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Europe - Page 103

  • La conférence de presse du pape au retour de son voyage à l'île de Lesbos

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    De KTO.TV :

  • La visite du pape à l'île de Lesbos

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    Du Vatican Information Service :

    Attirer l'attention sur la crise humanitaire et demander sa solution

    Cité du Vatican, 16 avril 2016 (VIS). Le Pape François est arrivé à 9 h 20' sur l'île de Lesbos, où il a été accueilli à l'aéroport par le Président du Conseil grec M. Alexis Tsipras, par le Patriarche ?œcuméniques de Constantinople Barthélémy et par l'Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme. Durant le vol, il a fait parvenir un message de bon anniversaire (89 ans) à Benoît XVI, demandant au Seigneur de continuer à bénir le service qu'il continue de rendre à l'Eglise entière. Conservant ensuite avec les journalistes accrédités, il a souligné qu'il s'agissait d'un voyage un peu différent des autres: "Les voyages apostoliques prévoient beaucoup de choses, voir des gens, parler et se réjouir ensemble. Celui-ci est un voyage marqué par la tristesse, et c'est important. C'est un triste voyage. Nous allons toucher à la plus grande catastrophe humanitaire survenue depuis la seconde Guerre mondiale. Nous allons voir tant de personnes qui souffrent, ne sachant pas où aller, qui ont dû fuir. Et nous allons voir le cimetière qu'est la mer, où beaucoup de gens se sont noyés... Ma mission, comme le travail que vous accomplirez aujourd'hui, est de montrer l'esprit de ce voyage. Merci de m'accompagner. Un dernier mot. Prions tous pour Benoît XVI dont c'est aujourd’hui l'anniversaire".

    Arrivé à Mytilène, le chef-lieu de Lesbos, après un bref entretien privé avec le chef du gouvernement, puis avec ses frères orthodoxes, le Pape, le Patriarche et l'Archevêque se sont rendus en minibus au camp de Moria, qui abrite environ 2.500 demandeurs d'asile. Les y attendaient dans la cour 150 jeunes résidents, qui ont accueilli avec chaleur. Puis ils ont gagné la grande tente servant à l'enregistrement des migrants, où étaient rassemblés les autres résidents du camp. Dès après l'entretien avec M.Tsipras, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a déclaré que "la crise migratoire et la situation de Lesbos, principal argument abordé, constituent un problème européen et international qui attend une solution respectant les lois européennes et internationales. Le Pape salue l'humanité du peuple grec qui, malgré ses grandes difficultés fait preuve de solidarité et illustre les plus hautes valeurs de l'humanité. Il convient de protéger ceux qui risquent leur vie en mer, en luttant contre le trafic d'êtres humains, en coupant les routes dangereuses et en développant des procédure sures de prise en charge en Europe".

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  • Visite du Pape François à Lesbos : l’espoir du Père syrien Ziad Hilal

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    Lu sur le site de l'Oeuvre d'Orient :

    Visite du Pape François à Lesbos : l’espoir du Père syrien Ziad Hilal

    Samedi 16 avril 2016, le pape François se rendra sur l’île grecque de Lesbos. Le Saint-Père devrait rencontrer des réfugiés et des migrants venus de Turquie par la mer. Un signe fort pour le père Ziad Hilal, un prêtre jésuite syrien qui était en mission en Grèce avec JRS (le service jésuite des réfugiés) en février et mars 2016.

    En quelques mois, Lesbos est devenue le principal point d’entrée vers l’Europe pour les réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan mais aussi d’Érythrée, d’Iran et d’ailleurs. L’an passé, près de 500 000 réfugiés l’ont ainsi traversé avant de rejoindre le continent.

    Sur la petite île de 80 000 habitants, ce sont essentiellement les associations mobilisées sur place qui prennent en charge leur accueil, raconte le père Ziad Hilal. « La présence des associations est très importante pour aider la société grecque car le gouvernement n’a pas le pouvoir de les accueillir » explique-t-il. Outre les organisations de l’ONU, l’Église est présente auprès des migrants. « À Lesbos, les JRS leurs viennent en aide. Nous avons même le projet de distribuer des sacs à dos aux réfugiés, d’organiser une soupe populaire » raconte le père. La Caritas, elle, a même loué un hôtel, le Silver Bay, où elle accueille 150 personnes. « Ils sont nourris et servis. Il y a également un service médical sur place ».

