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Enseignement - Education - Page 42

  • Foyer de Charité, Père Finet : les anciennes élèves portent plainte contre X

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    FOYER DE CHARITE, PÈRE FINET 
    Les anciennes élèves portent plainte contre X

    Le 7 mai 2020, un communiqué de presse diffusé par les Foyers de Charité condamnait « sans réserve » des « agissements gravement déviants » attribués à l’abbé Georges Finet (1898-1990), père cofondateur avec Marthe Robin, d’une œuvre au rayonnement international : les Foyers de Charité (78 foyers, présents dans 44 pays sur 4 continents).

    La condamnation publique du père Finet, résulte uniquement des conclusions que la gouvernance des Foyers de Charité tire, elle-même, du rapport d’une « Commission de recherches indépendante » nommée par elle-même, alors même qu’il s’est agi d’une simple « écoute de personnes » selon les propres termes du Père Modérateur des Foyers de Charité, Moïse Ndione.

    Cette « écoute de personnes » aurait dû aboutir à l’ouverture d’une enquête et non à une condamnation.

    Nous, anciennes élèves de Châteauneuf-de-Galaure rassemblées en « Collectif des Anciennes » (154 membres) soutenues par d’anciens élèves de Saint-Bonnet et amis des Foyers, rassemblés en « Amis du Collectif » (83 membres) ne comprenons pas comment de simples « écoutes », il a pu être tiré une condamnation ; comment la culpabilité du Père Georges Finet a pu être largement diffusée à la presse française et internationale comme un fait incontestable sans qu’il n’y ait eu ni accusation, ni plainte ni enquête ; comment les médias ont pu accuser le père Finet d’« abus sexuels » et de « pédophilie » alors qu’aucun des termes « accusation », « enquête », « plainte »,  « attouchement », « agression sexuelle », ou « abus sexuel » ne soit employé dans la synthèse du rapport, rédigées par la gouvernance des Foyers de Charité, synthèse par  laquelle on apprend d’une part que les témoignages avaient été appelés et d’autre part que la Commission de recherches avait précisé « Il ne nous appartient pas de qualifier juridiquement les actes repérés, ce qui incomberait à un tribunal ».

    Nous nous interrogeons et sur cette condamnation publique de portée internationale, faite sans légitimité, ni autorité, et sur les responsables de cette manipulation calomnieuse et diffamante pour le père Finet.

    Si le travail de la Commission de recherches était simplement celui d’« une écoute de personnes qui avaient quelque chose d’important à dire », comme l’a affirmé le père modérateur, pourquoi ce mystère autour de ses membres ? Pourquoi aucune précision factuelle n’a été apportée, quant à son mode de procédé ?

    Pourquoi une responsable des Foyers de Charité a-t-elle appelé nos témoignages par un email personnel avec la volonté affichée d’« établir la vérité » (« Établir la vérité est un devoir », disait le Père Modérateur), sans en prendre les moyens ? Pourquoi cette conclusion, hâtive, hors de toute juridiction, mais présentée comme une étape décisive dans le processus de réforme des Foyers de charité et diffusée via une stratégie et un plan de communication internationale (communiqué de presse en trois langues) ?

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  • Covid-19 : pourquoi ils ne vont plus à la messe du dimanche ?

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    Déjà en chute constante depuis la crise ouverte de la foi qui a suivi le Concile Vatican II, l’assistance aux messes dominicales a-t-elle reçu le coup de grâce avec les célébrations virtuelles organisées durant l’interdit lié au confinement radical puis aux contraintes sanitaires (toujours en vigueur) édictées pour lutter contre la pandémie persistante du covid 19 ? Lu sur le site web du périodique « famille chrétienne » cet article réalisé par Hugues  Lefèbvre avec Guilhelm Dargnies :

    paroisse-vide-de-fideles_article.jpg

    « Avec la crise sanitaire, les catholiques iraient moins à la messe. Peur du virus ? Confort de la messe télévisée ? Découragement ou bien colère ? Enquête sur les raisons d’une désertion.

