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Histoire - Page 24

  • Un an après le pogrom du 7 octobre : 'La Pierre d'Achoppement - Méditation catholique sur le mystère d'Israël'

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    À l'aube du premier anniversaire des événements tragiques du 7 octobre 2023, je vous annonce la publication de mon nouveau livre : 'La Pierre d'Achoppement - Méditation catholique sur le mystère d'Israël'.
     
    Dans cet Entretien, Napo soutien l'idée Israël est en partie responsable de ce qui lui arrive au cours de l'histoire car comme disait le Général de Gaulle, c'est « un peuple sûr de lui l'arrogant »
     
    Arnaud Dumouch développe la pensée de l'Eglise actuelle, qui n'est ni sioniste ni antisioniste mais qui constate que la prophétie d’Israël reste valable, à partir de l'épître aux Romains 9, 33 et s, des analyses du pape Pie XII sur la fonction prophétique d'Israël et sur cette annonce de l'Ancien Testament (Zacharie 12, 3) : « Il arrivera en ce jour-là que je ferai de Jérusalem une pierre à soulever pour tous les peuples, et tous ceux qui la soulèveront se blesseront grièvement. Et contre elle se rassembleront toutes les nations de la terre. En ce jour-là - oracle de Yahvé - je frapperai de cécité tous les peuples ».
     
    Ce livre propose une réflexion sur le rôle prophétique d'Israël dans la perspective catholique, éclairant les récents événements à la lumière des enseignements de l'Église. En ces temps de questionnement, j'espère que cette méditation saura nourrir votre réflexion sur la place d'Israël dans le dessein divin et approfondir votre compréhension des signes des temps.
    L'ouvrage est disponible dès à présent en librairie et sur Amazon, en version papier et ebook : https://www.amazon.fr/dp/2383660450

    Arnaud Dumouch 

    Institut Docteur Angélique 

    Soutenez l'Institut Docteur Angélique sur Tipeee : https://www.tipeee.com/institut-docteur-angelique 

    Accédez à tous les cours (philo, théologie) : http://docteurangelique.free.fr/fichiers/ListeDesCoursAvecLiens.htm 

    La liste complète des "Premiers pas Catholiques" : 

    https://premierspascatholiques.wordpress.com/ 

  • Notre-Dame du Rosaire (7 octobre)

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    Lepante.jpgHistorique de la célébration de la fête de Notre-Dame du Rosaire (missel.free.fr) :

    La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation Secours des Chrétiens, priez pour nous ! Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.

    Clément X concéda cette fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Eglise universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913).

    • Lire l'encyclique Christi Mater Rosarii de Paul VI.
    • Hier, lors de l'Angelus, le pape François a encouragé les fidèles à réciter le chapelet en communion avec le Sanctuaire de la Vierge du Rosaire de Pompéi où l'on récite cette supplique :

    Ô Rosaire béni par Marie,

    douce chaîne qui nous relie à Dieu,

    lien d'Amour qui nous unit aux Anges,

    tour de Sagesse face aux assauts de l'enfer,

    havre de sécurité dans le naufrage commun,

    nous ne Te lâcherons plus.

    Tu seras notre réconfort à l'heure de l'agonie.

    À Toi, le dernier baiser de la vie qui s'éteint.

    Et le dernier accent sur nos lèvres

    sera Ton Nom suave, 

    Ô Reine du Rosaire de Pompéi,

    Ô notre Mère très chère,

    Ô Refuge des pécheurs,

    Ô souveraine Consolatrice des affligés.

    Sois bénie en tout lieu,

    aujourd'hui et toujours,

    sur la terre et dans le Ciel.

    Bienheureux Bartolo Longo.

  • Le célibat ecclésiastique n'est pas une invention du Moyen Age

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    Zölibat - Wollbold, Andreas; Isépy, Johannes - Dussmann - Das Kulturkaufhaus

    Du Cardinal Walter Brandmüller sur le Tagespost :

    Pas une invention du Moyen Âge

    Retour aux sources : aucun débat sur le célibat des prêtres ne peut plus ignorer l'ouvrage clé du théologien munichois Andreas Wollbold sur le célibat dans l'Église antique.

    4 octobre 2024

    Hormis des représentations sérieuses comme les travaux de Henry Crouzel (1963), Roger Gryson (1970), Christian Cochini (1981/90), Alfons Stickler (1993) et Stefan Heid (2003), c'est un journalisme plutôt superficiel qui a marqué ce débat. sans aucune base solide ni connaissance des sources. On a même souvent affirmé que le célibat était une invention du Moyen Âge. On en a conclu que cette loi médiévale, telle qu'elle avait été introduite, pouvait également être abolie si des circonstances changeantes l'exigeaient.

