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International - Page 140

  • Un triomphe du djihad mondial

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    De François Brousseau en opinion (chroniques) sur le site du Devoir (Canada) :

    Le triomphe du djihad

    16 août 2021

    Vingt ans, 180 000 morts et 80 milliards de dollars américains plus tard, la défaite est totale, catastrophique, sans appel. L’équipée afghane de 2001-2021, longtemps appelée « mission » par l’OTAN, les généraux canadiens et autres croisés naïfs, passera à l’histoire comme une grande débandade militaire et idéologique des États-Unis et de leurs alliés.

    L’Afghanistan confirme une fois de plus sa réputation de tombeau des armées étrangères : britannique au XIXe siècle, soviétique au XXe et maintenant états-unienne.

    Cette défaite se solde, au mieux, par un retour à la case départ : la reconquête du pouvoir par les islamistes radicaux non réformés qui en avaient été chassés après le 11 Septembre, pour leur alliance avec al-Qaïda. De retour au programme : des femmes intégralement voilées, interdites à l’école et au travail, la charia intégrale dans les tribunaux, etc. Les rares et fragiles conquêtes des femmes et des intellectuels libéraux à Kaboul seront balayées.

    On blâme aujourd’hui Joe Biden pour avoir déguerpi au plus vite, sous-estimant la force des talibans et surestimant les capacités de résistance d’une armée restée fantoche malgré les sommes colossales engouffrées, sur deux décennies, dans son équipement et son « entraînement ». Mais la « négociation » menée par l’administration Trump au cours des deux années précédentes, par-dessus la tête du gouvernement de Kaboul, annonçait clairement la débâcle actuelle : les habiles talibans connaissaient parfaitement l’inconditionnel « désir de partir » de l’ennemi. De partir vite, quoi qu’il advienne…

    Les doigts croisés derrière le dos (« Non, non, rassurez-vous, nous sommes contre le terrorisme, nous ne sommes plus les amis d’al-Qaïda ! »), les négociateurs enturbannés n’ont eu qu’à faire de vagues promesses et à « jouer la montre ». Ils récoltent aujourd’hui le pouvoir comme un fruit mûr, après avoir très habilement joué la partie diplomatique… et militaire.

    Par exemple, ils ont commencé leur reconquête par le nord et l’ouest (non pachtounes) de l’Afghanistan qui, en principe, n’étaient pas leur territoire naturel. Ajoutée à la désorganisation de l’armée afghane, la tactique s’est avérée payante : de Hérat et Mazar-i-Sharif à Kandahar, les dominos sont tombés à une vitesse déconcertante. Kaboul s’est rendu sans coup férir, avec des soldats fantômes et un président en fuite.

    Drames afghans, la guerre et la victoire des talibans (qui étaient, à l’origine, des nationalistes pachtounes doublés d’intégristes « locaux » ne désirant la dictature religieuse que chez eux) ont aujourd’hui une portée internationale qu’elles n’avaient pas en 1996.

    C’est une humiliation des États-Unis, puissance en déclin, doublée d’un triomphe du djihad mondial.

    C’est un pion de plus qui tombe dans le grand affrontement constitutif du XXIe siècle, vécu comme tel par les djihadistes de toutes les latitudes… et même par certains islamistes « non combattants », opposants à la laïcité moderne, qui pratiquent l’entrisme partout où ils le peuvent.

    Par son côté emblématique — deux décennies d’une intervention hypermédiatisée, soldée par une déculottée occidentale —, la victoire foudroyante des talibans peut donner un formidable coup de pouce aux islamistes du monde entier.

    On pense bien sûr à al-Qaïda, qui n’a jamais totalement quitté le territoire afghan et a survécu à ses défaites. Au groupe État islamique maintenant très présent en Afrique, en Asie (et en Afghanistan même), après son recul relatif au Proche-Orient (Irak, Syrie). Aux combattants du Mozambique, de la Côte d’Ivoire, du Sahel — qui aujourd’hui font reculer l’armée française. Aux djihadistes « dormants » de Paris, Bruxelles, Birmingham, Manille, Sydney…

    On ne sait pas encore, après leurs « promesses » faites aux Américains, quelle attitude les talibans revenus au pouvoir adopteront envers al-Qaïda et les autres extrémistes islamistes qui voient leur combat comme mondial, et l’Afghanistan de 2021 comme un exemple et une inspiration. Garderont-ils une distance « tactique » envers leur ancien allié, en se souvenant de 2001 ?

    La combinaison d’un Afghanistan dirigé par les talibans, d’une humiliation américaine aux mains des islamistes, d’un Moyen-Orient en proie à la violence et à la radicalisation, avec la propagation des idéologies djihadistes dans tous les coins du monde, donne froid dans le dos.

    François Brousseau est chroniqueur d’information internationale à Ici Radio-Canada.

