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Foi - Page 470

  • "La civilisation bâtie par nos pères dans la foi a été un facteur de progrès inégalé"

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    Des propos recueillis par Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    L’Église, des barbares à l’incendie de Notre-Dame

    «  L’âge des bâtisseurs est de retour »

    24 avril 2020

    La Sainte Chapelle, fleuron de la civilisation médiévale. Construite par Saint Louis à partir de 1241 pour abriter les reliques de la Passion du Christ. CC by : gnosne

    L’incendie de Notre-Dame, il y a un an, a provoqué de nombreuses réflexions sur le thème de «  comment rebâtir  » ? Docteur en philosophie, prêtre du diocèse de Washington (États-Unis), ayant vécu à Rome et francophile, l’abbé William Slattery livre une contribution originale sur le rôle des catholiques dans la construction de la civilisation occidentale. Synthèse passionnante d’érudition, sa vision de l’histoire de l’Église s’oppose résolument à la vision matérialiste ou fataliste : elle est pleine d’espérance.

    Dans votre livre-enquête, Comment les catholiques ont bâti la civilisation (éd. Mame), pourquoi focaliser votre regard sur le rôle des prêtres ?

    Abbé William J. Slattery : Dans l’histoire du premier millénaire, on constate qu’après la chute de l’Empire romain, ce sont les moines, puis les milliers de prêtres dans les paroisses, qui seront acteurs de la reconstruction de la civilisation, au milieu des barbares. Certes ils ne sont pas les seuls – il y eut de saints monarques comme Saint Louis, de saintes femmes comme Claire d’Assise, etc. Mais comme l’a dit le pape Pie XI, «  tous les bienfaits que la civilisation chrétienne a portés dans le monde sont dus, du moins à leur origine, à la parole et à l’action du sacerdoce catholique  ». Certes il y eut des héritiers indignes, pour parler comme saint Léon le Grand. Mais qui a fait autant pour l’humanité, et par amour, que des prêtres comme saint Vincent de Paul et Jean-Baptiste de La Salle ? Il s’agit de la plus longue chaîne d’abnégation que le monde ait jamais connue !

    L’objectif n’est pas de demeurer dans la nostalgie du passé, mais d’avancer vers l’avenir tels des héritiers qui n’ont pas à rougir, parce que la civilisation bâtie par nos pères dans la foi a été un facteur de progrès inégalé. Et qu’ils ont permis, selon le mot de Chesterton, de transformer une «  épave  » – l’Empire romain – en «  sous-marin  », capable de remonter à la surface après le naufrage.

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  • Il y a 105 ans : le génocide des autochtones de Turquie de confession chrétienne

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    D'Alexandre Del Valle sur Atlantico.fr :

    24 AVRIL 2020

    De la nécessité de commémorer le génocide arménien : la solution finale des Chrétiens en pays islamique

    Le 105e anniversaire du génocide arménien a été commémoré. Alexandre del Valle revient sur l'importance de cette date du 24 avril et sur l'importance des commémorations.

    Alexandre del Valle s'est exprimé dans une vidéo sur le génocide arménien, en voici la retranscription :

    Bonsoir chers amis Assyro-Chaldéens, chers descendants des victimes du génocide que l’on a souvent appelé « génocide arménien », que d’autres appellent « génocide des Assyro-Chaldéens », que moi personnellement j’appellerai le « génocide des autochtones de Turquie de confession chrétienne ».

    C’était un génocide qui s’est fait d’ailleurs en plusieurs étapes à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle et qui avait pour but tout à fait explicite de liquider les populations non-turcophones et non musulmanes. Dans la logique d’un plan de purification ethnique, le mot n’était pas abusif, de purification ethnique et religieuse afin de faire de la Turquie un lieu « Christianrein ». On parlait sous le nazisme de l’expression terrifiante « judenrein », faire de l’Allemagne une terre purifiée de ses Juifs, où il n’y a plus de Juifs, on pourrait presque faire la comparaison avec le génocide arménien et le génocide des Assyro-Chaldéens, que j’appelle le génocide des Chrétiens autochtones de Turquie, d’Anatolie.

