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Histoire - Page 71

  • Pologne : commemoration du martyre des prêtres assassinés au cours de la Seconde Guerre Mondiale

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    De Catholic News Agency :

    Les catholiques polonais commémorent cinq des prêtres diocésains tués pendant la Seconde Guerre mondiale

    Catholic priests and civilians are seized by the Nazis in Bydgoszcz, Poland, in September 1939.
     
    Des prêtres et des civils catholiques sont pris par les nazis à Bydgoszcz, en Pologne, en septembre 1939 / Domaine public.

    29 avril 2021

    Les catholiques de Pologne commémorent cinq des prêtres diocésains du pays qui ont été assassinés pendant la Seconde Guerre mondiale, marquant la Journée du martyre du clergé polonais. Environ 2.000 des 10.000 prêtres diocésains polonais ont péri pendant l'occupation allemande nazie. Ils font partie de ceux dont on se souvient le 29 avril, journée de commémoration du clergé martyr, instituée par les évêques polonais. L'évêque de Siedlce, Mgr Grzegorz Suchodolski, devait présider à midi, heure locale, une messe retransmise en direct au sanctuaire national de Saint-Joseph à Kalisz, dans le centre de la Pologne. Le 29 avril est le jour où l'armée américaine a libéré le camp de concentration de Dachau en 1945.

    Les nazis ont tué 868 membres du clergé catholique polonais à Dachau, autrefois décrit comme "le plus grand cimetière de prêtres au monde". Au total, 3 000 membres du clergé catholique ont été détenus dans ce camp du sud de l'Allemagne, qui a fonctionné de 1933 à 1945. Près des deux tiers des prêtres et des évêques venaient de Pologne.

    Jan Żaryn, directeur de l'Institut du patrimoine de la pensée nationale, a déclaré : "À Dachau, le nombre de prêtres polonais assassinés a dépassé toutes les autres victimes du clergé des autres pays européens." Il a noté que plusieurs prêtres polonais influents ont été tués dans le camp. "Le bienheureux père Stefan Frelichowski, un prêtre qui est aujourd'hui le patron des scouts, était parmi eux. Il était ce symbole du patriotisme polonais, de jeunes prêtres suivant les traces de figures telles que le père Ignacy Skorupka", a-t-il dit, en référence à l'aumônier de l'armée polonaise mort lors de la bataille de Varsovie en 1920. "Parmi les prêtres assassinés à Dachau, il y avait aussi le bienheureux père Edward Detkens qui était lié au ministère académique de Varsovie".

    Les évêques polonais ont choisi le sanctuaire national de Saint-Joseph comme lieu principal de la commémoration de la Journée du martyre du clergé polonais car il a un lien particulier avec Dachau. Une semaine avant la libération du camp, les prêtres et les moines de Dachau se sont consacrés à saint Joseph, craignant que les gardes ne prévoient de les assassiner avant de fuir l'avancée des Alliés. S'ils étaient épargnés, ils ont promis de faire un pèlerinage annuel au sanctuaire de Kalisz. Deux heures seulement avant qu'ils ne soient tués le 29 avril 1945, une petite unité de patrouille de l'armée américaine est arrivée et les a sauvés. Plusieurs années plus tard, les prêtres survivants se sont rendus en pèlerinage à Kalisz, remerciant Dieu de les avoir sauvés. En 1970, ils ont fondé la chapelle du martyre et de la gratitude dans la crypte du sanctuaire.

    The Chapel of Martyrdom and Gratitude in the crypt of the National Shrine of St. Joseph in Kalisz, Poland. / EWTN Polska
    La chapelle du martyre et de la gratitude dans la crypte du sanctuaire national de Saint-Joseph à Kalisz, en Pologne. / EWTN Polska

    Żaryn a également souligné les actions héroïques des hommes et des femmes consacrés polonais pendant la guerre. Plus de 600 religieux et religieuses polonais sont morts dans le conflit.

  • La place de l'Eglise dans la colonisation (Club des Hommes en Noir)

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    Quelle fut la place de l'Eglise dans la colonisation ?

    Quelle fût la place de l'Eglise dans la colonisation ? <br>L'analyse du Club des Hommes en Noir

    Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! 

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé du Père Jean-François Thomas, du Père Viot, de l'abbé Celier et de Jean-Pierre Maugendre, sous la direction de Philippe Maxence se penche sur la relation entre l'Eglise et la colonisation.

