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Histoire - Page 72

  • Charles et Zita de Habsbourg, l'itinéraire spirituel d'un couple

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    Date de parution : 07.04.2021

    Nb. de pages : 232
    EAN : 9791033610809

    Charles et Zita de Habsbourg

    Itinéraire spirituel d'un couple

    Elizabeth Montfort

    Rudolf d'Autriche (Préface)

    Commencée comme un conte de fées par un mariage d'amour, la vie de Charles et Zita de Habsbourg, derniers souverains d'Autriche et de Hongrie, devient tragédie : guerre, calomnies, trahisons, solitude, exil, mort prématurée de Charles… Pourtant, chez eux, aucune amertume, aucune critique. Bien au contraire, le pardon nourrit leur coeur.

    Quel est donc le secret de leur vie d'époux pour garder cette attitude humainement si difficile, voire impossible ? Ce livre dévoile ce mystère en parcourant leur vie de foi, de courage et d'abandon à la divine providence. Une vie d'oblation pour leurs peuples dont le sommet est l'offrande ultime de sa vie pour Charles. Offrande à laquelle s'associe pleinement, mais douloureusement, Zita.

    Une vie résumée par deux paroles de Charles : « Maintenant, nous devons nous aider mutuellement à aller au ciel », le matin de leur mariage, et « Je t'aime infiniment. Dans le coeur de Jésus, nous nous retrouverons », quelques instants avant de remettre sa vie entre les mains du Père.

    Un exemple magnifique pour tous les couples en quête d'un chemin vers Dieu.

    Elizabeth Montfort, diplômée en droit et en philosophie, a été députée au Parlement européen de 1999 à 2004. Elle est responsable pour la France de la Ligue de prière du bienheureux Charles d'Autriche pour la paix des peuples et secrétaire générale de l'Association pour la béatification de l'impératrice et reine Zita, épouse et mère de famille.

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    18,90€
  • Six religieux massacrés par les soldats de la Révolution vont être béatifiés

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Béatification de moines martyrs de la Révolution à l’abbaye cistercienne de Casamari

    En janvier 1799, Naples est occupée par les Français, en avril de la même année, l’armée révolutionnaire subit plusieurs défaites contre l’Autriche et cette circonstance conduit les troupes françaises à se diriger vers le nord. Dans la retraite, les Français ont commis toutes sortes de ravages et de meurtres, s’en prenant particulièrement aux églises et aux monastères. Les soldats français étaient imprégnés d’idées révolutionnaires, contraires à l’Église et à la foi chrétienne. Le 13 mai 1799, après avoir saccagé l’abbaye de Montecassino, vingt soldats sont entrés dans l’abbaye de Casamari à la recherche d’objets précieux à piller.

    Les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les vêtements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

    • Siméon Cardon est né à Cambrai, il a fait sa profession religieuse le 4 août 1782, au monastère bénédictin de la Congrégation de San Mauro à Saint-Faron de Meaux. Pendant la Révolution française, il s’oppose publiquement à la Constitution civile du clergé et, en 1795, il doit fuir la France, se réfugiant à l’abbaye de Casamari. En 1798, Après avoir été trésorier, il est devenu prieur de l’abbaye. Il s’est distingué pour sa sainteté de vie et surtout pour sa charité envers les malades. Il mourut le 14 mai 1799, après avoir été abattu par des soldats français.
    • Domenico Maria Zawrel, né en 1725 à Cadovio (aujourd’hui République tchèque), est d’abord devenu religieux dominicain. Se sentant attiré par la vie monastique, en 1776, il demanda à entrer à l’abbaye de Casamari, faisant sa profession religieuse le 6 juin 1777. Il était apprécié pour sa vie de prière et pour sa sagesse. Il a été tué dans la nuit du 13 mai 1799.
    • Albertino Maria Maisonade, né à Bordeaux. En 1792, il entra à l’abbaye de Casamari, où il fit sa simple profession le 20 novembre 1793, comme moine choriste. Le 13 mai 1799, il fut tué de deux coups de pistolet, alors qu’il priait avec Domenico Zawrel.
    • Zosimo Maria Brambat, né à Milan, entra à l’abbaye de Casamari en 1792. Il fut admis au noviciat en 1794 et, le 20 novembre 1795, fit sa simple profession. Après avoir été attaqué et mortellement blessé le 13 mai 1799, il mourut trois jours plus tard, le 16 mai 1799, alors qu’il se rendait à Boville Ernica (Frosinone, Italie), souhaitant recevoir les derniers sacrements.
    • Modeste Maria Burgen, originaire de Bourgogne, avait été trappiste à l’abbaye des Sept-Fonti, qu’il a dû abandonner après le début de la Révolution française. Entré dans l’abbaye de Casamari en janvier 1796 en tant que novice, il prononce de simples vœux monastiques le 9 janvier 1797. Le 13 mai 1799, il est tué par des soldats français.
    • Mathurin Marie Pitri, né à Fontainebleau, est arrivé en Italie enrôlé, contre son gré, dans l’armée française. À Veroli, il a été hospitalisé pour une maladie grave et là, il dit à Simeone Cardon sa volonté de devenir moine cistercien s’il était guéri. Après la maladie, caché dans la maison du curé de l’hôpital de Veroli qui l’a accompagné à l’abbaye de Casamari, il a été accueilli en janvier 1799. Il a été abattu le 13 mai 1799.

