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Ethique - Page 216

  • ONU : Mgr Auza dénonce le génocide des personnes porteuses de trisomie 21

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    A L'ONU, MGR AUZA DÉNONCE LE « GÉNOCIDE » DES PERSONNES PORTEUSES DE TRISOMIE 21

     de genethique.org 

    La situation est « particulièrement grave pour les femmes et les filles atteintes du syndrome de Down[1] », constate Monseigneur Auza, nonce apostolique, observateur permanent du Saint-Siège, à l'occasion d'un événement intitulé « Protections sociales pour les femmes, les filles et toutes les personnes qui ont le syndrome de Down », aux Nations Unies à New York, le 21 mars dernier.

    Le représentant du Saint-Siège a protesté contre les pays qui, sous couvert d’« éliminer le syndrome de Down », éliminent « les personnes atteintes du syndrome de Down », et contre « certains membres du système des Nations Unies » qui, « malgré la Convention relative aux droits des personnes handicapées » et « malgré l’engagement déclaré de l’Assemblée générale des Nations Unies », sont « complices de ce génocide ».

    Citant le Professeur Jérôme Lejeune, ayant découvert la cause du syndrome de Down en 1958 : « La médecine devient une science folle quand elle attaque le patient au lieu de combattre la maladie », il a également observé qu’il n’existe « aucune protection sociale pour les personnes dont le diagnostic établi dans le sein maternel révèle qu’ils ont un troisième chromosome 21 » et « leurs besoins particuliers sont souvent largement négligés, notamment par une communauté internationale qui s’est engagée à ne laisser personne en arrière ».

    Pourtant, « 99 % des personnes atteintes du syndrome de Down se disent satisfaites de leur vie, 97 % aiment ce qu’elles sont » affirme une étude de 2011 sur laquelle s'est appuyé Monseigneur Auza.  « 99 % de leurs parents ont dit qu’ils aimaient leur enfant atteint du syndrome de Down, et 79 %  ont dit que leur vision de la vie est plus positive à cause de leur enfant » révèle encore cette étude. « Nous pourrions même dire que les enfants atteints du syndrome de Down et leurs familles font tout simplement partie des groupes de personnes les plus heureuses – et le monde est plus heureux grâce à eux » a souligné le nonce apostolique. Il a ainsi invité à « travailler non seulement à bâtir une société qui les inclut, mais qui les aime et bénéficie de leur présence et de tous leurs dons ».


    [1] trisomie 21

    Sources: Zenit, Hélène Ginabat (27/03/19)
  • Vérone : il n'y a qu'une seule famille : celle que constituent un père, une mère et des enfants

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    Lu sur Vvox Veneto :

    L'évêque de Vérone, Mgr Zenti: "Il n'y a qu'une seule famille avec un père, une mère, et des enfants"

    L'évêque de Vérone, Monseigneur Giuseppe Zenti a confirmé sa présence au Congrès international des familles qui se tiendra dans la capitale des Scaliger, du 29 au 31 mars. "J'y vais comme évêque de cette ville et j’ai accepté d'y aller après avoir consulté le Vatican avec le cardinal Farrel, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie - explique-t-il dans une interview publiée aujourd’hui dans l’Arena -.

    Je vais apporter les salutations et le message du pape François - ajoute Zenti - - la famille est une, il n'y a pas de famille traditionnelle ou moderne, il y a la famille où se trouvent les deux composantes, homme et femme, qui génèrent la vie, les enfants, et puis il existe d'autres formes telles que les unions civiles qui ont une grande valeur, il ne peut et ne doit pas y avoir de confrontation entre elles mais bien le dialogue et le respect mutuel ».

    Dans son allocution d'ouverture, l'évêque a affirmé :

    "La famille d'origine divine et pleinement humaine, non confessionnelle, est le berceau de la vie le plus authentique, générateur de civilisation, première et irremplaçable école de valeurs civiles."

