|
Georges Rouault source : http://art-deco.france.pagesperso-orange.fr/rouault.htm |
||
| Un solitaire né au milieu des massacres et incendies
Mystique inspiré par sa foi religieuse
Il trouva l'inspiration dans les sujets les plus mystiques ou les plus humbles. La figure du Christ qu'il exécuta un nombre incalculable de fois s'ajouta l'image de clowns et saltimbanques vivant en marge de la société. A travers des thèmes tels que les Filles, les Au début, les couleurs de ses tableaux étaient sombres et ténébreuses. Au cours des premières expositions auxquelles
|
Notes biographiques
27 mai 1871Naissance de georges Rouault, 51 rue de la Villette, pendant la commune, au cours d'un bombardement.1885 Rouault apprenti chez un peintre verrier suit les cours du soir à l'École des Beaux-arts dans l’atelier d’Elie Delaunay, avant de passer chez Gustave Moreau, dont il deviendra le disciple préféré. Après deux tentatives infructueuses, il renonce à briguer derechef le Prix de Rome et quitte l’école. Pendant six années de suite, il va exposer aux Artistes français. C’est à la Bible et à la Mythologie qu’il demande de préférence, à l’époque, ses sujets. 1898 A la mort de son maître, ( il est nommé conservateur du Musée Gustave Moreau. Au retour d’un séjour prolongé en Haute-Savoie, auquel l’a contraint son mauvais état de santé, Rouault inaugure une nouvelle manière. Délaissant simultanément les sujets académiques, il traite avec une expression intense et tourmentée, d’une palette où dominent les bleus profonds, des motifs empruntés pour la plupart aux mondes du cirque, de la prostitution et du prétoire. Il expose désormais au Salon d’automne, dont il fut un des fondateurs.1910 La première exposition générale de ses oeuvres a lieu chez Druet . 1913 Vollard achète son atelier. Après la guerre de 1914-1918, Rouault use de teintes plus éclatantes et plus diverses qu’auparavant et se plaît à puiser dans les évangiles ses thèmes d’inspiration. Maintes techniques l’attirent. Il s’adonne à la gravure, illustre de nombreux livres, pratique la céramique, exécute des vitraux, réalise des émaux pour l’abbaye de Ligugé et les décors du Fils prodigue de Prokofiev! à l’usage des Ballets russes de Diaghilev. La gloire lui est enfin venue. Rouault veille à ne pas la laisser compromettre. Ainsi obtiendra- t-il que les héritiers d’Ambroise Vollarcl soient astreints par jugement à rendre à leur auteur huit cents et quelques de ses toiles inachevées, dont il fera détruire par le feu plus de trois cents devant huissier. 1948 A la Biennale de Venise, la France envoya officiellement vingt-six peintures et douze gravures de Rouault. Un hommage solennel fut, sur l’initiative du Centre catholique des intellectuels français, rendu, le 6 juin 1951, au vénérable artiste, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire.1958 mort à Paris 300 tableaux d'un des plus grands peintres modernes sont jetés au feu
LE VITRAIL UNE PARABOLE DU VERBE DIVIN Galerie de tableaux« La peinture est pour moi le moyen d'oublier la vie. » Exposition de 15 Tableaux |
|
Culture - Page 315
-
Georges Rouault, un peintre mystique à (re)découvrir
-
Quand des élèves sont malades de l'école
Ivan Rioufol, sur son blog, attire l'attention sur la dégradation de l'école publique en France, mais ses constats valent pour nos écoles, tant libres que publiques :
L'école, malade d'un insoignable égalitarismeLien permanent Catégories : Actualité, Culture, Enseignement - Education, Idées, Jeunes, Politique, Société 1 commentaire -
"Nouvelle Évangélisation", avez-vous dit...
Le synode en cours depuis dimanche consacré à la « Nouvelle Evangélisation » et l’Année de la Foi qui s’ouvre ce jeudi à l’occasion du 50ème anniversaire de Vatican II donnent à une pléthore d’acteurs l’occasion de s’exprimer sur les perspectives de ré-évangélisation de zones jadis chrétiennes mais aujourd’hui très éloignées du message du Christ et de l’Eglise.
