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Spiritualité - Page 200

  • Le carême a-t-il encore un sens ?

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    Sur le site « FigaroVox », l’abbé Pierre Amar, prêtre du diocèse de Versailles et rédacteur du padreblog.fr, note une reprise de la pratique du carême parmi les catholiques et donne ce commentaire (archive 2016) :

    « Il fut un temps peu éloigné où, pendant les quarante jours qui précédaient Pâques, les cinémas et les théâtres fermaient, faute de clients… Le mardi gras et le carnaval étaient des moments d'autant plus festifs! Alors que l'Église catholique entre en carême, et avec elle son milliard de croyants, faut-il reparler de ce moment où les catholiques semblent curieusement vouloir se faire mal? 

    L'objectif est simple : il est toujours bon de se « désencombrer » de soi.

    Les quarante jours du carême sont en effet un moment où il faut se priver de plein de bonnes choses: le chocolat est la pénitence classique, la privation d'Internet est apparue, 21ème siècle oblige, la fermeture du meuble télé permet quant à elle un jeûne… cathodique ...! et arrêter de fumer reste certainement la pénitence la plus difficile. Il faut l'avouer, tout cela n'est peut-être pas très motivant car personne n'aime se faire mal. Pourtant, chaque année, l'Église propose à tous les hommes de bonne volonté de faire un peu le tri dans leurs vies, de revoir la place de certaines choses, de certains désirs qui peuvent nous ligoter et nous empêcher d'être vraiment libres. L'objectif est simple: il est toujours bon de se «désencombrer» de soi. Faites donc l'essai: supprimez quelque chose que vous aimez pendant quarante jours. L'expérience est très instructive et on apprend beaucoup de choses sur soi- même! Car, très vite, une interrogation apparaît: ma vie ne vaut-elle pas plus que ce que je consomme? Une question qui a la saveur d'un slogan alter-mondialiste!

    Le cœur de l'homme, boîte à désirs

    Nul besoin d'être un grand psychologue pour se rendre compte que le cœur de l'homme est une grosse boîte à désirs. Des bons, certes, mais aussi des moins bons. Le carême est un temps de remise en cause de tous ces désirs. Un ménage intérieur en quelque sorte, alors que l'hiver touche à sa fin! Ce ménage de printemps ne fait pas que nettoyer les choses. Il crée aussi de l'espace. En acceptant de ranger mes désirs, de repérer si je suis ligoté avec telle ou telle chose, je fais de la place au plus profond de mon existence. Moins centré sur moi-même et sur mes petits plaisirs, je vais logiquement être plus attentif à l'extérieur. Les chrétiens pensent qu'ils seront d'abord disponibles à l'Autre, Dieu lui-même, mais aussi les autres, ceux qui vivent tout autour d'eux, à commencer par les plus pauvres et les plus délaissés qui avaient peut-être été un peu oubliés. En ce sens, si la privation permet de vivre en hommes libres, le partage permet de vivre en frères. Beaucoup de communautés chrétiennes lancent ainsi cette année des collectes de carême en faveur des chrétiens persécutés de Syrie ou d'Irak. 

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  • Le message du Pape pour le Carême 2021

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    « Voici que nous montons à Jérusalem… (Mt 20,18) » : message du Pape pour le Carême 2021

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    Le message du Saint-Père pour le Carême 2021 publié le vendredi 12 février 2021 : « Voici que nous montons à Jérusalem… (Mt 20,18) ». Le Carême, un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité.

    Chers Frères et Sœurs,

    En annonçant à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection, accomplissant ainsi la volonté de son Père, Jésus leur révèle le sens ultime de sa mission et il les appelle à s’y associer, en vue du salut du monde.

    En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés « devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le cœur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs dans le Christ. Dans la Nuit de Pâques, nous renouvellerons les promesses de notre baptême pour renaître en hommes et femmes nouveaux par l’intervention du Saint Esprit. L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.

    Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active.

    1. La foi nous appelle à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins, devant Dieu et devant tous nos frères et sœurs.

    Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Eglise. Cette Vérité n’est pas une construction de l’esprit qui serait réservée à quelques intelligences supérieures ou séparées. Elle est un message que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du coeur ouvert à la grandeur de Dieu qui nous aime, avant que nous-mêmes en ayons conscience. Cette Vérité c’est le Christ lui-même, qui, en assumant pleinement notre humanité, s’est fait Voie – exigeante, mais ouverte à tous – conduisant à la plénitude de la Vie.

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  • Quel avenir pour l'Eglise et l'Occident ? Regardons le présent et l’avenir avec les yeux de Jean-Paul II

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    De George Weigel sur le site de la Nef :

    Église et Occident : quel avenir ?

    Jean-Paul II avait longuement réfléchi à l’avenir de l’Église et de la civilisation occidentale. George Weigel développe ici une puissante réflexion en analysant la situation avec les yeux de Jean-Paul II afin de dégager les grands axes de ce qu’il faudrait faire pour bâtir l’Église de la nouvelle évangélisation.

    Nous avons célébré en 2020 le centenaire de la naissance de Karol Wojtyla, le pape Jean-Paul II. À cette occasion, beaucoup ont jeté un regard en arrière, ce qui est compréhensible. Mais je pense que saint Jean-Paul II aimerait que nous fassions autre chose. J’ai longtemps été préoccupé par le fait que l’on regarde beaucoup trop en arrière, par-dessus son épaule, et pas assez en avant, à travers les yeux de Jean-Paul II.

    Je comprends les sentiments qui poussent tant de personnes à regarder Jean-Paul II avec tant d’affection et même de nostalgie. La place énorme qu’il occupe dans l’imagination catholique est tout à fait compréhensible. Et pourtant, je crois qu’il serait bien plus satisfait si nous regardions vers l’avenir, avec une vision façonnée par son exemple et son enseignement, et si nous envisagions nos responsabilités de cette manière.

    Permettez-moi donc, à travers les yeux de Jean-Paul II, de regarder vers deux avenirs : l’avenir de l’Église catholique et l’avenir du projet de civilisation occidentale ou, plus précisément, l’avenir de la démocratie occidentale. Ces deux avenirs se croisent, comme je le suggérerai à la fin de cette chronique. Toutefois, permettez-moi pour l’instant de traiter séparément chacun de ces avenirs.

    I – L’AVENIR DE L’ÉGLISE

    Commençons par l’avenir de l’Église, vu à travers les yeux de Jean-Paul II. Comment voudrait-il que nous envisagions l’Église catholique des cent prochaines années ?

    En fait, il nous a dit très clairement comment il nous ferait penser au catholicisme de l’avenir. Il nous l’a dit dans l’encyclique Redemptoris Missio de 1990 ; il nous l’a dit à nouveau tout au long du Grand Jubilé de 2000 ; et il nous l’a dit de manière très spécifique dans la lettre apostolique clôturant le Grand Jubilé, Novo Millennio Ineunte.

    Dans Redemptoris Missio, tout au long du Grand Jubilé, et dans Novo Millennio Ineunte, Jean-Paul II a résumé l’enseignement de son pontificat et sa vision de l’avenir catholique : il l’a fait sous la rubrique « L’Église de la nouvelle évangélisation ». Comme j’ai essayé de le démontrer dans mon livre The irony of modern catholic history (2019), cette idée centrale de l’enseignement de Jean-Paul II est le point culminant d’une évolution complexe et souvent controversée qui a commencé avec le pape Léon XIII, qui a pris en 1878 la décision audacieuse et stratégique que l’Église catholique ne se contenterait plus de résister au monde moderne, mais qu’elle s’engagerait dans le monde moderne afin de convertir le monde moderne.