  • L’or du Rhin et ses Walkyries à la française

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    Vu sur le site web "Le salon beige":

    JPSC

  • Liturgie, acculturation et inculturation : n’y perdons pas notre latin.

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » sous la signature de Camille Lecuit :

    Le pape ne craint décidément pas de froisser les « tradis »

    « Le pape François ne craint décidément pas de froisser les « tradis ». Dans un message-vidéo à des religieux d’Amérique latine le 13 août 2021, il a adressé une sévère mise en garde : sans inculturation, la vie chrétienne et la vie consacrée aboutissent à des « positions gnostiques des plus aberrantes et ridicules ». Le pape a dénoncé notamment une « utilisation abusive de la liturgie » qui fait primer « l’idéologie » sur « la réalité des gens » et l’Évangile. Une déclaration qui intervient à peine un mois après la publication de son motu proprio restreignant fortement l’usage de la messe tridentine, et plusieurs invectives à l’égard des prêtres et fidèles trop attachés à la liturgie, qui ont récemment provoqué d’importants remous dans l’Eglise.

    Une foi « pas authentique »

    Dans la suite de son message, le chef de l’Église catholique a souligné l’importance du « défi de l’inculturation de la foi » pour les religieux, rappelant que « l’unité n’est pas l’uniformité mais l’harmonie multiforme » que crée l’Esprit Saint.

     « Une foi pas inculturée n’est pas authentique », a prévenu le souverain pontife, appelant à découvrir dans « l’âme du peuple » le chemin à poursuivre. Pour cela, selon lui, les religieux doivent entrer « dans la vie du peuple fidèle […] dans le respect de ses coutumes, de ses traditions ».

    Pour le pontife, il s’agit autant de permettre une « inculturation de la foi » que « d’évangéliser une culture ». Dans ce but, il faut « valoriser ce que l’Esprit Saint a semé dans les peuples », a-t-il insisté, parce que c’est un don pour l’Église locale mais aussi universelle.

    La « tentation de survie » de certaines communautés

    Le pape François a dans un second temps mis en garde contre la « tentation de la survie » qui touche les communautés qui regardent trop le nombre de membres – souvent déclinant – de leur communautés. « Il est bon de renoncer au critère des chiffres, au critère de l’efficacité » qui poussent à la « nostalgie », a-t-il indiqué.

    Au contraire, l’évêque de Rome a appelé à marcher avec Dieu « sur les chemins de l’espérance ». « Rejoignez le saint peuple fidèle de Dieu, respectez le saint peuple fidèle de Dieu, évangélisez, témoignez, et laissez le reste à l’Esprit Saint », a-t-il exhorté.

    Le pontife a recommandé d’adopter dans ce but « la joie sous toutes ses formes », c’est-à-dire aussi « la paix » et « le sens de l’humour ». « Il est si triste de voir des hommes et des femmes consacrés qui n’ont aucun sens de l’humour, qui prennent tout au sérieux », a-t-il affirmé. Et a conclu : « Être avec Jésus, c’est être joyeux, c’est aussi avoir la capacité de ce sens de l’humour qui donne la sainteté ».

    Prenons au mot les propos diffus et contradictoires du pontife, en observant qu’alors le rite latin, pour s’acculturer, ne peut pas prétendre en même temps se limiter à l’usage du seul missel de Paul VI.  Qui plus est, des variants dans le rite latin existent déjà : ambrosien à Milan, mozarabe à Tolède ou apparenté à Braga et (bien plus substantiel en nombre de pratiquants) un rite zaïrois où l’usage des langues véhiculaires de la RDC n’est pas exclusif du chant grégorien. Pourquoi alors exclure du lot les adeptes de l’ «usus antiquior » pratiqué par un nombre non négligeable de personnes en France, aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde ?  Bref, culture, acculturation, inculturation, de quoi parle-t-on ? Pour ne pas y perdre notre latin, voici quelques réflexions afin d' y voir un peu plus clair sur ces concepts :

    Ref. Le pape François dénonce « l'utilisation abusive de la liturgie »

    JPSC

  • La chute de Kaboul comme hier celle de Saigon...

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    Lu sur le site de France Culture :

    Face à l'avancée des talibans en Afghanistan la presse américaine hantée par le souvenir de la défaite au Vietnam

    Ces dernières heures les insurgés se sont emparés des grandes villes de Lashkar Gah, Hérat et Kandahar.

    Pour le Washington Post, du chaos à Kaboul parviennent les échos de la chute de Saïgon (désormais Hô Chi Minh-Ville). D'une déroute à l'autre la comparaison s'impose dans un éditorial du journal ce matin.  Le traumatisme de l'évacuation du Vietnam remonte à la mémoire du quotidien de la capitale américaine et c'est précisément ce que Joe Biden voulait éviter. Mais avec le retrait des troupes américaines d'Afghanistan qu'il souhaitait ordonné et planifié, le président américain a finalement laissé le champ libre à une offensive générale des talibans.

