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Eglise - Page 1124

  • Mgr Léonard : une amie réagit au mauvais papier du Vif

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    Une amie nous fait parvenir la lettre qu’elle a envoyée à Mgr Léonard en  réponse à l'article ("La messe est dite pour Mgr Léonard") paru dans Le Vif :

    Monseigneur,

    Pourriez-vous m’expliquer comment il se fait que certains professionnels de l’information, les journalistes, faute d’être objectifs, soient parfois si méchants 

    Ils ne se fatiguent pas d’écrire sur vous tellement de choses négatives, et se lâchent maintenant dans des litanies de bilan « fin de règne », se targuant de détenir des vérités et d’être bien informés, couchant sur papier ce qui ressemble fort à un tissus de médisances ? Comment font-ils pour sortir tant de fiel de leur plume ?

    On me dira que l’essentiel est invisible pour les yeux : c’est sans doute pour cela que, dans son dernier numéro, un  journaliste du Vif, souvent le même, parle de mandat « plombé » et de « désillusion » ? Pauvre journaliste qui n’a pu goûter aux joies innombrables que vous nous avez procurées en venant vers nous, lors de vos visites pastorales ! Vous nous avez enseignés, avec joie, humour, enthousiasme. C’est le Christ que vous nous faisiez approcher lors de ces eucharisties tellement profondes et liturgiquement sobres. Votre intelligence et votre courage ont suscité de multiples initiatives.

    Mais pour en revenir à notre journaliste, on ne peut que regretter qu’il soit réfractaire à la beauté de la foi. Toutefois, même réfractaire, comment en arrive-t-il à pratiquer la médisance délibérée pour vous abîmer gratuitement. Gratuitement ? Pas si sûr, car un papier qui casse du sucre sur l’archevêque, cela fait vendre.

    Toujours est-il que je me pose la question suivante : les lecteurs se sentent-ils bien après avoir lu un article, où mensonges et amalgames, noircissent non seulement le papier mais votre personne ? Quelle petitesse dans un style qui déforme vos propos, (notamment sur l’homosexualité) et qui, jamais, ne vous accorde le moindre crédit.

    Et voilà aussi, qu’on interprète, les petits mots que vous n’avez jamais prononcés, le regard où l’accolade pas assez ceci ou cela. On refait l’histoire en faisant le bilan biaisé de votre charge épiscopale.

    Cher Monseigneur, vous en ramassez un paquet de critiques ! Bonjour le martyr et les coups de bâtons ! Ce qui me console, c’est que le Christ vous a montré l’exemple et que ceux qui s’en vont avec un tapis rouge, discours, tambours et trompettes, ne sont pas forcément les meilleurs aux yeux du Seigneur !

    Le Christ ne nous a-t-il pas mis en garde : « Malheur à vous quand tous les hommes diront du bien de vous, car c'est de la même manière que leurs ancêtres ont traité les faux prophètes.» Lc 6,26

    En tant que chrétiens, nous savons que nous ne devons pas diriger nos vie pour plaire au monde ni aux journalistes aveugles et médisants. Heureusement !

    Car le bien, le bon et le vrai sont autre part.

    Mais dites-moi, Monseigneur, la femme trompée et ce jeune en déroute, cet homme alcoolique et tous ceux que vous avez consolés, aimés, accueillis, combien sont-ils ?

    Vous avez pleuré et prié avec eux, vous vous êtes fait pauvre et humble à leurs côtés, et dans le secret du cœur vous avez pris le temps de relever un frère ou une sœur en perdition, et ce, au nom du Christ.

    Ceux-là vous ont peut-être écrit mais aucun journaliste n’en fera état.

    Aucun ne connaîtra jamais la bonté et les grâces déversées dans le cœur de ces blessés par la vie !

    Oui, l’essentiel de ce que vous nous avez donné est invisible pour le monde et pour  les cœurs fermés. Notre journaliste n’en parlera pas.

    Face au Seigneur de l’Humanité, vous savez que vous avez tout donné.

    Nous sommes aussi nombreux à le savoir…

    Monseigneur, notre Cité se trouve dans les Cieux ! Qui y arrivera, verra !

  • Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

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    Et on fait quoi ? Lu sur le site « aleteia » (JPSC) :

    ei-copts.jpeg"Une nouvelle vidéo publiée sur les réseaux sociaux confirme ces nouvelles atrocités commises par les djihadistes, cette fois en Libye.

