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Eglise - Page 538

  • Le Sponsus ou Drame de l'Epoux (créche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Noël devient jour férié sur tout le territoire irakien

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    Une dépêche de l'Agence Fides (avec un peu de retard) :

    ASIE/IRAQ - Accueil favorable de l'appel du Patriarche de Babylone des Chaldéens de la part du Parlement irakien reconnaissant Noël comme jour férié pour l'ensemble du pays

    17 décembre 2020

    Bagdad (Agence Fides) – A compter de cette année, Noël devient jour férié sur tout le territoire irakien. C'est ce qu'ont décidé les membres du Parlement irakien, exprimant à l'unanimité leur accord à la proposition faite au cours de ces derniers mois et devenue publique à l'occasion d'une rencontre entre le Président irakien, Barham Salih, et le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.Em. le Cardinal Louis Raphaël I° Sako. La mesure prend une importance particulière notamment dans la perspective de la visite apostolique que le Pape François a prévu d'effectuer en Irak du 5 au 8 mars prochains.

    Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, immédiatement après avoir appris la nouvelle de cette décision unanime du Parlement, a diffusé un Message dans lequel il remercie le Président irakien, Barham Salih, le Président du Parlement, Muhammad al Halbousi, et tous les parlementaires « pour le vote exprimé pour le bien de leurs compatriotes chrétiens », invoquant sur eux tous la bénédiction et la récompense de Dieu.

    Le 17 octobre dernier, ainsi que l'a indiqué en son temps l'Agence Fides (voir Fides 19/10/2020), le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.Em. le Cardinal Louis Raphaël I° Sako, a adressé au Président irakien, Barham Salih, lors d'une réunion intervenue à la résidence du Chef de l'Etat le 17 octobre. Au cours de l'entretien – indiquent les sources officielles du Patriarcat chaldéen et de la Présidence de la République irakienne – le Président Barham Salih – ingénieur kurde diplômé en Grande-Bretagne où il se trouvait expatrier aux temps de Saddam Hussein – a reconnu et exalté le rôle des communautés chrétiennes dans la reconstruction du pays, réaffirmant son engagement à favoriser de toutes les manières le retour des chrétiens évacués dans leurs territoires de provenance, à commencer par Mossoul et la plaine de Ninive, qu'ils ont dû abandonner au cours des années de l'occupation djihadiste.

    Le gouvernement avait déjà déclaré Noël jour férié una tantum en 2008 mais les années suivantes, la disposition en question n'avait pas été officiellement renouvelée au niveau national, étant appliquée au cours des années récentes dans la seule province de Kirkuk.

    L'an dernier (voir Fies 04/12/2019), le Cardinal avait donné des dispositions afin que Noël soit célébré de manière sobre, sans moments conviviaux publics en signe de proximité vis-à-vis des familles des centaines de morts sur l’ensemble du territoire national et se poursuivent même après la démission du Premier Ministre, Adel Abdel Mahdi. Pour cette raison furent également annulés les traditionnelles réceptions qui voient autorités politiques et religieuses se rendre au siège du Patriarcat pour l’échange de vœux avec le Patriarche et ses collaborateurs. (GV) (Agence Fides 17/12/2020)

  • Des prêtres s'adressent au Conseil d'Etat pour sauver les fêtes de Noël

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    Lu sur la Libre :

    Des prêtres au Conseil d'État pour sauver les fêtes de Noël

    Un groupe de prêtres catholiques s'est à nouveau adressé au Conseil d'État contre les restrictions sur les célébrations de la messe, espérant célébrer la messe de Noël normalement, relatent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

    L'un des prêtres est le pasteur de la basilique de Koekelberg, Marc Leroy. "Dans mon église, la plus grande du pays avec une superficie de 10.000 mètres carrés, seules 15 personnes sont autorisées à entrer. Normalement, il y a 700 croyants (...) Je pense que les politiciens ne savent pas ce qui se passe en ce moment".

