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Eglise - Page 1554

  • La fermeté des évêques espagnols

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    Fermes recommandations des évêques espagnols en vue des prochaines élections; extrait:

    "...nous devons attirer de nouveau l'attention sur le danger que représentent certaines options législatives qui ne protègent pas de façon adéquate le droit fondamental à la vie de chaque être humain, depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle, ou qui en arrivent même à qualifier de droit ce qui en réalité constitue un attentat contre le droit à la vie. Sont également dangereux et nocifs pour le bien commun les ordonnancements légaux qui ne reconnaissent pas le mariage dans son essence propre et spécifique, en tant qu'union stable entre un homme et une femme ordonnée au bien des époux et des enfants. Il est nécessaire de promouvoir de nouvelles lois qui reconnaissent et qui protègent mieux le droit de tous à la vie, tout comme le droit des Espagnols d'être reconnus par la loi, spécifiquement comme « époux » et « épouse », dans le mariage stable, celui-ci ne devant être mis à la disposition de la volonté des deux parties, ni à plus forte raison d'une seule d'entre elles."

    Traduction de Jeanne Smits qui met en ligne l'intégralité de la note des évêques espagnols; c'est ici: http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/

  • Cabale anti-Léonard : Monseigneur Jousten répond à notre "lettre ouverte"

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    Lire et relire

    Dans Pastoralia, le mensuel de l’archidiocèse, Mgr Léonard a publié quatre articles sur le sacrement du mariage. Il y a peu, les médias ont commenté très critiquement quelques phrases de l’article consacré au « problème des divorcés remariés ». Voici le passage incriminé : Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Les réactions que j’ai reçues de la part d’enseignants et même de jeunes confirmands m’ont amené à lire attentivement cet article. Je suis touché par deux constatations. D’un côté, Mgr Léonard explique à tous, de manière très claire et accessible, la position de l’Église catholique par rapport à la communion eucharistique et au sacrement de réconciliation. L’auteur précise bien qu’il s’agit là d’un point de vue « objectif » et que l’Église ne juge pas les personnes. D’un autre côté, Mgr Léonard fait preuve de beaucoup de compréhension, de douceur et d’amour pour les divorcés remariés. Il a consacré un petit ouvrage à ces frères et sœurs dans l’Église dont le titre est : L’Église vous aime.

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  • Qu'avons-nous fait de notre foi, de notre pays, de notre société ?

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    CHEIKFITANEWS-MONSENGWO-P1016574---Copie.JPG"Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa a officié une messe le dimanche 23 octobre 2011 en la Basilique de Koekelberg, aux côtés de monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ainsi que de plusieurs prêtres congolais de Belgique.

    Toutes les places assises étaient prises d’assaut et on pouvait facilement compter pas moins de 1300 personnes, la plupart arrivées à l’heure, si pas avant.

    Première messe devant la communauté congolaise en tant que cardinal, une année après.

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  • Le "Forum catholique romain"

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    Belgicatho touche principalement les catholiques belges francophones. C'est dommage mais notre équipe n'est pas suffisamment étoffée et ne maîtrise pas assez aisément le néerlandais pour que ce blog puisse être bilingue. Par bonheur, des amis ont constitué un "Rooms – Katholiek lekenforum - Forum Catholique Romain" et lui ont assigné une ligne et des objectifs assez voisins des nôtres.

    Ainsi, dans la récente cabale qui a été montée contre Monseigneur Léonard, nos amis du Forum ont mis en ligne des informations et des prises de position claires pour défendre le prélat malmené. Ils ont également entrepris des démarches auprès de l'évêque référendaire pour l'enseignement en Région flamande.

    Vous pouvez accéder à ce site en cliquant sur le lien suivant : http://www.katholiekforum.be/index.php?lang=fr et choisir votre langue.

  • Pour une réforme du système financier international

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    Ce matin (24 octobre), s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle". Y ont pris part le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.

    Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre dernier à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20". Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".

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  • C'est comme se trouver dans une cathédrale...

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    Cathedrale-Auch-Gd.gifLe Bayerische Staatsoper et le Jugendchorakademie de Munich, dirigés par Kent Nagano et Martin Steidler, ont offert un concert au Pape, Salle Paul VI, avec la neuvième symphonie et le Te Deum d'Anton Bruckner. Après avoir remercié les exécutants, Benoît XVI a dit qu'écouter Bruckner, "c'est comme se trouver dans une cathédrale, observer chacune de ses structures portantes qui nous dominent, nous enveloppent et nous élèvent. Au-delà des émotions que produisent ses oeuvres, symphoniques ou religieuses, il y la foi de ce musicien, une foi simple et solide qui l'a accompagné toute sa vie... Le grand chef d'orchestre Bruno Walter a dit que Malher, un autre maître de la musique romantique, a toujours été à la recherche de Dieu, tandis que  Bruckner l'avait trouvé. La symphonie que nous venons d'entendre est dédiée au Bon Dieu, comme si Bruckner avait voulu confier le sommet de son art à celui en qui il avait toujours cru, le seul interlocuteur à qui s'adresser à la fin de sa vie... Il demandait ainsi à Dieu de pouvoir accéder à son mystère...de pouvoir louer le Seigneur au ciel comme il l'avait fait sur terre dans sa musique. Son grandiose Te Deum..., qui a été écrit d'un jet, puis peaufiné pendant quinze ans pour louer au mieux le Seigneur, résume la foi de ce grand musicien" autrichien. Il nous encourage "à nous ouvrir spirituellement pour penser à la vie éternelle, non pour fuir un présent fait de problèmes et de difficultés, mais pour le vivre plus intensément avec plus de lumière, d'espérance et d'amour".