On peut s’interroger sur les chances réelles d’un nouvel élan missionnaire dans un univers désenchanté. D’un triple point de vue : du message lui-même, de celui qui l’émet, de celui qui serait censé le recevoir.
Le message, nous le connaissons, ou nous croyons le connaître. C’est celui qui figure dans les Evangiles, qui est formulé dans le Credo, qui nous indique pourquoi nous avons été créés, à quoi nous sommes destinés, et les moyens auxquels recourir pour y parvenir. La proclamation de ce message a été accueillie comme une « bonne nouvelle » durant des siècles par des générations qui s’en sont inspirées pour donner un sens à leur vie, à leur destinée, à leurs souffrances et à leur mort. Ce message est encore celui que nous ont transmis nos parents, celui qui a orienté leurs vies et qui reste notre référence. Mais il faut bien constater qu’il n’inspire plus guère les générations actuelles même s’il y a d’heureuses exceptions. Pourquoi ce message n’est-il plus accueilli comme une « bonne nouvelle » susceptible de donner sens et consistance à la vie de nos contemporains ?
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Eglise, Foi, Hostilité au christianisme et à l'Eglise, Société 4 commentaires -
Quand un film turc ravive les tensions entre chrétiens et musulmans
De L'Orient-Le Jour : Au Liban, des organes chrétiens appellent à la censure d'un film turc :
"Sous la pression de l'Eglise, "Fetih 1453", dont la sortie dans les salles libanaises était prévue le 27 septembre, est toujours suspendu.
Réalisé par Faruk Aksoy, "Fetih 1453" dépeint la prise de Constantinople par les Ottomans à l'empire byzantin en 1453. Constantinople, devenue ensuite Istanbul. Cette super-production de 160 minutes dotée d'un budget de 17 millions de dollars s'ouvre sur un "flashback" à Médine, où le prophète Mahomet promet la félicité à celui qui fera la conquête de Constantinople. Ce sort envieux est revenu au sultan ottoman Mehmet II.
Cet épisode historique est source de fierté pour beaucoup de Turcs, qui ont afflué en masse dans les salles obscures à la sortie du film, en février dernier. S'il galvanise les Turcs, "Fetih 1453" irrite quelques Libanais, dont certains n'ont pas hésité à requérir les services de la censure.
A l'appel du parti al-Machreq, un nouveau parti indépendant se voulant le porte-parole des jeunes chrétiens orthodoxes, mais aussi de tous les chrétiens du Liban, un premier mouvement de protestation contre le film a eu lieu le 29 septembre dernier à Beyrouth. "Je suis le premier à avoir vu le film et les falsifications historiques qu'il contient, et je suis le premier à avoir tiré la sonnette d'alarme", explique, à Lorientlejour.com, le fondateur du parti, Rodrigue Khoury, qui a envoyé une critique historique détaillée du film à la Sûreté générale, en charge de la censure au Liban.
"Le film ne raconte pas la bataille de deux empires, comme son sous-titre l'indique, mais montre une bataille de deux civilisations, la musulmane et la chrétienne, dénonce Rodrigue Khoury. Une civilisation +blanche+ (la musulmane) et une autre +noire+". Pour le jeune Libanais, ce film n'est rien d'autre qu'une opération de propagande politico-religieuse qui pourrait engendrer un conflit islamo-chrétien.
Ayant lui aussi vu le film, le père Abdo Abou Kassem, du Centre catholique d'Information, confirme. "Avec ses vérités historiques falsifiées qui portent atteinte à l'image du christianisme présenté comme une religion corrompue, ce film incite au conflit islamo-chrétien", assure le religieux à Lorientlejour.com.
"Dans une scène du film, Mehmet II entre dans la basilique Hagia Sophia (Ancienne église chrétienne, Sainte Sophie est devenue une mosquée au XVe siècle. Aujourd'hui, elle abrite un musée, ndlr), où des milliers de personnes sont réfugiées. Il embrasse un petit garçon et se déclare +conquérant protecteur+", raconte père Abou Kassem à titre d'exemple. "Nous savons tous que cela n'est absolument pas vrai. Le massacre de près de 3.000 chrétiens et le viol des femmes sont une vérité historique qui ne peut être falsifiée", dénonce-t-il.