    Ce Congrès international des familles qui se tient à Vérone suscite l'hostilité de toute la galaxie libertaire qui assimile la défense de la famille traditionnelle à un combat fasciste (mais qui s'en étonnera ?). On peut lire sur le Salon Beige :

    Du vendredi 29 mars au dimanche 31 mars se tient un congrès pour la famille en Italie, à Véroneorganisé par l’Organisation Internationale pour la famille, présidée par Brian Brown. L’an dernier ce congrès avait eu lieu en Moldavie, en présence du prince Louis de Bourbon, qui sera également présent à Vérone (il interviendra samedi matin). Auparavant, il y avait eu des rassemblements à Mexico (2004), Varsovie (2007), Amsterdam (2009), Madrid (2012), Sidney (2013), Salt Lake City (2015), Tbilissi (2016) et Budapest (2017). Plusieurs archevêques, catholiques et orthodoxes, parmi lesquels les cardinaux Burke et Brandmüller, interviendront lors de congrès destiné à promouvoir la famille naturelle.

    Côté français, il y aura notamment Marie Philippe, fondatrice du site pro-vie IVG.net, mais aussi Nicolas Bay (RN), co-président du groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen et candidat sur la liste RN, en 7e position, pour les élections européennes. (...)

    Plusieurs ministres interviendront et notamment Matteo Salvini, mais aussi les ministres italiens de la famille et de l’éducation, le ministre hongrois de la famille.

    Parmi les thèmes abordés, on note, la beauté du mariage, les droits des enfants, l’écologie humaine, la démographie, la dignité de la femme, la défense de la vie et de la famille.

    Enfin, le 31 mars le congrès rejoindra la Marche pour la famille.

  • Par quels procédés sont exercés la surveillance et le contrôle de la parole dans le débat public ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    L'empire du correctivisme politique

    Dans L’Empire du politiquement correct, son dernier ouvrage, le sociologue québécois se demande qui s’est arrogé le droit d’affirmer qu’une opinion est acceptable dans l’espace médiatique. Figure de la vie intellectuelle québécoise, le sociologue Mathieu Bock-Côté est un observateur pénétrant des États-Unis comme de l’Europe, et tout particulièrement de la France, pays cher à son cœur. Chroniqueur au Figaro, auteur de plusieurs essais remarqués, en particulier Le Multiculturalisme comme religion politique (Éditions du Cerf, 2016), Mathieu Bock-Côté bâtit une œuvre consacrée, notamment, à réhabiliter l’idée nationale et un certain conservatisme. Dans son nouveau livre, L’Empire du politiquement correct (Éditions du Cerf), l’auteur affronte une question capitale : Par quels procédés sont exercés la surveillance et le contrôle de la parole dans le débat public ? Le Figaro publie, en exclusivité, de larges extraits de cet ouvrage, vaillante défense de la liberté de l’esprit.

    La puissance d’une orthodoxie

    S’il y a une pluralité de points de vue possibles au sein d’une société, ils se déploient néanmoins à partir d’une orthodoxie préalablement établie — on pourrait aussi parler du noyau idéologique du régime. Celui qui détermine les codes de la respectabilité structurant l’espace public et décide quels sont les grands interdits qui le fondent en plus de pouvoir en chasser ceux qui ne les respectent pas exerce l’hégémonie idéologique. […] Mais quand l’espace public semble trop en décalage avec les préoccupations populaires, la confiance dans le système politico-médiatique s’érode et le scepticisme prend sa place, quand ce n’est pas l’aversion. Nous en sommes là. Depuis un demi-siècle, environ, dans la plupart des sociétés occidentales, le système médiatique a peu à peu transformé la conversation démocratique en monologue progressiste. […] À cause de cela, des franges de plus en plus nombreuses de la population se sentent exclues du débat public. Souvent, elles s’identifient au peuple, et dénoncent l’avènement d’une oligarchie. À tout le moins, elles font le procès des élites, accusées de vivre dans une bulle, séparées du commun des mortels et ne désirant pas s’y mêler. La tentation naturelle de ceux qui se sentent rejetés de la vie politique et du discours public est d’y voir un déni de démocratie : qu’est-ce qu’une démocratie qui sélectionne à l’avance les options politiques qui pourront être débattues publiquement, qui accorde des certificats de respectabilité aux uns et des contraventions morales aux autres, en plus d’interdire certains sujets sensibles ?

