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Ethique - Page 219

  • Manifeste pour le cardinal Barbarin

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    L’archidiocèse de Lyon est en pleine effervescence. Lu sur le site web « riposte catholique » : 

    Un manifeste pour le cardinal archevêque de Lyon vient d’être mis en ligne par une équipe de fidèles et de prêtres du diocèse de Lyon. Tout le monde peut le signer ici :

    Oser une parole libre à propos du retrait du cardinal Philippe BARBARIN

    Laïcs engagés, prêtres en responsabilité, hommes et femmes de bonne volonté, du diocèse de Lyon, ou membres actifs de la société civile rhodanienne, nous souhaitons faire entendre une autre voix que celle des déclarations fracassantes relayées et entretenues par les médias.

    Tous, nous sommes scandalisés par les abus commis sur des enfants innocents et par le silence inconscient ou coupable, toujours inadmissible, qui les a accompagnés. Tous, nous voulons que
    réparation soit faite et que de tels actes soient bannis, autant qu’il dépend de nous. Nous demandons à la société civile et aux institutions d’avoir le même courage que l’Eglise aujourd’hui.

    Après le classement sans suite d’une enquête préliminaire, en 2017, le cardinal Barbarin a été condamné en 2019 pour non-dénonciation. Lui et le parquet de Lyon ont fait appel de ce jugement, ce qui amène à présumer innocent l’archevêque de Lyon. « Cela est important, rappelait le pape aux journalistes à son retour du Maroc le 31 mars 2019, car cela va contre une condamnation médiatique superficielle ».

    Nous sommes très sensibles à la volonté de pacification et de réparation manifestée par l’Archevêque de Lyon dans la remise de sa mission au pape. Nous remercions le Saint Père d’avoir rappelé la présomption d’innocence et confirmé Mgr Barbarin dans sa mission.

    Sans nier le sincère désir de paix et d’unité des membres des conseils réunis mardi 26 mars 2019, nous ne nous reconnaissons pas dans les propos du courriel « Flash info » du diocèse du 27 mars 2019. Nous ne partageons pas ces conclusions, même si elles n’expriment aucune hostilité dans le fond au cardinal Barbarin – contrairement à ce que les médias ont laissé entendre. Nous ne pouvons oublier le grave avertissement du pape ce 31 mars : « la condamnation médiatique a ruiné la vie de prêtres qui ont ensuite été jugés innocents ».

    Nous aussi, nous souhaitons qu’une nouvelle page se tourne, mais sans provoquer ni désordre ni injustice pour personne, ni pour les victimes des abus, ni pour les autorités du diocèse.

    Nous voulons dire notre proximité à toutes les victimes, celles regroupées dans l’association « La parole libérée » et celles qui n’en font pas partie.

    Nous remercions le cardinal Barbarin pour ce qu’il a entrepris et réalisé dans l’archidiocèse de Lyon depuis sa venue en 2002 ; nous n’oublions pas les fruits qu’il a portés. Dans les tempêtes et les épreuves, nous lui disons notre profonde estime.

    La solution temporaire, choisie par l’archevêque en accord avec le Pape, doit être comprise et respectée.

    Elle a un sens politique fort. Nous avons tous à nous purifier courageusement devant l’appel du Seigneur à la sainteté et à l’unité, sans nous défausser sur des victimes quelles qu’elles soient.

    Avec humilité et confiance, nous voulons consacrer nos efforts au service de tous, par la prière, la vie sacramentelle, l’accueil et la justice, sans laquelle aucune paix n’est possible.

    Vendredi 5 avril 2019 : Parole portée par un collectif dont M. Humbert de RIVAZ est fait le représentant.