    Une discussion factuelle et solide sur le sujet controversé du célibat

    L'ouvrage de Wollbold, qui compte plus d'un millier de pages, fournit pour la première fois la base d'une discussion factuelle et solide sur le sujet controversé du célibat. Toute discussion future à ce sujet devra partir de là.

    L’introduction d’une centaine de pages, qui propose dans un premier temps une revue de la littérature publiée précédemment sur le sujet, est particulièrement importante. Viennent ensuite des « commentaires méthodologiques sur le travail textuel », puis des « perspectives pour de futures recherches historiques sur le célibat ».

    Le corpus de l’ouvrage est constitué de textes de la période post-apostolique et de « premières sources juridiques ». Suivent des textes de Clément d'Alexandrie, Origène, Tertullien, Cyprien de Carthage et d'autres. Des sources de la région grecque sont ensuite proposées, suivies par des celles de l'Occident latin, donc d'Ambrose, Jérôme et ainsi de suite. Des preuves pertinentes sont également fournies dans le reste de l’Italie et en Afrique du Nord – pensez à Augustin. Enfin, des synodes suivirent en Orient et en Occident, suivis par les premières décisions papales - à commencer par Damase (360-384).

    Combinaison de texte et d'interprétation

    Enfin, les « annexes » sur les lois de l'empereur Justinien et le synode en Trullo ou le « Concilium Quinisextum » sont importantes.

    La deuxième annexe propose des textes sur « Les Mariages des Apôtres » et la troisième contient « Les documents clés du développement ultérieur de l'Église latine ». Sont également importantes les déclarations sur le thème de la « pureté culturelle », des « différences entre l’Est et l’Ouest en matière d’exigence d’abstinence », de la « règle de la monogamie », de « l’abstinence conjugale », du « clergé célibataire » et de la « loi synéis ». Voilà pour la structure de l’œuvre.

    Tout d'abord, l'auteur de chacun des textes est présenté, après quoi les éditions et traductions, y compris la littérature secondaire, sont répertoriées avant chaque texte. Le texte original respectif est ensuite proposé, y compris une traduction en allemand, suivi d'une « discussion » scientifique sur le texte concerné. A la fin d'un groupe de textes, leur « apport » est enregistré.

    C'est précisément cette combinaison de texte, souvent une première traduction en allemand, et d'interprétation qui constitue un avantage particulier de cet ouvrage, ce qui explique également sa signification scientifique indépendante.

    Un monument plus durable que du bronze

    Avec cet ouvrage, l'éditeur et auteur présente un « Monumentum aere perennius », un monument plus durable que le bronze, signe encourageant que la recherche fondamentale est encore menée aujourd'hui. En théologie notamment, il est encore nécessaire d'aller aux sources dès qu'il s'agit de la connaissance de la vérité.

    Cet ouvrage, qui présente non seulement les sources sur le sujet de manière complète et souhaitable, mais aussi leur interprétation, devra être pris en compte par quiconque souhaite commenter le thème du « célibat » à l’avenir.

    Le véritable gain, cependant, pourrait être que des textes importants, spirituellement profonds et théologiquement cruciaux sur le sujet soient présentés pour la première fois dans leur intégralité. Par ailleurs, on aurait aimé en savoir plus sur la nature et l'étendue de la collaboration de Johannes Isépy. Quoi qu'il en soit, l'Université Ludwig Maximilians de Munich est honorée que cet important travail ait été créé dans le cadre d'une collaboration interdisciplinaire au sein de l'une de ses chaires.


    Andreas Wollbold unter Mitarbeit von Johannes Isépy: Zölibat. Schlüsseltexte aus den Anfängen bis zum 5. Jahrhundert. 1.085 Seiten, Hardcover. Verlag Friedrich Pustet, Regensburg 2024. EUR 88,-(Andreas Wollbold avec la collaboration de Johannes Isépy : Célibat. Textes clés du début au Ve siècle. 1 085 pages, couverture rigide. Verlag Friedrich Puste, Ratisbonne 2024. EUR 88,-)

  • Le pape a prié sur la tombe du roi Baudouin et salué son "courage" face à l'avortement

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    De Jean Lannoy sur RCF Belgique :

    Le pape a prié sur la tombe du roi Baudouin et salué son "courage" face à l'avortement

    28 septembre 2024

    Le pape François a été accueilli par le couple royal dans la crypte de Laeken, où le pape a prié sur la tombe du roi Baudouin et salué son courage pour n'avoir pas signé "une loi meurtrière".