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  • RCF : je signe pour une radio libre, porteuse de sens, accessible à tous les francophones

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    Pour une radio libre porteuse de sensaccessible à tous les francophones

    Vous aimez les bonnes nouvelles ? Vous souhaitez écouter un contenu positif, ouvert, de qualité et porteur de sens ? Vous voulez une radio libre et sans publicité? Soutenez RCF dans sa quête d’une diffusion plus large. Savez-vous que près de 4 millions de Belges francophones n’ont pas encore accès à RCF via leur poste de radioDonnez-leur accès en rejoignant les 150 grands signataires de la campagne sur www.RCFjeSigne.be

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    Dans le cadre du processus d’attributions des fréquences pour les 9 prochaines années, RCF a demandé au CSA :

    • Pour ses 3 radios locales, Bruxelles, Liège et Namur, le renouvellement des bandes FM et l’extension locale en DAB+.
    • Pour toucher 99% des Belges francophones, RCF postule pour 1 des 5 places disponibles pour une radio en DAB+ diffusant dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec la création de la nouvelle radio "1RCF" basée à Wavre.

    RCF enrichit le paysage radiophonique par des contenus culturellement positifs : 30% d’interviews; 15% de magazines, 10% de méditations et seulement 30% de musique, par rapport à 60% pour le paysage global. 

    Dans ce contexte, nous sollicitons votre soutien: en effet, les places sont comptées et nous avons besoin de tous ceux qui pensent que la pluralité des opinions, y compris religieuses, est essentielle dans notre démocratie. Ne laissons pas disparaitre RCF avec la fin progressive de la FM attendue vers 2025. Nous savons déjà que la FM sera arrêtée en Flandre en 2021, en la Suisse entre 2019 et 2024. L'avenir c'est le DAB+ et la radio par internet, aussi pour RCF.

    RCF est écoutée par 130.000 Belges francophones et portée par 200 bénévoles, une dizaine de salariés et financée uniquement par ses 5.000 donateurs. Cette campagne, c'est avant tout leur campagne.
    Pour une RCF ouverte, culturellement positive, porteuse de sens, une radio libre et non commerciale disponible pour 5 millions de Belges francophones, rejoignez les signataires !

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    Ajoutez votre nom à la liste des 150 grands signataires, et partagez la campagne à vos amis:

    1. Mgr Jean-Luc HUDSYN, Evêque auxiliaire du Brabant Wallon, référent pour les media, 1300 Wavre
    2. Colette NYS-MAZURE, Ecrivaine, conférencière et journaliste, 7503 Froyennes
    3. Edmond BLATTCHEN, Journaliste retraité, 4000 Liège
    4. Eric DOMB, Président Pairi Daiza, 7940 Brugelette
    5. Radouane ATTIYA, Assistant à l’ULiège, 4030 Liège
    6. Charles DELHEZ, Jésuite, enseignant à l’UNamur, curé de Blocry, Conseiller Spirituel national des Equipes Notre-Dame, 1348 Louvain-la-Neuve
    7. Yolande ILIANO, Ancienne présidente WCRP (World Conference on Religion and Peace), 1180 Bruxelles
    8. Peter ANNEGARN, Ancien président du conseil interdiocésain des laics, 1080 Buxelles
    9. Albert GUIGUI, Grand Rabbin de Bruxelles, 1050 Bruxelles
    10. Jean-Baptiste DE FRANSSU, Président de l’Istituto per le Opere di Religione, Vatican, 1150 Bruxelles
    11. Patrick DEBUCQUOIS, Secrétaire général de Caritas catholica., 1000 Bruxelles
    12. Hervé HASQUIN, Professeur et historien, 1030 Schaerbeek
    13. Vanessa MATZ, Députée fédérale CdH, 4920 Aywaille
    14. Michel DELLOYE, Entrepreneur et co-gérant de 1RCF FWB, 1050 Ixelles
    15. Bruno COLMANT, Professeur d'universités (UCLouvain et ULB), membre de l'Académie Royale de Belgique, 1200 Bruxelles
    16. Clotilde NYSSENS, Administratrice RCF bruxelles, 1090 Bruxelles
    17. Jean DE CODT, Magistrat, 1050 Woluwe-Saint-Pierre
    18. Etienne MICHEL, Directeur général Segec, 1150 Bruxelles
    19. Philippe LE HODEY, Président de KTO Belgique ASBL, 1150 Bruxelles
    20. Jean-Marc NAMOTTE, Secrétaire fédéral CSC Liège verviers- ostbelgien, 4020 Liège
    21. Marie-Christine ter HARK-d'URSEL, Criminologue et ancienne aumônière de prison, 1310 La Hulpe
    22. Mgr Jean-Pierre DELVILLE, Evêque de Liège, 4000 Liège
    23. Bernard FOCCROULLE, Musicien, 1150 Woluwe-Saint-Pierre
    24. Emmanuel CORNU, Avocat et Président des Grandes Conférences Catholiques, 1000 Bruxelles
    25. Olivier DE CLIPPELE, Parlementaire MR, 1050 Bruxelles

    Voir la liste des 150+ grands signataires

  • Constance du Bus nous dit tout sur la Marche pour la Vie 2019

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Marche pour la vie en Belgique : le défi de l’accueil de la vulnérabilité !