    Ref. Manifeste pour le cardinal Barbarin 

    Je signe parce que « la thèse défendue en première instance par la juridiction lyonnaise – la prescription du délit principal (l’agression sexuelle) n’empêche pas l’existence du délit accessoire (la non-dénonciation) – est loin de convaincre. En effet, ainsi que l’indique le chapitre du Code pénal dans lequel figure l’article 434-3, celui-ci a pour objet de sanctionner les « entraves à la justice », à savoir d’éviter que la non-dénonciation d’une agression sexuelle assure l’impunité à l’agresseur. Or, dans le cas où une personne prend connaissance d’une agression sexuelle à une date où, du fait de la prescription, cette agression ne peut plus faire l’objet d’une condamnation, il est difficile de comprendre comment la non-dénonciation pourrait faire entrave à la justice. En outre, la thèse du tribunal correctionnel de Lyon emporterait, si elle était confirmée, des conséquences incalculables, concernant non seulement tout évêque, mais également tout éducateur, enseignant, travailleur social, etc. Il suffirait, par exemple, qu’un homme parvenu à un certain âge (disons 70 ans) confie de manière précise à un membre de sa famille avoir été victime d’une agression sexuelle à l’âge de 10 ans (soit 60 ans auparavant…) pour que ce dernier soit tenu, sauf à encourir une sanction pénale, de dénoncer immédiatement ces faits à l’autorité judiciaire. Ainsi, au-delà même du jugement moral qu’il convient de porter sur la gestion de l’affaire Preynat par le cardinal Barbarin, il est à espérer que les juges d’appel donneront de la loi pénale l’interprétation qu’exige le bon sens. En tout cas, doit être saluée la décision du pape François, motivée par le principe de la présomption d’innocence, de ne pas accepter, en l’état, la démission proposée par le cardinal Barbarin. » (Jean Bernard dans « La Nef » n° 313, avril 2019)

    JPSC

  • Un film anti-avortement américain arrive au Top 5 du box-office malgré la censure sur Twitter et dans les médias

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    Lu sur epochtimes.fr :

    Un film pro-vie américain arrive au Top 5 du box-office malgré la censure sur Twitter et dans les médias

    Un film pro-vie américain arrive au Top 5 du box-office malgré la censure sur Twitter et dans les médias

    Une image fixe du film « Unplanned ». (Pure Flix)

    Unplanned, qui pourrait être traduit par « non planifié », est l’histoire d’une employée du Planned Parenthood (un des principaux regroupements de planification familiale aux États-Unis) qui a vécu une expérience ayant changé sa vie alors qu’elle a été témoin d’un avortement. Le film a rapporté un peu plus de 5,4 millions d’euros au box-office alors qu’il n’a été présenté que dans certains cinémas à l’échelle nationale.

    Le succès est de plus venu après que le film a été classé « pour adultes », malgré un contenu relativement sobre.

    Selon le magasine américain The Hollywood Reporter, le film du distributeur confessionnel Pure Flix n’allait rapporter qu’environ 2,7 millions d’euros.

    « Doté d’une mention convoitée A+ par CinemaScore (une société qui étudie la fréquentation d’un film afin d’évaluer, avec des notes-lettres, le nombre de fois qu’un film a été vu), le drame controversé anti-avortement Unplanned a été diffusé dans 1 059 salles de cinéma aux États-Unis, générant un montant d’un peu plus de 5,4 millions d’euros, malgré une empreinte relativement modeste », a-t-il été déclaré.

    Vidéo intégrée
    UnplannedMovie@UnplannedMovie

    In theaters everywhere March 29. is the true story of one woman’s journey of transformation. Abby Johnson was one of the youngest Planned Parenthood clinic directors in the nation.Until the day she saw something that changed everything. http://Unplanned.com 

    [Traduction du post ci-dessus : « Dans les théâtres partout le 29 mars. #Unplanned est l’histoire vraie du parcours de la transformation d’une femme. Abby Johnson était l’une des plus jeunes directrices de la clinique du Planned Parenthood au pays, jusqu’au jour où elle a vu quelque chose qui a tout changé. http://Unplanned.com« ]

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  • Ozon, un ami nous interpelle

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    Ce petit mot parvient à notre messagerie électronique :

    Je lis avec consternation l'accueil fait par la presse au dernier film d'Ozon: Grâce à Dieu. Il reçoit une pluie d'étoiles qui, à mon avis, tiennent plus au sujet abordé plus qu'aux qualités cinématographiques. Il en est de même pour les films qui montrent avec une complaisance positive les relations homosexuelles ou la "charité" euthanasique... L'air du temps l'emporte sur toute autre considération et la mode est impérative!