Le père Kassem a précisé à Lorientlejour.com qu'un comité de religieux auquel il appartient a envoyé une demande de censure à la Sûreté générale. Une démarche également entreprise par Rodrigue Khoury. "Fetih 1453" était supposé sortir dans les salles libanaises le 27 septembre dernier.
"Si le film n'est pas interdit, nous sommes prêts à la confrontation", a mis en garde Rodrigue Khoury.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Films, Histoire, Hostilité au christianisme et à l'Eglise, Islam 2 commentaires -
Un état des lieux de l'Eglise en Europe
Synode : Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de l'intervention du cardinal Erdö consacrée à un "état des lieux" de l'Eglise en Europe.
« En Europe, du fait de la baisse démographique et du vieillissement de la population (…), de la crise économique et de l’affaiblissement de l’identité culturelle et religieuse, la population a faim et soif d’espérance », constate le cardinal Erdö.
Le cardinal Peter Erdö, archevêque d'Esztergom-Budapest, président de la Conférence épiscopale hongrois et président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE) a fait devant l’assemblée synodale un état des lieux de l’Eglise et de la nouvelle évangélisation en Europe, lundi 8 octobre, dans l’après midi, lors de la deuxième congrégation générale du synode, consacrée à la situation dans les différents continents.
La déchristianisation avance
Sans ambages, le cardinal Erdö a diagnostiqué: « L’Europe doit être évangélisée. Elle en a besoin ».
Il a rappelé que le continent a fait l’objet de deux synodes « après la chute du mur de Berlin, dans un climat d’enthousiasme », puis « en 1999, à l’aube du Grand jubilé » : une semblée couronnée par l’exhortation apostolique “Ecclesia in Europa” du bienheureux Jean-Paul II.
-
Quand l'intolérance doctrinale est un devoir de l'Eglise
Un ami nous signale la mise en ligne d'une conférence (45 minutes), du cardinal Pie, sur l’intolérance : "l’intolérance doctrinale parfaitement légitime et qui est plus encore un devoir de l’Eglise sur ce qui est essentiel et sa grande tolérance (ou charité) envers les personnes et sur les questions discutables. A part le langage, forcément daté, parfois un peu arrogant, admettons, sur le fond, il n’y a rien à redire à ce texte du XIXè siècle."
C'est le site Littérature audio.com qui a étonnamment inscrit ce texte à son programme; ainsi peut-on l'écouter gratuitement :
PIE, Louis-Edouard – Intolérance Doctrinale
C’est parce qu’il n’est aucune atteinte, aucune lésion dans l’ordre intellectuel qui n’ait des conséquences funestes dans l’ordre moral et même dans l’ordre matériel et que tous les biens comme tous les maux d’une société sont le fruit des maximes bonnes ou mauvaises qu’elle professe, que le Cardinal Pie s’est attaché à combattre le mal dans son principe, à le tarir dans sa source, c’est-à-dire dans les idées.Ainsi, il expose ces deux principes que :
1. La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les doctrines,
2. La religion qui vient du ciel est charité, et elle est pleine de tolérance envers les personnes. -
BXL, 18 octobre : Concert Bach par le Laudantes Consort et l'Orchestre Osmose
Laudantes Consort et l'Orchestre Osmose
Concert Bach.
Le jeudi 18 octobre, ne ratez pas le prochain concert Bach du Laudantes Consort, qui se produira pour l’occasion avec le nouvel ensemble instrumental Osmose ! A travers la programmation des messes BWV 235 et 236 de JS Bach, aussi magnifiques que rarement exécutées, le Laudantes et l’ensemble Osmose mettront en lumière l’art de la parodie du génial compositeur allemand, qui s’inspira directement de ses propres cantates pour composer ces messes remarquables. Un moment de découvertes et d’émotions musicales que le Laudantes et l’Ensemble Osmose sous la conduite de Guy Janssens partageront avec vous ce jeudi 18 octobre à 20h30 à la Chapelle du Sacré-Cœur de Linthout. Réservation souhaitée et drink offert à l’issue du concert. Parlez-en autour de vous, le Laudantes a besoin de votre soutien pour continuer à vous faire découvrir ce répertoire avec un œil nouveau !GANISATEUR
Laudantes Consort Tél. : 0477-65.65.01
Théâtre du Sacré Coeur de Lindthout, av. des Deux Tilleuls 2, 1200 Woluwé-Saint-Lambert
15 (€)
-
Avant d'épouser un musulman, autant savoir...
