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Politique - Page 123

  • Selon Amnesty International, les tactiques de combats ukrainiennes mettent en danger la population civile

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    Communiqué de Presse d'Amnesty International :

    4 août 2022

    Ukraine. Les tactiques de combats ukrainiennes mettent en danger la population civile

    • Des bases militaires sont installées dans des zones résidentielles, notamment dans des écoles et des hôpitaux
    • Des attaques sont lancées depuis des secteurs habités par des civil·e·s
    • Ces violations ne justifient cependant pas les attaques menées sans discrimination par les forces russes, qui ont fait de nombreux morts et blessés parmi la population civile

    Les forces ukrainiennes mettent en danger la population civile en établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février, a déclaré Amnesty International le 4 août.

    Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires. Les frappes russes qui en ont résulté dans des zones habitées ont tué des civil·e·s et détruit des infrastructures civiles.

    « Nous avons réuni des informations sur de nombreux cas où les forces ukrainiennes ont mis en danger des civil·e·s et violé les lois de la guerre en opérant dans des zones habitées, a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

    « Le fait de se trouver dans une position défensive n’exempte pas l’armée ukrainienne de l’obligation de respecter le droit international humanitaire. »

    Toutes les attaques russes sur lesquelles Amnesty International a rassemblé des informations n’ont cependant pas été menées dans des circonstances semblables. En effet, Amnesty International a dans d’autres cas conclu que la Russie avait commis des crimes de guerre, notamment dans certains secteurs de la ville de Kharkiv, sans avoir trouvé d’éléments prouvant que les forces ukrainiennes s’étaient installées dans les zones civiles visées de façon illégale par l’armée russe.

    Entre avril et juillet, une équipe de recherche d’Amnesty International a pendant plusieurs semaines enquêté sur les frappes russes dans les régions de Kharkiv, du Donbas et de Mykolaïv. L’organisation a inspecté les sites de frappes, interrogé des victimes, des témoins et des proches de victimes des attaques, et recouru à la télédétection et analysé des armes.

    Lors de toutes ces investigations, les chercheurs ont trouvé des éléments prouvant que les forces ukrainiennes ont lancé des attaques depuis des zones résidentielles peuplées et qu’elles se sont aussi basées dans des bâtiments civils dans 19 villes et villages de ces régions. Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d’Amnesty International a analysé des images satellites afin de vérifier les informations recueillies sur le terrain.

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  • Castro, Ortega, Bergoglio : les mauvaises amitiés du pape

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Castro, Ortega, Bergoglio. Les mauvaises amitiés du pape

     

    Fidel

    La Chine et la Russie envahissent désormais presque tous les commentaires sur la politique internationale du Saint-Siège, loin d'être brillante sur les deux fronts. Mais il y a d'autres pays dans le monde où l'Église catholique vit des situations non moins dramatiques, d'authentiques persécutions. Pourtant, le pape reste silencieux, comme dans le cas du Nicaragua. Ou au contraire, il se surpasse en loquacité obséquieuse, comme dans le cas de Cuba.

    *

    De son admiration pour le régime cubain, Jorge Mario Bergoglio n'a jamais fait mystère. La photo ci-dessus le montre posant avec déférence avec Fidel Castro, lors de la conversation de quarante minutes qu'il a eue avec lui lors de son voyage à La Havane en 2015.

    Mais même avec son frère Raúl, qui a été pendant des décennies le véritable homme fort du système de persécution des Castro, le pape François dit cultiver "une relation humaine". Il l'a fait savoir dans une interview accordée à la chaîne de télévision mexicaine Televisa le 11 juillet, un an exactement après la répression impitoyable, à l'échelle de l'île, de la plus grande manifestation populaire contre la dictature depuis trente ans.

    Dans cette interview, François fait l'éloge du régime castriste : "Cuba est un symbole. Cuba est une grande histoire" - a naturellement fait la une de "Granma", le journal officiel du parti communiste cubain. Mais elle a provoqué un chœur unanime de protestations parmi les personnalités de l'opposition, en grande partie catholiques, en exil et dans leur pays, toutes profondément blessées par les paroles du pape.

    En 2015, le pape François a ensuite rapporté aux journalistes qu'il avait parlé aimablement avec Fidel Castro de son éducation dans un collège jésuite et de son amitié avec certains d'entre eux. Il a ainsi donné raison à la thèse critique du professeur Loris Zanatta de l'Université de Bologne, spécialiste de l'Amérique latine, qui a soutenu dans son livre de 2020 intitulé "Jesuit Populism. Perón, Fidel, Bergoglio" et relancé il y a quelques jours dans son commentaire au vitriol dans le quotidien argentin "La Nación".