     

  • Sainte Catherine de Sienne, une femme exceptionnelle, mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde

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    Catherine de Sienne est l'objet du "gros plan de la semaine" sur Canal Académie (archive 2016):

    unnamed.jpgLa vraie grandeur de Catherine de Sienne

    « Catherine de Sienne mérite d’abord de retenir toute notre attention car elle est la première femme du Moyen Âge sur laquelle on dispose d’une documentation aussi abondante, à commencer par ses propres œuvres. Ensuite, elle a été victime, au cours des siècles, de malentendus et de jugements hâtifs qui nous empêchent souvent de la comprendre : ainsi, on lui a attribué le mérite - ou le tort, selon les cas - d’avoir fait revenir la papauté d’Avignon à Rome, ce qui est très discutable, comme nous le verrons, ou bien l’on s’est focalisé avec un certain voyeurisme sur ses états mystiques (extases, stigmatisation, lévitations), dont elle-même n’a guère parlé dans ses écrits et qui ne constituent que le reflet le plus voyant de son expérience religieuse intime. Aujourd’hui, ces aspects de sa vie ne sont pas ceux qui intéressent le plus et ils nous empêchent même parfois de saisir où réside la vraie grandeur de cette femme exceptionnelle.  »

    Extrait de Catherine de Sienne. Vie et passions, par André Vauchez, Éditions du Cerf, octobre 2015, 254 p., 24 euros.

    Vie et passions de Catherine de Sienne

    Entretien avec André Vauchez, ancien directeur de l’École française de Rome, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres à propos de son ouvrage sur la sainte médiévale
     
     
    Sainte Catherine de Sienne est largement méconnue en France. Pourtant, au cœur de l’Europe médiévale, cette femme exceptionnelle, à la fois mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde, a joué un rôle de premier plan dans les crises politiques et religieuses de son temps : guerre de Cent Ans, rivalités fratricides entre cités italiennes exil des papes à Avignon… Le portrait qu’en brosse André Vauchez la restitue dans sa vérité, faisant le lien entre son humilité devant Dieu et son audace face aux puissants que ceux-ci soient princes, rois, évêques ou pontifes. Il rend aussi justice à une époque souvent mal connue de notre histoire.
  • La confession : une mise au point qui clarifie

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    la confession 061ce80b7ec4c9680cab8a2c568f84bd.jpgDans cet épisode de la Foi prise au mot (KTO), Régis Burnet se penche sur le sacrement de la confession.

    Quand a-t-il été institué ? Pourquoi l’Eglise recommande-t-elle son « usage » avant les grandes fêtes ? Est-il vraiment nécessaire à toute vie chrétienne ? Comment s’est-il pratiqué dans l’histoire ? Le sacrement du pardon est le premier reflet de l’amour et de la miséricorde de Dieu, preuve de sa patience et de sa bonté infinie pour son peuple.

      JPSC

  • Le coran et les kalashnikovs; bulletin de guerre du front du Sahel

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso; traduction de Diakonos.be :

    Coran et kalashnikovs. Bulletin de guerre du front du Sahel

    Idriss Déby, un musulman de l’ethnie Zaghawa, est arrivé au pouvoir en 1990, la même année que la visite sans histoire du pape Jean-Paul II dans son pays, le Tchad, à une époque où aucun envoyé de guerre n’avait encore de raison de se rendre sur place ou dans les pays voisins. Mais trois décennies plus tard, le président gendarme est mort au combat sur la ligne de front, entre le lac Tchad et la capitale N’Djaména, dans une escarmouche contre les combattants du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, de l’ethnie Daza, eux aussi musulmans, une de ces nombreuses formations djihadistes qui infestent aujourd’hui la région du grand lac, au carrefour entre le Nigéria, le Cameroun, le Niger et le Tchad.

    Trente ans plus tard, plus rien n’est pareil dans l’immense région du Sahel qui s’étend entre la forêt et le désert du Sahara. En 2004, le « Wall Street Journal » faisait encore l’éloge du Mali, un pays à 90% musulman, le qualifiant de modèle de démocratie et de vivre ensemble pacifique avec les autres religions, en plus d’être une destination touristique raffinée pour prendre le « thé dans le désert », à Tombouctou et aux alentours. Mais le lourd rapport sur la liberté religieuse dans le monde publié ces derniers jours par l’organisation catholique internationale « Aide à l’Église en détresse » situe aujourd’hui les deux plus terribles épicentres africains de la violence islamiste précisément dans la région du lac Tchad et dans une vaste zone comprise entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en plein Sahel.

