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Politique - Page 469

  • Le plus grand scandale de l’année 2015 aux USA "censuré" par les médias en Europe

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    de la revue de presse "le Prezzo" :

    le plus grand scandale de l’année 2015 aux USA "censuré" par les médias en Europe

    • En juillet 2015 après près de 2ans d’enquête par un petit groupe de personnes déterminés. treize vidéos ont été diffusées à un rythme de une vidéo tous les 10jours. La première vidéo montrait un repas entre une directrice d’une clinique de planning familial aux USA qui négocie avec un acheteur des membres de bébés avortés pour un prix de 30$ à 100$ le membre, soit près de 500$ par foetus. La première vidéo a été vue plus de 3Millions de fois.
    • https://www.youtube.com/watch?v=jjxwVuozMnU
    • Troisième vidéo: Le langage est très perturbant-choquant (ainsi que dans la 4ième vidéo). Tous les détails sur les avortements qui ne sont faits plus pour « protéger » la maman, mais pour que les bébés naissent vinant avant de les disséquer coeur battant, pour les vendre membre par membre à des intermédiaires. Ces sociétés intermédiaires les revendent à des universités et à des laboratoires pharmaceutiques. «  A StemExpress supervisor “gave me the scissors and told me that I had to cut down the middle of the face. And I can’t even describe what that feels like »
      https://www.youtube.com/watch?v=Xw2xi9mhmuo
    • Bien que la plupart des articles de la presse sont pro-avortement inconditionnelle. Les détails du traffic des organes de bébé ont choqué l’opinion public aux USA. 
      http://www.washingtontimes.com/news/2015/aug/19/planned-parenthood-kept-aborted-babies-alive-to-ha/?page=all
    • On pourrait se demander si les journalistes en France et en Belgique ont encore un coeur, ont-il encore du courage? sont-ils encore capable de faire leur travail d’information? Si on fait parler les statistiques alors la réponse est Non. En Belgique aucune couverture sur ce sujet, hormis deux dépêches de l’AFP, copiées sans commentaire. En France: un article par journal, principalement pour dire qu'une indemnisation, ce n'est pas de vente d’organe, il n’y pas de problème...
    • Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, un très bon résumé des 5 premières vidéos
      http://www.ieb-eib.org/fr/bulletins/etats-unis-trafic-dorganes-de-ftus-avortes-au-planning-familial-international-336.html
     
     
    • House approves #HR3504 (Born-Alive Abortion Survivors Protection Act) by vote of 248-177. Le Sénat bloquera dans un deuxième temps la fin des subsides du planning familial de 500M$/an. Sachant que tous les candidats démocrates au Sénat récupèrent de manière indirecte 1M$ pour leur campagne électoral tous les 4 ans. Tandis que le candidat démocrate à l’élection présidentiel lui est soutenu à hauteur de 20M$ tous les 4 ans...
    • Carly Fiorina (ex CEO de HP), est candidate à la primaire Républicaine, elle s'est fait connaitre dans la course à la maison blanche notamment en faisant la promesse de stopper tout subside au planning familial (500M$/an). Cette proposition a été reprise par la plupart des candidats Républicains. Hilary Clinton a répondu que l'indemnisation pour les membres de foetus "moissonnés" était légal car ce n'était pas une rémunération...
      http://www.newsjs.com/us/fetus-harvesting/
  • Euthanasie : la liberté religieuse menacée en Belgique

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    D'Antoine Pasquier sur le site de Famille Chrétienne :

    Euthanasie en Belgique : la liberté religieuse menacée

    Le tribunal de Louvain va examiner le refus d’une « maison de repos » catholique de pratiquer une euthanasie.

    La Belgique n’en finit pas de s’embourber dans les polémiques autour de la pratique de l’euthanasie. Dernière en date : la comparution devant le tribunal civil de Louvain, dans les prochaines semaines, de la direction d’une « maison de repos » catholique après son refus d’autoriser un médecin à venir pratiquer une euthanasie dans ses murs. Le praticien en question avait été sollicité par une femme de 74 ans, atteinte d’un cancer en phase terminale, et résidente depuis plusieurs années à l’institution Sint-Augustinus, à Diest, dans le Brabant flamand. Devant le refus de la direction, la septuagénaire avait été transportée à son domicile pour y être euthanasiée. Sa famille, estimant que ce refus a aggravé ses souffrances physiques et psychiques, a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.

