme dans la société et dans l’Eglise ; la participation des laïcs à quelques " responsabilités ministérielles ", la sexualité, la discipline du mariage, l’espérance œcuménique. Autant de sujets, a expliqué le cardinal Martini, " qui ont déjà émergé lors de synodes précédents, mais pour lesquels il importe de trouver des lieux et des instruments adaptés pour un examen soutenu. Assurément, ni les enquêtes sociologiques ni les pétitions ne sont des instruments valables. Ni les groupes de pression. Mais, sans doute, un synode ne serait pas non plus suffisant. " Dont acte ! Solution préconisée pour défaire " les nœuds " de l’Eglise : " Un instrument collégial plus universel et qui fasse autorité. " Et qui passe en revue les problèmes qui ont émergé depuis 40 ans. L’horizon proposé aux évêques est " une expérience de communion, de collégialité et d’Esprit-Saint que leurs prédécesseurs ont éprouvée lors de Vatican II et qui, désormais, n’est plus un souvenir vivant que pour quelques témoins. " Très applaudi, le discours a frappé fort. (…)  

    Et Jean Mercier commente :  “De nombreuses voix se sont manifestées depuis dix ans pour demander des changements et réinventer la collégialité dans l’Eglise. Comme Mgr Martini, qui recommande de débattre sur des questions précises et sujettes à controverse, l’évêque de Bâle, Mgr Kurt Koch a récemment prôné la tenue d’un concile sur la question des ministères ordonnés et l’ordination des femmes.

    Dans un article paru en avril dernier [ndb: 1999] dans Concilium, les théologiens catholiques Christoph Théobald et Dietmar Mieth évoquaient l’idée d’une " conciliarité universelle ", qui ferait de l’Eglise une sorte de laboratoire dans lequel tous auraient la parole et où à chaque Eglise, à chaque groupe serait laissé le temps " d’aller de l’avant ou de se convertir ". Une vision probablement encore plus vaste que celle de Mgr Martini, mais qui fait écho à celle de Konrad Raiser, secrétaire général du Conseil œcuménique des Eglises, qui rêve d’un concile, véritablement œcuménique au sens de l’appellation issue des premiers siècles, de toutes les Eglises chrétiennes. Vœu ambitieux, également cher au théologien Raimon Panikkar. Ce dernier milite pour un " concile de Jérusalem ", qui lancerait toutes les confessions issues du christianisme dans une " mutation bouleversante " face aux défis du prochain millénaire, prenant courageusement le risque de rudes conflits entre les cultures et les interprétations de l’Evangile.

     Tout le texte ici: Concile par-delà le rêve

     Bref, un nouveau concile encore plus libéral que Vatican II :  pour achever le malade déjà immunodéprimé ?

     Notons que l’assemblée synodale de 1999 applaudit à tout rompre l’intervention de Mgr Martini et, en son sein, sans doute aussi l’évêque de Bâle, Mgr Kurt Koch. Ce dernier venait justement de prôner la tenue d’un concile sur l’ordination des femmes. Depuis lors Mgr Koch a fait du chemin : il est aujourd’hui cardinal et président du conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.

  • Une figure majeure du progressisme disparaît

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    Lu sur le site RTBF info

    "Le cardinal italien Carlo Maria Martini, mort ce vendredi à Milan à 85 ans, a incarné chez les progressistes au sein de l'Eglise catholique l'espoir d'une plus grande ouverture au monde moderne, même s'il a toujours formulé ses critiques et propositions de façon nuancée.

    Eminent intellectuel, spécialiste de la Bible, auteur de dizaines de livres et contributions théologiques diverses, il était très respecté au delà de la sphère progressiste, aussi bien par Jean-Paul II que Benoît XVI, de deux mois son cadet, qui lui avait encore rendu visite en juin à Milan.

    Cette très grande figure de l'Eglise a figuré parmi les "papabili" lors du conclave d'avril 2005, au cours duquel Joseph Ratzinger devait être élu.

    Mais ses positions en faveur d'une institution ecclésiale plus ouverte et en dialogue avec le monde, ainsi que son état de santé -il souffrait déjà de la maladie de Parkinson- avait affaibli ses chances, dès le début des votes.