    Alors que la plupart des moines essayaient de se sauver, les Serviteurs de Dieu ont résisté avec un courage héroïque pour défendre l’Eucharistie, les vases sacrés et les ornements de la profanation. Ils ont été tués avec férocité avec des coups de sabre et de baïonnette.

  • Robert Schuman bientôt déclaré vénérable

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site de La Croix :

    Robert Schuman bientôt vénérable

    Robert Schuman, l’un des pères de l’Europe, devrait être déclaré vénérable avant l’été, a appris « La Croix » auprès du cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation des causes des saints.

    Ce n’est plus qu’une question de semaines. Le pape François devrait déclarer « vénérable », avant l’été, le Français Robert Schuman, souvent décrit comme l’un des pères de l’Europe. C’est ce qu’a affirmé le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation des causes des saints, à La Croix.

    Les évêques et cardinaux membres du dicastère devraient valider au cours du mois d’avril l’« héroïcité des vertus » de l’homme politique français. Le pape François devrait ainsi déclarer Schuman vénérable « en juin »« ou en tout cas avant l’été », affirme le cardinal Semeraro.

    La déclaration du 9 mai

    Première étape vers la béatification, puis la canonisation, la reconnaissance par l’Église d’une personne comme « vénérable » suppose l’examen approfondi de sa vie et de ses écrits, notamment par des historiens et des théologiens. Pour Robert Schuman, le travail a commencé en 1990 dans le diocèse de Metz, où l’homme politique a vécu, avant d’être transmis à Rome 14 ans plus tard, en 2004.

    → À LIRE. Robert Schuman, la politique comme chemin de sainteté

    Ce catholique convaincu, proche de la spiritualité franciscaine, a été l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande. Né à Luxembourg en 1886, avec la nationalité allemande, il devient Français après la Première Guerre mondiale et entre au Parlement comme député de la Moselle.

    Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale, comme ministre des affaires étrangères (1948-1952) qu’il œuvre au rapprochement des deux anciens ennemis, et annonce le 9 mai 1950, que « le gouvernement français propose de placer l’ensemble de la production franco-allemande de charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe ». Une déclaration qui entrera dans l’histoire et pose les fondements de ce qui est devenu aujourd’hui l’Union européenne.

    « Il a su appliquer la parole des évangiles à sa mission politique : le pardon des ennemis »

    « Schuman a été un laïc qui a œuvré de toutes ses forces à sanctifier son époque et la société dans laquelle il a vécu », explique le père Cédric Burgun, qui fut pendant quatre ans président de l’Institut Saint-Benoît, l’association à l’initiative de la demande de canonisation de Schuman.