    Ces pêcheurs avaient été enlevés aux environs de Kafr el-Sheikh, dans le nord de l'Égypte. Encore une fois, les victimes ont été vêtues d'orange et décapitées par des tueurs habillés de noir et au visage masqué, après avoir défilé le long d'une plage. Les criminels contre l'humanité de l'autoproclamé État islamique ont donc encore frappé, diffusant sur les réseaux sociaux l'exécution scénarisée de ces 21 chrétiens coptes.

    La vidéo diffusée ce dimanche est intitulée : « Un message signé avec le sang à la nation de la Croix », tandis qu'un bandeau en incrustation explique qu'il s'adresse au « Peuple de la Croix fidèle à l'Église égyptienne ennemie ». Des photos de ces otages avaient été publiées dans le dernier magazine diffusé par l'autoproclamé État islamique.

    Cette vidéo a été diffusée sur YouTube et sur un compte Twitter servant de relais à la propagande de ces assassins. La divulgation de cette nouvelle vidéo pose à vrai dire une autre question, technologique : comment peut-il être encore toléré, acceptable, voire seulement possible, que la vidéo d'une telle exécution soit librement diffusée et consultable sur YouTube, le premier des médias vidéo en ligne qui soit au monde, qui fête justement ses dix ans, et Twitter, l'un des plus célèbres réseaux sociaux ?"

    Ref. Libye : 21 chrétiens coptes assassinés par les islamistes

    Voir : Bientôt un califat à quelques encablures des côtes italiennes

  • Mgr Léonard : une lettre banale

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    Quand les journaleux, Rogeau (Le Vif) ou autres Laporte, y vont de leurs commentaires insinuants et malveillants à propos du départ de Monseigneur Léonard, on appréciera la simplicité de cette lettre par laquelle l'archevêque met les choses au point. Elle est parue en éditorial sur Pastoralia (archidiocèse de Malines-Bruxelles) de février 2015 sous le titre "une lettre banale" :

    En décembre dernier, certains médias se sont émus en apprenant que, le 6 mai prochain, j'écrirai au Saint Père pour remettre entre ses mains ma mission d'archevêque de Malines-Bruxelles. Emotion totalement gratuite puisque nous serons environ 100 évêques de par le monde à écrire une telle lettre à l'occasion de notre 75ème anniversaire, ainsi que prévu par le droit canonique (can. 401, § 1). C'est au Pape seul qu'il revient d'accepter cette démission ou d'y surseoir.

    Comme les nouvelles banales sont médiatiquement peu intéressantes, certains ont voulu interpréter cette future lettre comme le signe évident d'un découragement ou d'une déception, voire même comme l'expression d'un désaccord avec le pape François! Fertile imagination...

    Certains journalistes m'ont demandé si j'espérais être prolongé quelques années, comme c'était assez souvent le cas pour les archevêques sous les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. J'ai répondu que je n'espérais pas cela. En effet, l'espérance d'un chrétien et d'un prêtre est tendue vers une réalité bien plus importante que le prolongement d'un mandat. On en a conclu que j'espérais ne pas être prolongé et obtenir mon congé dès le lendemain. Comme si la phrase: "je n'espère pas que..." était synonyme de: "j'espère que non...". Or, l'espérance d'un chrétien et d'un prêtre ne se porte pas davantage sur l'obtention rapide de la retraite que sur la prolongation de la mission. Mais je constate que la connaissance de la logique est rare dans les professions médiatiques qui, pourtant, vivent de l'univers des mots.

    Bref, je demande à mes confrères et aux fidèles du diocèse de ne pas se laisser entraîner dans ces supputations sans fondement. Ce que j'espère surtout, en cette matière comme en toutes les autres, c'est que la volonté de Dieu se fasse sur ma vie et que je sois assez libre pour accueillir d'un coeur égal la décision que prendra le Saint-Père, quelle qu'elle soit. Le reste est insignifiant et perte de temps.

    De ce point de vue, j'apprécie énormément les propos du Pape, rappelant à ses confrères cardinaux, évêques ou prêtres qu'ils ne sont pas éternels ni irremplaçables, et décourageant tout esprit de carrière et de prestige humain chez les ministres de la sainte Eglise. A bon entendeur, salut!

    Conclusion : jusqu'au moment, quel qu'il soit, où je cesserai mon ministère à Malines-Bruxelles, je me consacrerai de toutes mes forces à ma tâche présente avec le même enthousiasme et la même gratitude qu'à présent. Et quand le moment sera venu de vous quitter, je vivrai mon sacerdoce, pour le temps qui me restera, peut-être sur cette terre, avec le même coeur et la même espérance.