    C’est la première fois que la justice belge aura à trancher l’une des controverses juridiques les plus disputées depuis la dé­pénalisation de l’aide active à mourir en 2002 : des établissements de soins, a fortiori catholiques, ont-ils le droit de refuser la pratique de l’euthanasie ? Quelques jours avant l’affaire de Diest, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Jozef De Kesel, déclarait, dans les colonnes du quotidien flamand Belang van Limburg, que les établis­sements catholiques avaient « le droit de décider de ne pas la pratiquer ». Cette af­firmation ecclésiale, dans un pays où il n’est pas bien vu de briser le consensus national, avait provoqué la colère des partisans de l’euthanasie, médecins et parlementaires confondus, arguant d’une « fausse interprétation de la loi ».

    Des établissements en accord avec la loi

    Pourtant, aucune disposition du texte initial, ni de ses élargissements postérieurs, n’impose l’euthanasie. « La loi accorde un droit aux patients à formuler une demande d’euthanasie », rappelle Étienne Montero, professeur de droit à l’université de Namur et auteur en 2013 de Rendez-vous avec la mort. Dix ans d’euthanasie légale en Belgique. « Mais elle ne dit pas que l’euthanasie doit être pratiquée partout. » « Elle ne crée pas un droit fondamental, ajoute Fernand Keuleneer, avocat à Bruxelles et ancien membre suppléant de la Commission fédérale de contrôle sur l’euthanasie. Les hôpitaux qui n’autorisent pas l’application de l’euthanasie respectent pleinement la loi, qui leur garantit cette liberté. »

    Dans son rapport de 2002, la commission de la justice de la Chambre des représentants reconnaissait en effet cette liberté : « Les institutions ont le droit d’interdire la pratique de l’euthanasie dans leurs murs. » Pour preuve, la loi sur les hôpitaux qui recense les services minimums dont doivent disposer les établissements de santé pour obtenir l’agrément de l’État, n’y inclut pas l’euthanasie. « C’est donc qu’ils ne sont manifestement pas obligés de l’assurer dans leurs murs », en conclut Étienne Montero.

    Chez les défenseurs de l’euthanasie cependant, on n’en démord pas. Toujours selon la loi sur les hôpitaux, le règlement général d’un établissement « ne peut contenir de dispositions [qui iraient à l’encontre de la liberté thérapeutique du médecin] », affirment-ils. Mais cette liberté concerne-t-elle le fait d’aider une personne à mourir ? « Elle ne couvre que les actes médicaux, ce que n’est pas l’euthanasie car elle n’a aucune visée thérapeutique », assure Étienne Montero.

    En outre, cette liberté peut être limitée par la possibilité laissée aux « organisations dont l’éthique est fondée sur la religion ou les convictions », depuis une directive européenne de novembre 2000, de requérir de son personnel « une attitude de loyauté ». En clair, elles peuvent soumettre leurs employés à une charte de bonnes pratiques. « Rien ne s’oppose à ce qu’y figure le refus de l’euthanasie », explique le professeur de droit. À une condition, prévue dans la loi de 2002 : « Que l’institution informe le patient en temps utile qu’elle n’a pas l’intention de répondre à sa demande d’euthanasie. »

    Attendue, la décision du tribunal de Louvain pourrait faire jurisprudence. Reste à savoir dans quel sens. 

    Antoine Pasquier

  • Les 5 pays où la persécution des chrétiens est la plus forte

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    Découvrez les 5 pays où la persécution des chrétiens est la plus forte selon l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2016

    (source : Portes Ouvertes : https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens/)

  • Le discours du pape à l'occasion des voeux du Corps diplomatique

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    DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS À L'OCCASION DES VŒUX DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ PRÈS LE SAINT-SIÈGE

    Salle Royale / Lundi 11 janvier 2016 (source)

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je vous adresse une cordiale bienvenue à ce rendez-vous annuel, qui m’offre l’opportunité de vous présenter mes vœux pour la nouvelle année, me permettant de réfléchir avec vous sur la situation de notre monde, béni et aimé de Dieu, pourtant tourmenté et affligé de nombreux maux. Je remercie le nouveau Doyen du Corps diplomatique, Son Excellence Monsieur Armindo Fernandes do Espírito Santo Vieira, Ambassadeur d’Angola, pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au nom de tout le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, alors que je désire rappeler d’une façon spéciale – à presqu’un mois de leur disparition – les regrettés Ambassadeur de Cuba, Rodney Alejandro López Clemente, et du Libéria, Rudolf P. von Ballmoos.