    Mais de ce voyage papal de 2015 à Cuba, le silence total de François sur les victimes du régime castriste, sur les milliers de Cubains engloutis par la mer alors qu'ils tentaient de fuir la tyrannie, et son refus de rencontrer des opposants, ont été les plus impressionnants.

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  • "Génocide" : la démesure langagière du pape François

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    De Joseph Facal sur Le Journal de Québec :

    La démesure langagière du pape François

    Qui va nier la cruauté et les injustices dont furent victimes les Autochtones au Canada, ou les abus physiques et psychologiques subis par nombre de leurs enfants dans les pensionnats ?

    Mais un « génocide » ?

    Faits

    Né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le mot « génocide », quand il est utilisé sans qualificatif, renvoie globalement à une tentative planifiée et systématique pour faire disparaître physiquement toute une communauté.

    Au 20e siècle, l’expression fut presque uniquement réservée à trois cas types : le martyre du peuple juif aux mains des nazis, le génocide des Tutsi par les Hutu au Rwanda, et celui des chrétiens arméniens aux mains des Turcs musulmans.

    Évidemment, beaucoup voudraient étirer la notion.

    Le pape va donc plus loin que la Commission de vérité et de réconciliation de 2015, qui parlait de « génocide culturel », écartant le génocide physique.

    Il s’agissait, peut-on lire, d’« éliminer les peuples autochtones comme peuples distincts et de les assimiler contre leur gré à la société canadienne ».

    Cruel ? Oui. Un génocide physique ? Non.

    Les pensionnats n’étaient pas des camps de concentration, mais « des moteurs de changements culturels et spirituels », disait la Commission. 

    Paternaliste et condescendant ? Évidemment.

    Les enfants étaient arrachés à leurs familles contre leur volonté. Radical et inhumain ? Absolument.

    Mais si vouloir effacer une culture heurte à juste titre notre sensibilité moderne, ce n’est pas la même chose que de vouloir liquider en masse tout un peuple.

    Bien connu, le mot « ethnocide » serait plus approprié : il renvoie à la volonté de détruire l’identité culturelle d’un peuple sans le faire disparaître physiquement.

    Comme le rappelait l’historien Jacques Rouillard, les communautés religieuses fondèrent des écoles, des hôpitaux, des asiles pour jeunes, vieillards, infirmes, orphelins, pauvres, etc.

    Pourquoi de telles gens auraient voulu physiquement faire disparaître des peuples entiers de la surface de la Terre ?

    La Commission de 2015 a estimé que le taux de mortalité dans les pensionnats entre 1945 et 1965 est comparable à la moyenne canadienne chez les enfants des mêmes tranches d’âge. 

    Le taux de mortalité deux fois plus élevé que la moyenne canadienne entre 1921 et 1950 s’explique selon elle par la tuberculose. 

    Les tombes étaient anonymes parce que seuls les riches pouvaient se payer des pierres tombales gravées. Quand on posait une croix en bois, elle se détériorait rapidement.

    Les faits connus pour le moment n’autorisent pas à parler de « charniers », « fosses communes », « survivants », et autres termes tirés du vocabulaire génocidaire.

    Le vocabulaire devrait être durci seulement si de nouveaux faits le justifient.

    Rigueur

    Introduire de la rigueur n’équivaut pas à nier les souffrances ou à manquer de sensibilité. 

    C’est la condition de base à respecter pour ne pas dire n’importe quoi. 

    Nous vivons une époque de démesure langagière. 

    Je ne m’attendais pas à ce que le pape y contribue.

  • Le fonctionnement "vertical" du gouvernement de l'Eglise du pape François

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    En lisant une enquête de Loup Besmond de Senneville parue sur le site du journal La Croix, on trouve la confirmation de la façon autoritaire dont use le pape pour gouverner l'Eglise (extraits) :

    (...) La boutade est lancée à la fin d’un de ces déjeuners qui rythment la vie de la Rome vaticane. « Je parie qu’à Sainte-Marthe il a une salle de contrôle avec des écrans et des micros pour voir et entendre ce qui se dit partout ! Il sait tout sur tout le monde. » Notre interlocuteur, très au fait des arcanes du Saint-Siège, traduit avec humour un sentiment largement partagé : rien n’échappe à François qui exerce une gouvernance de fer.

    (...) le pape argentin est avant tout un homme d’autorité. Nombreux sont ceux qui en ont fait l’expérience. Ses choix, une fois posés, ne se contestent pas. À tel point qu’un adjectif revient systématiquement pour qualifier son style : vertical.