    BXVI-CONCERT/                                  VIS 20111024 (280) 

  • Engager une bataille culturelle pour défendre l'honneur du Christ?

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    Le blog "pensées d'outre-politique" pose cette question : "Faut-il une bataille culturelle pour défendre l'honneur du Christ?". Le contenu de cette note correspond à notre sentiment sur cette question; c'est pourquoi nous prenons la liberté de le reproduire ci-dessous :

    "C’est le sujet du moment dans la blogosphère catholique, et au-delà, alors qu’après l’affaire du Piss Christ, l’institut Civitas refait parler de lui en menant une guérilla sans merci contre la christianophobie supposée de deux pièces de théâtre, Sur le concept du visage du fils de dieu et Golgota Picnic. Si ces pièces peuvent choquer le spectateur chrétien, faut-il pour autant rentrer dans une guerre culturelle qui plongerait perpétuellement les croyants sur la défensive et dans une position victimaire qui ne leur ressemblent pas? Modestement, je ne crois pas. Ce qui, il faut insister sur ce point, ne signifie absolument pas qu’il faille se taire et ne rien faire.

    Y’aura-t-il au sein de l’Eglise une guerre entre les « mous » et les « courageux »? Entre les « forts » et les « tièdes »? Entre ceux qui piaffent de sortir leur épée du fourreau, et ceux qui rechigneraient à combattre de cette manière? C’est ce qu’on peut craindre, après le communiqué vengeur diffusé jeudi par l’institut Civitas, le même que celui qui avait mené la fronde contre le Piss Christ à Avignon, et qui livre actuellement une nouvelle bataille contre deux spectacles jugés au choix, antichrétiens ou christianophobes : Golgota Picnic et Sur le concept du visage du fils de Dieu, dont les trois premières représentations parisiennes, jeudi, vendredi et samedi soirs, ont justement été perturbées par des membres de l’institut en question.

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  • Mgr Rey : propositions pour la réforme de la réforme liturgique

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    arton55-cf691.jpgDans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey.  Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire  inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».

    « Ce sujet, poursuit l’évêque, recouvre en réalité de nombreux domaines de réflexion, de portée inégale. Dans la suite des travaux de Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI, il faut rappeler que la position traditionnelle du prêtre à l’autel durant l’offertoire et l’anaphore ne peut que favoriser le sens de l’adoration et du religieux respect dans la célébration eucharistique. Cela vaut dans les deux formes du rite romain. Le Saint-Père donne aussi l’exemple de la remise en valeur de la communion sur les lèvres et si possible à genoux.(…)  On peut aussi souhaiter une place éminente pour le tabernacle, vu comme tente de la Présence, et sur l’autel lorsque c’est encore possible, comme particulièrement éducative pour la foi des fidèles (cf. Sacramentum Caritatis, n° 69).

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  • Cardinal Vingt-Trois : « le dialogue interreligieux amène à être plus fidèle à sa foi »

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    Le cardinal André Vingt-Trois prendra part à la rencontre du Trocadéro à Paris, le jeudi 27 octobre prochain. Le président de la Conférence des évêques de France explique pourquoi il est normal que l’Église catholique soit motrice dans cette démarche de dialogue…

    Benjamin Coste l’a interrogé à ce sujet pour L’’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Qu’attendez-vous de la Rencontre des religions pour la paix organisée à Paris  en écho au rassemblement d’Assise ?

    Je souhaite montrer que l’écoute et le respect mutuel sont inhérents à chaque religion, je souhaite que nous donnions une image publique de ce vers quoi tout le monde s’efforce d’aller.

    Dans nos sociétés occidentales, certains courants idéologiques accusent les religions d’être l’une des causes de la violence sociale. Nous, responsables religieux, devons être capables de nous tenir publiquement ensemble pour dire que nous voulons la paix et que nous nous y employons.

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  • Le 550e anniversaire de la canonisation de Catherine de Sienne, docteur de l'Eglise et patronne de l'Italie

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    catherine_de_sienne-71bdd.jpg« Une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens »

    Le Vatican organise un congrès international sur Catherine de Sienne à l’occasion du 550e anniversaire de sa canonisation. Une sainte à la foi inébranlable » qui fut une « une mère spirituelle pour de nombreux chrétiens », a expliqué le P. Bernard Ardura, président du Comité pontifical des sciences historiques, au cours de la conférence de presse de présentation de ce congrès.

