Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 471

  • Pourquoi ce prêtre a brûlé les effigies de la Pachamama...

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    08 novembre, 2019

    Le prêtre qui a brûlé les Pachamama parle : elles « parodient » Notre Dame de Guadalupe

    Les « Pachamama » vénérées de manière idolâtre au Vatican et dans la ville de Rome au moment du synode sur l’Amazonie étaient une « parodie » de la Vierge de Guadalupe, selon un exorciste mexicain cité par le prêtre qui a brûlé des effigies de la statuette il y a quelques jours au cours d’un rite de réparation que l'on peut voir ici sur le blog d'Yves Daoudal.
     
    Ce prêtre catholique de l'archidiocèse de Mexico, le P. Hugo Valdemar Romero, a expliqué dans un entretien avec LifeSiteNews pourquoi il a décidé de brûler des statues païennes de la « Pachamama ». Son geste, visant à expier le péché public d'idolâtrie au synode sur l’Amazonie, se justifiait par la « loi de Dieu », a-t-il déclaré.

    La vidéo de la cérémonie qui a eu lieu en fin de semaine dernière est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.

    Le P. Hugo Valdemar Romero, ancien porte-parole de l'Archidiocèse de Mexico, actuellement grand pénitencier, a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait invité les fidèles à participer à cette cérémonie en raison du « scandale et de la douleur causés par les graves actes d'idolâtrie, réalisés au Vatican avec les idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie ».

    Voici la traduction intégrale de l’interview du P. Hugo Valdemar Romero avec Bree A. Dail de LifeSiteNews.

    à lire sur le blog de Jeanne Smits

  • Sainte Faustine en tête du box-office américain

    IMPRIMER

    De Marzena Devoud sur aleteia.org :

    Le film sur sainte Faustine en tête du box-office américain

    LOVE AND MERCY FILM

    05 novembre 2019

    Le film « Love and Mercy » consacré à la vie de sainte Faustine, grande mystique polonaise du XXe siècle, s’est hissé au sommet du box-office américain.

    Projeté le 28 octobre dans 800 cinémas aux États-Unis, le documentaire-fiction inédit dédié à la vie de sœur Faustine, apôtre de la Miséricorde divine, a conquis le box-office américain en prenant la deuxième place, juste derrière le film évènement Joker. Une grande surprise pour son metteur en scène polonais Marek Kondrat : « Nous avons travaillé très dur pour que le film soit le meilleur possible et pour que le message de sœur Faustine gagne le public américain, mais ce succès dépasse nos plus beaux rêves », a-t-il confié à Aleteia.

     Lire aussi : La prière de sainte Faustine pour exercer la Miséricorde

    Ce succès assure en effet sa conquête internationale : Love and Mercy va être projeté prochainement dans 30 pays, y compris la France. « C’est une immense joie pour moi de voir les réactions de spectateurs souvent bouleversés à la sortie de la séance. J’espère que le message sur la Miséricorde divine touchera beaucoup de personnes. Et c’est le plus important », souligne Marek Kondrat.

    Une nouvelle lumière sur le message de sainte Faustine

    Ce documentaire-fiction d’une heure et demi éclaire d’une lumière nouvelle le parcours de la mystique polonaise ainsi que son message. Love and Mercy s’appuie sur la correspondance inédite de la sainte avec son confesseur, le bienheureux Michal Sopocko, fondateur de la congrégation des Sœurs de Jésus Miséricordieux. Jusqu’alors inconnues, ces lettres qu’ont échangé les deux religieux pendant plusieurs années n’ont été découvertes que très récemment.

    La fête de la Miséricorde divine, chaque deuxième dimanche de Pâques, est célébrée dans le monde entier par des centaines de millions de chrétiens. Pourtant, peu connaissent la puissance du message de Jésus transmis par l’intermédiaire d’une simple religieuse polonaise, Faustyna Kowalska, béatifiée par le pape Jean Paul II en 1993. Encore plus rares sont ceux qui connaissent la grande figure spirituelle de son confesseur, le père Michal Sopocko, qui a été béatifié à son tour en 2008. Lui aussi a joué un rôle important dans la révélation du message de la miséricorde divine », précise le réalisateur du film.