    L’occasion m’est offerte aussi d’adresser une pensée particulière à tous ceux qui participent pour la première fois à cette rencontre, relevant avec satisfaction que, au cours de l’année passée, le nombre d’Ambassadeurs résidant à Rome s’est encore accru. Il s’agit d’une indication significative de l’attention avec laquelle la Communauté internationale suit l’activité diplomatique du Saint-Siège. Les Accords internationaux souscrits ou ratifiés au cours de l’année qui vient de s’achever en sont une preuve supplémentaire. Je désire, en particulier, citer ici les ententes spécifiques en matière fiscale signées avec l’Italie et les États-Unis d’Amérique, qui témoignent de l’engagement accru du Saint-Siège en faveur d’une plus grande transparence dans les questions économiques. Non moins importants sont les accords de caractère général, en vue de réguler des aspects essentiels de la vie et de l’activité de l’Église dans les différents pays, comme l’entente signée à Díli avec la République du Timor-Oriental.

    Je désire également rappeler l’échange des Instruments de ratification de l’Accord avec le Tchad sur l’état juridique de l’Église catholique dans le pays, comme aussi l’Accord signé et ratifié avec la Palestine. Il s’agit de deux accords qui, avec le Mémorandum d’Entente entre la Secrétairerie d’État et le Ministère des Affaires étrangères du Koweït, montrent, entre autre, comment le vivre-ensemble pacifique entre des personnes appartenant à des religions différentes est possible, là où la liberté religieuse est reconnue et où la possibilité effective de collaborer à l’édification du bien commun, dans le respect réciproque de l’identité culturelle de chacun, est garantie.

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  • Cologne : des exercices techniques de soumission

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    Un article de Riccardo Cascioli dans la Nuova Bussola Quotidiana traduit sur le site "benoît-et-moi" :

    ESSAIS TECHNIQUES DE SOUMISSION

    «Je pense que l'Europe ou bien redeviendra chrétienne ou bien deviendra musulmane. Ce qui me semble sans avenir c'est la "culture du néant", de la liberté sans limites et sans contenus, du scepticisme vanté comme conquête intellectuelle, qui semble être l'attitude dominante dans les peuples européens, tous plus ou moins riches de moyens mais pauvres de vérité. Cette "culture du néant" (soutenu par l'hédonisme et l'insatiabilité libertaire) ne sera pas en mesure de supporter l'assaut idéologique de l'islam, qui ne manquera pas: seule la redécouverte de l'évènement chrétien comme unique salut pour l'homme - et donc seule une résurrection décisive de l'antique âme de l'Europe - peut offrir une issue différente à cette confrontation inévitable» (cf. benoit-et-moi.fr/2015-I..le-cardinal-biffi-sur-limmigration).


    Le tableau qui émerge d'heure en heure dans le sillage de ce qui est arrivé à Cologne dans la nuit du Nouvel An et dont il est désormais clair qu'il affecte l'ensemble de l'Europe, ne peut pas ne pas faire penser que la prophétie prononcée par le cardinal Giacomo Biffi il y a plus de vingt ans est en train de se réaliser. Peut-être les modalités ne sont-elles pas exactement celles que nous attendions, mais il ne fait aucun doute que nous assistons à un assaut idéologique de l'Islam, dont les violence sur les femmes sont un facteur important. Mais plus grave encore, il y a l'égarement absolu des institutions européennes, civiles et religieuses, incapables de comprendre ce qui se passe, et encore moins de gérer la situation. Plus de dix jours après ce qui s'est passé en Allemagne, il n'y a eu pratiquement aucune réaction visible des autorités contre les responsables, seulement les habituelles polémiques et un fonctionnaire quelconque qui perd son poste.

    Pire encore, ce qui se passe en Angleterre, où pendant des années les fonctionnaires publics ont gardé le silence face aux abus et aux violences - sexuelles et psychologiques - perpétrées par la communauté islamique locale contre 1400 mineurs anglais; et en Suède, où face à des cas tels que ceux qui ont eu lieu à Cologne, la police a caché la vérité pendant des mois. Et qui sait combien d'autres histoires du même genre émergeront encore. Il y a une paralysie évidemment, qui n'est pas seulement dûe à l'incompétence des autorités, c'est plutôt une impuissance, fruit d'un vide culturel. Comme l'a dit hier le Pape François: «L'extrémisme et le fondamentalisme trouvent un terrain fertile, non seulement dans l'exploitation de la religion à des fins de pouvoir, mais aussi dans le vide idéologique et la perte d'identité - y compris religieuse - que caractérise de façon dramatique le dit Occident».

    On parle de défendre les valeurs de la personne et de la liberté, mais ayant perdu la racine dont elles naissent, les mots se perdent dans le vent. La liberté de la femme dont on parle tant, ne naît pas de la révolution sexuelle; au contraire, celle-ci a engendré une nouvelle forme d'esclavage, exprimée de façon exemplaire dans l'utilisation du corps de la femme qui est faite dans la publicité et dans le spectacle.

