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Culture - Page 315

  • Profanations, un phénomène qui se banalise ?

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    Nous lisons, via l'Observatoire de la christianophobie, une note assez intéressante sur un blog breton qui se penche sur les profanations qui se multiplient non seulement en Bretagne mais dans toute la France :

    En 2004, il y eut 130 lieux de culte ou de recueillement chrétiens  profanées en France, 151 en 2007, 208 en 2005, 172 en 2006, 266 en 2008, 389 en 2009, 522 en 2010 (dont 308 lieux de culte), 434 à la fin d’octobre 2011  De toutes les profanations, les lieux de culte et cimetières chrétiens représentent 90 à 95%. Bien des agressions sont sans motif, quand il y en a, c’est le vol. Vingt pourcents à peine sont élucidés. Derrière la hausse continue se trouve aussi l’habitude croissante des paroisses et des communes à porter plainte

    Lire toute la note : Vandalisme des lieux de culte en Bretagne, pourquoi et par qui ?

  • L'Al Andalous, royaume musulman ouvert et tolérant; mythe ou réalité ?

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    Polemia a mis en ligne un entretien avec Serafin Fanjul, une sommité dans l'étude de l'Espagne arabe. Nous désespérions de trouver une traduction française de ses écrits concernant l'Al Andalus. A défaut, cet entretien permet enfin d'approcher cet arabisant qui a vraiment des choses à nous dire.

    Le politiquement correct s’impose à coup de mensonges historiques répétés. Parmi ceux-ci on trouve le mythe d’Al Andalous : celui d’un royaume musulman pacifique, ouvert et tolérant. Une jolie construction idéologique sans grand rapport avec la réalité. L’hispanisant Arnaud Imatz fait le point ci-dessous avec le grand arabiste espagnol Serafín Fanjul. Selon ce dernier, les textes du Moyen Age démentent totalement l’interprétation contemporaine.
    Polémia

    Né en Galice, en 1945, Serafín Fanjul est un des plus prestigieux arabistes espagnols. Ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire, professeur de littérature arabe à l’Université autonome de Madrid, membre de l’Académie Royale d’Histoire depuis 2011 (*) il a consacré sa vie à l’étude de l’Islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique. Auteur d’études littéraires érudites telles Las canciones populares árabes ou La literatura popular árabe et de traductions d’œuvres d’Ibn Battuta et d’Al-Hamadani, il est surtout connu pour avoir publié chez Siglo XXI, -qui fut l’éditeur espagnol emblématique de la pensée socialiste et marxiste dans un passé récent-, deux ouvrages essentiels : Al-Andalus contra España. La forja de un mito (Al-Andalus contre l’Espagne. La création d’un mythe) et La químera de al-Andalus (La chimère d’al-Andalus). Ces deux livres, dont on regrettera qu’ils n’aient pas encore été traduits en français, mettent en pièces l’image mythique d’al-Andalus, société raffinée, pacifique et cultivée soumise par des barbares chrétiens, et celle, non moins chimérique, d’une société musulmane espagnole dont l’influence se ferait toujours sentir dans l’Espagne du tournant du XXIe siècle. Pour compléter ses travaux, Serafín Fanjul a publié récemment une étude montrant le rôle fondamental joué par les européens dans la création de l’image mythique et stéréotypée d’une Espagne primitive, exotique et mystérieuse, qui a pour titre Buscando a Carmen (À la recherche de Carmen, Siglo XXI, 2012), une allusion insolite à la célèbre héroïne néoromantique de Mérimée et de Bizet.

    Lire l'entretien

  • L’Islam européen est-il soluble dans la laïcité et le sécularisme ambiants ?

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    Dans le numéro de septembre 2012 du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy publie l’interview qu’il a réalisée de Christopher Caldwell, auteur d’un essai remarqué : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe, préface de Michèle Tribalat (Éditions du Toucan, 2011, 546 pages, 23 €). Christopher Caldwell est un journaliste américain, diplômé de Harvard, éditorialiste au Financial Times.

    Extraits :

    (…) L’islamisation de l’Europe s’opère via l’immigration : quelle est la raison de cette immigration, serait-il possible de la limiter et de la maîtriser ?

