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Culture - Page 310

  • Mgr Léonard invite les baptisés à une attitude prophétique, provocatrice et audacieuse

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    ZENIT.org : A l'occasion de la 2e journée de l'assemblée du Conseil des Conférences Episcopales Européennes, rencontre avec Mgr Léonard (Propos recueillis par A. Bourdin)

    SAINT-GALL, samedi 29 septembre 2012 (ZENIT.org) – Pour répondre à l’indifférence religieuse, Mgr Léonard recommande aux baptisés une « attitude prophétique, provocatrice, audacieuse ».

    Quant à l’hostilité, il fait observer que c’est « une merveilleuse occasion pour les chrétiens de redécouvrir leur identité » et « d’oser le dialogue ».

    Face au manque d’intérêt suscité par l’édification européenne aujourd’hui, il diagnostique : « on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain ».

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), a en effet répondu aux questions des journalistes, vendredi matin, 28 septembre 2012, après avoir résumé les trois interventions qui ont nourri la réflexion des 10 cardinaux et 33 évêques présents à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, à Saint-Gall (27-30 septembre). Zenit a recueilli ses propos.

    Excellence, si vous deviez vous adresser à l’homme d’aujourd’hui par rapport aux discussions de ce vendredi matin, que lui diriez vous ?

    Je commencerais par poser une question pour faire réfléchir : qu’est-ce que qui fait que beaucoup d’Européens aujourd’hui, hélas, trois fois hélas, perdent leur intérêt pour la politique, pour la politique européenne ? Je crois que l’une des raisons c’est que l’on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain. On voit très bien qu’il y a un enjeu économique - avec des aspects positifs et des aspects contestables -, qu’il y a un enjeu politique, - on le voit aussi, avec un aspect positif et un aspect négatif -, mais peut-être manque-t-on de percevoir dans le projet européen un projet humain, culturel, qui ouvre, qui donne un idéal, qui donne une perspective, pour l’avenir. Et finalement l’homme a besoin de cela.

    L’un des intervenants ce matin a dit cela très clairement : on ne peut pas rassasier le cœur humain uniquement avec la prospérité économique ou avec toutes sortes de libertés qu’on lui accorde : le cœur humain a besoin d’un idéal. Et ce qui est tragique à certains égards, c’est que l’Europe a un trésor au plan spirituel : l’Europe, c’est Thérèse d’Avila, c’est Jean de la Croix, c’est Edith Stein, tant de grandes figures, avec une grande richesse spirituelle et culturelle. Nous avons un patrimoine culturel énorme en Europe, et nous risquons de l’oublier : alors que la source coule pour donner un sens à la vie, nous risquons de ne pas nous abreuver à cette source.

    Et donc je crois que l’Europe a besoin de témoins, de prophètes qui lui fassent prendre conscience de son héritage, de son passé, mais qui s’ouvrent aussi à un idéal, une perspective orientée vers l’avenir.

    L’Année de la foi va s’ouvrir: comment la foi devrait-elle être annoncée, aux jeunes en particulier ?

    Pour annoncer la foi, il faut bien sûr des témoignages et des paroles, mais je pense que dans la culture d’aujourd’hui – cela n’a pas toujours été comme cela, et cela ne sera peut-être pas toujours comme cela – on a besoin d’événements qui rendent sensible la dimension spirituelle de la vie.

    Très concrètement, pastoralement, un de mes soucis, ce n’est pas seulement d’enseigner – bien sûr, un évêque doit enseigner, l’Eglise doit enseigner – mais c’est d’organiser des lieux, des moments, des événements – j’ai employé tout à l’heure le mot de « happening » - en utilisant les moyens disponibles, que ce soit sur Internet, que ce soit à travers des concerts rock, que ce soit à travers des grandes vedettes chrétiennes qui ont une capacité de communication, que ce soit en utilisant aussi – et en la respectant – la dévotion populaire : créer des événements où, à travers un véhicule, à travers un témoignage, les gens puissent percevoir la beauté de la foi et pressentir qu’il y a en eux un appel pour s’ouvrir à la foi.

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  • Profanation et abandon des lieux chrétiens orthodoxes à Chypre

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    La profanation des églises dans la partie nord de Chypre (orthodoxie.com)

    Le site Sobor.by poursuit la publication de photographies récentes sur la profanation et l'abandon des lieux orthodoxes (églises, cimetières) dans la partie nord de Chypre, occupée par l'armée turque depuis 1974. A voir ici (dont photographie ci-dessus).
  • Un signe d’ouverture de la Fondation Ratzinger

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    811195.jpgL’Agence Apic annonce que Benoît XVI remettra le 20 octobre 2012 le Prix Ratzinger au Père jésuite américain Brian Daley et au philosophe français Rémi Brague. En portant son choix sur ce dernier, le comité scientifique de la ‘Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI’ fait un pas en vue d’une plus grande ouverture du panel des lauréats. Ce prix est considéré comme le "Nobel de théologie"

    Issu en 1967 de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, Rémi Brague devint agrégé de philosophie en 1971, puis soutient sa thèse de doctorat en 1976, sous la direction de Pierre Aubenque. Professeur à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne où il dirige le centre de recherche « Tradition de la pensée classique », Rémi Brague enseigne aussi à la Ludwig-Maximilian-Universität de Munich (Allemagne), où il occupe la chaire Romano Guardini ; il y enseigne l'histoire du christianisme européen. Il a été aussi John Findlay Visiting Professor à l'Université de Boston (États-Unis). Son domaine d'étude est considérable : bien qu'officiellement spécialiste des philosophies médiévalesjuive et arabe, il a d'abord travaillé sur la philosophie grecque ; d'abord sur Platon, puis sur Aristote. Sa thèse de 3e cycle portait sur le Ménon de Platon (publiée sous le titre Le Restant). Sa thèse de doctorat d'État est une étude sur la notion de monde chez Aristote. C'est ensuite que sa recherche s'est tournée sur le Moyen Âge arabe, juif et latin. Il a publié sur saint Bernard, Razi et Maïmonide. Rémi Brague est aussi un commentateur de l'œuvre de Heidegger et un fin lecteur de Leo Strauss.

    L'ouvrage qui l'a fait sortir du cadre de l'expertise philosophique érudite est Europe, la voie romaine, traduit en plusieurs langues. Son travail actuel se développe en un triptyque qui concerne d'abord la représentation de la notion de monde (La sagesse du monde), ensuite la manière dont la pensée s'est représentée historiquement la loi de Dieu (la Loi de Dieu).

    En 2009, Rémi Brague devient membre de l'Académie catholique de France, institution qui fait suite à l'ancien Cercle des Intellectuels Catholiqueset de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Remy Brague est polyglotte : il parle le français, l'allemand, l'anglais et l'espagnol et son domaine de compétence comprend le grec ancien, le latin, l'arabe médiéval et l'hébreu.

    Parmi ses oeuvres citons, pour un large public cultivé, son essai « Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres » ( Flammarion, 2009) : Quel est le Dieu des chrétiens ? Quelles en sont les caractéristiques ? Quelle en est la singularité ? À ce sujet vaste et quelque peu intimidant, le philosophe Rémi Brague répond en sept chapitres concis, informés, stimulants...loin des accommodements syncrétistes à la mode du "dialogue" interreligieux.

  • Namur, 2 octobre : "La science a-t-elle tué Dieu" par Dominique Lambert

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  • Brésil: Les catholiques sont désormais moins des deux tiers de la population

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    De Jean-Claude Gerez, correspondant en Amérique latine pour l’Apic (extraits) :

    Brasilia, 28 septembre 2012 (Apic) Les catholiques au Brésil sont désormais moins des deux tiers de la population, même s’ils demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Les évangéliques sont par contre en forte croissance. Les évêques brésiliens formant le Conseil épiscopal pastoral (CONSEP) se sont réunis le 25 septembre au siège de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) pour réfléchir aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de leurs fidèles.

    Les évêques ont analysé la cartographie des religions du pays, présentée dans le cadre du recensement 2010 effectué par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE). La réflexion a notamment porté sur les initiatives pastorales qui doivent être prises ou renforcées pour faire face à la baisse confirmée du nombre de fidèles.

       Selon l’IBGE, les résultats du recensement démographique 2010 ont démontré la montée de la diversité des groupes religieux au Brésil. Le nombre de catholiques a continué à baisser, passant de 70,2% à 64,6% de la population entre 2000 et 2010. Ces données confirment ainsi une tendance observée ces deux dernières décennies. Les catholiques demeurent néanmoins largement majoritaires dans le pays, avec plus de 123 millions de fidèles. Parallèlement, la croissance de la population évangélique s’est consolidée, passant de 15,4% de la population en 2000 à 22,2% en 2010. L’étude révèle également que le nombre de "sans religion" représente aujourd’hui 8% de la population.

    Dépasser le clivage entre catholiques et évangéliques

    Le Père Thierry de Linard de Guertechin, président de l’Institut brésilien de développement, (IBRADES), un organisme lié à la CNBB, a présenté un résumé de la situation mise en lumière par cette nouvelle cartographie religieuse. Selon lui, il faut dépasser l’observation du clivage existant entre catholiques et évangéliques. "Il y a en effet de nouvelles communautés chrétiennes qui ont connu un essor important, a-t-il souligné. Sans oublier le nombre croissant de personnes déclarant être sans religion" (…).

    "Si nous ne prenons pas en compte la profondeur de la réalité sociale, nous courons le risque de faire de bonnes analyses sans pour autant que cela ait une incidence sur notre travail pastoral", a enfin mis en garde Mgr Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, la capitale, et président de la Commission épiscopale pastorale pour la doctrine et la foi. "Former de vrais chrétiens, c’est cela le grand objectif de l’évangélisation et cela se concrétisera, sans nul doute, dans les statistiques." En espérant freiner l’hémorragie, car il y a urgence: en dix ans, l’Eglise catholique brésilienne a perdu plus de 15 millions de fidèles.

    Les évangéliques constituent le segment religieux qui a le plus augmenté au Brésil, passant de 26,2 à 42,3 millions de personnes, d’après l’IBGE. Parallèlement, le nombre de catholiques n’a cessé de chuter, en particulier dans les grandes villes et dans les régions les plus pauvres, au bénéfice des évangéliques. Autre point notable dans cette cartographie religieuse du Brésil, la montée des spirites (adeptes du spiritisme). S’ils ne représentent que 3,8 millions de personnes, soit 2% (sur une population totale de 195 millions), leur essor est notable puisqu’ils n’étaient que 2,3 millions en 2000 (1,3%). Enfin, si le nombre de personnes se déclarant adeptes de l’umbanda et du candomblé (religion afro-brésiliennes) se sont maintenus à un taux de 0,3% de la population, le nombre de "sans religion", lui, est passé, en 10 ans, de 12,5 à 15 millions de personnes. (apic/jcg/be)

    Ici : La Conférence épiscopale réfléchit aux moyens pour en finir avec l’hémorragie de ses fidèles   

    Dépasser les clivages ? Ben voyons. Après l’engouement pour la théologie de la libération, le catholicisme post-conciliaire sud-américain s’est lancé dans la pastorale « pentecôtiste » Il en récolte les fruits : pourquoi en effet acheter la copie alors qu’on peut disposer de l’original ?  Et si l’on commençait par être soi-même. A cet égard, le catholicisme africain pourrait donner de bonnes leçons aux « maîtres à penser » (souvent européens) de l’Eglise d’Amérique latine.  Un dossier pour le synode sur la « nouvelle » évangélisation. Espérons-le.

  • Marcel Gauchet : "Il faut un Vatican III !"

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    Le philosophe Marcel Gauchet réclame un “Vatican III” pour parachever le Vatican II de ses rêves. Intellectuel français, auteur du "Désenchantement du monde" (Gallimard, 1985), ce philosophe, élevé dans la religion catholique mais qui se dit aujourd'hui agnostique, ouvre des pistes de réflexions pour commémorer le cinquantenaire du concile que Paul VI qualifiait de “plus grand que celui de Nicée” (en quoi non veut espérer qu’il se trompait).

    Interview de Marie-Lucile Kubacki sur le site de “La Vie”:

    Cinquante ans après Vatican II, quel bilan faites-vous de l'après-Concile, alors que le christianisme n'est plus majoritaire en Europe. Le Concile est il encore pertinent dans le monde actuel?

    Il est dépassé ! Le Concile a été une entreprise de rattrapage tardive par rapport à une énorme évolution qui s'était jouée sur plus d'un siècle et au terme de laquelle l'Eglise se retrouvait en position délicate par rapport au monde moderne, soit après 1945 et la conversion globale des mentalités croyantes, chrétiennes, à l'univers démocratique. L'épreuve des totalitarismes était passée par là et ce n'était plus tenable. Mais le monde a continué de bouger et tout ce qui s'est passé depuis lors a mis le Concile en porte-à-faux. Je pense que ce n'est plus du tout une référence. Vatican II avait défait Vatican I. Il faut un Vatican III qui refasse un aggiornamento de même ampleur....

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  • Chrétiens et Musulmans contre le blasphème

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    28891h480w640.jpgLu sur le site “La Vie”:

    Difficile, vu d'Occident, de comprendre les raisons pour lesquelles le patriarche maronite libanais Béchara Raï a joint sa voix à celle des dirigeants chiites et sunnites de son pays pour demander à ce que l'ONU intervienne pour condamner le blasphème. Selon l'agence officielle libanaise ANI, citée par l'AFP, il a déclaré à l'ouverture du sommet islamo-chrétien de Bkerké hier que le film "L'Innocence des musulmans" "porte atteinte non seulement aux musulmans et au prophète, mais également aux chrétiens. Nous n'allons pas nous contenter de condamner. Nous allons appeler la communauté internationale à émettre une loi onusienne interdisant de dénigrer les religions". Mentalité moyen-orientale pour laquelle le blasphème est une chose à prendre très au sérieux? Tactique pour protéger les chrétiens de la région en épousant l'indignation des musulmans, ultra-majoritaires? Sans doute. Mais cela renforce la pression des organisations et pays musulmans qui font pression depuis longtemps déjà pour imposer le concept à l'ONU, comme le rappelle cet article du Monde racontant les coulisses de la bataille.

    D'autres musulmans, et non des moindres, ont pris le parti de la pédagogie, aussi bien envers les pays musulmans qu'envers les occidentaux. Dans les colonnes du Monde.fr, le grand mufti d'Egypte lui-même s'y essaie. Intitulée "Mahomet lui-même ignorait la provocation", la tribune de Ali Gomaa essaie de montrer que le prophète de l'islam n'aurait probablement pas réagi au film L'Innocence des musulmans, ni aux caricatures de Charlie Hebdo: "Une anecdote le concernant est connue des musulmans du monde entier. Un de ses ennemis était une femme qui vivait dans une rue qu'il empruntait chaque jour et dans laquelle elle jetait des ordures avant son passage. Un matin, passant devant chez elle, il remarqua qu'elle s'était abstenue de le provoquer. Inquiet qu'elle ait renoncé à sa routine quotidienne, la seule réaction du Prophète, aussi difficile que cela puisse être pour lui, fut de s'enquérir de la santé de la femme". Et de conclure: "Les récents documents qui visent manifestement à offenser les sentiments les plus profonds de plus d'un milliard d'êtres humains dans le monde ne font que contribuer à l'aggravation des tensions, et ne profitent à personne. Les musulmans doivent soit ignorer de telles provocations, soit y réagir de manière non violente, dans les limites instaurées par leur religion. Ces limites ont de toute évidence été franchies au cours des derniers jours, c'est pourquoi les instances religieuses musulmanes ainsi que l'Eglise copte d'Egypte ont joint leurs voix pour appeler au calme et ne pas permettre que la situation s'aggrave".

    Ici: Au Moyen-Orient, chrétiens et musulmans veulent une loi anti-blasphème

    Difficile à comprendre ? La société au Proche-Orient Chrétien n’est pas une société apostate, laïque et séculariste: les dix commandements y ont plus de poids moral que les déclarations nationales, régionales ou “universelles”  des droits de l’homme issues d’un contrat social sans assises pérennes. 

  • Embrasement islamiste : une réflexion pertinente sur Hérodote.net

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    Nous lisons, sous la plume de Joseph Savès, ces opportunes considérations intitulées : "1917-2011, d'un totalitarisme à l'autre" :

    L’ouverture du département des Arts de l’Islam au Louvre coïncide avec de nouvelles bouffées de violence dans le «dar-es-islam» (la communauté musulmane), du Maroc à l’Indonésie en passant par certaines banlieues françaises... D’un côté la bourgeoisie française est invitée à découvrir le raffinement des anciennes civilisations islamiques, de l’autre, les masses populaires musulmanes, travaillées en sous-main par des militants  déterminés, prennent prétexte d’une vidéo provocatrice diffusée sur internet pour défier l’Occident.

    Avec un film projeté en avant-première à l’Institut du Monde Arabe (Paris) ce 21 septembre, le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch fait litière des explications convenues sur la violence terroriste. «Non, ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes au suicide,» dit-il avec force, mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire. Son film Les chevaux de Dieu - sur les écrans en 2013 - suit une une poignée de garçons, dans un bidonville de Casablanca.  Il montre comment ils sont pris en main par une section islamiste et conduits à commettre un attentat-suicide après qu’ils aient été éprouvés et fragilisés par un accident de la vie (prison pour trafic de drogue, meurtre en légitime défense, violences sexuelles).

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  • Verviers - 30 septembre : Messe en musique et concert de midi à Sainte-Julienne

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    VERVIERS - Sainte-Julienne - dimanche 30 Septembre

    Choeur de Sainte-Julienne dirigé par M. Todd-Scott

     

    Messe à 11.00

    ·       Kyrie :  Missa Christi aeterna munera de Palestrina

    ·       Gloria :  Missa Christi eterna munera de Palestrina

    ·       Sanctus :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Anamnèse :  Ave verum Corpus d’Elgar (soliste Julien Carion)

    ·       Agnus Dei :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Communion :  Behold the Lamb of God du Messie de Händel

     

    Petit concert après la Messe à 12.10

    ·       Quatre extraits du Messie de Händel

    o   OUVERTURE

    o   CHŒUR And the glory of the Lord

    o   AIR (contralto) He shall feed his flock (soliste Oriane Hanssen)

    o   AIR (soprano)  Come unto him (soliste Ginette Agus)

    o   CHOEUR Worthy is the Lamb that was slain,  Amen

     Après le concert  le vin de l’amitié sera offert à l’assemblée

  • La morale laïque n'est pas une morale universelle

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    Sous le titre "Une morale tout à fait immorale", Chantal Delsol critique le projet du ministre français Peillon d'imposer un cours de morale laïque dans les écoles de l'Hexagone. Les cours de morale laïque qui existent chez nous depuis belle lurette illustrent les propos de l'auteure.