    C'est en silence que pape François a tenu à prier sur la tombe du défunt roi Baudouin. Le roi et la reine l'ont accueilli dans la crypte de l'église Notre-Dame de Laeken, où se trouvent les dépouilles des souverains belges.  L'occasion pour le pape de saluer son courage du roi défunt, d'avoir "quitté son poste de Roi pour ne pas signer une loi meurtrière". Le Pape a exhorté les Belges à se tourner vers lui en ces temps de réflexion et de promulgation de lois autour de la bioéthique,"lois pénales criminelles".

    Une béatification désirée par l'Église

    Le pape a également souhaité que le procès en béatification du Roi Baudouin avance, alors qu'aucune procédure officielle de béatification n'a été entamée par l'Église catholique, bien qu'elle ne l'exclue pas depuis quelques années. L'ancien roi est selon de nombreux témoignages un chrétien convaincu, à la forte personnalité et qui a mené une vie exemplaire. 

    Un "courage" face à l'avortement

    Le fait le plus marquant de son règne est sans doute sa mise en impossibilité de régner, en 1990. Le roi, devant sanctionner toute loi par contreseing royal, refuse de le faire pour la dépénalisation conditionnelle de l'avortement. Face à ce dilemme de conscience, une solution inédite est trouvée dans la Constitution. Le Conseil des ministres constate l'« impossibilité de régner » du roi, permettant ainsi aux ministres de promulguer la loi en son absence. Le roi est rétabli dans ses fonctions dès le lendemain, une fois la loi entrée en vigueur. Certains trouvent cette parade anticonstitutionnelle. D'autres monarques, comme le Grand-Duc du Luxembourg, a récemment volontairement retiré ce devoir et pouvoir afin de ne pas à avoir à signer des lois qui ne rentreraient pas dans ses valeurs. Il y a quelques jours, certains évoquaient que le roi Baudouin était décidé à quitter le trône afin de ne pas devoir sanctionner cette loi sur la dépénalisation de l'avortement. 

    Le décès du roi Baudouin par crise cardiaque le 31 juillet 1993, après 42 ans de règne, plonge la Belgique dans le deuil. Sa foi profonde, son attachement à l'Église catholique et sa générosité envers celle-ci, comme en témoigne le legs d'une de ses propriétés pour la construction d'un monastère, suscitent immédiatement des appels à sa béatification.

    https://www.facebook.com/groups/561229007268342

  • Le prince Venceslas (28 septembre)

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    De Défendente Genolini sur France Catholique :

    Le prince Venceslas

    Au Xe  siècle, Venceslas, duc de Bohême, fut attaqué par son propre frère contre lequel il refusa de se défendre.

    Une sordide affaire de famille, avec méchanceté et violence d’un côté. Avec douceur et paix de l’autre.

    Venceslas – ou Vaclav – n’a pas 22 ans quand Boleslas, son frère, vient l’assassiner alors qu’il se rend à l’église. La victime n’a pas eu une jeunesse heureuse. Orphelin de père à 13 ans, il devient alors duc de Bohême. Sa mère est haineuse et avide de pouvoir. Elle fait assassiner sa belle-mère, Ludmila, qui a trop d’influence sur Venceslas. Elle persécute les catholiques.

    En montant sur le trône, Venceslas rappelle les prêtres persécutés, mène de grandes réformes sociales et politiques. «  Généreux pour le peuple, ferme avec les grands  », dit-on de lui. Il rachète souvent des esclaves sur le marché de Prague et les fait éduquer. S’il suréquipe son armée, c’est pour imposer le respect. Pour sauver la paix, il préfère un combat singulier avec l’adversaire pour épargner son peuple.

    Il agace son frère, païen et violent, par son genre de vie irréprochable. Sa mort est décidée. Le 27 septembre 929, Boleslas tire l’épée et le blesse à la tête. Venceslas dégaine, mais noblement se ravise et jette son arme : «  Je pourrais t’écraser comme une mouche, mais la main droite d’un serviteur de Dieu ne doit jamais être fratricide.  » Les complices de son frère l’achèvent. Il est le patron vénéré de la Bohême et des Tchèques : «  Il est leur martyr, leur père, leur héros, leur cantique, leur espoir, leur triomphe, leur orgueil, leur image, leur prince, leur prière, leur cierge et leur couronne  », écrit-on.

    La couronne des rois de Bohême devait reposer sur la tête du saint quand les princes ne la portaient pas.

    Le millénaire de sa mort donna lieu, en 1929, à des festivités grandioses.

    Étymologie du nom
    D’origine slave vaclaf «  couronne  » et slava, «  gloire  ».