    Le but était de faire en sorte que cette terre devienne « christianrein », vide de ses Chrétiens. Elle a inspirée de manière tout à fait attestée Hitler qui disait souvent : « Qui se rappelle du génocide arménien ? ».

    J’ai une pensée tout à fait émue en ce 24 avril pour toutes les familles des descendants des victimes, malheureusement victimes dans le silence et dans l’indifférence de l’essentiel des pays Occidentaux. Ce génocide qui inspira Hitler. Ce génocide qui a été salué encore récemment par des islamistes radicaux, notamment l’ancien calife de Daech, de l’Etat islamique, lui-même s’était félicité. Il avait pris comme un exemple l’idée de supprimer les populations chrétiennes du Moyen-Orient, du Proche-Orient. Cette solution finale des Chrétiens, j’en ai souvent parlé dans des ouvrages. Car c’est aussi ce que l’on pourrait dire, encore une analogie avec le génocide juif qui avait beaucoup de points communs, cette solution finale des Chrétiens aujourd’hui est portée non pas uniquement comme jadis par des pans turcs, des nationalistes turcs ou dans d’autres pays des nationalistes arabes qui parfois n’ont pas été beaucoup mieux, même si certains nationalistes arabes furent chrétiens comme Michel Aflak.

    Aujourd’hui cette volonté de purification ethno-religieuse, jadis portée par les jeunes turcs, elle est portée par l’islamisme radical mais aussi par M. Erdogan qui veut rétablir un califat ottoman. Erdogan est à la fois proche de l’extrême droite turque la plus radicale, issue de l’islamisme politique proche des Frères Musulmans, et adepte d’une sorte de synthèse que j’ai appelé nationale-islamiste, ce qui lui donne deux raisons de détester les Chrétiens de Turquie, Assyro-Chaldéens, Arméeniens ou autres car il y a aussi eu des massacres dans les années 2000 de prêtres catholiques italiens ou d’autochtones convertis au protestantisme, sans oublier Hrant Dink.

    Erdogan a aujourd’hui deux raisons, de son point de vue, de vouloir s’en prendre aux minorités : parce qu’il est nationaliste ultra (anti-Kurdes, anti-Arméniens, anti-Assyro-Chaldéens, anti-Occidental, anti-Juifs) et parce qu’il est islamiste.

    Le génocide arménien et le génocide des Assyro-Chaldéens, ce génocide des Chrétiens de Turquie d’Anatolie ne doit pas être oublié car aujourd’hui, il y a non seulement des personnalités politiques et même des nations qui interdisent d’en parler, comme c’est le cas de la Turquie. Mais il y a du côté des islamistes ou des nationaux islamistes turcs et du côté des islamistes des pays arabo-musulmans mais pas que arabes, aussi au Pakistan, en Afghanistan, mais aussi de plus en plus en Afrique, une volonté d’en finir avec les Chrétiens en général, une nouvelle solution finale des Chrétiens.

    Rien que pour cela cette date du 24 avril doit rester gravée dans les mémoires. Il faut la commémorer car nous ne pouvons pas regarder ailleurs. Le génocide des Chrétiens de Turquie a inspiré le génocide des Juifs mais il inspire aussi le génocide en cours, l’élimination en cours, progressive, des Chrétiens du Moyen-Orient, de plusieurs pays d’Asie, je pense par exemple au Pakistan qui est un pays terrible pour les Chrétiens mais aussi l’Afrique noire, l’Afrique noire subsaharienne où de plus en plus les Chrétiens sont poussés à l’exil ou massacrés de manière régulière du Nigeria jusqu’au Mali en passant par le Burkina Faso et bientôt peut être la Côte d’Ivoire, cette volonté de s’en prendre au Chrétien parce qu’il est Chrétien.

  • Les évangiles sont une vraie biographie de Jésus

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    images.jpgL’Evangile : un mythe devenu best-seller ? (catholique.org)

    Ils sont quatre. Quatre livres de petite taille, qui passeraient facilement inaperçus dans une bibliothèque à côté de tant d’œuvres intégrales beaucoup plus impressionnantes. Pourtant ce sont les livres les plus lus de l’humanité. Ils s’appellent simplement évangile, bonne nouvelle selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, et prétendent raconter l’histoire d’un homme, Jésus, au destin si exceptionnel.