    Dix ? Vingt ? Trente pour cent ? Impossible de dire précisément combien de catholiques ont cessé d’aller à la messe le dimanche depuis la crise du Covid-19. Dès le 15 août, Mgr Patrick Chauvet (*), recteur de la cathédrale de Paris, s’alarmait du fait que 30 % des fidèles n’étaient pas revenus sur les bancs des églises. Une situation propre à Paris et aux grandes métropoles françaises ? Peut-être. Certains citadins ont profité des possibilités de télétravail pour partir prendre l’air. « Chez nous, on observe une baisse d’affluence à la messe, mais c’est trompeur et temporaire », veut croire le Père Stanislas Lemerle, curé de la paroisse Saint-Ferdinand-des-Ternes, dans le 17e arrondissement de la capitale. « Beaucoup ne sont pas rentrés. Ils ont passé le confinement à la campagne, dans leur résidence secondaire. À partir du moment où les activités paroissiales reprendront, les gens reviendront. » Une baisse conjoncturelle donc, résultat d’un effet de vases communicants. À Vannes, par exemple, on n’a pas noté d’évolution particulière. « Il n’y a pas eu de moindre fréquentation. Les paroissiens étaient contents de revenir à l’église, las de regarder la messe à distance, sur leur écran», explique Léon Bridaux, diacre permanent à la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Pie-X et l’Île d’Arz. 

    Pourtant, en sondant plusieurs diocèses, ruraux notamment, beaucoup partagent le même constat. « Partout où je suis allé depuis le déconfinement, je note qu’un certain nombre de personnes, âgées surtout, ne sont pas revenues à la messe », s’inquiète Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban. « Les remontées de prêtres confirment cette impression. Les familles sont là, les jeunes aussi, mais une partie du public plus âgé est craintif à l’idée de se rendre à l’église à cause du virus. »

    «Nous ne sortons pas tant que le virus se promène»

    Même son de cloche dans le diocèse de Strasbourg. De nombreuses paroisses du doyenné de Masevaux connaissent par exemple une baisse de fréquentation des messes. Le Père Gérard Ballast évoque un certain état d’esprit : « Depuis le confinement, l’état physique de certaines personnes âgées s’est aggravé. Il y en a trois que je rencontre souvent, à qui j’ai proposé d’apporter la communion. Les deux dames m’ont dit : “Nous ne sortons pas tant que le virus se promène.” Animatrice en pastorale et bras droit du vicaire épiscopal du diocèse de Strasbourg, Véronique Lerch sillonne ce dernier depuis des années. « Dans la moitié des communautés de paroisses, il manque des fidèles. Il s’agit de personnes âgées mais, dans certaines communautés, les coopératrices de la pastorale m’indiquent qu’elles n’ont pas encore d’inscription pour la préparation des sacrements. C’est la première année qu’il en est ainsi. Il faut dire que nous n’avions pas pu lancer ces inscriptions au printemps, lors du confinement. On en subit aujourd’hui la conséquence. » Toujours dans ce diocèse de l’est de la France, région fortement touchée par la crise sanitaire, le Père Frédéric Flota confie que la moitié des enfants de chœur (sur une quinzaine) de la communauté de paroisses de la Haute-Doller n’est pas revenue servir la messe. « Ceux qui restent sont ceux dont les parents étaient pratiquants », explique-t-il. Que sont devenus les autres ?

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  • Pour mieux comprendre et mieux vivre la messe : le MOOC de la messe à partir du 28 septembre

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    Le MOOC (Massive Open Online Course) de la messe

    Mieux comprendre et mieux vivre la messe

     

    Le MOOC de la messe commence lundi 28 septembre 2020. À bientôt !


    À propos de ce MOOC


    C'est la première formation digitale entièrement gratuite sur la messe !

    Pourquoi aller à la messe ? Quelle est la signification des gestes, les rites ? Quel est le sens des lectures ? Lit-on les mêmes textes dans le monde entier ? C'est quoi la présence réelle ? Qu'est ce que cela veut dire "un mémorial" ? Pourquoi la messe est-elle une action de grâce ? Si pour vous aussi tout cela n'est pas très clair... ce MOOC est fait pour vous !

    Plus besoin de se déplacer, on peut suivre le MOOC du fond de son canapé ! Il suffit d’une connexion Internet, d’une tablette ou d’un ordinateur. C’est ouvert à tous, c’est facile d'accès et c'est intuitif. Nul besoin d'être technicien, nul besoin d'être théologien : le MOOC est accessible à tous, il suffit d'une connexion internet !


    Comment ça fonctionne ?


    Chaque semaine sont mis en ligne : 3 vidéos d'environ 7 minutes chacune, des documents pour aller plus loin, des prières, un travail dirigé à faire seul ou en groupe et un quiz.