    Le Conseil d'État avait qualifié, au début du mois, de violation de la liberté de culte l'interdiction par le gouvernement de toutes les activités de culte collectives en raison de la pandémie. En réponse, le gouvernement a autorisé jusqu'à 15 personnes à assister à la messe.

  • Le vrai temps du christianisme est un anti-progressisme

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    D'Hildegarde Berbier sur Le Rouge & le Noir :

    Ni linéaire, ni cyclique : le vrai temps du christianisme

    21 décembre 2020

    Le christianisme a pour particularité d’être souvent associé à une vision inextricablement linéaire du temps, chose que nous reprochent régulièrement les critiques du progressisme et en particulier les néo-païens. Ces critiques assènent— à juste titre — que la linéarité du temps instaure un rapport aux événements bien particulier s’assimilant à une succession de causes et d’effets convergeant vers un seul but eschatologique — la Parousie — dont on ne saurait entraver la marche forcée. Dans sa version sécularisée et une fois Dieu relégué aux cieux, cette vision du temps se dégraderait alors en culte du Progrès : il y aurait ainsi un sens de l’Histoire et critiquer un événement,une loi ou un mode de vie nouveau serait inévitablement « rétrograde », « obscurantiste », « moyenâgeux », voire « anhistorique ».

    La conception cyclique des événements, quant à elle, paraît souvent bien plus « saine » en comparaison d’une vision du temps comme fuite linéaire vers un but (le Retour du Christ ou la fin de l’Histoire). Présentée comme commune aux religions païennes, elle permettrait d’appréhender le temps comme un enchaînement d’éternels recommencements et éviterait, par la même, l’impasse que représente le progressisme.

    Mais qu’en est-il réellement ? Ce débat pourrait paraître anodin ou futile, mais il n’en est rien. Il s’agit ici de notre conception de l’Histoire et donc de notre rapport aux événements qui est en jeu. Car si les catholiques sont souvent prompts à pointer du doigt les dérives du progressisme, ils sont toutefois bien incapables de répondre aux critiques de nos adversaires qui font du christianisme le fer de lance d’une vision linéaire du temps [1].

  • Des découvertes archéologiques majeures à Gethsémani

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    De Vatican News :

    21 décembre 2020

    Découvertes archéologiques majeures à Gethsémani

    De surprenantes découvertes archéologiques remontant pour certaines à l’époque de Jésus ont été faites des derniers mois à Gethsémani. Elles ont été présentées ce matin à Jérusalem en présence du Custode de Terre Sainte, le père Francesco Patton et des archéologues qui ont mené cette importante campagne de fouilles, parmi lesquels Amit Re’em de l’Autorité israélienne des Antiquités.

    Nous sommes à quelques pas du petit jardin situé juste à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem, au pied du Mont des Oliviers, là où Jésus s'est retiré en prière après la dernière Cène, avant d'être trahi par Judas et arrêté. Au fil des siècles, le site est devenu un lieu de pèlerinage autour de la Basilique dont les origines remontent à l'époque byzantine et qui, grâce à une contribution internationale - d'où son nom d'Église de toutes les nations - a été reconstruite par l'architecte Antonio Barluzzi dans les années 1920.

    Afin de permettre au flux ininterrompu de visiteurs de passer en toute sécurité du jardin, où Benoît XVI célébra la messe en mai 2009, à la Basilique, un tunnel souterrain a été creusé sous l'allée. Et c’est ainsi que durant les travaux, une incroyable surprise s’est présentée aux ouvriers: au bout du tunnel, se trouve une série de salles annexes à l'ancienne Basilique de l’Agonie, datant de l'époque des Croisades. Plus frappante encore est la découverte, à mi-chemin du tunnel, d'un bain rituel juif creusé dans la roche, datant du premier siècle après J.C. : «jusqu'à présent, nous n’avions jamais rien trouvé à Gethsémani qui remonte au temps de Jésus. Cette découverte a été identifiée parce que les bains rituels juifs sont très caractéristiques: ils comportent une série de marches qui se terminent par un bassin peu profond», explique le père Eugenio Alliata, éminent archéologue du Studium Biblicum Franciscanum.

