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Témoignages - Page 3

  • Alors que la société n’est plus chrétienne : que faire ?

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    D'Emmanuel Cabello sur didoc.be :

    La société n’est plus chrétienne : que faire ?

    8 avril 2025

    La sécularisation suscite de nombreux débats. Voici une brève réflexion sur la question.

    C’est en 380 que l’empereur Théodose a proclamé le christianisme religion officielle et obligatoire de l’empire romain. Depuis lors, le christianisme, dans ses diverses branches orientales et occidentales (catholicisme, protestantisme, anglicanisme), a joui d’un monopole religieux et moral en Europe qui s’est étendu à l’Amérique. Au fil des siècles, ce monopole a subi une érosion. Il a fortement décliné dans la deuxième moitié du 20ème siècle jusqu’à disparaître en ces premières décennies du 21ème : aujourd’hui ni la foi ni la morale ne sont inspirées par les chrétiens, devenus minoritaires. Ce constat mériterait des nuances géographiques et chronologiques qui débordent du cadre de ce bref article.

    A l’heure actuelle, dans certains milieux, le christianisme est jugé avec sévérité et même combattu : on lui reproche le rôle hégémonique et oppresseur qu’il aurait joué dans le passé. Par ailleurs, certains « concurrents » tentent de remplir le vide qui s’est créé : l’agnosticisme relativiste, le transhumanisme athée, l’islam, un écologisme qui déborde ses compétences et s’affirme comme religion civile.

    Pour les générations plus âgées de chrétiens, cette évolution est vécue comme une épreuve. Mais il convient de raison garder — une raison éclairée par la foi — pour aborder la question : « Que faire ? »

    Certains — parmi eux des « chrétiens » — diront que la société n’a pas besoin d’être chrétienne. Pour eux, il suffirait, au nom de l’humilité, que quelques-uns de ses membres le soient, sous-entendant par là qu’ils doivent renoncer au droit et au devoir de travailler à un bien commun inspiré par l’Evangile. Nous reviendrons sur cette objection.

    En première instance, il faut bien constater qu’au beau milieu de la « concurrence », le christianisme est assez bien placé : il surpasse — et de loin — l’horizon fermé des idéologies sans transcendance ; au démiurge technologique — qui prétend refaire l’humanité — il oppose une vision splendide de l’homme, image et ressemblance de Dieu ; il refuse de réduire l’homme à un intrus qui perturberait l’ordre de la nature ; il présente un message d’une grande cohérence, qui résiste à l’épreuve de la raison, et qui promeut la paix, l’égale dignité de tous, la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le christianisme révèle un Dieu miséricordieux, qui nous a donné la plus grande preuve de son amour en prenant notre nature et en donnant sa vie pour tous les hommes, les destinant à une éternité de bonheur.

    La question est alors : comment présenter ce message de façon pertinente à un monde apparemment indifférent ?

    Il ne s’agit évidemment pas de l’imposer par la force. Que dire de l’idée — qui circule dans certains milieux catholiques — que la seule voie serait le témoignage silencieux d’une vie chrétienne cohérente ?

    Dans les premières pages de l’Evangile selon saint Jean, on lit qu’André et Philippe ont rencontré Jésus, et qu’André en a parlé d’emblée à son frère Simon : « Nous avons trouvé le Messie ! » Philippe fait de même avec son ami Nathanaël. Dans les Actes des Apôtres, saint Luc nous raconte qu’Aquila et Priscille, écoutant la prédication d’Apollos, le prennent à part pour lui exposer plus précisément la doctrine du Christ.

    Bien plus proche de nous, le Concile Vatican II nous a laissé un « Décret sur l’apostolat des laïcs », où nous pouvons lire les paroles suivantes (au n. 6) : « Les laïcs ont d’innombrables occasions d’exercer l’apostolat d’évangélisation (…) Cet apostolat ne consiste pas dans le seul témoignage de la vie ; le véritable apôtre, cherche les occasions d’annoncer le Christ par la parole, soit aux incroyants pour les aider à cheminer vers la foi, soit aux fidèles pour les instruire, les fortifier, les inciter à une vie plus fervente, car la charité du Christ nous presse ».