    • Quand vous voulez : Ce cours est accessible 24h sur 24 pendant plusieurs mois : cela permet à chacun de suivre le MOOC à son rythme, à l'heure qui lui convient le mieux. Il est toujours possible de revenir sur une séquence précédente que ce soit pour la rattraper, parce qu'on a été absent ou pour l'approfondir. Les contenus restent en ligne jusqu’au 3 janvier 2021 et sont entièrement téléchargeables.
    • Avec qui vous voulez : Seul à son rythme, à deux ou en équipe pour se motiver et partager.
    • Comme vous voulez : Vous avez peu de temps ? Visionnez les 3 vidéos mises en ligne chaque semaine et faites le quiz, cela ne vous prendra pas plus de 30 minutes. Vous voulez approfondir ? De nombreuses ressources, des prières, des travaux dirigés, etc. vous permettront d'aller plus loin.

    Ce cours est interactif : grâce au forum vous pourrez poser des questions aux intervenants, échanger et partager avec la communauté des participants. Vous y apprendrez beaucoup, dans une ambiance conviviale.

    N’hésitez pas à suivre ce MOOC à plusieurs, il est aussi conçu pour cela !


    Quel est le programme ?


    6 semaines pour mieux comprendre et mieux vivre la messe.

    I/ Dieu nous invite pour se donner à nous.
    Semaine 1 : Heureux les invités !
    Semaine 2 : Le Christ nous donne sa vie et son corps pour notre salut

    II/ L'accueillir et participer à son sacrifice.
    Semaine 3 : Accueillir le Seigneur de tout son cœur
    Semaine 4 : Participer à son offrande par le don de nous-même

    III/ Renouvelés et transformés par le Christ pour la mission.
    Semaine 5 : La communion au Christ source de la communauté
    Semaine 6 : Pour la gloire de Dieu et le salut du monde

    Une attestation de réussite peut être délivrée à l'issue de la formation, si le participant a obtenu la moyenne à chaque quiz. Elle lui sera envoyée par la poste.

    https://mooc.lemoocdelamesse.fr/courses/course-v1:MOOC+Messe+2020/about

  • Mgr Delville, évêque de Liège: "Quelques bienfaits de la messe en latin"

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    Quelques bienfaits de la messe en latin 

    Interview donnée par 

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    MGR JEAN-PIERRE DELVILLE

     évêque de Liège 

    Emission sur RCF Liège « Trente minutes avec notre évêque » du lundi 29 juin 2020 à 16h03, rediffusée lundi 24 août 2020 à 16h03

    Ref. http://www.belgicatho.be/archive/2020/08/31/l-eveque-de-liege-explique-l-interet-de-la-messe-en-latin-6260342.html (13’30 à 25’45) 

    Ralph Schmeder

    Monseigneur, le 13 juin dernier, à l’occasion de la Fête-Dieu à Liège, vous avez célébré une messe en latin à l’église du Saint-Sacrement, célébration d’ailleurs retransmise par RCF-Liège, qu’on peut encore réécouter sur la page Facebook de la radio.

    En même temps, récemment les éditions ADF/Bayard musique ont publié un CD avec des musiques pour la messe en latin.

    Est-ce que ce sont des signes d’une renaissance de la messe dans les anciens rites ? Et d’ailleurs est-ce qu’il y a un public particulier pour ce genre de célébration ?

    Mgr Delville

    Effectivement cette année-ci, la messe a été retransmise par RCF et par Facebook. Quand j’ai accepté de célébrer cette messe que je célèbre chaque année dans l’église du Saint-Sacrement à Liège, en latin dans la forme ancienne de la liturgie, il n’était pas prévu de retransmission.

    Ici il y a eu la retransmission à cause du Covid et, en fait, j’ai insisté pour que la retransmission se fasse d’une manière (on va dire) dynamique et pédagogique, c’est-à-dire qu’on ne se contente pas de regarder de loin le prêtre qu’on voit de dos, mais qu’on ait des caméras qui montrent ce que le prêtre fait à l’autel, ce qui se passe autour de lui, etc. C’est une manière d’entrer plus activement dans les différents rites de la célébration de cette messe, c’est donc une modernisation au sens d’une manifestation plus explicite de ce qui se fait.