    (...) il dispose d’une multitude de sources personnelles. Un réseau informel qui entretient des rapports directs avec lui, et qui alimente sa réflexion, contournant le filtre de la toute-puissante Secrétairerie d’État, censée jouer le rôle de tour de contrôle.

    (...) « On ne comprend pas très bien comment les décisions sont prises », dit, un peu déboussolé, un prêtre qui travaille à la Curie depuis une dizaine d’années. « Ce sont les surprises du chef ! », dit un autre en souriant. Des surprises qui nourrissent une forme de défiance réciproque. La liste des courts-circuitages est longue. On ne compte plus les décisions dont la Curie a appris l’existence en lisant les journaux. C’est notamment le cas des nombreuses interviews données ces derniers mois à des médias italiens ou argentins. Le dicastère pour la communication, qui est théoriquement chargé par le pape de mettre en lumière son action, n’a par exemple jamais été associé aux entretiens accordés par François en mai dernier au Corriere della Sera, ni à l’interview télévisée diffusée sur la RAI le Vendredi saint. Ni encore au grand entretien de début juillet avec le vaticaniste de l’agence Reuters.

    (...) Ce fonctionnement vertical atteint un sommet le 19 mars dernier. Ce samedi, alors que personne ne s’y attend, le pape publie un document sur lequel il travaille depuis sept ans : la nouvelle constitution apostolique. Le document est censé figer dans le marbre la réforme de la Curie, l’un des points clés du « programme » sur lequel le pape a été élu par les cardinaux en avril 2013. Personne, à Rome, n’est au courant de cette publication.

  • Archie Battersbee doit mourir

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Maintenant, il n'y a vraiment plus d'échappatoire. Archie Battersbee doit mourir

    03-08-2022

    Rejeté jusqu'au dernier recours devant la Cour suprême britannique, qui a donné raison aux médecins qui jugeaient la mort dans son "intérêt supérieur", pour Archie Battersbee il n'y a plus d'espoir : à 11 heures (12 heures, heure italienne), il commencera le retrait du maintien en vie, malgré l'annonce d'une dernière tentative désespérée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. Une sentence "brutale et honteuse", telle est la réaction de Hollie Dance, la courageuse mère du garçon de 12 ans dans le coma depuis le 7 avril, qui a déclaré qu'elle se battrait encore "jusqu'à la dernière minute pour son fils".

    Ils exécutent mon fils... Je me battrai jusqu'à la dernière minute. Ce sont les premiers mots prononcés par Hollie Dance après la décision finale de la Cour suprême qui a mis fin à toute chance d'arrêter les médecins qui veulent retirer le maintien en vie de son fils Archie Battersbee. Et l'exécution a déjà été fixée à aujourd'hui, 3 août, à 11 heures. Hollie a annoncé que ses avocats feront encore une dernière tentative désespérée en faisant appel à la Cour européenne des droits de l'homme, mais l'hôpital a déjà fait savoir qu'il n'attendra pas d'autres décisions ou injonctions : à 11 heures, la procédure commencera. Les chances d'arrêter la machine de mort sont donc pratiquement nulles.

    Comme on s'en souviendra, Archie est un garçon de 12 ans qui est dans le coma, admis au Royal London Hospital avec de très graves lésions cérébrales depuis le 7 avril dernier, suite à un accident à la maison probablement causé par un défi en ligne. Le recours devant la Cour suprême - avec une demande d'arrêt des médecins en attendant que la Commission des Nations unies pour les droits des personnes handicapées examine le cas - était la dernière chance légale qui restait aux parents d'Archie pour gagner du temps. Mais les trois juges de la Cour suprême se sont rangés hier après-midi à l'avis de la Cour d'appel, qui avait déjà jugé le 1er août que l'injonction de la Commission des Nations unies de suspendre les procédures ayant conduit à la mort d'Archie n'était pas contraignante. Surtout face à ce qu'on a appelé une fois de plus le "meilleur intérêt" d'Archie, à savoir la mort.