    • La plupart des réfugiés arrivent sans rien.

    « Ils sont souvent serrés jusqu’à 60 sur des canons pneumatiques normalement conçus pour accueillir 12 à 15 personnes. Ils sont donc obligés de jeter leurs affaires car il n’y a pas de place. On met les enfants et les femmes au milieu, ils ne peuvent pas bouger durant ce voyage de mort. Ils sont à genoux les uns au-dessus des autres. Quand on les voit descendre des canots ils ne peuvent même plus marcher » témoigne le père Ziad. Les réfugiés sont ensuite accueillis dans un des centres de l’ONU. C’est là qu’ils sont enregistrés et reçoivent un permis pour rester 30 jours dans le pays.

    À Athènes, la capitale, ce sont de nouveau les associations qui viennent en aide aux migrants. « Le plus souvent nous les rencontrons dans les parcs de la ville, où ils errent. Au centre des JRS, ils peuvent changer leurs vêtements, prendre une douche. Nos volontaires visitent les camps » raconte le père.

    • Mais quelles possibilités pour eux ensuite ?

    « Ils sont coincés car les pays ont fermé leurs frontières » s’indigne le père jésuite. « Cette visite du Pape est très importante car il faut trouver une solution à ce qui se passe dans ce pays. Elle met en lumière la crise des réfugiés. La situation est très difficile en Grèce, et pas seulement à Lesbos. On parle de 40 000 à 50 000 réfugiés dans le pays » poursuit-il.

    Pour la seconde fois, François se rendra donc hors de Rome, auprès des migrants. En juillet 2013, c’est lors d’une visite sur l’île italienne de Lampedusa que le pape avait interpellé la communauté internationale sur leur sort. L’été dernier, le souverain pontife avait lancé un appel aux paroisses chrétiennes à recevoir une à deux familles de réfugiés. « Avec cette visite nous espérons qu’il puisse encourager les autres pays d’Europe à faire un pas plus rapide et plus objectif en faveur de ces 50 000 réfugiés sur place. L’Europe a tout ce qu’il faut pour les accueillir » espère ainsi le père jésuite.

    Sur l’île, le Saint-Père, le patriarche Bartholomée, Patriarche œcuménique de Constantinople, et Sa Béatitude Hiéronymos II, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, rencontreront les réfugiés et leurs hôtes.

    ASSM


    L’Œuvre d’Orient soutient l’action des JRS -- Jesuit Refugees Service -- auprès des réfugiés syriens.

  • Célébration des 1050 ans du christianisme en Pologne

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    De swissinfo.ch :

    La Pologne célèbre le 1050e anniversaire de son "baptême"

    L'Eglise catholique et le pouvoir politique polonais ont entamé jeudi les célébrations du 1050e anniversaire de l'arrivée du christianisme dans leur pays. Cette arrivée est considérée comme l'événement fondateur de l'Etat polonais.

    Tous les cardinaux et les évêques polonais étaient réunis à Gniezno, la première capitale historique du pays, pavoisée aux couleurs de la Pologne et du Saint-Siège, en présence du numéro deux du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, représentant du pape François. Ils devaient être rejoints dans l'après-midi par le président Andrzej Duda, qui devait prendre la parole à l'issue d'une messe solennelle célébrée par le primat de Pologne, l'archevêque Stanislaw Gadecki.

    Les relations entre l'Eglise et l'Etat polonais ont toujours été étroites, le catholicisme représentant, aux yeux de l'immense majorité des citoyens, un élément de leur identité nationale.

    C'est au nom de la foi que les Polonais ont livré et gagné des batailles historiques, contre les Turcs à Vienne en 1683, et contre l'armée bolchevique près de Varsovie en 1920. A l'époque de la monarchie élective, c'étaient les primats de Pologne qui assuraient l'intérim entre la mort d'un roi et l'élection de son successeur.

    Unité européenne

    "L'année 966 avait marqué l'entrée de la Pologne en Europe", a déclaré avant le début des cérémonies Mgr Gadecki, ajoutant que le pays avait alors eu accès d'un coup "à mille ans de culture grecque, romaine et hébraïque".

    L'événement "avait contribué à l'unité européenne", a dit le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest et président du Conseil des conférences épiscopales d'Europe, mais "mille ans de christianisme ne l'avaient pas transformée en une masse grise uniforme, mais au contraire a contribué à l'épanouissement individuel de chaque nation".

