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Société - Page 801

  • Monde arabe : patriarches et évêques planchent sur l'avenir des chrétiens

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    L'avenir des chrétiens dans le monde arabe en question (Radio Vatican)

    Ce n’est rien moins que sur l’avenir de la foi chrétienne et des chrétiens dans le monde arabe que se penchent trois jours durant, les patriarches et évêques catholiques au Moyen-Orient, réunis depuis lundi soir dans la maison d’accueil Bethania, à Harissa, en présence des patriarches Béchara Raï (maronite), Grégoire III (grec-catholique), Nersès Bedros (arménien-catholique), Ignace II Younan (syriens-catholiques) et de représentants des patriarches copte, chaldéen et latin, ainsi que du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia. 

    Les travaux de l’assemblée portent sur le suivi à donner à l’Exhortation apostolique « Église du Moyen-Orient », fruit des travaux d’une assemblée spéciale du synode des évêques qui s’est tenu à Rome, en octobre-novembre 2010, et dont le texte a été remis par Benoît XVI aux Églises concernées lors de sa visite historique au Liban, en septembre dernier.

    À l’ère des grands bouleversements régionaux et de l’arrivée au pouvoir de partis islamistes dans de nombreux pays de la région, l’Église, on s’en doute, à des devoirs de réflexion et d’action sérieux à accomplir. Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a ouvert les travaux de l’assemblée par un discours dans lequel il a énoncé les thèmes qui sont examinés, suivant un plan tiré de l’Exhortation apostolique même.

    Défendre le droit et le devoir des chrétiens de participer à la vie de leur nation

    « Par Église du Moyen-Orient, a précisé notamment le patriarche maronite, le pape désigne aussi bien l’Église catholique que les Églises d’antiques traditions et les communautés ecclésiales nouvelles, qui sont invitées à resserrer leurs liens pour renforcer leur témoignage. » Outre les dimensions proprement ecclésiales de communion, les Églises au Moyen-Orient doivent défendre « le droit et le devoir des chrétiens de participer à la vie nationale, dans leurs différentes patries, de jouir d’une citoyenneté complète et de ne pas être traités comme des minorités », a affirmé le patriarche. « Ils doivent partager avec leurs compatriotes musulmans les différentes valeurs de leur culture, tout comme ils l’avaient fait durant la Nahda, au XIXe siècle, notamment la liberté de croyance et de culte », a-t-il ajouté.

    Les deux dangers: la violence du fondamentalisme religieux et la laïcité négative

    Le patriarche a ensuite rappelé que « les deux dangers qui menacent non seulement les chrétiens, mais les croyants de toutes les religions, sont le fondamentalisme religieux violent » et « la laïcité négative » qui cherche à confiner la foi religieuse dans la sphère de la vie privée et domestique, loin de toute pratique sacramentelle, et va « jusqu’à l’extrémisme idéologique qui interdit aux personnes d’exprimer publiquement leur foi religieuse ».

    Pour sa part, le nonce apostolique a rappelé la joie qui a marqué la visite du pape au Liban, qui a révélé « la vitalité de la présence chrétienne » au Liban et en Orient, ainsi que la réelle et concrète possibilité pour les musulmans et les chrétiens de vivre ensemble, ainsi que la beauté de cette concorde." (L'Orient Le Jour)

    On apprenait par ailleurs que le chauffeur de la voiture qui venait de conduire les évêques syriens en partance pour l’assemblée des patriarches et évêques catholiques du Moyen-Orient au Liban, a été tué de deux balles sur le chemin du retour de l’aéroport d’Alep. On ignore pour l’instant qui des troupes régulières ou des rebelles sont les auteurs de cet attentat meurtrier.

     

  • Avortement : les évêques irlandais montent au créneau

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Irlande : les évêques parlent clair sur l'avortement


    Cinq évêques irlandais étaient présents mardi soir à la veillée pour la vie organisée au pied levé devant l'Oreichteas à Dublin, mais c'est par la voie de leur conférence qu'ils ont opposé une réponse ferme aux propositions d'assouplir la loi condamnant l'avortement en Irlande formulées par un groupe d'experts censés indiquer au gouvernement comment respecter la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme. Je vous en propose ici ma traduction.


    Première réponse de la Conférence des évêques d’Irlande

    au Rapport du groupe d’experts sur le jugement A, B et C contre Irlande

    Une société qui croit que le droit à la vie est le plus fondamental de tous les droits ne peut ignorer le fait que l’avortement est d’abord et avant tout une question morale. 