    Lord Hodge, qui présidait hier le tribunal composé également de Lords Kitchin et Stephens, a réaffirmé, en annonçant la décision, que la question centrale du litige entre Barts Health NHS Trust - qui représente l'hôpital - et la famille d'Archie "ne concerne pas la guérison d'Archie mais le moment et la manière de sa mort". Et rappelant la décision du juge Hayden du 25 juillet, il a déclaré que "la poursuite du traitement médical ne sert qu'à prolonger sa mort". En effet, selon le même arrêt, "il n'y a aucune perspective d'amélioration significative". Même si le maintien en vie était maintenu, Archie mourrait en quelques semaines d'une défaillance des organes, puis d'une crise cardiaque". Donc nous pourrions aussi bien le faire sortir maintenant. Il n'échappera à personne que, selon la même logique, il serait permis d'éliminer toute personne en phase terminale, avec la possibilité - évidente - d'étendre à volonté les limites du concept de "phase terminale".

    Aucun droit n'est accordé à la famille ou à la volonté de la personne condamnée à mort, en dépit de ceux qui brandissent l'euthanasie comme un droit personnel à une mort digne ou invoquent un testament de vie. En fait, Lord Hodge explique à nouveau que "bien qu'il existe des preuves qu'Archie avait des croyances religieuses, qu'il était très proche de sa mère et qu'il souhaitait ne pas la laisser seule", ce ne sont là "que quelques-uns des facteurs" que la Cour doit prendre en considération. En fait, il a été témoigné qu'Archie, bien que très jeune, avait clairement exprimé le désir d'être maintenu en vie s'il se trouvait dans une situation similaire, mais dans un jugement antérieur, il a été déclaré qu'Archie "ne pouvait pas prévoir la situation dans laquelle il se trouve maintenant".

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  • Un amendement pro vie échoue lors d'un vote populaire au Kansas

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    De Katie Yoder sur le National Catholic Register :

    Vote sur l'avortement au Kansas : L'amendement pro-vie échoue, lors du premier vote post-Roe.

    L'amendement aurait permis aux législateurs des États d'adopter des lois visant à réglementer ou à restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement.

    3 août 2022

    Les citoyens du Kansas ont rejeté un amendement pro-vie - également connu sous le nom d'amendement " Value Them Both " - lors de l'élection primaire de leur État mardi. Le référendum représentait le premier grand vote à l'échelle de l'État sur l'avortement après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade.

    L'amendement avait besoin d'une majorité simple pour être adopté lors du vote du 2 août.

    Il aurait annulé l'arrêt rendu par la Cour suprême du Kansas en 2019, selon lequel la constitution de l'État protège le droit des femmes à l'avortement. Actuellement, les législateurs de l'État n'ont, dans la plupart des cas, pas le droit d'adopter un quelconque type de restriction à l'avortement. 

    L'amendement aurait permis aux législateurs de l'État d'adopter des lois pour réglementer ou restreindre l'avortement. Il ne proposait pas une interdiction totale de l'avortement. 

    "Parce que les Kansasiens accordent de l'importance aux femmes et aux enfants, la constitution de l'État du Kansas n'exige pas le financement de l'avortement par le gouvernement et ne crée ni ne garantit un droit à l'avortement", indique l'amendement rejeté.

    Il ajoute : "Dans la mesure permise par la constitution des États-Unis, le peuple, par l'intermédiaire de ses représentants et sénateurs élus, peut adopter des lois concernant l'avortement, y compris, mais sans s'y limiter, des lois qui tiennent compte des circonstances d'une grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste, ou des circonstances de nécessité pour sauver la vie de la mère."

    Le vote a de larges implications qui dépassent les frontières du Kansas. Il pourrait indiquer comment d'autres États voteront sur l'avortement après l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization - qui a annulé l'arrêt Roe et laissé la politique d'avortement à la discrétion des États - et suggérer la position des Américains sur l'avortement avant les élections de mi-mandat en novembre.

    Il permet également de savoir si le Kansas sert de plaque tournante pour les femmes des États voisins qui limitent l'avortement. 

    Selon l'Institut Guttmacher, les avortements pourraient augmenter de plus de 1 000 % au Kansas lorsque les États voisins restreignent la procédure, a précédemment rapporté le Kansas City Star.  

    Réaction des pro-vie

    SBA Pro-Life America, un groupe pro-vie national qui a envoyé des étudiants solliciteurs dans des centaines de milliers de foyers du Kansas pour informer les citoyens sur le vote, a déploré cette perte.

    "La perte de ce soir est une énorme déception pour les pro-vie du Kansas et des Américains dans tout le pays", a déclaré Mallory Carroll, porte-parole de SBA Pro-Life America, dans un communiqué. 

    Elle a pointé du doigt la désinformation qui a précédé le vote, affirmant que "le message du lobby de l'avortement aux électeurs était truffé de mensonges qui ont finalement noyé la vérité". 