    Célébrités
    Le premier président de la République tchèque, Vaclav Havel.

    Pensée spirituelle à la lecture de la vie de Venceslas :
    «  La vérité doit s’imposer sans violence.  » (Léon Tolstoï)

    Courte prière à saint Venceslas
    «  Saint Venceslas, consolez ceux qui sont tristes et chassez tout ce qui est mal.  »

  • "Il n’y a objectivement jamais eu autant de preuves de l’existence de Dieu et de la vérité de la foi chrétienne" (Olivier Bonassies)

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    D'Olivier Bonnassies sur Le Journal du Dimanche :

    Le progrès fulgurant de la connaissance appuie la vérité chrétienne

    TRIBUNE. Le christianisme poursuit son déclin en Occident alors qu’il n’y a objectivement jamais eu autant de preuves de l’existence de Dieu et de la vérité de la foi chrétienne, estime Olivier Bonnassies, directeur du magazine « 1 000 raisons de croire » et coauteur du livre « Dieu, la science, les preuves ».

    C’est un phénomène massif et global : la connaissance progresse à une vitesse folle, dans tous les domaines, grâce au développement de la science et du savoir. Internet et les moyens modernes de communication permettent de diffuser toutes ces informations inédites, d’échanger à leur sujet et de valider, dans le temps, tous les acquis. Dès lors, bon nombre de questions sont de moins en moins indéterminées et des certitudes nouvelles apparaissent. Un peu comme quand la marée descend ou quand le brouillard se dissipe : un paysage inattendu se dévoile, de plus en plus clairement.

    Ce climat intellectuel ouvre de nouvelles perspectives pour la démarche apologétique, c’est-à-dire littéralement la justification et la défense de la foi. Ancrée dans la plus ancienne tradition de l’Église, elle connaît ainsi aujourd’hui un regain d’intérêt. Trois domaines peuvent être signalés.

    « Les données s’accumulent à l’appui de la foi chrétienne »

    Premièrement, le domaine de la science. On sait maintenant de manière certaine que l’univers est constitué de temps, d’espace et de matière indissolublement liés ; qu’il a très certainement eu un début absolu ; qu’il est très finement réglé et extraordinairement ajusté dans tous ses aspects ; et que toutes les théories imaginées jusqu’ici dans le but d’éviter l’hypothèse d’un Dieu créateur qui en découle naturellement (Big Crunch, univers cycliques, théorie du Tout, multivers, etc.) ne tiennent pas et sont « mortes », ainsi que le constatait Stephen Hawking avant sa disparition en 2018.

    « Il est frappant, de voir à quel point les objections au christianisme sont de moins en moins tenables »

    Deuxièmement, les données s’accumulent à l’appui de la foi chrétienne proprement dite. On réalise de plus en plus qu’il y a 1 000 raisons d’y croire et que rien ne peut lui être comparé. Cela concerne Jésus, Marie, l’Église, la Bible, les apôtres, les prophètes, les martyrs, les moines, les saints, les docteurs, les mystiques, les visionnaires, les grands témoins de la foi, la civilisation chrétienne, les interventions et apparitions du Christ, de la Vierge Marie et des saints dans l’histoire, une vague de charité unique au monde, des miracles étonnants de toutes sortes (guérisons, corps conservés, bilocations, lacrymations, lévitations, inédies, stigmates, miracles eucharistiques), les reliques, les exorcismes, les conversions fortes et très réfléchies d’athées, de juifs, de musulmans et de bien d’autres, ainsi que toutes sortes de témoignages de rencontres avec le Christ et d’innombrables histoires providentielles.

    Enfin, troisièmement, le rapport de la foi chrétienne aux discours qui la contestent est modifié. Il est frappant, de voir à quel point les objections au christianisme sont de moins en moins tenables. Certains sont allés jusqu’à prétendre que Jésus n’avait tout bonnement jamais existé. Mais cette hypothèse est impossible puisque, pendant dix-sept siècles, personne, même ses pires adversaires, n’a osé envisager cela.

    Les objections séculaires de penseurs juifs sur le Christ trouvent des réponses très documentées dans des travaux de juifs messianiques, toujours plus nombreux ; la thèse curieuse de l’islam, selon laquelle le Christ a été remplacé sur la Croix par un sosie, ne résiste pas non plus à l’examen, car elle impliquerait un Dieu trompeur et un Jésus complice ; quant à l’objection islamique sur la Ville sainte, qui prétend remettre en cause le statut de Jérusalem au profit de La Mecque, la critique historique récente a mis au jour toute une série de découvertes surprenantes démontrant que La Mecque est une création des califes abbassides et qu’elle n’existait pas en tant que telle au temps de Mahomet.