    Seul l'avènement du christianisme a amené dans l'histoire l'égale dignité de tous les êtres humains - hommes, femmes, enfants, personnes âgées, handicapés - malgré les différents rôles sociaux, une égale dignité inconnue dans toutes les autres cultures et les autres religions (et pas seulement l'islam). Seule la conscience d'une appartenance commune au Christ empêche que la relation entre un homme et une femme devienne violente, que s'impose la loi de la jungle, qu'elle devienne la possession de la femme par l'homme.

    Avoir coupé et refusé les racines chrétiennes de l'Europe, a signifié remplacer la vraie liberté par le libertarisme, la valeur sacrée de la personne par l'individualisme, la masculinité et la féminité par la fluidité du genre, le bien par le bien-être, la certitude par le relativisme, la responsabilité de protéger par l'indifférence (le je-m'en-foutisme) et ainsi de suite, de caricatures en caricature. Pas étonnant alors que face au harcèlement et aux violences sexuelles, et plus généralement à l'offensive idéologique de l'islam, on ne sache pas comment réagir, donnant le feu vert à ces communautés qui veulent imposer la loi islamique aussi chez nous. Attendons-nous donc à les épreuves de force encore plus éclatantes.

    Comme prévu, la «culture du néant» s'effrite devant les nouveaux maîtres. En Allemagne et en Angleterre, on reconnaît déjà les tribunaux islamiques pour les litiges familiaux, dans les grandes villes européennes les quartiers musulmans sont off limits pour les autorités locales et la polygamie est tolérée.
    Et maintenant, après les événements de Cologne, nous avons même des groupes féministes européens qui invitent les femmes de toutes fois et croyancse à participer le 1er février prochain à la Journée mondiale du voile islamique en solidarité avec les musulmans et contre la présumée islamophobie de l'Europe.
    Porter le voile pour une journée, une tragique préparation à l'avenir. Le processus de soumission a déjà commencé.

  • D'après le cardinal Zen, la diplomatie vaticane serait en train d'abandonner l'Eglise catholique en Chine

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    De Nicklas Pélès de Saint Phalle sur "reinformation.tv" :

    Le cardinal Joseph Zen accuse la diplomatie vaticane d’abandonner l’Eglise catholique en Chine

     Il y a tout juste un an, le journal Wen Wei Po se réjouissait de la tournure des relations à venir entre la Chine et le Vatican, suivi de près par le secrétaire d’Etat du Vatican. « J’avais des doutes quant à cet optimisme soudain, je n’y voyais aucune justification. Plus d’un millier de croix ont été arrachées aux églises (…). Il ne s’agissait pas du zèle de quelques fonctionnaires isolés. Plusieurs séminaires ont été fermés. Les étudiants du séminaire national de Pékin ont été contraints de signer une déclaration de loyauté à l’Eglise indépendante, et de s’engager à concélébrer avec des évêques illégitimes. Le gouvernement chinois renforce sans cesse une église qui est déjà objectivement séparée de l’Eglise catholique universelle ; moyennant des promesses ou des menaces, ils conduisent les membres du clergé à pratiquer des actes contraires à la doctrine et à la discipline de l’Eglise catholique, au mépris de leur conscience et de leur dignité », écrit le cardinal Zen.

    Le cardinal Joseph Zen, défenseur infatigable de la liberté des catholiques, dénonce également la situation de Mgr Wu Quin-jing, récemment installé alors qu’il avait été ordonné il y a dix ans, non sans devoir « payer le prix de la compromission ». Ou encore celle de Mgr Zhang Yilin Anyang issu d’une « élection démocratique » : « Voilà qui me fait peur », indique le cardinal, notant que la nomination résulte d’un « décret de la soi-disant conférence épiscopale de Chine » et que l’un des “coconsécrateurs” était dans une situation canonique incertaine.

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  • Comment celle qui fut à l’origine de la reconnaissance de l’avortement comme "droit fondamental" aux États-Unis est devenue catholique et l’une des plus célèbres icônes du combat pour la vie

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    Lu sur aleteia.org :

    L’Américaine à l’origine de la légalisation de l’IVG dans tout le pays : « J’ai eu tort »

    Norma McCorvey qui fut, malgré elle, à l’origine de la reconnaissance de l’avortement comme "droit fondamental" aux États-Unis est devenue catholique et l’une des plus célèbres icônes du combat pour la vie.