    + André-Joseph,

    Archevêque de Malines-Bruxelles

  • Jouer Benoît contre François ?

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    big304418a4410f986227.jpgFaut-il systématiquement opposer François à Benoit XVI ?

    De "Rodolphe" sur le Forum Catholique :

    C’est en effet la grand mode actuelle, notamment sur le FC (Forum Catholique). Toutefois, il me semble qu’un facteur déterminant est totalement omis… Benoit XVI est toujours vivant !

    Et ceux qu’il s’en réclament contre le Pape François devraient prendre en exemple son attitude ou du moins se laisser interpeller par celle-ci.

    Lors du très controversé synode sur la famille, Benoît XVI a refusé "catégoriquement" de soutenir les cardinaux conservateurs face au pape François, différents observateurs ayant noté que « lorsque Benoit XVI parle c’est toujours pour soutenir François » ICI.

    De même, la rencontre avec François a été chaleureuse lors du consistoire à l’occasion duquel ont été créés 20 cardinaux et auquel Benoit XVI a décidé d’assister, le cautionnant ainsi de sa présence ICI.

    Jamais Benoit XVI n’a cru bon de faire entendre sa différence supposée à l’égard de François et encore moins une quelconque opposition…

    J’ajoute qu’il n’y a pas le moindre signe de ce que ce Pape émérite serait captif ou sous contrainte… Sa démission a été prise «librement, sans aucune contrainte », comme l’a rappelé, pour ceux qui en doutaient encore, Mgr Gänswein, le secrétaire particulier de Benoit XVI, dans un entretien donné au Corriere della sera du 12 février 2015 ICI.

    Benoit XVI est donc bel et bien libre et sa volonté de suivre François correspond dès lors à un choix délibéré de sa part.

    Or, si Benoit XVI pensait réellement, comme certains le prétendent, que l’Eglise est en danger et qu’il fallait se préparer à désobéir au Pape François, peut-on sincèrement croire qu’il agirait de la sorte ?

    A l’évidence non!

    Dès lors, il me semble que nous avons là un excellent professeur qui nous donne l’exemple à suivre dans la plus parfaite tradition de Saint Pie X, du Magistère et du droit canon : L’obéissance à l’égard du successeur de Pierre et la Foi en l’Eglise, même si on est «traditionaliste ».

    «Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle.» (Saint Ambroise)

    Voir la discussion que cette prise de position suscite sur le Forum Catholique : http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=770955

  • L'Eglise au croisement de deux logiques : l'exclusion ou la réintégration

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    Source : exclure-ou-reintegrer-l-eglise-au-croisement-de-deux-logiques-selon-francois

    Exclure ou réintégrer : l'Eglise au croisement de deux logiques, selon François

    Exclure ou intégrer ? En réalité l'alternative n'est pas si simple... et la véritable question serait plutôt celle de trouver comment annoncer le Salut et aider les malades à guérir. Voilà les grandes lignes développées par le pape en commentant l'évangile de la guérison d'un lépreux, lors de la messe à la basilique Saint-Pierre de Rome dimanche 15 février, en présence des 20 nouveaux cardinaux créés la veille. François a ainsi souligné que la « compassion » du Christ consiste à vouloir réintégrer celui qui était exclu, et opposé cette attitude à la « logique des docteurs de la loi », qui veulent éloigner le danger en écartant la personne. Un sermon qui est aussi un message fort dans la perspective du second synode pour la famille qui doit se tenir en octobre prochain, et dont voici le texte intégral.

    « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier »… Jésus, saisi de compassion, étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ! » (1). La compassion de Jésus ! Ce « pâtir avec » qui le rapprochait de toute personne souffrante ! Jésus, ne se ménage pas, au contraire il se laisse impliquer dans la douleur et dans le besoin des gens... simplement, parce qu’il sait et veut « pâtir avec », parce qu’il a un cœur qui n’a pas honte d’avoir « compassion ».

    « Il ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts » (2). Cela signifie que, en plus de guérir le lépreux, Jésus a pris aussi sur lui la marginalisation que la loi de Moïse imposait (3). Jésus n’a pas peur du risque d’assumer la souffrance de l’autre, mais il en paie le prix jusqu’au bout (4).