    Marche pour la vie en Belgique : <br>le défi de l’accueil de la vulnérabilité !
    Constance du Bus porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles

    La Belgique est ce pays qui a légalisé l’euthanasie des mineurs... C’est aussi ce pays où se tient chaque année, depuis 10 ans maintenant, une Marche pour la vie. A l’approche des élections européennes, les marcheurs belges entendent bien interpeler leurs élus sur les sujets de bioéthiques et veulent mettre particulièrement en avant cette année la notion de vulnérabilité. 

    La porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles nous en dit un peu plus sur l’actualité du mouvement pro-vie en Belgique.

    Une Marche pour la vie aura lieu à Bruxelles le 31 mars prochain, pour la dixième année consécutive. En 10 ans, la question de la protection de la vie a-t-elle évolué en Belgique ?

    On peut dire que pour la Belgique, c’est assez exceptionnel de parvenir à mobiliser, année après année, des milliers de personnes pour une cause qui reste la même. Nous ne cherchons pas à varier le message au gré des effets de mode. Il s’agit, avec persévérance, de dénoncer les atteintes à la vie que sont l’avortement, l’euthanasie et toute forme d’instrumentalisation du corps humain (GPA, destruction d’embryons..), et de proposer une société et des lois plus solidaires et respectueuses de la vie et de la dignité humaine. Certes, chaque année a ses particularités qui nous permettent d’actualiser l’importance de cette mobilisation. Cette année par exemple, puisque les élections européennes et nationales tombent en mai, nous allons inviter les marcheurs à faire attention au programme « bioéthique » des candidats, et si besoin, à interpeler les candidats sur ces questions pour voter en connaissance de cause.

    Depuis la première Marche pour la vie en 2010, une évolution nous a déterminés à poursuivre la mobilisation : la loi autorisant l’euthanasie des mineurs. Ce fut un électrochoc, et pas seulement pour la Belgique. On ne saura jamais si cette résistance a évité de dangereuses évolutions. Mais ce qui est certain et primordial, c’est que ces milliers de citoyens tiennent allumée la flamme vigilante de la défense des plus fragiles et des vies innocentes.

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  • Le développement des migrations contribue à la fragilité des pays d’accueil comme de ceux de départ

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    De Matthieu Baumier sur le site de la Nef :

    La migration génère la migration

    Economiste britannique de renom, professeur à Oxford, Paul Collier lance un pavé dans la mare en publiant Exodus, un livre important sur l’immigration et le multiculturalisme. Présentation.

    L’économiste d’Oxford Paul Collier donne un ouvrage majeur, avec cet Exodus paru en 2013 dans le monde anglo-saxon. Pour ce qui est dit dans les pages dudit ouvrage mais aussi, car il est de gauche et familialement issu de l’immigration, ces deux derniers aspects étant indiqués dans son attachante introduction : « Il s’appelle Karl Hellenschmidt et me fait face alors que j’écris ces lignes. Au moment où il pose pour cette photographie, il n’est plus un jeune immigrant sans le sou mais un homme en costume, marié à une Anglaise et père de six enfants. […] Il ne sait pas encore que sa famille, bientôt, sera brisée par le racisme anti-immigrés de la Première Guerre mondiale. »

    Une étude fondée en science

    Suit un essai fondé scientifiquement, au sens des sciences humaines, sur un nombre impressionnant d’études et de résultats de recherches publiés par des économistes, des sociologues, des historiens, un ouvrage dont le propos renverse à la fois les a priori et les tabous relatifs aux migrations, comme l’idée que les migrations auraient pour fonction d’empêcher les populations européennes de vieillir ou celle qui prétend que nos économies ont un besoin pressant de migrants, idées qui sont les raisons principales des politiques européennes d’ouverture aux migrations – et donc des drames de 2015. On l’accusera, en France du moins, de jouer la partition du « rouge-brun ». C’est l’usage, détestable bien entendu. Reste que Paul Collier, né Paul Hellenschmidt, sait de quoi il parle, tant parce qu’il connaît ce qu’être né dans une famille immigrée et faire partie de la diaspora signifie ; mais aussi du fait de la scientificité de son travail. Au regard de la doxa en vogue cela décoiffe.