    Les origines de l’immigration résident dans le manque de main-d’œuvre dans les années de reconstruction qui ont immédiatement suivi la Seconde Guerre mondiale. Les Européens, dans leur inconséquence, considéraient l’immigration comme temporaire. Pendant la baisse économique consécutive au choc pétrolier de 1973, les programmes pour financer le rapatriement des immigrants furent établis par la plupart des gouvernements d’Europe de l’Ouest (dont celui de Giscard en France). Ces efforts ont échoué. En fait, l’immigration va en augmentant, en raison des politiques qui autorisent le regroupement familial. En 1971, il y avait 3 millions d’immigrés en Allemagne, parmi lesquels 2 millions avaient un travail. En 2000, il y avait 7,5 millions d’immigrés, dont seulement 2 millions avaient un emploi. Aujourd’hui, avec les populations natives d’Europe qui reculent si vite, limiter l’immigration impliquerait une reconfiguration majeure de l’économie : parce que la main-d’œuvre deviendrait rare, les salaires augmenteraient. À long terme, cela réduirait les inégalités de revenus, ce qui serait une bonne chose. Mais à court et à moyen terme, certaines industries qui reposent sur le travail bon marché disparaîtraient complètement. Cela produirait probablement des dettes publiques et des protections sociales impossibles à financer.

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  • Et si on se mettait à espérer ?

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    Un peu d'espérance …, c'est l'éditorial de Christophe Geffroy, paru dans la Nef de ce mois de septembre. Une lecture qui fait du bien.

    Si l’on interrogeait nos contemporains, nul doute qu’une majorité estimerait que les choses vont aujourd’hui moins bien qu’hier. Il y a pour appuyer ce sentiment des réalités incontestables : la crise économique avec le problème de l’euro et d’une Union européenne bien chahutée, la déchristianisation accélérée du Vieux Continent – avec son déclin démographique compensé en partie par une immigration musulmane non maîtrisée et peu soucieuse d’intégration –, le bouleversement sans précédent des mœurs qui a fait exploser tous les repères traditionnels, le relativisme étant désormais la norme largement admise, etc. Ainsi, faudra-t-il bientôt faire face à une nouvelle offensive contre la vie et la famille avec les futurs projets de loi visant à légaliser l’euthanasie et le "mariage" homosexuel (1). Bref, le climat général, en ce temps de rentrée, n’est guère porté à l’optimisme.

    Pour secouer la désespérance contemporaine, Jean-Claude Guillebaud vient de commettre un petit livre revigorant qui a le grand mérite de remettre quelques pendules à l’heure (2). L’esprit de son livre pourrait être résumé par cette belle phrase de Gandhi qu’il cite : "Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas" (p. 119). Écoutez les informations à la radio ou la télé – ce sont partout les mêmes –, il n’est question que de drames ou d’horreurs : les guerres, comme en Syrie, les faits divers les plus sordides, les catastrophes ou accidents, etc. Le bien qui se fait dans ce monde, le dévouement désintéressé des hommes envers leurs prochains ne sont que rarement objets d’information et de reportage. Pire, les grands médias, dont on dit qu’ils façonnent l’opinion, sont en réalité à la remorque des idéologies dominantes et ne perçoivent rien des grands mouvements de fond qui travaillent nos sociétés.

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  • Liège, 11 septembre, une soirée lecture consacrée à Alexis Curvers

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    Mardi 11 septembre, à 18h30,
    Thierry Devillers aux « Soirées Lectures » de la librairie Pax (place Cockerill)

     

    http://culture.ulg.ac.be/upload/docs/image/jpeg/2011-08/alexis-curvers-2.jpgPrésence

    d’Alexis Curvers

     


    http://wwww.homerecords.be/photos/fotoames/B_Thierry_Devillers_%28c%29_2.jpg

     Thierry Devillers vit à Liège.

    Il est auteur-compositeur-interprète, il a enregistré plusieurs disques.

    Il aime également faire la lecture (Pascal, Céline, Chateaubriand, Baudelaire...).

    On le connait aussi comme acteur, il a joué Shakespeare, Beaumarchais, Goldoni...

  • Tournai, la grande procession sortira dimanche

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    La fête d'un patrimoine religieux bien vivant...

    "Depuis neuf siècles, un étonnant cortège parcourt les rues de Tournai, une des plus anciennes cités d'Occident. On y voit des châsses et des statues, véritables trésors d'art religieux, portées par de nombreux fidèles. Ceux-ci renouvellent, année après année, une procession instituée en 1092 pour remercier Notre-Dame d'avoir délivré la ville de la peste. Sortant de la prestigieuse Cathédrale aux cinq clochers, les pélerins y reviennent au terme d'une démarche qui révèle, aux yeux de tous, un exceptionnel patrimoine humain et chrétien."

    source

    La Grande Procession de Tournai, qui se déroule traditionnellement le deuxième week-end de septembre, aura lieu cette année le dimanche 9 septembre prochain.

    Trois temps rythment le week-end :

    La Veillée de prière : le vendredi 7 septembre à 19 heures, à l’Église Saint-Hilaire de Thimougies.

    L’Office  pontifical : : le dimanche 9 septembre, à 10 heures dans la Cathédrale Notre-Dame de Tournai.

    La Grande Procession de Tournai :  le dimanche 9 septembre. Vierge mise à l’honneur : Notre-Dame de Thimougies. 

    • Festivités du 9 septembre :

    Un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, sera célébré à 10h à la cathédrale Notre-Dame.

    Cérémonie de remise des clefs vers 11h15 à la cathédrale Notre-Dame. À l’issue de l’office, M. Christian Massy, bourgmestre de la Ville de Tournai, remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai. Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Age, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la cathédrale.

    Sortie de la Grande Procession à 15h. 
    Rentrée de la procession à la cathédrale vers 17h et bénédiction du Saint Sacrement

    En cas de pluie, les Vêpres seront chantées dans la cathédrale à 15h30.

    L’Office du Tourisme, Vieux Marché aux Poteries 14 (au pied du beffroi), est ouvert de 10h à 18h. - Tél. 32 (0)69 22 20 45

  • L'évangélisation, priorité absolue

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    DES EGLISES JEUNES POUR UNE EGLISE UNIVERSELLE FORTE

    (VIS). Benoît XVI s'est adressé ce matin (7/9/2012) aux évêques de mission récemment consacrés, participant au cours de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples. Soulignant la grande variété des situations de l'Afrique à l'Asie et de l'Amérique à l'Océanie, il a insisté sur leur engagement commun dans l'évangélisation et la consolidation de la foi dans des diocèses "qui sont presque tous de récente fondation. Ces communautés présentent les avantages et les défauts d'une histoire courte, une foi vivante et vécue, entre enthousiasme et zèle apostolique et moments d'instabilité et d'incohérence. Malgré cela, ces Eglises grandissent grâce à l'action pastorale et à la communion des saints, ce qui crée une osmose de la grâce avec les Eglises anciennes mais aussi entre l'Eglise qui chemine et celle du ciel". Depuis peu, le nombre des missionnaires y diminue, compensé par l'augmentation des vocations autochtones, "qui constitue une nouvelle forme de coopération missionnaire. Certains de ces jeunes diocèses ont commencé d'envoyer des prêtres à des diocèses nationaux ou continentaux qui en manquent. Ce type de communion doit toujours caractériser l'évangélisation. Les jeunes Eglises doivent donc être des signes d'espérance pour l'avenir de l'Eglise universelle".

    Une juste inculturation, a poursuivi le Saint-Père, "aide à l'incarnation de l'Evangile dans la culture des peuples et favorise" l'enracinement de ses principes. "C'est un processus long et difficile qui ne doit aucunement compromettre la spécificité et l'intégrité de la foi chrétienne... Portez sur le monde le regard de la foi afin de le comprendre vraiment. Ayez à son endroit un coeur généreux, prompts à entrer en communion avec les femmes et les hommes de ce temps... Le monde a besoin de personnes parlant à Dieu afin de parler de lui. C'est seulement ainsi que la Parole salvatrice portera des fruits. Vos Eglises connaissent l'instabilité sociale qui pèse dangereusement sur la vie des gens. Les carences alimentaires, sanitaires et éducatives touchent les communautés ecclésiales et les impliquent pratiquement... A cela s'ajoutent des discriminations culturelles et religieuses...fruit de fondamentalismes ayant une vision anthropologique erronée qui porte à sous-évaluer ou à ignorer le droit à la liberté religieuse, au respect des faibles, enfants, femmes, handicapés. Il y a également le retour de conflits entre ethnies ou castes avec leurs injustifiables violences. Ayez confiance dans l'Evangile et dans sa force rénovatrice, dans sa capacité à réveiller les consciences en provoquant de l'intérieur le rachat des personnes et une solidarité nouvelle. La diffusion de la parole du Seigneur favorisera la réconciliation comme l'unité des peuples... La foi est absolument un don à accueillir dans nos coeurs et dans nos vies, pour lequel il faut sans cesse remercier le Seigneur. La foi est faite pour être partagée comme un talent reçu est fait pour être fructifié, non une lumière qui serait concédée et resterait cachée". En conclusion, Benoît XVI a encouragé ces jeunes évêques à répondre à la priorité absolue que représente l'évangélisation.

  • La fatigue du vieux continent

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    Nous lisons dans l'Osservatore Romano :

    Un continent fatigué et en crise d’identité qui doit retrouver le sens de l’absolu

    «L’Europe ne sait plus bien quel est son rôle dans le monde», «elle est  retranchée» dans une perspective qui, dans une optique historique, est «perdante», « elle souffre d’une crise d’identité culturelle» et elle est parfois «masochiste», surtout lorsque la nécessaire autocritique «tourne à l’effondrement de nos valeurs», à «l’incapacité de saisir la grande vocation» du continent. Et certains signaux qui viennent aussi des récentes sentences de la Cour européenne des droits de l’homme «font soupçonner un cheminement, peut-être à petits pas, vers un libéralisme éthique dangereux». Voilà quelques-uns des passages clés de l’entretien accordé à notre journal par l’Observateur permanent du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe, Mgr Aldo Giordano, à l’occasion de la rencontre organisée par cet organisme européen à Durazzo, intitulée «Taking responsibility for tomorrow’s Europe: the role of young people in the religious dimension of intercultural dialogue». Mgr Giordano s’est aussi arrêté sur l’état du dialogue interreligieux et œcuménique. Les visions différentes sur les thèmes éthiques, à l’intérieur des confessions chrétiennes, constituent «un grave problème œcuménique». Sur ces questions la «réflexion commune» n’a encore  enregistré que «de maigres progrès».

  • Les Jeux paralympiques et le paradoxe de nos sociétés

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    La discrimination des personnes handicapées dans les législations

    (ZENIT.org) – Au village paralympique, règne « une passion vibrante et tangible pour la vie » : James Parker, un catholique, est coordinateur pour l’Eglise catholique britannique de l’aumônerie des Jeux olympiques et paralympiques de Londres et relève ce paradoxe dans une société occidentale qui discrimine les personnes handicapées avant même leur naissance.

    Il a appelé les chrétiens et tous ceux qui donnent du prix à la vie humaine à interpeller les responsables politiques du Royaume Uni pour changer ce qu’il considère comme des « lois discriminatoires et dépassées sur l’avortement ». James Parker, qui est le premier aumônier catholique laïc au service des Jeux, a lancé cet appel lors d’un entretien accordé à Radio Vatican le 5 septembre.

    Alors que les Jeux paralympiques vont s’achever le 9 septembre, M. Parker a parlé du temps passé à travailler pour les Jeux et avec certains des athlètes en disant : « Mon expérience personnelle du village paralympique, le lieu d’accueil sous haute surveillance de tous les athlètes et officiels le long du parc olympique, est que c'est un endroit sacré ».

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  • Ecologie : l'homme gardien de la création

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    (VIS). Benoît XVI a fait parvenir un message au XX Congrès oecuménique international de spiritualité orthodoxe, qui se tient au monastère de Bose (Italie) du 5 au 8 septembre: "L'homme gardien de la création": Pour la tradition chrétienne d'orient comme d'occident, habiter la terre est une mission confiée à l'homme, hôte et gardien de la terre. Tel est le thème dont débattent notamment le Prieur de Bosé Enzo Bianchi, Ioannis Zizoulas, Métropolite de Pergame et représentant du Patriarche oecuménique, auxquels le Pape a souhaité que la rencontre favorise la fraternité, la connaissance réciproque et le partage de la foi, afin a raviver l'engagement commun à sauvegarder le don divin qu'est la création. Le congrès rassemble des prélats orthodoxes, anglicans, réformés, et catholiques, dont le Cardinal Roger Etchégaray, Vice Doyen du Sacré Collège, Mgr.Antonio Mennini, Nonce en Grande Bretagne, Mgr.Mansueto Bianchi, Evêque de Pistoia et Président de la Commission épiscopale italienne pour le dialogue inter-religieux, des représentants aussi du Conseil oecuménique des Eglises et du Conseil pontifical pour l'unité. Pendant ces quatre jours de débat, ouverts au public, les participants approfondissent la dimension spirituelle et théologique du rapport entre l'homme et son environnement, s'interrogent sur les valeurs devant inspirer des décisions responsables face à la crise écologique causée par l'homme, et dont les conséquences sont parfois irréversibles pour la vie de la planète. Les positions orthodoxes sur cette problématique seront exposées par l'Evêque Amvrosij, Recteur de l'Académie de théologie de St.Petersbourg. La bonté de la création selon le récit biblique, le rapport entre la nature blessée et la nature guérie au long de l'histoire, la perception du lien homme nature dans la perception des pères de l'Eglise, d'Irénée de Lyon à Maxime Le Confesseur ou les pères syriaques, seront abordés par des chercheurs comme John Behr (USA), Nestor Kavvadas (Tübingen) ou Assade Elias Kattan (Münster).

  • Les conférences épiscopales européennes au chevet de l'Europe

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    Nous lisons, sur catho.be :

    En crise, l’ attire surtout l’attention par les tentatives de solutions pour résorber les déficits publics des états et leurs dettes souveraines. Pourtant, penser l’avenir du Vieux Continent sous le seul aspect financier et économique est réducteur. Lors d’une rencontre organisée actuellement par le Conseil des Conférences épiscopales d’ () à Chypre, le vice-président de la a estimé que « l’Europe est beaucoup plus que l’euro » et qu’elle doit « retrouver son unité de fond » pour trouver des solutions à la crise.

    Lire la suite sur catho.be

    N.B. : lorsque nous publions une information parue sur catho.be, ou ailleurs, nous citons la source. Dommage que la réciproque ne soit pas toujours vraie et que, sur de nombreux sites où l'on utilise notre blog, on évite soigneusement d'indiquer la référence à belgicatho.

  • La culture du narcissisme

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    Des propos de Boris Cyrulnik, trouvés sur le Net, à propos de notre société :
    Les sociologues américains parlent de la culture du narcissisme. Ils disent que pour se réaliser, pour s’épanouir, il faut faire des performances. Ça c’est la culture de Narcisse, c’est à dire une perversion sociale ou l’autre n’existe pas. On voit en effet de plus en plus d’hommes qui disent à leur femme « Je veux bien vivre avec toi mais surtout pas d’enfant, parce que j’ai du travail, j’ai mon aventure humaine à faire ». On voit également de plus en plus de femmes, même si elles sont minoritaires, qui se font stériliser, définitivement, pour ne jamais mettre au monde d’enfants, de façon à pouvoir tenter une aventure sociale ou une performance intellectuelle, c’est à dire la réalisation de soi. C’est à dire Narcisse. Narcisse est en train de caractériser notre culture et maintenant ce qui va faire honte aux jeunes c’est la non réalisation narcissique c’est à dire l’échec dans la performance intellectuelle ou sociale.

    (...)

    La réalisation de soi, l’épanouissement, la satisfaction, ont été la fierté des familles. Le nombre de pères ouvriers qui ont accepté de souffrir en faisant un métier atroce pour que leurs enfants puissent apprendre un beau métier ; le nombre de mères de famille qui se sont sacrifiées pour que leurs enfants ou leurs maris puissent faire des performances… C’était la culture de nos grands-parents ou de nos parents. Elle est en train de changer, on en voit les prémisses. On voit beaucoup de femmes brillantes qui réussissent intellectuellement, qui réussissent socialement et qui, arrivées à la quarantaine, disent : « Voilà j’ai réussi, je suis seule, ma vie n’a pas de sens ». On voit beaucoup d’hommes qui ont tout sacrifié, y compris eux mêmes, pour le bonheur de leur famille et pour s’épanouir, et qui, arrivés à la cinquantaine, disent : « Je suis un monstre, j’ai tout sacrifié pour réussir. J’ai réussi ; je suis un monstre. » ...