    Mais cette histoire est-elle authentique ? Pour la science moderne, ils présentent de lourds défauts qui les rendent objet de soupçon : pourquoi par exemple ne disent-ils rien de l’aspect physique de Jésus ? Ils ne nous fournissent même pas l’année exacte de la mort de cet homme qu’ils considèrent comme le plus important de toute l’histoire ! L’accusation est donc lancée : les évangiles seraient des écrits « mythiques » qui ne doivent pas être considérés comme historiques.

    Nous allons montrer au contraire que les évangiles racontent bien l’histoire authentique de Jésus de Nazareth, et que ceci est essentiel pour la foi catholique.

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  • Déconfiner la France : « Interdire les messes après le 11 mai sera très difficile à justifier juridiquement »

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    Le gouvernement français est-il en droit de maintenir l’interdiction de célébrer la messe publique jusque début juin, comme l’a annoncé Emmanuel Macron le 21 avril ? Éléments de réponse avec le frère Joseph-Thomas Pini, canoniste et dominicain de la province de Toulouse dans une interview réalisée par Antoine Pasquier pour le magazine « Famille chrétienne » :

    "La Conférence des évêques de France et le gouvernement discutent des conditions de reprise des messes publiques après le 11 mai. L’État peut-il imposer ses conditions dans l’exercice du rite ?

    Dans l’édifice cultuel, le ministre du culte affectataire ou propriétaire est maître de l’organisation de la liturgie et de tout ce qui est cultuel, sous la modération de l’évêque. Si l’autorité civile dispose d’un droit de regard, très limité, en cas de trouble grave à l’ordre public, celle-ci n’est pas compétente pour tout ce qui touche au rite et à la liturgie. Le droit canonique rappelle ce principe d’indépendance absolue de l’Église en matière d’organisation du rite par ses autorités légitimes. Et deux autres principes essentiels : la préservation de l’intégrité des sacrements (à célébrer selon ce qui est prévu, même de manière simplifiée), et la légitimité de tout effort possible pour que les fidèles aient accès aux sacrements, s’il n’y a pas d’impossibilité ou d’empêchement.

    En France, cette question est rendue complexe par l’arrière-plan historique. Les pouvoirs publics français ont toujours eu la tentation de vouloir se faire les garants des bonnes pratiques religieuses. C’est très bonapartiste comme réflexe. Quelle est la bonne manière de donner la communion ? Quelle est la bonne manière d’organiser une messe ? Tout cela dépend uniquement de l’autorité de l’Église. L’État n’a pas à s’en mêler. Reste que dans la situation sanitaire actuelle, grave et difficile, les choses ne sont pas aussi binaires. Les troubles graves à l’ordre public concernent aussi la salubrité publique dont la préservation, par hypothèse, appellent les mesures les plus intrusives.

    L’État peut-il interdire la reprise normale du culte malgré le déconfinement annoncé le 11 mai ?

    Ce qui fait réagir les évêques dans les annonces d’Emmanuel Macron, et met un peu le feu aux poudres, c’est le risque d’une rupture d’égalité à partir du 11 mai. Certaines activités seraient autorisées, mais pas les offices religieux qui ne pourraient reprendre que début juin. Au nom du principe d’égalité, en quoi serait-il plus dangereux de se rendre dans une église que de prendre les transports en commun ? Pourquoi autoriserait-on des activités dont les conditions sanitaires seraient comparables à celles des célébrations eucharistiques, et interdirait-on toujours ces célébrations ? Si l’Église présente un plan de bonnes pratiques, maintenir une interdiction générale après le 11 mai sera très difficile à justifier, y compris juridiquement.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (24 avril) de la 2e semaine du temps pascal : le trésor caché

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    2020_04_24_10_50_59_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

     

  • Pandémie : la foi des catholiques chinois toujours plus fervente à l’issue d’un long confinement

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Malgré la pandémie, la foi des catholiques chinois toujours plus fervente à l’issue d’un long confinement

    24/04/2020

    Durant la période de confinement strict, qui a duré du 23 janvier jusqu’au mois d’avril en Chine, les fidèles chinois ont rencontré de nombreuses difficultés avec l’impossibilité de suivre la liturgie physiquement, à travers non seulement 40 jours de carême mais aussi 80 jours d’isolement. Malgré tout, nombre d’entre eux ont également expérimenté une croissance spirituelle, grâce à la prière en famille et aux diffusions en direct via Wechat (le Whatsapp chinois). Cette période a notamment pu être bénéfique pour les jeunes – en Chine, selon les Nouvelles règles sur les activités religieuses de 2018, l’éducation religieuse des moins de 18 ans est interdite. Le confinement et l’utilisation des réseaux sociaux a permis de contourner ces règles.

    « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! » : la proclamation de la liturgie de Pâques exprime parfaitement l’enthousiasme ressenti après non seulement 40 jours de carême, mais aussi 80 jours d’isolement en raison de la pandémie. À travers cette période, les fidèles catholiques chinois ont rencontré de nombreuses difficultés, mais beaucoup d’entre eux ont également expérimenté une véritable croissance spirituelle. Durant plusieurs semaines, la plupart des prêtres du pays ont célébré la messe en privé. Le dimanche et les jours de fête, ils ont malgré tout essayé de diffuser la liturgie en direct via Wechat (une application locale très répandue, équivalente à Whatsapp), et les fidèles suivant les célébrations à distance se comptaient par centaines de milliers. Cela s’est produit ainsi dans de nombreux diocèses chinois : Ningbo, Zhengding, Shanghai, Ningde, Pékin, Shantou, Jinzhou… De nombreux catholiques chinois ont également suivi les messes célébrées en direct depuis Hong-Kong, Macao, Taïwan, les Philippines ou la Malaisie. Beaucoup d’entre eux ont également pu suivre les célébrations de la semaine sainte et du triduum pascal diffusées depuis le Vatican et présidées par le pape François. Durant la période de confinement, qui remonte au 23 janvier en Chine et qui a duré jusqu’en avril, tout le pays est resté bloqué. Cela a bien sûr eu des conséquences sur les activités pastorales des prêtres chinois, qui ont été nombreux à diffuser via Wechat afin de permettre à plusieurs milliers de fidèles de suivre leurs vidéos : messes, homélies et lectures bibliques…

    Cette période était également bénéfique pour les familles et l’éducation religieuse des enfants – en Chine, selon les Nouvelles règles sur les activités religieuses établies en 2018, l’éducation religieuse des mineurs de moins de 18 ans est interdite. La crise sanitaire et l’utilisation des réseaux sociaux a donc permis de contourner cette règle. En l’absence de liturgie en semaine, de nombreuses familles se sont davantage réunies pour prier, avec des partages d’Évangile, des hymnes chantés et des lectures bibliques. À plusieurs reprises, des familles ont organisé des lectures bibliques quotidiennes – les livres bibliques les plus lus par les catholiques chinois semblent être le Livre de la Sagesse et les quatre Évangiles. Plusieurs familles ont fait part de leur enthousiasme en voyant leurs enfants étudier et approfondir leur foi directement par les lectures bibliques et la liturgie. Durant la semaine sainte, la quarantaine s’est allégée et les prêtres et religieuses ont pu à nouveau rendre visite aux malades et entendre les confessions (en continuant de respecter les mesures sanitaires et en portant un masque). Avant le dimanche de Pâques, les prêtres ont béni des œufs de Pâques en demandant aux catéchistes de les distribuer aux fidèles à domicile. Avec Pâques, les fidèles Chinois ont donc recommencé à espérer malgré la pandémie qui continuer de marquer le reste de la planète.

    (Avec Asianews, Shanghai)

  • Face au modernisme actuel, où sont les intellectuels catholiques à la hauteur du débat ? (lettre d'un lecteur)

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    A propos de "Du modernisme à la crise de l'Eglise" : un mot sur le manque d'actualisation du catholicisme anti-moderniste, face au modernisme d'aujourd'hui.