    Mgr Erdo se montrait ainsi proche de la majorité des évêques polonais qui, tout en épousant l'enseignement de Jean Paul II sur les racines chrétiennes de l'Europe, veulent défendre l'identité catholique de leur pays, craignent la laïcisation venue d'Occident.

    Plusieurs évêques polonais, dont Mgr Slawoj Leszek Glodz, archevêque de Gdansk, ont souligné en marge de la réunion de l'épiscopat la différence entre les cérémonies actuelles, marquées par une "harmonie" régnant entre l'Eglise et l'Etat,et les tensions d'il y a un demi-siècle, lorsque le pouvoir communiste avait cherché à récupérer le millénaire de la Pologne en minimisant le rôle de la religion.

  • Infanticides néonataux : pour une prise de conscience européenne

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    Lu sur genethique.org (Le coin des experts) :

    INFANTICIDES NÉONATAUX, POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE

    Ce 13 avril après-midi s’est déroulée au Parlement européen une conférence sur les « aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Grégor Puppinck, expert de Gènéthique, et Claire de La Hougue, docteurs en droit, du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) ont exposé les résultats de leurs recherches sur cette réalité occultée de l’avortement. Gregor Puppinck répond aux questions de genethique.org :

    G : Pourquoi avoir organisé une conférence aujourd’hui alors que le Conseil de l’Europe a refusé de donner suite à la pétition sur les infanticides néonataux en juillet 2015 ?

    Gr.P. : En effet, on aurait pu se dire qu’après l’absence de réponse à la question écrite du député Pintado le 31 janvier 2014, faute de consensus du Conseil des Ministres, le déni du commissaire européen aux droits de l’homme, le 20 novembre 2014, (cf. les infanticides néonataux doivent être condamnés) qui a considéré que cette question ne relevait pas de sa compétence, l’avis négatif du comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire le 23 juin 2016 puis le rejet, le 2 octobre 2015, de la pétition contre les infanticides néonataux (240 000 signatures – la plus importante des annales du Conseil de l’Europe) par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a considéré que le sujet était « trop sensible »et susceptible de « diviser l’Assemblée », nous aurions pu baisser les bras. Mais ce sujet est trop important pour s’arrêter là. Car il ne s’agit pas de situations exceptionnelles, et le tabou qui entoure ces enfants est propice aux abus puisqu’aucun contrôle n’est possible, la plupart des informations provenant de témoignages.

    Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire se sont saisis de la question et avaient annoncé qu’ils réintroduiraient ce sujet au Conseil de l’Europe (cf. Le conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux). Cette question n’est donc pas close. En outre, sur la base du rapport que nous avions soumis à l’Assemblée Parlementaire nous avons publié une étude « Enfants survivants à l’avortement et infanticides en Europe » dans la Revue Générale de Droit Médical. Le fruit de ces recherches devait être présenté publiquement aux Parlementaires pour les interpeller sur la maltraitance et l’infanticide des nouveaux nés. Et puis, il était essentiel aussi de donner la parole aux médecins et sages femmes qui ont assisté à des infanticides néonataux et qui ne veulent plus se taire. Nous espérons que ces témoignages et cette présentation ne laisseront pas insensible les membres du Parlement, et les convaincront d’agir.

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  • Le Pape François à Lesbos : un moment-clé pour la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés

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    Communiqué de presse de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :

    Le Pape François à Lesbos : un moment-clé pour la réponse de l’Europe à la crise des réfugiés

    En vue de la visite du Pape François à Lesbos le 16 avril prochain, le secrétaire général de la COMECE, le Père Patrick H. Daly a déclaré :

    " Au tout début de son pontificat, en visitant le poste avancé de l’Europe, le petit rocher italien de Lampedusa, le Pape François avait voulu marquer son souci pour les nombreux migrants qui risquent leur vie pour trouver refuge en Europe. Le destin des migrants et demandeurs d’asile est depuis longtemps au coeur des préoccupations de la COMECE qui a salué la façon dont le Saint-Père a attiré l’attention, dans ses discours et ses actes, sur la détresse de ceux qui fuient les dangers et les souffrances de la guerre, de la violence ou de la pauvreté dans leur pays pour accéder à une vie meilleure en Europe. 

