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Histoire - Page 182

  • 10 mythes anti-chrétiens réfutés

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    couvhs4.jpgLe quatrième numéro hors-série de L'Homme Nouveau offfre une réfutation magistrale des mythes de l'histoire antichrétienne, avec des contributions de spécialistes : 

    • La vérité sur les croisades, par Sylvain Gouguenheim
    • Histoire d'une âme, par André Gabbar
    • Non, le chevalier n'était pas une grosse brute, par Martin Aurell
    • Le spectre de l'Inquisition, par Eric Picard
    • Les Borgia : l'Histoire réelle, par l'abbé C.-P. Chanut
    • Le scandale des indulgences, par André Gabbar
    • Le "malentendu" de l'affaire Galilée, par Eric Picard
    • Les Guerres de religion vues par les philosophes, par William Cavanaugh
    • Les missionnaires : colonialistes ou évangélisateurs ? par Yves Chiron
    • L'Eglise catholique allemande face au nazisme, par l'abbé Eric Iborra
    • Le processus de désinformation. Entretien avec Jean Sévillia

    Nous vous rappelons que nous avons publié sur Belgicatho une mise au point concernant les cathares et une autre à propos des aborigènes d'Australie.

  • Le catholicisme et le délitement de la Belgique

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    5971441-bruges--glise-catholique-m-di-vale--bruges-en-belgique.jpgUn des grands traits de l'histoire de la Belgique est incontestablement la vitalité du catholicisme dans ce pays. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir ce pays hérissé de clochers, constellé d'abbayes, où un folklore encore bien vivant est lié aux célébrations religieuses, où les musées regorgent d'oeuvres inspirées par la foi catholique (van Eyck, Rubens, Servaes et tous les autres), etc. L'historien libéral Henri Pirenne n'hésitait d'ailleurs pas à affirmer qu'en Belgique, le catholicisme tenait lieu de sentiment national.

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  • Culture cathophobe : créer une "ligue anti-diffamation" ?

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    Décidément, le culturellement correct est très envahissant. Jusqu'à s'emparer des hauts lieux de notre histoire chrétienne en Belgique tels que l'abbaye de Villers-la-Ville. Celle-ci est le théâtre d'un spectacle adapté du "Nom de la Rose" d'Umberto Eco.

    Cette oeuvre est une caricature de la vie monastique médiévale véhiculant les habituels poncifs anticatholiques; le spectacle bénéficie déjà des encensements des journaleux de service dans les pages "culture" de différents quotidiens. Que le roman soit bien ficelé, qu'Eco soit un écrivain reconnu, que le spectacle soit bien enlevé, etc, n'empêche que cette entreprise associée à cette belle abbaye brabançonne participe aux fantasmes anti-catholiques du "culturellement correct". Et le quidam qui applaudira en poussant des "oh!" et des "ah!", ignorant l'histoire réelle, ne pourra que succomber sous le charme d'une oeuvre brillante et de son adaptation probablement talentueuse... Voilà comment le travail de sape va son chemin en empruntant les chemins de la culture et en n'hésitant pas à s'approprier les hauts-lieux du christianisme.

    Mais c'est assez, et comme le disait Vittorio Messori, de trop nombreux mythes circulent. Un exemple: l'extermination des cathares à laquelle il est fait allusion dans "le Roman de la Rose". Et Messori de nous suggérer de suivre l'exemple des Juifs afin de protéger la vérité historique…

    Voici notre traduction d'un article paru en juin 2009  sur "noxilandia" et intitulé "Una lega anticalunnia in  difesa dei cattolici" :
    (http://noxilandia.wordpress.com/2009/06/02/vittorio-messori-una-%C2%ABlega-anticalunnia%C2%BB-in-difesa-dei-cattolici/) (lire la suite)

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  • Quand un historien pourfendait l'illusion communiste

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    50264_277272060198_8081637_n.jpg"De nos jours, les historiens sont généralement un groupe timoré, réduisant la grande histoire de l’action humaine à une petite discipline académique anxieuse, dans laquelle les fonctions sont achetées par d’interminables volumes calculant de menus détails, comme la quantité de céréales qui fut consommée au XVème siècle par les Guatémaltèques.

    Il semble inutile d’observer qu’il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, même de mémoire vivante, il n’en a pas toujours été ainsi. La publication en Anglais de l’ouvrage Le passé d’une illusion, Essai sur l’idée du communisme au XXème siècle, nous rappelle que François Furet, l’historien éminent de la Révolution française, est décédé en France (en 1997)  à l’âge de soixante-dix ans.  Et Furet, comme son précurseur intellectuel Alexis de Tocqueville, était quelqu’un qui prenait l’histoire au sérieux – appréciant de manière franche et impartiale le passé afin de guider la façon par laquelle nous devrions vivre aujourd’hui.

