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Eglise - Page 1124

  • Mais pourquoi le pape François s’obstine-t-il à téléphoner à Scalfari ?

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    « Au lendemain de la publication par La Repubblica de la « bombe » sur les divorcés, qui finiraient « tous » par accéder à la communion s’ils le désirent aux dires du pape François, le P. Federico Lombardi a déclaré à Edward Pentin duNew Catholic Register que l’article d’Eugenio Scalfari ne reflète pas la pensée du pape. Le démenti est donc arrivé, Scalfari est dénoncé comme « non fiable », et… il faudrait qu’on tourne la page.

    « Les informations selon lequelles le pape François a dit au journaliste italien Eugenio Scalfari, que les divorcés remariés “seront admis” aux sacrements par le biais du confessionnal ne sont “d’aucune manière fiables” et “ne peuvent être considérées comme reflétant la manière de penser du pape”, dit le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi », écrit Edward Pentin.

    Le P. Lombardi a déclaré à Edward Pentin : « Ainsi que cela s’est déjà produit par le passé, Scalfari rapporte entre guillemets ce que le pape lui a supposément dit, mais souvent cela ne correspond pas à la réalité, puisqu’il n’enregistre ni ne transcrit les paroles exactes du pape, ainsi qu’il l’a lui-même souvent déclaré. Ainsi il est clair que ce qu’il rapporte dans le dernier article sur les divorcés remariés n’est d’aucune manière fiable et ne peut être considéré comme la pensée du pape. »

    Le P. Lombardi a précisé qu’il ne publierait pas de communiqué à ce sujet puisque ceux qui ont suivi les événements antérieurs et qui travaillent en Italie connaissent la manière d’écrire de Scalfari et sont bien au courant de ces choses. »

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  • Arrestations au Vatican; Sandro Magister avait vu clair

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction par nos soins) :

    Halloween à la Maison Sainte-Marthe. Arrestation de Vallejo Balda et de Francesca Chaouqui

    Le soir d'Halloween, entre le 31 octobre et le 1 novembre a été malheureux pour les deux membres les plus célèbres du Comité mis en place par le pape François pour réorganiser les administrations vaticanes avec accès libre à tous les papiers et comptes privés.

    Interrogés et arrêtés tous les deux : lui, un prélat espagnol de l’Opus Dei, Lucio Angel Vallejo Balda, ancien numéro un de la Commission; elle, la dottoressa Francesca Immacolata Chaouqui.

    Mais ensuite le tribunal pontifical a remis la seconde en liberté, « en raison de sa coopération avec l'enquête. »

    Les détails techniques de l'opération ont été divulgués dans un communiqué publié par le Bureau de presse du Vatican en ce début d'après-midi du lundi 2 novembre, qui se termine en faisant le lien entre le couple et quelques livres qui sortent dans les prochains jours avec des documents qu’ils ont subtilisés en « trahissant gravement la confiance accordée par le pape ».

    Leur manque de fiabilité était pourtant plus que connu depuis le moment où Jorge Mario Bergoglio avait confié à ces deux personnages d’importantes quantités de nettoyage administratif.

    Dans leur modeste mesure, ce blog d’un côté, et www.chiesa de l’autre avaient déclenché l'alarme immédiatement, puis à plusieurs reprises.

    Cela a commencé sur Settimo Cielo avec ce post du 22 juillet 2013, quatre jours après la nomination de Chaouqui  et de son mentor :

    > Bella presenza, intraprendente, chiacchierona

    Un mois plus tard, c’était au tour du site www.chiesa avec un long article plein de détails sur l'un et l'autre, ainsi que sur le Monseigneur au passé scandaleux également promu lui aussi de façon inexplicable par le pape à la tête de l’IOR : 

    > Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l'intérieur

    Le mois suivant, Settimo Cielo avait tenu ses lecteurs au courant sur les performances ultérieures de Chaouqui, dont celle de la mise à l’honneur que l'Association américaine « Go-Topless » lui avait réservée pour la façon dont elle s’était présentée sur les clichés photographiques : « Go-Topless félicite Francesca Chaouqui, la seule femme en fonction au Vatican qui montre librement son torse nu » :

    > Francesca Immacolata Chaouqui si confessa due volte

    Mais ce n'est pas tout. Settimo Cielo a également recensé une pièce de théâtre, au Teatro Parioli de Rome, avec elle  jouant le rôle de la secrétaire de Sir Winston Churchill et un euphorique Monseigneur Balda Vallejo se tenant dans les coulisses et dans le foyer :

    > Chaouqui e Vallejo Balda, la strana coppia

    En vain. Le réseau médiatico-ecclésiastique qui encense quotidiennement le pape à la Maison Sainte-Marthe ne pouvait admettre des doutes sur l'infaillibilité de « ses » désignations.