    Ce matin, la presse américaine s'interroge la tournure que prend la fin de la plus longue guerre menée par les États-Unis, vingt ans d'occupation militaire de l'Afghanistan. "Le dernier rebondissement approche" estime le Washington Post. Le quotidien illustre son article d'une photographie des vitres de l'ambassade américaine à Kaboul, dans lesquelles se reflète le drapeau des États-Unis, et un hélicoptère dans le ciel afghan. L'image en évoque une autre. Celle des civils vietnamiens évacués en hélicoptère, depuis le le toit d'un hôtel de Saïgon en 1975. Restée dans l'histoire comme le symbole de la défaite au Vietnam. Le Washington Post prévient  : "L'administration Biden s'est engagée à aider les Afghans qui ont travaillé avec les forces américaines à partir. Mais au milieu du chaos, ce sont des promesses difficiles à tenir."

    Les grands quotidiens américains jugent sévèrement les choix de Joe Biden

    Joe Biden essuie peut-être les critiques les plus sérieuses depuis le début de son mandat. Dans les pages du New York Times on peut lire une tribune intitulée : "Biden aurait pu arrêter les talibans. Il a choisit de ne pas le faire."  Dans un autre article, le Times fait lui aussi la comparaison avec Saïgon et nous apprend que "Les États-Unis demandent aux talibans d'épargner l'ambassade" lors de l'inévitable siège de Kaboul. Le journal dit avoir obtenu auprès de trois hauts responsables américains une information selon laquelle des négociateurs essaye d'obtenir l'assurance que les insurgés n'attaqueront pas le bâtiment.   

    Le Wall Street Journal parle de "la débâcle en Afghanistan". Biden et Trump en partagent la responsabilité peut-on lire dans cet éditorial très dur avec le président américain. Le Wall Street Journal cite l'ancien dirigeant de la CIA et secrétaire à la Défense de Bush fils comme d'Obama Robert Gates selon qui tout au long de sa carrière, Joe Biden a toujours pris les mauvaises décisions en terme de politique étrangère. "Le monde en a un nouvel exemple", écrit le quotidien alors que le retrait d'Afghanistan "se transforme en une défaite stratégique et une débâcle morale". "Des fuites indiquent que l'administration Biden est surprise par l'assaut des talibans. Surprise ?", s'étonne le Wall Street Journal, pourtant "l'armée a mis en garde le président, tout comme les services de renseignement", et "les talibans ont commencé cette offensive le 1er mai dernier".  Le Washington Post enfonce le clou dans un autre papier : "Les vies afghanes perdues feront partie de l'héritage de Biden". Le Wall Street Journal conclut : "Comme au Vietnam, l'abandon de nos alliés aura un coût. [...] Lorsque les voyous sentent qu'une superpuissance n'a pas la volonté de soutenir ses amis, ils cherchent d'autres moyens d'en profiter."  Si le fantôme du Vietnam hante ce matin la presse américaine, il doit faire un peu de place au spectre de l'expansion chinoise.

  • Quand la Chine utilise le panda comme arme de séduction massive

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    De Judikael Hirel sur La Sélection du Jour :

    Le panda, l’arme de séduction massive de la Chine

    Deux bébés pandas viennent de voir le jour au ZooParc de Beauval (Loir-et-Cher). Tous les médias se sont pâmés devant la naissance de ces deux plantigrades, pour l’instant roses et minuscules, appelés à devenir ces énormes animaux amateurs de bambous, comme leurs parents, leur mère Huan Huan, et leur père Yuan Zi.

    Car la famille de pandas du zoo de Beauval (tout comme celle de Pairi Daiza) vient de Chine, exemple parfait de ce que l’on appelle la "diplomatie du panda". Il ne s’agit en effet pas d’un don, mais d’un prêt, gage d’amitié de la part du géant chinois envers les pays étrangers, et arme de séduction massive… Voir un panda donne, inconsciemment, une vision positive, chaleureuse, naturelle, de la dictature chinoise. C’est donc un instrument de "soft power", comme on dit en termes diplomatiques.