    Norma McCorvey fut longtemps connue sous son seul nom d’emprunt. Elle est la « Jane Roe » de « Roe versus Wade », nom de l’arrêt rendu le 22 janvier 1973 par la Cour suprême des États-Unis. Cette décision a, en déclarant nulle la législation contre l’avortement en vigueur dans l’État du Texas, légalisé l’avortement. Depuis cet arrêt, l’avortement est reconnu comme un « droit » fondamental, induit par la Constitution, et ce nouveau « droit » constitutionnel a force de loi dans tous les États qui, jusqu’alors, étaient souverains sur le sujet. La justice américaine fédérale considère ainsi que le droit d’une femme à l’avortement concerne le droit à la vie privée protégé par le 14e amendement.

    Comment en est-on arrivé là ? Au début des années 70, Norma McCorvey est une mère célibataire à la vie compliquée. Enceinte pour la troisième fois, attaquait la constitutionnalité de la législation texane, qui faisait de l’avortement un crime (il n’était alors possible d’avorter que si la vie de la mère était en danger). Quarante ans après, elle confie au site Church Pop son « incroyable histoire », un témoignage poignant mais qui ouvre toutes grandes les portes de l’espérance.

    Viols, alcoolisme, expulsion du foyer familial…

    Née en 1947, Norma McCorvey a eu une « enfance terrible » : son père a abandonné sa famille, sa mère était alcoolique. Adolescente, elle a des démêlés avec la justice pour avoir volé. Elle est envoyée quelques années dans un pensionnat catholique dont elle se fait exclure. Elle vit ensuite avec un de ses cousins qui la viole régulièrement. Elle se marie à 16 ans mais quitte rapidement son mari qui abusait d’elle pour retourner vivre avec sa mère. À 18 ans, elle donne naissance à son premier enfant avant de connaître, elle aussi, la spirale de l’alcoolisme. Sa mère lui fait signer des papiers lui donnant la garde de cet enfant et la chasse hors de chez elle. Alors qu’elle commence une relation avec une femme, elle attend un autre enfant, qu’elle donne volontairement à l’adoption. À 21 ans, elle vit de petits boulots quand elle attend un troisième enfant. Des amis lui conseillent alors de prétendre avoir été violée afin d’obtenir une autorisation d’exception à la loi anti-avortement au Texas. Quand elle se rend compte qu’une telle exception n’existe pas dans cet État, elle tente d’avorter illégalement. On l’adresse alors à deux jeunes avocates qui, dans leur combat pour faire abolir les lois anti-avortement, cherchent une jeune femme enceinte dont elles pourraient assurer la défense et faire de son cas une jurisprudence.

    De pro-choix à pro-vie

    Sarah Weddington et Linda Coffee décident de plaider son cas devant la Cour suprême. Tout au long des trois années que dura l’affaire, Norma McCorvey n’assista à aucune des audiences. Elle donne naissance à l’enfant dont elle voulait avorter et le confie, lui aussi, pour qu’il soit adopté. L’identité de « Jane Roe » ne fut connue qu’au milieu des années 80, quand Norma McCorvey révèle publiquement son identité. Elle devient alors une icône du mouvement pro-choix et commence à travailler dans un centre d’avortements. En 1995, le Révérend Flip Benham s’installe dans le local mitoyen de la clinique dont elle est devenue directrice marketing. Flip Benham est son ennemi juré, un pasteur évangélique à la tête d’Operation rescue, qui coordonne des sit-in devant les centres d’avortement. Une amitié naît entre eux, qui, peu à peu, fait tomber les résistances de la jeune femme. Un jour, elle entre dans les bureaux d’Operation rescue et remarque une affiche décrivant le développement du fœtus. Dans son autre livre, Won by love, elle raconte ce moment déterminant : « Norma, je me suis dit, ils ont raison. J’avais travaillé avec des femmes enceintes pendant des années. J’avais moi-même été enceinte trois fois. J’aurais dû savoir. Pourtant, quelque chose dans cette affiche m’a fait perdre mon souffle. Je voyais l’image de cette petite, de dix semaines embryon, et je me suis dit, voilà un bébé ! C’est comme si mes oeillères venaient de tomber, et j’ai soudain compris cette vérité : c’est un bébé ! ».

    En août 1995, Flip baptise Norma, qui s’engage dans le combat pour la vie. Elle rencontre Sandra Cano, plaignante dans l’affaire conduisant à l’arrêt « Doe vs Bolton ». Promulgué le même jour que l’arrêt « Roe vs Wade », ce dernier, en définissant la santé de la femme de manière vague, levait les rares restrictions mineures mentionnées dans l’arrêt Roe vs Wade.