    Jusqu'à la nuit d'Halloween. Avec le communiqué du Vatican qui rejette d’avance la ligne de défense soit des deux personnes arrêtées, soit des deux livres qui profitent du fruit du larcin :

    « Ces publications ne contribuent en aucune façon à établir la clarté et la vérité, mais plutôt à générer la confusion et des interprétations partielles et partiales. Nous devons éviter l'erreur de penser qu'il s'agit d'un moyen de contribuer à la mission du pape ».

  • Hymne grégorienne de la Toussaint: Christe Redemptor omnium...

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    Christe, Redemptor omnium, conserva tuos famulos, beatae semper Virginis placatus sanctis precibus..

    Ô Christ,  Rédempteur universel, attendri par les prières saintes de la bienheureuse toujours Vierge, garde tes serviteurs…

  • Le pape accorde l'indulgence plénière aux Légionnaires du Christ

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    De zenit.org :

    Indulgence jubilaire pour les 75 ans des Légionnaires du Christ

    Et pour les membres de Regnum Christi

    Le pape François accorde une indulgence plénière sous forme de jubilé aux légionnaires du Christ et aux membres, laïcs, de Regnum Christi à l’occasion du 75e anniversaire de leur fondation.

    L’indulgence est une grâce à recevoir aux conditions habituelles établies par l’Eglise, notamment le renoncement au péché, la réconciliation et la communion sacramentelles, la prière aux intentions du pape. Elle peut être reçue pour un défunt. Mais d’autres conditions sont attachées à cette indulgence jubilaire spéciale.

    Elle pourra être obtenue par les légionnaires et les membres de Regnum Christi lors de la solennité du Christ-Roi, le dimanche 22 novembre 2015, et de la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, le vendredi 3 juin 2016, s’ils renouvellent leurs engagements qui les lient au Mouvement ou à la Légion, et prient pour la fidélité de leur patrie à sa vocation chrétienne, pour les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée ou pour la défense de la famille.

    Les oeuvres de miséricorde

    L’indulgence plénière sera aussi accordée s’ils passent un temps convenable à la pratique des œuvres de miséricorde physiques ou spirituelles, accompagnées de la prière du Notre Père, du Credo et de l’invocation à Marie, reine des apôtres.

    L’indulgence plénière sera également accordée s’ils passent un temps convenable à enseigner ou apprendre la doctrine chrétienne ou participer à des missions d’évangélisation.

    Les légionnaires et les membres de Regnum Christi empêchés par la vieillesse ou la maladie pourront obtenir l’indulgence en s’unissant spirituellement aux célébrations jubilaires et en offrant leurs souffrances et leurs prières pour la nouvelle évangélisation et pour l’instauration du Règne du Christ.

    Dans sa lettre aux légionnaires et membres de Regnum Christi, le P. Eduardo Robles-Gil, supérieur général de Regnum Christi et de la Légion du Christ, écrit : « Je vous invite à profiter de cette grâce que le Saint-Père nous accorde et ainsi pour renouveler notre gratitude au Seigneur pour le don du Mouvement et pour accroître notre désir d’être des apôtres et témoins crédibles du Règne de Jésus-Christ.»

    La Pénitencerie apostolique du Saint-Siège a émis ce décret signé par le cardinal Mauro Piaceza, Pénitencier majeur, en réponse à la requête du P. Eduardo Robles-Gil LC: Décret de la Pénitencerie apostolique en français

  • Toussaint à Liège : une présence catholique sera assurée aux cimetières de Robermont et de Sainte-Walburge

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    Toussaint – Présence catholique à Robermont et Sainte-Walburge

    Ce dimanche – beaucoup de Liégeois iront se recueillir sur la tombe d’un cher disparu. En effet, les 1er novembre (Toussaint) et 2 novembre (journée de prière pour les défunts) sont traditionnellement consacrés à la mémoire de ceux que nous aimons par-delà la mort.