    Bonjour et merci beaucoup pour ceci : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2020/04/16/du-modernisme-a-la-crise-de-l-eglise-un-debat-eclairant-entr-6230338.html

    Voici de quoi il est question ici : si une vision catholique anti-moderniste, non seulement anti-conciliaire, mais aussi voire surtout anti-postmoderne, ne s'actualise pas, au contact du modernisme d'aujourd'hui, aussi dominant ou influent celui-ci soit-il, au sein de l'Eglise catholique, cette vision, aussi éclairante, exigeante, orthodoxe et réaliste soit-elle, et surtout aussi utile soit-elle, au bénéfice de l'Eglise et des fidèles, dépérira puis disparaîtra.

    Bien des catholiques conservateurs ou traditionnels doivent beaucoup à Jean Madiran, même s'ils n'en sont pas restés à sa vision des choses, et il serait dommage, pour ne pas dire tragique, qu'aucun philosophe ou théologien catholique d'aujourd'hui n'essaie de réfléchir, dans le sillage de cet auteur, au contact du modernisme d'aujourd'hui, celui-ci, depuis le début de l'avant-Assise, sous Jean-Paul II, semblant vraiment être de moins en moins essentiellement "philo-conciliaire", au sens strict du terme, et de plus en plus évolutivement "philo-postmoderne".

    En effet, ce modernisme d'aujourd'hui semble vraiment plus partisan qu'opposé à la conception selon laquelle le catholicisme est porteur de stéréotypes philosophiques et théologiques infondés, propices à des discriminations injustes, non seulement entre la foi catholique et les confessions chrétiennes non catholiques, et entre la religion chrétienne et les religions non chrétiennes, mais aussi entre les couples mariés et les couples non mariés, entre les hétérosexuels et les homosexuels, entre les laïcs et les prêtres, et entre la morale chrétienne et les morales non chrétiennes.

    Aussi, il serait curieux de connaître la place qui est effectivement accordée à Dei verbum, à Lumen gentium, à Sacrosanctum concilium et à Ad gentes, dans la pensée et dans l'action de bien des évêques "inclusivistes périphéristes" qui ne tiennent manifestement pas, ou pas particulièrement, à ce que les fidèles catholiques pensent et vivent en Jésus-Christ,

    - non seulement “en connaissance de cause” sur les fondements et le contenu de la foi catholique, de la morale chrétienne, de la liturgie et des sacrements de l'Eglise, et sur la différence de nature entre la religion chrétienne et les religions non chrétiennes, 

    - mais aussi dans la vigilance et la résistance, face à l'hégémonie diversitaire et humanitaire, culturellement et sociétalement correcte, de l'égalitarisme ou du relativisme et du libéralisme ou du subjectivisme, en matière religieuse et en matière morale.

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  • Le coronavirus nous ferait-il retrouver la mémoire ?

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    La mémoire retrouvée ?

    mercredi 22 avril 2020

    Reliques de St Benoît. Portail nord de l’abbaye de Fleury.
    © Fred de Noyelle / Godong

    La pandémie qui se prolonge, si elle éreinte les résistances et nous pousse à bout de souffle, semble aussi avoir la vertu de nous faire retrouver la mémoire. Confinés, il nous faut puiser dans nos ressources propres, dans les trésors enfouis dans l’épaisseur des siècles, pour alimenter notre conversation intérieure, et parfois même notre espoir.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du jeudi (23 avril) de la 2e semaine de Pâques : la dévotion au Précieux Sang

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    2020_04_23_09_55_25_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Un péché "contre la Terre"

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    Du Pape François lors de l'Audience Générale (Bibliothèque du palais apostolique), le mercredi 22 avril 2020 :

    "Frères et sœurs, nous célébrons aujourd’hui la 50ème Journée Mondiale de la Terre, une occasion pour renouveler notre engagement à aimer et protéger notre maison commune. L’homme est tiré de la terre, mais Dieu a mis en lui un souffle vital. Créés à l’image de Dieu, nous sommes appelés à respecter toutes les créatures, à en prendre soin, et, à l’exemple de Jésus, à avoir compassion pour tous nos frères et sœurs, en particulier les plus faibles. Par égoïsme, nous avons manqué à notre responsabilité de gardien et d’administrateur de la création. Nous l’avons polluée et pillée commettant ainsi une faute contre la terre, contre notre prochain, et contre le créateur qui, cependant, pourvoit à chacun et veut que nous vivions ensemble, dans la prospérité. Pour retrouver un rapport harmonieux avec la terre et l’humanité, il nous faut considérer de manière nouvelle notre maison commune : non plus comme une ressource à exploiter. La Bible affirme la bonté du monde naturel créé par Dieu pour soutenir l’humanité. Nous devons opérer une conversion écologique qui s’exprime par des actions concrètes et communes, non seulement au niveau international, mais aussi personnel : chacun de nous peut apporter son indispensable contribution."