    Deux épicentres en lien, selon le rapport, avec « un réseau islamique transnational qui s’étend du Mali au Mozambique, des Comores dans l’Océan Indien aux Philippines dans la Mer de Chine méridionale, dont l’objectif est de créer un soi-disant califat transcontinental ».

    Et en effet, il n’est pas rare que l’un ou l’autre des formations armées musulmanes se revendiquent d’organisations transnationales telles que Boko haram, Al Shabab, Al Queda ou Daesh, l’État islamique. Mais il n’est pas certain que toutes obéissent à une pyramide hiérarchique et à un plan de conquête coordonné.

    Sur le terrain, la réalité est bien plus compliquée, comme l’explique un livre très détaillé qui vient lui aussi de sortir récemment sous le titre de « Guerre nere. Guida ai conflitti nell’Africa contemporanea », sous la plume de Mario Giro, professeur de relations internationales à Université de Pérouse. Il est aussi responsable international de la Communauté de Sant’Egidio et a été le vice-ministre italien des affaires étrangères entre 2013 et 2018.

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  • Belgique : une instabilité gouvernementale chronique

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    De Paul Vaute sur le blog "Le passé belge" :

    Cinquante-deux gouvernements en septante-cinq ans

         Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les suites des élections législatives de 2019, la Belgique a fait ample consommation de gouvernements. Vingt pendant le quart de siècle qui sépare la Libération de la gestation des Communautés et des Régions (1944-1969). Dix-neuf pendant le quart suivant, qui conduit vers la fin de Dehaene I (1969-1994). Et treize durant le troisième quart qui s'achève avec la (première) année de la CoVid-19 (1995-2020). Total: 52 équipes ministérielles en 75 ans, soit une moyenne de vie tournant autour de dix-huit mois. Et si, ces dernières années, les crises ont été moins nombreuses, on sait assez qu'elles ont aussi été plus longues, deux d'entre elles ayant franchi le cap d'un an (2010-2011 et 2019-2020).

       Devant cette instabilité chronique, bien des questions s'élèvent dont, au premier rang, un pourquoi et un comment: quelles en sont les causes profondes et où l'édifice institutionnel puise-t-il sa capacité à résister aux coups de boutoir sans cesse recommencés ? Tout récemment, j'ai rendu compte d'une étude des politologues Didier Caluwaerts et Min Reuchamps [1] éclairant ce paradoxe d'un Etat toujours gouvernable, même par des coalitions minoritaires, et de pulsions séparatistes demeurées contenues, alors que les fondements du compromis à la belge semblent largement érodés, au sein la classe politique s'entend (la distinction entre pays légal et pays réel, fût-elle suspecte à certains yeux, n'en garde pas moins toute sa pertinence).

       Du même sujet, Francis Delpérée, orfèvre en la matière, s'est attelé à décortiquer d'autres facettes: la gestion des crises, leurs conséquences et les moyens envisageables d'y remédier [2].

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  • L'hommage du cardinal Koch aux martyrs arméniens

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    De Vatican News (Cyprien Viet) :

    25 avril 2021

    Le cardinal Koch rend hommage aux martyrs arméniens

    Le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens a présidé ce dimanche soir en la basilique San Bartolomeo all’Isola (saint Barthélémy en l’île), dédiée aux martyrs des temps contemporains, une célébration œcuménique pour la paix dans le monde, à la mémoire des victimes du génocide des Arméniens, perpétré par l’Empire ottoman à partir du 24 avril 1915.

    Le cardinal Kurt Koch a prononcé une homélie dans le cadre de cette cérémonie œcuménique pour la paix dans le monde, organisée conjointement par son dicastère et par l'Église apostolique arménienne, sous l'intitulé "Prions avec les saints martyrs du génocide arménien". L'Église apostolique arménienne, qui n'est pas en communion avec Rome mais qui rassemble la grande majorité des Arméniens de l'État arménien actuel et de la diaspora, avait en effet procédé à la canonisation collective de l'ensemble des martyrs du génocide en 2015, lors des célébrations du centenaire.