    Yuan Zi et Huan Huan ont été prêtés pour dix ans à la France en 2011. Un prêt qui a bien failli tomber à l’eau, en 2008, quand Carla Bruni osa rencontrer le dalaï-lama. Prêter un panda à un pays en signe de bonnes relations n’est pour autant pas une nouveauté, loin s’en faut. Cette "diplomatie du panda" remonte en fait au VIe siècle, du temps de la dynastie Tang, quand l'impératrice Wu Zetian envoya deux pandas à l'empereur japonais Tenmu, en 685. En 1941, la République de Chine, en guerre contre le Japon, offre de nouveau un panda, cette fois au Bronx, à New York. D’autres "ours chats", comme on les nomme en mandarin seront offerts au zoo de Moscou en 1957 et en 1959, puis au zoo de Pyongyang en 1965. Le fondateur du Parti communiste chinois, Mao Zedong reprendra l’idée en offrant un panda au président Khrouchtchev en 1965, puis au président américain Richard Nixon lors d’une visite d'État en 1972. Suivront des dons de pandas au Japon et à l’Allemagne et à la Grande-Bretagne en 1974. Au total, entre 1957 et 1982, la Chine aura offert 23 pandas à 9 pays.

    Depuis les années 1980, les pandas ne sont plus donnés mais prêtés, ou plutôt loués à prix d’or, à des zoos et à des investisseurs privés. Ainsi, la France a obtenu son couple de pandas en 2011, aujourd’hui au zoo parc de Beauval... juste après avoir scellé un accord commercial avec la Chine de 20 milliards d'euros concernant la fourniture du pays en uranium. Mais attention : si les jeunes pandas peuvent sortir du pays, à la différence de bien des citoyens chinois, ils peuvent aussi être "rapatriés" si tel ou tel pays ne mérite plus "l'amitié" de Pékin. (En ce qui concerne la Belgique, voir ICI)

    Cet animal fétiche du pays l’est surtout à l’export : vous ne le trouverez sur aucun billet ni aucune pièce de monnaie en Chine, contrairement à Mao. Aujourd’hui, les pandas géants ne sont plus considérés "en danger" d’extinction selon la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), entre politique de reboisement (notamment dans l'est du pays, dans la province du Zhejiang) et développement de réserves naturelles (67 aujourd’hui contre 13 en 1992). En dix ans, le nombre de pandas à travers le monde a ainsi augmenté de 17%. L’espèce reste toutefois "vulnérable", avec 500 pandas vivant en captivité et 2 000 à l’état sauvage en Chine. Quant au puissant Empire du Milieu, il n’est pas certain qu’il se soucie encore de cultiver une bonne image à l’étranger…

    Pour aller plus loin : Le panda, ambassadeur du "soft power" chinois

    Lire l'article sur Le Monde
  • Sur Aleteia : les chrétiens persécutés à travers le monde

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    D'Aleteia.org :

    Les chrétiens persécutés à travers le monde

    Pendant l'été, retrouvez le meilleur de Aleteia à lire ou à relire. Aujourd'hui, nos articles consacrés aux chrétiens persécutés à travers le monde.

    Agnès Pinard Legry

    Les dix pays où il est le plus difficile d’être chrétien

    Laurent Ottavi

    Dominique Reynié : « Le christianisme est la religion la plus persécutée du monde »

    Agnès Pinard Legry

    Chine : florilège des vexations quotidiennes que le régime communiste inflige aux chrétiens

    Agnès Pinard Legry

    Exacerbé par le Covid-19, l’inquiétant recul de la liberté religieuse dans le monde

    Agnès Pinard Legry

    Ils se font baptiser en secret au Bangladesh

    Agnès Pinard Legry

    Persécutions au Burkina Faso : « La peur est légitime. Et l’espérance aussi »

    Agnès Pinard Legry

    Les chrétiens du Sahel menacés par de nouveaux califats

    Agnès Pinard Legry

    Au Niger, le témoignage glaçant d’un chrétien enlevé par des djihadistes

    Agnès Pinard Legry

    Le dernier acte d’amour de sœur Gloria lors de son enlèvement au Mali

    Agnès Pinard Legry

    Enlevés, portés disparus… on est sans nouvelle de ces missionnaires

    Agnès Pinard Legry

    Pakistan : elle refuse de se convertir et de l’épouser, il l’abat en pleine rue

    Lauriane Vofo Kana

    Liberté religieuse : Turquie, Algérie, Inde… ces pays qui inquiètent les États-Unis

    Agnès Pinard Legry

    Les chrétiens du Pakistan sont-ils en train de disparaître ?

    Agnès Pinard Legry

    Pakistan : réduite en esclavage avant d’être placée dans un refuge, Farah a rejoint sa famille

  • L’état catastrophique du Liban : un avertissement pour l’Occident

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    L’état catastrophique du Liban est un avertissement pour l’Occident

    Le 4 août 2020, une énorme déflagration secouait le port de Beyrouth et faisait plus de 200 morts et près de 7 500 blessés. Les dégâts sont évalués à 15 milliards de dollars US. Les commentaires ont pointé du doigt la négligence des autorités et la corruption, alors que des quantités énormes de nitrate d’ammonium avaient été stockées dans une zone portuaire peu sécurisée. Ce drame est le symptôme d’un mal plus profond qui gangrène ce pays, analyse Eric Bordenkircher pour The American Conservative (voir en lien ci-dessous). Le communautarisme sévit partout dans la société libanaise et les institutions politiques. La constitution impose une représentation stricte des différentes communautés. L’explosion qui a dévasté le port de Beyrouth n’est que le dernier d’une longue série de drames qui ont poussé à l’émigration de millions de Libanais (75% de la population totale). Si l’influence étrangère a soufflé sur les braises du désordre libanais, le mal est dans la constitution même du Liban.