    Il avait notamment critiqué en 2008 l'encyclique "Humanae Vitae" du pape Paul VI qui avait dit non à la contraception, en estimant que l'Église s'était ainsi "éloignée de beaucoup de gens".

    Voix très écoutée dans l'Eglise pour la finesse de ses analyses et son humanité, il avait dénoncé "la tentation" de certains catholiques de "se réfugier" dans des nouveaux mouvements de l'Eglise en leur prêtant une "valeur absolue" et en les transformant en véritables "idéologies".

    Il avait dénoncé également les "nouvelles pestes" de la société, telles que la drogue, mais aussi la corruption et la solitude.

    Le célibat des prêtres remis en question ?

    Il estimait qu'une "évolution" dans le domaine du célibat des prêtres était envisageable, sans que l'Eglise de Rome renonce entièrement à cette discipline, ce qui aurait "des conséquences plus négatives que positives."

    Ami personnel de Jean Paul II, il avait su marquer sa différence avec lui sur certains thèmes, surtout de la morale. Il échangea une correspondance avec l'écrivain Umberto Eco sur les raisons de croire.

    En 1999, il avait "fait un rêve" : la convocation d'un nouveau Concile, un Vatican III, estimant que Vatican II (1962/65) était en quelque mesure dépassé.

    Le manque "parfois dramatique" de prêtres, le rôle de la femme dans la société et dans l'Eglise, la participation des laïcs à certaines responsabilités sacerdotales, la sexualité, la discipline du mariage, les rapports avec les orthodoxes et l’œcuménisme en général, le rapport entre démocratie et valeurs et entre lois civiles et loi morales étaient les thèmes qu'il proposait pour un nouveau concile.

    En 2007, il fit savoir qu'il ne célébrerait pas la messe tridentine (en latin) d'avant le Concile, quand celle-ci a été réautorisée par l'Eglise.

    Né à Turin le 15 février 1927, Carlo Maria Martini était de la Compagnie de Jésus (jésuites). Exégète de formation, Paul VI l'avait désigné, en 1969, recteur de l'Institut biblique, où il était resté jusqu'en 1978, puis de la prestigieuse Université pontificale grégorienne.

    Dès 1979, Jean Paul II l'avait nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Europe, qu'il dirigea pendant 22 ans.

    En voyage à Jérusalem à 75 ans

    A son départ en retraite en juillet 2002, à l'âge canonique de 75 ans, il avait réalisé son voeu le plus cher : partir à Jérusalem. Cette année-là, il avait aussi annoncé qu'il était atteint de la maladie de Parkinson.

    Il était revenu en Italie en 2008, se retirant dans une maison d'études des jésuites, à Gallarate, au nord-ouest de Milan.

    Ici:  Décès du cardinal Martini, espoir des progressistes de l'Eglise catholique

    Le cardinal Martini appartenait à la génération des intellectuels utopistes  qui ont imaginé Vatican II comme une fusée s'élevant dans l'espace sans fin de la modernité.  Avec les résultats que l’on sait, cinquante ans plus tard.

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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  • Eric de Beukelaer sur RCF à propos de Michelle Martin

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    Le curé de l'Unité pastorale "St Lambert au coeur de Liège" et Doyen de Liège Rive-gauche s'exprime (le 29 août 2012) sur la question de Michelle Martin.

  • Du « Point » sur l’affaire Martin

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    Pour à la fois défendre les clarisses et dire leur soutien aux familles de victimes les évêques de Belgique se sont exprimés par la voix de leur porte-parole, le père jésuite Tommy Scholtès, dans les termes prophétiques que voici : les évêques assurent "comprendre la douleur des parents des victimes et des victimes elles-mêmes". Le communiqué ajoute:  "Ils ont pris connaissance de l’arrêt de la Cour de Cassation et ils respectent cette décision. Suite à une demande de la Justice, les Clarisses ont accepté l’accueil d’une personne remise en libération conditionnelle qui souhaite se reconstruire".

