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Médias - Page 23

  • "Comment ne pas te louer" : comment un chant catholique est devenu viral sur Tik Tok

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    Du site de la Libre :

    "Ma chanson passe en boîte de nuit" : comment un chant catholique, composé par un prêtre belge, est devenu viral sur TikTok

    ”Comment ne pas te louer” est la véritable tendance du moment sur les réseaux sociaux.

    28-01-2023

     
    Un rythme entraînant, des paroles à la gloire de Jésus et une sonorité gospel : c’est le combo gagnant du moment sur TikTok ! Si vous êtes sur le réseau social, vous n’avez pas pu passer à côté du tube “Comment ne pas te louer”.

    Les plus grands influenceurs de la plateforme, comme Maeva Ghennam, repartagent en masse cette chanson depuis quelques semaines. Et la bonne nouvelle, c’est que ce carton a un petit accent belge.

    En effet, le tube a en effet été composé il y a 15 ans par un prêtre belge passioné de musique, Aurélien Saniko.

    Celui qui a été le curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek n’avait pas vu venir le phénomène. “Depuis, j’ai eu une pluie de messages provenant du monde entier, confie-t-il à nos confrères de RTL Info. Des gens m’ont remercié pour ce chant.”

    Au vu du succès de la chanson sur la toile, des DJ se sont amusés à en crééer des remix, qui passent même aujourd’hui en soirée. “Ce titre a transcendé la sphère religieuse pour se retrouver dans les boîtes de nuit, s’émerveille Aurélien Saniko. C’est merveilleux que les gens chantent et dansent l’amour.”

  • Liège (basilique Saint-Martin), 29 janvier : Concert des Petits Chanteurs de Belgique au profit de KTO Belgique

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    Chers amis de KTO Belgique,

    Nous vous rappelons notre grand concert des Petits Chanteurs de Belgique ce dimanche 29 janvier à 15h30 à la basilique saint-Martin de Liège au profit de KTO. Les plus beaux chants sacrés : Mozart, Fauré, Verdi, Berthier ainsi que des chansons enfantines et un medley de Noël.

    Une table ronde suivra à propos de KTO, en présence de Mgr J-P Delville et de représentants de la chaine. Venez rencontrer et soutenir KTO à Liège.

    Billets en vente

    - à la librairie Siloë Liège
    - en ligne via https://www.billetweb.fr/concert-petits-chanteurs-kto-belgique-liege

    Voici la bande annonce pour vous donner un avant-goût de ce concert.
    Cliquez sur l’image pour démarrer la vidéo.

    Lien direct vers la vidéo : https://fb.watch/ihmWebBZfi/

    Pour toutes les informations :
    https://www.ktotv.com/page/concert-belgique

  • Quand le pape répond aux critiques : la dernière interview fleuve de François

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Le pape François répond aux critiques sur son pontificat

    Réponses de François : « La critique permet de grandir et d'améliorer les choses ». Le pape préfère d'ailleurs qu'elle s'exprime même si elle « dérange un peu » et perturbe « la tranquillité ». Il préférerait qu'il « n'y ait pas de critiques » mais « elles signifient qu'il y a une liberté de parole ». Et même si elles ne sont que des « éruptions cutanées », les voix contraires sont un antidote à « la dictature de la distance, quand l'empereur est là et que personne ne peut rien lui dire ».

    Le pape récuse tout « lien » entre la mort de Benoît XVI et la dernière salve de critiques en date. Il les attribue plutôt « à l'usure d'un gouvernement de 10 ans ». Le 13 mars 2023, François fêtera en effet le dixième anniversaire de son élection. Il observe que « quand certains ont commencé à voir (ses) défauts, ils ne les ont pas aimés. » Et ne « demande qu'une chose » : que l'on s'exprime « en face » et non dans son dos. À ce titre, il rend hommage au cardinal Pell, qui ne mâchait pas ses mots. « C'était un type formidable, génial » dit-il du prélat à qui il avait confié la réforme des finances du Vatican. « Il avait le droit » de le critiquer, car « la critique est un droit humain ».