    « L’aube d’une révolution »

    Au-delà de ce qu’on pourrait dire point par point, c’est la nouvelle approche permise qui interpelle, fondée sur la rationalité. Toutes ces révolutions conceptuelles suivent la logique établie par Thomas Kuhn dans son fameux essai La Structure des révolutions scientifiques, qui se retrouve en science dans tous les grands changements de paradigme, de Copernic à Einstein en passant par Newton, Lavoisier ou Planck : la mise au jour de certains faits et/ou anomalies conduit à remettre en cause les visions dominantes, faisant apparaître une thèse nouvelle et révolutionnaire. Celle-ci semble d’abord ridicule ou absurde, puis menaçante ou dangereuse, avant de se révéler finalement évidente et acceptée par tous, à mesure que les preuves s’accumulent et que son pouvoir explicatif supérieur s’impose.

    Nous vivons donc une époque vraiment formidable et tout à fait inédite : « L’aube d’une révolution » qui bouscule des convictions séculaires mais les résistances sont bien sûr fortes et multiformes. Il faut du temps, en général celui d’une génération, pour que l’innovation puisse être intégrée et digérée. Max Planck disait à ce sujet : « Une théorie nouvelle ne s’impose jamais, ce sont ses adversaires qui finissent par mourir. »

    Et l’inertie du système de pensée dominant est sans doute plus grande encore en matière spirituelle. Mais quand on connaît le fond de tous ces dossiers, la conclusion vers laquelle on avance inexorablement apparaît, claire et limpide. Les preuves s’accumulent peu à peu, toujours dans le même sens, avec des implications gigantesques. Et il est certain que rien ni personne ne pourra arrêter cette progression continue de la connaissance.

    Très paradoxalement, les courbes du christianisme continuent leur chute vertigineuse en Occident, alors qu’il n’y a objectivement jamais eu autant de preuves de l’existence de Dieu et de la vérité de la foi chrétienne. La raison en est que le grand public ignore encore largement cette « révolution », n’ayant pas forcément accès à toutes ces nouvelles données. Il ne tient qu’à nous d’y remédier.
  • Le cardinal Van Thuan : un évêque face au communisme

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    "Les Vietnamiens sont des descendants des martyrs. C'est la seule noblesse qui compte pour eux" raconte Anne Bernet invitée dans Belles Figures d'Histoire sur @CNEWS.2024_09_23_09_30_30_Greenshot.png

  • Le pontificat du pape François est-il un retour aux débats des années 1970 et 1980 ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur le NCR :

    Le pontificat du pape François est-il un retour aux débats des années 1970 et 1980 ?

    COMMENTAIRE : Le récent hommage du Saint-Père au regretté père jésuite Pedro Arrupe, le controversé père général de son ordre religieux pendant cette période tumultueuse, suggère l'influence formatrice d'événements survenus il y a longtemps

    Au cours de ses voyages à l’étranger, les rencontres entre le pape François et les membres locaux de son ordre jésuite ont fourni des indices révélateurs sur l’orientation de son pontificat – y compris lors de sa récente visite à Singapour.

    Les commentaires du Saint-Père laissent entrevoir un désir pontifical permanent de revisiter les débats ardents de l'Église des années 1970 et 1980, qui semblaient avoir été réglés au cours des pontificats précédents des papes Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Nous ne disposons pas encore de la transcription complète de la rencontre du pape François avec les jésuites de Singapour, mais nous savons – grâce à un reportage de Vatican News qui comprend un témoignage du père jésuite Antonio Spadaro – que le pape a parlé de deux jésuites : Pedro Arrupe, qui a dirigé la Compagnie de Jésus dans les années turbulentes qui ont suivi le concile Vatican II, et Matteo Ricci, le missionnaire en Chine de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. Ces deux personnages sont très appréciés et toujours très controversés.

    Le mandat du père Arrupe en tant que « pape noir » – le surnom officieux donné au chef des jésuites, officiellement appelé Père général – fut turbulent et polarisant. Jean-Paul II plaça brièvement les jésuites dans une sorte de tutelle ecclésiastique alors que le père Arrupe était encore nominalement à la tête de l’ordre. En tant que général, le père Arrupe avait également inquiété le pape saint Paul VI en raison de sa dérive progressiste à la tête de la Compagnie de Jésus.

    Il existe deux écoles de pensée concernant la relation entre le pape François et le père Arrupe.