    Quand un athée proclamé vole au secours des Clarisses dans l’hebdomadaire « Le Point »,  cela donne ceci (extraits) :

    Charité chrétienne

    (…) Entre les déplorables carences de la justice belge et la grandeur morale des parents des petites martyres, il reste encore à comprendre - et je peux dire là, en âme et conscience, justifier - ce qui motive, en toute logique, les soeurs du couvent des Clarisses de Malonne, paisible bourgade située non loin de la ville de Namur, à accueillir aussi généreusement, peut-être à leurs risques et périls, une Michelle Martin, la femme la plus honnie du royaume, qui, sans leur providentiel secours, ne saurait où aller ni à quel saint (c'est le cas de le dire) se vouer, risquant même de se faire lyncher par une foule assoiffée de vengeance, à partir du moment où, soudain livrée ainsi à la rue, cette libération met sa vie, paradoxalement, en danger.

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  • La question incontournable posée par le courant lefèbvriste

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    C'est Gérard Leclerc, sur France Catholique, qui circonscrit cette question centrale :

    Dialogue avec les lefebvristes : la question de... par france-catholique

    Voir aussi : Pourquoi le dialogue avec les lefèbvristes est difficile mais intéressant ?

  • Famille naturelle, société durable : une mobilisation française

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    Sur le site de "Catholiques en Campagne" :

    Les craintes, encore floues sous le précédent gouvernement, prennent corps sous celui de François Hollande : une loi légalisant le « mariage » des « couples » de même sexe est en cours de rédaction selon le Ministre Bertinoti et devrait être rapidement adoptée. C’est ce qu’avait annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem lors de la marche des fiertés qui se tenait à Lyon, samedi 16 juin. La ministre des droits des femmes a même donné une date butoir : le printemps 2013. Ainsi, dans moins d’un an, il est possible que les paires d’homosexuels obtiennent les mêmes droits que les couples mariés, le gouvernement sanctionnant d’une loi une demande allant à l’encontre du bon sens le plus basique.

    La réponse de la Conférence des Evêques de France, à travers la voix de Mgr André Vingt-Trois, ne s’est pas fait attendre : la prière pour la France du 15 août demande expressément la sauvegarde de la famille naturelle.

    Comment croire qu’un gouvernement puisse non seulement valider mais également encourager des mesures, des lois détruisant la famille et de fait l’équilibre de la société tout entière. Pense-t-il qu’accéder aux revendications d’une minorité hurlante le rendra populaire auprès du plus grand nombre ? En travaillant sur une loi en faveur du mariage homosexuel, François Hollande et son gouvernement valident et cautionnent toutes les conséquences qui en découlent : la perte de repère des enfants, la fin de la famille et, à terme, le délitement de la société. Après cette loi inique, d’autres viendront compléter le panel des lois amorales comme la procréation assistée ou encore la gestation pour autrui… Et c’est ce qu’a demandé Najat Vallaud-Belkacem : « Il faut que vous continuiez à servir d’aiguillon pour le gouvernement comme pour la société » a-t-elle lancé à Lyon.

    Nous aussi, catholiques, nous voulons servir d’aiguillon pour le gouvernement et notre société en montrant que nous nous opposons à de telles dérives et que nous demeurons attachés à l’épanouissement des enfants et à la famille naturelle. La seule qui puisse être reconnue, base stable et immuable de toute société. C’est pourquoi, Catholiques en Campagne donne une nouvelle impulsion à sa campagne de promotion de la famille, « Famille naturelle, Société durable ». Par notre action déterminée et notre témoignage courageux, faisons barrage à ce projet de loi. Pour que l’intérêt supérieur de l’enfant et sa protection soient assurés, pour que cesse la révolution homoparentale et qu’une véritable résurrection de la Famille soit initiée.

    Signez la pétition

  • Le catholicisme a le vent en poupe aux Etats-Unis

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    C'est du moins ce que laisse entendre le tableau brossé par Sandro Magister :

    Dans le panorama mondial de l’Église catholique, les États-Unis constituent la surprise la plus forte. Il y a seulement quelques années encore, personne n’aurait parié sur un renversement de tendance aussi spectaculaire. Tous les indicateurs étaient au rouge : évêques faibles et apeurés, prêtres désarmés, vocations en chute libre, fidèles en déroute. Le scandale de la pédophilie avait porté des coups terribles à la crédibilité de l’Église.