    Le congrès dédié à sainte Catherine de Sienne et à son héritage est organisé par le Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec l’ordre dominicain, l’archidiocèse de Sienne et le centre international des Etudes sur Catherine de Sienne. Son thème : « Virgo digna coelo : Catherine et son héritage. 550e anniversaire de la canonisation de sainte Catherine de Sienne » (Rome-Sienne, 27-29 octobre 2011).

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  • L'évêque de Tournai et l'Islam

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    Lors des Etats Généraux du christianisme qui se sont tenus à Lille il y a une dizaine de jours, Monseigneur Harpigny - qui est expert en islamologie - y a fait une communication intitulée "Faut-il avoir peur de l'Islam". L'agence cathobel en a fait le compte-rendu qui a été publié dans l'Avenir.net, le 19 octobre dernier :

    "Inquiétante Histoire

    « Si l’on s’en réfère à l’Histoire, il y a de quoi craindre l’islam », dit l’évêque de Tournai.

    Beaucoup de facteurs poussent à avoir peur de l’islam. L’islam a blessé les Églises orientales du Proche-Orient, il a envahi l’Espagne en grande partie chrétienne, entraînant la reconquista et les croisades. L’islam a pris la place de l’empire romain d’Orient (chute de Constantinople), coupant l’Église latine des Églises orientales. L’islam a menacé l’Europe centrale (Vienne). La situation en Méditerranée était dangereuse (razzias, prises d’otages, conversions de force). Le péril turc était conjuré jusqu’à l’ouest de l’empire des Habsbourgs.

    Au XXe siècle, des régions à majorité musulmane sont en marche vers l’indépendance. De l’ouverture aux techniques du monde occidental au refus de l’impérialisme occidental (américain), un abîme se creuse entre la manière de vivre l’islam dans les pays à majorité musulmane et les démocraties basées sur les Droits de l’Homme.

    Avec la question d’Israël, on assiste à un durcissement de certains groupes musulmans à l’égard de ce qui n’est pas musulman. Dès lors, beaucoup de communautés chrétiennes du Proche-Orient sont obligées de quitter leur terre d’origine.

    Et aujourd’hui ?

    Que constatons-nous à l’heure actuelle en France et en Belgique ?

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  • Le scandale des prêtres et le mystère de la sainteté de l'Eglise

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    Le hasard de nos recherches sur le net nous a fait amenés sur un site où figure la synthèse (juin 2010) consacrée au drame des abus sexuels reproduite ci-dessous. Nous nous permettons de l'emprunter et de la proposer à votre lecture tant nous savons quels ravages ces faits ont provoqué dans notre pays et quels effets désastreux ils ont eu sur l'opinion publique et sur les croyants eux-mêmes. L'Eglise de Belgique semble avoir du mal à sortir de l'accablement dans lequel ces révélations l'ont plongée et ses adversaires, qui le savent, n'hésitent pas à "remettre le couvert" dès que l'occasion s'en présente. Profitons que cette question ne soit pas à la une pour le moment pour nous y arrêter en-dehors des polémiques.

    Scandale des prêtres et mystère de la sainteté de l'Eglise

    Un flash back et une remontée vers les cimes

    La révélation publique d'abus sexuels perpétrés par des prêtres sur des mineurs ont fini par « interpeller » les croyants, notamment les jeunes qui manifestent encore, dans ce temps d'abandon des repères, une soif d'absolu.

    Comme l'a exprimé le saint Père dans sa lettre pastorale du 19 mars 2010 aux catholiques irlandais, comment ne ressentiraient-ils pas comme une vive blessure la révélation des « actes scandaleux et criminels » commis par des clercs et ne seraient-ils pas « bouleversés » par leur « trahison » et par les ravages causés dans les jeunes victimes ?

    Pour autant, si grande que soit notre déception, il ne nous parait ni chrétien ni même simplement juste de nous réfugier dans une attitude de méfiance envers l’Eglise dans son essence et sa vocation salvatrice. Gardons-nous d’ajouter à la trahison des coupables notre complicité avec ceux qui se frottent les mains de la crise que traverserait un certain milieu catholique et attisent des sentiments de haine et d’exclusion envers l'Eglise. Ce n’est pas en désertant - comme ces rats qui quittent le navire dès qu’il a pris un peu l’eau - que nous pourrons guérir la blessure qui est en nous, mais en nous efforçant de procéder, sous le regard du Christ et à la lumière de l’Esprit Saint, à une analyse lucide de la nature, de la dimension et des causes réelles des scandales sexuels impliquant des membres du clergé.

    Donc, essayons d'y voir clair. Que penser de ces faits ?

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