    Les pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, devraient en tirer des leçons alors que la mouvance communautariste (ou « racialiste ») domine les débats idéologiques et politiques. L’obsession de la représentativité de toutes les communautés a fait dire au Président-Elu Joe Biden en décembre 2020 : « Je mettrai en place le gouvernement le plus représentatif, aussi bien en termes de races, de couleurs de peau, ou de genres que les Etats-Unis n’ont jamais eu ». Selon lui, mais son opinion est partagée par la plupart des gouvernants occidentaux (et des dirigeants de multinationales), mettre en avant la « diversité » serait la meilleure garantie d’efficacité et de stabilité…

    Le Liban semble démentir cette utopie. L’obsession communautariste conduit à une paralysie du pouvoir puisque les groupes mettent leurs intérêts au-dessus de la solidarité nationale. Ce pays avait tout pour réussir : une population éduquée et une vraie tradition de centre commercial et culturel. En réalité, le Liban est une faillite majeure qui connaît la pire crise économique que le monde ait connu depuis 1850. La lire libanaise a perdu 90% de sa valeur depuis septembre 2019. Sa dette publique relative au PIB est la troisième plus haute du monde (152%). L’essence, l’électricité et les médicaments y manquent en ce moment. Et il ne s’agit là que des deux dernières années ! Le Liban a connu deux guerres civiles. Deux armées étrangères ont occupé son territoire. L’OLP, venue de l’extérieur, a mené des opérations depuis son sol pendant 24 ans contre Israël. Le Hezbollah, à la fois un parti politique libanais et une milice armée, s’est engagé dans la guerre en Syrie contre l’avis du gouvernement libanais. Enfin, aucun budget national n’a pu être approuvé depuis 12 ans.

    L’obsession communautariste a engendré la division et le désordre. La priorité du gouvernement n’est pas de partager une vision pour le pays et de mettre en place une politique mais de conserver le pouvoir. Le népotisme remplace les critères objectifs du mérite et de la compétence.

    Comment une idée à priori noble, mettre la diversité sur le devant de la scène politique, en faire même une priorité, peut-elle mener à un tel désastre ? Immanquablement, les groupes se retrouvent concurrents et réclament leurs parts de pouvoir pour reconnaître la légitimité du gouvernement. Le Liban est un cas d’école. Pas moins de 18 communautés chrétiennes et musulmanes sont reconnues et représentées au Parlement. La démographie de chaque groupe conditionne le niveau de représentativité avec un partage imposé 50/50 entre Chrétiens et Musulmans…

    On pourrait arguer qu’un pays comme les Etats-Unis (ou la France) ne peut être comparé au Liban. Or, il existe des points communs, affirme Eric Bordenkircher. L’adhésion à une religion est plus un marqueur culturel et socio-économique - comme la race aux Etats-Unis - que le signe d’une foi pratiquée au pays du Cèdre. Un autre parallèle peut être fait : l’institutionnalisation des religions au Liban était censée rappeler les persécutions passées pour prévenir de nouvelles. La victimisation est devenue, aux Etats-Unis, un puissant levier politique pour les « minorités » : on soutient une candidature sur des critères d’appartenance à une communauté plutôt que la personnalité et les idées. C’est bien la majorité qui y perd finalement, c’est-à-dire le parti représentant la volonté du peuple.

    Donner la priorité à la « diversité » et à la représentation des « minorités » (dont le nombre peut se décliner sans fin entre races, genres et orientations sexuelles) risque bien de paralyser l’action du pouvoir légitime et exacerber les divisions. Il serait bon, conclut Eric Bordenkircher, que les sociétés occidentales acceptent de tirer les leçons que nous offre l’histoire dramatique d’un petit pays, oriental certes, mais proche.

    Ludovic Lavaucelle

    Pour aller plus loin : The Lebanese canary in the identity coal mine

    Lire l'article sur : The American Conservative

  • Un "Pacte Catholique Mondial sur la Famille"

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    De Vatican News :

    Vers un "Pacte Catholique Mondial sur la Famille"

    L'Année de la Famille - Amoris Laetitia sera l'occasion d'élaborer un document mondial sur la valeur de la famille, à la lumière de la Doctrine sociale de l'Église.