    Les énergies créées par cette décision léonine se sont répercutées sur l’Église mondiale pendant quelque 80 ans, et c’est pour rassembler et concentrer ces énergies que le pape Jean XXIII a convoqué le concile Vatican II. Jean XXIII a convoqué Vatican II pour que l’Église catholique puisse faire une nouvelle expérience de la Pentecôte, une expérience de ce feu du Saint-Esprit qui a conduit l’Église primitive à aller convertir une si grande partie du monde méditerranéen. En tant que jeune évêque auxiliaire à Cracovie, puis en tant qu’archevêque de la ville, Karol Wojtyla a vécu le concile Vatican II comme ce que Jean XXIII voulait qu’il soit : un événement dans lequel l’Église catholique se rassemblait pour une nouvelle énergie évangélique et missionnaire, alors qu’elle entrait dans son vingt-et-unième siècle et son troisième millénaire.

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  • Le Carême avec Don Marmion (1. du mercredi des Cendres au samedi de la 3e semaine de Carême)

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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 14 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Quinquagésime:

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Esto mihi »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/ESlNX9wqZMw

    Lectures et chants du propre de la messe :

    Quinquagésime  2.jpgBien que nous soyons toujours dans le temps de la Septuagésime, les chants de ce dimanche de la Quinquagésime sont très différents de ceux de dimanche dernier, qui étaient en grande partie des appels suppliants du fond de notre misère mais, avant d’aborder les austérités du Carême, et pour nous donner courage, l’Église veut nous faire entrevoir la victoire finale et les bienfaits de la rédemption. Ce dimanche correspond d’ailleurs aux réjouissances du carnaval à la veille du mercredi des Cendres.

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  • L'homélie de Mgr Aupetit lors de la messe à la mémoire de Robert Hossein

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    Du site de l'Eglise catholique à Paris :

    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe du souvenir pour M. Robert Hossein en l’église Saint-Sulpice

    Saint-Sulpice (6e) - Mardi 9 février 2021

    Pour préparer cette célébration, j’ai relu le livre autobiographique de Robert Hossein : La Nostalgie.

    En refermant le livre, je me suis dit : vraiment cet homme est un vivant. Je sais, c’est un peu paradoxal et étrange de dire cela en parlant de quelqu’un qui vient de mourir. Et pourtant, la manière dont il a vécu, dont il a habité sa vie, m’a conduit à ce constat. Il y a tant de gens qui vivent leur vie par procuration comme le chantait Jean-Jacques Goldman, qui se laissent conduire par les événements, les contingences, les conditionnements de toutes sortes, que lorsqu’une personne s’empare de sa vie, devient libre, il n’y a pas d’autre expression que : « cet homme est vivant ».

    Car la vie ce n’est pas seulement de la biologie, car la biologie « ce ne sont que des algorithmes » comme l’affirmait le philosophe Michel Henry. La vie, c’est ce qui nous construit dans les relations, les découvertes, la curiosité, la soif de vivre, la tendresse, enfin tout ce qui nous manque aujourd’hui en ce temps de confinement.

    Il n’est pas étonnant que cet homme ait rencontré celui qui est le Vivant : Jésus-Christ. Il a dit dans son livre : « J’étais simplement fasciné par cet homme. J’éprouvais le besoin viscéral de monter un spectacle pour parler de ce Dieu de miséricorde venu délivrer un message d’amour à l’humanité ». Cette rencontre a été fulgurante. Il a demandé le baptême à 50 ans et il a vraiment assumé ce baptême.

    Être conséquent avec son baptême implique un changement de vie, ou plutôt conduit à une plénitude du regard. Désintéressé, capable d’accueillir des pauvres qui se présente à lui, il a compris cet évangile que nous venons de lire : « Ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens c’est à moi que tu le fais » (Mt 25,40). « Car j’avais faim et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! » (Mt 25, 35-40)

    C’est bien ce qu’il avait compris quand il écrit dans son livre : « Il y a trop de détresse de nos jours pour qu’on admette de ne s’occuper que de soi ». Et combien c’est vrai de nos jours où nos prétentions à tout maîtriser sont mises à mal par un simple virus.

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  • Pandémie : dix conseils à suivre

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Dix conseils pour la pandémie

    9 février 2021

    Quelques réflexions à la veille du carême, inspirées par les circonstances du moment.