    D'après ce que j'ai pu lire, seuls les Cahiers du cinéma réputés à gauche, ont gardé intactes leurs exigences artistiques et rangent le film dans la catégorie des enquêtes sociologiques sans recherche cinématographique. Ils vont plus loin et renvoient les cinéphiles vers M, de Yolande Zauberman, film digne de ce nom mais qui passera inaperçu: il aborde avec un vrai talent le problème de la pédophilie dans une communauté juive...

    Hélas... Comme c'était prévisible, l'occasion de la programmation de "Grâce à Dieu" sur nos écrans était trop belle pour ne pas faire de ce film l'instrument d'une nouvelle campagne contre l'Eglise. La RTBF tout particulièrement en remet des couches et fait une propagande insistante pour engager ses auditeurs et téléspectateurs à aller voir ce film. La pédophilie intéresse beaucoup moins ces gens que l'entreprise de dénigrement de l'Eglise et de sa hiérarchie. Sinon, ils tenteraient de la débusquer partout où elle sévit et pas seulement dans l'Eglise. Pour le reste, tout ce qui peut alimenter le libertarisme moral et les "avancées éthiques" est bon à prendre. Il peut cependant arriver que de bonnes surprises surviennent comme lundi de la semaine dernière (25 mars) où "la Confession" et "les Innocentes" ont été programmées durant la même soirée sur la Une de la RTBF, mais cela reste vraiment exceptionnel.

    On pourrait espérer qu'ils se fatiguent de ce matraquage mais je pense qu'ils ne lâcheront pas prise et qu'ils poursuivront cette offensive comme en témoigne cette émission sur ARTE où ils ont exploité un nouveau dossier, celui des violences sexuelles commises contre des religieuses, émission que la RTBF s'est empressée de rediffuser la semaine suivante.
     
    Face à ce déferlement, on peut se demander si les réponses des responsables religieux sont adéquates. Saluer ce film et ce genre d'émission comme des occasions providentielles de faire la lumière sur des réalités tenues cachées jusque là et se battre la coulpe sans voir l'exploitation qui en est faite me paraît constituer une attitude de faiblesse, en tout cas insuffisante.

    YW

  • Le pape François dénonce le journalisme qui ne fait rien d’autre que « salir » les personnes

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    De Marie Malzac sur le site de la Croix :

    Le pape met en garde les journalistes contre « l’amour des choses sales »

    Dans une interview diffusée par la chaîne espagnole La Sexta dimanche 31 mars, le pape François a dénoncé le journalisme qui ne fait rien d’autre que « salir » les personnes.

    Le pape François s’est livré, dans une interview retransmise dimanche 31 mars en Espagne sur La Sexta, à une critique des dérives du métier de journaliste.

    Ainsi, le pape a déploré une façon de faire de l’information comme des « flashs », en prenant l’exemple du « grand drame » oublié des Rohingyas. « Lorsque le sujet a commencé, il a beaucoup mobilisé, et aujourd’hui presque plus personne n’en parle », a-t-il relevé, dénonçant une façon « injuste » de pratiquer le journalisme.

    Les journalistes, a poursuivi le pape, « ont la possibilité de tomber dans quatre mauvaises attitudes, qui les menacent constamment et desquelles ils doivent se défendre ».

    « Il y a des médias qui calomnient sans aucun problème »

    Le premier écueil, explique-t-il, est celui de la « désinformation » : « Je donne une nouvelle, mais j’en donne la moitié. Ceci va à l’encontre du droit qu’ont les personnes à être informées. Tu les informes à moitié, tu les informes mal ».