    Y a-t-il une renaissance de ce type de messe ? Ce que je trouve intéressant, c’est que c’est un patrimoine particulièrement riche dans notre histoire chrétienne. On fait beaucoup pour sauver le patrimoine architectural, on fait beaucoup pour restaurer les églises et les cathédrales - regardez ce qu’on fait pour Notre-Dame de Paris -, il faut reconnaître que la liturgie, c’est aussi un patrimoine, mais un patrimoine immatériel : c’est fait de chants, de gestes, de textes et d’attitudes de prière qui sont en quelque sorte un trésor spirituel. Je trouve qu’il serait dommage de le laisser uniquement couché dans les livres et dans les témoignages du passé, mais que cela vaut la peine de l’actualiser dans une célébration concrète.

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  • Chine : la publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques chinois

    23/09/2020

    Un manuel scolaire destiné à l’enseignement professionnel dans le secondaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, a suscité la consternation parmi les catholiques de Chine continentale. Le texte, publié afin d’enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi » aux élèves, cite un passage du récit évangélique de la femme adultère pardonnée, mais déformé et détourné à des fins politiques. « Comment enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande un prêtre, qui souhaite rester anonyme.

    Une partie de la page de couverture d’un manuel scolaire controversé, qui a suscité la consternation parmi la communauté catholique chinoise.

    La publication d’un manuel scolaire contenant une histoire biblique déformée et détournée a suscité la colère parmi les fidèles de la communauté catholique en Chine continentale. Le manuel en question a été publié pour enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi ». Le manuel scolaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, contient un texte évoquant le récit de Jésus et de la femme adultère pardonnée. Dans la publication, le récit évangélique (Jean 8, 1-11) est déformé et affirme que Jésus Christ a lapidé une femme pécheresse afin de respecter la loi de son temps. Le texte reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur répondant « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre ». Pourtant, la fin du récit diffère radicalement, le texte ajoutant qu’une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort en ajoutant « Moi aussi je suis pécheur, mais si la loi ne devait être exécutée que par des hommes sans faute, la loi serait vaine ». Un paroissien a publié le passage en question sur les réseaux sociaux, en dénonçant la falsification d’un texte biblique à des fins politiques comme une insulte à l’Église catholique. « Je voudrais que tout le monde sache que le Parti communiste chinois a déjà essayé de déformer l’histoire de l’Église par le passé, de diffamer notre Église et d’attirer la haine du peuple sur notre Église », a-t-il souligné.

    Mathew Wang, un enseignant chrétien dans une école professionnelle, confirme le contenu du texte controversé, tout en ajoutant que la publication exacte varie selon les lieux en Chine. Mathew Wang précise que le texte publié par le manuel scolaire a été relu par le Comité de contrôle des manuels scolaires pour l’éducation morale, dans le cadre de l’enseignement professionnel dans le secondaire. Il déplore que les auteurs aient utilisé un tel exemple erroné pour justifier les lois socialistes chinoises. Selon certains catholiques chinois, les auteurs du manuel auraient voulu souligner que la loi est sacrée en Chine, et que son respect absolu est essentiel. Un prêtre catholique, qui souhaite rester anonyme, affirme quant à lui que le texte publié « est lui-même immoral et illégal ». « Du coup, comment pouvons-nous encore enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande-t-il. « C’est un phénomène social bien triste que nous observons en Chine continentale », déplore-t-il. Paul, un catholique chinois, ajoute que des déformations similaires de récits chrétiens et de l’histoire de l’Église continuent d’être observées, mais il estime que les protestations des chrétiens n’auront aucun impact. « La même tendance se répète chaque année, mais l’Église ne riposte jamais, ou en tout cas elle ne reçoit jamais le respect et les excuses qu’elle mérite. » Kama, un catholique qui gère les contenus d’un groupe catholique sur les réseaux sociaux, souligne que le contenu publié par le manuel est une offense aux croyances religieuses des chrétiens. Il appelle les auteurs et les éditeurs concernés à présenter leurs excuses publiquement et corriger le texte. « Nous espérons que les autorités chrétiennes prendront la parole », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Hong-Kong)

  • "Bâtir sa maison sur le roc" : des cycles de formation à l'amour et au mariage à Bruxelles, Rixensart, Leuven et OLV Waver