    Quand saint Paul écrit aux Philippiens, il est en prison — confiné, dirions-nous aujourd’hui. Il leur dit : dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important (Ph 1, 9-10). Pour nous aussi, le confinement peut être l’occasion de prier pour discerner ce qui est important, car, quand Dieu permet le malheur, c’est pour que nous puissions en tirer un bien plus grand.

    Pour saint Paul, dans ce même premier chapitre de l’épître aux Philippiens, ce qui est important est évident : Pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage (Ph 1, 21). Qu’est-ce que cela signifie pour nous, en 2021, en pleine pandémie, à la veille du carême ?

    1. Vis la vraie vie

    La « vraie vie » (Benoît XVI) n’est pas la vie du corps, la vie physiologique, bridée par le port du masque, la distanciation sociale, l’isolement, etc., mais la liberté intérieure propre à la vie divine, à la vie du Christ en nous. Les vrais trésors ne se trouvent pas au-dehors. Le vrai et l’unique trésor de notre vie est au-dedans de nous : le Christ qui habite dans notre âme en état de grâce. Si nous nous rendions compte de ce que signifie la vie de la grâce ! Le moindre degré de grâce vaut plus que toutes les richesses de l’univers, disait le curé d’Ars.

    Cela ne veut pas dire que nous devons vivre « sur un nuage », étranger aux dimensions contingentes de l’existence et aux conséquences douloureuses de la pandémie. Cela veut dire que, pour résister à la tempête extérieure, il faut ancrer notre cœur dans l’essentiel.

    2. Ne crains pas la mort

    Si la « vraie vie » est la vie de Dieu en nous, alors on peut comprendre que, pour saint Paul, mourir est un avantage, car la mort ouvre à la plénitude de la vie en Dieu.

    Cependant, l’Apôtre ajoute : mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire (Ph 1, 24). Il ne faut donc pas désirer la mort, ni s’y exposer de façon téméraire, car « la vie et la santé physique sont des biens précieux confiés par Dieu. Nous avons à en prendre soin raisonnablement en tenant compte des nécessités d’autrui et du bien commun » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 2288). Il ne faut pas vivre non plus dans l’angoisse continuelle de la mort, car celle-ci fait partie de la vie et nous savons que Dieu — qui est un Père aimant — nous appellera à Lui au meilleur moment et de la meilleure manière.

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  • Jérôme Lejeune "vénérable" : portrait d'un chrétien fervent et d'un généticien brillant

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    Des propos recueillis par Aymeric Pourbaix, sur le site de France Catholique :

    JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE

    La vie seule peut gagner

    © Fondation Lejeune

    Alors que le pape François a déclaré « vénérable » le professeur Jérôme Lejeune le 21 janvier, nous republions un entretien avec Aude Dugast, postulatrice de la cause du professeur Lejeune et auteur de Jérôme Lejeune. La liberté du savant, Artège. Fervent chrétien, le généticien à l’origine de la découverte de la trisomie 21 n’a jamais séparé sa foi de ses recherches.

    Vous êtes postulatrice de la cause de béatification de Jérôme Lejeune à Rome, et vous avez eu accès à des documents inédits. Qu’avez-vous découvert ?

    Aude Dugast : Lors de la phase d’instruction du dossier à Paris, nous avons dû réunir les documents et témoignages permettant de juger de l’héroïcité des vertus du «  candidat  » à la sainteté. Pour Jérôme Lejeune, homme public de réputation mondiale, cela signifie des dizaines de milliers de documents : les lettres qu’il a échangées avec Birthe, son épouse – ils s’écrivaient chaque jour quand ils étaient éloignés l’un de l’autre –, les courriers scientifiques avec des chercheurs du monde entier, les lettres amicales avec les familles de patients, la correspondance avec les serviteurs de la Vie de très nombreux pays, les lettres avec le Vatican, dont certaines de Jean-Paul II ou du cardinal Ratzinger. À cela il faut ajouter son Journal intime et les 500 articles qu’il a publiés, et enfin ses conférences. Tous ces documents ont été précieusement gardés par Madame Lejeune et présentent une source d’information considérable.