    La visite du Pape François à Lesbos ce samedi 16 avril est non-seulement un geste humanitaire d’une signification extraordinaire, mais il faut aussi saluer son contexte oecuménique, aux côtés du patriarche oecuménique Bartholomée et de l’archevêque d’Athènes Hierónymos, primat de l’Eglise de Grèce. Le travail oecuménique sur la migration effectué à Bruxelles par la COMECE, en particulier les récents séminaires de dialogue organisés conjointement avec le CEC/CCME sur le sujet, renforce considérablement en effet la voix de l’Eglise sur un sujet qui pourrait continuer de dominer l’agenda de l’UE dans les années à venir. 

    La COMECE avait salué les conclusions du Conseil européen du 17 décembre 2015 et avait adressé aux chefs d’Etat et de gouvernement un document présentant des propositions concrètes. 

    Concernant le récent accord de l’UE avec la Turquie, la COMECE joint sa voix à ceux qui demandent de revoir ces dispositions. Nous plaidons pour que les droits de l’homme, y compris le droit de trouver refuge, l’obligation de « non-refoulement », un traitement humain, l’intérêt supérieur des enfants et le droit à la vie de famille soient respectés en toutes circonstances. 

    L’insuffisance de voies d'entrée légales et sûres au territoire européen afin d’y trouver refuge oblige les migrants et les demandeurs d’asile de s’en remettre aux passeurs, devenant ainsi des proies faciles pour les trafiquants d’êtres humains et autres criminels. Des milliers ont aussi perdu la vie dans leur dangereuse traversée de la Méditerranée. En 2014, la COMECE avait publié avec d’autres organisations chrétiennes une série de propositions pour le développement de voies d’entrée sûres et légales vers l’UE ; en 2015, elle a publié un document traitant de la situation dramatique des mineurs non-accompagnés. 

    La visite du Pape François à Lesbos représente un moment-clé dans la réponse de l’Europe à la souffrance de nos frères et sœurs migrants. Il est essentiel que les 28 Etats membres de l’UE comprennent que la crise des migrants et des réfugiés appelle un partage de responsabilité. L’unique façon de sortir de cette crise est une action coordonnée de tous les gouvernements de l’UE. Une série de propositions est désormais sur la table, notamment la récente Communication de la Commission européenne présentant différentes options de réforme du régime d’asile européen commun et de développement de voies sûres et légales d’entrée en Europe."

  • L'interdiction de la recherche sur l'embryon humain est maintenue en Italie

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    L’INTERDICTION DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN MAINTENUE EN ITALIE

    La Cour constitutionnelle italienne a réaffirmé la légitimité de l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain. Dans une décision du mois dernier, la Cour a déclaré que l'article 13 de la loi 40, une loi de 2004 sur la procréation assistée, était constitutionnelle.

    Cette législation avait été contestée par un couple qui avait créé plusieurs embryons dans une clinique de fécondation in vitro. Ce couple a demandé a ce que les « embryons défectueux » soient mis à disposition pour la recherche génétique, bien que la loi 40 l’interdise.

    Le généticien Bruno Dallapiccola, de l'Hôpital du Bambino Gesù, a commenté la décision : « L'embryon est pas simplement une masse de cellules, mais quelque chose de plus qui mérite d'être respecté. La décision de la Cour constitutionnelle, en maintenant l'interdiction d'utiliser des embryons congelés pour la recherche, confirme ce principe. » Il a également exprimé son scepticisme quant à l'utilité des cellules souches embryonnaires humaines : «On n'a pas obtenu les résultats que beaucoup espéraient. L'idée que la recherche sur cellules souches embryonnaires est utile dans le traitement des maladies graves aujourd'hui est, à mon avis, seul un slogan qui ne se reflète pas dans la réalité. Alors que les cellules souches adultes ont conduit à des résultats tangibles qui sont transférables au travail clinique, et tandis que les cellules pluripotentes induites ont conduit à la création de modèles expérimentaux de maladies, les cellules souches embryonnaires n’ont conduit nulle part ».

    Sources: Bioedge (8/04/2016)

  • Mercredi 13 avril au Parlement Européen : Conférence sur l'infanticide néonatal en Europe

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    Lu sur zenit.org :

    Parlement Européen: Conférence sur l’infanticide néonatal en Europe

    « Une réalité effrayante qui se déroule partout en Europe »

    Le mercredi 13 avril 2013, le Groupe de travail sur la bioéthique du PPE, le groupe Human Dignity et le European Ideas Network organisent au Parlement Européen une conférence sur « Les aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ».