    Le cardinal Koch a expliqué que Jésus est devenu le «tout premier martyr», en exprimant, sur la croix, l’amour dans sa forme la plus radicale. Le Christ a «transformé la violence exercée sur lui en amour et a donné sa vie sur la croix pour nous, les hommes». Il a ainsi tracé la voie pour les martyrs qui ont suivi, notamment le diacre Étienne, dont les Actes des Apôtres rapporte sa prière pour ses persécuteurs – «Seigneur, ne leur retiens pas ce péché» (Ac 7,60) – dans un sens équivalent aux mots de Jésus sur la croix: «Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font» (Lc 23,34).

    Ainsi, «le martyr chrétien se caractérise par le fait qu'il ne cherche pas le martyre en soi, mais qu'il l'assume comme conséquence de sa fidélité à la foi en Jésus-Christ», exprimant ainsi «la victoire de l'amour sur la haine et sur la mort». Le Concile Vatican II l’avait rappelé au 42e paragraphe de la Constitution Lumen Gentium«Le martyre dans lequel le disciple est assimilé à son maître, acceptant librement la mort pour le salut du monde, et rendu semblable à lui dans l’effusion de son sang, est considéré par l’Église comme une grâce éminente et la preuve suprême de la charité.»

    «Le Concile reconnaît cette "preuve suprême de charité" non seulement chez les martyrs de l'Église catholique mais aussi chez ceux des autres Églises et Communautés ecclésiales chrétiennes»,  a rappelé le président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens. «Cette profonde reconnaissance s'est répandue de plus en plus parmi nous, chrétiens, surtout au cours du siècle dernier, au début duquel a eu lieu le grand et sanglant martyre des chrétiens arméniens pendant le génocide de ce peuple, en mémoire duquel nous sommes réunis en prière aujourd'hui», a expliqué le cardinal suisse.

    La persécution des chrétiens, une réalité toujours actuelle

    «Depuis lors, le christianisme est devenu une Église de martyrs à une échelle incomparable, a-t-il insisté. En fait, il y a même plus de martyrs aujourd'hui que pendant la persécution des chrétiens au cours des premiers siècles. 80 % de toutes les personnes persécutées pour leur foi aujourd'hui sont des chrétiens. La foi chrétienne est la religion la plus persécutée dans le monde aujourd'hui.»

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  • "Quand nous voyons le linceul, nous voyons vraiment le visage de Jésus"

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    Du National Catholic Register (Thomas L. McDonald) :

    Un scientifique : "Quand nous voyons le linceul, nous voyons vraiment le visage de Jésus".

    Un entretien avec Gerard Verschuuren jette un éclairage sur le tissu sacré dans le nouveau livre "A Catholic Scientist Champions the Shroud of Turin".

    New book highlights interesting insights into the venerated fabric.
    Un nouveau livre apporte des informations intéressantes sur le tissu vénéré. (photo : Sophia Institute Press)

    24 avril 2021

    Gerard Verschuuren est un biologiste et philosophe catholique qui travaille à la jonction de la science et de la religion. Sa formation très variée comprend la génétique, l'anthropologie biologique et les statistiques, mais il a également obtenu un doctorat en philosophie des sciences et a enseigné la philosophie de la biologie, la génétique humaine et la programmation informatique dans des universités américaines et européennes. Il vit aujourd'hui dans le New Hampshire et profite de sa retraite pour écrire des livres sur la foi et la science, parmi lesquels Aquinas and Modern Science, The Myth of an Anti-Science Church, In the Beginning : How God Made Earth Our Home et, plus récemment, A Catholic Scientist Champions the Shroud of Turin (Sophia Institute Press, 192 pages, $17.95). Dans ce livre, Verschuuren examine les preuves pour et contre l'authenticité du linceul dans la double perspective de la science et de la foi. L'une des raisons qui l'ont poussé à reconsidérer les preuves à ce moment-là est la disponibilité des données brutes des tests au carbone 14, dont il a été fait état pour la première fois en 1988. Retenues pendant des décennies par le British Museum, les données brutes n'ont été divulguées qu'en 2017, suite à une demande de liberté d'information du chercheur français Tristan Casabianca. L'analyse ultérieure de ces données et la comparaison avec le rapport original ont conduit l'équipe de Casabianca à conclure que " l'homogénéité fait défaut dans les données et que la procédure devrait être reconsidérée ", jetant le doute sur les résultats de la date au carbone 14. Le correspondant du Register, Thomas L. McDonald, a discuté de ces questions avec G. Verschuuren.