    Il va de soi que le Concile ne prétend pas demander aux laïcs de devenir des prédicateurs itinérants. Il leur rappelle en premier lieu le devoir joyeux d’éduquer leurs enfants dans la foi. Mais il y d’autres possibilités pour un fidèle laïc de transmettre son amour à Jésus-Christ, car un chrétien cohérent ne reste pas dans sa tour d’ivoire, fermé à l’amitié sincère et aux besoins de ceux qui l’entourent. De cette amitié et de ce service surgiront de multiples occasions de proposer le trésor du message chrétien, par l’exemple et par la parole.

    Un autre aspect important de l’apostolat des laïcs réside dans leur contribution au bien commun, à travers leur travail quotidien. C’est dans leur milieu familial, dans leur occupation professionnelle, au sein de leur engagement social que les laïcs peuvent contribuer à insuffler un esprit chrétien dans toutes les structures de la société. Ils participent ainsi, avec une intention droite, au moyen de leur compétence professionnelle et animés d’un esprit de service, à l’œuvre de la création et de la rédemption, en vivant la charité et en promouvant la justice.

    Il n’y a ici aucun danger d’hégémonie et d’oppression si le chrétien, dans son apostolat personnel et dans l’exercice de sa profession, sait respecter et promouvoir un pluralisme légitime dans le domaine politique, économique, social, etc. Car il n’y a pas une solution chrétienne à chaque problème du monde mais des solutions de chrétiens et d’autres personnes de bonne volonté.

    En conclusion : entre la prétention d’une hégémonie et le modèle à minima du témoignage silencieux, il y a un vaste espace pour l’initiative apostolique des laïcs : une tâche difficile mais exaltante, à réaliser sans le moindre complexe. « La charité du Christ nous presse » (2 Co 5, 14).

    Emmanuel Cabello est prêtre, Docteur en Sciences de l’Education et en Théologie.

  • Au Nigeria, le christianisme connaît une croissance spectaculaire

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    © AED

    De Jonas Soto & Filipe d’Avillez sur zenit.org :

    Nigeria : Le christianisme connaît une croissance spectaculaire

    Entretien avec Mgr Habila Daboh

    9 avril 2025

    Première publication le 4 avril 2025 par l’AED

    Mgr Habila Daboh, évêque du diocèse de Zaria, au Nigeria, s’est entretenu avec l’AED de la situation difficile vécue par les chrétiens dans le nord du pays, mais a également insisté sur le fait que, malgré tout, son peuple est heureux, parce qu’il a Jésus-Christ.

    Les chrétiens du nord du Nigeria doivent faire face à de nombreuses difficultés. Les activités djihadistes, la criminalité et les rivalités tribales constituent une menace directe pour leur sécurité et leur vie, aggravée par l’imposition de la charia dans de nombreuses régions. Néanmoins, dans un entretien avec l’AED, Mgr Habila Daboh, évêque de Zaria, a déclaré que « le nombre de chrétiens augmente de façon spectaculaire dans le nord du Nigeria ».

    Mgr Habila Daboh, évêque de Zaria. ©AED

    Mgr Habila Daboh, évêque de Zaria. ©AED

    Mgr Daboh a expliqué que depuis l’époque coloniale, les missionnaires ont été dissuadés d’œuvrer dans le nord, qui était majoritairement musulman. Lorsque le christianisme a commencé à s’implanter dans la région, l’harmonie prévalait, mais un afflux récent d’idées fondamentalistes au sein de la communauté musulmane a envenimé l’atmosphère. « Nous avons grandi ensemble avec les différentes groupes ethniques », a déclaré l’évêque, originaire de la région. « La vie se déroulait normalement. Nous partagions le repas de Noël avec les musulmans, et pendant leurs célébrations, ils partageaient leur repas avec nous. Nous mangions ensemble, nous jouions au football ensemble, nous allions sur les mêmes marchés, nous nous baignions dans les mêmes ruisseaux. Puis les extrémistes sont arrivés, prétendant que si vous n’êtes pas musulman, alors vous ne devriez pas être en vie, et la vie est devenue terrible pour les chrétiens. » « C’est de là que vient la tension actuelle. Les extrémistes pensent que nous ne devrions pas être dans cette région. Comme ils voient que nous nous développons, ils nous considèrent comme une menace pour la communauté musulmane. »

    « Mon peuple a soif d’éducation »

