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Culture - Page 311

  • Droits de l'homme et christianisme

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    Lors du Séminaire sur la Discrimination des Chrétiens en Europe qui s'est tenu le 12 octobre dernier, en coopération avec les Membres ECR et EPP du Parlement European ainsi qu'avec la COMECE, Grégor Puppinck a donné une conférence (lumineuse!) sur "Droits de l’homme et Christianisme". Grégor Puppinck est Docteur en droit et Directeur du "European Centre for Law and Justice" :

    (...) La première réaction à l’énoncé du titre de cette conférence peut être l’étonnement. Les chrétiens, majoritaires en Europe ne sont pas discriminés. Cela se saurait. Les chrétiens sont chez eux en Europe, et ils ne sont pas menacés par  les autres religions, ni par la culture européenne qui est largement l’expression d’une forme moderne de la pensée sociale chrétienne. En revanche, les juifs et les musulmans, ainsi que les membres des petites sectes protestantes, et les Roms, eux sont victimes de discriminations.  

    Il est vrai que la situation des chrétiens en Europe n’est pas aussi grave que celle des juifs dans les années 30 et 40 en Allemagne ou celle des  chrétiens dans l’empire soviétique. Cependant, selon des procédés différents, mais aboutissant au même résultat, des métiers commencent à être interdits aux Chrétiens. 

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  • Les cours d'Edith Stein sur la personne humaine

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    stein.images.jpgAd Solem réédite le Cours d'anthropologie philosophique d'Edith Stein 

    Présentation :

    Ce volume d’anthropologie comprend les cours qu'Edith Stein dispensa pendant le semestre d’hiver 1932-1933 à l’université de Münster, dans le cadre de l’Institut allemand de pédagogie scientifique (Deutschen Institut für wissenschaftliche Pädagogik). Devant un auditoire composé de futurs professeurs de l'enseignement catholique, Edith Stein procède à une réduction phénoménologique afin de déterminer ce qui constitue le noyau intime de la personne humaine. L’homme est examiné d'abord en tant que corps matériel, c'est-à-dire à partir de son mode premier d'apparaître dans le monde, puis comme organisme, être animé et enfin être spirituel. Edith Stein intègre l'anthropologie aristotélicienne adoptée par saint Thomas d'Aquin à l'intérieur d'une perspective phénoménologique qui conçoit la personne comme un être intentionnel, ouvert aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur, et dont la personnalité se constitue à partir d'un centre – le noyau de l'âme – et à travers une triple appartenance: à une communauté humaine, à une culture et à une religion. Comme l'écrit Edith Stein en conclusion, dans des lignes qui forment la transition entre la dimension philosophique et la dimension théologique de son anthropologie, «intériorisée, comme il convient à son sens véritable, la vérité dogmatique possède la plus grande vertu pédagogique. L’homme en a besoin pour devenir ce qu’il doit être. Aucune science de l’éducation ne pourra donc parvenir à atteindre ses objectifs, si elle ne s’efforce pas de savoir ce que veut dire vivre de la foi ; et si elle n’enseigne pas à atteindre ce qui est le but de l’existence en apprenant à vivre en s’appuyant sur la foi.»

    Parution : octobre 2012

    Editeur : Ad Solem Editions

  • Le nouveau paganisme

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    Durant des siècles, on a craint de voir arriver de l'extérieur des "païens" qui auraient constitué une menace pour la "civilisation chrétienne". A présent, ces païens éclosent chez nous où, faute d'éducation et de transmission, les nouvelles générations sont de plus en plus constituées par des gens qui ignorent tout du christianisme et n'en retiennent que les caricatures véhiculées par les médias. Le cardinal-archevêque de Madrid, dans une interview accordée à des journalistes dans le cadre du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, insiste sur ce processus de "paganisation" qui a gagné l'Europe, provoquant une réelle apostasie et conduisant à vivre comme si Dieu n'existait pas. 

    Le cardinal-archevêque de Madrid a déclaré vendredi que les progrès de la sécularisation engendrés par la mondialisation ont produit en Europe une "apostasie silencieuse", dûe à l'ignorance du christianisme, conduisant à vivre comme si Dieu n'existait. Antonio Maria Rouco Varela a fait ces déclarations lors d'une rencontre avec des journalistes dans le cadre du Synode des Évêques pour la Nouvelle Evangélisation, en précisant que c'est la crise de la foi qui a incité l'Eglise à convoquer cette réunion. La sécularisation rend nécessaire une nouvelle évangélisation. La crise de la foi, l'éloignement de Dieu, sont des problèmes communs au monde entier. C'est à ce monde qui dit "non" à Dieu, qui se détourne de lui, marqué par la pauvreté qui sévit avec la crise, que l'Eglise veut apporter le Christ parce que c'est la mission pour laquelle elle existe. L'Église veut apporter le Christ en ces lieux où, depuis 2000 ans, on a cru en lui de façon quasi-unanime et où maintenant il y a eu une sorte de distance, de rupture avec le Christ», se référant à l'Europe, et aussi à l'Espagne, qui vit une apostasie silencieuse.