    → ARCHIVES. L’Europe de Robert Schuman

    Mais Schuman fut aussi celui qui « a su ne pas se désespérer des problèmes de son temps », poursuit le père Burgun. « Il a vu les deux guerres mondiales, a su être prophétique et a tenté de faire coïncider sa mission politique avec les paroles des évangiles : le pardon des ennemis. Il l’a appliquée aux relations franco allemandes de son temps. Ce qu’il a fait pour la réconciliation franco allemande est un signe incroyable d’espérance en termes de politique. Il a marché vers de vrais chemins de réconciliation. »

  • Bientôt en librairie : "Sur les traces du Linceul" (Pierre DOR)

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    A paraître fin Mai 2021 aux Editions Pays & Terroirs :

    « Sur les traces du Linceul » de Pierre DOR,

    docteur en Histoire de l’Art

    Les études sur le Linceul n’ont pas manqué depuis 1902, mais rares sont les auteurs qui ont étudié globalement toutes ces reliques concurrentes. Le présent ouvrage tente de combler cette lacune et, de façon inattendue, permet d’envisager des hypothèses pouvant éclairer certaines périodes de l’histoire du Linceul lui-même.

    Un livre d’une grande richesse documentaire, qui complète et renouvelle par bien des points l’étude du parcours suivi par le Linceul de Turin. Dix ans d’enquêtes sourcées apportant de nouvelles hypothèses et réponses.
     
  • Le bien a triomphé : le Christ est ressuscité !

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    D'Angelo Comastri sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bien a triomphé : Le Christ est ressuscité !

    04-04-2021

    La Résurrection est l'événement qui nous assure que la vie humaine est en marche vers une autre vie : en marche vers la Terre Promise ! Aujourd'hui, nous sommes comme sur un pont : nous ne pouvons pas construire notre maison sur le pont, nous ne pouvons pas tout baser sur aujourd'hui, mais nous devons vivre en faisant route, nous devons vivre en nous réchauffant avec l'espérance de l'attente. Sans la Résurrection du Christ, il n'est pas possible d'expliquer ce qui s'est passé autour du Christ et après le Christ.

    Resurrection of Christ, Raffaello

    Résurrection du Christ, Raphaël

    La Résurrection de Jésus est le cœur de l'annonce chrétienne. Saint Paul, écrivant aux chrétiens de Corinthe, souligne que c'est la nouvelle qui lui a été transmise et qu'il la transmet fidèlement aux différentes communautés : "En effet, je vous ai transmis avant tout ce que j'ai reçu moi aussi : que le Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, qu'il a été mis au tombeau, qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures, et qu'il a été vu par Céphas, puis par les Douze" (1 Co 15, 3-5). Cette nouvelle est tellement importante et décisive que saint Paul va jusqu'à s'exclamer : "Si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est vide, et votre foi aussi est vide. Nous sommes donc de faux témoins de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité le Christ" (1 Co 15, 14-15).

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  • « Candor lucis aeternae », une lettre apostolique pour le VIIe centenaire de la mort de Dante

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Dante Alighieri: lettre apostolique du pape François (texte complet)

    « Candor lucis aeternae », pour le VIIe centenaire de la mort du poète

    La lettre se répartit en neuf titres et commence par la pensée des papes sur Dante, depuis  l’encyclique de Benoît XVI In praeclara summorum (1921) en passant par la lettre apostolique de saint Paul VI Altissimi cantus (1965), où il souligne combien la Divine comédie est « universelle ». Jean-Paul II fait observer,  en 1985, Dante conduit à « la contemplation de l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles ». Benoît XVI, dans son encyclique Deus caritas est, de 2005, évoque, chez Dante l’expression de « la nouveauté d’un amour qui a poussé Dieu à prendre un visage humain et un cœur humain ». Quant au pape François il cite, dans son encyclique Lumen fidei, de 2013, Dante qui décrit la « lumière de la foi » comme « l’étincelle, flamme et étoile du ciel » dans l’homme.

    Poète de la miséricorde

    Le pape François souligne ensuite « l’actualité et la pérennité » de l’œuvre de Dante qui « a su exprimer, avec la beauté de la poésie, la profondeur du mystère de Dieu et de l’amour ».

    Il salue en lui un « Père de la langue et de la littérature italiennes », qui a vécu sa vie avec la « mélancolie déchirante » d’un pèlerin et d’un exilé, toujours en mouvement, non seulement à l’extérieur parce qu’il a été contraint à l’exil, à Ravenne, mais aussi à l’intérieur, à la recherche de son but: « le bonheur, donné par la vision de l’Amour qui est Dieu ».