    La compassion porte Jésus à agir concrètement : à réintégrer celui qui est exclu ! Ce sont les trois concepts-clé que l’Église nous propose aujourd’hui dans la liturgie de la parole : la compassion de Jésus face à l’exclusion et sa volonté d’intégration.

    Exclusion : Moïse, traitant juridiquement la question des lépreux, demande qu’ils soient éloignés et exclus de la communauté, tant que dure leur mal, et il les déclare « impurs » (5).

    Imaginez combien de souffrance et combien de honte devait éprouver un lépreux : physiquement , socialement, psychologiquement et spirituellement ! Il n’est pas seulement victime de la maladie, mais il éprouve en être aussi le coupable, puni pour ses péchés ! C’est un mort-vivant, « comme quelqu’un à qui son père a craché au visage » (6).

    En outre, le lépreux inspire la peur, le dédain, le dégoût et pour cela il est abandonné de sa propre famille, évité par les autres personnes, exclu de la société, ou plutôt la société elle-même l’expulse et le contraint à vivre dans des lieux éloignés des gens bien-portants, l’exclut. Et cela au point que si un individu bien-portant s’était approché d’un lépreux il aurait été sévèrement puni et souvent traité, à son tour, de lépreux.

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  • L'évêque de Lausanne, Genève et Fribourg défend le mariage entre un homme et une femme

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    Lu ICI

    Mgr Morerod défend le mariage entre un homme et une femme

    Maurice Page

    Lausanne, 15 février 2015 (Apic) Dans une interview au ‘Matin Dimanche’ Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg a défendu le 15 février 2015 le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Dans l’affaire de la bénédiction d’un couple homosexuel par le curé de Bürglen, l’évêque rappelle que “ce n’est pas à un curé ou à un évêque de remettre en question le mariage catholique”.

    Pour Charles Morerod, le curé Wendelin Bucheli, qui est membre du clergé de son diocèse, n’aurait pas dû outrepasser ses fonctions. “Un prêtre doit savoir s’abstenir de faire certains gestes qui contribuent à le rendre populaire de manière un peu hâtive”, estime-t-il. En cas de retour dans le diocèse de LGF, Mgr Morerod ne manquera pas de le mettre en garde sur ce point.

    Mgr Morerod relève aussi que lui-même ne sait pas s’il aurait pu agir autrement que l’évêque de Coire qui a exigé la démission du curé. Même si le curé de Bürglen n’a pas formellement marié le couple, la bénédiction donnée prête à confusion.

    La question de l’amour homosexuel, considéré comme un péché dans les textes de la Bible, est complexe. Le synode des évêques en discutera l’automne prochain, remarque l’évêque de LGF. Qui rappelle au passage que le pape François s’était très vivement opposé au mariage homosexuel alors qu’il était archevêque de Buenos Aires. (apic/lm/mp)

    Lire également : le-feuilleton-mediatique-du-cure-qui-a-beni-une-union-lesbienne-

  • Le modernisme: genèse et bilan - Entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn / Cercle Henri Lagrange

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    De saint Pie X à nos jours : petit voyage dans la galaxie de la réaction traditionaliste. Vu sur le « metablog » de l’abbé de Tanoüarn :

    JPSC

  • Le Carême et Pâques à Bruxelles

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    cliquer sur l'image pour accéder au calendrier des célébrations et activités

  • BXL, Aux Minimes, 15-16 février : 40 heures d'adoration

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    Dimanche 15 février à partir de 14h, commence l'adoration solennelle du Très Saint Sacrement pendant 40 heures, selon la Tradition de l'Église catholique romaine. Chacun est invité à s'associer selon ses capacités à cet élan de prière. Pour assurer une permanence d'adoration devant le Très Saint Sacrement exposé, une feuille d'inscription est mise à disposition dans l'église. L'inscription se fait heure par heure: par exemple de 14 à 15h, de 9h à 11h, etc. La nuit de dimanche à lundi sera une nuit d'adoration, celle de lundi (20h) à mardi (8h) une nuit de pause. Les 40 heures s'achèveront mardi 4 mars à 18 heures.

    Église Saints-Jean-et-Étienne aux Minimes, rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles

    source : Espérance Nouvelle

  • Syrie : Maaloula a retrouvé son curé

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    Vu sur le « Salon Beige : dans le cadre du journal télévisé de TV Libertés de vendredi, le Père Toufik, le curé de Maaloula, ville martyre, est intervenu sur le quotidien de la communauté chrétienne. Son entretien poignant mérite d’être écouté par tous.

  • Des cardinaux incardinés et dociles

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    (Radio Vatican) Le Pape François a remis la barrette à 19 nouveaux cardinaux, ce samedi matin, lors d'un consistoire ordinaire public,en la basilique St Pierre, en présence de nombreux fidèles, ainsi que du pape émérite Benoît XVI, que François avait invité. Ces nouveaux cardinaux viennent du monde entier, de Birmanie, de Thaïlande, des îles Tonga, d’Ethiopie ou du Panama notamment. Mgr José Dépiniento Rodriguez, archevêque émérite de Manizales en Colombie, et qui devait lui aussi se voir remettre la barrette cardinalice, n’a pu faire le déplacement.

    Devant ces nouveaux frères dans le cardinalat, le Pape a souhaité revenir, au cours de son allocution, sur le sens même de la mission de cardinal, "une dignité mais pas honorifique". 

    Le cardinalat est certainement une dignité, mais elle n’est pas honorifique. Avertissement ou simple rappel, ces premiers mots du Pape sont sans équivoque. Le titre n’est pas une décoration. Le cardinalat explique François est un pivot, un point d’appui et de mouvement essentiel à la vie de la communauté. Incardinés dans l’Eglise de Rome, François encourage les nouveaux cardinaux à se montrer dociles à l’Esprit saint, car plus s’élargit la responsabilité dans le service de l’Eglise, plus le cœur doit s’élargir et se dilater à la mesure du cœur du Christ.

    Aimer sans limite, avoir l’intention ferme et constante de vouloir le bien toujours et pour tous, telle est la première recommandation du Pape aux nouveaux cardinaux. Il les invite à se montrer attentifs aux situations particulières, petite ou grandes, avec des gestes concrets. Un cardinal doit avoir un sens fort de la justice. Toute injustice est inacceptable, même celle qui pourrait lui être favorable, à lui ou à l’Eglise.  « Comme tout le monde, nous sommes enclins à la jalousie et à l’orgueil », mais il faut échapper à cet écueil. La force divine de l’amour peut faire surgir davantage en nous.

    Les cardinaux doivent se décentrer d’eux-mêmes : le Christ qui vit en eux est le véritable centre. Autre mise en garde de François : si un coup de colère momentané peut être excusé, la colère entretenue, la rancune ne peuvent pas l’être. Finalement, l’hymne à la charité est un programme complet de vie spirituelle et pastorale résumable en 4 constantes : pardonner, faire confiance, infuser de l’espérance et supporter avec patience toute situation, chaque frère et sœur en Union à Jésus qui a supporté avec amour le poids de tous nos péchés.

    Ci-dessous l'allocution du Pape François en intégralité :

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  • L'abbé Ringlet cautionne la transgression de l'interdit de tuer

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    Ce qu'on peut lire sur lavenir.net :

    "L'euthanasie n'est pas banalisée"

    Dans «Vivre sa mort», Manu Bonmariage suit aussi Manu de Coster. Ce chirurgien a fait le choix de l’euthanasie. Gabriel Ringlet l’a accompagné.

    «Si on m’avait dit il y a quelques années que je me retrouverais sur ce chemin-là, je ne l’aurais jamais cru», entame d’emblée Gabriel Ringlet.

    Prêtre, écrivain et libre penseur, il a un jour été contacté par le docteur Corinne Van Oost. Catholique, elle est directrice du service des soins palliatifs à l’hôpital Saint-Pierre d’Ottignies. «Elle m’a expliqué qu’ils étaient régulièrement confrontés à des situations extrêmement difficiles, face à des personnes demandant l’euthanasie. Elle souhaitait que j’intervienne, pour le côté spirituel, pour ne pas les laisser seuls.»

    Face à cette demande peu banale, Gabriel Ringlet a dû se positionner. «J’ai été appelé là où je ne m’attendais pas à être appelé. J’y ai réfléchi. Théologiquement, je me suis dit que cela avait du sens. Je suis sûr que Jésus aurait fait la même chose.»

    Depuis, Gabriel Ringlet a accompagné quatre personnes, catholiques et laïques, dans un cheminement intérieur. Dans le film de Manu Bonmariage, il accompagne Manu de Coster, un chirurgien atteint d’un cancer, jusqu’à son dernier souffle. «J’ai rencontré Manu à de nombreuses reprises. Le dialogue est déterminant. Il est aussi important de mettre les cinq sens en éveil».

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