    La nouveauté de ce synode consiste à vouloir évangéliser ces régions chrétiennes, qui ne le sont plus. A ces nouveaux païens, l'Eglise doit tenir un langage renouvelé en recourant aux nouveaux modes de communication, mais sans négliger de s'adresser au coeur et à l'âme, car on peut recourir aux plus fantastiques modes de communication sans produire aucun effet. Il arrive que ceux qui parlent plus maladroitement, mais en mobilisant le coeur et l'âme, arrivent à convaincre. La psychologie ne suffit pas à guérir les maux des hommes de notre temps. Le Synode, impliquant 262 évêques du monde entier, a souligné que les familles sont essentielles pour la transmission de la foi et que ce sont principalement les femmes, les mères, qui transmettent la foi, d'où la nécessité de les aider et de répondre à leurs besoins.

    d'après : http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=13008

  • Islam, de quoi parle-t-on ?

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    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009

     

  • Sur le port du voile

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    Sur Magistro, Roland Hureaux commente la décision de la FIFA concernant les footballeuses voilées. Sa réflexion sur le voile nous intéresse alors que quotidiennement nous croisons de plus en plus de femmes portant le voile dans les rues de nos cités :

    "Qu’en autorisant les joueuses de football à porter le voile, la FIFA ait  en réalité ratifié le fait que, dans certaines équipes, elles y seront obligées, fait peu de doute.

    Le Comité olympique a suivi la voie ainsi ouverte et cela n’est sans doute pas fini.
    On n’a cependant pas assez remarqué combien jouer au football voilée était absurde, au regard sinon des traditions de l’islam dont nous ne sommes pas juges, du moins de la signification anthropologique du voile.

    Le voile féminin n’est en effet pas propre à la religion musulmane. Il était largement répandu dans le monde grec et romain. Saint-Paul le recommande vivement aux femmes. Les religieuses prennent le voile. Et il y a à peine une génération, les paysannes de nos campagnes ne sortaient qu’avec un foulard : ce n’était pas une obligation mais un usage. 
    La signification de cet usage n’est pas épuisée par l’interprétation féministe qui n’y voit, de manière simplifiée, que le signe d’un assujettissement à l’homme. Au moins dans la tradition judéo-chrétienne, c’est à la fois plus et autre chose.

    C’est d’abord la soumission à Dieu : le chapeau ou la kippa que portent les juifs mâles, la calotte des prêtres d’antan n’ont pas elles-mêmes d’autre signification. Les empereurs romains se drapaient la tête en sacrifiant. Dans certains cas, la signification est inverse : les grands d’Espagne avaient le privilège de rester a couverts en présence du roi alors que les autres devaient se découvrir. Mais cela est exceptionnel. S’agissant de la femme, la soumission à Dieu porte avec elle la soumission à l’ordre du monde. 

    La troisième dimension
    Mais il y a plus.
      ...

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  • Petit inventaire des vêtements liturgiques pour les nuls

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    Revenant sur le « post » publié ici :  Signes et symboles : des étrangetés ? on pourrait ajouter cette réflexion :

    Avec la réforme iconoclaste de la liturgie après le concile Vatican II, beaucoup d’ornements (comme bien d’autres choses encore) sont tombés en désuétude dans la célébration ordinaire de la messe romaine. Il n’est donc pas étonnant que les jeunes (et les moins jeunes) trouvent insolite, lorsqu’il subsiste, l’emploi traditionnel de vêtements issus de l’antiquité tardive pour célébrer la messe (curieusement, on n’a pas le même réflexe d’interrogation contestataire si l’on assiste à l’une des « immuables », ou réputées telles, liturgies orientales).

    Pour faire court, la « sacralisation » des vêtements liturgiques de l’Eglise latine est postérieure à la structuration de la messe romaine. Ces vêtements se sont d’abord imposés dans la mesure où l’Eglise s’acculturait, s’intégrait dans les hiérarchies de l’antiquité tardive (IVe-VIe siècles) et fit des emprunts à ses usages ou à ses marques d’honneur.