    Mais le pape François qui fustige toujours la « résignation » salue en Dante un « prophète d’espérance » qui pousse l’humanité à se libérer de la « forêt obscure » du péché pour trouver « la voie droite » et atteindre ainsi « la plénitude de la vie dans l’histoire » et « la béatitude éternelle en Dieu» »: une « mission prophétique ».

    La miséricorde de Dieu est la clef de ce chemin à la foi, dit le pape, « réaliste et possible » pour tous:  « la miséricorde de Dieu offre toujours la possibilité du changement et de la conversion ».

    Il est donc en même temps un poète de la « liberté humaine », c’est en effet « la condition fondamentale des choix de vie et de la foi elle-même ».

    Les trois femmes de Dante et S. François

    Le pape François relève l’importance de trois femmes dans la Divine Comédie et qui représentent les trois vertus théologales: Marie, incarnant la charité, Béatrice, portant l’espérance, et sainte Lucie, figure de la foi.

    Le pape François réaffirme que l’on  « ne se sauve pas soi-même », pas sans l’aide de ceux qui « peuvent nous soutenir et nous guider avec sagesse et prudence ».

    Le pape évoque son saint patron, François d’Assise, représenté dans la « rose blanche des bienheureux »: il ya a dit le pape, entre Dante et François « une profonde syntonie »: ils se sont adressés au peuple, le premier « allant parmi les gens » le second choisissant de s’exprimer dans « la langue de tous », et non pas en latin. En outre, ils s’ouvrent tous les deux « à la beauté et à la valeur » de la création, reflet du Créateur.

    A la portée de tous

    Plus encore, pour le pape François, Dante est « un précurseur de notre culture multimédiale »: « paroles et images, symboles et sons » forment en effet chez lui « un seul message », qui traduit la « tension intérieure et continuelle vers le bonheur ».

    Le pape souhaite donc que l’œuvre de Dante soit encore plus connue et rendue « accessible et attrayante » pour tous tous ceux qui, « impatients de répondre aux demandes intérieures, désireux de réaliser pleinement leur existence, veulent vivre leur itinéraire de vie et de foi de manière consciente, accueillant et vivant avec gratitude le don et l’engagement de la liberté ».

    C’est pourquoi le pape demande que ce « patrimoine » soit connu et diffusé grâce à l’engagement des communautés chrétiennes, des institutions académiques et des associations culturelles.

    Il encourage les artistes à « donner forme à la poésie de Dante sur le chemin de la beauté », afin de diffuser « des messages de paix, de liberté et de fraternité ».

    Dante peut ainsi « aider à avancer avec sérénité et courage dans le pèlerinage de vie et de foi », jusqu’à « la véritable paix et la véritable joie »: « l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles ».

    AB

     

    LETTRE APOSTOLIQUE
    CANDOR LUCIS ÆTERNÆ
    DU SAINT-PÈRE

    FRANÇOIS
    À L’OCCASION DU 7ÈME CENTENAIRE DE LA MORT
    DE DANTE ALIGHIERI

    Splendeur de la Lumière éternelle, le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie lorsqu’elle répondit “me voici” à l’annonce de l’Ange (cf. Lc 1, 38). Le jour où la Liturgie célèbre cet ineffable Mystère a aussi une particulière importance en raison de l’événement historique et littéraire du grand poète Dante Alighieri, prophète d’espérance et témoin de la soif d’infini inscrite au cœur de l’homme. En ce jour, je désire m’unir, moi aussi, au chœur nombreux de tous ceux qui veulent honorer sa mémoire en ce 7ème centenaire de sa mort.

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  • Comment et peut-on sauver la civilisation judéo-chrétienne ?

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    De C-News via le Salon Beige :

    Comment retrouver le sens du sacré pour sauver la civilisation ?