    Bien sûr, même de son propre temps – quand la plupart de ses pairs étaient des sur-spécialistes ou des historiens sociaux zélés, – Furet avait quelque chose d’un retour à la noble tradition historiographique du XIXème siècle, par l’accent qu’il mettait sur la politique et les forces personnelles et intellectuelles. Le Furet bourru, qui enseignait à la fois à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris et au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago, tint seul pendant de nombreuses années, s’efforçant de modérer la fierté envers la Révolution française. Il devint la plus improbable des icônes culturelles. Son travail, qui l’a placé au centre du discours national français, est devenu l’une des forces les plus importantes de la réorientation de la compréhension moderne que la France avait d’elle-même...."

    Découvrir la suite de cet article de Kenneth R. Weinstein initialement paru dans The Weekly Standard, le 23 août 1999 (titre original : The Illusion that Failed) et dont la traduction paraît aujourd'hui dans "Nouvelles de France" : http://www.ndf.fr/

  • Des trésors cachés sur l'action du pape Pie XII

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    Quand justice sera-t-elle enfin rendue à ce grand pape calomnié? Il semble qu'il faudra encore patienter trois ou quatre ans... Quand on pense à la rapidité avec laquelle la cause de certains de ses successeurs avance, on peut s'interroger sur la lenteur de ce processus.

    "Les Archives secrètes du Vatican vont publier d’ici trois ou quatre ans, des trésors cachés, dont des documents sur l’action du pape Pie XII pendant la seconde guerre mondiale.

    C’est Mgr Sergio Pagano, préfet des Archives secrètes qui l’a annoncé, lors de la présentation au Vatican de l’exposition « Lux in Arcana » organisée au Capitole sur ces Archives (cf. Zenit du 5 juillet 2011), en même temps que des documents choc sur le massacre des Arméniens et d’autres importants documents historiques.

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  • Pour comprendre la question soudanaise

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    Herodote.net consacre, cette semaine, un large exposé à l'histoire du Soudan qui a conduit, la semaine dernière, à la partition du pays et à la proclamation de l'indépendance du Sud-Soudan, un Etat dont la précarité n'échappe à personne.

    C'est ici : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=20110709

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • Pie XII a sauvé des milliers de juifs et a protégé leur patrimoine

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    "La récente ouverture de certaines sections des archives secrètes du Vatican a permis de constaté que le pape Pie XII a non seulement contribué à sauver des milliers de juifs des rafles nazies, mais qu'il a également sauver leur patrimoine." 'Zenit : http://www.zenit.org/article-24905?l=french

    La Fondation « Pave the Way » a annoncé le 29 juin dernier que ses chercheurs avaient découvert des documents d'une « grande importance ».

    Lire la suite dans l'article de Zenit mentionné ci-dessus.

  • Un recueil sur les massacres des Arméniens

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    Le Vatican se prépare à éditer un livre reprenant des textes (récits, preuves, témoignages... sur les massacres dont ont été victimes les populations arméniennes :

    "Massacre pour les uns, génocide pour les autres. La mort de millions d’arméniens en 1915 par les turcs ottomans ne cesse de susciter débat près d’un siècle après l’évènement. Il débute le 24 avril 1915 à Istanbul, capitale de l’empire ottoman, avec l’assassinat de 600 notables arméniens sur ordre du gouvernement. A la fin de l’été, les deux tiers des Arméniens de Turquie, auront péri dans des conditions généralement épouvantables. Les autorités turques parlent depuis de massacre, Jean-Paul II en visite à Erevan en 2001 est plus précis. Après avoir prié devant le mémorial des victimes il avait dénoncé ''L'extermination de 1,5 million de chrétiens arméniens, dans ce qui est généralement considéré comme le premier génocide du 20e siècle et l'anéantissement de milliers d'autres sous l'ancien régime totalitaire (soviétique) sont des tragédies qui vivent encore dans la mémoire de la génération actuelle''. Benoît XV avait à l’époque écrit au Sultan pour implorer sa clémence, son lointain successeur Benoît XVI en visite à Istanbul en 2006, rendait « grâce à Dieu pour la foi et le témoignage chrétien du peuple arménien, transmis de siècle en siècle et parfois dans des circonstances tragiques, comme ce fut le cas au siècle dernier ».