Un site intitulé "Islam clair et net" propose d'étudier "Le cas d'Élodie"
Une amie raconte
Élodie, ma filleule, m'appelle un soir pour me parler de sa rentrée en terminale et de ses amours. Elle ajoute : "il est turc et musulman… il est beau, musclé, un vrai garçon !"
Je suis surprise. Je vais la voir. Elle pense que cet amour ne regarde qu'elle : "je suis majeure et lui aussi". Élodie ne voit pas ce qui fait problème… En fait, je m'aperçois qu'elle ne connaît rien à l'islam.
Les parents d'Élodie "tombent des nues". Ils ne connaissent rien non plus à l'islam et aux règles qui encadrent le mariage d'une non-musulmane avec un musulman… (...)
À savoir
Mathématiquement, le problème des "rencontres" entre jeunes musulmans et jeunes non-musulmans ne peut que se poser de plus en plus fréquemment dans les familles.
La plupart du temps, les intéressés (parents et "amoureux") se retrouvent devant une situation à laquelle ils n'ont jamais réfléchi, situation créatrice de tensions, de crises et de ruptures…
Mieux vaut savoir avant sur quel terrain on risque de se trouver et se préparer à de telles éventualités.
-
"Ainsi soient-ils" ou quand la provoc d'Arte fait pschit
Critique de cette série télévisée sur "PadreBlog"
...lire la suite"Une immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise : c’est ainsi qu’Arte présente « Ainsi soient-ils », la série qui sort ce 11 octobre.
Faut-il craindre le pire ? Nous avons visionné pour vous les huit épisodes.
Les affiches sont partout ou presque : orchestrée par une agence de publicité parisienne, la promotion d’Ainsi soient-ils a fait le choix de la provocation. Les visuels sont sans ambiguïté : une aube, un calice, mais aussi des mains tatouées, une liasse de billets de banque, une main de femme enserrant la taille. C’est le cocktail classique violence/pouvoir/sexe.
Les slogans sont accrocheurs : « Dieu reconnaîtra les siens » ; « vous pouvez faire une croix sur vos jeudis soirs ». Bref, après Golgota Picnic et Piss Christ, on imagine une énième tentative pour salir et choquer.
Caricatures, grisaille et tristesse
Si la réalisation est soignée et les acteurs crédibles (Michel Duchaussoy en cardinal autoritaire et imbu de sa personne est même assez fascinant), on n’y retrouve rien ou pas grand chose de la vraie vie du séminaire. Quel curieux lieu que ce « séminaire des capucins » où les candidats au sacerdoce n’ont ni cours, ni exposés, ni examens, ni mémoires à rendre, ni recherches en bibliothèque ! ...
-
Repenser la notion de "famille" ?
"En plein débat sur la famille (en France), Anne Josnin et François-Xavier Huard, de la Fraternité des Chrétiens indignés, nous proposent (sous le titre "Vous avez dit "famille traditionnelle") leurs réflexions sur l’urgence qu’il y a à repenser la notion même de famille aujourd’hui."
Le débat qui occupe en ce moment nos concitoyens porte sur la famille, telle que nous la voyons aujourd’hui. Il est de bon ton dans nos milieux de s’en référer comme à un mantra à la « famille traditionnelle ». Encore faudrait-il savoir ce qu’on entend par là. La famille de l’Antiquité était cellule économique et éducative autant que cellule reproductive et consommatrice, et par le chef de famille, membre de sa corporation, siégeant au conseil de village, etc, acteur politique. C’est ainsi que le bœuf, ou mieux l’esclave, selon Aristote, en faisaient partie : ils partageaient la pitance et la chaleur du foyer. Ce qui caractérise la famille d’alors, c’est donc à la fois qu’elle a toutes les prérogatives de la société, en « mini », et ceci peut-être regretté, oui, mais aussi qu’elle se fonde sur l’inégalité des rapports, homme-femme d’une part, maître –esclave de l’autre, avec un droit de vie ou de mort sur l’enfant comme sur l’esclave : on retrouve donc au cœur de la famille la violence constitutive des mœurs de l’Antiquité. On voit donc que si elle peut nous être source d’inspiration, en aucun cas elle ne peut servir de modèle pour aujourd’hui.