    En araméen, le mot Gethsémani signifie “pressoir”, “lieu où l’on travaille l’huile”. «Pendant le travail de l'huile ou du vin, poursuit le père Alliata, le juif pieux qui les prépare, s'il veut qu'ils soient casher, c'est-à-dire purs selon la Loi, doit se préparer en prenant un bain rituel dans une baignoire spéciale». Si à Jérusalem l’on trouve fréquemment des pièces archéologiques remontant à l'époque du roi Hérode le Grand ou des procurateurs romains comme Ponce Pilate, rien à Gethsémani n’avait été trouvé de contemporain à Jésus jusqu’à présent.

    La série de pièces datant de l'époque arabe de Jérusalem, -il y a entre mille et deux mille ans-, qui a été mise à jour au-delà de l'embouchure du tunnel, est également importante: «les découvertes sont postérieures à la conquête musulmane de Jérusalem en 638 après J.C. Les fouilles ont révélé une chapelle chrétienne avec une abside, très bien conservée, un autel et une inscription en grec qui demande à Dieu d'accepter l'offrande de ses fidèles comme il l'a fait pour Abraham. Le Patriarche est en effet considéré comme le modèle du croyant en Dieu, celui dont l'offrande est agréable au Seigneur», indique encore le père Alliata. Selon toute probabilité, un hospice pour les pèlerins se rendant à Jérusalem se trouvait autour de la chapelle et atteste de la présence continue des chrétiens dans la ville sainte, même après la conquête musulmane.

    Vatican News Service - PO

  • Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

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    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    Communiqué de presse :

    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    En ce temps béni de Noël, les Evêques de Belgique demandent aux paroisses de faire sonner les cloches dans toutes les églises du pays, le jour de Noël à midi.

    En signe de consolation et d’espérance pour tous ceux qui ont été touchés par le coronavirus et leurs proches. Pour encourager ceux qui luttent contre le coronavirus, en particulier les nombreux soignants. En signe de solidarité entre nous.

    Les Evêques de Belgique : ‘Le message de Noël résonne même en temps de pandémie : Dieu nous est proche dans son humanité, Jésus vient partager notre condition humaine, l’Esprit nous tire de la peur et de l’insécurité et nous pousse à être solidaires des plus pauvres’.

    SIPI – Bruxelles, lundi 21 décembre 2020

  • Selon la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les vaccins anti-covid sont moralement acceptables

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    De Vatican News :

    22 décembre 2020

    Doctrine de la Foi: les vaccins anti-Covid sont moralement acceptables

    Une note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, approuvée par le Pape François, donne le feu vert en cette période de pandémie aux vaccins produits à partir de lignées cellulaires de deux fœtus avortés dans les années 1960.

    Il est «moralement acceptable d'utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production». Dans le cas de la pandémie actuelle, «tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en restant conscient que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits». C’est la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui l’affirme dans une note signée par le préfet, le cardinal Luis Ladaria, et le secrétaire, l'archevêque Giacomo Morandi, et explicitement approuvée par le Pape François jeudi 17 décembre.

    Le document de la Congrégation, publié alors que de nombreux pays s'apprêtent à mettre en œuvre des campagnes de vaccination, fait autorité. Il clarifie les doutes et les questions qui ont émergé des déclarations parfois contradictoires sur le sujet. La note «sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-Covid 19» rappelle trois prises de position antérieures sur le même sujet: celle de l'Académie pontificale pour la Vie en 2005; l'instruction Dignitas Personae de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2008; et enfin une nouvelle note de l'Académie pontificale pour la Vie en 2017.