    À l'occasion de l’Année de la Famille - Amoris Laetitia voulue par le Pape François, le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie (DLFV) et l'Académie Pontificale des Sciences Sociales (PASS), avec la collaboration du CISF (Centre International d’Études sur la Famille), ont lancé ces dernières semaines une enquête pour construire un Pacte Catholique Mondial sur la Famille, c'est-à-dire un programme commun d'actions pour promouvoir la famille dans le monde à la lumière de la Doctrine sociale de l'Église.

    Le Pacte impliquera les Centres d'études et de recherches sur la famille présents dans les Universités catholiques des cinq continents, à travers la collecte d'informations et de recherches effectuées sur l'importance culturelle et anthropologique de la famille, avec un regard particulier sur les relations familiales, la valeur sociale de la famille et les bonnes pratiques de politique familiale au niveau international. Le Pacte Catholique Mondial sur la Famille sera présenté dans le cadre d'un événement de clôture, avant la Rencontre Mondiale des Familles en juin 2022.

    (Communiqué du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie)

  • Un plan pour la famille que les États-Unis et les lobbies LGBT et anti-vie abhorrent

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    De Luca Volonte sur le site (en) de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le plan familial que les États-Unis et les lobbies LGBT et anti-vie détestent

    06-08-2021

    Le 25 juillet, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei a présenté un plan valable jusqu'à la fin de 2032 pour la protection de la vie dès la conception et de la famille en tant que "cellule de base de la société". Le même jour, le procureur général guatémaltèque Sandoval a été licencié. Cela a conduit le gouvernement américain de M. Biden à adopter des positions fermes et à organiser des manifestations de rue contre le gouvernement guatémaltèque.

    Nous avions déjà rapporté comment le président du Guatemala avait annoncé une politique publique en faveur de la vie (de la conception à la mort naturelle) et de la famille naturelle. Suite à la récente présentation officielle du plan d'action actuel, des réactions et des menaces ont été ressenties dans les rues du Guatemala et au sein du gouvernement des États-Unis. Pendant ce temps, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei maintient sa position.

    Le 25 juillet, Giammattei a présenté le plan stratégique de son administration intitulé "Politique publique pour la protection de la vie et l'institutionnalisation de la famille 2021-2032." Il entrera en vigueur dans les prochaines semaines et se poursuivra jusqu'en 2032. Le plan visant à promouvoir, défendre et mettre en œuvre les principes constitutionnels du pays se compose de 99 programmes coordonnés par l'administration exécutive de Gianmattei en partenariat avec les régions, les villes ainsi qu'avec les organisations religieuses et caritatives. Cette politique permettra de conjuguer les efforts et de promouvoir les résultats en faveur du renforcement de la famille, de la prévention des grossesses précoces, du renforcement de l'éducation des enfants et des jeunes filles, des mesures en faveur des personnes âgées, ainsi que de nombreuses autres questions pertinentes.

    Nous avons déjà été témoins de plusieurs politiques familiales introduites par d'autres gouvernements nationaux. Celle du Guatemala est complète et peut donner des résultats exemplaires pour le pays. Le plan de M. Giammattei vise à promouvoir les principes constitutionnels qui reconnaissent la vie et la famille. Il vise également à coordonner ces principes, non seulement sur le plan juridique avec les autres lois et dispositions des codes juridiques actuels du Guatemala, mais surtout par leur mise en œuvre dans tous les domaines de l'action gouvernementale et dans tous les aspects de la vie civile du pays (les neuf premières pages de la feuille de route guatémaltèque traitent de cette question).

    Le plan du Guatemala n'a rien d'idéologique. Il inspire plutôt une prise de conscience de la nécessité de "répondre aux besoins immédiats de protection de la vie dès la conception, la petite enfance, l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte et parmi la population âgée, afin de protéger la famille en tant que cellule de base de la société", a déclaré M. Giammattei. Ce plan est le résultat du travail conjoint (qui a débuté le 16 mars dernier) de son gouvernement avec des représentants religieux, des universitaires et des représentants de la société civile.

    Ce n'est qu'en tenant compte de cette décision radicale prise par le Guatemala et son pouvoir exécutif que nous pourrons comprendre la véritable raison des manifestations de rue qui ont eu lieu et de la position adoptée par le gouvernement américain. Le jour même de la présentation du plan du président pour la vie et la famille, le ministère de la Justice et la procureure générale María Consuelo Porras, avec l'aval de Giammattei, ont licencié le procureur spécial anti-corruption Juan Francisco Sandoval. Porras a affirmé que Sandoval avait promu des enquêtes "sélectives et idéologisées" et a déclaré qu'il avait fermé les yeux sur d'autres enquêtes liées au gouvernement précédent qui l'avait engagé. Évidemment, l'opposition, soutenue par les lobbies qui, l'automne dernier, étaient descendus dans la rue pour réclamer la démission du gouvernement et la libéralisation de l'avortement et du mariage gay, a reproduit les émeutes sur les places de la capitale guatémaltèque. Une fois de plus, ils ont exigé la démission de Giammattei et celle de son cabinet "corrompu".

