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Histoire - Page 129

  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    Promulgation de décrets

    Cité du Vatican, 1 octobre 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:

    Au martyre:

    des serviteurs de Dieu Valentín Palencia Marquina, prêtre diocésain espagnol, et ses 4 compagnons, tués en haine de la foi en 1937.

  • La "mafia" de Saint-Gall; les auteurs de la biographie du cardinal Danneels publient un rectificatif

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    Ils le publient dans le Vif où l'article consacré au rôle du cardinal Danneels dans l'élection du pape François avait suscité l'émoi. On devine leur embarras et chacun pourra apprécier le caractère convaincant de ces explications :

    RECTIFICATION

    L'article "Godfried Danneels a oeuvré pendant des années à l'élection du pape François" comporte une erreur historique, commise après l'approbation et la correction de leurs citations par les auteurs. L'avant-dernier paragraphe n'a pas été reproduit comme il avait été indiqué dans la correction susmentionnée.

    Le paragraphe erroné (que nous avons modifié entre-temps) était le suivant : "L'élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et co discutaient depuis plus de dix ans".

    Cependant, la correspondance avec le journaliste mentionne le passage suivant: "L'élection de Bergoglio correspondait au but poursuivi par Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans".

    Comme le passage original n'a pas été respecté, le lecteur a l'impression que le Groupe de Saint-Gall était un lobby. C'est incorrect et en plus le Groupe de Saint-Gall ne s'est plus réuni après 2006, soit sept ans avant que le conclave n'élise le pape François. Étant donné que le passage que nous souhaitons rectifier est repris par des médias internationaux, il est important pour la bonne compréhension de la réalité historique et notre intégrité en tant qu'historiens de l'Eglise et biographes du cardinal Danneels que cette adaptation regrettable de notre citation soit rectifiée.

    Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen

  • Vêpres grégoriennes de sainte Waudru, à Mons le 11 octobre 2015 à 17h00

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    JPSC

  • Croisades et djihad : des réalités totalement différentes

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    Via Liberté Politique :

    VIDEO | Les faits parlent, rien que les faits. Chacun sait que les guerres n’attirent pas que des forces armées pures et désintéressées, mais les buts de guerre s’inscrivent toujours dans le temps long de la culture, de la civilisation ou de la religion qui les portent. L’historien américain Bill Warner, fondateur du Centre d’études sur l’islam politique, a fait le rapprochement entre les batailles menées par les Croisés et celles engagées par les Etats musulmans. Les faits, rien que les faits…

    http://www.politicalislam.com/

  • Un inédit à Liège, le dimanche 20 septembre 2015 à 16h00 : les vêpres liturgiques anciennes (Xe siècle) de la fête de saint Lambert célébrées en plain-chant à l’église du Saint-Sacrement

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    Le chant médiéval avec Marcel Pérès:

     

  • Face aux migrants, quelle doit être l’attitude des chrétiens ? Dialogue entre Mgr Rey et Rémi Brague

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    monseigneur-rey-eveque-de-frejus-toulon-et-remi-brague_article.jpgLa crise des migrants que connaît l’Europe renvoie les chrétiens aux racines bibliques de leur foi et à la construction même de l’Occident. Pour sortir du débat actuel par le haut, la foi et l’annonce leur seront d’une précieuse aide. Regards croisés de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et du philosophe Rémi Brague. Un article de Samuel Pruvot dans « Famille chrétienne » :

    Mgr Dominique Rey : Quand on voit ces barques fragiles ballottées par les vagues de la Méditerranée, comment ne pas penser aux origines du peuple de Dieu ? L’histoire du salut est façonnée par l’exil. Adam et Ève ont été chassés de l’Éden. Abraham quitta Ur pour se rendre à Canaan sur une route semée d’arrêts, d’embûches et d’épreuves. Le destin d’Israël est marqué par l’exil de tout un peuple à Babylone et en Égypte. Dans la douleur, les Juifs entretiennent le souvenir heureux de Jérusalem : « Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion » (ps 137). C’est la Terre promise qui met en marche le peuple d’Israël.

    À nous chrétiens, il rappelle qu’à l’image de Jésus-Christ qui prêchait la Bonne Nouvelle de ville en ville, nous cheminons sur terre vers le Ciel. Notre vie nomade est un pèlerinage terrestre qui s’achèvera pour retrouver le Créateur. En marchant, nous nous déracinons pour mieux nous enraciner en Dieu. Nous marchons avec Dieu, vers Dieu. C’est à tout cela que font écho les cohortes de réfugiés qui quittent le Proche-Orient pour gagner l’Europe.