    Dans son émission sur CNews, Aymeric Pourbaix reçoit, avec Véronique Jacquier, Michel Onfray (qui a infléchi son hostilité à l’égard de l’Eglise) et Jacques Trémolet de Villers pour un débat passionnant sur le sauvetage de notre civilisation :

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  • Un manuscrit biblique vieux de deux mille ans retrouvé dans le désert de Judée

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    De Caroline Becker sur Aleteia.org :

    Historique, un manuscrit biblique vieux de 2.000 ans retrouvé dans le désert de Judée

    Tamarah - CC BY-SA 2.5

    16/03/21

    Lors de fouilles archéologiques menées par Israël dans le désert de Judée, des fragments des livres de Zacharie et de Nahum du Livre des Prophètes, vieux de 2.000 ans, ont été retrouvés. Une découverte historique.

    C’est dans le désert arpenté par saint Jean Baptiste, qui vint y annoncer l’arrivée du Messie, et Jésus qui s’y réfugia pendant quarante jours, qu’ils ont sombré dans l’oubli pendant près de vingt siècles. Dans le désert de Judée (Cisjordanie), où des archéologues de l’Autorité des Antiquités d’Israël (AAI) procèdent à des fouilles archéologiques pour lutter contre le pillage patrimonial, des fragments d’un manuscrit biblique ont été retrouvés dans une caverne à flanc de falaise, située dans la réserve naturelle de Nahal Hever. Pour y accéder, les archéologues ont dû descendre en rappel grâce à des cordes. Des efforts qui ont porté leurs fruits !

    Cette découverte, véritablement historique, rappelle celle qui a eu lieu un demi-siècle auparavant, lorsque les archéologues ont retrouvé, sur le même territoire, 900 fragments bibliques connus aujourd’hui sous le nom des Manuscrits de la Mer morte. Copiés entre le IIIe siècle av J.-C. et le Ier siècle ap. J.-C., ils avaient été retrouvés dans plusieurs grottes de Qumrân. Parmi eux, de nombreux extraits de l’Ancien Testament, les plus anciens au monde ! Mais depuis leur découverte les cavités rocheuses du désert de Judée sont devenues la cible des pilleurs d’antiquités, d’où l’empressement des archéologues de poursuivre les recherches afin d’éviter de perdre des sources précieuses pour l’Histoire.

    Car ces nouveaux manuscrits vont, indéniablement, enrichir les connaissances sur l’histoire de la Bible. « Ces multiples textes ou fragments invitent à réinterroger ce que nous appelons aujourd’hui la Bible au singulier. Une nouvelle fois, il apparaît que la Bible a été élaborée progressivement sur plusieurs siècles par des influences littéraires », rappelait notre chroniqueur Philippe-Emmanuel Krautter dans un article consacré aux Manuscrits de la Mer morte. Les nouveaux manuscrits retrouvés se révèlent ainsi d’une importance capitale pour comprendre l’élaboration des textes bibliques au fil des siècles.

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  • Ganoub Kasr al-Agouz : le plus ancien monastère chrétien aurait été découvert dans le désert egyptien

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    De sur le site du Figaro :

    Le plus vieux monastère chrétien pourrait avoir été identifié dans le désert occidental égyptien

    ARCHÉOLOGIE - Fouillé depuis plus de dix ans par l’Institut français d’archéologie orientale, le monastère de Ganoub Kasr al-Agouz pourrait précéder d’au moins un siècle le site historique de Sainte-Catherine du Sinaï.

    Fouille d’un des secteurs du site archéologie du tell Ganoub Kasr al-Agouz, en décembre 2020.
    Fouille d’un des secteurs du site archéologie du tell Ganoub Kasr al-Agouz, en décembre 2020. MF vitenskapelig høyskole

    Elle est une des « îles » du désert libyen décrites par Hérodote. L’oasis d’Al-Barahiya était l’un des cinq poumons qui formaient, dans le flanc occidental de l’Égypte, un réseau d’étapes et de haltes au commerce caravanier qui mettait la Vallée du Nil en relation avec l’intérieur du continent africain. Situé en bordure de cette oasis, le tell de Ganoub Kasr al-Agouz (GQA) vient de révéler aux archéologues d’une mission franco-norvégienne plusieurs nouveaux vestiges datant de l’Antiquité tardive. Avec une première phase d’occupation tout récemment datée du IVe siècle, le secteur pourrait ni plus ni moins abriter l’un des plus vieux - si ce n’est le plus vieux - monastères chrétiens jamais identifiés.