    En tant que société une responsabilité particulière nous incombe en vue d’assurer le respect de ce droit au nom de ceux qui sont sans défense, sans voix ou vulnérables. Cela comprend notre devoir en tant que société de défendre et de promouvoir le droit égal à la vie de la mère enceinte et de l’enfant innocent et sans défense qu’elle porte en son sein lorsque la vie de l’une ou de l’autre de ces personnes est menacée. 

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  • Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes

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    En réponse à une "opinion" de Marc Uyttendaele parue dans la Libre le 20 novembre dernier, une réponse du Père Charles Delhez a été publiée dans le même journal le 4 décembre. Le constitutionnaliste, dont les opinions philosophiques sont bien connues, soutenait une proposition d'Olivier Maingain visant à inscrire la laïcité dans notre Charte fondamentale; il précisait que "le principe de laïcité implique une césure radicale entre l'Etat et les églises". Nos visiteurs savent que nous formulons parfois des réserves à l'égard des positions du Père Delhez; cela ne nous empêche pas de saluer son intervention :

    Non, M. Uyttendaele...

    Non, M. Uyttendaele, tous les Belges ne souhaitent pas "une césure radicale entre l'Etat et les églises", qui confine au rejet.

    Non, M. Uyttendaele... tous les Belges ne souhaitent pas un État laïque, du moins au sens où vous l’entendez, c’est-à-dire "une césure radicale entre l’État et les églises", qui confine au rejet. Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes. Certes, une distinction est à maintenir entre le public et le privé, mais la césure n’est pas radicale. La religion se décide désormais - et heureusement - à l’intime de chacun, sans pression sociétale mais, pour ceux qui adhèrent à une foi, elle est autre chose qu’un sport parmi d’autres. Elle façonne toute leur personne. Ils ne peuvent donc laisser au vestiaire leurs convictions religieuses qui entraînent nécessairement une vision de l’homme (tous les humanismes ne sont pas identiques) et certaines valeurs. Toute vraie démocratie doit leur permettre de s’exprimer, et même rendre possible leur expression.
    Je souhaite donc, non pas une Belgique laïque, comme la France l’entendait il y a un siècle, ni une Belgique neutre, mot qui évoque une manière d’ignorer, mais une Belgique impartiale. La religion ne devant jamais être source de privilèges ou instrument de pouvoir, il n’y a pas lieu en effet d’en avantager une ou de lui donner une place politique en tant que religion. Mais il ne peut être question de considérer les croyants comme des citoyens de seconde zone. Hélas, en Belgique, dès que l’on perçoit une dimension philosophique derrière un événement, les autorités politiques - parfois malgré leurs propres convictions - se doivent de le bouder. Ceux qui crieront fort pour dénoncer la non-neutralité couvriront la voix de ceux qui se contentent de parler sur un ton respectueux.
    Mais de qui a-t-on peur ? Les catholiques - je ne peux parler qu’en leur nom, mais à titre personnel - n’ont aucune velléité de restauration. L’institution Église a mis du temps à accepter la démocratie et la séparation de l’Église et de l’État. Est-ce une raison pour que les institutions politiques tardent à comprendre l’importance de la dimension spirituelle et religieuse ? Le défi est la juste articulation de ces deux sphères, publiques toutes deux.
    Aujourd’hui, l’être humain est de plus en plus réduit à un homo œconomicus, selon le titre du dernier livre de Daniel Cohen. Il vaut soit pour sa capacité de produire des biens, soit pour celle d’en consommer. Peut-on se résoudre à devenir unidimensionnel ? Le Nobel Christian de Duve, à distance de l’Église, n’a-t-il pas fait la une par son rappel que le message du Christ était une clé d’avenir ? Ceux qui s’en réclament méritent d’être entendus. J’aurais peur que, sans s’en rendre compte, nous donnions raison à Machiavel qui constatait que, "pour maintenir l’État, le prince était souvent obligé d’agir contre les lois de l’humanité, de la charité et de la religion" (Le Prince, chapitre 18).
    La Constitution de 1830 n’est pas laïque. Le régime des religions est, chez nous, celui d’une "liberté protégée" : l’État belge reconnaît les cultes selon leur utilité sociale. Hélas, actuellement, on se contente d’entretenir des bâtiments, à condition que les gens n’en sortent pas, et les ministres du culte, à condition qu’ils se taisent ! Je force, bien sûr, mais je me demande sincèrement si nous sommes encore dans l’esprit de la Constitution qui donne à chacun le droit d’un "exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière " (article 19) ?
    "Il semble qu’à l’heure actuelle, le principe de neutralité tend à se construire en tant qu’argument politique visant à rejeter toutes formes d’expression d’identités culturelles et religieuses ‘autres’ ", a pu écrire Corinne Torrekens. Et chez nous, aux yeux de beaucoup de politiciens, le christianisme est devenu autre. Pourtant, ils sont toujours nombreux à se référer à ses valeurs. La religion n’est pas qu’un culte. Elle est aussi une passion pour l’Homme.
  • Un test qui est peut-être une prouesse technique mais pas un progrès médical