    "En raison des résultats de ce soir, le Kansas pourrait bientôt devenir le foyer d'un avortement à la demande sans restriction - et même d'un avortement tardif sans limites, payé par les contribuables", a-t-elle averti. "Le peuple et ses législateurs élus n'ont maintenant aucun recours pour utiliser les outils de la démocratie afin de promulguer des lois qui reflètent le consensus."

    Pour l'avenir, Carroll a souligné l'importance des élections de mi-mandat en novembre.

    "Les enjeux pour le mouvement pro-vie dans les prochaines élections de mi-mandat ne pourraient pas être plus élevés, et il y aura beaucoup plus de facteurs en jeu", a-t-elle déclaré. "Il est essentiel que les candidats pro-vie passent à l'offensive pour exposer l'extrémisme des objectifs politiques des démocrates en faveur d'un avortement nationalisé sur demande payé par les contribuables."

    Elle a remercié la coalition Value Them Both, qui a soutenu l'amendement, et les alliés de SBA Pro-Life America au Kansas.

    "L'appel du mouvement pro-vie à la politique et aux politiques ne s'est pas terminé avec la décision Dobbs, au contraire, grâce à cette victoire, nous devons travailler de manière exponentielle pour obtenir et maintenir des protections pour les enfants à naître et leurs mères", a-t-elle déclaré.

  • R.D.C : l’anarchie à son comble dans la Région des Grands Lacs

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    Monusco Goma 80427e0_1658907174731-000-32fh962.jpg

    « Une violente manifestation contre la mission de l’O.N.U. au Congo s’est transformée en saccage et pillage dans ses installations à Goma, ce lundi : une colère que comprend le mouvement citoyen Lucha qui plaide pour un départ immédiat d’une Monusco inefficace qui déresponsabilise l’Etat congolais » : "mais de quoi sinon de sa propre inefficacité ? Qui fait quoi dans ce « boulou boulou » qui ne date pas d’hier (litote) JPSC.  Lu sur le site web Afrikarabia " :

    « Le sentiment de défiance contre la mission des casques bleus au Congo a connu un nouvel excès de violence ce lundi dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. A l’appel d’organisations de la société civile et de l’UDPS, le parti du président Félix Tshisekedi, des centaines de personnes ont manifesté pour demander le départ de la Monusco, et dénoncé son inefficacité malgré sa présence en RDC depuis plus de 20 ans. Le siège de la Monusco, ainsi qu’une base logistique ont été pris d’assaut, alors qu’une partie des personnels de l’ONU a été évacuée par hélicoptère. Des bureaux et un entrepôt de nourriture ont également été vandalisés et pillés.

    « Des incidents contreproductifs »

    Le gouvernement congolais a dénoncé les violences et promis de poursuivre et de sanctionner les responsables des saccages et des vols. Pour la Monusco, « les incidents de Goma sont non seulement inacceptables, mais totalement contreproductifs. La mission est mandatée pour protéger les civils (…). Ce n’est pas dans le chaos et la confusion que nous ferons des avancées dans la stabilisation et la paix ». Le problème, c’est que la population congolaise reproche justement aux casques bleus de ne pas protéger les civils contre les nombreux groupes armés qui sévissent dans la région. 22 ans après l’arrivée de la mission onusienne au Congo, il y existe encore plus d’une centaine de milices en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu.

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  • La conférence de presse du pape dans l'avion de retour du Canada (texte intégral)

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    De Catholic News Agency :

    Texte intégral : Conférence de presse du Pape François en vol depuis le Canada

    Le pape François s'adressant aux journalistes sur le vol entre le Canada et Rome, Italie, le 30 juillet 2022 | Vatican Media

    Salle de presse de Rome, 30 juillet 2022

    Le pape François est rentré à Rome samedi après un voyage d'une semaine au Canada. Du 24 au 30 juillet, le pape s'est rendu à Edmonton, au Québec et à Iqaluit dans le cadre de ce qu'il a appelé un "pèlerinage pénitentiel" pour présenter ses excuses aux communautés autochtones du pays.

    Vous trouverez ci-dessous la transcription complète de la conférence de presse du pape François sur le vol d'Iqaluit, au Canada, vers l'Italie.

    Pape François : Bonsoir et merci pour votre accompagnement, pour votre travail ici. Je sais que vous avez travaillé dur, et je vous remercie pour la compagnie. Merci.

    Matteo Bruni, directeur du bureau de presse du Saint-Siège : Bien, la première question ce soir est de Ka'nhehsíio Deer, un journaliste canadien d'origine inuit.