    Deuxième risque, celui de la calomnie. « Il y a des médias qui calomnient sans aucun problème et qui ont tellement de pouvoir qu’ils peuvent le faire impunément, a regretté le pape. Qui va leur intenter un procès ? Personne ».

    Le troisième, la diffamation, « est encore plus subtil ». « Toute personne a droit à la réputation, souligne-t-il. Si tu as commis une erreur il y a 20 ans et que tu as payé ta dette et ta peine, alors tu es une personne libre et sans tache. On ne peut ressortir dans les médias une histoire passée et déjà payée ».

    Mise en garde contre l’amour pour les « scandales »

    Enfin, dernière tentation du journaliste, « la coprophilie », qu’il définit comme « littéralement, l’amour pour le caca, l’amour pour les choses sales, pour les scandales ». « Certains médias vivent de la publication de scandales, qu’ils soient vrais ou faux », assure encore François.

    Certains médias catholiques ne sont pas à l’abri de cette façon de faire, regrette le pape. « Ce sont des catholiques du dimanche, et ils ont des médias qui ne font rien d’autre que salir les autres ». 

    Ce n’est pas la première fois que le pape François adresse ses conseils aux journalistes. Ainsi, en 2016, dans un discours particulièrement marquant adressé à l’Ordre des journalistes italiens, il avait invité la presse à travailler avec honnêteté et conscience. François avait demandé aux professionnels du secteur d’être des « instruments de construction » et de ne pas alimenter les « peurs », notamment face aux migrants.

    Mais le pape n’hésite pas, aussi, à remercier les journalistes pour leur travail. Le 21 décembre 2018, à l’occasion des vœux à la curie romaine, il avait ainsi salué les journalistes « honnêtes et objectifs et qui ont cherché à démasquer ces loups et à donner la parole aux victimes » d’abus dans l’Église.

  • "Christus vivit" ou quand le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Christus vivit: le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

    Six mois après le Synode sur “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, un de ses fruits majeurs est rendu public ce 2 avril: l’Exhortation apostolique post-synodale Christus vivit («Il vit, le Christ»). Un document que le Pape François avait signé le 25 mars dernier, aux pieds de la Vierge Marie, dans le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette. Dans ce texte divisé en neuf chapitres reprenant les principaux sujets abordés lors du Synode, le Saint-Père s’adresse directement aux jeunes, mais aussi «à tout le peuple de Dieu, à ses pasteurs et à ses fidèles, car la réflexion sur les jeunes et pour les jeunes nous interpelle et nous stimule tous».
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    «Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc: Il vit et il te veut vivant !». Ainsi commence le tout premier des 299 paragraphes de cette Exhortation apostolique post-synodale rédigée et signée par le Saint-Père. Le style du document magistériel est déjà perceptible dans ces quelques phrases: direct, vivifiant, plein d’espérance et jalonné par la personne du Christ. 

    Une exhortation apostolique écrite avec et pour les jeunes

    Le Pape lui-même explique sa démarche concernant la rédaction d’un document qu’il qualifie de «balise sur un chemin synodal». Une lettre écrite «avec affection» et en tenant compte des rencontres passées. «Je me suis laissé inspirer par la richesse des réflexions et des échanges du Synode de l’année passée [du 3 au 28 octobre 2018]. [...] Ainsi, ma parole sera chargée de mille voix de croyants du monde entier qui ont fait parvenir leurs opinions au Synode. Même les jeunes non croyants, qui ont voulu y prendre part par leurs réflexions, ont soulevé des questions qui ont suscité en moi de nouvelles interrogations», reconnaît le Souverain Pontife.

    Pour le fond, le Pape a voulu un texte «qui rappelle certaines convictions de foi et qui, en même temps, encourage à grandir en sainteté et dans l’engagement de sa propre vocation». Et concernant la forme, soit François s’adresse «directement aux jeunes» - le tutoiement est de mise dans la plupart des paragraphes -, soit il propose «des approches plus générales pour le discernement ecclésial», particulièrement utiles pour les pasteurs et les acteurs de la pastorale des jeunes et des vocations.