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  • Le cardinal Stefan Wyszyński, ancien primat de Pologne qui a héroïquement résisté au communisme, sera béatifié le dimanche 12 septembre

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    De Catholic News Agency :

    LE CARDINAL WYSZYNSKI, "PRIMAT DU MILLÉNAIRE" POLONAIS, SERA BÉATIFIÉ EN SEPTEMBRE PROCHAIN

    23 avril 2021

    La béatification du cardinal Stefan Wyszyński, l'ancien primat de Pologne qui a héroïquement résisté au communisme, aura lieu le dimanche 12 septembre.

    Le cardinal Kazimierz Nycz a annoncé le 23 avril que la cérémonie de béatification aurait lieu dans la capitale polonaise, Varsovie, à midi, heure locale.

    M. Nycz, l'archevêque de Varsovie, a déclaré que M. Wyszyński serait béatifié aux côtés de Sœur Róża Maria Czacka, une religieuse polonaise décédée en 1961 après avoir passé sa vie au service des aveugles.

    "Au cours de la cérémonie de septembre, le pape François sera représenté par le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui promulguera le décret de béatification", a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Nycz a annoncé en avril dernier que la béatification de Wyszyński, initialement prévue le 7 juin 2020 sur la place Piłsudski de Varsovie, avait été reportée sine die en raison de la crise du coronavirus.

    "Une pandémie menaçant la santé et la vie des gens rend impossible la préparation et la réalisation de cette cérémonie", avait-il déclaré à l'époque. "La première priorité doit être le souci de la sécurité des personnes".

    Wyszyński est crédité d'avoir contribué à préserver et à renforcer le christianisme en Pologne malgré les persécutions du régime communiste à partir de 1945.

    Il est connu comme le "primat du millénaire" car, en tant que primat de Pologne, il a supervisé un programme de préparation de neuf ans qui a culminé avec une célébration nationale du millénaire du baptême de la Pologne en 1966.

    En 1953, Wyszyński a été placé en résidence surveillée par les autorités communistes pendant trois ans pour avoir refusé de punir les prêtres actifs dans la résistance polonaise contre le régime communiste.

    Il a également contribué à obtenir l'approbation de Karol Wojtyła comme archevêque de Cracovie en 1964, ce qui a finalement conduit à l'élection de Wojtyła comme pape Jean-Paul II en 1978.

    Wyszyński est mort le 28 mai 1981, 15 jours après que le pape Jean-Paul II ait été atteint lors d'une tentative d'assassinat. Dans l'impossibilité d'assister aux funérailles du cardinal, Jean-Paul II a écrit dans une lettre au peuple polonais : "Méditez particulièrement sur la figure de l'inoubliable primat, le cardinal Stefan Wyszyński de vénérée mémoire, sa personne, son enseignement, son rôle dans une période si difficile de notre histoire."

    Le Vatican a annoncé l'approbation d'un miracle attribué à l'intercession de Wyszyński en octobre dernier.

    Ce miracle concernait la guérison d'une jeune femme de 19 ans d'un cancer de la thyroïde en 1989. Après que la jeune femme a reçu le diagnostic incurable, un groupe de religieuses polonaises a commencé à prier pour sa guérison par l'intercession de Wyszyński, qui est décédé d'un cancer de l'abdomen.

    Le parlement polonais a déclaré 2021 "Année du cardinal Stefan Wyszyński", en prévision de sa béatification.

    Dans sa déclaration de vendredi, M. Nycz a déclaré : "Le comité d'organisation reprend son travail et fournira bientôt de plus amples détails concernant l'organisation de la cérémonie de béatification."

    "J'exprime ma gratitude au Saint-Père, François, pour avoir fixé la date de la béatification. Je demande à tous les fidèles de prier pour les fruits bénis de la béatification des serviteurs de Dieu, le cardinal Stefan Wyszyński et Sœur Róża Maria Czacka."

  • Le linceul de Turin : nouvelles avancées

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    De Wlodzimierz Redzioch sur le Daily Compass :

    Le linceul qui enveloppait Jésus : les dernières découvertes

    19-04-2021

    Le Suaire est une relique pour les croyants, tandis que pour les scientifiques, il s'agit d'un objet mystérieux qui anime leur débat permanent. Emanuela Marinelli s'en occupe depuis des années, en tant qu'experte mais aussi en tant que croyante qui nous rappelle l'histoire du tissu et les dernières découvertes, indiquant le Crucifix réalisé par Monseigneur Giulio Ricci comme l'une des représentations les plus "véridiques".