    Ka'nhehsíio Deer, CBC Radio [en anglais] : Mon nom est Ka'nhehsíio Deer. Je suis journaliste à CBC Indigenous. En tant que descendante d'un survivant des pensionnats, je sais que les survivants et les familles veulent voir des actions concrètes dans vos excuses, y compris l'annulation de la " doctrine de la découverte ". Étant donné que cette doctrine est toujours ancrée dans la Constitution et les systèmes juridiques du Canada et des États-Unis, où les peuples autochtones continuent d'être dépossédés et privés de leur pouvoir, n'avez-vous pas raté l'occasion de faire une déclaration lors de votre voyage au Canada ?

    Le pape François : Sur la dernière partie, je ne comprends pas le problème.

    Ka'nhehsíio Deer : C'est juste que les peuples autochtones sont encore aujourd'hui dépossédés et privés de leur pouvoir, vous savez, comme si leurs terres leur avaient été enlevées à cause de ces bulles papales et du concept de la doctrine de la découverte. 

    Quand je parle aux autochtones, ils racontent souvent que lorsque les gens sont venus coloniser les Amériques, il y avait cette - la doctrine de la découverte était quelque chose qui donnait le concept que les peuples autochtones de ces terres étaient inférieurs aux catholiques, et c'est ainsi que le Canada et les États-Unis sont devenus des pays. 

    Pape François : Merci pour cette question. Je pense que c'est un problème de chaque colonialisme, chaque - même les colonisations idéologiques d'aujourd'hui ont le même schéma. Ceux qui n'entrent pas dans leur voie ont des manières qui sont inférieures. Mais je veux développer ce point. Ils n'étaient pas seulement considérés comme inférieurs. Un théologien un peu fou se demandait s'ils avaient une âme. 

    Lorsque Jean-Paul II s'est rendu en Afrique, dans le port où les esclaves ont été embarqués, il a fait un signe pour que nous arrivions à comprendre le drame, le drame criminel. Ces personnes ont été jetées dans le navire dans des conditions terribles, puis elles ont été esclaves en Amérique. Il est vrai qu'il y avait des voix qui s'exprimaient, comme Bartolomé de las Casas par exemple ou Pierre Claver, mais elles étaient la minorité.

    La conscience de l'égalité humaine est venue lentement. Et je dis conscience parce que dans l'inconscient, il y a encore quelque chose. Nous avons toujours - permettez-moi de le dire - une attitude colonialiste consistant à réduire leur culture à la nôtre. C'est quelque chose qui nous arrive dans notre mode de vie développé ; parfois nous perdons les valeurs qu'ils ont.

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  • Le remède à la "grande démission" : puiser dans les racines de notre histoire et de notre identité

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    D'Edouard Tetreau sur le site du Figaro via Artofuss.blog :

    Grande Démission, comment réveiller l’Occident endormi?

    28 juillet 2022

    TRIBUNE – Fuir une réalité devenue trop complexe, où l’on se croit battu d’avance, est devenu un phénomène courant dans les démocraties occidentales, analyse finement l’essayiste. Pour espérer rebondir collectivement, il faut, selon lui, puiser dans les racines de notre histoire et de notre identité.


    Dernier ouvrage paru d’Édouard Tétreau: «Les États Généraux en 2022» (L’Observatoire, 2020).


    Le phénomène n’épargne aucun pays du monde occidental. On l’appelle «The Big Quit» aux États-Unis ; plus élégamment «The Great Resignation» ; la «grande démission» en France: cette épidémie de bras baissés, d’aquoibonisme, de démissions de postes. Tous les secteurs de nos économies et sociétés occidentales sont touchés, du BTP à l’hôtellerie en passant par les banques, aux rémunérations élevées et conditions de travail peu éprouvantes. Idem pour les métiers essentiels: à l’exception notable des armées, dans l’Éducation nationale, les hôpitaux, la police, les difficultés de recrutement sont croissantes. Et inquiétantes pour la société qu’elles préparent demain.

    La «grande démission», cette forme d’abattement collectif que nous vivons aujourd’hui, touche jusqu’aux sommets de nos démocraties occidentales. Face aux événements et aux partis extrêmes qu’ils ont cru pouvoir contenir, Boris Johnson lâche prise ; Joe Biden lit son prompteur ad nauseam ; Mario Draghi démissionne ; Justin Trudeau fait semblant de gouverner avec une coalition minoritaire au pouvoir. Le chancelier allemand Olaf Scholz écoute beaucoup mais ne décide de rien, emberlificoté dans une grande coalition sans direction ni vision autre que la conservation du pouvoir. Détaché de la campagne présidentielle, absent de la campagne législative, Emmanuel Macron ne déroge pas à la règle. Son apparent coup de fatigue ou «powerblues» – le pouvoir, mais pour quoi faire au juste? – suggère que le président de la République, à l’image de tous ses pairs, et de l’ensemble des démocraties occidentales, vit un moment d’affaissement, de doute, de perte de sens.