    Auraient-ils prouvé leur corruption en renvoyant un procureur anti-corruption partial ? Pour confirmer l'ingérence et la menace contre le gouvernement souverain du Guatemala, le 30 juillet, l'envoyé spécial des États-Unis pour le "Triangle du Nord" (Guatemala, Honduras et Salvador), Ricardo Zúñiga, a annoncé la suspension de la collaboration des États-Unis avec le ministère de la Justice guatémaltèque.

    Le 16 juillet, en annonçant sa feuille de route pour la vie et la famille, Giammattei avait demandé à ses concitoyens leur "soutien dans cette lutte pour la foi alors que des mouvements contraires conduisent à la déstabilisation de la démocratie afin d'établir un régime qui promeut l'avortement et un agenda mondialiste... La lutte pour atteindre ces objectifs nous met face à des groupes puissants qui ne ménagent pas leurs efforts pour désinformer, provoquer la polarisation et accéder au pouvoir public par des moyens illégaux parce qu'ils ont échoué dans les urnes".

    Beaucoup plus prudentes, les ambassades d'Allemagne, du Canada, de France, du Royaume-Uni, de Suède et de Suisse ont simplement exhorté le gouvernement guatémaltèque à reprendre sa lutte contre la corruption.

    Suite à la décision incroyable et diplomatiquement grave des États-Unis, M. Giammattei n'a pas cédé à leur pression. Bien sûr, il s'est dit inquiet de l'impact négatif potentiel de la décision, mais il a immédiatement chargé son ministre des finances Álvaro González de "chercher des options" pour soutenir le budget et a demandé au ministre des affaires étrangères Pedro Brolo de "promouvoir la coopération des organisations internationales et des pays amis." En quelques heures, ils ont garanti la viabilité du budget guatémaltèque. Le chantage du gouvernement américain de Biden et les menaces des multinationales pro-avortement et LGBT ont donc échoué.

  • Quelle est l'attitude du Vatican face à la montée de l'opposition au régime communiste de Cuba ?

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    La réponse publique limitée du pape François aux manifestations à Cuba suscite des réactions mitigées

    Certains dissidents cubains disent que le Vatican devrait soutenir plus énergiquement la réforme politique, tandis que d'autres voix disent que le leadership de l'Église se concentre sur la prévention de la violence et la promotion de la liberté religieuse.

    3 août 2021

    Depuis que les manifestations ont balayé Cuba le 11 juin, une série de politiciens américains, de nations étrangères et même de pop stars se sont exprimés avec enthousiasme pour soutenir les protestations anticommunistes et contre le gouvernement autoritaire de l'île-nation et ses répressions. Mais, comparativement, une voix a été réservée : celle du pape François.

    Depuis le début des manifestations, le Saint-Père n'a abordé publiquement qu'une seule fois la crise politique à Cuba - un pays où la majorité des habitants sont baptisés catholiques malgré plus de 60 ans de régime communiste - et encore, brièvement. Lors de son discours de l'Angélus du 18 juillet, sa première apparition publique après une opération mineure, le Saint-Père a exprimé sa proximité avec le peuple cubain "en ces moments difficiles".

    "Je prie pour que le Seigneur aide la nation à construire une société de plus en plus juste et fraternelle à travers la paix, le dialogue et la solidarité", a déclaré le pape François, avant d'exhorter tous les Cubains à se confier à Notre-Dame de Charité, la patronne de Cuba.

    Plusieurs Cubains étaient présents sur la place Saint-Pierre pour entendre les paroles du pape, beaucoup d'entre eux brandissant le drapeau de leur pays. Selon un rapport, les personnes rassemblées ont trouvé du réconfort dans le discours du Saint-Père.

    "Tout ce que nous voulions, c'était que le pape ait pitié et intervienne parce que nous avons pu quitter [Cuba] mais que nos frères et sœurs ne vivent pas en liberté", a déclaré à Crux Deborah, une Cubaine présente, qui n'a été identifiée que par son prénom par crainte de représailles du gouvernement contre sa famille. "C'est réconfortant de savoir qu'il n'a pas déçu".

    Critiques du pape François et de la direction de l'Église

    Mais pour d'autres Cubains, le pape François et la réponse plus large du Vatican à la crise à Cuba ont été, en fait, une déception. Les dirigeants de l'Église ont été critiqués pour leur incapacité à s'exprimer plus fermement contre le communisme et en faveur des manifestants qui réclament un changement politique.