    Personne jusqu’à ce jour n’avait pu se plonger dans tous ces documents. Le procès de canonisation nous en a donné l’opportunité. L’immense majorité des documents qui m’ont servi pour écrire cette biographie sont donc inédits, je crois même pouvoir préciser qu’ils n’avaient été lus par personne depuis la mort de Jérôme Lejeune. Madame Lejeune, dans la postface, raconte qu’elle-même a découvert des événements et des lettres et redécouvert beaucoup de vieux souvenirs. Qu’ai-je découvert ? Une vie lumineuse qui se déploie dans le champ de la science et de la foi. L’épanouissement de la vie d’un saint. Une vie qui ressemble à un roman, mais qui est vraie, pleine de suspens : on voit que Jérôme, à travers sa vie d’époux, de père, de médecin, et de grand témoin de la beauté de la vie, n’est pas né saint mais qu’il l’est devenu. Cela montre que la sainteté est à notre portée.

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  • "Celui qui prie est comme un amoureux, qui porte toujours dans son cœur la personne aimée, où qu’il se trouve"

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    La catéchèse du pape de ce mercredi 10 février (source) :

    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Dans la catéchèse précédente, nous avons vu que la prière chrétienne est “ancrée” dans la liturgie. Aujourd’hui, nous mettrons en lumière comment de la liturgie, celle-ci revient toujours à la vie quotidienne: dans les rues, dans les bureaux, dans les moyens de transport… Et là, elle continue le dialogue avec Dieu: celui qui prie est comme un amoureux, qui porte toujours dans son cœur la personne aimée, où qu’il se trouve.

    En effet, tout est assumé dans ce dialogue avec Dieu: chaque joie devient un motif de louange, chaque épreuve est l’occasion d’une demande d’aide. La prière est toujours vivante dans la vie, comme un feu de braises, même quand la bouche ne parle pas, mais le cœur parle. Chaque pensée, même si elle est apparemment “profane”, peut-être imprégnée de prière. Même dans l’intelligence humaine, il y a un aspect orant; en effet, celle-ci est une fenêtre qui s’ouvre sur le mystère: elle éclaire les quelques pas qui se trouvent devant nous et, ensuite, elle s’ouvre à la réalité tout entière, cette réalité qui la précède et la dépasse. Ce mystère n’a pas un visage inquiétant ou angoissant, non: la connaissance du Christ nous rend confiant que là où nos yeux et les yeux de notre esprit ne peuvent pas voir, il n’y pas le néant, mais il y a quelqu’un qui nous attend, il y a une grâce infinie. Et ainsi la prière chrétienne transmet au cœur humain une espérance invincible: quelle que soit l’expérience qui touche notre chemin, l’amour de Dieu peut la transformer en bien.

    A ce propos, le Catéchisme dit: «Nous apprenons à prier à certains moments en écoutant la Parole du Seigneur et en participant à son Mystère pascal, mais c’est en tout temps, dans les événements de chaque jour, que son Esprit nous est offert pour faire jaillir la prière. […] Le temps est entre les mains du Père ; c’est dans le présent que nous le rencontrons, ni hier ni demain, mais aujourd’hui» (n. 2659). Aujourd’hui, je rencontre Dieu, il y a toujours l’aujourd’hui de la rencontre.

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  • Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

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    Lu sur le site web officiel du diocèse :

    diocese-150x150.jpg« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé  depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.

    Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».

    Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».

    Cendres sans messe ?

    Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »

    Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux.  « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »

    Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.

                                                                                                               Ralph SCHMEDER »

    Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège

    Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.

    Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :

    « […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.

    La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».

    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 7 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Sexagésime:

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     Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Exsurge, Domine »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/doW9TJXAjy8

     

    « Exsurge, quare obdormis Domine?  Exsurge et ne repellas in finem Domine » : lève-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur. Lève-toi et ne nous repousse pas pour toujours. Tiré du psaume 43, l’Introït de cette messe est une prière très simple dans laquelle le peuple Juif, écrasé sous l’épreuve et se croyant abandonné de Dieu sans raison, lui demande de revenir et de le sauver.

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