    A cette occasion, la Pastorale Urbaine, qui organise diverses animations catholiques à Liège (chemin de croix dans les rues, procession Fête-Dieu, Messe du 15 août, présence catholique au salon Retrouvailles,…), reprend une initiative lancée avec succès, il y a quelques années à Bruxelles : Accueillir les visiteurs à l’entrée d’un cimetière et proposer à ceux qui le souhaitent, de prier avec eux sur la tombe de leur proche. Sous la responsabilité des doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), des équipes seront présentes le dimanche 1er novembre entre 13h et 16h30, devant les cimetières de Sainte-Walburge et Robermont. Ces équipes commenceront l’après-midi en allant prier devant le « carré des indigents ». Puis, elles distribueront un texte de recueillement aux personnes qui le souhaitent et accompagneront celles qui le demandent, pour une courte prière sur les tombes.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège: horaire des messes du week-end de la Toussaint

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT 

    Copie de église du st sacrement.JPG 

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT

    DIMANCHE 1er NOVEMBRE 2015

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus », kyriale IV, Credo IV, hymne de la Toussaint.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens et vernaculaires, orgue et violoncelle, kyriale VIII.

    LUNDI 2 NOVEMBRE 2015

    18h00 messe de la commémoration des fidèles défunts : kyriale et propre de la messe grégorienne de « Requiem », orgue et violoncelle

     JPSC

  • "L'humble sagesse du feu orange" : le père Xavier Dijon répond à l'abbé Eric de Beukelaer

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    Le 20 octobre, l'abbé Eric de Beukelaer publiait dans la Libre une opinion intitulée : "L'humble sagesse du feu orange" que l'on pourra lire ICI; cette opinion a pu en déconcerter plus d'un.

    Le père Xavier Dijon lui a adressé une réponse (parue en commentaire sur le blog de l'abbé Eric de Beukelaer) que nous reproduisons ci-dessous :

    Cher Eric,

    Par l’image du feu orange que tu emploies dans ta chronique (LLB 21/10/2015), tu veux rendre compte de l’entre-deux qui sépare, d’un côté, l’interdiction de tuer, de l’autre, le colloque singulier noué entre le médecin et son patient en fin de vie. Cette image illustre bien la complexité du débat qui concerne l’euthanasie aujourd’hui, mais on peut se demander si elle éclaircit la question : n’induit-elle pas plutôt une confusion des plans, alors même que tu tiens à rappeler nettement l’interdiction de principe de l’euthanasie ?

    Dans la comparaison employée, le feu rouge signifie l’interdiction de tuer. L’image est claire : devant la perspective de donner la mort, on s’arrête. Que représente alors le feu vert ? Tu ne donnes pas explicitement la transposition de cette balise-là, mais nul doute qu’il s’agit de la vie : puisqu’il s’agit de vivre, on peut passer, on passe, on vit ! Or s’il est vrai que, dans la comparaison employée, le rouge et le vert renvoient respectivement à la mort et à la vie, alors une conclusion s’impose : il n’y a pas de feu orange ! Car il n’y a pas de zone intermédiaire entre la mort et la vie. Tant qu’une personne n’est pas morte, elle vit. Telle est la force incroyable de la vie, et le tranchant de la mort. L’éthique s’ensuit : on n’arrête jamais la vie par un geste de mort !

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  • La croix des JMJ est en Belgique à la Toussaint 2015

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    La Croix des JMJ en Belgique le 31 Octobre, 19h30 en la Cathédrale St-Michel et Gudule

    Cette croix, signe de notre foi en Jésus mort et ressuscité, a déjà parcouru le monde dans des centaines de régions, dans des milliers de lieux de souffrances, de joies et d’espérances, sur des dizaines de moyens de transport différents. Le rassemblement national de la Toussaint sera une étape vers les JMJ de juillet 2016 à Cracovie. Près de 600 jeunes belges sont attendus !

    unnamed.jpgTémoignage de Gregory Turpin 

    La soirée commencera par un témoignage exceptionnel de Gregory Turpin, artiste français de renommée internationale ayant notamment chanté avec Natacha Saint-Pier. Nous aurons également la chance d'entendre Dorotha, la responsable des JMJ pour le monde entier.

    unnamed (1).jpg

    Procesion aux flambeaux

    Par la suite, une magnifique procession aux flambeaux prendra place dans les rues de Bruxelles: l'occasion de se réchauffer et de témoigner. 

    unnamed (2).jpgVeillée de prières

    Et pour clôturer la soirée, une nuit de prière sera proposée dans l’église ND des Riches-Claires: possibilité de loger sur places mais amener matériel ! Pour les infos pratiques, cliquez ici !

    unnamed.pngGrande messe de la Toussaint, dimanche 1er Novembre

    Et pour cloturer ce weekend, une procession avec les drapeaux du monde entier partira à 8h50 de l'Eglise ND des Riches Claires pour la grand messe de Toussaint à la cathédrale à 10h00.