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    Patrick Leblanc: le nouveau test de dépistage de la T21, une "prouesse technique", mais "est-ce aussi un progrès médical?" (gènéthique.org)

    Dans une tribune publiée par Le Quotidien du Médecin, le Docteur Patrick Leblanc, gynécologue-obstétricien et coordinateur du Comité pour sauver la médecine prénatale (CSMP) interpelle sur la nécessité d'une réflexion éthique préalablement à la mise en place du nouveau test de diagnostic prénatal de la trisomie 21, (DPN NI). En effet, quelques brins d'ADN foetal circulant chez la gestante peuvent être détectés, étudiés de manière très précoce et fiable, évitant l'amnio- ou choriocentèse". (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 30/07/1229/08/12). Le Dr Patrick Leblanc s'interroge: "prouesse technique, est-ce aussi un progrès médical?

    Pour le Dr Patrick Leblanc "quinze années de traque institutionnalisée de la T21 [trisomie21] ont engendré une certaine anesthésie des consciences avec une banalisation de la iatrogénicité de l'amniocentèse et la perte d'au moins 500 foetus normaux par an". En outre, précise-t-il, "nous assistons à une course dans la performance et la précocité des tests. En matière de T21, il faut dépister plus et plus tôt pour éliminer plus". Alors que le test a déjà fait l'objet d'une commercialisation dans 4 pays européens, sous le nom de Prenatest (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 29/08/12), "2 équipes françaises sont en cours de validation de leurs propres tests annoncés tout aussi performants". Ainsi, le gynécologue-obstéricien interpelle: "la grande fiabilité du DPN NI et l'absence de fausse couche induite autorisent-elles de clore le débat?". 

    Poursuivant sur l'accès au test, il mentionne que "parce que 15% des foetus porteurs de la T21 'échappent' au DPN classique, la proposition du DPN NI sera, dans un second temps, étendue à l'ensemble des femmes en vertu du principe de l'égalité d'accès 'aux soins' ", ajoutant qu'en parallèle, "le coût  de ce test diminuera rapidement car les laboratoires ont en ligne de mire le chiffre de plus de 800 000 naissances par an. Un marché juteux expliquant l'âpre concurrencee entre les firmes de génie génétique, des lobbyings rapportés et la volonté d'éluder toute problématique éthique par ses partisans...". 

    Autres arguments présentés par les promoteurs du DPN NI, "la possibilité d'interrompre la grossesse dans le cadre d'une IVG car réalisable dans le même délai". S'interrogeant sur l'acceptabilité de cet argument, le Dr Patrick Leblanc répond que celui-ci nous renvoie "non seulement[...] à la banalisation de l'acte [d'IVG], mais il nous interroge". Ainsi, il effectue un parallèle avec la peine de mort: "devrions-nous changer d'avis sur la peine de mort parce qu'on en améliorerait les conditions d'application? ". 

    Pour le gynécologue-obstétricien, "affirmer que l'information des femmes et des couples qui doit être 'loyale, claire et adaptée', permettra d'éviter toute dérive eugénique est un leurre". En effet, "quelle réponse obtiendrons-nous de nos patientes lorsque l'information consistera à dire que [le test diagnostic] est précoce, anodin par prise de sang et qu'il suffira  de quelque comprimés suivis, si besoin, d'un curetage en ambulatoire...?". 