    La tentation de Venise ou du métavers: fuir une réalité devenue trop complexe, où l’on se croit battu d’avance. À quoi bon travailler plus, l’État est là pour subvenir à nos besoins essentiels? À quoi bon économiser: nous ne rembourserons jamais nos dettes. Pourquoi avoir et élever des enfants dans un monde qui en compte déjà trop, disent les statistiques des taux de natalité dans les nouvelles générations? Et que peuvent faire nos petits bras verts face aux dérèglements du climat, dont les principaux sponsors sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, et maintenant l’Allemagne avec ses centrales à charbon? Cultivons notre jardin, concluait le Candide de Voltaire. Deux mille ans d’histoire pour finir au rayon bricolage.

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  • Un musée pour les victimes du communisme à Washington

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    De Marco Respinti sur Bitter Winter :

    Un musée pour les victimes du communisme à Washington, D.C.

    28/07/2022

    Le musée inauguré le mois dernier par la Fondation pour le mémorial des victimes du communisme reconstitue la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité.

    The wall of remembrance at the Victims of Communism Museum (all photographs by Marco Respinti).
    Le mur du souvenir au Musée des Victimes du Communisme (toutes les photos sont de Marco Respinti).

    Il est important que les spécialistes débattent des statistiques et des critères, mais une chose ne fait aucun doute : Le communisme est la catastrophe humaine la plus meurtrière de toute l'histoire, et le parti communiste chinois a tué à lui seul plus d'êtres humains que quiconque. Environ 1,5 milliard de personnes souffrent encore sous le régime communiste. De dures persécutions communistes se poursuivent dans plusieurs pays, dont un qui siège parmi les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine. Il est courant, et pas illégal, de voir des partis communistes dans des parlements démocratiques et des symboles communistes affichés sans aucune honte, alors que, bien entendu, une promotion similaire de l'idéologie nazie est interdite et impensable, à juste titre.

    Un rappel fondamental de cette tragédie est le Musée des Victimes du Communisme à Washington, D.C. Une initiative de la Fondation du Mémorial des Victimes du Communisme (VCMF), il a été inauguré le 13 juin 2022.

    Le compteur de victimes de la vidéo d'introduction de la première salle affiche des chiffres stupéfiants. " Révolution ", " guerre ", " persécution ", " génocide " : ces mots clés guident les pas des visiteurs au sol. Le rouge, comme le sang, prédomine sur toutes les autres couleurs dans les panneaux, les légendes et les photos. Enfin, dans la dernière salle, une supplique se substitue aux accusations. "Souvenez-vous de nous", disent les photographies accrochées aux murs. La plupart sont des héros et des victimes décédés, certaines sont des témoignages vivants. Parmi eux, je reconnais des amis de l'hiver amer comme Rushan Abbas, président de la Campagne pour les Ouïghours à Washington, D.C., et Dolkun Isa, président du Congrès mondial ouïghour à Munich, en Allemagne.

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  • Le pape François à Justin Trudeau, partisan de l'avortement : la société a négligé ses "devoirs" envers les "non-nés"

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    De Michael Haynes sur LifeSite :

    Le pape François à Justin Trudeau, partisan de l'avortement : la société a négligé ses "devoirs" envers les "non-nés".

    Le pape François a défendu la vie de la "conception à la mort naturelle" lors d'un discours au Québec, mais son bilan en matière de soutien aux promoteurs de l'avortement est en contradiction avec sa déclaration.

    28 juillet 2022

    QUÉBEC (LifeSiteNews) - S'exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les "colonisations idéologiques" qui visent "les enfants à naître" et a défendu le rôle de l'Église dans la protection de la vie "de la conception à la mort naturelle". 

    Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.

    Après un rituel païen de "smudging", qui fait appel au "cercle sacré des esprits", François a prononcé un discours dans lequel il a déploré une "mentalité colonisatrice" et évoqué la nécessité pour l'Église catholique de "promouvoir les cultures autochtones."

    Les "non-nés" sont les "oubliés".

    Alors qu'une grande partie de la première partie de son discours était axée sur la relation de l'Église catholique avec les peuples indigènes, François a abordé ce qu'il a décrit comme des "colonisations idéologiques" qui imprègnent la société moderne. 