    «Etre homosexuel n'est pas un crime »

    Les récentes charges conduiraient-elles François à renoncer ? Il répète que s'il avait à le décider, ce qui n'est pas à l'ordre du jour, il se ferait appeler « évêque émérite de Rome » et non « pape émérite » et qu'il habiterait dans une maison de prêtres du diocèse. Il juge par ailleurs prématuré le fait de statuer juridiquement sur la situation d'un pape retraité. À ce titre, il rend un hommage appuyé à Benoît XVI, qui fut comme un « père » pour lui. « Si j'avais un doute, je demandais une voiture et je montais le consulter » révèle-t-il. « C'était un seigneur, à l'ancienne ». Il ajoute : « certains voulaient l'utiliser, il s'en défendait ».

    François s'est montré en revanche très critique sur l'actuel synode de l'Église allemande, mené, selon lui, par « l'élite » et non par « le peuple de Dieu » : « le danger est que quelque chose de très, très idéologique s'infiltre » alors « le Saint-Esprit rentre chez lui car l'idéologie l'emporte sur le Saint-Esprit ». Et ouvert sur l'homosexualité : « Être homosexuel n'est pas un crime, mais un péché ». Il faut distinguer « entre un péché et un crime » espérant que les évêques qui soutiennent des législations anti-homosexuelles « injustes » aient « un processus de conversion » car «Dieu nous aime tel que nous sommes ».

    Le pape a par ailleurs livré une série de détails sur lui-même. François se dit « en bonne santé » mais reconnaît que la diverticulose pour laquelle il fut opéré dans l'intestin le 4 juillet 2021 est « revenue », assurant toutefois que « tout est sous contrôle ».

  • Le pape critique les lois criminalisant l'homosexualité

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    De Sophie Cazaux sur le site de BFM TV :

    LE PAPE FRANÇOIS AFFIRME QUE L'HOMOSEXUALITÉ N'EST "PAS UN CRIME" MAIS UN "PÉCHÉ"

    25/01/2023

    Dans une interview à l'agence de presse AP, le pape François a estimé que les lois pénalisant l'homosexualité à travers le monde étaient "injustes". Il a aussi réaffirmé que l'homosexualité était un "péché".

    Le pape réaffirme la doctrine de l'Église. S'il a estimé lors d'une interview mardi avec l'agence de presse américaine Associated Press (AP) que les lois pénalisant l'homosexualité à travers le monde étaient "injustes", il a aussi déclaré que cette orientation sexuelle était un "péché".

    "Être homosexuel n'est pas un crime", a-t-il déclaré à AP. "Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché. Bien, mais d'abord faisons la distinction entre un péché et un crime".

    "C'est aussi un péché de manquer de charité les uns envers les autres", a-t-il ajouté.

    Interrogé sur l'attitude des prêtres qui soutiennent les discriminations envers les personnes LGBT, le pape François a estimé qu'ils devaient plutôt engager "un processus de conversion" et avoir "de la tendresse".

    Une position affirmée par le Vatican

    En 2021, l'institution du Vatican chargée de dire et préserver le dogme catholique, la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait déjà souligné que l'homosexualité était considérée comme un "péché" par l'Église.

    Répondant à la question: "L'Église dispose-t-elle du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe?", la Congrégation avait déclaré dans une note publiée en ligne que "Dieu n'arrête jamais de bénir chacun de ses fils (...). Mais Il ne bénit pas ni peut bénir le péché".

    L'institution concluait que "l'Église ne dispose pas, ni ne peut disposer, du pouvoir de bénir les unions de personnes de même sexe" et rappelait que ce texte avait été approuvé par le pape.

  • Le silence de François sur les dictatures de gauche en Amérique latine

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    De kath.net/news :

    Le silence de François sur les dictatures de gauche en Amérique latine

    25 janvier 2023

    Le pape François est de plus en plus critiqué pour son silence face aux violations massives des droits de l'homme dans les dictatures de gauche d'Amérique latine. Le cardinal Pell avait lui aussi récemment vivement critiqué le pape pour sa mansuétude à l'égard des dictatures.