    Au milieu de l’indifférence des sables et des roches arides, l’ensemble du site constituait un vaste complexe monacal, situé sur l’ancienne route de pèlerinage formée par ces artères d’oasis semées au milieu du désert occidental. Fouillé depuis 2009, par les chercheurs de l’Institut français d’archéologie orientale, épaulés, depuis une poignée d’années, par ceux de la MF Norwegian School of Theology, le site a révélé six complexes - dont trois églises et plusieurs cellules monacales - éparpillés sur un domaine de près de 80 km2 qui formaient une implantation cénobitique typique du « christianisme des déserts » qui caractérise le fait religieux chrétien de l’Antiquité tardive. Situées à plus de 370 km de l’actuel site du Caire, construits à même la roche désertique, les structures de basalte et de briques formaient des îlots semi-indépendants dans lesquelles vivait, en quasi-autarcie, une communauté recluse dans des cellules dont plusieurs étaient couvertes de textes paléochrétiens en grec, tels que des citations d’Éphrem le Syrien et d’Évagre le Pontique, deux ascètes du IVe siècle.

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  • "Les reculs dramatiques de la chrétienté" sous la loupe de Renaud Girard

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    De Renaud Girard sur le Figaro Vox :

    Renaud Girard: «Les reculs dramatiques de la chrétienté»

    8 mars 2021

    CHRONIQUE – À la dénatalité qui affecte la chrétienté occidentale, s’ajoute la déconstruction des sociétés au profit de communautés, aujourd’hui indifférentes les unes aux autres, demain peut-être hostiles.

    Lumineuse fut la visite de trois jours du pape en Irak, qu’il a achevée le 8 mars 2021. Ce fut le retour en Mésopotamie d’un peu de cette lumière du Christ, qu’avaient apportée les apôtres Thomas et Thadée dès le premier siècle, c’est-à-dire six cents ans avant que cette terre ne fût envahie par l’islam des cavaliers de la péninsule arabique. « Ne vous rendez pas, ne perdez pas l’espérance! » , a dit François aux habitants de Qaraqosh, dernier îlot chrétien dans la plaine de Ninive, qui fut martyrisé par l’État islamique de 2014 à 2016, et dont la population est brutalement passée de 50.000 âmes à 25 000. «Vous n’êtes pas seuls! L’Église tout entière vous est proche…», a répété le pape à ces fidèles qui exultaient, rescapés du chaos engendré par l’invasion américaine de l’Irak de 2003. Avant elle, décidée au nom de la démocratie par un président qui lisait la Bible tous les soirs, les chrétiens étaient un million et demi en Irak. Ils sont aujourd’hui moins de 150.000.

    Le recul dramatique des communautés chrétiennes en Orient est un phénomène que François n’a pas éludé. Il a qualifié l’exil des jeunes chrétiens fuyant l’Orient islamique de «dommage incalculable», non seulement pour leurs communautés millénaires, mais aussi pour les sociétés qu’ils laissent derrière eux. Symbole qui va dans le bon sens, le gouvernement du chiite modéré Kazimi a décidé, en l’honneur du voyage du pape, de faire désormais du 6 mars la «journée de la tolérance» en Irak.

    L’autre geste important du pape fut sa rencontre avec l’ayatollah Sistani, qui est le marja (source d’imitation) le plus respecté du chiisme. Contrairement au sunnisme, qui a banni l’ijtihad (le libre effort de réflexion) au XIe siècle, le chiisme admet la libre interprétation des textes sacrés fondateurs de l’islam. Le débat – et donc l’ouverture à la croyance de l’autre – existe encore en chiisme. Voilà pourquoi le dialogue entre christianisme et islam pourrait peut-être se faire plus facilement avec le chiisme qu’avec le sunnisme, surtout depuis que ce dernier a été préempté par le salafisme (strict retour à la charia du siècle de Mahomet). Pour le moment, ce dialogue n’a hélas pas encore sérieusement commencé.