    Le 23 mars 1997, toutes deux désavouent publiquement leur rôle dans « la tragédie de l’avortement ». Ensemble, elles se battent pour renverser les arrêts qui portent leurs noms. « Notre manière de nous y prendre c’est de montrer que la vie et les droits des femmes n’ont ni progressé, ni augmenté, mais qu’ils ont au contraire été détruits par l’avortement sur demande. Nous rassemblons des témoignages destinés à être produits en justice, de femmes que l’avortement a meurtries, de femmes qui sont convaincues que le vrai féminisme est pro-vie, et de professionnels qui savent que Roe a affaibli le tissu moral du monde judiciaire et médical. » Un engagement qui porte ses fruits : depuis 1992, la Cour suprême a reconnu aux États le droit d’apporter des restrictions aux modalités d’avortement.

    « On ne peut plus ignorer les conséquences néfastes de l’avortement »

    Dans son combat pour la vie, Norma McCorvey se lie d’amitié avec Frank Pavone, un prêtre catholique engagé dans la lutte contre l’avortement. Un jour, dans la prière, elle entend Dieu lui dire clairement qu’elle serait « avec Lui bientôt ». Effrayée, pensant bientôt mourir, elle parle de cette expérience au père Pavone, qui lui conseille juste de continuer à prier pour y voir plus clair. Elle écrit plus tard : « Je l’ai écouté et ai réalisé que ce que Dieu me disait effectivement était de “revenir complètement à Lui dans son Église”, l’Église que Jésus lui-même a fondée ».

    Norma McCorvey reçoit le sacrement de la confirmation et de l’Eucharistie le 17 août 1998. Depuis lors, elle continue son engagement pro-vie en se battant pour que soit révisée « sa » jurisprudence. Son argument contre l’avortement ? On ne peut plus ignorer ses conséquences néfastes. Malgré son passé trouble et son rôle dans la légalisation de l’avortement, Norma McCorvey a découvert l’amour de Dieu qui pardonne et guérit tout et son Évangile de vie qui remet debout.

  • Une déclaration écrite en faveur de l’euthanasie fermement rejetée au Parlement européen

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    COMMUNIQUE DE PRESSE de la FAFCE

    La vie triomphe! Déclaration écrite en faveur de l’euthanasie fermement rejetée au Parlement européen

    Bruxelles, le 11 janvier 2016

    « Déclaration écrite sur la dignité en fin de vie »: tel était le titre d’une déclaration écrite qui a échoué la semaine dernière, faute de soutien de la majorité des eurodéputés requise.

    En utilisant des termes trompeurs et faisant fi du principe de subsidiarité, cette déclaration écrite stipulait que « Tous les citoyens européens, quelle que soit leur nationalité, qui se trouvent à une phase avancée ou en phase terminale d'une maladie incurable occasionnant des souffrances physiques ou mentales insupportables qui ne peuvent pas être atténuées, devraient pouvoir bénéficier d'une assistance médicale en vue de mettre un terme à leur vie dans la dignité ». Autrement dit, cette déclaration faisait la promotion de l’euthanasie.

    Bien qu’une déclaration écrite ne puisse pas être considérée comme une position officielle du Parlement européen, mais seulement comme une expression des eurodéputés l’ayant signée, il est encourageant de constater que seuls 95 des 751 députés l’ont soutenue.

    Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, souligne “la présence du lobby pro-euthanasie qui commence à travailler activement au sein du Parlement européen. Cela crée le risque que l’attention des décideurs politiques européens soit détournée de ce que l’UE peut réellement faire pour soutenir et promouvoir de bonnes pratiques dans les Etats membres dans le domaine des soins palliatifs et le soutien aux familles qui soignent des personnes à la fin de leur vie. L’échec de cette déclaration écrite montre que la dignité humaine ne peut pas être un champ de bataille pour des conflits politiques et qu’elle ne peut pas être exploitée comme vecteur de certaines idéologies. La FAFCE continuera à œuvrer en faveur de la dignité humaine, dans son sens vrai, qui met la personne au centre ».

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.

  • 100.000 déplacés internes au Niger à cause de Boko Haram ! (Caritas International)

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    Newsletter Caritas International
    Janvier 2016

    Le Niger dans la tempête

    Boko Haram multiplie ses attaques (vol de bétail, pillage des habitations, crimes violents) contre la population au sud-est du Niger, dans le gouvernorat de Diffa, causant ainsi le déplacement de 100.000 personnes et la fermeture de 151 écoles ces deux derniers mois.

    Une situation humanitaire et sécuritaire alarmante

    Ces milliers de déplacés internes sont aujourd’hui contraints de vivre dans des tentes de fortune, cherchant à s’abriter tant bien que mal de l’Harmattan (un vent terriblement chaud en journée et froid la nuit), sous un arbre. Ils doivent faire face à des conditions de vie tout à fait déplorables. C’est aujourd’hui tant la question humanitaire que sécuritaire qui inquiètent les ONG’s sur place. 