    Dans le Verbe de Dieu, des trésors de jeunesse

    Après un premier chapitre consacré aux figures marquantes de jeunes dans la Bible, le Pape attire l’attention de ses lecteurs sur «Jésus-Christ, toujours jeune», dont les aspects de la vie constitue une inépuisable source d’inspiration. «Cela implique qu’il faut mûrir dans la relation avec le Père, conscient d’être membre de la famille et du peuple, se disposer à être comblé de l’Esprit et à être conduit [...]. Rien de cela ne devrait être ignoré dans la pastorale des jeunes, pour qu’on ne crée pas des projets qui isolent les jeunes de la famille et du monde, ou qui les transforment en une minorité sélectionnée et préservée de toute contagion. Nous avons plutôt besoin de projets qui les fortifient, les accompagnent et les lancent vers la rencontre avec les autres, vers le service généreux, vers la mission», conseille également le Saint-Père. «Il est très important de contempler le Jésus jeune que nous montrent les Évangiles, car il a été vraiment l’un de vous, et en lui on peut reconnaître beaucoup de caractéristiques des cœurs jeunes», poursuit-il.

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  • Le pape défend sa stratégie à l'égard de la pédophilie dans l'Eglise

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    Du site Huffpost (huffingtonpost.fr) :

    Pédophilie dans l'Église: Le pape François défend sa stratégie

    Le souverain pontife a répondu aux critiques qui lui reprochent l'absence de concret à l'issu du sommet sur la pédophilie.

    CAPTURE D'ÉCRAN LA SEXTA
    Le pape François est revenu sur les reproches de ceux qui regrettent qu'il n'y ait pas eu plus d'annonces concrètes au terme du sommet sur la pédophilie organisé au Vatican en février.

    ÉGLISE CATHOLIQUE - Le pape François a espéré avoir lancé un processus d’“assainissement” de l’Église catholique, tout en reconnaissant s’être abstenu de sanctionner pour l’exemple des prêtres coupables d’abus sexuels, dans une interview diffusée dimanche 31 mars.

    Dans un entretien avec la chaîne de télévision espagnole La Sexta, le souverain pontife a dit comprendre que beaucoup aient été déçus du manque de résultats concrets du sommet sur la pédophilie qui s’est tenu en février dernier au Vatican.

    “Si j’avais pendu 100 curés sur la place Saint-Pierre (on aurait dit) comme c’est bien, voilà du concret. (...) J’aurais occupé le terrain, mais ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’occuper le terrain, c’est de lancer des processus d’assainissement et cela prend du temps”.

    Au terme du sommet destiné à responsabiliser les évêques de la planète, le Pape a promis “une lutte à tous les niveaux” contre les abus sexuels sur mineurs qui ne devront plus jamais être dissimulés. Mais de nombreux porte-parole des victimes ont exprimé leur frustration, lui reprochant de ne pas avoir abordé directement le problème. 

    Jordi Évole pregunta al papa Francisco en Salvados si recomendaría a alguna víctima de abusos sexuales de la Iglesia denunciar los casos.
    LaSexta / 31 mars

    et de Vatican News :

    La lutte contre les abus sur mineurs

    Interrogé sur la question des abus sexuels sur mineurs, le Pape a expliqué que partout où les abus sont couverts, ces drames se diffusent, mais qu’une fois qu’entre en jeu «la culture de la transparence», les choses ne se diffusent plus. Il a toutefois précisé que l’objectif de ce sommet était d’ouvrir des processus, et que ceci demande du temps.

    Cette interview a aussi abordé la question de la discrimination vis-à-vis des femmes. Le Pape François a déclaré qu’il est nécessaire de promouvoir les femmes dans l’Église et donc de les écouter, au-delà de la seule question des répartitions de postes et de fonctions. Il souligne aussi que la traite des femmes est un phénomène énorme. Certaines filles migrantes sont amenées en Europe avec ce piège. «L’esclavage des filles est un esclavage de terreur», a-t-il dénoncé.