    L’évêque a rappelé un incident paradoxal de 2020, lorsque quatre de ses séminaristes ont été enlevés. Trois d’entre eux ont finalement été relâchés, mais l’un d’eux, Michael Nnadi, a été assassiné. À l’époque, les gens ont commencé à penser que d’autres séminaristes abandonneraient, par peur.  « Il est intéressant de noter que c’est l’inverse qui s’est produit, car de nombreux jeunes garçons ont commencé à postuler. Ils veulent devenir prêtres. Et quand on leur demande pourquoi, ils répondent qu’ils veulent prêcher Jésus-Christ. Malgré les tensions, nous avons des gens qui sont zélés, qui s’intéressent au christianisme, et c’est pourquoi le christianisme prospère dans le nord du Nigeria. »

    Alors que les groupes djihadistes les plus extrémistes tels que Boko Haram sont fermement opposés à toute forme d’éducation occidentale, l’évêque de Zaria a insisté sur le fait que les chrétiens sont investis dans leurs études. « Mon peuple a soif d’éducation. Quand ils sont éduqués, ils sont libérés. Avec l’éducation, ils peuvent trouver de la nourriture par eux-mêmes. Avec l’éducation, ils sauront ce qui est bien et ce qui est mal. »

    Pour ces raisons, Mgr Daboh a déclaré à l’AED qu’il croyait que même s’ils étaient constamment menacés et que de nombreux chrétiens étaient déplacés, son peuple trouvait le bonheur au milieu des épreuves. « Mon peuple est un peuple heureux. Malgré les difficultés, malgré la pauvreté, malgré la persécution, mon peuple reste un peuple heureux », a-t-il dit. « Ils sont heureux parce qu’ils ont le Christ. » 

    Nigeria : Le christianisme connaît une croissance spectaculaire | ZENIT - Français

  • Plus de 20 300 chrétiens ont été massacrés dans le sud-est du Nigeria depuis 2015

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    De Ngala Killian Chimtom sur Crux Now :

    Un rapport indique que les terroristes et les forces nigérianes ont tué plus de 20 000 chrétiens dans le sud-est du Nigéria

    7 avril 2025

    YAOUNDÉ, Cameroun – Un nouveau rapport indique que plus de 20 300 chrétiens ont été massacrés dans le sud-est du Nigeria depuis 2015.

    Selon l'ONG d'inspiration catholique International Society for Civil Liberty and the Rule of Law Intersociety, les meurtres ont été perpétrés par une pléthore d'organisations djihadistes, notamment les bergers djihadistes peuls, les militants djihadistes du delta du Niger, les bandits djihadistes peuls, les justiciers musulmans peuls ainsi que l'armée nigériane déployée dans la région.

    Le rapport, signé par le président du conseil d’administration d’Intersociety, Emeka Umeagbalasi, indique que les groupes djihadistes qui ont infiltré le Nigeria – en particulier le Sud-Est – sous l’administration de Muhammadu Buhari, ont été responsables d’environ 9 800 décès liés au djihad depuis juin 2015.

    En outre, environ 10 500 citoyens non armés ont été tués par des officiers et du personnel des forces armées nigérianes, prétendument ciblés en raison de leur appartenance ethnique et de leur religion, selon le rapport.

    Le rapport d'Intersociety affirme également que plus de 40 fidèles traditionnels de l'État d'Anambra sont détenus depuis plus de trois mois dans un centre de détention illégal, dépassant largement la durée de détention de 60 jours prévue par la loi. Pire encore, aucune poursuite sérieuse n'a été engagée contre eux, et le gouvernement a donc perdu tout fondement juridique et moral pour « maintenir sans enquête les 40 fidèles traditionnels détenus dans un centre de détention illégal (la Maison du Lion des milices d'État à Awka) pendant plus de 60 jours ».

    Les gouverneurs blâmés

    Alors que les massacres de chrétiens en terre Igbo s’aggravent, Intersociety a accusé dans son rapport les gouverneurs des quatre États de l’est, Enugu, Anambra, Ebonyi et Imo, d’un silence complice – un « silence de cimetière ».