    La première affirme que le pape François n'a pleinement compris la réalité d'être pape que lorsqu'il a décidé, au début de son pontificat, de rendre hommage à la tombe du père Arrupe. Car pendant son mandat de père général, Arrupe n'aimait pas le père Jorge Mario Bergoglio, alors provincial des jésuites en Argentine, et le futur pape n'aimait pas Arrupe. Après tout, Bergoglio, après son mandat de provincial, a été exilé à Córdoba, puis envoyé étudier pour un doctorat en Allemagne qu'il n'a jamais terminé, et a ensuite été nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires non pas sur la liste des jésuites mais sur proposition du cardinal Antonio Quarracino, un prélat orthodoxe profondément opposé à la ligne du père Arrupe.

    La deuxième école de pensée considère que le père Pedro Arrupe a été le mentor et le maître de Jorge Mario Bergoglio, en développant l’idée de la théologie du peuple comme une alternative plus orthodoxe à la théologie de la libération et en choisissant les thèmes qu’il a abordés lors de la 32e Congrégation générale – l’organe suprême de la Compagnie de Jésus – en 1974, et que le pape François a souvent cités.

    Cette Congrégation a marqué le début d'un nouveau chapitre dans l'histoire des Jésuites : les décrets approuvés parlent d'immigration, de justice sociale, de nouvelle pastorale familiale, de dialogue avec les athées, de rupture de toutes les barrières avec les autres religions, d'inculturation et de protection de l'environnement.

    Ce sont autant de thèmes que le pape François a fait siens et qui sont aujourd'hui au centre de son pontificat. On peut donc penser que François, qui était l'un des 237 délégués de cette Congrégation, s'inspire en réalité jusqu'au plus profond de lui-même de l'exemple et du leadership d'Arrupe.

    Avec cette histoire à l’esprit, on peut voir le pontificat de François comme un retour aux débats des années 1970 et 1980.

    Le débat entre progressistes et conservateurs qui a dominé ces décennies a trouvé une solution sous Jean-Paul II et Benoît XVI, en partie par opposition et en partie par supposition.

    Jean-Paul II était un penseur courageux et un génie philosophique qui a fait de la piété populaire et de l'« orthodoxie créative » les caractéristiques d'un pontificat réfléchi qui a su canaliser les énergies libérées par le Concile et les diriger vers des voies orthodoxes. Benoît XVI — qui a contribué plus que jamais à faire en sorte que les déclarations officielles de Jean-Paul II restent dans les limites de l'enseignement établi — a également été le premier à être appelé « le pape vert » pour son engagement écologique , et a centré tout son travail avant et après son accession au pape sur la vérité et l'unité de l'Église.

    Après le pontificat de Benoît XVI, François reprit l'idée d'un retour en arrière. Des événements comme le « Pacte des Catacombes » de Vatican II refirent surface , la réception du Concile redevint un enjeu crucial et les ouvertures entreprises sous Jean-Paul II et Benoît XVI vers le monde catholique plus traditionnel furent effacées ou neutralisées.

    Le pontificat du pape François est-il donc un pontificat de restauration ?

    Si l’on considère les détails, on doit se poser cette question. Du regard porté vers le passé avec la volonté de réécrire l’histoire, des points de référence tous ancrés dans l’Église des années 1970 et de la présence de « cardinaux de la remédiation » dans pratiquement tous les consistoires convoqués jusqu’à présent, on assiste à une tentative du pape de récupérer l’histoire passée ou de s’excuser pour de prétendues exclusions pour des raisons politiques.

    La question n’est pas, en fin de compte, de savoir si le pape François considère Arrupe comme un ami ou un ennemi, s’il fait partie de l’histoire récente des jésuites ou non. Le fait est que le pape nous fait regarder en arrière et nous empêche donc de voir les défis qui nous attendent aujourd’hui.

  • Matthieu, le "don de Dieu" (21 septembre)

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    vocationdesaintmatthieu.jpgNous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale du mercredi 23 août 2006.

    Chers frères et sœurs,

    En poursuivant la série de portraits des douze Apôtres, que nous avons commencés il y a quelques semaines, nous nous arrêtons aujourd'hui sur Matthieu. En vérité, il est presque impossible de saisir sa figure de façon complète, car les informations qui le concernent sont peu nombreuses et fragmentaires. Ce que nous pouvons faire cependant, ce n'est pas tant retracer sa biographie que le profil que l'Evangile nous transmet de lui.