    "Dans les trois autocraties de gauche que sont Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, de plus en plus d'évêques osent s'opposer au pouvoir en place. En revanche, le pape François est manifestement et largement sur la même ligne que la gauche latino-américaine". La radio de la cathédrale de Cologne, avec du matériel de la KNA, l'agence de presse de la conférence épiscopale allemande, a critiqué en des termes nettement plus clairs l'attitude bienveillante du pape François à l'égard des dictatures de gauche en Amérique latine. Un rapport rappelle qu'au Venezuela, l'évêque catholique Victor Hugo Basabe a ouvertement critiqué le régime socialiste du pays et que le prélat a été clairement attaqué par Diosdado Cabello, le vice-président du parti au pouvoir. (...)

    Au Nicaragua également, l'évêque Rolando Alvarez et un prêtre catholique risquent actuellement jusqu'à huit ans de prison pour avoir critiqué le gouvernement après que ces derniers aient vivement critiqué le président Daniel Ortega et sa clique suite à des violences policières brutales et à l'exécution d'étudiants nicaraguayens. Des conditions similaires existent toujours à Cuba. Là-bas aussi, les représentants de l'Eglise sont menacés de sanctions s'ils critiquent trop clairement le pouvoir en place.

    Selon la radio de la cathédrale de Cologne, le pape François a apparemment décidé de garder le silence sur cette situation. Le chef de l'Eglise serait ainsi sur la même ligne que la gauche latino-américaine, qui fait généralement profil bas lorsqu'il s'agit de violations des droits de l'homme dans les dictatures de gauche.

    Bianca Jagger, l'ex-femme du chanteur des Rolling Stones Mick Jagger, a également critiqué les appels au dialogue de François. Une voie de dialogue n'est pas envisageable avec un gouvernement qui commet des crimes contre l'humanité. Le cardinal Pell, récemment décédé, avait lui aussi reproché au pape François de graves manquements dans le soutien aux droits de l'homme au Venezuela, à Hong Kong, en République populaire de Chine et aussi lors de l'invasion russe de l'Ukraine.

  • François de Sales : à force d'aimer (une video sur KTO)

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    De KTO Télévision sur youtube :

    Pour commémorer les 400 ans de la mort de Saint François de Sales, rien de mieux que ce documentaire biographique qui revient sur la vie du saint savoyard du XVII° siècle. Loin d'être une simple évocation du passé, le film propose des repères à partir de la pensée de l'auteur de « l'Introduction à la vie dévote ». Comment François de Sales voyait et ressentait ? Quel était son parti pris ? Voilà l'enjeu du film qui vise à restituer toute l'actualité de sa spiritualité. La contemplation de la nature y tient une place centrale. Le bonheur aussi d'une vie harmonieuse qui ne s'obtient pas sans combat mais un combat patient, paisible et sans violence malgré les soubresauts de chaque instant. Ce film est une invitation donc à redécouvrir toute l'actualité de sa pensée. A passer du François de Sales historique, mort en 1622, au François de Sales maître de spiritualité pour notre temps. Une production Association de diffusion salésienne 2022 - Réalisée par Sébastien Garagnon

  • Plus de 100 000 participants à la 50e Marche pour la Vie à Washington; et des témoignages forts

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    De kath.net/news (traduction automatique) :

    « N'ayez pas peur ! Nagez contre le courant! Choisissez la vie!"

    21 janvier 2023

    Plus de 100 000 participants à la 50e Marche pour la Vie à Washington DC - Parmi les invités vedettes la fille de Sainte Gianna Beretta Molla et Jonathan Roumie, acteur de Jésus de la série "The Chosen" - Un reportage de Roland Noé de Washington DC

    Washington DC (kath.net/rn)

    Une foule incroyable, une ambiance émouvante, des dizaines de milliers de jeunes. Quiconque est un peu fatigué de l'Église et en a assez du sectarisme de l'Église synodale allemande devrait jeter un regard salutaire sur les États-Unis. Une fois par an, il y a la "Marche pour la vie" à Washington DC, une fontaine de jouvence pour bannir toute dépression de l'Eglise. Un petit groupe kath.net a pu participer à la marche pour la troisième fois. La 50e Marche pour la vie à Washington DC était cette fois très spéciale : pour la première fois après l'importante décision pro-vie de la Cour suprême "Dobbs v. Jackson Women's Health Organization", des foules impressionnantes se sont réunies dans la capitale américaine, selon les médias, il devait y avoir plus de 100 000 personnes. Déjà la veille du jeudi, il y avait eu la Sainte Messe au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception, un premier temps fort. Plusieurs milliers de personnes ont pris d'assaut la basilique pour la prière, les gens ont prié toute la nuit après une messe devant le Saint des Saints, avec de nombreux évêques, prêtres et la prière a également été au centre de nombreux autres événements liés à la Marche pour la Vie. Il y avait aussi des événements culturels autour du thème "Pro-Life".