    Maria Victoria Olavarrieta, une Cubaine enseignant dans une école catholique de Miami, a écrit une lettre au Saint-Père, largement diffusée, dans laquelle elle lui disait que le peuple chrétien "n'a pas besoin d'un leader social ou d'un diplomate. Nous voulons un pasteur, une pierre ferme où l'Église peut être soutenue". Elle ajoute que le peuple cubain se sent abandonné par son berger dans un contexte de répression gouvernementale et demande au Saint-Père de "prier et d'agir pour que plus personne ne meure" à Cuba, ou au Venezuela ou au Nicaragua, deux autres pays d'Amérique latine soumis à la répression.

    D'autres Cubains opposés au gouvernement de leur pays ont exprimé leur frustration à l'égard de François et des dirigeants de l'Église à propos de l'apparente "fausse équivalence" établie entre les manifestants et le régime, arguant que les appels au dialogue ne reconnaissent pas le déséquilibre du pouvoir en jeu et les moyens violents auxquels le gouvernement cubain est prêt à recourir. Peu après le début des manifestations, le président cubain Miguel Diaz-Canel a appelé ses partisans à affronter violemment les manifestants dans les rues. Une personne aurait été tuée, et des centaines d'autres auraient été arrêtées par des représentants du gouvernement ou seraient portées disparues.

    Carlos Paya, un représentant du groupe dissident Mouvement chrétien de libération (MCL) qui réside en Espagne, a déclaré que la direction de l'Église doit agir de manière plus audacieuse en solidarité avec le peuple cubain, qui réclame légitimement et pacifiquement une plus grande liberté. Il a caractérisé les réponses de la hiérarchie de l'Église comme "cherchant seulement à sauver leur image", s'accrochant aux améliorations minimes que les catholiques ont obtenues à Cuba récemment au lieu d'appeler à des changements radicaux qui sont nécessaires depuis des décennies.

    "Diviser la distance entre la victime et le meurtrier favorise le meurtrier", a-t-il déclaré, en critiquant la réponse officielle de l'Église, notant que si l'Église n'est pas disposée à apporter son soutien public aux mouvements de protestation, davantage de violence pourrait suivre et le moment pourrait passer sans qu'aucune réforme ne soit réalisée.

    Le leader du MCL, le Dr Eduardo Cardet, est allé encore plus loin dans sa critique de la direction de l'Église, décrivant la réponse de la hiérarchie de l'Église comme "très regrettable" et incohérente avec l'appel de l'Évangile à être solidaire avec les opprimés.

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  • RDC : quand exactions et profanations à l'égard de l'Eglise se multiplient

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    De Christian Okende sur politico.cd :

    Attaque de la résidence du Cardinal Ambongo : “un grand recul sur le chemin de l’État de droit” (CENCO)

    2 août 2021

    Au cours d’un point de presse tenu au Centre Interdiocésain situé dans la commune de la Gombe, le Secrétaire général de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole a fait savoir l’indignation des prélats catholique face aux attaques orchestrées contre l’église catholique.

    «Nous, Cardinal, Archevêques et Évêques membres du Comité Permanent de la CENCO, avons été peinés de lire la lettre de Mgr Emmanuel-Bernard Kasanda, Évêque de Mbujimayi, datée le 26 juillet 2021, faisant état, depuis le mois d’avril 2021, des actes abominables de profanation sur les lieux de cultes: paroisses, grottes mariales, autels, sanctuaires…, actes allant jusqu’à désacraliser nos tabernacles où repose le très saint sacrement», indique la CENCO.

    Qui plus est, les princes de l’église catholique se disent consternés de voir , le samedi 31 juillet, sur la toile une vidéo montrant Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, tenir des propos “désobligeants à l’endroit de son Éminence le Cardinal Archevêque de Kinshasa et du Secrétaire Général les accusant entre autre de politiser l’Église”.

    A cela, dit la CENCO, s’ajoute des actes de vandalisme, accompagnés des injures macabres, posés à l’archevêché de Kinshasa et à la résidence du Cardinal Ambongo par un groupe des jeunes non autrement identifiés qui, d’après les évêques catholiques, dans leur discours ont repris certains propos du Secrétaire général de l’UDPS.

    A cet effet, elle condamne fermement ces actes de violence qui, à l’en croire, sont une grave atteinte à la liberté religieuse et d’expression, mais aussi une entorse à la démocratie. « C’est un grand recul sur le chemin de l’État de droit auquel aspire le peuple congolais », lâche-t-elle.

    Par ailleurs, elle demande aux commanditaires de ces actes d’arrêter et au Gouvernement de la République de prendre cette situation en main en identifiant ces inciviques qui ont opéré à visage afin qu’ils soient sanctionnés. En même temps, elle en appelle aux fidèles chertiens et aux défenseurs de la démocratie au calme, de ne pas réagir violemment.

  • Bruxelles (UCL), 4 octobre : conférence internationale "Bioethics & Conscience"

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    https://www.ieb-eib.org/en/conference/