-
Jean XXIII et les "prophètes de malheur", un diagnostic avisé ?
Lors de l'ouverture du concile Vatican II, le 11 octobre 1962, le pape Jean XXIII prononça un discours célèbre où il fustigea les "prophètes de malheur". Les évènements postérieurs lui ont-ils donné raison ? Chacun est libre d'en juger...
Extrait (voir l'intégralité de ce discours ici)
(...) L'OPPORTUNITÉ DE LA CÉLÉBRATION DU CONCILE
Sur ce point, vénérables frères, il est une autre chose sur laquelle il est bon d'attirer votre attention. Pour que soit plus complète la sainte joie qui en cette heure solennelle remplit nos coeurs, qu'il Nous soit permis de dire devant cette grande assemblée que ce Concile oecuménique s'ouvre dans des circonstances particulièrement favorables.
Les prophètes de malheur.
Il arrive souvent que dans l'exercice quotidien de Notre ministère apostolique Nos oreilles soient offensées en apprenant ce que disent certains qui, bien qu'enflammés de zèle religieux, manquent de justesse de jugement et de pondération dans leur façon de voir les choses. Dans la situation actuelle de la société, ils ne voient que ruines et calamités; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés; ils se conduisent comme si l'histoire, qui est maîtresse de vie, n'avait rien à leur apprendre et comme si du temps des Conciles d'autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les moeurs et la juste liberté de l'Eglise.
Il Nous semble nécessaire de dire Notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.
Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l'Eglise, même les événements contraires.
La liberté d'action de l'Eglise.
On peut facilement en faire la constatation, si on considère attentivement les très graves questions et controverses actuelles d'ordre politique et économique. Elle préoccupent tellement les hommes qu'elles les empêchent de penser aux choses religieuses qui ressortent du magistère de l'Eglise. Cette attitude n'est certainement pas bonne et elle doit être réprouvée. Personne cependant ne peut nier que les nouvelles conditions de vie ont au moins cet avantage d'avoir supprimé d'innombrables obstacles par lesquels autrefois les fils du siècle entravaient la liberté d'action de l'Eglise. (...)
-
Démystifier les croisades
Notre amie de "Benoît-et-moi" s'est appliquée à traduire un long article d'un universitaire américain procédant "à un argumentaire complet pour contrer le discours simpliste et politiquement correct qui a cours actuellement sur les Croisades, et qui est la grille de lecture habituelle des relations Occident-Islam."
"L'auteur, Paul Crawford, est un universitaire américain, spécialiste de l'histoire des Croisades, professeur d'histoire à la California University of Pennsylvania (cf. chronique wikipedia en italien http://it.wikipedia.org/wiki/Paul_Crawford... "
"Cet article est paru au printemps 2011 dans la Intercollegiate Review. http://www.firstprinciplesjournal.com/ "QUATRE MYTHES À PROPOS DES CROISADES (Paul F. Crawford)En 2001, l'ancien président Bill Clinton prononçait un discours à l'Université de Georgetown où il discutait de la réponse de l'Occident aux récentes attaques terroristes du 11 Septembre. Le discours contenait une référence brève mais significative aux croisades. M. Clinton faisait remarquer que «lorsque les soldats chrétiens prirent Jérusalem [en 1099], ils . . . se sont mis à tuer chaque femme et chaque enfant musulman sur le Mont du Temple». Il a cité «des compte-rendus contemporains de l'événement» décrivant «des soldats qui marchaient sur le Mont du Temple... avec le sang coulant jusqu'aux genoux». Cette histoire, a déclaré sur un ton emphatique M. Clinton, continuait à être «racontée aujourd'hui au Moyen-Orient et nous continuons à payer pour cela».Cette vision des croisades n'est pas inhabituelle. Elle imprègne les manuels scolaires comme la littérature populaire. Un autre livre, en général fiable, sur la civilisation occidentale, affirme que «les croisades ont fusionné trois impulsions médiévales caractéristiques: la piété, la pugnacité, et la cupidité. Toutes les trois étaient indispensables»voir aussi : découvrir la premiere croisade avec Jacques Heers
Ce farouche solitaire n'avait connu que les aspects les plus durs de la vie : la tristesse des quartiers pauvres, la douleur, la fatigue. Il naquit dans une cave le 27 mai 1871 au son du canon de la commune. L’idée qu’il devait se faire par la suite des circonstances de sa propre naissance ne pouvait que marquer sa vision du monde, à jamais dramatique, et éclairer d’un jour particulier le sens de sa destinée : « Je crois [...], au milieu des massacres, des incendies et des épouvantements, avoir, de la cave où je suis né, gardé dans les yeux et dans l’esprit la matière fugitive que le bon feu fixe et incruste » (lettre à A. Suarès, 27 avril 1913).