  • Ces martyrs dont on ne parle pas

    IMPRIMER

    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Ces martyrs dont on ne parle pas.  Un témoignage du Burkina-Faso

    La mort du chef de l’État islamique Abou Bakr al-Baghdadi ne permet nullement de baisser la garde face à l’agressivité des innombrables groupuscules armés qui s’inspirent du fondamentalisme islamiste.

    Il y a quelques jours, la branche italienne d’Aide à l’Église en Détresse, la fondation de droit pontifical chargée de soutenir les chrétiens persécutés dans le monde entier, a publié une mise à jour sur vingt pays dans lesquels la persécution religieuse est aujourd’hui la plus forte.

    Il s’agit des pays en rouge dans la carte ci-dessus.  Dans seize pays sur vingt, c’est le terrorisme d’origine musulmane qui fait rage.  Et dans huit de ces seize pays, les agressions contre les chrétiens sont encore montées d’un cran ces dernières années.

    Ces huit pays sont le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Cameroun, la République Centrafricaine, l’Érythrée, le Sri Lanka et les Philippines.

    Ce n’est donc pas au Moyen Orient que le terrorisme islamiste se déchaîne le plus mais bien en Asie et plus encore en Afrique sub-saharienne.  Exactement comme l’avait prôné Abou Bakr al-Baghdadi dans sa dernière vidéo du 29 avril dernier dans laquelle il revendiquait pour le compte de l’État islamique l’hécatombe au Sri Lanka survenue quelques jours plus tôt et qui avait fait 258 morts et 500 blessés dans trois églises chrétiennes le matin de Pâques.

    Des informations plus détailles sur chacun de ces vingt pays figurent dans le dossier mis en ligne par Aide à l’Église en Détresse :

    > Perseguitati più che mai. Focus sulla persecuzione anticristiana, 2017-2019

    La nouvelle amère de cette nouvelle carte de la terreur, c’est précisément son expansion en Afrique, comme le démontre d’ailleurs cet autre rapport du directeur de « Analisi Difesa », le webzine spécialisé en théâtres d’opérations et en questions militaires :

    > Sconfitto in Siria, l’ISIS passa al contrattacco in Africa

    Et parmi les pays africains, le dernier a avoir été envahi par les armées djihadistes, c’est le Burkina Fasto, avec des agressions qui sont allées crescendo cette année, pratiquement toutes dirigées contre les communautés chrétiennes.

    Lire la suite

  • "L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu"

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Carlo Maria Viganò : « L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu. »

    7 Nov 2019

    Mgr Carlo Maria Viganò a accordé une importante interview à Diane Montagna de LifeSiteNews où il évoque les cérémonies idolâtres qui ont eu lieu au Vatican et à Rome à l’occasion du synode sur l’Amazonie, ainsi que les objectifs de cette assemblée « manipulée », selon lui, en vue d’objectifs fixés d’avance. Celui qui a sonné l’alerte à propos de la « couverture » d’un grand nombre d’abus sexuels cléricaux par le pape François lui-même, affirme que « l’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu ». Mgr Carlo Maria Viganò évoque une « attaque frontale » contre l’Eglise du Christ et exhorte les fidèles à engager le combat « pour défendre l’Epouse du Christ. » 
    Voici ma traduction intégrale de cet entretien. – J.S.

    *

    Diane Montagna : Excellence, comment décririez-vous la trame du récit synodal ? Pourriez-vous suggérer une image qui la résume bien ?

    Mgr Viganò : La barque de l’Eglise est en proie à une tempête déchaînée. Pour calmer la tempête, les Successeurs des Apôtres qui ont tenté de laisser Jésus sur le rivage, et qui ne perçoivent plus Sa présence, ont commencé à invoquer la Pachamama !

    Jésus a prophétisé : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » (Mt 24,15 ; 21).