    Enfin, vendredi, le point d'orgue : Sous le soleil et le froid hivernal, les nombreux participants - majoritairement jeunes - se sont retrouvés au « National Mall ». En première partie, le groupe de rock chrétien-irlandais "We are Messengers" a fourni un mini-Woodstock et a fait oublier le vent glacial. Darren Mulligan, le chanteur, a déménagé à Nashville avec sa famille d'Irlande en 2016 après avoir signé un contrat d'enregistrement avec Word Entertainment. Le groupe a beaucoup de succès aux États-Unis et y a une large base de fans.

    Puis le programme a commencé, un temps fort chassant l'autre. L'évêque Michael Burbidge d'Arlington, président du Comité pro-vie de la Conférence épiscopale américaine, a encouragé les participants. "Nous sommes tellement fiers de vous. Merci pour votre témoignage », a-t-il dit aux nombreux participants au nom des autres évêques.

    Puis Lynn Fitch est montée sur le podium. Fitch est considérée comme l'une des grandes héroïnes pro-vie des États-Unis car, en tant qu'avocate de l'État du Mississippi, elle a contribué à faire tomber les lois nationales sur l'avortement aux États-Unis. "Mais ce n'est en aucun cas la fin de notre voyage", a-t-elle souligné. Puis vinrent des politiciens républicains et même un jeune politicien démocrate. "J'ai assisté à la première marche pour la vie en 1974. Cet événement nous a incités à faire de plus en plus pour défendre la vie", a déclaré Chris Smith, représentant du New Jersey. Steve Scalise, le nouveau chef de la majorité républicaine au Congrès, a souligné dans son discours qu'avec la fin de Roe v. Wade a initialement été remportée la première bataille. L'homme politique du sud de la Louisiane, qui a survécu à un assassinat par balle par un gauchiste radical en 2017, a déclaré qu'après seulement huit jours, la nouvelle majorité était en mesure d'adopter une législation prévoyant des soins médicaux pour les enfants qui survivent après leur avortement en dehors de l'utérus. Auparavant, cette loi avait été rejetée par les démocrates un nombre incroyable de 80 fois au Congrès. "C'est la différence que font les élections." Scalise a également déclaré dans son discours qu'un seul démocrate au Congrès avait approuvé le projet de loi, même si les sondages montrent que plus de 70% des citoyens américains le soutiennent. Cependant, il est actuellement difficile de savoir si la loi sera votée au Sénat, puisque les démocrates y sont majoritaires.

    Trenee McGee, membre de la Chambre des représentants du Connecticut, a alors provoqué beaucoup d'excitation avec son enthousiasme. La jeune démocrate a montré que tous les démocrates ne sont pas du côté de la "culture de la mort". « Je me tiens ici aujourd'hui et je proclame 'la vie'. Je défends les femmes noires pro-vie dans le monde entier. » Le point culminant suivant a été la performance de sœur Mary Casey et de sa sœur biologique Casey, qui est porteuse du syndrome de Down. Casey a dit dans le micro devant la foule : "J'aime ma vie. J'ai le syndrome de Down. Mais cela ne me définit pas. C'est Dieu qui me définit. Nous sommes tous infiniment précieux, que nous soyons nés ou à naître, handicapés ou non.

    Une femme italienne très particulière est ensuite entrée sur scène en tant qu'invitée surprise : Gianna Emanuela Molla, la fille de sainte Gianna Beretta Molla. En 1962, la sainte italienne a strictement refusé de faire avorter son propre enfant pour sauver sa santé. Gianna Emanuela a dit qu'elle remercie Dieu chaque jour pour le don de la vie. "Je ne serais pas là si je n'étais pas autant aimée."