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    C'est un appel d'urgence !  

    Grâce à l’appel d’urgence lancé en juin par les collaborateurs locaux, Caritas a pu venir en aide à 15.000 personnes, avec de l’argent en cash ou des biens de première nécessité : de quoi se laver, des moustiquaires, de l’eau,…  Si, comme nous, la situation dramatique des déplacés du Niger vous touche, n’hésitez pas à soutenir nos actions d’aide d’urgence en versant un don sur le compte

    BE88 0000 0000 4141, avec Niger en communication.  Merci. 


         BE88 0000 0000 4141

         infofr@caritasint.be
         www.caritasinternational.be


       

     Caritas International Belgique

    Rue de la Charité 43 - 1210 Bruxelles
  • Fallait-il commémorer les attentats contre Charlie Hebdo ?

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    L'opinion de Joseph Savès sur Herodote.net :

    Charlie : une commémoration malvenue

    La débauche actuelle de commémorations est hors de saison alors que le pays vit sous l'état d'urgence et que chacun se demande avec angoisse où aura lieu le prochain attentat. Joseph Savès y voit un symptôme de la sénilité de notre classe politique !...

    Pendant la première décade de janvier 2016, la France officielle et médiatique n'a eu d'yeux que pour l'attentat contre Charlie Hebdo, un an plus tôt, le 7 janvier 2015. Le président de la République a dévoilé différentes plaques commémoratives et même octroyé la Légion d'Honneur à une vingtaine de victimes.

    Le plus curieux est que personne ne se soit interrogé sur la pertinence de ces manifestations alors que le pays vit sous l'état d'urgence et que chacun se demande quand et où aura lieu le prochain attentat !

    Commémorer le passé pour ne pas affronter le présent

    Il est sans précédent à notre connaissance qu'un État commémore une attaque contre lui-même avant d'avoir vaincu ses agresseurs. En l'occurrence, nous en sommes loin, pour preuve l'attentat à la ceinture d'explosifs contre un commissariat parisien évité de justesse le jour même de l'anniversaire de celui contre l'hebdomadaire satirique.

    Imagine-t-on Churchill en juin 1941 dévoilant une plaque à la mémoire des victimes de l'évacuation de Dunkerque, un an plus tôt, alors que son pays doit plus que jamais se mobiliser contre l'agresseur allemand ?...

    L'autre caractère étrange de ces journées est la confusion entre victimes et héros.

    Ainsi la Légion d'Honneur a-t-elle récompensé de malheureux quidams qui ont eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et, plus fort encore, de joyeux anarchistes - les dessinateurs de Charlie - qui ont fait profession de pourfendre les institutions qui, aujourd'hui, les honorent à titre posthume. Les voilà hissés au même niveau que des soldats, des policiers ou des pompiers « morts pour la France » ou « Morts au service de la France » ! Qu'y comprendre ?

    Sans doute les historiens du futur verront-ils dans cette folle décade un symptôme de la sénilité des classes dirigeantes de ce pays. Sans repères, sans vision, sans énergie, elles se jettent dans la politique commémorative et compassionnelle pour éviter d'avoir à réévaluer leurs choix passés à l'aulne du présent.

    Le retour de flamme risque d'être très brutal si la France devait dans les prochains mois subir de nouvelles attaques terroristes. Le président et la classe politique dans son ensemble se verraient alors accusés de n'avoir pas préparé les citoyens à affronter le danger et de les avoir moralement désarmés en figeant le souvenir des premières attaques dans le marbre des plaques commémoratives.

    Ayant laissé croire que les difficultés étaient derrière nous, ils n'auront plus l'autorité indispensable pour contenir les accès de colère, comme en Corse dans les jours qui ont suivi l'accession des nationalistes au pouvoir.

    La machine à assimiler en panne

    Citoyens lambda, nous attendons de nos dirigeants qu'ils analysent la situation avec franchise et agissent en conséquence, en-dehors de tout calcul politicien ou électoral.

    Que voyons-nous ? Des jeunes gens pour la plupart nés en France (ou en Belgique) rejettent notre société avec ses valeurs (générosité et quasi-absence de préjugé racial ou religieux, que démontre le nombre plus élevé que partout ailleurs de mariages mixtes) et ses exigences (promotion par l'école et le travail).

    Ils se consolent de leurs échecs personnels en suivant une doctrine haineuse qui est déjà en passe de détruire le monde musulman arabo-sunnite.