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  • Quelles sont ces méchantes gens, qui parlent mal de Vatican II ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    La critique du Concile se porte bien

    01/03/2021

    « Le Concile est le magistère de l’Église. Soit vous êtes avec l’Église et donc vous suivez le Concile, et si vous ne suivez pas le Concile ou si vous l’interprétez à votre manière, comme vous le souhaitez, vous n’êtes pas avec l’Église ». Cette déclaration du pape François a été faite lors de l’audience du 30 janvier 2021 aux membres du Bureau Catéchétique de la Conférence épiscopale italienne, qui célébrait son 60ème anniversaire.

    Les citations de Vatican II par le pape Bergoglio sont rares[1] : il n’a point à prouver qu’il est conciliaire, dit-on plaisamment, parce qu’il est l’incarnation vivante du Concile et de son esprit. Il est l’aboutissement du Concile. Mais somme toute, il n’a pas inventé la soumission à Vatican II. Il faut en effet se souvenir de la déclaration demandée à (et signée par) Mgr Lefebvre, puis par les fondateurs d’instituts traditionnels « officiels » : « Nous déclarons accepter les enseignements du Magistère de l’Église en matière de foi et de morale, y compris ceux du concile Vatican II ». Il est vrai que cette déclaration ajoutait : « en donnant à chaque affirmation doctrinale le degré d’adhésion requis », ce qui permettait toutes les restrictions de conscience qu’on voulait.

    Mais quelles sont ces méchantes gens, qui parlent mal de Vatican II ?

    Dans l’entretien qu’il avait accordé, au début de son pontificat, aux diverses revues jésuites, en août 2013, le pape François déclarait avec force : « Vatican II fut une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Évangile lui-même. Les fruits sont considérables. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique fut un service du peuple en tant que relecture de l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Il y a certes des lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité, pourtant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’actualisant, qui fut propre au Concile, est absolument irréversible ». L’allusion aux « lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité » visait ceux qui se réfugiaient avec Benoît XVI derrière le barrage fragile de « l’herméneutique du renouveau dans la continuité » (discours à la Curie romaine du 22 décembre 2005).

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  • L'Irak : une terre de saints

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les Saints d'Irak
    Depuis l'Ancien Testament, cette ancienne terre de foi a continué à fournir de nombreux prophètes et saints.

    Clockwise from top left: Ezekiel, Abraham, Jonah, Jude the Apostle and Thomas the Apostle all traversed this holy land.

    Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Ezéchiel, Abraham, Jonas, l'apôtre Jude et l'apôtre Thomas ont tous traversé cette terre sainte.

    4 mars 2021

    Les chrétiens d'Irak - que le pape François visitera du 5 au 8 mars - sont l'une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde. Ils ont non seulement donné au monde un héritage ecclésiastique culturellement riche, mais ont également accordé à l'Église d'innombrables grands saints, dont beaucoup sont des martyrs de la foi. 

    Les apôtres saint Thomas et saint Jude (Thaddeus) ont apporté la foi dans le pays au premier siècle, dans ce qui était alors la région de Mésopotamie. Saint Thomas y a fondé l'Église de l'Orient et Saint Jude a rapidement suivi, devenant le chef de l'Église et parcourant la Mésopotamie, la Libye, la Turquie et la Perse où, avec l'apôtre Saint Simon le Zélote, il a prêché et amené des âmes au Christ. 

    Mais même avant l'arrivée des apôtres, l'ancien Irak était une terre sacrée : C'était le lieu de naissance des grands prophètes de l'Ancien Testament vénérés comme saints dans les églises catholiques et orthodoxes orientales. 

    Parmi ceux-ci, on trouve saint Ézéchiel, le prophète fils de Buzi, né en Irak au VIe siècle avant J.-C. Saint Ézéchiel a prophétisé la destruction de Jérusalem et la restauration de la terre d'Israël. Ezra, le prophète, prêtre, scribe et soi-disant "père du judaïsme" ou "second Moïse", qui a quitté Babylone en 5 avant J.-C. et a reconstitué la communauté juive sur la base de la Torah. Son travail a contribué à placer la loi au centre du judaïsme, permettant au peuple juif de survivre en tant que communauté à travers le monde. 

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