    L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu et a donné naissance à une nouvelle forme d’apostasie, dont les semences – qui sont actives depuis longtemps – croissent avec une vigueur et une efficacité renouvelées. Le processus de mutation interne de la foi qui a cours dans l’Eglise catholique depuis plusieurs décennies, a connu avec ce Synode une accélération dramatique en direction de la mise en place d’un nouveau credo, récapitulé dans un nouveau type de culte. Au nom de l’inculturation, des éléments païens sont en train d’infester le culte divin afin de le transformer en culte idolâtre.

    Quelle est, selon vous, la partie la plus préoccupante ou la plus problématique du document final du Synode de l’Amazonie ?

    La stratégie de toute l’opération synodale amazonienne est la tromperie, l’arme préférée du diable : dire des demi-vérités pour atteindre une fin perverse. Ils évoquent un manque de prêtres : ils en tirent la conclusion qu’il faut s’ouvrir aux prêtres mariés et au diaconat féminin pour détruire le célibat, d’abord en Amazonie, puis dans toute l’Eglise. Sur quel continent la première évangélisation menée par l’Eglise catholique a-t-elle jamais été réalisée par des prêtres mariés ? Les missions en Afrique, en Asie et en Amérique latine ont été réalisées principalement par l’Eglise latine, et seulement dans une très faible mesure par les Eglises orientales et leur clergé marié.

    Lire la suite

  • Marie Laforêt ne faisait pas mystère de sa foi

    IMPRIMER

    C'est ce que l'on découvrira ICI

    et dans les archives de la RTS :

    "La France m'a déçue du point de vue culturel, politique. Elle ne m'intéresse plus. Et boum !". Avec la franchise et l'humour qui la caractérisent, Marie Laforêt se confie à Jacques Huwiler. Catalane d'origine, née en GIronde, ayant grandi à Paris, elle s'est établie à Genève pour élever ses enfants "dans la tranquillité". La comédienne et chanteuse se souvient de son enfance, initiée très tôt à la culture dans une famille où la religion "était forte mais légère et drolatique". Catholique convaincue, celle qui avait envisagé de devenir carmélite, mais ne s'est jamais mariée à l'église, parle de Vatican II, du pape et de l'ouvrage qu'elle veut consacrer à Hérode le Grand. Racines, le 21 octobre 1990.

  • Ecclesia in Europa : l’autre face de l’Eglise

    IMPRIMER

    JPSC

  • Salubre : un éloge de l'Espagne catholique

    IMPRIMER
    Le dernier livre d’Angela Pelliciari

    Je me suis posée cette question: pourquoi les grands saints ont-ils détruit les idoles païennes? C’est Augustin qui m’a donné la réponse: parce que les idoles ne sont pas inoffensives. Parce que derrière chaque idole il y a Satan. Il y a le diable qui veut asservir les gens en les forçant à adorer des divinités irrationnelles et monstrueuses qui exigent souvent des rituels violents et pervers.

    Contre-histoire / Angela Pellicciari: « Mon éloge de l’Espagne catholique. Pour la justice et par gratitude ».

    Aldo Maria Valli
    6 novembre 2019
    Traduction de Benoît-et-moi :

    Le dernier livre de l’historienne Angela Pellicciari s’intitule Una storia unica. Da Saragozza a Guadalupe . Un livre magnifique, courageux et utile. Avec lequel l’auteur poursuit son œuvre que l’on pourrait définir de « contre-histoire ». Souvent, les choses ne sont pas comme on nous l’a raconté. C’est aussi le cas de l’Espagne catholique, entourée d’une légende noire qui voudrait qu’elle ait longtemps été arriérée à cause du catholicisme. Angela Pellicciari affirme que c’est le contraire qui est vrai: précisément parce que catholique, l’Espagne a réussi à se libérer de la domination musulmane, mettant fin à un expansionnisme qui aurait eu des conséquences dévastatrices pour l’Europe entière. C’est précisément parce qu’elle était catholique, surtout sous le règne d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon, que l’Espagne s’est transformée en une nation moderne, avec un niveau très élevé du point de vue culturel et administratif. Et précisément parce qu’ils étaient catholiques, les souverains espagnols ont réussi, avec la découverte de l’Amérique, à insérer tout un continent dans le courant dominant de la civilisation gréco-romaine et chrétienne.