    Pourquoi ? Paul Collier met cette doxa à mal, à l’aide de travaux qui ne peuvent être menés dans une France qui se veut multiculturelle tout en refusant de regarder le caractère ethnique des populations qui la composent, de crainte de réalités dérangeantes et que l’on préfère soigneusement masquer. Ce sont justement ces réalités que Collier fait apparaître, non par xénophobie, racisme, etc., mais par simple souci de précision. N’oublions pas qu’il est professeur d’économie à Oxford. Il a aussi été directeur de recherche sur le développement de la Banque mondiale. Les réalités présentées répondent ainsi à un souci de clarté. L’axe principal de son étude est économique, ne délaissant cependant pas les aspects sociétaux de la question migratoire.

    Ce que montre Collier ? D’abord, que le creusement d’inégalités gigantesques, quoique niées par des libéraux outranciers prétendant que la richesse ruissellerait sur le monde pauvre, accélère les flux migratoires, accentue les difficultés des relations internationales et menace l’équilibre de nos propres sociétés. C’est son point de départ.

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  • La renonciation du cardinal archevêque de Santiago du Chili pour occultation d'abus sexuels

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Chili : le pape accepte la renonciation du cardinal Ezzati

    Il est jugé pour occultation d’abus sexuels commis par des prêtres

    Le pape François a accepté la renonciation d’un nouvel évêque chilien, ce 23 mars 2019 : il s’agit de l’archevêque de Santiago, du Chili, le cardinal Ricardo Ezzati Andrello, 77 ans. Il est actuellement jugé pour occultation d’abus sexuels commis par trois prêtres, au sein d’une crise qui touche toute l’Eglise chilienne.

    Le pape a nommé un administrateur apostolique “sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis” – en attente de la nomination d’un évêque titulaire – en la personne de Mgr Celestino Aós Braco, jusqu’alors évêque de Copiapó.

    Dans son diocèse, le cardinal Ezzati est accusé de couverture d’abus. Le 22 mars, la Cour d’appel de Santiago du Chili a rejeté une demande de classement des accusations portées contre lui.

    Il s’agit du huitième évêque chilien dont la démission est acceptée depuis la réunion qui a eu lieu au Vatican en mai 2018 : les 34 évêques du pays avaient remis leur charge entre les mains du pape, au terme de trois jours de réflexion sur les abus sexuels ou de pouvoir commis ces dernières décennies au sein de l’Eglise chilienne.

    En juin 2018, le pape a accepté la renonciation de cinq évêques : Mgr Cristián Caro Cordero, évêque de Puerto Montt, Mgr Gonzalo Duarte García De Cortázar, évêque de Valparaiso, Mgr Juan Barros Madrid, évêque d’Osorno, Mgr Alejandro Goić Karmelić, évêque de Rancagua et Mgr Horacio del Carmen Valenzuela Abarcade, évêque de Talca. Puis en septembre, il a accepté celle de l’évêque de San Bartolomé de Chillán, Mgr Carlos Eduardo Pellegrín Barrera, et de l’évêque de San Felipe, Mgr Cristián Enrique Contreras Molina.

    La grave crise chilienne a commencé alors que Mgr Juan Barros Madrid, nommé évêque d’Osorno en 2015, a été accusé par des laïcs de son diocèse d’avoir été au courant des actes de Fernando Karadima Fariña – reconnu coupable d’abus sexuels et psychologiques et réduit à l’état laïc en septembre dernier. Après avoir pris la défense de l’évêque dans un premier temps, le pape a reconnu « de graves erreurs dans l’évaluation et la perception de la situation, notamment en raison d’un manque d’information véridique et équilibrée ».

  • Les prélèvements d'organes et de tissus sur des personnes euthanasiées sont en augmentation

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

    Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n’est pas encore assez connue et veulent l’encourager pour répondre aux longues files d’attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d’attente pour l’implantation d’une cornée).