    Mais depuis que Benoît XVI est pape, les signaux enregistrés aux États-Unis font apparaître une reprise.

    Une série de nominations ciblées a propulsé à la tête de l'épiscopat un nouveau groupe dirigeant bien formé et dynamique, ratzingerien du point de vue doctrinal et "positif" dans l’espace public.

    La peste de la pédophilie jugulée, les écoles et les paroisses catholiques figurent à nouveau parmi les lieux les plus sûrs pour les enfants.

    Et les taux de confiance se sont redressés. D’après les méticuleuses enquêtes du Pew Forum de Washington, à peine 51 % des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques en 2000 ; aujourd’hui, ils sont 70 %.

    En ce qui concerne le pape Benoît XVI, 74 % des catholiques se disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la messe le dimanche. Il y a dix ans, alors que Jean-Paul II était au sommet de sa popularité, les satisfaits représentaient 72 %.

    La vitalité retrouvée du catholicisme aux États-Unis a également envahi le terrain politique. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les élections présidentielles du 6 novembre prochain verront deux catholiques en course pour le poste de vice-président : Joe Biden, associé au démocrate Barack Obama, et Paul Ryan (photo), associé au républicain Mitt Romney.

    Lire la suite consacrée au "duel" entre les deux candidats catholiques à la Vice-Présidence

  • Le « Ratzinger Schülkreis » se réunira autour de Benoît XVI du 30 août au 3 septembre

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    Lu sur le "Salon beige", sous la plume de Michel Janva:

    Le traditionnel séminaire d’été des anciens élèves de Benoît XVI, réunis dans le "Ratzinger Schülerkreis", se tiendra 30 août au 3 septembre à Castel Gandolfo. Il aura pour thème "Résultats et questions œcuméniques dans le dialogue avec le luthéranisme et l’anglicanisme".

    Le rapprochement est en effet bien engagé avec la branche traditionnaliste de la Communion anglicane (création d'ordinariats, retour de paroisses et de religieuses dans l'Eglise, approbation de textes liturgiques...). Par ailleurs, des Luthériens veulent aussi se rapprocher de Rome. En Suède, un pasteur s'est converti.

    Cette 36e édition, toujours à huis clos, réunira notamment le cardinal-archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn, l’évêque auxiliaire de Hambourg, Mgr Hans-Jochen Jaschke, le secrétaire du Conseil pontifical de la culture, Mgr Barthélémy Adoukonou, ainsi que des professeurs, des prêtres, des religieux, des religieuses et des laïcs. Ce sont tous des anciens élèves du professeur Joseph Ratzinger.

    Les intervenants au cours des journées d’étude seront l’évêque de l’Eglise luthérienne allemande Ulrich Wilckens, le professeur Theodor Dieter, depuis 1997 directeur de l’Institut pour la recherche œcuménique de Strasbourg, et l’évêque catholique du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, Mgr Charles Morerod (qui avait suivi le dialogue avec la Fraternité Saint Pie X). Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, participera également.

     

    Ici :  Résultats du dialogue avec le luthéranisme et l’anglicanisme

  • Sur gènéthique.org :

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    Sommaire de la semaine:

  • Le formatage des esprits à l'école

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    Les programmes et les manuels scolaires sont loin d'être exempts de contenus tendancieux. La réflexion sur l'évolution démographique est un terrain particulièrement propice à des dérapages évidents. Je me rappelle l'étonnement des élèves lorsque, au cours d'histoire, on analysait les facteurs qui ont permis un développement économique et civilisationnel important, que ce soit au XIIIème siècle, à la Renaissance, à l'aube de la Révolution Industrielle, et que l'on mettait en évidence la croissance démographique comme facteur évident de progrès. Cela semblait aller à l'encontre de leur perception habituelle, dûment formatée ailleurs, et suivant laquelle l'augmentation de la population était perçue négativement. C'est donc très opportunément que Pierre-Olivier Arduin dénonce le malthusianisme qui se cache dans les manuels scolaires lorsqu'est abordée la question du développement économique en corrélation avec l'évolution démographique.

    A lire ici : Géographie au collège : Malthus embusqué