    De ces circonstances tragiques, la bibliothèque vaticane en a des preuves et des témoignages. Ils feront l’objet d’un livre coédité prochainement par le service des Archives du Vatican. Des récits décrivant dans les moindres détails les tortures subies par les victimes, comme ces paris que faisaient les soldats ottomans sur le sexe des fœtus des femmes enceintes avant de les éventrer. Des documents qui ne seront publiés non pour créer la polémique, mais pour faire œuvre d’Histoire." (Radio Vatican)

  • Décès de l’archiduc Otto de Habsbourg

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    Otto_Habsburg_001.jpgUne grande figure européenne vient de disparaître : Otto de Habsbourg, le fils aîné du dernier empereur d’Autriche-Hongrie, le Bx Charles 1er , et de l’impératrice Zita (née princesse de Bourbon-Parme), s’est éteint ce lundi 4 juillet à l’âge de 98 ans. Il résidait en Bavière, mais ses obsèques auront lieu le 16 juillet à Vienne où il sera inhumé dans la crypte des capucins, aux côtés de ses ancêtres et de sa mère, l’impératrice Zita (1892-1989), dont le procès en béatification s’est ouvert l’an dernier.

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  • Un évêque roumain, martyr du communisme

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    Scheffler-Janos-230x129.jpgBenoît XVI a évoqué hier la figure du bienheureux János Scheffler, évêque roumain de Satu Mare, mort martyr du communisme en 1952 à Bucarest, à l’âge de 65 ans, et béatifié samedi matin en Roumanie. (http://www.zenit.org/article-28393?l=french)

    « Je m’unis à la joie de l’Eglise en Roumanie, et en particulier de la communauté de Statu Mare » où Janos Scheffler a été proclamé bienheureux samedi matin lors de la célébration eucharistique présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints et envoyé de Benoît XVI.

    « Que son témoignage soutienne toujours la foi de ceux qui font mémoire de lui avec affection et celle des nouvelles générations », a dit Benoît XVI après l’angélus de ce dimanche.

    La persécution communiste contre l’Eglise catholique se durcit à partir de 1947 : « Le régime, a expliqué le cardinal Amato à Radio Vatican, voulait casser les relations avec le Saint-Siège et créer une Eglise sans le pape en forçant les catholiques à devenir orthodoxes ».

    Cette haine de la foi se déchaîna contre les prêtres et contre les évêques. Mgr Scheffler fut emprisonné à Jilava et soumis aux travaux forcés, à toute sorte d’humiliations, à des tortures (des douches bouillantes), mais il sut « transformer cette expérience de douleur en occasion d’apostolat, de catéchèse, et de prière », a ajouté le cardinal Amato.

    Le régime lui proposa de devenir « patriarche de Roumanie » s’il acceptait de passer à l’Eglise orthodoxe : il tint bon. Il mourut le 6 décembre 1952, en priant et en pardonnant à ses assassins.

    Anita S. Bourdin (Zenit)

  • Une reculade significative mais une avancée appréciable...

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    Sur Religioblog, Jean-Marie Guénois se faisait, la semaine dernière, l'écho des propos tenus par l'ambassadeur d'Israël au Vatican au sujet de l'action menée par Pie XII durant la guerre. Morchedaï Lewy n'avait pas hésité à affirmer "que ce pape en voie de béatification, a "sauvé" des juifs alors que beaucoup lui reprochent son "silence" face à la politique nazie d'extermination systématique des juifs." Et d'ajouter : "Il y a tout lieu de penser que ces institutions religieuses catholiques ont recueilli des Juifs avec l'accord et le soutien de la plus haute hiérarchie vaticane". (...) "Ce serait donc une erreur de dire que l'Eglise catholique, le Vatican et le pape lui-même n'ont rien voulu faire pour sauver des Juifs. C'est le contraire qui est vrai."

    Dans un premier temps, l'ambassadeur, confronté au tollé soulevé par ses affirmations, avait affirmé qu'il ne retirerait aucun de ses propos : "Je suis bien conscient que certains dans la communauté juive de Rome vont froncer les sourcils mais j'ai parlé de gens qui ont sauvé des Juifs, ce que Pie XII a fait."

    Mais voilà, les pressions exercées sur le diplomate ont été telles qu'il n'a pu y résister et qu'il s'est senti obligé de publier un communiqué atténuant ses affirmations "précisant que ce qu'il avait dit à propos de Pie XII - il "a sauvé" des juifs pendant la seconde guerre mondiale, était "historiquement prématuré"."

    Comme on le constate, il faut beaucoup de cran pour tenir bon face à la dictature médiatique exercée par d'importants groupes de pression, et l'histoire de cet ambassadeur téméraire ne fait que confirmer ce constat. Il est toutefois intéressant de constater que peu à peu la vérité historique reprend ses droits et qu'il se trouve de plus en plus d'historiens et de gens sérieux pour travailler à la réhabilitation de ce grand "pape outragé" comme le qualifiait déjà Alexis Curvers.