    Rémi Brague : La Bible rappelle effectivement au peuple installé sur sa terre qu’il fut lui aussi nomade. En conséquence, il devra comprendre ce qu’éprouve un étranger coupé de son sol et forcé à vivre dans un milieu nouveau. C’est pourquoi le souvenir de la captivité en Égypte est sans cesse ravivé.

    Ceci dit, la Bible éclaire notre expérience actuelle, mais c’est indirectement. Ne faisons pas comme les fondamentalistes musulmans ou protestants du « Bible Belt » américain. On ne peut pas appliquer tels quels aux Français les préceptes de la Bible. Nous ne sommes pas le peuple élu. Nous ne sommes rien de plus qu’une « nation du monde », dont certains membres sont baptisés, et de la sorte greffés sur Israël, qui est et reste le seul peuple élu. Parmi les baptisés, un certain nombre prend au sérieux les conséquences de son baptême. Cette nation s’est formée en une entité politique sous l’autorité d’un État qui prend en charge tous les citoyens, chrétiens ou non.

    La naissance de l’Occident chrétien n’est-elle pas le fruit de vagues successives de migrants qui ont trouvé une nouvelle identité via l’Église ?

    Rémi Brague : À partir du IIIe siècle, l’Empire romain a laissé entrer, d’abord avec l’accord des autorités, puis malgré elles, des populations venues de l’Est, de ce qu’on appelait alors la Germanie. C’est ce qu’on appelle, d’un terme péjoratif, les « invasions barbares ». Les historiens ont actuellement tendance à réviser à la baisse les estimations sur le nombre de ces nouveaux venus. Il n’y a jamais eu de submersion.

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  • Lettre ouverte à Louis XIV pour le 300e anniversaire de sa mort (1er septembre 1715)

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    louis-xiv.jpgCes jours-ci de "belles" émissions télévisées ont été consacrées au grand Roi, célébrant sa gloire, son faste et sa puissance. A cette occasion, sur le site « Ichtus » on trouve cette lettre ouverte plus originale :

    « Tout ne fût pas parfait sous le règne de Louis XIV mais nous lui devons la France plus que des petites histoires. Marie-Françoise Ousset Guide-Conférencière de la Ville de Paris lui écrit avec passion pour « dire davantage en somme » que les banalités vulgaires de la télévision de service public ! Une lettre d’amour sûrement mais aussi d’espoir pour la France…

    « Cher Louis XIV,

    Peut-être avez-vous été un peu contrarié de la manière dont la télévision a parlé de vous en ce premier septembre 2015. Bien sûr il y eut de magnifiques photos de Versailles mais, comme vous avez pu le constater, « la 2 » vous a fait passer une fois de plus pour un despote à la fois léger et cruel et s’est complu a évoqué l’homosexualité de votre frère, vos maîtresses, la licence des mœurs à la cour, les dragonnades, votre fistule mal placée, la gangrène de votre jambe. Elle a même déclaré péremptoirement que aviez inventé la perruque car vous étiez chauve (ce qui est complètement faux : votre père en portait déjà une et lança la mode en 1620 !). Comme cadeau d’anniversaire, c’était plutôt raté !

    Ce n’est tout de même pas pour votre fistule que l’Europe entière a eu les yeux tournés vers vous, que l’empereur de Chine Kangxi essaya de vous ressembler en portant une perruque comme la vôtre, que votre siècle fut appelé « le Grand Siècle », qu’il fut même appelé « le siècle des saints » (il faut dire que St Vincent de Paul vous avait précédé !). Et si les ambassadeurs du Siam se sont prosternés devant vous, ce ne fût tout de même pas pour voir de plus près votre pied gangréné ! Votre règne avait été le plus brillant du monde ! 3 rois seulement en Europe ont été qualifiés de « Grand » : vous, Louis de Bourbon mort en 1342 et Louis 1er de Hongrie. Vous aviez reconstitué la France et, lorsqu’on annonça votre mort à la cour de Frédéric 1er, roi de Prusse il fut seulement dit : « Le roi est mort ». Tout le monde comprit qu’il s’agissait de vous et pas d’un autre roi. Vous les aviez tous éclipsés.

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  • Une Française dans l'enfer du Goulag

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    Une française dans l'enfer du goulag
    Francine Mores

    Résumé:
    Mars 1928, Geneviève Koffmann, une adolescente de mère française et de père russe, part avec sa mère et sa sœur ainée en URSS afin de rejoindre son père.
    Mais elles n’y découvriront pas le paradis espéré.
    Victime des purges staliniennes, Geneviève va être emprisonnée dans un premier temps puis déportée dans les camps de travaux forcés du Goulag.
    Geneviève y restera enfermée, dans des conditions inhumaines, en pleine Mordovie, jusqu’en 1954, un an après la mort de Staline.
    Même une fois libérée, elle devra encore rester en URSS et ne pourra regagner la France qu’en 1991.
    Avec ce récit, le seul connu d’une Française concernant ces camps de concentration communistes, nous revivons les longues heures
    d’interrogatoires, les travaux forcés, le froid, la faim, les souffrances physiques et morales infligées aux prisonniers.
    Collection Histoire
    ISBN 978-2-87466-370-3
    EAN 9782874663703
    Date de parution 28/03/2015
    Format 14 x 21,5
    Nombre de pages 136
    Prix public 12,90

    http://www.editionsjourdan.com

  • La vérité sur les persécutions des chrétiens dans l'Empire romain

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    Lu sur eecho.fr :

    ANTIQUITÉ CHRÉTIENNE : LE TESTAMENT DE MARIA SORDI

    Par Marion Duvauchel, Professeur de lettres et de philosophie, diplômée en anthropologie

    À propos de : Marta Sordi, Les chrétiens et l’Empire romain, éd. Certamen, avril 2015, 228 pages, 23 euros

    Deux thèses majeures organisent ce que nous savons des trois premiers siècles de l’histoire du christianisme romain : la plus ancienne de ces thèses fait de cette période un temps de persécution continue, la plus récente tend au contraire à minimiser ces persécutions. Dés la préface de son ouvrage, Les chrétiens et l’empire romain, traduit et édité par les éditions Certamen, Marta Sordi donne le ton. Dans les deux cas il s’agit selon l’auteur de « généralisations abusives ». Et elle l’établit.

    S’il ne s’agissait que d’une magistrale leçon d’histoire destinée à faire découvrir ou redécouvrir tout un pan d’histoire antique ce livre serait déjà fort précieux. D’autant que cette leçon d’histoire se double d’une analyse historiographique détaillée des rapports entre le pouvoir impérial et le christianisme, rapports bien plus complexes que ce que le martyrologe et l’hagiographie – sans mépris aucun – répercutent.

    Persécution politique ou persécution religieuse ?

    Mais c’est une thèse, formulée d’emblée dans la préface, qui constitue le ressort de cet ouvrage : « le conflit entre Rome et le christianisme n’était pas un conflit politique mais un conflit de type religieux ». Dans leurs racines les plus profondes, les persécutions contre les chrétiens ont été des persécutions de type religieux, et non politique.

    Philosophiquement, la frontière est ténue. Mais historiquement elle devient palpable et prend consistance à travers l’analyse de la situation juridique du christianisme de Claude à Constantin, situation qui représente l’une des clés d’interprétation pour comprendre la nature de la persécution des chrétiens tout au long de cette alternance de périodes de violences et de tolérance, d’hostilité ou de bienveillance, de haine ou de sympathie.

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  • Mgr Melki, un évêque syriaque catholique martyrisé en haine de la foi, a été béatifié

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    Lu sur eecho.fr :

    BÉATIFICATION D’UN ÉVÊQUE SYRIAQUE-CATHOLIQUE MARTYR DE 1915

    Un siècle jour pour jour après avoir été tué en haine de la foi lors du génocide de 1915, Mgr Flavien Michel Melki, évêque syriaque-catholique, a été béatifié au Liban le 29 août 2015.

    Prêtre, Mgr Melki a vu son église saccagée et brûlée durant les massacres de 1895, et sa mère assassinée. Il est alors nommé évêque de Mardin et Gazarta, l’actuelle Cizre dans le sud-est de la Turquie.

    En 1915, lors du génocide des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des Grecs et autres chrétiens à l’initiative des autorités ottomanes, il est arrêté le 28 août aux côtés de l’évêque chaldéen Jacques Abraham, et les deux religieux sont exhortés à se convertir à l’islam. Ils refusent : Mgr Abraham est tué d’un coup de fusil tandis que Mgr Melki est frappé jusqu’à ce qu’il perde connaissance, avant d’être décapité. Durant son emprisonnement, il avait refusé de se convertir à l’islam et encourageait ses co-détenus à résister spirituellement. Son corps jeté dans le fleuve Tigre.

  • 13 septembre 2015 : le Saint-Sacrement est exclu de la Grande Procession de Tournai

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    news-Grande-Procession-chasse.jpgLe 13 septembre, on verra défiler dans les rues de Tournai une procession réorganisée en six chapitres. Et le Saint-Sacrement n’en fera plus partie. Selon le diocèse de Tournai «cette dévotion n’est pas fondamentale» et la tradition doit se mêler au renouvellement. Mais, rassurons-nous, l'essentiel est sauf: Monseigneur Harpigny fera toujours partie du cortège.

    Lu sur le site du diocèse :

    «  ‘La tradition doit toujours évoluer’ : c’est conscients de cette vérité que les membres du comité de la Grande Procession de Tournai ont commencé voici quelques années à réfléchir sur l’avenir de cette manifestation vieille de plus de neuf siècles.

    Avec un constat : la diminution du nombre de spectateurs sur le parcours et un relatif manque d’intérêt du public….Après une première initiative – depuis 2013, la Grande Procession sort le matin – le comité a voulu présenter un cortège plus historique, plus identitaire. La composition des quelque 70 groupes n’a pas été modifiée, mais c’est l’ordonnancement qui va connaître cette année de grands changements. Jusqu’à présent, le cortège était articulé autour de trois axes successifs : les saints, les Vierges et les groupes de la cathédrale. Le 13 septembre prochain, la procession qui quittera la cathédrale se présentera en six parties : « Au cœur de la cité, la cathédrale Notre-Dame », « Autour de la cathédrale, la couronne des églises paroissiales », « Au cœur des églises paroissiales, cultes particuliers et confréries », « Hors les murs, chapelles et nouvelles églises paroissiales », « Dans les cloîtres ou sur le grand chemin : moines, moniales et pèlerins » et enfin « Retour à la cathédrale, église-mère de la cité et du diocèse ».

    Dépasser les clivages anciens

    Et c’est à l’issue de la procession qu’on constatera un autre changement important : le Saint-Sacrement s’efface. Mgr Harpigny et le clergé fermeront toujours la marche, mais sans l’ostensoir qui était jusqu’à présent porté sous le dais. « Nous constations un décalage gênant », notent MM Vanden Broecke et Casterman, respectivement président et administrateur du comité organisateur. D’où leur volonté de s’adapter à la réalité d’aujourd’hui, et ce avec l’accord de l’Evêque. Le Saint-Sacrement n’a en effet pas toujours été porté dans la Procession : c’est une dévotion arrivée plus tard dans le temps et qui n’apparaît donc pas comme fondamentale.

    Voulant par ailleurs dépasser les vieux clivages, la Grande Procession et les Amis de Tournai ont décidé de coordonner leur action. Les « Cortèges » qui sortaient précédemment en mai-juin, prendront place le dimanche après-midi. Et de manière symbolique, les clés de la Ville, remises par le bourgmestre à l’évêque à l’issue de l’office pontifical du samedi soir, seront à leur tour transmises par Mgr Harpigny aux Amis de Tournai lors d’une nouvelle cérémonie qui se déroulera place de l’Evêché le dimanche vers 13h30, après la rentrée de la procession à la cathédrale.

    A noter encore que la journée du 13 septembre s’inscrit dans les « 400 coups », organisés dans le cadre de Mons 2015, avec une promotion commune de ces différentes manifestations. »

    Ref. La Grande Procession de Tournai : des nouveautés

    JPSC

  • L’Église et le Vatican n’ont en aucune façon aidé la fuite des criminels nazis

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    De ZENIT.org :

    Nazisme : le Vatican n'a pas aidé les criminels à fuir

    L'Osservatore Romano rapporte la thèse de Pier Luigi Guiducci, professeur d’histoire de l’Église au centre diocésain de théologie pour laïcs Ecclesia Mater de l’université du Latran.

    « L’Église et le Vatican n’ont en aucune façon aidé la fuite des criminels nazis », affirme Pier Luigi Guiducci, professeur d’histoire de l’Église au centre diocésain de théologie pour laïcs Ecclesia Mater de l’université du Latran. Des propos rapportés par L'Osservatore Romano du 26 mai 2015.

    Auteur de l'ouvrage « Au-delà de la légende noire » (Oltre la leggenda nera, Milan, Mursia), il travaille depuis dix ans « dans les archives allemandes, croates, italiennes, argentines et américaines, pour démentir des affirmations qui se révéleront infondées ou inventées et ne résisteront pas à l’analyse historique ».

    Pour l'historien, « l’Église et le Vatican n’ont en aucune façon aidé la fuite des criminels nazis. Si ceux-ci ont réussi à s’infiltrer parmi les réfugiés avec de faux papiers ou à utiliser des filières diplomatiques pour atteindre l’Amérique du Sud ou d’autres nations où ils pouvaient compter sur de bonnes couvertures, il n’y a aucune trace de connivences d’ecclésiastiques ou d’organisations catholiques, qui ne s’occupaient que d’activités humanitaires ».

    Dans la préface du livre, le père jésuite Peter Gumpel, rapporteur de la cause de béatification du pape Pie XII, souligne que Pier Luigi Guiducci « est en mesure de prouver que les thèses de divers auteurs n’expriment, la plupart du temps, que des opinions, des suppositions, des convictions personnelles non confirmées par des documents historiques, qui font l’impasse sur des données divulguées après l’ouverture d’archives civiles ».

    © Traduction de ZENIT, Océane Le Gall