    L’enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l’organisation des prélèvements et  transplantations.

    Aux Pays-Bas, l’euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu’on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « Après le décès, le matériel corporel doit être congelé dans les 6 heures, dans une morgue, un hôpital ou un funérarium (…) Ce sont les membres de la Fondation néerlandaise pour la Transplantation (NTS) qui se chargent du procédé. » (VoirFlash Expert ICI)

    En revanche, le don d’organes après euthanasie (possible pour les reins, les poumons, le foie et le pancréas) requiert que l’euthanasie se passe à l’hôpital, pour qu’on puisse les prélever très rapidement après le décès. « Après 5 min sans battements de pouls, d’inconscience et d’absence de respiration, la mort est décrétée et le donneur est amené en salle d’opération pour qu’on prélève ses organes» Cela s’est déjà passé pour 46 personnes aux Pays-Bas de 2012 à 2017, et pour 35 personnes en Belgique (depuis 2005). Et la pratique se répand : aux Pays-Bas, contre 1 personne en 2012, 13 patients euthanasiés ont été prélevés en 2017.

    Certains regrettent qu’on ne puisse pas donner son cœur suite à une euthanasie, car celui-ci ne bat plus. Dans un article paru simultanément dans Knack et dans le Journal du médecin, le Dr Marc Cosijns relate le cas d’une de ses patientes, qui lui a demandé d’être sédatée (plongée dans l’inconscience), exprimant aussi son souhait qu’on lui prélève ses organes alors qu’elle vit encore. Elle décèderait ensuite du fait du prélèvement. Un vœu que son médecin aimerait exaucer, regrettant que la loi l’en empêche... (Voir Bulletin de l’IEB : Des médecins canadiens demandent d’autoriser l’euthanasie "par" prélèvement des organes)

    Les auteurs émettent cependant quelques réserves à la généralisation du don d’organes et de tissus après l’euthanasie, comme la charge psychologique, pratique et administrative que cela ajoute au médecin qui pratique l’euthanasie. « Pratiquer correctement l’euthanasie demande déjà beaucoup au médecin », disent-ils. Ensuite, il n’y a que la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dont les ressortissants sont autorisés à recevoir des organes prélevés après euthanasie. Enfin, les directives actuelles ne permettent (théoriquement) pas au soignant de parler du don d’organes avec le patient de sa propre initiative en cas d’euthanasie, du fait qu’il n’y ait pas de relation d’égal à égal entre le patient et le médecin, et que le choix du patient pourrait ne pas être totalement libre. Les auteurs suggèrent néanmoins que l’information soit donnée « de façon neutre » au patient sous la forme d’une brochure ou d’une campagne médiatique d’une instance indépendante, par exemple. D’autres proposent que ce soient les médecins-SCEN, spécialisés dans l’euthanasie, qui amènent le sujet.

    Le Dr Peter van Rijn a réagi à cet article en montrant son inquiétude face à cette vision utilitariste du futur : « l’euthanasie pour tout le monde, à l’hôpital, après quoi des ateliers de production peuvent absolument tout manipuler pour la réutilisation. Cela ne nous fait-il pas penser à une période antérieure bien connue ? »

    Sources : Medisch Contact (27/02/2019) ; Artsenkrant (7/03/2019) 

  • Madrid : des milliers de personnes ont marché pour la Vie

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    De ACIPRENSA :

    Des milliers de personnes participent à grande manifestation « Oui à la vie » en Espagne

    Des milliers de personnes ont participé à la manifestation 'Oui à la vie' tenue à Madrid (Espagne) qui a lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la vie.

    Une grande vague verte, la couleur distinctive de cette marche, a inondé la rue Serrano à Madrid pour atteindre le centre à la Puerta de Alcalá, où était installée une grande scène où plusieurs témoignages ont été donnés.

    Cette grande manifestation a été présente Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire, qui a déclaré que « aujourd'hui devraient être unis tous les partis politiques défendant la vie et l'avenir de l'Espagne ». (...)