  • Avortement : le « Heartbeat bill » voté en Géorgie

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    AVORTEMENT : LA « LOI DU BATTEMENT DE CŒUR » VOTÉE EN GÉORGIE

     de genethique.org

    Les députés de l’Etat de Géorgie, au sud des Etats-Unis, ont voté le 30 mars dernier l'interdiction de l’avortement « dès la détection d'un rythme cardiaque chez l'embryon », soit dès la sixième semaine de grossesse. Une exception est prévue en cas de complications médicales, ou si la vie ou la santé de la mère est en danger. « La Géorgie attache une grande valeur à la vie. Nous défendons les innocents et parlons au nom de ceux qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes », a déclaré le gouverneur républicain de l'Etat, Brian Kemp, qui s’apprête à promulguer la loi qui entrera alors en vigueur.

    Un certain nombre d’acteurs américains, dont Ben Stiller, Alec Baldwin et Alyssa Milano, ont considéré ne plus pouvoir venir travailler « en toute conscience » en Géorgie, une destination populaire pour les tournages. Les opposants dénoncent un texte interdisant l'avortement « avant que la majorité des femmes n'apprennent leur grossesse » et ont menacé de la contester en justice.

    Aux Etats-Unis, chaque Etat est libre de restreindre ou interdire les avortements, dès lors que la vie ou la santé de la mère n’est pas en danger. La « loi du battement de cœur » a déjà été votée dans plusieurs Etats américains, comme le Kentucky et l'Iowa ; elle a été bloquée par les juges. Le 20 mars dernier, le Parlement du Mississippi l'a également adoptée.

    Pour aller plus loin :

  • Désacraliser la figure du prêtre ?

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    De Christophe Geffroy en éditorial (avril 2019) sur le site de La Nef :

    Désacraliser toujours plus ?

    ÉDITORIAL

    La sage décision du pape François de ne pas accepter, pour le moment, la démission du cardinal Philippe Barbarin a été interprétée par certains comme la preuve que l’Église, décidément, ne voulait pas changer et n’avait toujours pas pris la mesure des problèmes d’abus sexuels en son sein, bref qu’elle n’était plus « crédible ». Curieusement, le fait de savoir si la condamnation du Cardinal était justifiée ou non en droit semblait ici sans importance, comme si sa personne s’identifiait à l’Église jugée par avance coupable et qu’il fallait qu’un haut prélat paye au nom de l’institution, la justice étant ici secondaire au regard du symbole.

    L’Église inactive ?

    Remarquons d’abord que l’hyper médiatisation de ces affaires donne l’impression que la vie de l’Église se résume désormais à cette question des abus sexuels, occultant le bien qu’elle continue de dispenser par l’admirable dévouement de nombre de ses membres, clercs comme laïques. Ce fonctionnement des médias a ceci de pervers qu’il n’offre aucun recul ni ne favorise la réflexion et la nuance : à peine une affaire est-elle passée qu’une autre survient, on feint alors de s’étonner de l’absence de mesures malgré l’accumulation des cas, alors qu’il s’agit le plus souvent de faits anciens bien antérieurs à l’époque où l’Église a commencé à prendre conscience de l’ampleur du drame et mettre en place progressivement les mesures qui s’imposaient. Car les mesures, il y en a eu de nombreuses depuis 2002, et nul ne peut reprocher à l’Église d’être demeurée inerte et indifférente au sort des victimes, même si, pour ces dernières, le mal est tellement profond et révoltant qu’aucune mesure humaine ne peut être à même de réparer les torts causés. Face à un tel fléau, combien d’institutions ont fait autant que l’Église catholique qui, rappelons-le, n’est pas la seule concernée ?