    Tout d’abord, il est toujours présent dans les listes des Douze choisis par Jésus (cf. Mt 10, 3; Mc 3, 18; Lc 6, 15; Ac 1, 13). Son nom juif signifie « don de Dieu ». Le premier Evangile canonique, qui porte son nom, nous le présente dans la liste des Douze avec une qualification bien précise: « le publicain » (Mt 10, 3). De cette façon, il est identifié avec l'homme assis à son bureau de publicain, que Jésus appelle à sa suite: « Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain. Il lui dit: “Suis-moi”. L'homme se leva et le suivit » (Mt 9, 9). Marc (cf. 2, 13-17) et Luc (cf. 5, 27-30) racontent eux aussi l'appel de l'homme assis à son bureau de publicain, mais ils l'appellent « Lévi ». Pour imaginer la scène décrite dans Mt 9, 9, il suffit de rappeler le magnifique tableau du Caravage, conservé ici, à Rome, dans l'église Saint-Louis-des-Français. Dans les Evangiles, un détail biographique supplémentaire apparaît: dans le passage qui précède immédiatement le récit de l'appel, nous est rapporté un miracle accompli par Jésus à Capharnaüm (cf. Mt 9, 1-8; Mc 2, 1-12) et l'on mentionne la proximité de la mer de Galilée, c'est-à-dire du Lac de Tibériade (cf. Mc 2, 13-14). On peut déduire de cela que Matthieu exerçait la fonction de percepteur à Capharnaüm, ville située précisément « au bord du lac » (Mt 4, 13), où Jésus était un hôte fixe dans la maison de Pierre.

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  • Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l'Eglise (17 septembre)

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    HILDEGARDE DE BINGEN, PROPHÉTESSE ET DOCTEUR DE L’ÉGLISE

    Hildegarde de Bingen, prophétesse et docteur de l’Église

    Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) est une religieuse bénédictine allemande du Moyen Âge devenue Docteur de l’Église en 2012, notamment grâce à ses écrits dans lesquels elle raconte ses visions. Elle est aujourd’hui très connue pour ses connaissances exceptionnelles en matière d’alimentation et de médecine naturelle notamment.

    Sainte Hildegarde, sous la plume d’Emmanuelle Martin, responsable de l’école Sainte-Hildegarde à Fallais (Belgique) (source) :
     
    Une enfant extraordinaire. Je m’appelle Hildegarde. Je suis née à Bermersheim, en Rhénanie (Allemagne), le 16 septembre 1098 sous le Saint Empire romain germanique. Mes parents s’appelaient Hildebert et Mechtilde et j’étais leur dixième enfant. Ils me vouèrent à Dieu dès ma naissance, comme on offre la dîme à l’Église. Ils étaient nobles et ne manquaient pas de richesses, mais ce sont de richesses spirituelles que Dieu, à qui je fus vouée, me combla dès mon plus jeune âge. « Depuis mon enfance, lorsque mes os, mes nerfs et mes veines n’étaient pas encore développés (…) j’ai toujours dans mon âme le don de voir. Dans la vision, mon esprit, selon la volonté de Dieu, s’élève dans les hauteurs célestes porté par les différents courants… tout ce que j’ai vu ou appris dans ces visions, j’en garde le souvenir. Je vois, j’entends et je connais et j’apprends ce que je connais en un même instant. »[i] « Dans la 3e année de mon jeune âge, je vis une lumière tellement grande que mon âme en fut effrayée, mais à cause de mon jeune âge, je n’ai rien pu expliquer. » [ii] Mes parents se rendirent compte très tôt de ce que leur dernière petite fille avait des dons extraordinaires. Ainsi, lorsque j’avais 5 ans, je dis un jour à ma nourrice devant une vache prête à mettre bas : « Regarde, comme il est joli le petit veau, blanc et marqué de nombreuses taches sur le front, les pattes et le dos. »[iii] Le veau naquit comme je l’avais décrit. Je compris un jour que j’étais seule à voir tout cela après avoir posé des questions à ma nourrice qui me dit ne rien voir de ce que je voyais. Alors, je fus saisie d’une grande frayeur et je n’osais plus en parler à personne. Pendant longtemps, très longtemps, « jusqu’au moment où Dieu a voulu que par sa grâce cela fut manifesté, j’ai caché tout cela sous un paisible silence »[iv]. Ma santé était très fragile, j’étais une enfant chétive et je le restai toute ma vie. Dieu m’a expliqué plus tard qu’il voulait m’abaisser afin que je ne m’enorgueillisse pas de tous ces dons.