    Tout un programme donc ! Pour toutes les informations pratiques, c'est ici: http://cracovie2016.jmj.be/actus/News/croix-des-jmj-en-belgique. Des cars partiront de toute la Belgique pour s'y rendre.

    Je participe à la grande soirée de la croix des JMJ le 31 octobre à Bruxelles

     

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  • Synode : le document final analysé par Mgr Anatrella

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    zenit.org publie cette analyse approfondie en 4 épisodes :

    Mgr Anatrella analyse le document final (1/4)

    (26 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (2/4)

    (27 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (3/4)

    (28 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (4/4)

    (29 octobre 2015)

  • Les quarante ans de la Communauté Saint-Jean

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    Lu sur le Salon Beige :

    Les 40 ans de la Congrégation Saint-Jean

    Marquée par une crise, accompagnée actuellement par Mgr François Blondel, le prieur général de la communauté St Jean, le P. Thomas Joachim, à Rome pour un pèlerinage célébrant les 40 ans de la communauté, déclare à La Croix :

    6a00d83451619c69e2014e8946c7d8970d"Pendant l’année de la vie consacrée, le pape a invité les religieux à regarder le passé avec gratitude, le présent avec passion et à envisager l’avenir avec espérance. C’est ainsi que nous envisageons cet anniversaire. Nous avons traversé des choses difficiles, mais c’est aussi un lieu de conversion et de croissance. Nous voulons tirer les leçons, continuer à approfondir notre identité et remercier Dieu pour sa bénédiction et sa fidélité dans notre histoire, malgré ce que nous avons traversé. Nous avons d’ailleurs choisi pour thème à ce pèlerinage : « Si tu savais le don de Dieu ».

    Ce passé est-il encore difficile à assumer ?

    On sent que progressivement, on évolue dans le bon sens. Alors que le risque, aujourd’hui, serait de manquer d’une certaine fierté d’appartenance au bon sens du terme, il faut aussi voir que nous avons de très belles choses, nous continuons d’apporter une bonne nouvelle, de faire du bien : donc corrigeons ce qui doit l’être mais n’oublions pas le don que Dieu a fait à notre communauté.

    Comment définissez-vous justement votre charisme ?

    Mgr Blondel est là pour nous aider à le clarifier. C’est un travail que nous avons entrepris déjà il y a quelques années. Et nous en parlons, alors que nous préparons notre chapitre général, l’an prochain.

    Les franciscains sont très liés à saint François, les dominicains à saint Dominique… Pour nous, c’est la figure de saint Jean. Sa manière particulière de suivre le Christ commande notre manière de vivre. Notre vie de prière découle du fait que c’est un contemplatif. Notre manière de vivre en frères est marquée par la première épître de Jean qui insiste sur la charité fraternelle. Et notre manière d’évangéliser également : « Ce que nous avons vu et contemplé, nous vous l’annonçons… »

    Concrètement, nos missions sont tournées en grande partie vers les familles et les jeunes. Cela répond à l’attente d’une annonce de l’Évangile assez radicale, avec une attention particulière à la formation de l’intelligence. Durant nos festivals, nous proposons ainsi aux jeunes un studium, où un thème théologique – cette année, la doctrine sociale de l’Église – est étudié et nous sommes toujours surpris d’en voir beaucoup s’y inscrire. Ils se retrouvent aussi avec notre manière familiale, simple et joyeuse, de vivre en communauté. Avec un cadre, mais détendue.

    Avez-vous toujours des vocations ?

    Sur le plan international, oui, en France, moins. Nous avons une vingtaine de novices au total. C’est un peu partout pareil, mais c’est aussi assez compréhensible avec les problèmes que nous avons traversés et qui peuvent faire hésiter les jeunes. À nous, maintenant, de montrer que nous nous reconstruisons et que notre communauté est saine et équilibrée. Ce qui est beau, c’est quenous sommes toujours sollicités par les évêques pour nous installer dans leurs diocèses mais nous sommes obligés, pour l’instant, de refuser, faute d’effectifs."

  • Synode sur la famille : ce que dit le rapport final sur les thèmes médiatisés et les autres

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    C’est ce qu’ exposent ,en toute justice, Antoine Pasquier et Jean-Marie Dumont sur le site web de « Famille chrétienne »  :

    « EXCLUSIF MAGAZINE - Réaffirmant la doctrine sur l’indissolubilité du mariage, le rapport final publié le 24 octobre ouvre aussi certaines pistes « pastorales » pour aider et soutenir les familles.