    Aujourd’hui, les victimes sont très clairement son souci prioritaire et l’on regrette que cela n’ait pas été toujours le cas, mais on ne peut revenir en arrière, il nous faut assumer maintenant les dossiers hier si mal gérés. Comment nier qu’il y ait eu d’insupportables abus de pouvoir et qu’il était nécessaire de corriger des comportements hérités des siècles passés où l’Église était en position dominante dans une société où son autorité était reconnue et respectée, voire même crainte en certains cas ? Le pape François a nommé cela d’un terme pour le moins ambigu en raison de l’histoire qu’il charrie : le « cléricalisme ». Mais soyons sérieux, comment ne pas voir que, face à ces comportements cléricaux, l’Église a déjà largement procédé à sa réforme interne ?

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  • A Vérone : un discours clair pour défendre la famille

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    De l'Observatoire International Cardinal Van Thuan :

    Les principes non négociables et les personnes qui les soutiennent se sont manifestés à Vérone

    Notre Observatoire a participé au Congrès mondial des familles de Vérone et les a traités comme un thème central de la doctrine sociale de l'Église en ce qui concerne la vie, la famille, la procréation et leur dimension publique.

    Nous publions ici une intervention de Stefano Fontana, parue sur La Nuova Bussola Quotidiana, aujourd'hui, 1er avril 2019 (...).

    Le Congrès mondial des familles de Vérone a traité directement de la doctrine sociale de l'Église, même si elle ne l'a pas directement mentionnée. Les thèmes du Congrès sont au cœur de la doctrine sociale de l'Église, bien qu'ils soient aujourd'hui souvent laissés de côté : à Vérone, l'existence des «principes non négociables», moralement et politiquement contraignants, a été réaffirmée. En conclusion de ce Congrès qui a fait beaucoup de bruit et qui fut âprement discuté, parmi les nombreuses choses que d’autres diront, j’ai choisi deux sujets qui me paraissent indiquer la pratique qu'il faudra suivre à l’avenir. Il faut savoir apprendre des expériences.

    À l’occasion de ce congrès, les positions des "belles âmes" qui adhéraient au contenu mais pas aux méthodes ont émergé du côté catholique. En d'autres termes, elles n'étaient pas d'accord avec les prises de positions affirmées et auraient souhaité des attitudes de dialogue. Selon elles, il n'aurait pas dû s'agir de réaffirmer les vérités et de convoquer ceux qui voulaient s'engager à les défendre, mais il aurait été utile de créer un espace de discussion en vue d'échanger des points de vue. C'est l'idée que le catholique devrait toujours proposer des solutions ouvertes et ne jamais déclarer des vérités ou condamner des erreurs. En bref, il devrait toujours être "pour" et jamais "contre". Je ne mentionne pas les noms de ceux qui ont parlé ainsi. Nous les avons tous lus dans les journaux ou sur les réseaux sociaux ces derniers jours. C'est l'attitude de ceux qui disent que certains mots ou  styles ne devraient jamais être utilisés. Vous découvrirez ci-dessous l'idée que la manière (le comment) est aussi importante et peut-être plus que le contenu (la chose) ou que le "pastoralisme".

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  • Quand le jour baisse sur l’Eglise catholique…

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    Sur le site web « Pro Liturgia » :

    Sarah le jour baisse ob_08de29_5bfba909-bb73-4651-a196-ba891908020e.jpeg

    Quelques petites vidéos dans lesquelles le cardinal Sarah, à l’occasion de la parution de son dernier livre, rappelle des points fondamentaux:
    ... sur la crise de la foi : cliquer ici
    ... sur la crise de l’Eglise : cliquer ici
    ... sur les raisons du combat à mener : cliquer ici
    ... sur la crise sacerdotale : cliquer ici.
    Le cardinal Sarah sait que la situation est grave; il descend donc dans l’arène pour mener “le bon combat de la foi”.

    Ref.  https://www.proliturgia.org/actua.html

    JPSC

    A lire également l'article de Christophe Geffroy sur le site de La Nef : Un monde à reconstruire

  • François : "Il y a toute l'Europe pour distribuer les migrants"

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro.fr :

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Au Maroc, le pape François soutient les migrants africains en marche vers l'Europe

    Le souverain pontife appelle mettre en œuvre «avec rapidité» les engagements du pacte de Marrakech notamment par «l'élargissement de canaux migratoires réguliers».