    Leurs entreprises assassines sont le fruit amer d'une politique qui cumule depuis trois décennies l'abandon de la France périphérique, ouvrière et populaire, et les lâches accommodements à l'égard des communautarismes issus de l'immigration.

    En 1984 très exactement, la gauche au pouvoir lâchait son électorat ouvrier et populaire en s'alignant sur la doctrine économique de la droite libérale. Dans le même temps, elle tentait de se rallier les nouveaux électeurs issus de l'immigration avec lafondation de SOS Racisme.

    Depuis lors, elle impose dans la sphère médiatique et jusque dans les rangs de la droite un discours insensé qui stigmatise la France, sa culture et son Histoire, et d'autre part prête aux Français « de race blanche » des pensées racistes et des comportements discriminatoires dont ils sont à dire vrai plus éloignés qu'aucun autre groupe humain !

    Si notre analyse est validée, l'issue s'impose d'elle-même : nous réapproprier notre Histoire et notre culture, valoriser la citoyenneté française plutôt que la brader, nous dissocier des désordres moyen-orientaux et notamment de la rivalité ethnique entre Arabes, Perses, Kurdes et Turcs, qui ne nous concerne en rien et à laquelle nous ne pouvons rien. Un programme à l'exact opposé de celui dans lequel nous sommes aujourd'hui engagés.

    Joseph Savès
  • Bruxelles, 21 janvier : une conférence exceptionnelle de Madeleine de Jessey porte-parole de "Sens commun"

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    12376569_159324527759505_3902378972521889119_n.jpgConférence Madeleine de Jessey à Bruxelles le 21 janvier à 20h

    Conférence exceptionnelle. Porte parole de Sens Commun un mouvement politique en France proche de la Manif Pour Tous. Jeune, idéaliste, engagée... c'est la politique que nous voulons pour la France. 
    https://www.facebook.com/events/1532819640375380 

    Sens Commun Belgique organise une rencontre avec Madeleine Bazin de Jessey, porte-parole national du mouvement, qui tiendra une conférence à Bruxelles le 21 janvier 2016 sur le thème :

    Quels défis pour 2017 ?

    Venez échanger avec la co-fondatrice de Sens Commun et lui poser les questions qui vous tiennent à cœur : politique intérieure, politique étrangère, crise des migrants, éducation, terrorisme, écologie, loi Taubira, euthanasie, laïcité...

    Jeudi 21 janvier, 20H00, à la Salle le Fanal, rue Joseph Stallaert, 6, à 1050 Ixelles.

  • La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    Une délégation conduite par le Vice-Premier ministre de Belgique, Alexander Decroo, a été reçue par le nouveau président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans le cadre du renouvellement d'un partenariat entre les deux pays. La Belgique a décidé de focaliser son aide au développement sur les pays les plus pauvres et non plus émergents (retrait d’Asie et d’Amérique latine notamment). 12 pays ont été déclarés prioritaires en Afrique dont le Burkina Faso. Le Vice-Premier ministre belge, Decroo :
    « Quand il y a un développement démocratique, je pense qu’on doit s’impliquer et c’est ce que la Belgique veut faire  », a-t-il poursuivi avant de révéler que son pays intervient au Burkina à travers trois domaines. Il s’agit de l’accès à l’eau potable, la démographie (planning familial, santé de la reproduction, violentes faites aux femmes etc.,) et enfin, la sécurité alimentaire à travers le développement agricole. 
    « L’idée est que pour l’été de cette année-ci, il y aura déjà les premiers projets sur le terrain », a-t-il dit avant de réitérer la volonté des entreprises à investir au Burkina. Et pour preuve, de nombreux chefs d’entreprises étaient de la délégation et pour le ministre du Commerce extérieur, Peter De Crem « beaucoup d’entreprises belges sont venues avec une volonté sérieuse de faire des investissements, des investissements stables et dans lesquels l’ancrage local est très important. Nous avons des entreprises qui ont beaucoup d’expériences dans les pays africains mais aussi dans des secteurs nouveaux tels que l’informatisation, le recensement pour pouvoir participer à la réalisation d’une partie considérable de la politique de ce pays »."

    Le chantage à peine masqué n'échappera à personne : investissement des entreprises belges en contrepartie d'une avancée dans les domaines - entre autres - du planning familial et de la "santé de la reproduction". Quand on sait comment les Belges gèrent ces domaines dans leur pays (tout comme nous en France d'ailleurs), on ne peut que frémir d'inquiétude sur ce qui attend le Burkina. Espérons juste que le nouveau président préfèrera la santé morale de sa population aux capitaux belges...

    Marie Bethanie »

    Ref. La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

    JPSC