    Concluant samedi 24 octobre le Synode sur la famille, le pape François s’est livré à un tout premier bilan. Avec prudence, car comment évoquer en quelques mots ces trois semaines qui ont réuni, au Vatican, 270 responsables de l’Église venus des quatre coins du monde, ces 328 interventions en congrégations générales (54 heures…), ces 39 rapports de groupes de travail (36 heures de travaux) ? Ce Synode, déclare entre autres le pape, a « incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et l’indissolubilité, et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine ». Une clé de lecture qui, si elle semble assez éloignée de la version médiatique du Synode (pour mémoire, 80% des journalistes accrédités venaient d’Europe), fait écho pour une large part au rapport final, remis au pape par les Pères synodaux au terme de leurs travaux.

    Renouveler la préparation au mariage

    Le travail des groupes linguistiques qui se sont réunis chaque semaine au Synode a porté ses fruits. Comme un grand nombre d’entre eux le proposait, le rapport final remis au pape le 24 octobre a repris à son compte les trois étapes déjà indiquées en 1984 par l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de Jean-Paul II concernant la préparation au mariage : lointaine, « avec la transmission de la foi et des valeurs chrétiennes au sein de la famille », prochaine qui « coïncide avec les itinéraires de la catéchèse » et enfin immédiate, dans les mois qui précèdent le mariage. Pour cette dernière, le document insiste en faveur d’une amélioration de la catéchèse – « parfois pauvre en contenu » – enseignée aux fiancés et sur « la nécessité d’un élargissement des sujets dans les itinéraires de formation avant le mariage, afin qu’ils deviennent les chemins de l’éducation à la foi et à l’amour ».

    Les Pères synodaux ont aussi fait leur la proposition d’un cercle mineur anglophone, dont le rapporteur était l’américain Mgr Chaput, jugeant indispensable de « rappeler l’importance des vertus, comme la chasteté, comme condition inestimable de la croissance réelle de l’amour entre les personnes ».

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  • Théologie : une guerre de trente ans s’est poursuivie au synode de 2015

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    Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    […] Les deux principaux points ayant donné lieu à des affrontements pendant ce synode ont été et continuent à être, justement, les deux questions capitales à propos desquelles Walter Kasper et Joseph Ratzinger se sont affrontés pendant trente ans : l’accès des divorcés remariés à la communion et les rapports entre l’Église universelle et les Églises locales.

    ÉGLISE UNIVERSELLE ET ÉGLISES LOCALES

    En ce qui concerne le second point, Kasper défendait la simultanéité originelle de l’Église universelle et des Églises particulières et il voyait à l’œuvre, en la personne de Ratzinger, "une tentative de restauration théologique du centralisme romain". Pour sa part, Ratzinger reprochait à Kasper de réduire l’Église à une construction sociologique, mettant en danger l’unité de l’Église et en particulier le ministère du pape.

    L’opposition entre les deux hommes a commencé en 1983, elle a atteint son point culminant avec la publication, en 1992, d’une lettre de la congrégation pour la doctrine de la foi, dont Ratzinger était alors préfet, intitulée "Communionis notio", et elle s’est poursuivie jusqu’en 2001, avec un dernier échange d’estocades dans "America", la revue des jésuites de New-York.

    Mais, une fois devenu pape, Ratzinger a réaffirmé, une nouvelle fois, son point de vue dans l'exhortation apostolique post-synodale "Ecclesia in Medio Oriente" de 2012 :

    "L’Église universelle est une réalité préalable aux Églises particulières, qui naissent dans et par l’Église universelle. Cette vérité reflète fidèlement la doctrine catholique et particulièrement celle du concile Vatican II. Elle introduit à la compréhension de la dimension ‘hiérarchique’ de la communion ecclésiale et permet à la diversité riche et légitime des Églises particulières de s’articuler toujours dans l’unité, lieu dans lequel les dons particuliers deviennent une authentique richesse pour l’universalité de l’Église".

    Aujourd’hui, en revanche, le pape François a formulé le souhait, dans son exhortation apostolique "Evangelii gaudium", que les conférences épiscopales deviennent "sujets d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique", parce qu’"une excessive centralisation, au lieu d’aider, complique la vie de l’Église et sa dynamique missionnaire".

    Et, en plein synode, le 17 octobre dernier, François a réaffirmé "la nécessité d’une décentralisation salutaire ", c’est-à-dire la nécessité de confier à l’épiscopat de chaque pays la responsabilité "du discernement de toutes les problématiques qui s’annoncent sur son territoire".

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