    Mais vint ensuite le véritable invité vedette du jour : Jonathan Roumie, qui incarnait Jésus dans la série biblique "The Chosen", déjà culte dans les milieux chrétiens. Jonathan a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements et a partagé qu'il avait vu des miracles dans sa propre vie. « Dieu est réel. Jésus est la lumière du monde." L'acteur de Jésus a rendu compte de ses trois dernières années avec la série The Chosen. Il a ensuite spécifiquement fait prendre conscience que non seulement Dieu est réel, mais aussi Satan. C'est le "père du mensonge" qui veut semer le doute alors que dans votre cœur vous savez réellement quoi faire. "L'avortement est satanique. Mais le temps de Satan est limité. Son travail est de causer ma destruction et la vôtre. " "Mais nous savons aussi comment l'histoire se termine : c'est Dieu qui a gagné."

    Roumie a ensuite rappelé que l'industrie du divertissement avait eu des influences démoniaques ces dernières années et que les choses s'annonçaient très sombres. Des éléments sataniques peuvent être trouvés dans de nombreux films. Il y aurait des films au contenu destructeur. Que pouvez-vous faire? Il ne faut pas avoir peur. « N'ayez pas peur ! Nagez contre le courant! Choisissez la vie ! » A la fin de son discours, l'acteur a appelé les participants à prier le chapelet et à regarder dans les recoins sombres de leur vie et à les remplir de la lumière du Christ.

    Photos sur kath.net-MeWe : https://mewe.com/p/kathnet

    Discours de l'acteur de Jésus Jonathan Roumie

    Discours de la fille de Sainte Gianna Beretta Molla

    Toute la marche en accéléré :

    Plus de films :

  • La radio-télévision flamande a retrouvé dans ses archives une interview de 1964 de Georges Lemaître, le père du Big Bang (vidéo)

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    Du site de la VRT (merci à Mauwgan sur le Forum Catholique) :

    La VRT a retrouvé dans ses archives une interview de 1964 de Georges Lemaître, le père du Big Bang (vidéo)

    La VRT a retrouvé dans ses archives une interview qu’on croyait perdue de Georges Lemaître. Le cosmologiste de Louvain a été le fondateur de la théorie du big bang dans les années 1920 et 1930. Il avait été interviewé à ce sujet en 1964 par la BRT de l'époque, mais jusqu'à récemment, on pensait que seul un court extrait avait été conservé. A présent, l'intégralité de l'interview d’une durée de 20 minutes a été retrouvée.

    Dans les années 1960, le BRT de l'époque a pu interviewer Georges Lemaître sur sa théorie du Big Bang. Mais l'interview avait été perdue et on pensait que seul un court extrait d'une minute avait été conservé.

    Une fiche mal classée et Lemaître mal orthographié

    "La fiche du film s'est avérée être mal classée et le nom de Lemaître avait été mal orthographié", explique Kathleen Bertrem, des archives de la VRT. "Par conséquent, l'interview est restée introuvable pendant des années. C’est lors de la numérisation des rouleaux de film concernés, que l’enregistrement a été retrouvé. Un membre du personnel a immédiatement reconnu Lemaître sur les images et a réalisé qu'il avait retrouvé une véritable perle."

    Durant 20 minutes, Georges Lemaître explique comment, selon lui, l'univers a dû naître d'un atome primitif : une masse super dense qui a "explosé" et n'a cessé de s'étendre. Ce faisant, il allait à l'encontre de ce que de nombreux scientifiques pensaient jusqu'alors, à savoir que le cosmos était statique et immuable. Cette théorie a également été accueillie avec scepticisme au début.

    L'interview intégrale de Georges Lemaître à la BRT en 1964 (en français sous-titrée en néerlandais)

    cliquer sur l'image pour accéder au site de la VRT où l'interview est accessible
    Dans l'interview, Georges Lemaître dit qu'il ne comprend pas pourquoi d'autres astronomes, tels que Fred Hoyle, continuent à croire en un "univers immuable". "Cette idée est devenue inacceptable, car certains faits indiquaient une expansion de l'univers", déclare Lemaître. "Il fallait donc accepter un changement, les adversaires devaient concéder, mais ils ont minimisé le changement".

    C'est d'ailleurs l'astronome britannique Fred Hoyle qui, le premier, a utilisé l'appellation "big bang" pour se moquer de cette théorie. Mais peu à peu, de plus en plus de scientifiques se sont joints à lui, y compris Albert Einstein. Pourtant, ce n'est qu'en 1965, un an avant la mort de Lemaître, que la théorie du Big Bang a été prouvée par la découverte du rayonnement de fond cosmique.