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    "Bâtir sa maison sur le roc"
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Cette année, nous vous annonçons une forte expansion de cette initiative, en ce sens qu'il y aura 4 cycles en Belgique. En effet, pour la 5ème année d'affilée déjà, un cycle est organisé à Rixensart (première soirée le samedi 7 novembre 2020) et, après une interruption d'un an, un cycle à Bruxelles (première soirée le samedi 21 novembre 2020). Mais en plus de cela deux cycles "Je huis op de rots bouwen" démarreront en néerlandais, l'un à Leuven (Heverlee) et l'autre à Onze-Lieve-Vrouw-Waver.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité. Nous espérons évidemment que les mesures de protection liées à la pandémie du coronavirus ne contrarieront pas trop le déroulement des cycles prévus. 

    Pour toutes informations, y compris les dates des soirées des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be, qui a été dédoublé en néerlandais (www.jehuisopderotsbouwen.be).

    Enfin, nous vous invitons à visiter notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.
  • Quelle métaphysique pour les lois scientifiques ? Cinq cours de Michel Ghins à l'UDA

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    Quelle métaphysique pour les lois scientifiques ?

    Bruxelles Woluwe

    Michel Ghinsprof. émérite de la Faculté de philosophie, arts et lettres donnera cinq cours de 2h, accessibles à tous, sur la Métaphysique des lois scientifiques dans le cadre de l’UDA (Université des Aînés).

    Quelle métaphysique pour les lois scientifiques ?

    Qu’est-ce qu’une loi scientifique ? Dans quelle mesure sont-elles vraies ? Quelles sont les réalités susceptibles de les rendre vraies ? Les lois régissent-elles les changements dans la nature ou faut-il avoir recours à des réalités encore plus fondamentales ? Ces réalités sont-elles alors des entités métaphysiques, c’est-à-dire inaccessibles à l’observation, mais dont nous avons de bonnes raisons de croire qu’elles existent ?

    Pour répondre à ces questions, de nouvelles métaphysiques de la nature sont aujourd’hui proposées. Elles s’inspirent de traditions platonicienne ou aristotélicienne, tout en tenant compte des acquis récents de la philosophie et des sciences contemporaines. Ce cours a pour objectif d’évaluer les mérites et les difficultés de ces métaphysiques, et ce dans un langage accessible à tous.

    Quand ? Les mardis 20, 27 octobre et 10, 17, 24 novembre de 10h45 à 12h45

    Mardi 20 octobre : Qu’est-une théorie scientifique ?

    Mardi 27 octobre : Nos meilleures théories scientifiques sont-elles vraies ?

    Mardi 10 novembre : Comment argumenter en faveur de la vérité (partielle et approximative) des lois scientifiques ?

    Mardi 17 novembre : Les conceptions empiristes des lois sont-elles satisfaisantes ?

    Mardi 24 novembre : Comment le recours à des pouvoirs causaux, semblables aux puissances aristotéliciennes, permet-il de fonder la nécessité des lois de la nature ?

    Les cours auront lieu sur le campus de l’UCL à Bruxelles (Woluwé-Saint-Pierre). L’auditoire n'est pas encore fixé mais sera communiqué via la page Facebook de Michel Ghins.

    Rendez-vous le mardi 20 octobre à 10h15 aux bureaux de l'UDA Av. de l'Assomption 73 à Bruxelles. Le cours débute à 10h45.

    Plus d'info sur :

    https://bit.ly/2Zt2lt3

  • En vue de quoi vivons-nous?

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    Des Editions Téqui :

    la-lumiere-de-la-finalite
    La lumière de la finalité

    entre intelligence et foi

    Jean d’Alançon
     
    25.00

    Le livre de Jean d'Alançon propose une réflexion appuyée sur la grande tradition philosophique, surtout celle d'Aristote et de saint Thomas, mais aussi de Platon, de Plotin et de saint Augustin, afin de répondre à la question : « En vue de quoi vivons-nous ? »

    La pertinence de cette question est mise en relief par le fait que la fin y apparaît comme la cause de toutes les autres causes. C'est en effet dans le but accompli que réside la perfection. L'auteur en déploie la vertu explicative depuis l'existence originelle jusqu'à sa perfection la plus excellente. Il éclaire ainsi de la lumière de la fin les divers niveaux de la réalité, du mouvement jusqu'au plus haut exercice de l'intelligence humaine contemplative et de son objet ultime : la connaissance de Dieu, là encore selon les diverses modalités impliquées par les différentes sources de cette connaissance.