    Lire la suite sur "Benoît-et-moi"

  • Quelle réponse chrétienne face à un islam statistiquement grandissant?

    IMPRIMER

    D'Aleteia.org :

    Quelle réponse chrétienne à l’islam grandissant ?

    Mgr Dominique Rey | 05 novembre 2019

    Comment attester de sa foi auprès des musulmans, s’interroge Mgr Dominique Rey dans son dernier livre, « L’Islam, menace ou défi ? » (Artège). Faut-il annoncer Jésus-Christ, ou se contenter de vivre chrétiennement ? L’évêque de Fréjus-Toulon évoque l’exemple des premiers temps de l’Église. Le chrétien doit oser le dialogue pour faire connaître la vérité. Il doit surtout donner le témoignage du désir de vivre lui-même le message de l’Évangile du Christ.

    Quelle réponse chrétienne à la présence musulmane croissante dans notre pays ? Dans un contexte de nouvelle évangélisation, cette question a toute son importance et doit susciter l’intérêt de bon nombre de chrétiens. Seulement, l’idée d’une « réponse chrétienne » laisse songeur quand le christianisme lui-même a du mal à répondre à ses propres questionnements et à ses propres défis dans un contexte de sécularisation et de laïcisme.

    Humilité et réalisme

    Les catholiques, en particulier, ont-ils quelque chose de pertinent à proposer à notre société ? À voir les églises qui se vident, le clergé vieillissant ou le taux de catéchisation toujours en baisse, il pourrait être permis pour beaucoup d’en douter. La parole chrétienne est-elle encore crédible alors que l’assistance dominicale est réduite à peau de chagrin, que les séminaires ferment et que l’influence des croyants dans le débat public s’amoindrit ? Sans cynisme ni découragement, le chrétien doit donc se demander s’il a encore les moyens de porter le témoignage de la foi auprès des musulmans. Le Christ d’ailleurs nous invite à faire preuve d’humilité et de réalisme : « Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” » (Lc 14, 28-30)

    Lire la suite

  • Amazonie : réflexion sur la mission

    IMPRIMER

    De Gérard Leclerc sur le site web de « France catholique »

    eglise_saint_antoine_de_padoue_de_sau_l__guyane_-b4b59.jpg« Le synode sur l’Amazonie, qui vient de se terminer à Rome, a-t-il répondu à toutes les questions qu’il posait à ses participants ? Sans doute pas tout à fait, si l’on en croit le cardinal Christoph Schönborn, qui s’est notamment montré surpris de l’absence de réflexion sur l’essor des pentecôtistes dans cette région du monde : «  Les pentecôtistes annoncent le Christ directement, et nous, catholiques, avons parfois trop tendance à être timides dans l’annonce.  » Et l’archevêque de Vienne de citer certains propos entendus de la part de témoins directs : «  Nous nous sommes beaucoup engagés dans la défense des indigènes et sur les questions sociales, mais avons-nous continué, en même temps, à annoncer suffisamment le kérygme : Jésus mort et ressuscité pour nous ?  »

    Déficit missionnaire

    De fait, il n’est pas possible d’éluder la réalité massive d’une perte de substance du catholicisme d’Amérique latine, en faveur d’un évangélisme protestant. Sans doute souligne-t-on les faiblesses de ce courant, divisé en de multiples branches, avec la mobilité de fidèles qui parfois, au terme de leur parcours, retrouvent l’Église de leur baptême. Mais le déficit missionnaire catholique n’en est pas moins à examiner avec le plus grand soin.

    N’est-il pas à mettre en relation avec l’échec d’une théologie de la libération où se sont investies beaucoup d’énergies sans communiquer un dynamisme analogue ? Cela ne signifie pas que la primauté du souci des plus pauvres ne doive pas être affirmée comme exigence évangélique. Mais l’annonce explicite du kérygme est la première mission que notre Église se doit d’assumer auprès des pauvres et ceux qui sont éloignés de la lumière de la Révélation.