    Le Linceul est un objet unique : pour les fidèles, il s'agit d'une icône et d'une relique qui a enveloppé le corps de Jésus, pour les scientifiques, c'est un objet mystérieux qui anime le débat permanent des spécialistes. Le professeur Emanuela Marinelli s'occupe du suaire depuis des années, en tant que scientifique mais aussi en tant que croyante. Elle a écrit de nombreux livres sur le linge sacré, dont le dernier a été édité et intitulé par elle "Nuova luce sulla Sindone. Storia, scienza, spiritualità" (Nuova luce sulla Sindone - Edizioni Ares) offre une approche multidisciplinaire du sujet. Nous lui avons posé une série de questions pour rappeler à la fois l'histoire et les dernières découvertes scientifiques concernant le Linceul.

    Professeur, est-il vraiment possible que le Linceul soit le drap qui a enveloppé le corps du Christ descendu de la croix ?

    Les études réalisées sur le Linceul conduisent à cette conclusion, à savoir qu'il s'agit précisément du drap funéraire de Jésus-Christ. Pour vérifier scientifiquement la vraisemblance de l'identification de l'Homme du Linceul avec Jésus, il faut comparer les informations fournies par les Évangiles avec ce qui est observé sur le Linceul. Une fois l'existence de caractéristiques communes établie, il est possible de recourir à la confirmation du calcul de probabilité. C'est ce qu'a fait le mathématicien Bruno Barberis, professeur à l'Université de Turin. Une probabilité a été attribuée à chacune des caractéristiques communes à Jésus et à l'Homme du Linceul. Au terme de ce calcul, la probabilité que ces caractéristiques se retrouvent toutes ensemble sur le même homme qui a subi le supplice de la crucifixion s'est avérée être égale à 1 sur 200 milliards. Cela signifie que sur 200 milliards de crucifixions, il n'y en a peut-être eu qu'une seule qui possédait les caractéristiques communes à l'Homme du Suaire et à Jésus. Puisqu'il est clair que dans l'histoire de l'humanité il n'y a peut-être pas eu 200 milliards de crucifixions, le calcul effectué nous permet de conclure que la probabilité qu'un crucifix présentant ces caractéristiques soit unique est très élevée et que par conséquent l'Homme du Suaire est réellement Jésus.

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  • 19 avril 2005 : l'élection de Benoît XVI

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    BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE "URBI ET ORBI"

    PREMIER SALUT DU PAPE BENOÎT XVI

    Loge des bénédictions de la Basilique Vaticane
    Mardi 19 avril 2005

    Chers frères et chères sœurs,

    après le grand Pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m'ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur.

    Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en Son aide constante.

    Nous allons de l'avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci.

  • Notre histoire nationale n'aurait-elle commencé qu'en 1830 ?

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    De Paul Vaute sur le blog : "Le passé belge" :

    18 avril 2021

    La nation belge, une idée qui faisait son chemin

    Elle est devenue prévalente lors du soulèvement contre le « despote éclairé » Joseph II et la constitution des Etats belgiques unis. Les forts particularismes provinciaux n’ont pas empêché l’unité. Ce sont bien davantage les divisions politiques qui ont conduit à l’échec de notre première indépendance (1789-1790)

    D’un doctorat défendu à l’Université d’Edimbourg nous est venu un démenti, un de plus, à l’idée encore si répandue qui veut que notre histoire n’ait démarré qu’en 1830. Son auteur, Jane C. Judge, née en Belgique où elle a passé ses neuf premières années, a ramassé à la pelle les traces d’une identité affirmée en revisitant l’épisode de la Révolution brabançonne de 1789-1790. Un épisode qu’il serait pour elle plus adéquat d’appeler « la première Révolution belge » [1].

       « Les doutes sur la nation belge existent, mais pas parce que la Belgique serait une construction artificielle » , note l’historienne (p. 261) qui voit dans cette perplexité cultivée une projection du présent sur le passé ou, dirions-nous en termes orwelliens, d’une réécriture de l’histoire dictée par la conjoncture politique. D’autres chercheurs, tel Sébastien Dubois [2], ont montré qu’une conscience nationale moderne était déjà en formation dans les Pays-Bas méridionaux. L’insurrection de la plupart de nos provinces contre le « despote éclairé » Joseph II confirme et consolide cette conscience. « Le moment révolutionnaire est le moment au cours duquel la « belgianité » plutôt que les différenciations provinciales est devenue une identification prévalente » (p. 23).

    Lire la suite sur "Le passé belge"