    Ces attaques, qui se sont intensifiées depuis 2015-2016 et ont connu une forte augmentation en 2020-2021, auraient saturé une grande partie des 78 zones de gouvernement local de ces États. Ces régions seraient menacées ou subiraient des attaques, tantôt secrètes, tantôt ouvertes, ciblant principalement les populations trado-judéo-chrétiennes sans défense de l'arrière-pays.

    Ils ont également été accusés d’avoir mené de graves attaques et d’avoir supprimé les droits fondamentaux des citoyens à pratiquer les médecines traditionnelles africaines, considérées comme les précurseurs de la médecine moderne, ainsi que les religions traditionnelles africaines, considérées comme les racines ancestrales du christianisme en terre Igbo.

    « L’ensemble de ces événements a mis en danger des vies et des biens et menacé les droits fondamentaux de ces peuples sans défense à l’identité ethnique et religieuse, y compris le droit de naître, de se développer et de vivre dans un environnement sécurisé et protégé », indique le rapport.

    « Il faut également souligner que de nombreuses activités djihadistes des bergers djihadistes peuls et de leurs alliés dans les États d'Anambra, d'Enugu, d'Imo et d'Ebonyi, sous leur surveillance gouvernementale, sont rarement signalées ou couvertes et réprimées ou censurées sous leur surveillance », poursuit-il.

    « Plusieurs rapports abondent également, révélant des achats de terres aveugles par des tiers pour les djihadistes dans le Sud-Est par des personnes déléguées ou des intermédiaires liés à distance au gouvernement de l'État ou fédéral, y compris de hauts fonctionnaires du gouvernement ou des personnes nommées ou d'autres personnes proches de leur gouvernement », indique le rapport.

    Intersociety note que l'acte d'accusation des quatre gouverneurs s'étend également aux commissaires à la sécurité intérieure, aux conseillers spéciaux en matière de sécurité et aux responsables de la sécurité communautaire, des opérations de vigilance et de la résolution des conflits frontaliers, tous nommés pendant le mandat des gouverneurs inculpés.

    Interdictions de voyager demandées pour les gouverneurs inculpés

    Intersociety s'est engagé à lancer une campagne internationale pour empêcher les quatre gouverneurs – Peter Mbah (Enugu), Charles Soludo (Anambra), Francis Nwaifuru (Ebonyi) et Hope Uzodinma (Imo) – de se rendre dans des pays démocratiques qui respectent la liberté religieuse et les droits des citoyens. Ces pays comprennent le Royaume-Uni, les États-Unis, les pays de l'Union européenne et le Canada.

    « Nous osons également dire que ceux qui aident, encouragent, promeuvent, financent et commettent des abus et des violations de la liberté religieuse internationale au Nigéria ou dans n’importe quelle partie de celui-ci ne doivent plus avoir droit à aucun répit, quels que soient leurs prétentions et leurs camouflages », indique le rapport.

    Il est temps d'ajouter le Nigéria et les djihadistes peuls aux listes « CPC » et « terroristes » aux États-Unis.

    Compte tenu de la persécution continue des chrétiens au Nigéria et du pouvoir meurtrier des bergers djihadistes peuls, Intersociety exhorte non seulement le gouvernement américain à redésigner le Nigéria comme un pays particulièrement préoccupant, « pour des abus flagrants et des violations de la « liberté religieuse internationale », mais aussi à désigner les bergers djihadistes peuls comme « une entité particulièrement préoccupante ».

  • Oui Il est vraiment ressuscité ! Cinq soirées exceptionnelles entre Pâques et Pentecôte au Prieuré des Croisiers à Hannut

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    Oui Il est vraiment ressuscité !

    Un parcours spirituel entre Pâques et Pentecôte

    Après la joie de Pâques, la liturgie nous invite à approfondir le mystère de la Résurrection. Que signifie vraiment la victoire du Christ sur la mort ? Comment cette réalité transforme-t-elle nos vies aujourd’hui ?

    Pour répondre à ces questions, nous vous proposons cinq soirées exceptionnelles au Prieuré des Croisiers à Hannut. Ces rencontres, organisées par les groupes de prière L’Eau Vive et Ephata ainsi que par l’asbl Naître et Renaître, seront des moments d‘information, de réflexion, de prière autour de la Résurrection de Jésus et de son impact sur notre foi et notre quotidien.