    De notre envoyé spécial au Maroc

    La première journée du voyage du pape au Maroc aura été marquée par l'appel surprise commun lancé, avec le roi Mohammed VI, pour protéger le «caractère spécifique multireligieux» de Jérusalem, la «ville Sainte». Mais encore plus par un discours presque sans précédent de François, directement adressé «aux migrants», où il a une nouvelle fois tempêté contre «l'indifférence et le silence» car «personne ne peut être indifférent devant cette souffrance». Il ne faut pas «se laisser conditionner par les peurs et par l'ignorance», a-t-il recommandé, et devenir de «vrais compagnons de voyage» des migrants.

    Pape François : «La question des migrants ne se résoudra pas avec des barrières»

    En visite au Maroc, le pape François a plaidé en faveur des migrants africains en marche vers l'Europe ce 30 mars.

    Ils sont nombreux, Africains, en transit au Maroc pour l'Europe. Il leur a parlé, samedi soir, dans un centre de la Caritas (nom international du Secours catholique) à Rabat. Un discours non retransmis par les canaux officiels du pays, alors même qu'il devait l'être, en forme d'encouragement à une «immigration sûre, ordonnée et régulière», dans l'esprit du «pacte de Marrakech» de l'Onu, signé le 10 décembre dernier au Maroc. Cette initiative a toujours été appuyée par le Vatican: le cardinal Pietro Parolin, premier ministre du Saint-Siège, était venu en personne signer ce texte au nom du Pape.

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  • 2000 personnes ont marché pour la Vie ce dimanche 31 mars à Bruxelles

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    Communiqué de presse 

    Ce dimanche 31 mars 2019, La Marche pour la vie a rassemblé 2000 personnes dans les rues de Bruxelles, afin de promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.

    C’est la dixième année consécutive que La Marche pour la vie a lieu en Belgique. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (gestation par autrui, destruction d’embryons humains, ...). La Marche pour la vie veut aussi soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie. Elle souhaite enfin et surtout, proposer une société véritablement solidaire des personnes plus vulnérables.

    Le rassemblement a eu lieu à la Place Poelaert, aux pieds du Palais de Justice. La marche s’est déroulée en silence, en hommage aux victimes des atteintes à la vie humaine. A l’arrivée, les participants ont écouté les prises de parole d’invités de poids : Denise Mountenay, lobbyiste canadienne pour la protection de la vie aux Nations Unies et fondatrice de « Canada Silent No More », une association qui aide les femmes enceintes en difficulté. Florence, une jeune femme belge, a témoigné de son expérience avec sa petite sœur porteuse de trisomie 21. Un médecin belge a pris la parole pour inviter les soignants à répondre à leur véritable mission, qui ne peut être de provoquer la mort d’un être humain. La porte-parole de La Marche pour la vie, Constance du Bus, a ensuite invité les participants à voter « pour la vie », en prêtant attention aux programmes électoraux en matière de bioéthique. La présidente de La Marche pour la vieElisabeth Théry, a conclu l’évènement par ces mots : « Travaillons chacun où nous sommes, dans nos familles, à notre travail, auprès d’associations, avec nos amis, à faire triompher une véritable culture de Vie. »

    Une nouveauté de cette année était la grande collecte de vêtements et de matériel de grossesse et de petite enfance, afin que les participants puissent allier la marche à l’action solidaire. La Marche pour la vie s’occupera de déposer l’ensemble de cette collecte auprès de maisons maternelles, pour les soutenir dans l’accompagnement des femmes enceintes en difficulté et de leurs familles. Une tente d’exposition, intitulée « Montrer la vie », a mis à l’honneur des œuvres d’art réalisées par quatre jeunes artistes, représentant l’enfant dans le sein de sa mère, et le soutien aux personnes âgées.

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    https://www.facebook.com/enmarchepourlavie/videos/408701763010404/