    Ainsi, la chasuble est-elle dérivée du manteau romain ; l’aube que serre le cordon et couvre l’amict aux épaules, n’est rien d’autre qu’une longue tunique de toile blanche (alba) ; l’étole, comme son nom l’indique, une écharpe, le manipule une serviette. La dalmatique des diacre est une tunique, comme celle des sous-diacres, mais elle porte des bandes laticlaves comme celles ornant les toges des sénateurs romains et le pallium des papes et des archevêques est celui-là même que portaient les hauts fonctionnaires romains. On pourrait continuer la liste : la chape des offices solennels est une cape, le surplis liturgique des clercs est un abrégé de l’aube, la mitre s’apparente au bonnet phrygien, la crosse au bâton des pasteurs…

    Ces vêtements ont donc souvent une origine profane mais, avec le décalage du temps et des modes vestimentaires, ils ont changé de signification (la réminiscence n'apparaît plus), pour acquérir un sens « à part », c'est-à-dire sacré et être perçus comme tels.

    La couleur des principaux ornements –chasuble, dalmatique, tunique, étole, manipule, voile de calice, bourse contenant le corporal…- varie selon les messes ou le temps liturgique : blanc (ou or) pour le temps de Noël, de l’Epiphanie et de Pâques, les fêtes du Christ ou de la sainte Vierge ; rouge (et or) pour le Saint-Esprit et les martyrs ; vert pour le temps ordinaire (après l’Epiphanie et la Pentecôte) ; violet pour les temps de pénitence (avent, septuagésime, carême, passion) mais rose pour les dimanches de Gaudete et de Laetare ; noir pour le vendredi saint et à la messe des défunts.

    Cette sacralisation vaut aussi pour les objets, les gestes et la langue du culte catholique traditionnel. Ainsi, prenons la langue : à l’origine, l’Eglise de Rome célébrait en grec, la langue de culture universelle (celle des concepts et de la pensée) du monde hellénistique, assortie d’hébraïsmes « orientalisants » évocateurs de la source de la révélation divine. Le latin liturgique progressera plus tard, dans la mesure où les populations occidentales se christianisent et où, à partir du IVe siècle il s’y substitue au grec comme langue de référence et de civilisation : Orient et Occident se distancient peu à peu, comme en témoigne le partage de l’empire. A l’époque des grandes invasions (Ve siècle), le latin populaire commence à se corrompre pour évoluer vers les langues romanes : le latin cultivé s’en distingue et, parallèlement, se sacralise (comme les vêtements) dans la liturgie. C’est chose faire dans les temps carolingiens, au IXe siècle.

    Dès lors, dans la liturgie romaine, le latin (comme la pergola à courtines et ensuite le banc de communion) « clôture » le sanctuaire. Avec les vêtements, les gestes rubricisés et l’antique posture de la prière orientée (« ad orientem », « versus apsidem » : vers d’abside, vers le soleil levant qui symbolise le Christ), il contraint le célébrant à effacer son personnage devant la personne même du Seigneur qu’il représente dans un « espace sacré ».

    On pourrait poursuivre l’analyse, mais on le voit déjà ainsi : on baigne ici dans l’univers sacral, la symbolique du « mysterium tremendum »  et de l’ « épiphanie » du divin, très éloignés de la mentalité « profane » qui, sous le couvert discutable (aux dires mêmes de Benoît XVI) d’un retour prétendu aux sources de la « fraction du pain »,  influença  la réforme de Paul VI

    JPS

  • Signes et symboles : des étrangetés ?

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    L'un des problèmes auxquels on se heurte aujourd'hui est celui de l'incompréhension, faute de culture religieuse. Ainsi, mes élèves sur la place Saint-Pierre s'étonnaient de voir le pape "dans sa grande robe dorée". Il faut tenir compte de cet écueil car, si les symboles utilisés ne renvoient plus clairement aux réalités qu'ils évoquent, à quoi bon les maintenir? Les générations actuelles n'ont plus été familiarisées avec tout ce monde rituel; la signification des signes et des symboles, en particulier ceux utilisés dans la liturgie, ne sont plus du tout évidents pour elles et relèvent de l'étrangeté plus que de toute autre chose. D'où l'importance d'une catéchèse appropriée. A titre d'exemple, on peut évoquer ce curieux couvre-chef que constitue la mitre épiscopale et qui gagnerait sans doute à retrouver la taille plus modeste qu'elle avait avant le XIVe siècle...

    mitres.jpgMitre : Coiffure liturgique des évêques et des archevêques, qui peut être également portée par certains abbés (abbés mitrés(dessin(photo). Le pape la porte en tant qu'évêque de Rome, indépendamment de la tiare, qui n'est pas une coiffure liturgique. [Elle est attestée depuis le Xe siècle, mais sa forme se distingue de celle de la tiare à partir du XIIe siècle. C'est au départ un bonnet souple maintenu par un bandeau. Le pli qu'elle forme est caractéristique à partir du XIIe siècle; il prend la forme de deux cornes symbolisant les deux Testaments. Le cordon qui les réunit au sommet signifie la parfaite connaissance des deux Testaments par l'évêque. Ces cornes deviennent hautes à partir du XIVe siècle. Biblioraphie complémentaire : M. Beaulieu / J. Baylé, La mitre épiscopale en France des origines à la fin du XVe siècle, 1976.] 

    Source : http://jean-claude.bologne.pagesperso-orange.fr/Vocabulaire.html

  • Les manuels scolaires sont dangereusement sexistes

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    Vous ne vous en étiez pas aperçu? Vous dormiez ? Fort heureusement, la police du culturellement correct veille et débusque la propagande sexiste omniprésente dans les manuels scolaires. Jugez-en plutôt :

    "Maxime est fier de son nouveau vélo, Elise a reçu une poupée et un landau. Sophie aide sa maman à faire la vaisselle, tandis qu’Arthur aide son papa à réparer la voiture. Julie est attentive en classe et a reçu un 10/10. Philippe n’écoute pas la leçon, il sera puni. La maman de Théo est institutrice, le papa de Théo est docteur".

    Verdict : "autant de clichés sexistes, de représentations stéréotypées qui existeraient toujours bel et bien dans les manuels scolaires des écoliers, rythmant ainsi leurs apprentissages d’images non égalitaires." Tel est "l’avis de la direction de l’Egalité des chances du ministère de la Communauté française qui vient de publier une brochure de plus de cent pages intitulée : "Sexes et Manuels". Un ouvrage qui entend promouvoir une représentation égalitaire des femmes et des hommes, des filles et des garçons dans les manuels scolaires."

    "L’objectif de la démarche ? Faire connaître aux inspectrices et inspecteurs, aux enseignantes et enseignants, aux formatrices et formateurs de futurs enseignants et aux acteurs de la chaîne du manuel scolaire les résultats des recherches récentes en la matière, et surtout, leur transmettre des clés de lecture pour détecter les représentations stéréotypées afin de promouvoir l’égalité des sexes dans les supports pédagogiques." 

    Il s'agit bel et bien d'une nouvelle offensive des partisans de la théorie du genre très présents dans les organes qui président aux orientations pédagogiques. Il s'agit notamment de pourfendre tout ce qui pourrait asseoir la différence sexuelle dans l'éducation :

    "Parmi ces valeurs (qui agissent sur les représentations mentales de l'apprenant), le genre, les relations femmes/hommes, filles/garçons, les rôles qu’on leur attribue sont fondateurs de la construction de l’identité de l’élève. "On a tendance à naturaliser la différence des sexes, et a se référer au savoir dit ‘de sens commun’ c’est-à-dire aux choses apprises socialement parce que liées à la conduite des pairs", expliquent-elles. Ces valeurs participent à la construction de l’image de soi, des comportements et préoccupations, des modes relationnels et des projets d’avenir personnels et professionnels."

    Ainsi faut-il encore dénoncer "les attributs scolaires - jupe rose et cheveux longs pour les filles, pantalon bleu et cheveux courts pour les garçons - ostentatoirement plus donnés aux garçons qu’aux filles. "Par exemple, c’est le garçon qui tient le stylo, la fille n’a rien dans les mains." 

    Mais, heureusement, la nouvelle police des esprits veille "à constituer un éventail de recommandations sur des clichés à éviter et met l’accent sur des démarches à encourager, que ce soit lors de la conception d’un ouvrage (illustrateurs, éditeurs), lors de son agrément (inspecteurs) ou encore lors de son utilisation (professeurs)."

    L'article est ici : Un guide pour détecter le sexisme dans les manuels scolaires

  • Europe : le pape dit ses raisons d'espérer

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    Du Vatican Information Service (VIS) (mardi 16 octobre 2012) : CHRISTIANISME ET EUROPE

    Cité du Vatican, 16 octobre 2012 (VIS). Hier, après la session de l'après-midi, a été projeté devant les pères synodaux le film intitulé Bells of Europe (les cloches de l'Europe), traitant du lien entre l'Europe et le christianisme, la culture européenne et l'avenir du continent. Il propose des extraits d'interview des leaders chrétiens que sont notamment Benoît XVI, la Patriarche oecuménique de Constantinople, le Patriarche orthodoxe russe, l'Archevêque anglican de Canterbury, l'ancien Président de la Fédération évangélique d'Allemagne. Le fil conducteur du film est donné par le son des cloches de différentes régions et la fusion d'une cloche dans la fonderie historique d'Agnone (Italie). La bande-son reprend des oeuvres du célèbre compositeur estonien Arvo Pärt. Arvo Pärt, inspirées par le tintement des cloches. Le film a été réalisé par le Centre de Télévision du Vatican sur une idée du P.Germano Marani, avec le soutien de plusieurs autres institutions dont la Fondation Grégorienne. Rai Cinema détient les droits d'émission télévisuels et vidéos. Voici le passage proposant l'interview du Saint-Père:

     
    Sainteté, vous proposez dans vos encycliques une anthropologie forte, celle d'un homme habité par l'amour de Dieu, d'un homme dont l'expérience est élargie par la foi, d'un homme socialement engagé grâce à la charité reçue et donnée. Dans une dimension humaine où le message de l'Evangile offre tous les éléments de la dignité de la personne humaine...,vous avez dit à plusieurs reprises que la redécouverte des valeurs évangéliques, des racines profondes de l'Europe est une source de grande espérance pour le continent, et pas seulement. Pouvez-vous expliquer les raisons de votre espoir?
     
    "La première raison de mon espoir est que le désir de Dieu, la recherche de Dieu, est profondément inscrite dans toute âme humaine et ne saurait disparaître. Bien sûr, pendant un certain temps, vous pouvez oublier Dieu, le mettre de côté, faire autre chose, mais Dieu ne disparaît jamais. Il est tout aussi vrai, comme l'a dit saint Augustin, que les hommes sont inquiets tant qu'ils ne trouvent pas Dieu. Cette préoccupation existe encore aujourd'hui. C'est l'espoir de voir l'homme se mettre en chemin vers Dieu. Ma deuxième raison d'espérer est que l'Evangile de Jésus-Christ, la foi dans le Christ, est tout simplement vrai. La vérité ne vieillit pas. Si vous pouvez oublier pendant un certain temps, si vous pouvez vous intéresser à d'autres choses, mais la vérité ne disparaît pas. Les idéologies ont compté un temps. Elles semblaient fortes, irrésistibles. Or, elles se sont épuisées à bout de consommation parce qu'elles n'étaient pas une vérité profonde. Elles ne contenaient que des parcelles de vérité, qui se sont épuisées. A l'inverse, l'Evangile est vrai, et par conséquent il ne s'use jamais. A chaque période de l'histoire il apparaît avec de nouvelles dimensions, dans toute sa nouveauté, répondant aux attentes du cœur et de la raison humaine, qui peut marcher vers cette vérité et s'y reconnaître. C'est pourquoi je suis convaincu qu'il y a un nouveau printemps du christianisme. Une troisième raison, empirique, est que nous voyons cette préoccupation oeuvrer dans la jeunesse. Les jeunes, qui ont vu tant de choses, de propositions idéologiques et matérialistes, sont saisis par le vide de tout cela, leur échec. L'homme est créé pour l'infini. Le fini est trop petit. On voit parmi les jeunes cette anxiété qui les interpelle et les pousse à entreprendre un parcours à la redécouverte de la beauté du christianisme, d'un christianisme exigeant, radical et profond. Il me semble donc que l'anthropologie en tant que telle démontre qu'il y aura toujours de nouveaux éveils au christianisme. Les faits le confirment, le fondement solide est le christianisme. Il est vrai, et la vérité a toujours un avenir".

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  • La Flandre qu'on aime et celle qu'on n'aime pas

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    Les récentes élections communales ont laissé apparaître, sans véritable surprise, le succès des positions les plus extrêmes dans le nord de notre pays, avec des nuances toutefois. Il faut bien reconnaître que l'extrémisme flamand a beau jeu de dénoncer la sclérose de la vie politique en Wallonie où l'on ne parvient pas à se dépétrer de la domination d'un parti socialiste qui, malgré toutes les casseroles qu'il traîne derrière lui, conserve une emprise déterminante. Pour autant, cela ne rend pas plus attirants les réflexes antipathiques du repli nationaliste qui caractérise certaines formations politiques flamandes... Or :

    La Flandre que nous aimons,

    c’est la Flandre chaleureuse et familière, avec sa vieille tradition d’hospitalité généreuse;

    c’est la Flandre intimiste et réservée mais qui a tôt fait de vous ouvrir des trésors jalousement gardés ; 

    c’est la Flandre où les envols des mystiques se conjuguent avec les célébrations charnelles, les plus débridées parfois ;

    c’est la Flandre qui sait être rugueuse et douce à la fois ;

    c’est la Flandre de tous les clichés convenus et de toutes les audaces les plus folles…

    Mais la Flandre que nous n’aimons pas,

    c’est la Flandre aigrie et agressive, macérant dans ses vieilles rancœurs ;

    c’est la Flandre au ras des witloofs, reniant ses racines chrétiennes pour succomber au matérialisme le plus plat ;

    c’est la Flandre des nouveaux riches, jalouse de sa prospérité, et qui a horreur du partage et de la solidarité ;

    c’est la Flandre arrogante et pleine d’elle-même, qui affectionne l’arrivisme et le mauvais goût ;

    c’est la Flandre malade de son nationalisme viscéral et qui éructe en disant sa haine de l’autre.

  • Georges Rouault, un peintre mystique à (re)découvrir

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    Georges Rouault
    1871- 1958

    Mystique inspiré par sa foi religieuse

    source : http://art-deco.france.pagesperso-orange.fr/rouault.htm

         
    Un solitaire né au milieu des massacres et incendies

    Ce farouche solitaire n'avait connu que les aspects les plus durs de la vie : la tristesse des quartiers pauvres, la douleur, la fatigue. Il naquit dans une cave le 27 mai 1871 au son du canon de la commune. L’idée qu’il devait se faire par la suite des circonstances de sa propre naissance ne pouvait que marquer sa vision du monde, à jamais dramatique, et éclairer d’un jour particulier le sens de sa destinée : « Je crois [...], au milieu des massacres, des incendies et des épouvantements, avoir, de la cave où je suis né, gardé dans les yeux et dans l’esprit la matière fugitive que le bon feu fixe et incruste » (lettre à A. Suarès, 27 avril 1913).
    A 14 ans il devint apprenti chez un peintre de vitraux où il apprit à apprécier les teintes brillantes accrues par le ruban de plomb qui cerclait les couleurs.


    Crise morale et découverte de la Foi


    A 20 ans , Georges s'inscrit à l'école des beaux-arts et devint un des élèves les plus appréciés de Gustave Moreau. D'ailleurs ce grand professeur qui eut aussi Matisse pour élève aida et encouragea Rouault. De l’enseignement de Gustave Moreau se dégageaient deux grands principes : sincérité de l’expression – contre les poncifs de l’art académique –, « richesse nécessaire » de la couleur et de la matière. Le premier était, pour ainsi dire, inhérent à la personnalité de Rouault qui le prouva dès l’école des beaux-arts (et l’on sait la douleur que lui causa, en 1930, l’implacable jugement du critique Camille Mauclair : « Sous l’épileptique, on sent le chiqué »).
    Georges Rouault comprit à la mort de son professeur en 1898 à quel point la solitude pouvait être accablante. Cette disparition ouvrit pour l’artiste une période de crise, morale et physique à la fois, durant laquelle il se tourna résolument vers l’art moderne (Toulouse-Lautrec, Cézanne) ; puis, vers 1901, sa « conversion » au Christ – quoique baptisé, il n’avait pas reçu d’instruction religieuse – qui l’amena à se lier d’amitié avec des écrivains chrétiens en renom, J.-K. Huysmans et Léon Bloy, dont l’influence devait en partie décider de son évolution ultérieure

    Mystique inspiré par sa foi religieuse


    Dans les années1910 à Paris, en matière de. peinture religieuse c'est le désert. Rien depuis <Christ aux anges>>et la " flagellation" peints par Manet il y a quarante ans! Défiant un siècle à son goût trop libéral, Rouault témoigne d'une foi qui tirera de. plus en plus vers le jansénisme. II laisse tomber son habit de Justicier pour se consacrer aux thèmes de la mort, de la vie et de la passion du Christ. Contrairement à Rembrandt qui se. représentait comme acteur dans les scènes du Nouveau Testament, le. peintre vivra désormais la religion directement par l'intermédiaire de son double,celui qui souffre et se sacrifie pour l'humanité le Christ.

    Il trouva l'inspiration dans les sujets les plus mystiques ou les plus humbles. La figure du Christ qu'il exécuta un nombre incalculable de fois s'ajouta l'image de clowns et saltimbanques vivant en marge de la société. A travers des thèmes tels que les Filles, les Fugitifs, les Clowns, les Bourgeois et autres Têtes à massacre, il exprima son indignation douloureuse face à la déchéance humaine, et la colère que lui inspirèrent l’hypocrisie, l’injustice et la bassesse d’existences que n’éclaire aucune vie spirituelle

    Au début, les couleurs de ses tableaux étaient sombres et ténébreuses. Au cours des premières expositions auxquelles
    Rouault prit part, des critiques le traitèrent ironiquement de « fumiste ». Peu à peu, l'artiste peignit par « taches brillantes qu'il appliquait sur la toile en couches superposées, obtenant ainsi des rapprochements précieux. Un épais trait noir cernait les figures, faisant mieux ressortir la splendeur des coloris. Tel était le secret que les maîtres des verrières. anciennes avaient légué à Rouault.

     
    "Malheur de l'homme sans Dieu" sa conception de la vie


    Cette formule célèbre de Pascal aurait pu résumer sa conception de la vie. c'était en fait l'homme déchu et misérable que suscitaient ses pinceaux, un homme en proie à la férocité de la vie, à la rigueur du destin de la Société. Georges Rouault s'en prit avec violence à l'égoïsme, la suffisance, l'orgueil, la cruauté, le pharisaïsme des riches et les montra imbus de leur personne, obscènes, répugnants. Georges Rouault dressa contre la Société athée un réquisitoire aussi implacable que le procès qu'il intenta à la justice humaine, lorsqu'il montra les juges grotesques,
     

       Notes biographiques

    27 mai 1871Naissance de georges Rouault, 51 rue de la Villette, pendant la commune, au cours d'un bombardement.1885 Rouault apprenti chez un peintre verrier suit les cours du soir à l'École des Beaux-arts dans l’atelier d’Elie Delaunay, avant de passer chez Gustave Moreau, dont il deviendra le disciple préféré. Après deux tentatives infructueuses, il renonce à briguer derechef le Prix de Rome et quitte l’école. Pendant six années de suite, il va exposer aux Artistes français. C’est à la Bible et à la Mythologie qu’il demande de préférence, à l’époque, ses sujets. 1898 A la mort de son maître, ( il est nommé conservateur du Musée Gustave Moreau. Au retour d’un séjour prolongé en Haute-Savoie, auquel l’a contraint son mauvais état de santé, Rouault inaugure une nouvelle manière. Délaissant simultanément les sujets académiques, il traite avec une expression intense et tourmentée, d’une palette où dominent les bleus profonds, des motifs empruntés pour la plupart aux mondes du cirque, de la prostitution et du prétoire. Il expose désormais au Salon d’automne, dont il fut un des fondateurs.1910 La première exposition générale de ses oeuvres a lieu chez Druet . 1913 Vollard achète son atelier. Après la guerre de 1914-1918, Rouault use de teintes plus éclatantes et plus diverses qu’auparavant et se plaît à puiser dans les évangiles ses thèmes d’inspiration. Maintes techniques l’attirent. Il s’adonne à la gravure, illustre de nombreux livres, pratique la céramique, exécute des vitraux, réalise des émaux pour l’abbaye de Ligugé et les décors du Fils prodigue de Prokofiev! à l’usage des Ballets russes de Diaghilev. La gloire lui est enfin venue. Rouault veille à ne pas la laisser compromettre. Ainsi obtiendra- t-il que les héritiers d’Ambroise Vollarcl soient astreints par jugement à rendre à leur auteur huit cents et quelques de ses toiles inachevées, dont il fera détruire par le feu plus de trois cents devant huissier. 1948 A la Biennale de Venise,  la France envoya officiellement vingt-six peintures et douze gravures de Rouault. Un hommage solennel fut, sur l’initiative du Centre catholique des intellectuels français, rendu, le 6 juin 1951, au vénérable artiste, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire.1958 mort à Paris

    300 tableaux d'un des plus grands peintres modernes sont jetés au feu
    A mesure qu'il vieillissait, les visages de ses personnages perdaient leur air sombre et désespéré pour acquérir une expression plus sereine, paisible, résignée. Il peignit ainsi, 800 tableaux qui étaient par contrat spécial aux mains d'un seul marchand. Dés la fin de la deuxième guerre mondiale, à 77 ans, Rouault fit un inventaire de son oeuvre et considéra que certains de ses tableaux étaient imparfaits ; il n'avait plus le temps de les retoucher ou de les refaire. Il obtint du tribunal la restitution des tableaux au terme du retentissant procès qui, de 1939 à 1947, l’opposa aux héritiers de son marchand, Ambroise Vollard. Ayant obtenu gain de cause, Rouault brûla 300 peintures inachevées qui venaient de lui être restituées, voulant signifier par là l’absolue liberté de l’artiste face à son œuvre et l’éminente dignité de la création.
    Ainsi, fidèle a lui-même et à son art, Georges Rouault, réduisit en fumée 300 tableaux évalués de nos jours à plus d'un demi milliard de francs.


    <<pitre c'était moi, c'était nous>>...


    << J'ai vu clairement, a-t-il écrit, que le "pitre" c'était moi, c'était nous... Cet habit riche et pailleté, c'est la vie qui nous le donne... Mais si on nous surprend comme j'ai surpris le vieux pitre, oh alors, qui osera dire qu'il n'est pas pris jusqu'au fond des entrailles par une incommensurable pitié. J'ai le défaut de ne jamais laisser à personne son habit pailleté. Fût-il Roi ou Empereur, l'homme que j'ai devant moi; c'est son âme que je veux voir>>.
    De là cette suite de clowns tragiques, dont le regard chargé de douleur et d'amour est celui-là même de l'homme qui, souffrant, implore, espère quand même et AIME malgré tout.

    LE VITRAIL UNE PARABOLE DU VERBE DIVIN
    Le vitrail, qui fut au Moyen Age une parabole commode illustrant le verbe divin, la lumière traversant le verre, Rouault le connaissait bien: en 1885, il suivait les cours du soir à l'École des Arts décoratifs. La journée, il la passait comme apprenti chez le verrier Tramoni, puis chez Hirsch où il apprit à restaurer des vitraux anciens. Si ceux d'Assy furent réalisés par Paul Bony, des ateliers Hébert Stevens, Rouault en surveillait de près l'exécution, comme le rapporte le Père Couturier dans ses "Mémoires", relatant une visite qu'il lui fît le 22 mars 1949 ; Rouault fait une critique très pré- cise et très gentille du travail de Bony: " On dit que je suis un coloriste, mais je suis très exigeant pour la forme, je suis terrible pour la forme..." Ainsi, il apporta aux vitraux cette apothéose pour un artiste chrétien, toute l'attention qu'il donnait dans le secret de son atelier à ses tableaux : le vitrail, dont il disait que, s'il était resté beau comme au Moyen Age, lui, Rouault, ne serait peut-être pas de- venu peintre.

    Galerie de tableaux« La peinture est pour moi le moyen d'oublier la vie. » Exposition de 15 Tableaux

  • Quand des élèves sont malades de l'école

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    Ivan Rioufol, sur son blog, attire l'attention sur la dégradation de l'école publique en France, mais ses constats valent pour nos écoles, tant libres que publiques :

    L'école, malade d'un insoignable égalitarisme
    La gauche, au service des syndicats d’enseignants qui se sont appropriés la gestion de l’Education nationale, ne peut mener à terme la nécessaire refondation de l’école. Il est en effet illusoire d’attendre de responsables toujours en place qu’ils corrigent eux-mêmes les désastres qu’ils ont produits, singulièrement depuis quarante ans. (...) Si le retour à la semaine de 4 jours et demi et l’allégement des horaires pour les plus jeunes font partie des projets utiles, l’emprise de l’idéologie égalitariste ... rend illusoire toute réaction face au décervelage des élèves, causé par l’échec de la transmission du savoir et par l’illettrisme. Plus que jamais, l’Education nationale donne le sentiment de vivre dans un monde clos, imperméable au désarroi des familles qui observent l’emprise de la déculturation et de la crétinisation des esprits. (...)

    Ce refus dogmatique de toute différenciation, ce rejet idéologique de l’élitisme, sont à la source des maux dont souffre l’école publique, qui ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux et qui se laisse gagner, dans les cités abandonnées, par l’insécurité et la violence. Les fossoyeurs de la culture générale, qui ne raisonnent qu’en fonction du plus petit dénominateur commun, refusent ainsi les devoirs à la maison car ils y voient une source de discrimination, certaines familles étant culturellement plus aptes que d’autres à soutenir leurs enfants. La louable recherche de l’égalité est tombée dans le sectarisme du nivellement qui fait du système français, qui fut jadis exemplaire, un épouvantail méritant que les familles lui tournent le dos. Il n’y a rien à attendre d’une école publique qui s’enfonce toujours plus dans ses erreurs, avec la prétention de socialiser plus que d’éduquer, au nom d’une morale laïque qui se mord la queue. Devant tant d’incompétences, les initiatives privées sont plus que jamais attendues. Qu’en pensez-vous ? 
    Je signale, sur l’illettrisme, un livre d’Evelyne Tschirhart : Des élèves malades de l’école, Editions de Paris.
    On peut lire une interviewe de cette auteure (Evelyne Tschirhart) sur le site d'Enquête et Débat