    Cette question inexplorée et peu connue traite d’une réalité effrayante qui se déroule  partout en Europe : l’infanticide de nouveau-nés qui survivent à un avortement tardif. En effet, dans de nombreux pays d’Europe, l’avortement est autorisé après 20 semaines de grossesse. Entre 20 et 22 semaines, un fœtus peut être capable de respirer et survivre en dehors de l’utérus maternel. Mais puisque l’intention initiale était d’avorter l’enfant, les médecins et infirmières, lorsqu’ils sont confrontés à la situation d’un enfant survivant à un avortement, l’euthanasient le plus souvent, ou le laissent mourir sans lui apporter aucun soin.

    Au cours de cette conférence, Claire de la Hougue et Grégor Puppinck, docteurs en droit, du Centre Européen pour le droit et la Justice (ECLJ) exposeront aux députés le résultat de leurs recherches sur cet aspect occulté de l’avortement. Ils ont publié récemment une étude « Enfants survivant à l’avortement et infanticides en Europe » à la Revue Générale de Droit Médical, sur la base d’un rapport remis au Conseil de l’Europe et soutenu par plus de 225 000 personnes.

    Au Parlement Européen, l’ECLJ présentera aussi des vidéos de témoignages de médecins et de sages-femmes qui ont assisté en France, de différentes manières, à des infanticides néonatals d’enfants nés prématurément.

    L’ECLJ espère que cette présentation convaincra des membres du Parlement Européen à agir sur cette importante question, et en particulier ;

    1. D’enquêter sur la situation des enfants nés vivants durant leur avortement.

    2. De réaffirmer que tous les êtres humains nés vivants ont le même droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance.

    3. De recommander aux États membres de prendre en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse.

    La conférence sera donnée en français et sera traduite en anglais, en allemand et en espagnol le mercredi 13 avril 2016, de 15:30 à 17:00, salle SDM-S3, Parlement Européen, Strasbourg.

    Inscriptions à l’adresse suivante: epp-bioethics@europarl.europa.eu

  • Quand un dominicain nous invite à "passer aux barbares"...

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    "Passer aux Barbares !", telle est la perspective à laquelle nous convie le Frère Guy Musy o.p. sur son blog; à chacun d'apprécier... :

    Je viens de lire un petit livre[1] très documenté écrit par un spécialiste de ceux qu’on appelle « Pères de l’Eglise », prêtres, évêques ou papes du premier millénaire qui ont joué un rôle religieux, mais aussi social et politique, dans l’Eglise et la société civile de leur temps. Comme leurs compatriotes contemporains, ces hommes ont dû faire face à l’invasion de « barbares » qui sans crier gare passaient le Danube ou le Rhin pour piller les opulentes cités gallo-romaines. Le pire arriva sans doute avec le sac de Rome, capitale de l’Empire devenu chrétien, par les hordes d’un chef de bande wisigoth en 410. Saint Jérôme poussa des cris d’orfraie, jugeant que la fin du monde était arrivée. Saint Augustin pensait au contraire que la destruction d’une société corrompue laissait entrevoir l’avènement d’une cité nouvelle qui serait celle de Dieu. D’autres cachaient mal leur révulsion pour ces brutes épaisses, hirsutes, malodorantes, vêtues de peaux de bêtes, mais ne désespéraient pas de s’en faire des alliés et même des coreligionnaires. La monde a survécu à ce tsunami. Le christianisme aussi.

    Comparaison n’est pas raison ! Les réfugiés d’aujourd’hui n’ont pas tous le couteau entre les dents ou des grenades attachées à leur ceinture. Contrairement aux montures d’Attila, le sol reverdit là où passent leurs chevaux. Il se pourrait même que devenus eux aussi chrétiens – hypothèse qui n’a rien d’absurde – ils puissent redynamiser notre Eglise et assainir notre société.

    Alors, courons le risque d’être éclaboussés par ces flots qui n’ont rien de tumultueux ? Les premiers barbares, selon les experts, n’ont jamais dépassé le 5 % des populations qu’ils prétendaient conquérir. Les réfugiés de notre temps sont loin d’atteindre ce seuil. Serions-nous plus timorés, moins confiants en notre culture et nos convictions ? Si la peur nous étreint, ne serait-ce pas que nous serions devenus vides, flasques, sans aucune richesse consistante à opposer à ces nouveaux « envahisseurs », ou mieux à leur proposer ? La peur du vide finalement, dont la nature a horreur et que l’« autre » se presse de remplir ? Si c’était le cas, il serait grand temps de « passer aux barbares ». Ne serait-ce que pour assurer notre survie !