     Pourquoi ces rencontres ?
    À travers des enseignements, des témoignages, nous découvrirons comment la Résurrection éclaire notre existence, nourrit notre espérance et nous appelle à une vie renouvelée. Chaque soirée abordera une facette essentielle de ce mystère, en s’appuyant sur la Parole de Dieu, la tradition de l’Église et des figures inspirantes.

     Quand et où ?
     Lieu : Prieuré des Croisiers, Drève du Monastère, Hannut
     Horaires : 20h - 21h30

    Le programme des rencontres :

     Jeudi 24 avril – Oui, Il est vraiment ressuscité
    Que nous dit l’Évangile sur la résurrection de Jésus ? Comment les apôtres ont-ils réagi face à cet événement bouleversant ? Avec l'Abbé B. Villers.

     Jeudi 8 mai – Les signes de la mort et de la résurrection de Jésus
    Nous explorerons les mystérieux témoignages matériels liés à la Passion et à la Résurrection : le linceul de Turin, le voile de Manopello et le linge d’OviedoAvec Jean-Luc Moens.

     Jeudi 15 mai – Année sainte, Jubilé et Résurrection
    Quelle est la signification d'une Année Sainte et d’un Jubilé dans la tradition chrétienne ? En quoi sont-ils liés à la Résurrection du Christ ? Avec l'Abbé Kokot du Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague.

     Jeudi 22 mai – Bienheureux Carlo Acutis : une vie proche de Jésus ressuscité
    Carlo Acutis, jeune bienheureux du XXIe siècle, a fait de l’Eucharistie "son autoroute vers le Ciel". Découvrez comment son amour pour Jésus ressuscité nous interpelle aujourd’hui. Avec le Père Fabien Lambert, prêtre de la paroisse de Salzinnes.

     Jeudi 5 juin – La miséricorde du Père révélée par la Résurrection
    La Résurrection n’est pas seulement un triomphe sur la mort, mais aussi la révélation ultime de l’Amour et de la Miséricorde du Père. Avec Imma Cendros.

    Pourquoi ne pas passer à côté de cette opportunité ?

    Ces cinq soirées sont une invitation à faire une pause dans nos vies souvent trépidantes pour recentrer notre regard sur l’essentiel. Chacun de nous est en quête de sens, d’espérance et de lumière dans un monde où tout va vite. Prenez le temps de vous arrêter, de réfléchir et de partager avec d’autres croyants cette grande joie de la Résurrection. Vous en ressortirez éclairé, renouvelé et fortifié dans votre foi.

    N’attendez plus et rejoignez-nous pour vivre ensemble ce parcours de foi et d’espérance !

    Pour information marc.fichers@gmail.com 019/51.38.04

  • En Syrie, un massacre pour la fin du Ramadan mais l'Occident préfère ne pas le voir

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    D'Elisa Gestri sur la NBQ :

    Syrie, le massacre de la fin du Ramadan pendant que l'Occident dort

    En Syrie, la fête de l'Aïd el-Fitr a été le dernier jour de vie de nombreux citoyens détestés par le nouveau régime fondamentaliste islamique sunnite. De nouveaux et graves massacres de minorités sont enregistrés. Tout cela dans le silence complice d’un Occident complaisant.

    7_04_2025

    Les drapeaux de la nouvelle Syrie (La Presse)

    Dans le monde islamique, l’Aïd el-Fitr est la grande fête qui marque la fin du mois sacré du Ramadan et la rupture du jeûne diurne. Dans la semaine qui suit l’observation lunaire qui donne le coup d’envoi de la célébration, les communautés et les familles se rassemblent pour échanger des cadeaux et participer à des banquets organisés dans les mosquées et dans les maisons privées. En Syrie, cette fête, qui a débuté selon le calendrier lunaire le lundi 31 mars, a été l'occasion de nouveaux massacres perpétrés par les hommes de Hayat Tahrir al Sham, le groupe islamiste fondamentaliste qui a pris le pouvoir le 8 décembre dernier.

    Le premier et le plus important jour de la fête, des massacres et des meurtres ont été enregistrés dans une grande partie de la Syrie, en particulier dans la région côtière occidentale, la zone alaouite déclarée par l'ONG Observatoire syrien des droits de l'homme comme une « zone sinistrée » en raison des milliers de personnes tuées par les milices pro-gouvernementales au cours du dernier mois.

    Près du village de Banies, déjà gravement touché par les récents massacres, les « forces de l'ordre » ont tué le 31 mars six personnes et les corps de onze personnes précédemment exécutées d'une balle dans la tête ont été découverts. Le même jour, près de Tartous, un garçon de seize ans a été tué à un barrage, tandis qu'à Homs, dans le quartier de Karm Al Zaitoun, deux membres des "forces de l'ordre" sont entrés dans la maison d'une famille alaouite, tuant les propriétaires et leurs invités sunnites, qui s'étaient réunis pour célébrer la fin du Ramadan. Considérant que depuis leur installation au sommet de la Syrie en décembre dernier, les hommes du HTS ont obtenu la livraison d’armes des communautés alaouites, les massacres, les tueries et les épisodes tels que ceux qui viennent d’être rapportés sont totalement injustifiés ; Malgré cela, l’opinion publique et les institutions internationales ne semblent pas se rendre compte des graves événements qui continuent de se produire en Syrie.

    À la veille de l'Aïd el-Fitr, le président autoproclamé de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, a inauguré, pour remplacer le précédent gouvernement intérimaire, un nouveau gouvernement de vingt-trois ministres qui semble avoir été créé spécifiquement pour plaire aux démocraties occidentales. En fait, quatre ministères ont été réservés aux représentants des minorités religieuses : le ministère des Affaires sociales et du Travail pour un chrétien, le ministère des Transports pour un alaouite, le ministère de l'Agriculture pour un druze et le ministère de l'Éducation pour un kurde. Finalement, le chef des Casques blancs, sorte de protection civile active dans la région d'Idlib, dirigée par les fondamentalistes, a été nommé ministre de l'Environnement.

    Si à première vue ces données semblent signaler un changement de direction du nouveau gouvernement syrien, une lecture un peu plus approfondie suffit à comprendre qu’il n’en est rien. L’aspect le plus significatif du nouveau gouvernement syrien n’est pas la nomination de quatre représentants des minorités religieuses cooptés par HTS et affectés à des ministères qui ne sont certainement pas de haut niveau ; L’aspect fondamental et incompréhensiblement sous-estimé de la nouvelle équipe ministérielle par l’Occident est que le centre du pouvoir reste fermement entre les mains des fondamentalistes de Hayat Tahrir al Sham. En regardant la liste des noms du nouveau cabinet, il est facile de comprendre : les ministres des Affaires étrangères et de la Défense du gouvernement intérimaire formé après l'éviction de Bachar al Assad conservent leurs postes, tandis que le ministre du Renseignement du même gouvernement est le nouveau ministre de l'Intérieur. L'ancien Premier ministre du gouvernement provisoire, diplômé en ingénierie et en droit islamique, est le nouveau ministre du Pétrole et des Ressources minérales, un secteur stratégique pour un pays au sous-sol riche comme la Syrie ; le nouveau ministre de la Justice est un juge de droit islamique ; Le poste de Premier ministre a été supprimé et le président Al Sharaa lui-même a repris le poste.

    Malgré ces preuves évidentes, l’Occident ne semble pas comprendre que la cooptation de représentants de minorités religieuses au gouvernement est une opération de transformation visant à rendre un groupe armé d’origine de type Al-Qaïda, qui méprise les droits de l’homme et se permet des meurtres de masse en toute impunité, minimalement présentable.  L’explication la plus proche de la réalité pour expliquer ce manque de conscience est que les puissances occidentales elles-mêmes ont encouragé ce changement de façade pour leurs propres intérêts, allant même jusqu’à suggérer ces mots à Al Sharaa.

    Il est en effet très difficile de croire qu’une formation née d’Al-Qaïda comme Hayat Tahrir al Sham utilise spontanément des termes tels qu’inclusion et transition , certes étrangers au monde islamique mais chers à la culture woke qui domine l’Occident civilisé et son avant-poste au Moyen-Orient, l’État d’Israël. De plus, le mariage sans précédent entre le wokisme et le fondamentalisme islamique auquel nous assistons ici est sans aucun doute le signe avant-coureur de graves conséquences, tant en Occident qu’en Orient.