    Lemaître n'a jamais reçu le prix Nobel de physique. Ce n'est qu'en 2018 que la loi de Hubble, qui énonce que les galaxies s'éloignent les unes des autres à une vitesse approximativement proportionnelle à leur distance, a été officiellement rebaptisée loi de Hubble-Lemaître. En fait, Georges Lemaître avait formulé sa théorie dès 1927, deux ans avant l'astronome britannique Edwin Hubble

    Albert Einstein et Georges Lemaître en 1932 en Californie
  • Après l'émission "Complément d'enquête" (France 2) : des précisions et des rectifications

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Éléments d’explication au sujet des ressources de l’Église et du travail des instances de reconnaissance et de réparation qu’elle a mises en place.

    20 janvier 2023

    France 2 a diffusé ce jeudi 19 janvier 2023 une émission « Complément d’enquête » consacrée à l’indemnisation des personnes victimes de violences sexuelles dans l’Église. Ce reportage met gravement en cause la compétence des personnes engagées dans les instances de reconnaissance et de réparation mises en place par l’Église, et la réelle détermination de l’institution à œuvrer à cette réparation, en particulier dans sa dimension financière. Nous souhaitons apporter les précisions et les rectifications suivantes au sujet du travail de ces deux instances et des chiffres avancés.

    Avant cela, nous pensons à toutes les personnes victimes troublées, heurtées ou déroutées par cette émission ou par ce qu’on a pu y entendre : celles qui ont été aidées, confortées, par leur accompagnement par l’INIRR ou la CRR et voient cette démarche discréditée ; celles qui doivent être entendues par ces instances et qui pourraient ne plus être en confiance ; celles qui sont sorties déçues de l’accompagnement vécu avec le sentiment de ne pas avoir été assez entendues. Nous voulons leur redire notre soutien et notre mobilisation pour avancer avec elles sur ce chemin de vérité, de justice et de réparation.

    Certains propos ont pu susciter incompréhension et scandale, et nous le comprenons, même si ceux-ci ne reflètent pas la disposition intérieure et la qualité des membres de ces instances, qui ont été nommés pour leur expertise professionnelle reconnue par leurs pairs (magistrats, spécialistes des droits de l’enfants, psychologues, avocats…). Conscients des progrès qui restent à faire, nous redisons notre confiance aux personnes qui travaillent au sein de ces instances indépendantes.

    Ces instances indépendantes ont été créées à la demande des personnes victimes afin de proposer un chemin de reconnaissance et de réparation individualisé à toute personne ayant subi des agressions sexuelles en milieu ecclésial (ecclésial étant entendu dans son acception la plus large), quelle que soit l’ancienneté des faits et sans tenir compte du principe de prescription prévalant dans la justice française. Ce dispositif, nouveau et inédit, ne remplace en aucun cas la procédure judiciaire, mais met à disposition de celles et ceux qui le souhaitent une démarche différente et supplémentaire.

    L’approche de l’INIRR et de la CRR repose en particulier sur trois fondements sans précédent au sein de la justice civile ou pénale : la confiance a priori dans la parole de ces personnes ; la seule vraisemblance des faits ; et sans limitation par les règles de prescription de la justice, pour les faits passés.

    Au service des personnes victimes, nous n’aurons de cesse de nous améliorer et d’ajuster nos procédures, l’accueil et l’écoute de chacun, le suivi des situations, afin d’offrir – autant qu’il est possible – à toutes celles et tous ceux qui ont souffert dans l’Église un accompagnement et un soutien qui puissent participer à leur chemin de reconstruction.

    INIRR, CRR : quelles sont ces instances ? Par qui et pourquoi ont-elles été créées ?

    Le 8 novembre 2021, les évêques réunis en Assemblée plénière décident, à la suite du rapport de la CIASE, de mettre en place l’INIRR : l’Instance Nationale de Reconnaissance et de Réparation, qui sera officiellement installée deux mois plus tard, en janvier 2022 (soit un an d’existence au moment de la publication de cet article).

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  • Croire que l'homme a été créé par une "force spirituelle" : une contre-vérité scientifique ?