    Ce livre, qui va à l'essentiel sans détours trop érudits, contribuera sans aucun doute à redonner une boussole sérieuse à nos contemporains souvent désemparés.

    L'auteur Officier de Cavalerie, DRH, puis dirigeant d'organisations professionnelles, Jean d'Alançon, docteur en philosophie, master en théologie, a fondé en 2010 l'« École de la vie réelle » où il se propose de transmettre sa recherche centrée sur la personne humaine, entre intelligence et foi, dans l'esprit du Compagnonnage dont il est l'ami.

  • Le cours en ligne sur la messe : une façon originale d’approfondir sa foi

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    Une information rédigée par Odon de Cacqueray et publiée ce 08 septembre 2020 sur le site web du mensuel « L’Homme Nouveau » :  

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    « Plus de 76 % des catholiques souhaitent aujourd’hui approfondir le sens de la messe et de l'Eucharistie, fondement de la Foi. C'est à ce besoin que s'efforcera de répondre, dès le 28 septembre 2020, une formation gratuite et en ligne intitulée « MOOC de la messe », MOOC étant l’acronyme de Massive Open Online Course qui signifie « cours en ligne ouvert à tous ».

    Entretien avec Emmanuelle Bergerault, Guillaume Arnaud et Romain Lizé. Propos recueillis par Odon de Cacqueray :

    Le MOOC des catéchistes lancé en 2017 a-t-il inspiré le projet du MOOC de la messe ?

    Le MOOC des catéchistes a été lancé avec le Vicariat Enfance Adolescence du Vicariat de Paris dont la mission est de former des catéchistes. Bien souvent, les catéchistes sont des personnes très actives, avec peu de temps libre et une grande soif de formation. Le principe du MOOC répond à leur attente, c’est une formation qui est disponible pour eux et non l’inverse. L'ADN de ce MOOC réside dans sa dimension pratique plus qu’universitaire, il est à la portée de tous et ne nécessite aucun pré-requis, mais doit surtout toucher les cœurs !

    Il y a une dimension autant spirituelle qu'intellectuelle qui nous a permis d’attirer des personnes très diverses tant sur le plan sociologique que sur le plan théologique.

     Qu’est-ce qui vous a poussé à lancer un second MOOC ? 

    Le MOOC des catéchistes était destiné à l'origine au diocèse de Paris mais il s'est diffusé bien au-delà et aremporté un succès inattendu. Non seulement nous touchions bien plus que des catéchistes (des parents, par exemple, qui transmettent ensuite à leurs enfants), mais nous répondions surtout à un besoin en termes de contenu de Foi et d'outils pédagogiques. 

    C’est là une dimension que nous souhaitons creuser encore, en plus de notre désir d’approfondir le sens de la messe qui est le fondement et la source de toute notre Foi.

    Ce projet s'adresse-t-il à un public en particulier ?

    Cette formation n'est pas destinée aux enfants mais à tous les adultes à partir du lycée. 

    Comment se déroule le MOOC de la messe et par qui est-il animé ?

    Le MOOC peut se suivre de façon souple : de chez soi ou animé en paroisse par exemple. Il est gratuit et repose sur deux piliers, la transmission et l'interactivité. La transmission consiste en un enseignement mis en ligne progressivement tout au long des six semaines du MOOC, avec des vidéos, des reportages et des ressources écrites. L’interactivité résidera dans des quizz et un forum permettant d’échanger et de poser des questions à l’équipe pédagogique. 

    Une équipe sera mobilisée en temps réel au cours des semaines de formation et pourra donc répondre aux questions posées sur le forum et corriger les quizz. Elle sera composée principalement de l'évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, et du père Gilles Drouin, prêtre du diocèse d'Evry et directeur de l’Institut supérieur de liturgie. Ils seront secondés par d'autres intervenants laïcs ou religieux comme le père Barthélémy Porte, qui donnera un témoignage sur la « messe des curieux » ou sœur Marie-Aimée Manchon, professeur de liturgie et de philosophie.  