    "Aujourd'hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l'existence, étouffent l'attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d'éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux", a-t-il déclaré. 

    La société moderne, remplie d'un sentiment de suffisance, "fait place à cette culture de l'annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles", a-t-il déclaré. 

    Cela conduit à une "mode culturelle" qui néglige les "devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs", a déclaré François, y compris "les enfants à naître."

    "Ainsi s'implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître", a déclaré François. 

    Ils deviennent les "oubliés des sociétés d'abondance", a-t-il poursuivi, et sont alors "jetés comme des feuilles sèches à brûler."

    Quelques instants plus tôt, Justin Trudeau avait lancé une nouvelle attaque enflammée contre l'Église catholique pour "son rôle" dans "l'abus spirituel, l'abus culturel, l'abus émotionnel, l'abus physique et l'abus sexuel des enfants autochtones dans les pensionnats gérés par l'Église."

    Cependant, François a semblé réfuter quelque peu la critique de M. Trudeau - qu'il a déjà formulée à plusieurs reprises - en soulignant le "service" de l'Église envers la vie à "chaque étape, de la conception à la mort naturelle".

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  • Des excuses insuffisantes ?

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    De CBS.NEWS.com :

    Le gouvernement canadien estime que les excuses du pape ne sont pas suffisantes pour les abus commis à l'encontre des enfants autochtones.

    Le gouvernement canadien a clairement indiqué mercredi que les excuses présentées par le pape François aux peuples autochtones pour les abus commis dans les pensionnats administrés par l'église du pays n'allaient pas assez loin, suggérant que la réconciliation sur cette histoire difficile est toujours en cours.

    La réaction officielle du gouvernement est intervenue alors que François est arrivé à Québec pour rencontrer le Premier ministre Justin Trudeau et la gouverneure générale Mary Simon à sa résidence de Québec, la Citadelle, deuxième étape de la visite d'une semaine de François au Canada.

    Les critiques du gouvernement font écho à celles de certains survivants et concernent l'omission par François de toute référence aux abus sexuels subis par les enfants autochtones dans les écoles, ainsi que sa réticence initiale à désigner l'Église catholique comme institution responsable.

    François a déclaré qu'il effectuait un "pèlerinage de pénitence" pour expier le rôle de l'Église dans le système des pensionnats, dans lequel des générations d'enfants indigènes ont été arrachés de force à leur foyer et contraints de fréquenter des pensionnats gérés par l'Église et financés par le gouvernement pour les assimiler à la société chrétienne canadienne. Le gouvernement canadien a déclaré que les abus physiques et sexuels étaient monnaie courante dans ces écoles et que les élèves étaient battus pour avoir parlé leur langue maternelle.

    Lundi, François a présenté ses excuses pour le "mal" du personnel ecclésiastique qui travaillait dans ces écoles et pour l'effet "catastrophique" du système scolaire sur les familles indigènes. Dans un discours prononcé mercredi devant les autorités gouvernementales, François a présenté de nouvelles excuses et a qualifié le système scolaire de "déplorable".

    Francis a noté que le système scolaire était "promu par les autorités gouvernementales de l'époque" dans le cadre d'une politique d'assimilation et d'émancipation. Mais répondant aux critiques, il a ajouté que "les institutions catholiques locales ont joué un rôle" dans la mise en œuvre de cette politique.

    Les peuples autochtones demandent depuis longtemps que le pape assume la responsabilité non seulement des abus commis par des prêtres et des ordres religieux catholiques individuels, mais aussi du soutien institutionnel de l'Église catholique à la politique d'assimilation et de la justification religieuse du XVe siècle par la papauté de l'expansion coloniale européenne visant à répandre le christianisme.

    Plus de 150 000 enfants autochtones du Canada ont été arrachés à leur foyer entre le 19e siècle et les années 1970 et placés dans des écoles dans le but de les isoler de l'influence de leur famille et de leur culture.

    M. Trudeau, un catholique dont le père, Pierre Trudeau, était premier ministre à l'époque où les derniers pensionnats étaient en activité, a insisté sur le fait que l'Église catholique en tant qu'institution était à blâmer et devait faire davantage pour se racheter.

    S'exprimant devant François, il a noté que la Commission de vérité et de réconciliation du Canada avait demandé en 2015 que des excuses papales soient présentées sur le sol canadien, mais que la visite de François "n'aurait pas été possible sans le courage et la persévérance" des survivants des Premières nations, des Inuits et des Métis qui se sont rendus au Vatican au printemps dernier pour réclamer des excuses.

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