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  • Saint Cyprien de Carthage (14 septembre)

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    De BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 6 juin 2007 (source) : 

    Saint Cyprien

    Chers frères et sœurs,

    Dans la série de nos catéchèses sur les grandes personnalités de l'Eglise antique, nous arrivons aujourd'hui à un éminent Evêque du III siècle, saint Cyprien, qui "fut le premier Evêque en Afrique à recevoir la couronne du martyre". Sa réputation est également liée - comme l'atteste le diacre Pontius, qui fut le premier à écrire sa vie - à la production littéraire et à l'activité pastorale des treize années qui s'écoulèrent entre sa conversion et le martyre (cf. Vie 19, 1; 1, 1). Né à Carthage dans une riche famille païenne, après une jeunesse dissipée, Cyprien se convertit au christianisme à l'âge de 35 ans. Il raconte lui-même son itinéraire spirituel:  "Alors que je gisais encore comme dans une nuit obscure", écrit-il quelques mois après son baptême, "il m'apparaissait extrêmement difficile et pénible d'accomplir ce que la miséricorde de Dieu me proposait... J'étais lié aux très nombreuses erreurs de ma vie passée et je ne croyais pas pouvoir m'en libérer, tant je secondais mes vices et j'encourageais mes mauvais penchants... Mais ensuite, avec l'aide de l'eau régénératrice, la misère de ma vie précédente fut lavée; une lumière souveraine se diffusa dans mon cœur; une seconde naissance me transforma en un être entièrement nouveau. De manière merveilleuse, chaque doute commença alors à se dissiper... Je comprenais clairement que ce qui vivait auparavant en moi, dans l'esclavage des vices de la chair, était terrestre, et que ce que l'Esprit Saint avait désormais engendré en moi était, en revanche, divin et céleste" (A Donat, 3-4).

    Immédiatement après sa conversion, Cyprien - non sans être envié et en dépit des résistances - fut élu à la charge sacerdotale et à la dignité d'Evêque. Au cours de la brève période de son épiscopat, il affronta les deux premières persécutions ratifiées par un édit impérial, celle de Dèce (250) et celle de Valérien (257-258). Après la persécution particulièrement cruelle de Dèce, l'Evêque dut s'engager vaillamment pour rétablir la discipline dans la communauté chrétienne. En effet, de nombreux fidèles avaient abjuré, ou bien n'avaient pas adopté une attitude correcte face à l'épreuve. Il s'agissait des lapsi - c'est-à-dire de ceux qui étaient "tombés" -, qui désiraient ardemment revenir au sein de la communauté. Le débat sur leur réadmission finit par diviser les chrétiens de Carthage en laxistes et en rigoristes. Il faut ajouter à ces difficultés une grave épidémie de peste, qui ravagea l'Afrique et qui fit naître des interrogations théologiques angoissantes, tant au sein de la communauté, que dans la confrontation avec les païens. Il faut rappeler, enfin, la controverse entre Cyprien et l'Evêque de Rome, Etienne, à propos de la validité du baptême administré aux païens par des chrétiens hérétiques.

    Dans ces circonstances réellement difficiles, Cyprien révéla de grands talents pour gouverner:  il fut sévère, mais non inflexible avec les lapsi, leur accordant la possibilité du pardon après une pénitence exemplaire; il fut ferme envers Rome pour défendre les saines traditions de l'Eglise africaine; il se démontra très humain et empli de l'esprit évangélique le plus authentique en exhortant les chrétiens à apporter une aide fraternelle aux païens durant la peste; il sut garder une juste mesure en rappelant aux fidèles - qui craignaient trop de perdre la vie et leurs biens terrestres - que pour eux la véritable vie et les véritables biens ne sont pas ceux de ce monde; il fut inébranlable dans sa lutte contre les mœurs corrompus et les péchés qui dévastaient la vie morale, en particulier l'avarice. "Il passait ainsi ses journées", raconte alors le diacre Pontius, "lorsque voilà que - sur ordre du proconsul - le chef de la police arriva à l'improviste dans sa villa" (Vie 15, 1). Le jour même, le saint Evêque fut arrêté et, après un bref interrogatoire, il affronta avec courage le martyre entouré de son peuple.

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  • Mère Teresa de Calcutta : Fais le quand même…

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    « Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes, Pardonne leur quand même...

    Si tu es gentil, les gens peuvent t'accuser d'être égoïste et d'avoir des arrières pensées,

    Sois gentil quand même...

    Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,

    Réussis quand même...

    Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,

    Sois honnête et franc quand même...

    Ce que tu as mis des années à construire, quelqu'un pourrait le détruire en une nuit,

    Construis quand même...

    Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,

    Sois heureux quand même...

    Le bien que tu fais aujourd'hui, les gens l'auront souvent oublié demain,

    Fais le bien quand même...

    Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,

    Donne au monde le meilleur que tu as quand même...

    Tu vois, en faisant une analyse finale, c'est une histoire entre toi et Dieu, cela n'a jamais été entre eux et toi. 

    Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta »