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Culture - Page 315

  • 5 août : fête de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure

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    banner_storia.jpgPrésentation sur le site de la Basilique :

    "La Basilique Patriarcale de Ste Marie Majeure est un authentique bijou riche en beautés d'une valeur inestimable. Elle domine la ville de Rome depuis prés de seize siècles: temple marial par excellence et berceau de la civilisation artistique, elle représente une référence pour les "civites mundi" qui arrivent de toute les parties du globe dans la Ville Eternelle pour y apprécier ce que la Basilique offre à travers sa monumentale grandeur.

    Elle est la seule, parmi les basiliques majeures de Rome, à avoir conservé les structures originales de son temps. A l'intérieur, certaines particularités la rendent unique: les mosaïques de la nef centrale et l'Arc de triomphe qui remonte au Vème siècle, réalisé durant le pontificat de Sixte III (432-440), et celles de l'Abside dont l'exécution fut confiée au moine Fransiscain Jacopo Torriti sur ordre de Pape Nicolas IV (1288-1292); le pavement cosmatesque offert par les cavaliers Scoto Paparone et leurs fils, dans les années 1288; le plafond à caissons en bois doré dessiné par Giuliano San Gallo (1450); la Crèche du XIII siècle de Arnolfo di Cambio; les nombreuses chapelles (Borghèse, Sixtine,  Sforza, Cesi, "du Crucifix", de Saint Michel); le Maître-autel, œuvre de Ferdinando Fuga et successivement enrichi par le génie de Valadier; et finalement, la Relique de la Crèche et le Baptistère. Chaque colonne, chaque cadre, chaque sculpture, chaque tasseau de cette Basilique récapitulent l'histoire et les sentiments religieux.

    Du pèlerin fidèle en prière au simple passioné d'art, ému par les œuvres des génies artistiques, tous pourront goûter les émotions que des lieux aussi sacrés leur offriront. La rencontre avec la Basilique Libérienne, nom du Pape Liberio, est une expérience qui enrichit humainement et spirituellement: il n'est pas rare, en effet, de surprendre les visiteurs en attitude d'admiration devant l'imposante beauté de ses œuvres, d'autre part de constater la dévotion de toutes ces personnes devant l'image de Marie, ici vénérée avec le doux nom de "Salus Populi Romani", cherchant du réconfort et du soulagement. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neige" face aux participants émus une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu." ..."

  • Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré

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    Source : la-croix.com

    Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».

    Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».

    Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

  • Le 27 avril 2048

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    Le jour où fut aboli le mariage...

    Une fiction commentée sur l'excellent blog "Le soupirail et les vitraux" :

    Pourquoi nous avons aboli l'altérité

    Découverte avec quelque effroi dans les couloirs de l’Ens de Lyon cette « eutopieprivée » [eutopie : meilleur monde] : « Pourquoi nous avons aboli le mariage », publiée dansLa vie des idées, et signée François de Singly, sociologue de la famille. Cette anticipation militante n’est hélas qu’assez peu fantaisiste.Le cheval verdâtre de l’Apocalypse, Bucéphale du Progrès de haute confusion, galope vers l'horizon sans frontières, cravaché par le nerveux jockey post-moderne, tout excité dans sa casaque arc-en-ciel de s’émanciper de la nature. Notons la clairvoyance à propos du lien entre l’« ouverture » du mariage aux personnes de même sexe et son abolition : une fois que la définition implose, l’institution explose. Détruisez d’abord le mot, la chose ne lui survivra guère.
    L'individualisme libéral-libertaire triomphe, l'ordre précaire de l'indistinction obligatoire s'impose, le consommateur déraciné se dit pourquoi pas, les vendeurs d'antidépresseurs se frottent les mains, le marché jubile, l'enfant sanglotte seul devant son écran, la nature ferme sa gueule et le mensonge-père du mensonge remue la queue : voici venir le règne de l'homme autoconstruit. Vous êtes priés d'applaudir.
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  • "Le cheval rouge", un livre essentiel à lire absolument

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    Nous avons déjà attiré l'attention de nos visiteurs sur l'immense écrivain qu'est Eugenio Corti. Son plus grand livre, le Cheval Rouge, a été traduit dans de nombreuses langues et réédité plusieurs fois en français par la courageuse maison d'éditions "L'Age d'Homme". En cette période de vacances, cette très belle oeuvre mérite de figurer en tête de votre programme de lecture. En voici la présentation faite par Olivier de Boisboissel pour "Certitudes" :

    « Intrépide italien, à quoi bon t’obstiner à réveiller nos pères dans leur tombe, et les faire parler à ce siècle mort sur lequel pèse de telles nuées d’ennui ? Et comment reviens-tu si fort à nos oreilles et si souvent, voix antique des nôtres, depuis si longtemps muette ? »

    Giacomo Leopardi : A l’Italie, 1818

    En 1996 paraissait en français, aux éditions de L’Age d’Homme, Le Cheval rouge d’Eugenio Corti qui restera probablement, tant par son ampleur que par son ambition, comme un des grands romans italiens de cette fin de siècle. Publié en mai 1983 chez un modeste éditeur milanais, Le Cheval rouge, en raison à la fois d’un ton qu’on n’entendait plus dans les lettres italiennes depuis Alessandro Manzoni[i], d’un amour pur de la patrie et d’une salutation profonde aux vertus traditionnelles et chrétiennes, s’est progressivement imposé auprès d’un large public de la Péninsule, touché de retrouver là une image vraie de l’héroïsme et des épreuves de l’Italie. Je ne reviendrai pas sur les conditions de ce phénomène littéraire. François Livi, dans sa préface au roman[ii], a bien marqué que ce dernier était par essence anti-idéologique et que Corti, à l’exemple de Lampedusa, de Morselli, avait bénéficié, par la seule force de son talent, de la reconnaissance populaire obtenue, en grande partie, contre les modes littéraires et le conformisme intellectuel marxisant tout puissant depuis la guerre froide, encore bien vivace dans la tête des faiseurs d’opinion. Bien des lecteurs savaient pourtant qu’il était absurde d’enfermer la production littéraire dans les règles fixées par le Sicilien Elio Vittorini, et qu’il suffisait d’égrener les noms des plus illustres, depuis Bachelli ou D’Annunzio, pour comprendre que les lettres italiennes, un jour ou l’autre, nous donneraient, sans manichéisme, le panorama complet du siècle écoulé en évoquant, avec la compassion qui a tant manqué aux écrivains néoréalistes, tout le destin italien, la souffrance de ses fils et la résistance des consciences face au mal et à la teneur des idéologies modernes. C’est maintenant chose faite, et nous pouvons remercier Corti de s’être attelé, pendant plus de dix ans, à cette tâche immense.

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  • Matthieu n'est pas celui qu'on croyait... (mise à jour du 1/8/2012)

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    vocationdesaintmatthieu.jpgRassurez-vous, il ne s'agit "que" de l'identification du personnage de Matthieu sur le tableau du Caravage dans l'église romaine de Saint-Louis-des-Français. Sandro Magister rend compte d'un revirement des critiques qui voient l'apôtre dans un personnage auquel il n'était généralement pas identifié. Et cette interprétation nouvelle a aussi une belle portée spirituelle, nous renvoyant à l'humanité de ceux que le Christ a appelés et qui devrait nous inciter à ne pas désespérer de nous-mêmes.

    C'est ici : chiesa.espresso.repubblica.it

    (1/8/2012) Mais cette identification nouvelle ne fait pas l'unanimité et le débat rebondit : chiesa.espresso.repubblica.it

  • Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté

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    Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"

    Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.

    Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.

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  • Culture de la Repentance

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    Le récent numéro paru de la revue Catholica  est consacré à la « Culture de la culpabilité » que les multiples « repentances » des autorités religieuses ont instillée dans la mentalité catholique postconciliaire. Extraits de l’éditorial  (les intertitres sont de notre rédaction):

    Stratégie manipulatrice ?

    (…) La so­cié­té post­mo­derne n’est guère ac­cueillante, elle va même au-​de­là de l’in­dif­fé­rence de masse en­vers la re­li­gion, par­ti­cu­liè­re­ment dans les pays d’an­cienne chré­tien­té eu­ro­péenne. Elle est même en pleine guerre cultu­relle, avec pour armes le dis­cours so­phis­tique, la ma­ni­pu­la­tion sé­man­tique, l’in­ti­mi­da­tion, la cor­rup­tion mo­rale, l’ex­clu­sion, sans ce­pen­dant omettre la contrainte lé­gale. Dans toute guerre psy­cho­lo­gique, la culpa­bi­li­sa­tion est une arme pri­vi­lé­giée. Elle tend à miner le moral de l’ad­ver­saire non seule­ment en le fai­sant dou­ter de sa cause mais en in­suf­flant en lui la honte de la dé­fendre, et ainsi ob­te­nir sans ef­fort sa mise hors de com­bat. (…).

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  • La chapelle Sainte-Anne d'Anvers endommagée

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    anna-binnen-30v_grand.jpgC'était hier, 21 juillet. La chapelle a été endommagée par le début d'un incendie, peut-être criminel. Devrait-on s'en étonner? Les dégats semblent avoir atteint cet édifice remarquable mais aussi les trésors d'art qu'il renferme.

  • L'Université de Lima : ni catholique, ni pontificale...

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    L'Université du Pérou n'est plus catholique ni pontificale

    source : radio vatican

    Parce qu’elle ne refuse de se conformer à la loi canonique, l’université de Lima se voit privée de deux de ses titres par le Saint-Siège. Elle ne pourra plus désormais utiliser les adjectifs « pontificale et catholique » pour se définir. Le cardinal Tarcisio Bertone, le Secrétaire d’état du Saint-Siège a signé un décret en ce sens, rapporte ce samedi la Salle de presse du Saint-Siège.

    Depuis 1967, l’université fondée en 1917 et érigée canoniquement par décret en 1942, a en effet modifié ses statuts provoquant « de graves préjudices pour l’intérêt de l’Eglise ». Dans un communiqué, le Saint-Siège précise avoir sollicité , à plusieurs reprises depuis 1990 et sans succès, les recteurs de l’université afin qu’ils rendent l’établissement conforme à la constitution apostolique de Jean Paul II, Ex Corde Ecclesiae (15 aout 1990). En 2011, une visite canonique a précédé en février dernier, la venue du Secrétaire d’état du Saint-Siège en personne à Lima afin de relancer un dialogue.

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  • Des ressources disponibles sur Internet pour chanter l'Office divin

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    Catinfor.com vous "tuyaute" sur les ressources en ligne

    Office divin : les ressources en ligne

    Vous désirez chanter l’office en grégorien ? Oui mais vous n’avez pas de livres…

    Internet vient une fois de plus à votre secours. Nous mentionnerons deux sites web qui valent la peine d’être consultés :

    à découvrir ici : http://catinfor.com/fr/

  • Au Pakistan, en Egypte, au Maroc... où en est-on ?

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    Des éléments de réponse sur le site d'Oasis :

  • Benoît XVI encourage à approfondir la culture afro-américaine

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    Lu sur le site de l’agence Zenit, sous la plume d’Anne Kurian :

    « ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les responsables de la pastorale afro-américaine à approfondir cette culture, en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle ».

    Le pape exprime en effet sa proximité spirituelle pour la XIIe rencontre de pastorale afro-américaine et des Caraïbes, dans un message signalé par les médias du Vatican et adressé à Mgr Pablo Varela Server, évêque auxiliaire de Panama et président du département « éducation et culture » du Conseil épiscopal latino-américain (Celam).

    La rencontre, qui a lieu en Equateur, à Guayaquil, a pour thème: “La Pastorale afro-américaine et des Caraïbes et le document d’Aparecida, défis et espérances pour l’Eglise et pour la société”.

    Elle se conclura demain, 20 juillet 2012. Quelque 250 participants sont présents, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des laïcs engagés dans la pastorale afro-américaine de onze pays: Colombie, Brésil, Venezuela, Costa Rica, Honduras, Haïti, Nicaragua, Guatemala, Belize, Pérou et Mexique.

    Le pape les encourage à « approfondir les valeurs culturelles, l’histoire et les traditions des afro-américains », afin que « l’Eglise sache représenter Jésus Christ comme la réponse authentique aux interrogations les plus profondes de l’être humain ».

    « L’Esprit-Saint est venu féconder toutes les cultures », rappelle-t-il, en les « purifiant », en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle » et en les « orientant par les voies de l’Evangile ».

    Benoît XVI assure les évêques et leurs collaborateurs de sa bénédiction apostolique, pour leur engagement auprès des populations afro-américaines, parfois marginalisées et ignorées.

    La première de ces rencontres, promues par la pastorale afro-américaine du Celam et par le Secrétariat de pastorale afro-américaine et des Caraïbes (Sepac), a eu lieu en 1980 en Colombie. Depuis, elle est organisée tous les trois ans et le nombre de pays participants ne cesse de s’accroître. »

    Inculturation et acculturation du catholicisme sont des processus à manier avec la plus grande précaution.

    Jésus n’est pas né par hasard au sein du peuple juif, dans la partie orientale (alors la plus civilisée) d’un empire à vocation universaliste : l’empire romain. Par le jeu équilibré de l’acculturation et de l’inculturation, son message  a su s’adapter sans se renier c’est-à-dire prendre et transcender.

    Le paradoxe du christianisme est d’être à la fois absolument transcendant, et d’être lié à un phénomène de fusion de trois cultures différentes : Jérusalem, Athènes, Rome, les trois "mères-patries" du christianisme. C’est la Providence divine qui, de toute éternité, a choisi, préparé et mis au feu de son Esprit cet exceptionnel creuset pour y fondre le modèle de l’humanité nouvelle.

    Le christianisme est donc déjà, de soi, une religion profondément inculturée  Qu’il doive acculturer les éléments  compatibles et assimilables des traditions exogènes à son creuset matriciel n’est pas douteux mais l’erreur serait de prétendre qu’il existe une sorte d’essence désincarnée du christianisme qui, comme un levain chimiquement pur injecté dans la pâte de n’importe quelle civilisation humaine, la ferait automatiquement lever : c’est l’illusion des modernistes.

    JPS