    Mónica López Barahona, présidente de la Fondation Jérôme Lejeune en Espagne, a expliqué qu'elle participait à la marche pour "aider toutes les personnes à naître et en particulier celles qui, dans le ventre de leur mère, peuvent être diagnostiquées du syndrome de Down, puisque malheureusement en Espagne, 90% d’entre elles sont avortées. "

    "Nous voulons lancer un grand Oui à la vie pour tout le monde et en particulier pour ceux qui ont le syndrome de Down, car ils peuvent être heureux. mener une vie décente et rendre la famille dans laquelle ils sont nés très heureuse. Ils ont beaucoup à apporter à la société ", a déclaré Lopez Barahona à ACI Prensa.

    La présidente de la Fondation Jérôme Lejeune a également qualifié la société actuelle de "schizophrène" dans la mesure où "d'une part, elle met fin à la vie des enfants atteints du syndrome de Down et d'autre part, elle apporte une aide précieuse aux entreprises qui les embauchent. Mais pour participer à leur insertion dans le travail, nous devons d'abord les laisser naître ".

    "En Espagne, nous accumulons plus de 100 000 avortements par an et nous voulons savoir qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ce massacre. Nous vous demandons donc de stimuler les politiques d'adoption et d'accueil et qu'il existe un réel soutien pour maternité, pour les grossesses en difficulté ", a souligné le président de la Fondation Jérôme Lejeune.

    À la fin de la marche, on a lu un manifeste dans lequel il était rappelé que "toute vie humaine est précieuse, unique et irremplaçable et qu’elle a une dignité qui ne perd pas avec l’âge, la maladie ou des circonstances défavorables". Sont rejetées "les techniques qui détruisent, manipulent et négocient des vies humaines à tout moment de leur existence".

    Ils ont également assuré leur intention de "démasquer la culture de la mort; sa stratégie idéologique et structurelle, ses euphémismes et ses mensonges." (...)

  • Argentine : plus de 2 millions de personnes mobilisées pour la Vie

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    La Marche pour la Vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes

    ACIPRENSA (traduction rapide)

    Samedi, la Marche pour la vie en Argentine a rassemblé plus de 2 millions de personnes à travers le pays pour défendre la vie de l'enfant à naître et de sa mère, après le débat qui a eu lieu en 2018 au Congrès national où l'on a débattu de la légalisation de l'avortement.

    Selon le comité organisateur, le nombre à Buenos Aires s'élevait à 300 000 personnes et à plus de 2 millions 500 000 personnes réparties dans 210 villes du pays, telles que Tucumán, Córdoba, Paraná (Entre Rios), San Luis, Catamarca, Rosario, Reconquista ( Santa Fe), La Rioja, Santa Rosa (La Pampa) et Salta, entre autres. 

    Il s'agit de la première Marche pour la vie en 2019 en Argentine, associée à la célébration de la Journée de l'enfant à naître du 25 mars. En 2018, environ 3 millions d'Argentins ont assisté à celle de mai.

    À Buenos Aires, la mobilisation de ce samedi a commencé à 14 heures. de Plaza Italia à la faculté de droit, près de laquelle a été installée la scène principale, où plusieurs conférenciers, médecins et éducateurs pro-vie se sont présentés pour porter une série de plaintes aux autorités.

    Alejandro Geyer, organisateur de la Marche, est apparu sur scène et a expliqué que cette année, le défilé avait été organisé pour trois raisons principales: "Le droit de tous de naître, le droit des familles d'éduquer leurs enfants sans idéologie fondée sur le sexe et la nécessité de prendre conscience que, dans notre pays, en particulier en cette année électorale, nous définissons l’avenir du pays, de la famille et de millions de jeunes enfants à naître. "

    "C'est pourquoi nous disons non à l'avortement!" s'est-il exclamé. (...)

    Avant la marche, l’organisation Unidad Provida avait indiqué que l’ensemble du mouvement en faveur de la vie exigeait "l’élaboration de politiques publiques globales visant à accompagner les femmes en situation de vulnérabilité, ainsi que la promotion et le développement des enfants en danger."

    (...) D'autres demandes visaient au respect du droit à la vie pour le prochain débat sur la réforme du Code pénal, afin d'élaborer des politiques publiques visant à prévenir les avortements clandestins et légaux, à promouvoir une éducation sexuelle complète (ESI) sans idéologie fondée sur le sexe, à améliorer le système d'adoption et la prise en charge des mères vulnérables et la lutte contre les abus sexuels.

  • Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le Parlement autrichien à l'écoute des femmes et des enfants

    21/03/2019 - Début de vie

    Promouvoir l'équité pour les femmes enceintes et leurs enfants, c’est le projet de l’initiative citoyenne parlementaire autrichienne #fairändern (traduire « juste changement »).

    Entraînée dans cette initiative par trois femmes (Carina Marie Eder, Petra Plonner et Marie-Louise Schütz), l’Autriche s’est rassemblée autour d’une pétition unique qui a rapidement vu les rangs de ses signataires grossir. L’initiative #fairändern touche en effet un grand nombre de personnes aux profils très variés, qu’ils soient athlètes, élus, artistes ou entrepreneurs. Derrière le hashtag #fairändern,  figurent six revendications, et notamment, la publication de statistiques officielles sur l’avortement car, contrairement à la plupart des pays d’Europe occidentale, il n’existe en Autriche que des estimations du nombre d’avortements pratiqués chaque année.

    Or, disent les pétitionnaires, pour bien accompagner les femmes confrontées à une grossesse non planifiée, il est urgent de connaître les causes de l'IVG pour offrir aux femmes fragilisées des soutiens juridiques, financiers et psychosociaux.

    Il en est de même pour les services de conseil et de soutien destinés aux parents qui attendent ou ont déjà donné naissance à un enfant porteur d’un handicap.

    Les signataires demandent aussi une étude scientifique quant aux motivations réelles qui poussent à l'avortement.
    Ils réclament que soit instauré un délai de réflexion de trois jours avant l'IVG, comme c’est généralement le cas pour d'autres opérations chirurgicales. En parallèle le collectif souhaite une campagne d'information sur les possibilités de confier l'enfant à l'adoption comme alternative à l'avortement, dans un pays où de nombreux parents candidats cherchent à adopter.

    Soulignant la discrimination de la loi qui fait qu’actuellement les enfants porteurs d’un handicap peuvent être avortés jusqu’à la naissance, le groupe #fairändern demande une abolition de l'indication eugénique figurant dans la loi.

    La pétitionnaire et vice-présidente de l’initiative #fairändern Petra Plonner souligne que « #fairändern n’est pas seulement une question d’améliorations juridiques et sociales, mais une initiative citoyenne qui cherche à créer un climat social global en accueillant les femmes enceintes et leurs familles et en voyant les enfants comme l’avenir de la société ».

  • Retour sur la condamnation inique du cardinal Barbarin

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    De François de Lacoste-Lareymondie sur le site de l'Incorrect :

    L’AFFAIRE BARBARIN : RETOUR SUR UN JUGEMENT INIQUE

    @dr

    Le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Lyon à l’encontre du cardinal Barbarin laisse un goût amer. Aussi mérite-t-il un examen juridique précis de ce qu’a été la démarche du juge, ce qu’a accepté de faire François de Lacoste-Lareymondie pour l’Incorrect.

    L’obligation de dénoncer les abus sexuels sur mineurs est posée par l’article 434-3 du code pénal. Le fait de s’en abstenir constitue lui-même un délit. Le tribunal avait ici deux questions à traiter :

    • La première portait sur la définition du délit de non-dénonciation.
    • La seconde portait sur l’appréciation des faits dans le cas particulier.

    1/ La définition du délit de non-dénonciation.

    La question avait déjà tranchée par le parquet de Lyon lorsque les poursuites avaient été engagées en 2015 contre le P Preynat. Celui-ci avait alors classé sans suite la demande de poursuite contre le cardinal Barbarin, en tenant le raisonnement suivant :

    L’obligation de dénonciation, pour avoir un effet utile, ne peut pas viser des infractions qui seraient prescrites.

    • L’obligation de dénonciation, pour avoir un effet utile, ne peut pas viser des infractions qui seraient prescrites ;
    • Or les enquêtes menées ont montré que les abus sexuels reprochés à Preynat sont tous antérieurs à 1991, comme il l’avait affirmé au cardinal ; les délits d’abus sexuel se prescrivant alors par 10 ans, même s’il faut calculer le délai à compter de l’âge de la majorité quand une victime était mineure, ils étaient à l’évidence prescrits ; il était donc devenu juridiquement impossible de poursuivre et de condamner Preynat.
    Par conséquent leur dénonciation eût été inopérante et le cardinal Barbarin ne pouvait y être obligé du point de vue pénal . Cela semblait acquis pour tous les juristes.

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