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  • Enseigner la religion à l'école

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    De KTO ("La foi prise au mot") :

    Les religions à l’école

    06/09/2020

    Pour la rentrée des classes, La Foi prise au mot propose une émission de saison : comment d’enseigner la religion à l’école ? Alors que la réponse est évidente pour de nombreux pays, elle est tout sauf une évidence en France. Alors, que vous soyez des téléspectateurs français ou d’autres pays, faisons le point. Est-ce que l’enseignement des religions à l’école est une manière de catéchisme et comment respecter une certaine neutralité ? Et surtout, est-ce que la religion s’enseigne comme les mathématiques ou l’histoire-géographie ? Y a-t-il des méthodes spécifiques, une sorte de didactique de la religion ? Pour le savoir, rendez-vous sur KTO avec Isabelle Saint-Martin, directrice d’Études à l’École pratique des Hautes Études à Paris, et Vanessa Patigny, Maître-assistante en didactique de la religion à la Haute École Léonard de Vinci à Louvain-la-Neuve en Belgique.

  • Un enseignement de Jésus sur la vie en Eglise (23e dimanche du temps ordinaire)

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    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,15-20.

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. 
    S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. 
    S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. 
    Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. 
    Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. 
    En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » 

    Homélie pour le vingt-troisième dimanche de l'année A du Père Simon Noël o.s.b. (source)

    Dans la partie de l’Évangile selon saint Matthieu, d'où est tiré l'évangile de ce dimanche, Jésus nous donne un enseignement sur la vie en Église. Aujourd'hui, il aborde trois points de cette vie ecclésiale.

    Le premier est celui de la correction fraternelle. Il y a un devoir de charité spirituelle, lorsqu'un de nos frères commet un péché, de le lui dire pour le persuader de se corriger. C'est en effet un vrai amour qui nous pousse à aider notre frère à sortir du péché. Faisons toutefois une remarque préalable : les personnes scrupuleuses ou à la conscience angoissée, en général, ne doivent pas se mêler de correction fraternelle, car elles feront souvent plus de mal que de bien. Ensuite Jésus nous enseigne que dans ce domaine, tout doit se faire avec la plus grande discrétion et un respect infini des personnes. Et notre façon de réagir doit être graduelle : on commencera par dire les choses en privé, puis on le fera à plusieurs, enfin on fera intervenir l'autorité de l’Église. Ce n'est donc qu'en dernier lieu qu'on passera à la sévérité et à des mesures extrêmes.

    Cette mesure extrême est l'excommunication. Pour certaines fautes très graves, l’Église prononce la sentence d'excommunication. C'est le cas par exemple de l'interruption volontaire de grossesse. Mais cette mesure dans le doit canon de l’Église est par nature une peine médicinale. Il s'agit de faire prendre conscience au coupable de la gravité de sa faute. Dès qu'il y a le repentir, l’Église absout de l'excommunication. Dans le cas de l'excommunication pour avortement, le pape François a donné à tous les prêtres le droit d'absoudre de l'excommunication. Admirons ici la sagesse miséricordieuse de l’Église, qui ne cherche jamais rien d'autre que le bien de ses enfants.

    Il y a une règle essentielle à retenir dans tout ce domaine de la correction fraternelle. C'est que jamais on ne juge personne. Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, a dit Jésus par ailleurs. Mais ce non-jugement des personnes doit aller de pair avec une appréciation objective du bien et du mal. Sinon on ne pourrait plus rien dire du tout. Au contraire, nous devons avoir le courage d'appeler un chat un chat et de dire que certains comportements sont déviants moralement et que telle ou telle action est un péché, autrement dit une chose qui va contre un amour authentique.

    Ensuite Jésus parle du pouvoir des clés, qu'il a donné à saint Pierre et aux apôtres. Il s'agit du pouvoir de lier et de délier. Ce pouvoir s'exerce en particulier dans le ministère du pardon des péchés, le sacrement de pénitence. Ce pouvoir appartient au pape, pour toute l’Église, et aux évêques, pour chacun de leurs diocèses. Les évêques ensuite communiquent ce pouvoir aux prêtres. Un prêtre en effet pour entendre les confessions et absoudre les pécheurs, doit avoir la juridiction de son évêque. A l'heure actuelle, tous les prêtres ont ce pouvoir, à moins qu'on ne leur ai retiré pour des motifs graves. Admirons la puissance de ce pouvoir de délier. Lorsqu'un prêtre remet les péchés dans le sacrement de pénitence, même les péchés les plus odieux, les péchés sont réellement effacés et pour toujours. Ils n'existent plus, ils sont lavés dans le précieux sang de Notre Seigneur et jamais plus le Bon Dieu ne reprochera les péchés qui ont été engloutis dans l'océan de sa miséricorde. Rendons grâce au Seigneur du pouvoir extraordinaire qu'il a donné aux hommes.