inhérent à la personnalité de Rouault qui le prouva dès l’école des beaux-arts (et l’on sait la douleur que lui causa, en 1930, l’implacable jugement du critique Camille Mauclair : « Sous l’épileptique, on sent le chiqué »).
Fugitifs, les Clowns, les Bourgeois et autres Têtes à massacre, il exprima son indignation douloureuse face à la déchéance humaine, et la colère que lui inspirèrent l’hypocrisie, l’injustice et la bassesse d’existences que n’éclaire aucune vie spirituelle
Cette formule célèbre de Pascal aurait pu résumer sa conception de la vie. c'était en fait l'homme déchu et misérable que suscitaient ses pinceaux, un homme en proie à la férocité de la vie, à la rigueur du destin de la Société. Georges Rouault s'en prit avec violence à l'égoïsme, la suffisance, l'orgueil, la cruauté, le pharisaïsme des riches et les montra imbus de leur personne, obscènes, répugnants. Georges Rouault dressa contre la Société athée un réquisitoire aussi implacable que le procès qu'il intenta à la justice humaine, lorsqu'il montra les juges grotesques,
A mesure qu'il vieillissait, les visages de ses personnages perdaient leur air sombre et désespéré pour acquérir une expression plus sereine, paisible, résignée. Il peignit ainsi, 800 tableaux qui étaient par contrat spécial aux mains d'un seul marchand. Dés la fin de la deuxième guerre mondiale, à 77 ans, Rouault fit un inventaire de son oeuvre et considéra que certains de ses tableaux étaient imparfaits ; il n'avait plus le temps de les retoucher ou de les refaire. Il obtint du tribunal la restitution des tableaux au terme du retentissant procès qui, de 1939 à 1947, l’opposa aux héritiers de son marchand, Ambroise Vollard. Ayant obtenu gain de cause, Rouault brûla 300 peintures inachevées qui venaient de lui être restituées, voulant signifier par là l’absolue liberté de l’artiste face à son œuvre et l’éminente dignité de la création.
<< J'ai vu clairement, a-t-il écrit, que le "pitre" c'était moi, c'était nous... Cet habit riche et pailleté, c'est la vie qui nous le donne... Mais si on nous surprend comme j'ai surpris le vieux pitre, oh alors, qui osera dire qu'il n'est pas pris jusqu'au fond des entrailles par une incommensurable pitié. J'ai le défaut de ne jamais laisser à personne son habit pailleté. Fût-il Roi ou Empereur, l'homme que j'ai devant moi; c'est son âme que je veux voir>>.
décoratifs. La journée, il la passait comme apprenti chez le verrier Tramoni, puis chez Hirsch où il apprit à restaurer des vitraux anciens. Si ceux d'Assy furent réalisés par Paul Bony, des ateliers Hébert Stevens, Rouault en surveillait de près l'exécution, comme le rapporte le Père Couturier dans ses "Mémoires", relatant une visite qu'il lui fît le 22 mars 1949 ; Rouault fait une critique très pré- cise et très gentille du travail de Bony: " On dit que je suis un coloriste, mais je suis très exigeant pour la forme, je suis terrible pour la forme..." Ainsi, il apporta aux vitraux cette apothéose pour un artiste chrétien, toute l'attention qu'il donnait dans le secret de son atelier à ses tableaux : le vitrail, dont il disait que, s'il était resté beau comme au Moyen Age, lui, Rouault, ne serait peut-être pas de- venu peintre.