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    Plusieur chaînes télévisées se sont fait l'écho d'un sondage de l’IFOP et de la Fondation Jean Jaurès selon lequel la croyance en une force spirituelle créatrice des hommes serait une contre-vérité scientifique au même titre qu'affirmer que la terre est plate. Cet amalgame mérite des éclaircissements que nous trouvons dans les archives du site Aleteia.org :

    L’homme est-il le fruit de l’évolution ou a-t-il été créé par Dieu ?

    par Rémi Sentis - (publié le 04/12/21)

    Sur l’origine de l’homme, le discours scientifique et le discours de foi sont dans des registres différents. Ces approches ne doivent pas s’ignorer totalement. S’il y a continuité biologique entre l’homme et l’animal, il y a discontinuité ontologique.

    De même qu’elle hantait les Anciens depuis les Grecs et les Babyloniens, la question des origines de l’homme nous hantent constamment. Les mythes grecs s’y attardent et dans l’Écriture, ce sujet est central puisque c’est par là que commence la Bible. La plupart des Pères de l’Église ont commenté le début de la Genèse. Du côté des biologistes c’est l’objet de travaux depuis Lamarck et Darwin. Il est clair que l’approche biologique (avec la théorie de l’évolution) et l’approche théologique (avec la Création) de cette question se placent dans des registres différents. 

    Foi et raison

    Comme il s’agit cependant du même fait historique, il convient de s’assurer que ces approches ne sont pas en contradiction l’une avec l’autre.C’est l’une des exigences du chrétien que de conjuguer foi et raison et l’approche théologique ne peut rejeter d’un revers de main les acquis de la paléontologie et de la biologie. Ainsi convient-il de rappeler la déclaration de saint Jean Paul II en 1996 (Discours devant l’Académie pontificale des Sciences) : « Aujourd’hui, de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse. Il est en effet remarquable que cette théorie se soit progressivement imposée à l’esprit des chercheurs, à la suite d’une série de découvertes faites dans plusieurs disciplines du savoir. La convergence nullement recherchée et provoquée, des résultats de travaux menés indépendamment les uns des autres, constitue par elle-même un argument significatif en faveur de cette théorie. » Le Pape ajoutait ensuite qu’il convenait de manifester son opposition aux idéologies matérialistes qui pourraient être tirée de cette théorie. Du point de vue de la foi, il faut aussi prendre en compte les conséquences du fait que l’homme est créé pour être au sommet de toute la création : « Dieu a tout créé pour l’homme […]. L’homme, grande et admirable figure vivante, est plus précieux aux yeux de Dieu que la création toute entière » (Catéchisme de l’Église catholique, 358).

    La théorie de l’évolution

    La théorie classique de l’évolution repose sur le concept d’ascendance commune, la sélection naturelle et l’évolution par mutation, confirmées par les observations. Outre la reconnaissance d’une très grande variabilité des individus au sein d’une même espèce, à partir des observations venant de la biogéographie — des espèces proches mais distinctes se trouvant dans des milieux géographiques séparés les uns des autres — on conclut logiquement que ces espèces proviennent d’une ascendance commune. De plus, les zoologistes notent qu’il existe une surpopulation naturelle dans la plupart des espèces (un nombre de naissances très largement supérieur au nombre d’individus arrivant à l’âge adulte) et bien sûr une sélection naturelle : comme les individus subissent des mutations, il en apparaît de moins bien adaptés à l’environnement qui survivent plus mal, et d’autres mieux adaptés qui auront une descendance plus importante. Enfin, les espèces animales procèdent les unes des autres et la notion d’espèces, certes courante et commode, doit être utilisée avec prudence (car, s’il est simple d’affirmer que deux individus appartiennent à des espèces différentes, il est plus difficile de dire où est la limite exacte entre deux espèces voisines).

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  • Pour George Weigel, le pape a tort et l'Eglise allemande va vers l'apostasie

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    De Paolo Mastrolilli sur le site de la Repubblica via Il Sismografo :

    (Entretien avec le théologien américain George Weigel, qui est aussi un biographe de Jean-Paul II)

    Weigel : "Le pape a tort et l'Eglise allemande va vers l'apostasie"

    Une apostasie, plutôt qu'un schisme, la répudiation de sa propre identité religieuse : c'est un mot grave choisi par le théologien américain George Weigel pour dénoncer le mal qui afflige la "partie mourante" de l'Église catholique.