    Enfin le Seigneur nous parle de la puissance de la prière faite en commun. C'est l'occasion d'évoquer la valeur particulière de la prière liturgique, en premier lieu du saint sacrifice de la messe. Jésus est vraiment présent parmi nous. Dans toute prière faite en commun, par exemple le rosaire récité ensemble dans une église ou un lieu de pèlerinage, Jésus est spirituellement au milieu de nous. Mais à la messe, il se rend réellement présent parmi nous sur l'autel, comme notre grand prêtre et notre avocat tout-puissant, qui nous obtient toutes les grâces dont nous avons besoin pour le salut de nos âmes. Voici à ce sujet quelques paroles du saint curé d'Ars : Notre Seigneur est là (à la messe) comme victime. Aux mérites de l'offrande de cette victime, Dieu ne peut rien refuser. Il n'y a point de moment où la grâce soit donnée avec tant d'abondance (qu'à la messe).

    Soyons fiers d'être des membres de cette Église dans laquelle tant de merveilles de miséricorde sont à l’œuvre pour nous conduire à la vie éternelle et au bonheur sans fin du paradis.

  • Rentrée : quand Mgr Aupetit s'adresse aux chefs d'établissements de l'enseignement catholique

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    Du site de l'archidiocèse de Paris :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à la chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (Paris 7e) lors de la rencontre des chefs d’établissement catholique

    Jeudi 27 août 2020

    - 21e Semaine du Temps Ordinaire
    - 1 Co 1,1-9 ; Ps 144,2-7 ; Mt 24,42-51

    Cet évangile nous renvoie la question de savoir quel serviteur nous sommes ? Aurons-nous la joie d’entendre le Seigneur nous dire : « Entre, bon serviteur, dans la joie de ton maître ». Il y a une autre phrase que je redoute depuis quelque temps surtout : « À qui l’on a beaucoup confié, il sera beaucoup demandé » (Lc 12,48). Plus on a de responsabilité, plus on se doit d’être serviteur.

    Nous recevons tous une charge, une mission du fait même de notre baptême qui nous a donné cette grâce inouïe de devenir fils et filles de Dieu. C’est de cette grâce dont parle saint Paul dans la première lecture : « Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus. Vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et de la connaissance de Dieu » (1 Co1,4-5).

    Les créatures rendent grâce à Dieu du fait même qu’elles existent. Les enfants, eux, rendent grâce à Dieu pour cet héritage qu’ils ont reçu comme fils : la Vie même de Dieu et l’amour de son Cœur.

    Qu’en faisons-nous ? Comment partageons-nous ce trésor ? Comme tous les enfants dont nous avons la charge, nous avons à grandir dans ce que nous sommes, à déployer toutes les potentialités qui nous ont été données. Il s’agit de grandir dans la vie en intégrant de plus en plus la Vie de Dieu en nous et en y déployant l’Amour qui nous a été confié.

    Vous avez en outre la responsabilité de faire grandir ces dons de Dieu dans ceux qui vous sont confiés. Faire grandir, vous le savez, vient du latin augeo qui nous a donné le mot « autorité ». Il y a déjà bien longtemps le pape Gélase distinguait le pouvoir (potestas) qui écrase et l’autorité (auctoritas) qui fait grandir. Pour vous, il s’agit bien d’autorité.

    Mais faire grandir quoi ? Les connaissances ? Le programme scolaire ? Sans doute.

    L’humanité ? Certainement. Mais justement, la plénitude de l’humanité est réalisée dans la stature du Christ. Comment grandir sans le connaître ? Faire connaître le Christ, ce n’est pas inculquer de force. Faire connaître le Christ, c’est permettre une rencontre.

    Con-naître, c’est naître avec. Quelque chose en nous naît d’une rencontre. Cette rencontre avec le Christ est certainement la chance la plus extraordinaire qui puisse être donnée à un humain pour qu’il grandisse dans sa dimension divine, cette image de Dieu déposée en lui depuis son émergence comme l’affirme le livre de la Genèse.

    Vous avez là une tâche magnifique qui consiste selon les mots même de Montaigne à permettre « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine ».

    + Michel Aupetit, archevêque de Paris.