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n'entend pas «juger de la sécurité et de l'efficacité» des vaccins actuels contre le Covid-19, ceci relevant de la responsabilité des chercheurs et des agences de médicaments, mais se concentre sur l'aspect moral de l'utilisation de ceux qui sont développés sur des lignées cellulaires provenant de tissus obtenus à partir de deux fœtus qui n'ont pas été spontanément avortés dans les années 1960. L'Instruction Dignitas Personae, approuvée par Benoît XVI, précise à cet égard qu'il existe «des responsabilités différenciées», car «dans les entreprises qui utilisent des lignées de cellules d’origine illicite, la responsabilité de ceux qui décident de l’orientation de la production n’est pas la même que la responsabilité de ceux qui n’ont aucun pouvoir de décision». Et donc, fait valoir la note publiée aujourd'hui reprenant l'Instruction de 2008, lorsque pour différentes raisons des vaccins «éthiquement incontestables» contre le Covid-19 ne sont pas disponibles, il est «moralement acceptable» de se faire vacciner avec ceux qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés.

    La raison de ce consentement est que la coopération au mal de l'avortement, dans le cas de qui se fait vacciner, est «lointaine» et que le devoir moral de l'éviter «n'est pas contraignant», soutient la Congrégation, «si nous sommes en présence d'un grave danger, tel que la propagation, autrement incontrôlable, d'un agent pathogène grave» comme le virus à l’origine de la Covid-19. Il faut donc considérer, précise la Congrégation, que «dans un tel cas, tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en sachant avec certitude que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont dérivent les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits».

    La Congrégation précise que «l'utilisation moralement licite de ces types de vaccins, en raison des conditions particulières qui la rendent telle, ne peut constituer en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l'avortement, et présuppose une opposition à cette pratique de la part de ceux qui y ont recours». Elle ne doit pas non plus impliquer une approbation morale de l'utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés. La note demande de fait aux entreprises pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de «produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience».

    Mais la Congrégation, tout en rappelant que «la vaccination n'est pas, en règle générale, une obligation morale et donc qu'elle doit être volontaire», souligne également le devoir de rechercher le bien commun. Ce bien commun, «en l'absence d'autres moyens pour arrêter ou même prévenir l'épidémie, peut recommander la vaccination, notamment pour la protection des plus faibles et des plus exposés». Ceux qui, pour des raisons de conscience, refusent les vaccins produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés, doivent cependant «prendre des mesures pour éviter, par d'autres moyens prophylactiques et un comportement approprié, de devenir des vecteurs de transmission de l'agent infectieux». Afin d'éviter «tout risque pour la santé de ceux qui ne peuvent être vaccinés pour des raisons cliniques ou autres et qui sont les plus vulnérables».

    Enfin, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi définit comme «un impératif moral» de garantir des vaccins efficaces et éthiquement acceptables accessibles «même aux pays les plus pauvres et de façon non contraignante», car l’inaccessibilité aux vaccins «deviendrait une autre raison de discrimination et d'injustice».

  • Les voeux du pape à la Curie (21 décembre)

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    « Ce que Dieu est en train d’accomplir » à travers la crise: voeux à la curie (texte complet)

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce »

    A l’occasion de l’échange traditionnel des voeux avec la curie romaine, ce lundi 21 décembre 2020, le pape François a proposé une réflexion sur la « crise », pas seulement les crises provoquées par le pandémie, mais toute crise: le pape part de l’exemple de différentes « crises » rapportées par l’Ecriture Sainte.

    Le pape François exhorte notamment à « ne pas confondre la crise et le conflit », à travailler pour que la « crise » justement ne devienne pas « conflit », à trouver dans la crise une occasion de « réforme », de « mise à jour », mais dans la « paix » et la « sérénité » des « serviteurs inutiles ».