  • La pénurie des sacrements voulue par les instances ecclésiales n'est pas sans risques

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    De l'Abbé Jean-Marie Perrot ( dans Res Novae sur le site de l'Homme Nouveau :

    Les risques futurs d’une pénurie des sacrements voulue par les instances ecclésiales

    Les risques futurs d’une pénurie des sacrements <br> voulue par les instances ecclésiales [fr, ital, eng]

    Le jour de l’Annonciation, l’auteur de ces lignes regarda le chapelet diffusé en direct de Lourdes. Il se trouvait dans son lit, atteint par le virus covid-19. Pour lui, rien de plus grave qu’une grippe assez bénigne ; ce qui se traduisait ce jour-là par une difficulté à fixer son attention, notamment pour prier. Pourquoi alors ne pas recevoir de l’aide, et celle particulière que la Conférence des évêques avait signalée, conjointement à la sonnerie des cloches plus tard dans la journée, à 19h30 ?

    À 15h30 donc, devant le petit écran de son téléphone portable, il se trouva en compagnie du recteur du sanctuaire, Mgr Ribadeau-Dumas, et d’un chapelain. Sans doute, des milliers d’autres catholiques étaient-ils « connectés » ; mais une impression saisissante fut celle produite par la solitude : du malade dans son lit, des deux prêtres à Lourdes, eux et lui séparés par une distance que symbolisaient les esplanades terriblement vides du sanctuaire ; et ce quoi qu’il en soit des grâces sensibles reçues lors de cette prière.

    Les fidèles éloignés des ministres du culte ?

    Le curé d’une paroisse d’une ville moyenne que je suis, se trouvait ainsi comme préparé à l’appel téléphonique reçu le lendemain. Un jeune père de famille appelait pour le baptême de sa fille nouveau-née. Le prêtre prévu pour le baptême lui avait déclaré, sans surprise, ne pouvoir se déplacer et avait, comme il se doit, conseillé au père d’ondoyer son enfant si un prêtre local ne pouvait le remplacer. Avant qu’il ne me l’ait dit, je lui proposais la même démarche, lui déclarant quel était mon état de santé et mon indisponibilité temporaire par mesure de prudence. La réponse fut celle-ci :

    « C’est déjà très difficile de vivre sans les sacrements, sans la messe. Si, en plus, il faut se passer de prêtre pour les baptêmes !... »

    Il n’est sans doute pas à craindre que, chez cet homme, se développe une distance assumée, voire revendiquée, vis-à-vis des ministres de l’Église. Sa réflexion, expression d’un sensus fidei revenu en force dans la réflexion théologique sous l’impulsion du pape François (1), témoigne plutôt du contraire.

    Elle est pourtant symptomatique – le mot est choisi à dessein – de ce mal récurrent qu’est une certaine distanciation entre pasteurs et fidèles, voire de la méfiance qui en serait le fruit le plus amer. Les occasions de cette perte de confiance, durant ces dernières années, relevaient d’options théologiques ou morales, sociétales plus récemment, ce qui n’est pas rien. Dans la situation présente, le terreau est plus basique, en deçà des options et des débats, et donc plus douloureux quand il est remis en cause : il s’agit des sacrements et des ministres des sacrements ; non pas de la validité des sacrements (question qui a pu se poser autour de ce qu’on a appelé pudiquement les abus liturgiques) ou de l’indignité des ministres (sujet récent, mais indépendant de la situation présente, au moins à vue humaine) ; mais de la possibilité de les recevoir et, conjointement, du courage ou du zèle à les donner.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du mercredi (22 avril) de la deuxième semaine de Pâques : récits et expériences eucharistiques (A. Bessières s.J.)

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    2020_04_22_10_24_30_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF