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Témoignages - Page 3

  • Philippe et Mathilde sur le chemin de Compostelle

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    Lu sur Het Laatste Nieuws (05/04/2024), p. 15 :

    Philippe et Mathilde, les pèlerins des vacances de Pâques

    Le Roi Philippe et la Reine Mathilde en pèlerins avec bâtons de marche, vêtements de sport, sac à dos.

    Aussi incognito que possible, le roi Philippe (63 ans) et la reine Mathilde (51 ans) ont effectué une nouvelle étape du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils ont eu beau essayer de ne pas se faire remarquer, ils sont entrés sous les feux de la rampe avec leur solide entourage et en logeant dans le meilleur hôtel de la région.

    Le roi Philippe et la reine Mathilde ont parcouru quelques kilomètres à pied dans la province espagnole de Lugo, dans la région de Galice, au cours des derniers jours. La tradition veut que les monarques, très croyants, se rendent en pèlerinage en Espagne pendant les vacances de Pâques. Chaque année, ils parcourent un tronçon du "Camino de Santiago", le chemin de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se termine sur la tombe de l'apôtre Jacques. Selon nos informations, Philippe et Mathilde sont arrivés en Espagne lundi à bord d'un Embraer, un avion de l'armée - le roi n'est pas autorisé à prendre des vols commerciaux. Ils avaient un logement permanent à Sarria : Alfonso IX, le seul hôtel quatre étoiles de la ville. En cela, ils se distinguent des pèlerins ordinaires, qui vont d'auberge en auberge, loin de tout luxe. La coutume veut qu'il y ait un grand dortoir mixte avec des lits superposés. Les hôtes, qui ne disposent que d'un matelas, doivent apporter leur propre sac de couchage. Ils doivent également se faire à manger dans une cuisine commune.

    Comme lors des précédentes vacances de Pâques, Filip et Mathilde ont préféré la commodité d'un hôtel, plus facile à sécuriser et offrant plus d'intimité. De plus, cela leur permettait de passer la nuit avec l'ensemble de leur entourage. Selon le journal local "El Correo Gallego", Philippe et Mathilde étaient accompagnés d'une vingtaine de personnes, dont des membres de leur famille et des amis. Le groupe comprenait également les gardes du corps royaux, car en tant que chef d'État, Philippe doit être protégé jour et nuit, même pendant les vacances. On ne sait pas si la princesse Elisabeth (22 ans) et les autres enfants en faisaient partie.

    Chaque jour, la suite était transportée par des véhicules privés de l'hôtel au point de départ d'une nouvelle étape. Par leur équipement, Philippe et Mathilde avaient l'air de pèlerins. Ils portaient des vêtements de sport confortables et imperméables, des sacs à dos et des bâtons de marche.

    Arrivée l'année prochaine

    Avec leur pèlerinage, Philippe et Mathilde, catholiques fervents, voulaient redonner un contenu spirituel à la fête de Pâques. En même temps, cela correspondait à leur préférence pour les vacances sportives. Ils font régulièrement de l'alpinisme dans les Alpes et Elisabeth adore la randonnée - marcher sur des chemins non goudronnés et difficiles. De plus, l'Espagne est la patrie de feu la reine Fabiola. Leur tante bien-aimée faisait régulièrement des retraites dans un monastère à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Philippe et Mathilde ont commencé leur "Camino" en 2017 par une randonnée pédestre dans la région de Navarre. Après avoir traversé à pied la Castille les fois précédentes, ils se sont rendus cette année en Galice pour la première fois. 'El Correo Gallego' a appris que le couple royal belge a été impressionné par la campagne verdoyante et les montagnes, dont certaines étaient encore enneigées. Leur pèlerinage s'est achevé mercredi au monastère bénédictin de la ville de Samos, où ils ont été accueillis par les moines qui y vivent. Si Philippe et Mathilde maintiennent leur tradition l'année prochaine, "El Correo Gallego" prévoit qu'ils pourront accomplir leur pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils recevront alors un diplôme sur la tombe de l'apôtre Jacques.

  • En Chine aujourd'hui, la situation est pire que jamais

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    De Marco Respinti sur Bitter Winter :

    Zhou Fengsuo : "Xi Jinping est le produit naturel d'un système diabolique".

    04/04/2024

    Zhou est un militant bien connu des droits de l'homme en Chine. Il a survécu au massacre de la place Tiananmen et ne se fait pas d'illusions : aujourd'hui, la situation est pire que jamais.

    "La violence et la peur sont les armes du gouvernement communiste chinois. Zhou Fengsuo ponctue les syllabes dans un anglais lent et laconique et va droit au but. Il parle sans hésitation. Ses yeux sont remplis de souvenirs. La place Tiananmen, la nuit du 3 au 4 juin 1989. Les chars ont écrasé les étudiants qui, depuis des jours, réclamaient la liberté. Ils ne s'attendaient pas à ce dénouement, Zhou parmi eux. Étudiant à l'université Qinghua de Pékin, il était l'un des leaders de la contestation. Il a aujourd'hui 56 ans. Né à Xi'an, capitale de la province du Shaanxi, au nord-ouest du pays, il a tout vécu et tout vu. Je lui demande : "Combien de personnes sont mortes dans ce massacre ?" Il me répond : "Il est impossible de le savoir : "Il est impossible de le savoir. Les survivants ont été engloutis dans les prisons. Leurs familles ont vieilli et sont mortes. Le régime a dissimulé ou détruit les preuves. Il a raison. Des sources occidentales avancent toutefois le chiffre choquant de 10 000 victimes. "Le gouvernement a envoyé des troupes d'élite contre nous", affirme Zhou.

    Comment vous en êtes-vous sortis vivants ?

    Nous sommes montés jusqu'au Monument aux héros du peuple. Les balles pleuvent, les chars avancent mais difficilement. Plusieurs étudiants se jetaient en effet au milieu pour leur barrer la route. Ils nous protégeaient. Le prix Nobel de la paix Liu Xiaobo (1955-2017) a négocié une issue de secours. Mais nous étions divisés. Je faisais partie de ceux qui voulaient rester. Des soldats sont venus nous tirer vers le bas. Je conserve encore un drapeau ensanglanté avec lequel nous avons enveloppé l'un de ceux qui étaient tombés. Dans la confusion, certains sont tombés, d'autres, dont moi, ont réussi à se sauver.

    Que s'est-il passé ensuite ?

    Je suis devenu l'ennemi public n° 5. 5. J'ai passé un an dans la prison du village de Qincheng, au nord-ouest de Pékin. Pendant les trois premiers mois, j'avais des menottes aux poignets en permanence. Je mourais de faim - la nourriture était rare et délibérément mauvaise. Nous ne sortions jamais. J'ai vu le ciel moins de dix jours en douze mois. J'étais toujours malade, et ils m'interrogeaient continuellement avec des méthodes dures, essayant de me faire plier. Mais j'ai survécu pour la deuxième fois. J'ai été libéré sous la pression de l'opinion publique pour être envoyé dans un centre de rééducation idéologique dans le comté de Yangyuan, dans le nord de la province de Hebei. Un isolement, dans un endroit reculé. J'ai encore survécu. Enfin libre, j'ai fait des études d'ingénieur. Lorsque j'ai été invité à étudier la physique aux États-Unis d'Amérique, on m'a refusé un passeport. Pendant cinq ans. Finalement, je l'ai obtenu en 1994 ; en janvier, je suis parti. Je suis devenu citoyen américain en 2002 et l'année suivante, en Californie, j'ai été baptisé dans l'église Tree of Life en tant que chrétien protestant, alors que j'étais agnostique.

    Vous coordonnez deux organisations aux États-Unis...

    Je suis le directeur exécutif de l'organisation "Human Rights in China", basée à New York. Cette organisation a été créée en mars 1989, avant Tiananmen, par des étudiants chinois vivant en Amérique, qui souhaitaient faire davantage pour les prisonniers de conscience en République populaire de Chine (RPC). En 2004, j'ai également cofondé "Humanitarian China" pour soutenir financièrement les prisonniers politiques et leurs familles en Chine. Nous aidons une centaine d'entre eux chaque année, plus d'un millier au total. Le régime cherche à les effrayer, à les isoler : nous leur donnons un sentiment d'appartenance.

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  • De François ou de Mgr Gänswein, qui faut-il croire ?

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    La revanche de François sur Gänswein est pleine d'inexactitudes

    Dans son livre, le pape revient sur ses relations avec son prédécesseur, contre le secrétaire de Ratzinger qui avait nié la "légende" de l'harmonie entre les deux papes. Il s'exprime aussi sur le conclave de 2005, mais les témoignages ne concordent pas.

    3 avril 2024

    Tout en appelant à la paix pour le monde, François ouvre de nouveaux fronts de guerre dans l'Église. Il l'a fait avec des déclarations accordées au journaliste espagnol Javier Martinez-Brocal dans le livre-interview 'El sucesor'. Dans les avant-premières diffusées ces heures-ci, le pape s'est exprimé sur la relation avec Benoît XVI sans épargner les critiques sévères à l'égard de Monseigneur Georg Gänswein.

    On peut reprocher au fidèle secrétaire privé de Ratzinger d'avoir réfuté une fois pour toutes dans son livre 'Rien que la vérité' le récit d'une cohabitation harmonieuse entre le pontife régnant et son prédécesseur retiré au monastère Mater Ecclesiae. Commentant le contenu du livre écrit à quatre mains par Gänswein avec le journaliste Saverio Gaeta, Bergoglio a d'une part affiché sa supériorité en affirmant que "bien sûr, cela ne m'affecte pas, dans le sens où cela ne me conditionne pas", tandis que d'autre part il a exprimé toute sa colère parce que ce livre "le mettrait sens dessus dessous, en racontant des choses qui ne sont pas vraies".

    'Rien que la vérité' a dévoilé le contexte dans lequel Mgr Gänswein a été limogé en 2020 de son poste de préfet de la Maison pontificale, prétendument pour ne pas avoir empêché Benoît XVI de publier un texte de défense du sacerdoce dans le désormais célèbre 'From the Depths of Our Heart' (Cantagalli publisher) écrit par le cardinal Robert Sarah peu après le Synode sur l'Amazonie. Mgr Gänswein a raconté que le pape n'avait pas écouté la demande de son prédécesseur de le réintégrer en tant que préfet de la Maison pontificale. Les faits confirment que Gänswein, après l'éclatement de l'affaire Sarah, n'est plus revenu aux côtés du pape régnant lors des audiences publiques, tout en conservant formellement son poste.

    Toujours à l'encontre de l'archevêque allemand, François a déclaré à Martinez-Brocal qu'il avait "vécu comme un manque de noblesse et d'humanité" la diffusion en avant-première de Rien que la vérité le jour des funérailles.

    Au-delà de la critique elle-même, il ne faut pas cacher la stupéfaction de ceux qui n'oublient pas l'attitude de François pendant les jours d'exposition et d'enterrement de son prédécesseur. Il ne s'est pas rendu à la basilique Saint-Pierre pour prier devant le corps, il s'est entêté à confirmer l'audience générale du mercredi dans la salle Paul VI malgré les conseils des cardinaux et des collaborateurs qui ont à peine réussi à le convaincre de reporter les funérailles de quelques jours pour permettre aux cardinaux du monde entier d'arriver à Rome à temps. Tout le monde se souvient alors de l'homélie courte et dépersonnalisée ainsi que de la précipitation du Pape lors des funérailles.

    Au-delà du jugement sur les questions doctrinales et pastorales du pontificat en cours, c'est à ce moment-là qu'est apparue cette composante du caractère qui a souvent conduit François à prendre des décisions amèrement incompréhensibles au cours de ces onze années. L'expulsion de Mgr Gänswein du Vatican un mois plus tard, sans autre affectation, a clos le tableau.

    Depuis quelque temps, au mépris de l'évidence et parfois du ridicule, certains ont dû conseiller au pape de présenter un récit très différent de sa relation avec Ratzinger, en distinguant ce dernier des "ratzingeriens" qui l'auraient utilisé contre lui. Même Mgr Gänswein, l'homme qui a été à ses côtés jusqu'à la fin et qui a été son exécuteur testamentaire, s'est retrouvé dans ce cercle. Dans le livre d'entretiens 'El sucesor', cette volonté de présenter une relation probablement différente de la réalité est peut-être à l'origine des quelques contradictions de l'interviewé. François n'a pas hésité à rendre public son récit du conclave de 2005.

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  • La Résurrection est nôtre

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    Introït de la Messe du saint Jour de Pâques 

    Resurrexi et adhuc tecum sum, alleluia : posuisti super me manum tuam, alleluia : mirabilia facta est scientia tua, alleluia, alleluia.

    Je suis ressuscité et me voici encore avec vous, alleluia : tu as pour jamais posé ta main sur moi, alleluia : merveilleuse est apparue ta sagesse, alleluia, alleluia.

    Ps. Domine, probasti me et cognovisti me. Tu cognovisti sessionem meam et resurrectionem meam

    Tu m’as éprouvé, Seigneur et tu m’as connu. Tu as connu mon coucher et ma résurrection (Ps. 138)

    LA RESURRECTION EST NÔTRE 

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    Le chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.

    La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il, malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.

    Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.

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  • Les incidents de violence et de persécution contre les chrétiens augmentent en Inde

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    Par Anto Akkara sur CNA :

    Les incidents de violence et de persécution contre les chrétiens augmentent en Inde

    Bangalore, Inde, 27 mars 2024

    Un groupe de vigilance qui surveille les violences commises à l'encontre des chrétiens en Inde a publié une étude faisant état de 161 crimes de ce type au cours des 75 premiers jours de 2024.

    Ces chiffres pourraient sous-estimer le nombre de crimes et d'actes de persécution commis contre les chrétiens en Inde, selon A.C. Michael, catholique et coordinateur du United Christian Forum (UCF), qui a publié le rapport. 

    "Ces chiffres sont basés uniquement sur les plaintes enregistrées sur notre ligne téléphonique gratuite (1-800-208-4545) pour signaler les incidents de violence anti-chrétienne. Les chiffres réels seront certainement beaucoup plus élevés", a déclaré Michael à CNA le 27 mars.

    "Nous nous sentons frustrés par le fait qu'en dépit de la documentation et de la publication régulière de ces données choquantes, il n'y a eu aucune réaction de la part du gouvernement et aucun effort n'a été fait pour réduire le nombre sans cesse croissant d'incidents violents", a-t-il ajouté.

    En classant les 161 incidents, Michael a répertorié 71 cas de détention/arrestation par la police, 18 cas d'ostracisme social, 72 cas de violence physique, 15 cas de "reconversion" forcée, un cas de mise sous scellés d'une église et un autre cas d'incendie d'une église, la violence collective étant à l'origine de la plupart de ces incidents.

    La violence et la persécution contre les chrétiens minoritaires, qui ne représentent que 2,3 % des 1,41 milliard d'habitants de l'Inde (dont près de 80 % sont hindous), sont en constante augmentation depuis que le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) a accédé au pouvoir sous la direction du Premier ministre Narendra Modi après avoir remporté les élections nationales de 2014. En mai 2019, le BJP a été réélu avec une majorité accrue.

    L'UCF n'avait enregistré que 147 incidents de violence contre des chrétiens en 2014, a déclaré Michael. Le nombre d'incidents est passé à 177 en 2015, 208 en 2016, 240 en 2017, 292 en 2018, 328 en 2019, 279 en 2020, 505 en 2021, 599 en 2022 et 731 en 2023.

    La déclaration de l'UCF souligne également la victimisation des chrétiens dans l'État du Chhattisgarh, gouverné par le BJP, dans le centre de l'Inde, qui a signalé "des incidents où la dignité des droits à l'inhumation a été refusée aux familles chrétiennes".

    "Chhattisgarh, un État notoirement connu pour son ostracisme social à l'égard des chrétiens, est le premier État en termes d'agressions contre les chrétiens, avec 47 incidents de violence signalés", souligne l'UCF.

    "Les chrétiens se voient refuser l'accès à l'eau des puits communautaires du village. Malheureusement, même les chrétiens décédés ne sont pas épargnés, car nombre d'entre eux n'ont pas été enterrés conformément aux rituels chrétiens. Les villageois [fondamentalistes hindous] locaux ont menacé d'incinérer les corps en guise d'acte final de reconversion", déplore l'UCF.

    Selon Michael, ces attaques flagrantes contre les chrétiens sont enracinées dans la rhétorique antichrétienne des dirigeants du BJP. Il a noté que le ministre en chef du Chhattisgarh, Vishnu Deo Sai, a accusé "les missionnaires chrétiens de procéder à des conversions religieuses sous couvert de fournir des services d'éducation et de soins de santé, tout en lançant un avertissement pour mettre fin à cette pratique".

    Cependant, Michael a souligné que les chrétiens du Chhattisgarh ne représentent que 2 % des 25 millions d'habitants de l'État.

    La déclaration de l'UCF souligne également la persécution des chrétiens dans le nord de l'Uttar Pradesh, gouverné par le BJP, qui compte 231 millions d'habitants et se classe au deuxième rang des États où les citoyens indiens sont persécutés pour avoir pratiqué le christianisme. 

    "Il existe des preuves évidentes du harcèlement des chrétiens par l'État dans cet État, car la police dépose de fausses allégations de conversion contre les pasteurs, même pour avoir prié lors de fêtes d'anniversaire et d'autres rassemblements sociaux. Le service d'assistance téléphonique de l'UCF a enregistré plus de 30 incidents d'arrestations et de détentions de pasteurs en vertu de la loi sur la liberté de religion de l'UP", note le Forum chrétien.

    CNA a rapporté en détail comment le père Babu Francis, directeur des services sociaux du diocèse d'Allahabad dans l'État d'Uttar Pradesh, a été emprisonné pendant plus de 80 jours après avoir été arrêté pour fausse conversion au début du mois d'octobre. 

    De même, CNA a rapporté que le père Dominic Pinto, directeur du centre pastoral du diocèse de Lucknow, a été arrêté en février sur la base d'une accusation de fausse conversion. Le père Pinto a été libéré sous caution le 13 mars. 

    Sur les 161 incidents enregistrés au cours des 75 premiers jours de 2024, l'UCF a souligné : "Il y a 122 chrétiens qui ont été soit détenus, soit arrêtés sur la base de fausses allégations de conversions."

    Les données de l'UCF ont été publiées à la veille de la Journée nationale de prière du 22 mars, à laquelle la Conférence des évêques catholiques de l'Inde (CBCI) a appelé à la suite de l'augmentation des atrocités contre les chrétiens et de la polarisation religieuse dans le pays. 

    Des milliers d'églises à travers le pays ont organisé des prières spéciales ce jour-là, avec des heures sacrées, des rosaires et des chemins de croix, en réponse à l'appel de la CBCI pour "la paix et l'harmonie".

    Dans le même temps, le rapport annuel 2023 de la Commission de la liberté religieuse de l'Alliance évangélique de l'Inde a exprimé son angoisse face à "l'augmentation alarmante du nombre d'incidents violents à l'encontre de la communauté chrétienne".

    "L'appareil politique indien, ses forces de l'ordre et son système judiciaire, en particulier au niveau des villages et des petites villes, ont été jugés insuffisants et lents dans leurs réponses, malgré les appels à l'aide urgents des victimes, des responsables d'Eglise et de la société civile", déplore le rapport.

    Anto Akkara est un journaliste de Bangalore, en Inde. Il est correspondant régulier du National Catholic Register. Outre ses reportages internationaux, Anto Akkara a écrit des livres et produit des documentaires racontant l'histoire des martyrs du Kandhamal. Il a reçu le prix St. Titus Brandsma pour le journalisme.

  • Le nombre de baptêmes d’adultes en Belgique a presque doublé entre 2014 et 2024

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    Du site de la RTBF :

    Eglise en Belgique : le nombre de baptêmes d’adultes a pratiquement doublé en dix ans

    27 mars 2024

    Le nombre de baptêmes d’adultes en Belgique a quasiment doublé entre 2014 et 2024, s’est réjoui mardi la conférence épiscopale par voie de communiqué. Elle a recensé cette année 362 catéchumènes -le terme pour désigner les adultes candidats au baptême- contre 186 voici dix ans.

    Selon les données récoltées par la conférence épiscopale, le nombre de baptêmes d’adultes en 2024 dépasse également celui enregistré avant la crise du Covid-19. On comptait ainsi 244 célébrations en 2019.

    Nombre par diocèse

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles compte le plus de baptêmes d’adultes cette année avec 121 célébrations organisées (dont 75 à Bruxelles et 35 dans le Brabant wallon), devant le diocèse de Tournai (107) et celui de Liège (49). On en a par ailleurs compté 34 dans le diocèse d’Anvers, 17 à Namur, 16 à Gand et 9 à Bruges et Hasselt. La plupart de ces baptêmes sont célébrés à l’approche de Pâques, au bout d’une préparation de près d’un an pour les candidats.

    Lire aussi :

  • L'avortement marque l'effondrement de la médecine, la leçon de Jérôme Lejeune

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    D'Ermes Dovico sur la NBQ :

    L'avortement marque l'effondrement de la médecine, la leçon de Lejeune

    Le droit à la vie n'est pas donné par les gouvernements, pour continuer à exister la civilisation doit se conformer à la morale naturelle". Le "père de la génétique moderne" et découvreur de la cause de la trisomie 21, Jérôme Lejeune, sera rappelé lors d'un congrès international de bioéthique à Rome les 17 et 18 mai. La Bussola interroge Aude Dugast, postulante à la cause de canonisation.

    26_03_2024

    Dans quelques jours, le 3 avril, sera célébré le 30e anniversaire de la mort de Jérôme Lejeune (1926-1994), grand généticien et pédiatre français, dont l'Eglise a reconnu les vertus héroïques. Pour célébrer cet anniversaire, une conférence internationale intitulée "Jérôme Lejeune et les défis de la bioéthique au XXIe siècle" se tiendra à Rome les 17 et 18 mai. Partant de la pensée de Lejeune, la conférence abordera certaines des réalisations (pour le meilleur et pour le pire) de la médecine moderne, les principaux aspects éthiques de la génétique, de la biotechnologie et des neurosciences, du diagnostic prénatal aux embryons à "trois parents", des traitements hormonaux de la dysphorie de genre au transhumanisme.

    L'éventail des intervenants est large et de haut niveau : bioéthiciens, professeurs d'université, philosophes, juristes, médecins et chercheurs. Un débat pluridisciplinaire donc, mais "uni" par l'héritage scientifique et moral de Lejeune. La Bussola a interviewé la philosophe Aude Dugast, postulante à la canonisation de Lejeune et l'une des organisatrices du congrès.

    Aude Dugast, commençons par le thème général du congrès : pourquoi est-il important de redécouvrir la pensée de Jérôme Lejeune pour faire face aux défis de la bioéthique au XXIe siècle ?

    Parce que Lejeune était un grand scientifique, catholique, avec un regard véritablement prophétique sur la science et la médecine. Ce regard prophétique lui venait du plus haut niveau scientifique, d'une excellence académique reconnue dans le monde entier, et d'un grand amour pour les patients et leurs familles. Lorsque nous lisons ses conférences, ses articles, nous constatons qu'il semble parler d'aujourd'hui. Par exemple, lorsqu'il parlait de l'euthanasie il y a 40 ans, il semble décrire ce qui se passe aujourd'hui en France et dans le monde, dans les médias, dans la politique, dans la médecine. Il a compris avant tout le monde l'effondrement de la médecine et de la société. Il disait : "L'avortement, c'est l'interruption d'une vie qui dérange. L'âge n'a rien à voir là-dedans. Les personnes âgées sont autant exposées que les jeunes". Il est parti d'un discours de raison, compréhensible par tous : il est parti du serment d'Hippocrate, donc 400 ans avant la naissance de Jésus-Christ, arguant que tous les médecins, croyants ou non, sont liés par ce serment qui empêche de donner la mort.

    Le Parlement français a inscrit le droit à l'avortement dans la Constitution et il existe un risque que d'autres pays suivent cet exemple. Lejeune était un fervent opposant à l'avortement. Combien une telle figure manque-t-elle à la France et au monde ?

    Après le vote de la loi Veil, un journaliste a demandé à M. Lejeune s'il s'agissait de sa défaite. Il a répondu : "Ce n'est pas ma défaite, c'est la défaite des enfants de France. C'était très triste parce que c'était quelque chose de très concret, qui signifiait la mort de millions d'enfants. C'était une douleur très incarnée et très concrète. Mais il n'a pas baissé les bras, il a appelé à l'action. Il a dit : "Le droit à la vie n'est pas donné par les gouvernements. Les gouvernements n'ont donc pas le pouvoir de retirer ce droit à qui que ce soit. Pour que la civilisation continue d'exister, la politique devra nécessairement se conformer à la morale : à la morale qui transcende toutes les idéologies parce qu'elle est inscrite en nous par le décret impénétrable qui régit à la fois les lois de l'univers et la nature de l'être humain".

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  • "Vivre la Semaine sainte sans routine"; le témoignage de Mère Marie-Anne, prieure bénédictine

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    De KTO Télevision ("Un coeur qui écoute") :

    En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine « Un cœur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu'elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé. « Seigneur, qui es-tu pour m'aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon cœur ? ».

  • Avortement : regrets, pressions, mensonges; trois femmes témoignent

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    De l"ECLJ :

    Il faut que vous écoutiez ces femmes et partagiez ces témoignages bouleversants. Des milliers de femmes sont traumatisées parce qu'on ne les a pas mises en garde.

    Ce sont elles qui le disent : les séquelles psychologiques ne sont pas "une idée reçue". C'est une réalité parce qu'absolument personne ne peut souhaiter accoucher d'un fœtus mort dans ses toilettes et tirer la chasse comme si de rien n'était !

    L'avortement est le service après-vente d'une libération sexuelle délirante. Comme dit l'une des témoins : l'encouragement à la sexualité juvénile et inconséquente est la racine du problème. Qui dit sexualité dit responsabilité...

    Merci à ces trois femmes d'avoir accepté de témoigner. Pour les raisons expliquées dans la vidéo leur visage n'est pas montré et leurs voix ont été modifiées.

  • Congrès Mission 2024 : le reportage de KTO

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    De KTO Télévision :

    Pour sa deuxième édition, le Congrès Mission Bruxelles a lieu du 15 au 17 mars à la Basilique Nationale du Sacré-Coeur de Koekelberg. L'objectif de cet événement est de mettre en lumière les diverses initiatives des paroisses et de favoriser les rencontres et le partage pour mieux témoigner de l'amour du Christ.

  • Jimmy Lai, persécuté par la Chine, abandonné par le Vatican

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    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    INTERVIEW/PÈRE SIRICO

    "Jimmy Lai, persécuté par la Chine, abandonné par le Vatican"

    Alors que Hong Kong durcit sa loi sur la sécurité nationale, le célèbre dissident catholique risque d'être emprisonné à vie. Le père Robert Sirico a assisté à la dernière audience de son procès : "Il m'a vu, je l'ai béni et il a été ému". Un crucifix dessiné en prison est aujourd'hui exposé à l'Université catholique de Washington. La proximité du cardinal Zen, le silence de Rome et l'Eglise de Hong Kong. 

    21 mars 2024

    Jimmy Lai taken to court

    "J'ai pris l'avion pour Hong Kong en janvier dernier pour assister au procès de Jimmy Lai. Il était détenu dans un box vitré, gardé par trois policiers. Il m'a vu et je l'ai béni avec le signe de la croix. Cela l'a ému aux larmes".

    Le père Sirico, fondateur de l'Institut Acton pour l'étude de la religion et de la liberté, parle de son ami Jimmy Lai, 76 ans, le prisonnier de conscience le plus célèbre de Hong Kong. Les critiques virulentes de Lai à l'égard du régime totalitaire chinois lui ont coûté plus de 1 500 jours d'isolement dans la prison de Stanley. Emprisonné pour des condamnations liées à la gestion de son entreprise de médias et à sa participation à une veillée organisée pour commémorer le massacre de la place Tiananmen en 1989, Lai purge actuellement une peine de cinq ans et neuf mois.

    Parallèlement, M. Lai est inculpé de deux chefs d'accusation pour "conspiration en vue d'une collusion avec des forces étrangères" en vertu de la loi de 2020 sur la sécurité nationale imposée par la Chine, ainsi que pour "conspiration en vue de publications séditieuses" en vertu d'une loi sur la sédition datant de l'ère coloniale. S'il est reconnu coupable, Lai pourrait passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C'est à cette audience que le père Sirico a assisté pour soutenir son "vieil" ami.

    Jimmy Lai, millionnaire et franc-tireur, est devenu l'ennemi public n° 1 de Pékin après que Hong Kong, ancienne colonie britannique, a été rétrocédée à la Chine en 1997 dans le cadre de l'accord "un pays, deux systèmes", censé garantir les droits et les libertés absents sur le continent. Lorsque la Chine a commencé à violer l'accord, M. Lai a entrepris de défendre les valeurs de Hong Kong et de demander des comptes à Pékin par l'intermédiaire de son journal, l'Apple Daily.

    Ce journal aujourd'hui disparu, fondé et financé par Lai en 1995, a été nommé d'après le fruit défendu dans le jardin d'Eden de l'Ancien Testament. Son couplet rimé - "Une pomme par jour, aucun menteur ne peut tenir le haut du pavé" - a porté ses fruits. Le journal est un succès et son tirage atteint 500 000 exemplaires à son apogée.

    C'est peu de temps après qu'Apple Daily se soit frayé un chemin sur le marché très fermé des médias que le père Robert Sirico et Jimmy Lai se sont rencontrés pour la première fois, il y a près de 30 ans. Le prêtre catholique américain et le magnat des médias Lai partagent un intérêt commun : lier la théologie morale à une bonne compréhension de l'économie. Le Daily Compass a interviewé le père Sirico lorsqu'il était à Rome la semaine dernière pour une conférence organisée par l'Acton Institute.

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  • Savoir « offrir la vérité » avec calme et sérénité d’âme

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    LA VÉRITÉ, À TEMPS ET À CONTRETEMPS

    20 mars 2024

    Il est important de savoir « offrir la vérité » avec calme et sérénité d’âme.

    Dans sa fameuse lettre Que dire à un jeune de vingt ans, Hélie de Saint Marc suggère à son jeune lecteur de « ne pas s’installer dans sa vérité et de vouloir l’asséner comme une certitude »mais lui conseille plutôt de « savoir l’offrir en tremblant comme un mystère ».

    Remarquez que l’ancien officier devenu écrivain n’affirme pas qu’on aurait tort d’avoir des certitudes ou que la vérité n’existerait pas. Ce qui préoccupe l’auteur des Champs de braise tient dans la présentation que l’on en fait. Un bijou se trouve toujours sublimé par l’écrin qui le contient, un présent par le paquet cadeau qui l’emmaillote. En matière de témoignage à la vérité, tout est affaire d’élégance apostolique, d’intelligence de cœur et de délicatesse pédagogique. Il restera toujours ensuite à la liberté humaine d’accepter ou non le trésor offert.

    Trois attitudes d’âme sont en effet possibles quant à l’accueil d’une vérité mystérieuse, allant du « Fiat » de Marie au « Non serviam » de Satan en passant par le « Qu’est-ce que la vérité ? » de Pilate. La confiance et l’abandon de la Vierge, qui surmonte son appréhension devant la réalisation inouïe de l’Incarnation par sa médiation. L’orgueil obstiné du plus beau des anges, qui refuse l’apparent paradoxe du Verbe appelé à se faire chair. Le doute et l’indécision du gouverneur de Judée, qui préfère se laver les mains plutôt que de choisir (oubliant que renoncer à prendre parti est déjà un choix en soi aux conséquences immédiates, cela nous sera remémoré lors de la Semaine sainte à venir).

    Entendons-nous bien, « savoir offrir la vérité » à son prochain – spécialement dans sa dimension transcendante ou surnaturelle – dépasse nécessairement tout un chacun. Les vérités attachées au mystère de la mort ou de la vie participent de ce vertige. Permettez-moi, à l’occasion de cet éditorial, de me plier à une rapide étude de la citation d’Hélie de Saint Marc en tentant de l’appliquer au drame de la constitutionnalisation de l’avortement qui fait la couverture de ce numéro.

    « Ne pas s’installer dans sa vérité ». Oui, la réalité des choses se reçoit. Elle s’impose même souvent à nous et demande d’être acceptée, digérée. À cet égard, notre opposition à l’avortement ne saurait relever d’un sentiment ou d’une opinion, d’une « manière de voir les choses », de « notre vérité».

    Dans le cadre de la vie naissante, un truisme se déploie sous les yeux de l’observateur attentif : dans le sein de sa mère, à l’âge d’un mois, l’être humain mesure quatre millimètres et demi. Mieux encore, son cœur minuscule bat déjà depuis une semaine, tandis que ses bras, ses jambes, sa tête, son cerveau sont déjà ébauchés. Comme l’écrivait le professeur Lejeune : « L’incroyable Tom Pouce, l’homme moins grand que mon pouce, existe réellement. » Nous l’avons tous été. Ceci n’est pas un point de vue de « catholique conservateur » – quelle pernicieuse expression ! – mais la photographie objective du commencement de la vie.

    « Vouloir asséner la vérité comme une certitude ». Là réside certainement la grande difficulté. Démontrer l’évidence, voilà l’actuel et herculéen défi que Chesterton avait prophétisé : « On tirera l’épée pour prouver que les feuilles sont vertes en été. » 

    « Savoir offrir la vérité ». Chez nombre d’entre nous, depuis trop longtemps, le degré de tolérance aux ténèbres a été dépassé. Trop, c’est trop. Aussi, l’on voudrait crier la vérité sur les toits de toutes nos tripes. Si ces dernières ont leurs vertus propres (à ne jamais négliger), l’intelligence, l’humilité, la patience et la persévérance ont également les leurs. Calme invincible et sérénité d’âme constituent des alliés indispensables pour affirmer avec force les vérités qui entourent la conception humaine et le sujet de l’enfant à naître.

    « Offrir la vérité en tremblant comme un mystère ». En tremblant, non que la vérité nous trouble ou nous fasse douter, mais parce que le Christ nous fait l’honneur d’en devenir les serviteurs. « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jn 18, 37). Laïcs, prêtres ou évêques : nous ne sommes pas là d’abord pour interroger notre monde, l’inviter à se questionner ou lui faire part de notre tristesse ! Quelle platitude argumentaire dans une séquence si grave ! Nous sommes là au premier chef pour rendre témoignage du Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » (Jn 14, 6).

    Au-delà de nos pauvres mains, de notre faiblesse et de nos péchés, nous avons un trésor à offrir. Envers et contre tout. Une vérité éblouissante à transmettre. À temps et à contretemps. Et son premier éclat tient en quelques mots : « Au commencement, il y a un message, ce message est dans la vie, ce message est la vie. »*

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    *Professeur Jérôme Lejeune