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Evangile »

    Mais cela demande, avertit le pape, une grande disponibilité »: « Si nous voulons vraiment une mise à jour, nous devons avoir le courage d’une disponibilité tous azimuts. Nous devons cesser de penser à la réforme de l’Eglise comme une pièce sur un vieux vêtement, ou à la simple rédaction d’une nouvelle Constitution Apostolique. Il ne s’agit pas de “rapiécer un vêtement” car l’Eglise n’est pas un simple “vêtement” du Christ, mais elle est son corps qui embrasse toute l’histoire. Nous ne sommes pas appelés à changer ou à réformer le Corps du Christ  (…) mais nous sommes appelés à revêtir d’un vêtement nouveau ce même corps pour qu’il apparaisse clairement que la grâce que nous possédons ne vient pas de nous mais de Dieu. (…) L’Eglise est toujours un vase d’argile, précieux en raison de ce qu’il contient et non en raison de ce qu’il montre parfois de lui-même. Ces temps-ci, il semble évident que l’argile dont nous sommes faits est ébréchée, fissurée, brisée. Nous devons nous efforcer à ce que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Evangile, mais le lieu où se manifeste le grand amour dont Dieu, riche en miséricorde, nous a aimés et nous aime. »

    « L’oeuvre que le Seigneur est en train d’accomplir »

    Le pape a conclu en suggérants des points d’examen de conscience et en demandant à ses collaborateurs un « cadeau de Noël » spécial: « Que chacun de nous, quel que soit la place qu’il occupe dans l’Eglise, se demande s’il veut suivre Jésus avec la docilité des bergers ou avec l’autoprotection d’Hérode, le suivre dans la crise ou se défendre de lui dans le conflit. Permettez-moi de vous demander expressément, à vous tous qui êtes avec moi au service de l’Evangile, le cadeau de Noël : votre collaboration généreuse et passionnée pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, surtout aux pauvres. Souvenons-nous que seul connaît vraiment Dieu celui qui accueille le pauvre qui vient d’en bas avec sa misère, et qui, sous cette apparence, est envoyé d’en haut ; nous ne pouvons pas voir le visage de Dieu, mais nous pouvons en faire l’expérience lorsqu’il se tourne vers nous, lorsque nous honorons le visage du prochain, de l’autre qui nous engage avec ses besoins. Que personne ne fasse volontairement obstacle à l’œuvre que le Seigneur est en train d’accomplir en ce moment, et demandons le don de l’humilité du service pour que lui grandisse et que nous nous diminuions. Meilleurs vœux à chacun de vous, à vos familles et à vos amis. Et s’il vous plait, priez sans cesse pour moi. Bon Noël ! »

    Comme cadeaux, le pape a offert deux livres à ses collaborateurs: une biographie de Charles de Foucauld, un « maître de la crise » et le livre « Olotropia », de Gabriele Maria Corini, sur « Les verbes de la familiarité chrétienne. L’humain révélé dans un moment de changement », et publié par les éditions du Vatican.

    Voici le discours du pape François dans une traduction officielle du Vatican.

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  • Nativité de saint Jean-Baptiste (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • La visitation (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Quels prêtres demain ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Les prêtres de demain

    Point n’est besoin de démontrer que le relèvement de l’Église et celui du sacerdoce iront de pair. La présente situation pourrait être désespérante, mais elle est aussi paradoxalement providentielle : elle est la démonstration de la faillite d’une fausse réforme dans l’Église, pour évoquer le titre du P. Congar, et elle met en évidence des éléments de ce que pourrait être une vraie réforme.

    L’arbre et les fruits

    Nous évoquerons ici le cas de la France, sans doute le mieux documenté du point de vue des vocations sacerdotales depuis le Concile, et en tout cas le mieux connu de nous.

    Dès la fin du Concile, en 1965, un climat annonciateur de Mai 68 s’était installé dans l’Église. Des hérésies se diffusaient sans plus être combattues, cependant que toutes les institutions ecclésiales étaient ébranlées. On a du mal aujourd’hui à se représenter l’immense chambardement provoqué par l’aggiornamento des instituts religieux en fonction du décret conciliaire Perfectæ caritatis : entre 1965 et 1970 furent modifiées les constitutions et une sécularisation notable transforma bien des aspects de l’existence des religieux et des religieuses (abandon du costume, des périodes de silence, entrée de la télévision dans les couvents, vie de religieux et religieuses dans des appartements, etc.). On a alors assisté à la disparition, faute de vocations, des instituts de religieuses de vie apostolique – fait historique peu souligné – qui représentaient un élément important du tissu paroissial depuis le XIXe siècle.