    [1] Philippe Henne, Les invasions barbares. L’Evangile et les Pères face aux migrants, Cerf, Paris 2016, 160p.

  • Un appel de la FAFCE : Aidez-nous à soutenir et protéger la famille en Europe !

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    Aidez-nous à soutenir et protéger
    la famille en Europe

    Bruxelles, le 30 mars 2016

    Chers amis,

    Les familles stables offrent le terreau d'une société heureuse, parce que la famille en est la cellule de base. Les Familles sont le trésor de l'Europe! Elles élèvent, elles soignent, elles protègent, elles sont le lieu où se disent les joies et les peines. 

    Depuis sa fondation en 1997, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe - FAFCE - s'efforce de promouvoir des politiques favorables à la famille au niveau européen. Même si  l'Union Européenne et le Conseil de l'Europe ont des compétences limitées en matière de politique familiale, leurs décisions peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie quotidienne des familles, aux plans matériel, culturel et même spirituel. 

    L'Europe est aujourd'hui confrontée à une très grave crise démographique. Dans aucun pays de l'Union Européenne le taux de natalité n'est suffisant pour assurer le renouvellement des générations. Paradoxe, quand les études montrent que les européens souhaiteraient en moyenne un enfant de plus, mais le rêve ne devient pas réalité... principalement faute de confiance en l'avenir.

    Nous voulons ramener la confiance dans nos pays, nous voulons que les familles retrouvent confiance en l'avenir.

    Pour continuer notre action à Bruxelles, nous avons besoin de soutien, nous avons besoin de votre soutien. Les ressources de la Fédération ne viennent que des dons, nous ne bénéficions d'aucun financement public.

    Notre action se fonde sur l'enseignement social de l'Eglise Catholique. La FAFCE est la seule grande organisation familiale européenne qui se réfère explicitement à l'enseignement de l'Eglise. Nous vivons en un temps de rapides évolutions sociales, l'affirmation d'une identité claire ôte toute ambiguïté à nos références, dont les origines sont connues. Reconnaître et savoir d'où l'on vient permet seul de savoir vers où aller. Notre objectif est de contribuer au bien commun en faisant valoir et reconnaître les droits de la famille.

    Notre bureau bruxellois compte deux salariés, qui suivent les politiques menées par l'UE et le Conseil de l'Europe, et proposent en permanence analyses et préconisations pour les Institutions Européennes et les associations membres.  

    Pour pouvoir poursuivre notre action, il nous faut encore trouver environ 50 000 € cette année.

    Si vous croyez avec nous que la famille est essentielle à l'avenir de l'humanité, je vous appelle à exprimer votre soutien par un don. Tout don, quelle que soit son montant est une contribution personnelle à la promotion de politiques favorables à la famille en Europe, il sera entièrement affecté à notre activité à Bruxelles où notre équipe est totalement engagée à faire entendre la voix des familles.
     
    Pour l'Europe, son trésor c'est la famille, pour nous aider à diffuser ce message auprès des Institutions Européennes, votre soutien peut faire la différence.....pour la famille!

    Merci de votre compréhension. Rien n'est impossible à Dieu, mais Son projet pour le monde demande notre coopération....

    Antoine Renard
    President

    P.S. pour recevoir des informations sur nos actions, abonnez-vous gratuitement à notre newsletter. Pour  faire un don, cliquez ici ou co-dessous. Pour les résidents fiscaux en France, tout don est déductible de 66%, un reçu fiscal est émis pour chaque don.

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • La Pologne à l'avant-garde pour la défense de la vie humaine

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    De Claire Bréguet sur la-nouvelle-gazette-française.fr :

    Mobilisation historique en Pologne contre l’avortement 

    pologne

    La loi actuelle polonaise autorise l’avortement jusqu’à 25 semaines dans trois cas: «risque pour la santé » de la mère, viol ou inceste ou « non viabilité » du fœtus. L’initiative pro-vie a recueillie en quelques heures les 100.000 signatures citoyennes nécessaires pour être prise en considération par le législateur. Elle a eu le soutien de membres éminents du parti Loi et Justice, qui aux dernières élections d’octobre s’est engagé à entreprendre des changements profonds dans le pays sur la défense des valeurs non négociables soutenues par l’humanisme chrétien. Le Premier ministre, Beata Szydlo, interrogée à la radio, reconnaissait être en faveur d’un débat au Parlement sur cette réforme pour abolir l’avortement.