    A terme, précise le Dr Patrick Leblanc, "le résultat inéluctable du DPN NI est la naissance de 'zéro bébé triso'. Peut-on nier l'eugénisme? Est-cela la médecine prénatale? S'agit-il d'une médecine de soin? Quelles autres affections suivront la T21? Quel est notre choix de société?". Pour le gynécologue obstétricien, "ces questions récurentes doivent être débattues de manière urgente", comme le réclame le Comité pour sauver la médecine prénatale. 

  • Bannir les signes religieux ostensibles du Parlement fédéral ?

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    Nous lisons ICI

    Denis Ducarme (MR) a (...) déclaré ce matin sur Twizz radio : "Avec Charles Michel, nous avons décidé de demander de mettre à l’ordre du jour de la commission spéciale de la chambre visant à réformer le règlement de la Chambre. Ma proposition visant à ce que les élus au Parlement fédéral, pour le moins, ne puissent pas afficher de signes religieux ostensibles. Il ne faut pas mélanger les genres entre la religion et la politique."

    Pour conclure et illustrer son propos, le député fédéral pointe la montée des radicalismes et des intégrismes à l’occasion des prestations de serment dans le cadre des élections communales à Anderlecht et Molenbeek.

  • La matrice libérale de notre société

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    A propos de la réforme envisagée en France sur le mariage, certains se demandent s'il s'agit d'une politique "de gauche" ou "de droite". La réponse est apportée ci-dessous par Denis Sureau : elle est de droite comme de gauche, elle procède d'une vision individualiste de l'homme qui est le propre de l'idéolgie libérale sous-jacente à notre société. Il suffit, pour s'en rendre compte, de constater chez nous la grande proximité entre deux hommes tels que notre actuel premier ministre socialiste, Elio Di Rupo, et un ancien premier ministre libéral, Guy Verhofstadt. Rappelons que c'est sous le gouvernement présidé par ce dernier que le mariage entre personnes du même sexe fut institutionnalisé dans notre pays. Il est par ailleurs associé actuellement à Daniel Cohn Bendit  (!) dans l'écriture d'un livre plaidant pour un renforcement du fédéralisme et du multiculturalisme en Europe.


    De Denis Sureau, dans l'Homme Nouveau 

    La question du pseudo-mariage homosexuel semble traverser les principaux partis. Des élus de gauche voire d'extrême gauche font la grimace, tandis que certains à l'UMP trouvent le projet gouvernemental timoré. On en vient à s'interroger : cette réforme sociétale qui nous agite est-elle de droite ou de gauche ?

    La réponse est la suivante : elle est de droite comme de gauche, pourvu que l'on considère cette droite et cette gauche comme des variantes de la même idéologie, celle qui définit la modernité, et qui n'est autre que le libéralisme (mais ce mot est parfois mal compris).

    De quoi s'agit-il ? D'un individualisme radical. D'une affirmation du moi, d'un ego qui ne voit dans la liberté que la capacité purement négative de ne pas être empêché d'agir par les autres. Elle est la matrice de tous les projets culturels, politiques et économiques qui façonnent notre monde.

    Reconstruire (ou plutôt déconstruire) le monde en partant de l'individu libre et souverain, c'est nier que la famille soit la cellule de base de la société. Si la famille peut avoir une utilité, celle-ci ne peut être que relative au projet de chacun, et donc provisoire. Elle ne peut résulter que d'un contrat, puisque le contrat est le seul mode de relation envisageable par nos modernes. Mais le contrat social doit être avantageux pour chacune des parties. Et révocable.

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  • Non à un monde sans sexes

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    Non à un monde sans sexes !

    Monette Vacquin, psychanalyste, auteur de "Main basse sur les vivants" et Jean-Pierre Winter, psychanalyste, auteur d'"Homoparenté",  publient cette tribune dans Le Monde :

    Les mots de père et mère vont être supprimés du code civil. Ces deux mots, qui condensent toutes les différences, puisque porteurs à la fois de celle des sexes et de celle des générations, vont disparaître de ce qui codifie notre identité.

    Il faudrait être sourd pour ne pas entendre le souffle juvénile qui parcourt tout cela. Le coup de balai idéologique capable de renverser des siècles d'usage et de supprimer les mots auxquels nous devons la transmission de la vie doit s'appuyer sur des ambivalences inconscientes bien archaïques, et largement partagées, pour avoir la moindre chance de s'imposer et... de bientôt faire la loi.