    Dans le même temps, on assista à la dilution du clergé dans le monde séculier environnant, dont le signe le plus frappant pour les populations fut l’abandon très rapide de la soutane. Sur la commotion provoquée par la réforme liturgique dès ses débuts en 1964, il n’est pas nécessaire de revenir, pas plus que sur l’hémorragie des fidèles provoquée par la déstabilisation généralisée.

    C’est dans ce contexte qu’a commencé une chute vertigineuse des ordinations sacerdotales. Certes, d’autres baisses importantes avaient eu lieu par le passé : celle qui a suivi la Séparation de l’Église et de l’État entre 1905 et 1914 ; celle aussi qui commença en 1947, après les années fastes de « rattrapage » d’après-guerre, baisse qui cependant n’avait pas empêché un renouvellement des prêtres tel que la pyramide du clergé en 1965 était exceptionnellement jeune[i].

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  • Biden est fan de François

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    De Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Joe Biden dit son admiration pour le pape François

    Les faits 

    À l’occasion d’un entretien avec une chaîne de télévision américaine, le futur président des États-Unis Joe Biden a confié son admiration pour le pape François. L’homme politique avait été particulièrement touché par les mots du pape à son égard après la mort de l’un de ses fils, âgé de 46 ans.

    20/12/2020

    « Je suis un grand admirateur [du pape François]. » Catégorique, cette déclaration ne serait pas si marquante si elle ne venait pas de Joe Biden. Lors d’un entretien dévoilé vendredi 18 décembre dans l’émission américaine The Late show, celui qui deviendra le 46e président des États-Unis le 20 janvier 2021 a ainsi déclaré tout son respect pour le pape actuel.

    Cette admiration remonte à 2015, lors du voyage de François sur la côte est des États-Unis, à l’occasion de la Rencontre mondiale des familles, à Philadelphie. Alors vice-président de Barack Obama, Joe Biden avait pu rencontrer le pape.

    Président catholique

    « Il a été incroyablement généreux pour notre famille », s’est souvenu le futur président dans The Late show. Il fut semble-t-il particulièrement touché par les mots du pape à l’égard de son fils Beau, décédé quelques mois plus tôt d’un cancer, à l’âge de 46 ans. « Il a demandé à rencontrer la famille dans le hangar de l’aéroport alors qu’il partait, a raconté Joe Biden. Il a parlé en détail de Beau, de qui il était, et des valeurs familiales, du pardon, de la décence.

    Élu après l’élection présidentielle du 3 novembre dernier, Joe Biden sera seulement le second président américain de religion catholique, après John Fitzgerald Kennedy. S’il est pratiquant régulier, le futur chef d’État doit cependant faire face à la très vive opposition d’une partie de l’Église est des fidèles catholiques en particulier en raison de son soutien à l’avortement et au mariage de personnes de même sexe.

    « Désir de travailler ensemble »

    « Par ses actions au cours de sa vie publique, Monsieur Biden a démontré qu’il n’était pas en pleine communion avec l’Église catholique », a ainsi considéré au début du mois le cardinal Charles Chaput, archevêque émérite de Philadelphie, pour justifier son appel à refuser de lui donner la communion. À l’inverse, le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, a indiqué qu’il ne s’opposerait pas à une volonté de Joe Biden de communier.

    Outre leur rencontre en 2015 en marge de la Rencontre mondiale des familles, le pape François et le futur président ont échangé à quelques reprises à Rome. Plus récemment, les deux hommes se sont entretenus par téléphone le 12 novembre 2020, le pape félicitant Joe Biden pour son élection. Selon son équipe, « le président élu a exprimé son désir de travailler ensemble (…) sur des questions telles que la prise en charge des marginaux et des pauvres, la réponse à la crise du changement climatique, et l’intégration des immigrés et des réfugiés ».