    On ne peut qu’approuver Monsieur Peillon quand il regrette l’ambiance chaotique de nos salles de classe, l’indiscipline avérée et les injures sexistes et racistes qui agrémentent nos préaux. Et on peut se féliciter que l’école à cet égard décide de venir au secours des familles trop souvent déficientes. Le ministre nous le promet : l’école de la République n’apportera que la morale universelle, à laquelle tout le monde adhère…

    Bien entendu une morale universelle existe, ce qui d’ailleurs nous rassure quant à l’unité de l’espèce humaine ! Toutes les cultures pensent que la paix est préférable à la guerre, l’amour à la haine, et tous les hommes de la terre conseillent de sauver le noyé plutôt que de lui enfoncer la tête sous l’eau. Pourtant la morale universelle ne saurait pas s’enseigner telle quelle, car elle est beaucoup trop générale et demande à être interprétée, ce qui explique la diversité des cultures.

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  • Liège : inauguration d’une vitrine numérique pour les paroisses et sanctuaires du centre-ville

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    Le 17 septembre, c’est la fête de saint Lambert – patron du diocèse de Liège – mais aussi de l’Unité Pastorale qui regroupe les paroisses du cœur historique de Liège. C’est donc cette date symbolique qui a été choisie pour lancer le site web de « l’Unité Pastorale Saint-Lambert au cœur de Liège » (UPSL). L’UPSL regroupe – en lien avec la Cathédrale – les paroisses de Liège-centre. Curieusement, l’UPSL n’avait pas encore de présence sur internet, alors que tant d’autres Unités Pastorales avaient franchi le pas. La raison en est que le centre-ville est constitué de très nombreuses réalités catholiques. Regrouper celles-ci dans un site qui soit tout à la fois complet et lisible, n’était pas chose facile. Avec l’aide d’un jeune professionnel et de dynamiques bénévoles, cette lacune est désormais comblée.

    Ce lundi à 11h30, Mgr. JOUSTEN, évêque de Liège, a donc symboliquement ouvert au public le nouveau site web, et ceci au cours d’un point presse qui se déroula dans la salle du chapitre de la cathédrale. Après un mot de bienvenue du chanoine Eric de BEUKELAER, curé-doyen de l’UPSL, l’évêque a inauguré le nouveau site. Ensuite Stéphane FUNTOWICZ, concepteur du site, ainsi que Leonor De MULLEWIE et Jean-Christophe THIRY, les deux administrateurs bénévoles, en ont expliqué le fonctionnement.

    Une diversité insoupçonnée. Pour en savoir plus, cliquez ici :  www.upsl.be

    Contact : Pour l’UPSL – Eric de Beukelaere.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27

  • L'idéologie du libre-choix

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    Sous le titre : Le « libre-choix » est une idéologie, Le Soir (de ce jour, non actuellement disponible en ligne) publie un entretien très éclairant avec Renata Salecl, auteure d'un essai publié chez Albin Michel, intitulé "La théorie du choix". Philosophe et sociologue slovène, Renata Salecl est chercheuse à l'Institut de criminologie de Ljubliana et professeure invitée à la London School of Economics, au Kings College de Londres ainsi qu'à la Benjamin N. Cardozo School of Law de New York. Sa réflexion, qui se démarque du "culturellement correct", constitue une analyse très pertinente de cette société dont le maître-mot pourrait être : "c'est ton choix".

    Extraits :

    Pour Renata Salecl, en insistant sur notre (soi-disant) totale liberté de choix dans la vie, notre société nous stresse et nous culpabillise.

    Entretien

    La « liberté de choisir »  : son école, son métier, son fournisseur d'électricité, son médecin, son mode de vie, son genre sexuel, sa mort... C'est le credo des sociétés occidentales, individualistes et dérégulées. Tout se passe comme si nous maîtrisions tous les aspects de notre existence, comme si tout était possible pour qui le voulait vraiment, comme si tout n'était qu'une question de choix et donc de rationalité. Quelle responsabilité ! Et quel sentiment d’échec et de culpabilité lorsque les choses nous échappent... Dans son ouvrage La tyrannie du choix, la philosophe et sociologue Renata Salecl nous invite à repenser cette idéologie dominante de notre modernité.

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