    L’Église catholique a aussi montré son soutien. Dans une note de la Conférence épiscopale, lue dimanche à la fin de la messe célébrée dans les églises du pays, les évêques polonais ont averti que la législation actuelle ne défendait pas pleinement le droit à la vie en permettant l’avortement dans trois cas. Ils soutiennent l’interdiction totale de l’avortement et encouragent les Polonais à défendre la vie humaine dès la conception et sans exception, rappelant que la position catholique à cet égard est «claire et immuable. » Cette déclaration a déclenché la semaine dernière la colère des féministes radicales : des pro-avortements ont arrêté ostensiblement dans plusieurs paroisses de Varsovie la lecture de la déclaration des évêques, et ont utilisé les réseaux sociaux pour encourager et alimenter le rejet, encourageant à des manifestations de rue devant le Parlement de Varsovie et dans dix autres villes.

    «Chaque jour, l’avortement prend trois nouvelles vies en Pologne. Chaque année, en Pologne, on tue légalement plus de 1.300 enfants, plus de 94% d’entre eux en raison de suspicion de maladie. Dans ces circonstances, il n’y a pas de place pour l’attente ou des mesures d’efficacité incertaine », affirme Fundacja Pro . «Nous avons besoin d’une campagne qui influence largement l’opinion publique et qui conduise à abrogation de l’avortement le plus tôt possible. Nous devons montrer la vérité sur ce qu’est l’avortement. Nous encourageons tout le monde à nous rejoindre, en choisir la vie « conclut l’organisation pro-vie. Porte-parole de Priests for Life, Custodio Ballester, a salué l’initiative polonaise comme «l’action politique la plus audacieuse depuis la Seconde Guerre mondiale ». « Un Parlement souverain, qui bénéficie du soutien de la majorité du peuple polonais, veut que l’avortement soit considéré comme un crime contre la vie humaine. Cette proposition rend hommage à la nation polonaise et met en évidence la dictature gay-avorteur de l’UE et de l’ONU à qui sont soumises les nations européennes», a déclaré Ballester.

  • La crise de l'Europe et les conditions de son renouveau

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    La crise de l’Europe et les conditions de son renouveau

    La crise de l’Europe est un puissant révélateur. Le Vieux Continent est l’arène d’un combat entre pouvoir fédératif et nationalisme, et la victoire des forces de dislocation serait celle du chaos. En toile de fond, le nihilisme des sociétés post-modernes. Il n’y aura pas de Commonwill européen sans un axe franco-allemand, au cœur d’une Union à géométrie variable. L’objectif à terme doit être d’assumer des responsabilités dans l’environnement géopolitique de l’Europe | Par Jean-Sylvestre MONGRENIER, Chercheur associé à l’Institut Thomas More

    Le Vieux Continent ne doit plus être le « ventre mou de l’Occident ». L’illusion d’un chaos borné en Syrie, sans conséquences pour nos sociétés, la puissance des nouvelles vagues migratoires, le débordement des autorités instituées et le primat du « chacun pour soi » au sein de l’Union européenne sont à l’origine d’une crise d’ensemble dont la gravité ne saurait être exagérée. Les derniers attentats terroristes à Bruxelles, au cœur politique de l’Union européenne, en donnent la mesure. Humanitaires et « docteurs Tant-Mieux » ont voulu voir dans les flux humains au départ du Grand Moyen-Orient l’assomption de l’Europe, posée en vecteur d’un futur État-monde au sein duquel toutes les contradictions se résorberaient. Il n’en est rien. Malheureusement, la colère contre le mensonge et le ressentiment génère d’autres forgeries et illusions : la quête d’un homme providentiel et l’absolutisation de l’État-nation, le protectionnisme commercial et le retrait du monde, l’éloge de tyrans et de dictateurs supposés garantir la sécurité des sociétés post-modernes. L’Europe est le lieu d’un affrontement entre pouvoir fédératif et nationalisme, et la victoire des forces de dislocation serait celle de l’anarchie. Aussi faut-il dépasser l’actuel état de somnambulisme, lutter contre l’entropie et relever l’Europe.

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