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  • La liberté de conscience est menacée

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    Sur l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    MENACES SUR LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE

    Par Pierre-Olivier Arduin, commission bioéthique de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    L’objection de conscience est un droit élémentaire de la personne

    Les professionnels de santé chrétiens se trouvent quotidiennement face au devoir de refuser d’accomplir ou de coopérer à des actes, qui pour être légaux, n’en sont pas moins « en contradiction totale et insurmontable avec le droit inviolable à la vie [2]»  parce qu’ils conduisent à l’avortement de l’enfant à naître quel qu’en soit le moyen (IVG chirurgicale ou médicamenteuse, stérilet ou pilule du lendemain,…), portent atteinte à la dignité de la procréation humaine (contraception sous toutes ses formes, stérilisation définitive, insémination artificielle avec ou sans donneur étranger,…) ou encore blessent tout à la fois la vie humaine et l’identité de l’acte conjugal (fécondation in vitro qui dissocie la sexualité de la procréation et conduit à la destruction de nombreux embryons,…). En interprétant droitement la loi naturelle et les normes éthiques objectives conformes à la dignité humaine qui en découlent, l’Eglise ne cesse de rappeler que l’ensemble de ces pratiques sont non seulement des actions intrinsèquement mauvaises (intresece malum) qui ne peuvent jamais être justifiées moralement mais que les lois elles-mêmes qui les dépénalise, comme l’avait rappelé solennellement le bienheureux Jean-Paul II dans Evangelium vitae, «  ne créent aucune obligation pour la conscience, et entraînent au contraire une obligation grave et précise de s’y opposer par l’objection de conscience [3]». Dans la même Encyclique, le grand Pape a fait de l’objection de conscience « un droit humain élémentaire ». Les soignants peuvent-ils le faire valoir sereinement, toujours et partout, pendant leurs études ou dans l’exercice de leur profession, sans craindre intimidations, pressions, voire brimades et discriminations ?

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  • Anvers accueillera le grand évènement de la "communauté LGBT" en 2013

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    On apprend dans Le Soir que les worldOutgames se dérouleront en 2013 à Anvers et devraient réunir de 6.000 à 8.000 participants pour cette manifestation à la fois sportive, culturelle et politique de la communauté holebi.

    "La présentation de l’événement s’est déroulée ce mardi à Bruxelles en présence du Premier ministre Elio Di Rupo et de l’ancien Premier ministre et actuel député européen Guy Verhofstadt. (...)

    Les worldOutgames sont un événement mondial organisé tous les quatre ans par la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) et ouvert à tous. Les jeux 2013 se dérouleront à Anvers du 31 juillet au 11 août 2013, principalement dans la ville elle-même. Les précédentes éditions ont été organisées à Montréal et Copenhague.

    L’événement repose, selon les organisateurs, sur trois piliers : Sport, Culture et Droits de l’homme. De 6.000 à 8.000 sportifs sont attendus et environ 650 professionnels assisteront à la conférence de trois jours consacrée aux droits de l’homme et qui doit aboutir à une "Déclaration d’Anvers". Près de 250.000 visiteurs sont attendus à Anvers. (...)

    Tant l’organisateur qu’Elio Di Rupo ont rendu hommage au rôle de Guy Verhofstadt en la matière pendant ses neuf ans à la tête du gouvernement. «Guy Verhofstadt entrera dans l’histoire comme un des Premiers ministres les plus actifs dans la défense des droits des homosexuels», a dit M. Di Rupo. La Belgique est un exemple international. Nous avons été parmi les premiers pays à avoir une loi antidiscrimination et à permettre le mariage entre personnes du même sexe», a-t-il rappelé.

    Par ailleurs, le Premier ministre a aussi souligné que le combat n’était pas terminé. "Nous vivons dans une société que l’on pourrait croire décrispée et pacifiée. Et pourtant, chaque jour ou presque, des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres sont discriminés et sont victimes d’agressions verbales et/ou physique. L’impensable s’est produit à au moins deux reprises ces derniers mois avec des meurtres particulièrement odieux." M. Di Rupo a aussi affirmé "qu’on ne naissait pas homophobe mais qu’on le devenait par des propos dégradants entendus dans la famille, par les clichés qui circulent dans la société, par certains discours religieux ou conservateurs méprisants, voire qui incitent à la haine. Nous devons être attentifs à ces mécanismes, qui font intervenir de nombreux rouages. D’où l’importance du plan d’action national auquel travaille le gouvernement fédéral. Nous voulons faire en sorte que demain, l’homophobie recule dans les têtes comme dans les actes quotidiens."