    Assumer l’universalité de l’Église

    La querelle romaine qui s’est produite à propos du respect dû aux rites antiques liés aux cultures amazoniennes pourrait alimenter la polémique pentecôtiste contre le paganisme idolâtre des catholiques. Elle ne saurait être traitée à la légère. Car s’il est vrai, que, dans le passé, nos missionnaires se sont montrés intraitables avec les pratiques païennes, n’en fondant pas moins des chrétientés vivantes, il y a lieu pour l’Église d’assumer sa totale universalité.

    Comme l’écrivait le Père de Lubac dans son étude célèbre sur Le fondement théologique des missions, l’Église se doit d’accueillir en son sein toute la diversité de l’effort déployé par l’humanité, dans la conviction que «  pour la mise en valeur de son propre trésor, toutes les races, tous les siècles, tous les foyers de culture ont à fournir leur part  ». Trouvera-t-on pour l’Amazonie l’équivalent de ce que l’Église africaine a réussi en fait d’intégration de la liturgie à sa diversité linguistique et sa sensibilité artistique ? On ne peut que le souhaiter.

     Ref. Réflexions sur la mission

    Litanie des saints en lingala (Congo) :

    …basantu banso na Nzambe osambelela biso !

    JPSC  et nos partenaires utilisons des Cookies et informations non sensibles pour personnaliser votre ngation

  • Synode « amazonien » à Rome : « Splashamama » dans le Tibre

    IMPRIMER

    statuetta.jpgLa séquence dédiée à  notre bon saint Lambert de Liège (636- circa 705) nous le chante encore lors de sa fête, chaque 17 septembre « Taxandriam  illustavit , idolorum quam purgavit  ab omni spurcitia » (il illustra la Campine qu’il a purifiée de toute souillure des idoles) . Quatorze siècles plus tard, un émule des temps présents a expliqué à « Kathnet » pourquoi il a renouvelé un tel geste à Rome  durant le synode « amazonien » organisé par le pape régnant. Lu sur le site web « Pro Liturgia » :

    « A Rome, au cours du synode sur l’Amazonie, un groupe de catholiques a protesté contre le faitPentin-NOV4a.jpg que, lors d’événements organisés en marge du synode, on a « accueilli » à l’église Santa Maria in Traspontina les soi-disant figures de Pacha Mama. Certains d’entre eux sont allés chercher les statues dans l’église et les ont jetées dans le Tibre. L’initiateur de cette action, l’Autrichien Alexandre Tschugguel, a accordé un entretien à Kathnet :

    Kathnet : Avec d’autres personnes, tu as sorti ces statuettes controversées de l’église de Santa Maria in Traspontina et tu les as jetées dans le Tibre. Comment t’es venue cette idée et quelles ont été tes motivations ?

    Alexander T. : Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de ce synode, j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement. Et lorsque les débats ont débuté, j’ai pris l’avion et je suis allé à Rome pour participer à des conférences qui étaient proposées sur le sujet. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de me rendre à l’église Santa Maria in Traspontina. Dans cette église, il y avait des bénévoles qui ont tenu à nous informer sur les buts de l’organisation REPAM qu’on peut considérer comme un regroupement des représentants des peuples de la zone amazonienne. Ce que j’ai entendu ce jour-là m’a paru terrible. Par exemple qu’il n’existe aucune volonté d’amener les indigènes au baptême. D’ailleurs un évêque, Mgr Kräutler, s’est officiellement exprimé dans ce sens. On en est venu à parler de ces statues qui étaient exposées là, et on nous a expliqué que c’était des symboles de fécondité et des représentations de la « Mère-Terre ».

    C’est là que j’ai compris qu’il s’agissait de quelque chose qui s’opposait radicalement à la doctrine catholique. Lorsque, ce même jour, a eu lieu ce rituel dans les jardins du Vatican, l’idée a mûri en moi de retirer ces statues de l’église. Deux semaines plus tard, ma décision était prise : j’ai repris l’avion, et j’ai agi.

    Lire la suite

  • La première fois que le pape François est allé dans les catacombes

    IMPRIMER

    Du site de Faro di Roma :

    La première fois que le pape François allait dans une catacombe
    02/11/2019

    "C'est la première fois que j'y vais", a confié le pape François, qui a déclaré qu'il vivait ce 2 novembre, dédié à la mémoire des morts, de façon différente des autres années en célébrant la Messe dans la catacombe romaine de Santa Priscilla. C'était la première fois, s'est-il rappelé, que le pape argentin visitait ce lieu de culte cher aux Romains, du moins en dehors du territoire du Vatican.

    "C'est la première fois que j'entre dans une catacombe", a déclaré François, en commençant l'homélie dans laquelle il s'est ensuite rappelé: "l'endroit idéal pour les Chrétiens ". Cela, a-t-il dit, non pas pour la sécurité humaine, mais pour se retrouver "entre les mains de Dieu" et pour "une identité", pour tout croyant, s'il veut se dire vraiment "béni".

    Le pape a ensuite rappelé l'existence "de nombreuses catacombes dans d'autres pays, où les chrétiens doivent même prétendre organiser une fête, un anniversaire, pour célébrer la messe, car il est interdit de la célébrer dans leur ville. Même aujourd'hui, il y a des chrétiens persécutés - a-t-il rappelé - plus qu'au cours des premiers siècles ". (...)

  • Notre-Dame de Lorette : une fête chasse l'autre ? (mise à jour)

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette.

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette.   (AERONAUTICA MILITARE)

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain

    Un décret de la Congrégation du Culte divin établit au 10 décembre la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette, vénérée et célébrée chaque année par des milliers de pèlerins.

    Le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements a signé un décret inscrivant la Bienheureuse Vierge de Lorette au calendrier romain général. C'est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée, rappelle le décret.

    Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la "Maison sainte", celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.

    Le Pape François s'était rendu le 25 mars dernier au sanctuaire de Lorette, jour de la solennité de l’Annonciation du Seigneur. En confiant à la Vierge toutes les vocations, le Saint-Père y avait signé l'exhortation apostolique post-synodale, rédigée suite au synode d'octobre 2018 sur "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".

    «Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle» peut-on lire dans le décret. 

    En voici la traduction française:

    DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général

    La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.

    Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Evangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l'appel divin. Adombrée par le Saint-Esprit, l'humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l'image la plus pure de la sainte Église.

    Le sanctuaire susmentionné, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.

    Dans la Sainte Maison, devant l'effigie de la Mère du Rédempteur et de l'Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sante Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. D’une manière particulière, ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.

    En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année. Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.

    La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère.

    Nonobstant toute disposition contraire.

    De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.

    Robert Card. Sarah, Prefet

    Arthur Roche, Archevêque Secrétaire

    ... mais, du coup, la fête liturgique de la translation de la sainte maison de Lorette est abrogée (source) :

    Par un décret du 7 octobre 2019 , signé par le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, le Préfet concède de célébrer le 10 décembre ce qui existait déjà : la fête mariale de la Bienheureuse Vierge de Lorette; et il abroge la fête de la translation miraculeuse de la Sainte Maison de Lorette, célébrée comme une fête liturgique depuis des siècles.

    Dans la pratique, le Préfet remplace la célébration liturgique du miracle qui se réfère à la relique chrétienne la plus importante au monde (à part le Saint Suaire), par la célébration d’une simple fête mariale de Lorette, une fête comme les autres fêtes mariales, par exemple celle de Lourdes.

    Mais il ignore aussi la Sainte Maison comme relique, la décrivant comme un « Sanctuaire qui rappelle l’Incarnation ».

    Ce décret est important car la translation miraculeuse n’existe plus liturgiquement.

    https://www.marcotosatti.com/2019/11/03/loreto-via-la-festa-della-traslazione-ma-perche-card-sarah/

    Lire également : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2007/12/10/65-de-la-translation-de-la-sainte-maison-de-lorette/