    Prenons un exemple, parmi tant d’autres, de la distorsion cognitive dont souffre l’Occident, en l’occurrence l’Europe, à cet égard : les directeurs d’une école néerlandaise ont récemment interdit à une classe en voyage scolaire de consommer de la nourriture et des boissons dans le bus, par respect pour les élèves musulmans qui jeûnaient pendant le Ramadan. Une telle décision témoigne, tout d’abord, d’une profonde méconnaissance de l’islam : quiconque a déjà visité un pays musulman pendant le ramadan, à l’exception des États gouvernés par des fondamentalistes armés comme, d’ailleurs, la Syrie ou l’Afghanistan actuels, sait que des personnes d’autres confessions, des musulmans non pratiquants et des touristes étrangers mangent et boivent pendant la journée sans que personne ne s’en étonne. Les musulmans pratiquants ne piquent pas une crise lorsque quelqu’un mange ou boit en leur présence ; Si pour une raison quelconque ils transgressent l'obligation du jeûne, selon les prescriptions religieuses islamiques, ils peuvent se racheter en s'abstenant de nourriture et de boisson pendant une autre période de l'année. En outre, une position idéologique telle que celle adoptée par les dirigeants scolaires néerlandais offre, plus ou moins consciemment, une ouverture aux fondamentalistes islamiques qui détestent les musulmans modérés.

    Ce n’est pas une coïncidence si, en Syrie, au cours des dernières semaines du Ramadan, les fondamentalistes du HTS ont tiré sur toute personne surprise en train de manger, de boire ou de fumer pendant la journée, quelle que soit sa foi religieuse. Paradoxalement, l’Occident de la Déclaration des droits de l’homme soutient ceux qui nient les droits et non les victimes de massacres et d’injustices qui ne sont pas entendues sous nos latitudes. Le samedi 12 avril, une manifestation contre les massacres de civils en Syrie est annoncée à Paris par la communauté alaouite syrienne de la diaspora ; L’espoir est que même au niveau institutionnel, il y aura une prise de conscience de la menace fondamentaliste qui menace la Syrie et qui plane également sur notre monde.

  • Pakistan : les chrétiens toujours victimes de viols et d'agressions

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    De Paolo Affatato sur Vatican News :

    Au Pakistan, les chrétiens toujours victimes de viols et d'agressions

    Dans les villes de Sheikhupura et Faisalabad, les minorités, notamment celles chrétiennes, sont victimes de persécutions et d'intolérance. Selon le frère capucin Lazar Aslam basé à Lahore, «la violence reste préoccupante, les filles sont souvent forcées de se marier et de se convertir, et les fausses accusations sont une dure réalité pour beaucoup».

    L'intolérance rampante à l'égard des chrétiens au Pakistan continue de susciter l'inquiétude dans les communautés de croyants. Et de ternir une période qui a vu chrétiens et musulmans célébrer ensemble et partager des moments de prière pendant les temps spéciaux du Carême et du Ramadan, qui ont coïncidé en 2025, offrant de précieuses opportunités de dialogue et de rencontre.

    Accusations de blasphème

    Parmi les incidents contre les chrétiens qui ont marqué les dernières semaines figure la récente agression de Waqas Masih, 22 ans, agressé par l'un de ses supérieurs dans l'usine où il travaillait à Sheikhupura, dans la province du Pendjab. Dans une réthorique qui s'est répétée dans plusieurs autres cas, Waqas a été accusé à tort d'un prétendu blasphème, c'est-à-dire d'avoir profané des pages du Coran. Il a alors refusé de se convertir à l'islam pour échapper à ces fausses accusations. Frappé à plusieurs reprises au cou, Waqas a été grièvement blessé et hospitalisé à Lahore dans un état grave, tandis que son agresseur a été arrêté.

    Violé parce que chrétien

    Outre l’histoire de Waqas, un horrible crime a été commis le 25 mars près de l'autoroute traversant le Pendjab. Trois criminels ont attaqué un couple chrétien marié, Adnan Masih et Shumaila, qui se rendait à Faisalabad en moto. Le couple a été arrêté par les voleurs armés qui lui ont dérobé la somme de 800 roupies et un téléphone portable.

    Cependant, lorsque l'identité chrétienne du couple a été découverte, la violence a changé de ton et de modalités. Les malfrats ont commencé à utiliser un langage abusif, empreint de mépris et de cruauté, qui a abouti au viol collectif de la femme, sous les yeux de son mari.