    Le tout étant de savoir à partir de quand on peut taxer quelqu'un d'homophobie. Le fait de défendre le mariage comme étant une alliance entre un homme et une femme et/ou de réserver l'adoption aux couples hétérosexuels relève-t-il de l'homophobie ? A-t-on encore réellement le droit de s'exprimer à ce sujet ? Quels sont ces "discours religieux" visés par le premier ministre? En tout cas, la vigilance s'impose face à la détermination de nos responsables politiques à imposer un mode de pensée censé éliminer l'homophobie mais qui risque bien de présenter l'homosexualité et l'hétérosexualité comme de simples variantes de la sexualité humaine et d'imposer à tous l'idéologie du genre ("gender"). 

  • France : quand une ministre ecologiste s'en prend à l'Eglise

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    De Jean-Marie Guénois (Le Figaro)

    Cécile Duflot frappe à la mauvaise porte et rate une belle marche! En menaçant de réquisition - sur un mode autoritaire, qu'elle récuse, mais on n'est plus à une contradiction près - les biens d'Église parce qu'elle «ne (comprendrait) pas que l'Église ne partage pas nos objectifs de solidarité», elle a réussi à exaspérer les plus acquis des chrétiens à ce combat contre le mal-logement. Ceux qui suent en silence, hiver comme été, pour visiter, réconforter, chercher à tout prix des solutions pour aider et loger les plus démunis.

    On lira la suite de cet article sur le Figaro, mais on retiendra ceci qui met le doigt sur les véritables mobiles de la sortie de Madame Duflot :

    "...cette allusion élégante et explicite de la ministre socialiste, aux «bâtiments quasi vides» de «l'archevêché de Paris» s'inscrit objectivement dans le contexte du bras de fer sur le mariage gay. Une pique de plus après celle de jeudi dernier lors de l'audition des religions par les parlementaires socialistes."

     

  • L'affaire Savita Halappanavar, un cas remarquable de désinformation médiatique

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    Jeanne Smits y revient :

    La journaliste irlandaise auteur de l'information qui a déclenché l'hystérie pour réclamer la légalisation de l'avortement dans ce dernier pays européen– avec Malte – à l'interdire dans tous les cas, a fait savoir lors d'une émission de radio sur Newstalk 106 qu'il subsiste bien des interrogations sur les raisons de la mort de Savita Halappanavar. Même celle de savoir si la jeune femme, morte d'une septicémie massive alors qu'elle était enceinte de 17 semaines, a réellement demandé un avortement comme l'affirme son mari, Praveen.

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  • France : quand Madame Duflot envisage de réquisitionner des biens de l'Eglise

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    Nous lisons sur le Figaro :

     

    Pour la ministre du Logement, l'Église doit mettre ses locaux inutilisés à la disposition des plus démunis.


    L'appel de Cécile Duflot à la solidarité de l'Église pour loger les sans-abris dans ses bâtiments inoccupés provoque l'étonnement dans la communauté chrétienne. Dans une interview au Parisien , la ministre du Logement n'hésite pas à parler de réquisitions. «Je le ferai sans mollesse, comme l'avaient fait De Gaulle ou Jacques Chirac», dit-elle. J'ai bon espoir qu'il n'y ait as besoin de faire preuve d'autorité. Je ne comprendrais pas que l'Église ne partage pas nos objectifs de solidarité».«L'Église n'a pas attendu la menace de réquisition brandie par la ministre Madame Duflot pour prendre des initiatives», répond un communiqué commun du Secours Catholique, de l'Archevêché de Paris et de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).


    L'Archevêché met notamment en avant son opération «Hiver solidaire» qui met ses paroisses à la disposition des SDF pour une nuit et un petit-déjeuner en compagnie de paroissiens bénévoles. «Cette année ce sont vingt-six paroisses parisiennes qui se mobilisent - contre vingt l'an dernier - pour accueillir chacune 3 à 10 personnes dans leurs locaux. Ces sans-abris sont ainsi reçus pour le dîner, la nuit et le petit-déjeuner pendant deux à trois mois en continu et suivis par des bénévoles spécialement formés», souligne Charles Gazeau, délégué épiscopal pour la solidarité du diocèse de Paris.


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