    Le décès de Benoît XVI aura-t-il un impact sur l'avenir de l'Église ?

    Pas vraiment. Les lignes de fracture dans l'Église mondiale sont déjà claires : les parties vivantes de l'Église mondiale sont celles qui incarnent l'interprétation faisant autorité du Concile Vatican II donné par Jean-Paul II et Benoît XVI, et les parties mourantes sont celles qui s'obstinent en essayant de promouvoir un projet raté de l'Église catholique - une Église dans l'air du temps. Le meilleur exemple de cette dernière est l'Église d'Allemagne.

    Comment jugez-vous la Déclaration de Abu Dhabi de François, selon laquelle la pluralité et la diversité des religions sont "voulues par Dieu" ?

    Bien qu'il y ait moyen de parler de la volonté "permissive" de Dieu, ce qui permet à Abu Dhabi de s'intégrer dans une compréhension orthodoxe de Christianisme, l'effet global de la déclaration d'Abu Dhabi est, je le crains, de diminuer la ferveur évangélique de l'l'Église et de compromettre la claire vision de Dominus Iesus'.

    Dans un essai récent, vous vous êtes demandé "comment un catholicisme d'un nouveau modèle, que l'on peine à distinguer du progressisme séculaire, pourrait ré-évangéliser les parties post-chrétiennes du monde de l'Atlantique Nord". "

    Il ne le peut pas. Point final.

    Vous vous êtes demandé comment l'Église peut évangéliser si elle ne peut pas dire que ceci est la juste façon de vivre, tandis que cela ne l'est pas parce que certaines choses ne sont tout simplement pas bonnes ?"

    Non, elle ne le peut pas. L'Église doit toujours expliquer le "oui" qui se trouve derrière tout ce qu'elle refuse; ainsi, si nous ne pouvons pas affirmer que la débauche est toujours mauvaise - point final -, notre crédibilité est nulle et non avenue".

    Vous avez posé la question "comment l'Eglise peut-elle évangéliser, notamment dans le contexte de cultures et sociétés hostiles au christianisme, si elle ne semble pas être prête à défendre la sienne ?"

    Dire la vérité face au pouvoir met en valeur l'évangélisation, et ne l'entrave pas. Il est peu probable que le "dialogue" avec Néron ou Dioclétien aurait été très efficace pour évangéliser les monde romain, et il est peu probable que le "dialogue" avec Xi Jinping pourrait être efficace dans l'évangélisation de la Chine du 21e siècle".

    Dans un essai paru dans First Things, vous avez décrit le Motu Proprio du Pape François "Traditionis Custodes" comme "théologiquement incohérent", "pastoralement diviseur", "inutile et cruel". Pourquoi ?

    Inconsistant car il y a beaucoup des variantes légitimes du rite romain, parmi lesquelles l'ambrosienne, la dominicaine et le rite utilisé par les anciens anglicans maintenant en pleine communion avec Rome. Diviseur et pastoralement cruel parce que Summorum Pontificum faisait son travail. Inutile parce que les divisions que dénonce Traditionis Custodes sont bien moindres que celles entre l'orthodoxie catholique et ce qui est proposé en Allemagne par le Chemin Synodal.

    Dans une interview accordée à la "Repubblica", le président des évêques américains Broglio a déclaré que "la possibilité que le pape François se retire est plus grande maintenant que le Pape émérite n'est plus là".

    Je doute fortement que le pape François prenne sa retraite.

    Le cardinal Kasper a déclaré : "Je ne parle pas de schisme, il peut y avoir des schismes factuels, mais la situation ne doit pas être exagérée". Voyez-vous le risque d'un schisme dans l'Église catholique ?

    Le cardinal Kasper est plutôt préoccupé par l'orientation du chemin synodal allemand, et il a le droit de s'en inquiéter. Cependant, ce que je vois dans la voie synodale allemande, c'est l'apostasie, pas le "schisme".

  • Entretien de KTO avec le Cardinal-Archevêque du Luxembourg Mgr Hollerich : une carte de visite de la présidence synodale pour aboutir à celle de l’Eglise ?

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    Vers un second pape jésuite ...