    Le sénateur Khalil Tahir Sindhu, un avocat catholique qui a rendu visite à la famille (le couple a trois enfants) à Faisalabad, a manifesté sa solidarité et son soutien aux deux victimes. L'avocat a révélé que des proches de l'un des accusés avaient même menacé les victimes pour qu'elles ne portent pas plainte, ce qu'elles ont fait «pour demander justice, car de tels crimes de haine ne peuvent rester impunis», a-t-il déclaré, en félicitant la police qui a réussi à identifier et à arrêter les criminels en temps voulu. Réitérant l'engagement du gouvernement en faveur de la justice, le sénateur Sindhu a souligné que «la Constitution du Pakistan garantit la protection de tous les citoyens sans discrimination de culture, d'ethnie ou de foi».

    La vulnérabilité des minorités

    «Ces incidents, a souligné le frère capucin de Lahore, le père Lazar Aslam, montrent la vulnérabilité et la discrimination auxquelles sont confrontés les groupes minoritaires au Pakistan, en particulier les chrétiens. La violence à l'encontre des minorités religieuses reste préoccupante. Les filles sont souvent forcées de se marier et de se convertir, et les fausses accusations sont une dure réalité pour beaucoup». Dans une telle situation, rappelle le père Aslam, les catholiques pakistanais se tournent vers le témoignage du serviteur de Dieu Akash Bashir, ce jeune catholique que tout le monde considère comme un martyr parce qu'en 2015, il a sacrifié sa vie pour empêcher une attaque terroriste contre sa paroisse. Son témoignage a uni des croyants de toutes confessions: des chrétiens mais également des musulmans.

  • Saint Jean-Baptiste de la Salle (7 avril) (KTO)

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    Pourquoi surnommait-on notre saint « Monsieur ailleurs » ? On l'aura compris, parce que, ne tenant point en place, véritable ambassadeur de l'amour de l'homme pour l'homme, saint Jean-Baptiste de la Salle conjugua le verbe aimer aux quatre coins d'une France perturbée où la Régence ne tardera pas à succéder à la mort du roi Louis XIV. Sa devise : « Souris au monde et le monde te sourira ». Convaincu qu'on ne peut chasser la solitude que par la solidarité, il n'a de cesse de prêcher que le monde est à aimer « avec les yeux de la foi ». Stupéfiante personnalité que celle de saint Jean-Baptiste de la Salle, dont la Communauté des Frères des Écoles Chrétiennes est, de nos jours, plus prospère que jamais : présence effective dans 79 pays du monde, 90.000 éducateurs, en partie laïcs, 4.500 frères et un million d'élèves et étudiants de tous âges, un millier d'oeuvres éducatives lasalliennes, enfin, qui prennent leur place du jardin d'enfants aux centres universitaires. « Une communauté qui s'ouvre à de jeunes hommes dont le coeur se laisse pénétrer par des vents de grand large ». Où l'on constate que saint Jean-Baptiste de La Salle ne manqua point de courage. Qui a dit que les saints sont devenus des saints parce qu'ils ont eu le courage de recommencer tous les jours ? Mais, ce courage, mot que d'aucuns traduiront par « volonté de fer », contraste paradoxalement, comme on le verra, avec une sensibilité exacerbée. Jean-Baptiste de La Salle est incontestablement une personnalité hors du commun devant laquelle on se sent tout petit. Mais, rassurons-nous : ce n'est pas péché mortel que de se sentir tout petit. Aucun péché n'est mortel, d'ailleurs. Ce qui est mortel, c'est d'oublier de vivre.
  • Un gang haïtien traque et assassine des religieuses

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    D'Amy Balog sur The Catholic Herald :

    Un gang haïtien traque et assassine des religieuses

     
    4 avril 2025

    Deux religieuses figuraient parmi les personnes brutalement tuées lors d'une émeute déclenchée par un gang armé près de la capitale haïtienne, Port-au-Prince.

    Les sœurs Evanette Onezaire et Jeanne Voltaire ont cherché refuge dans une maison alors que le gang attaquait la prison et d'autres bâtiments publics à Mirebalais, à 30 miles au nord-est de Port-au-Prince.

    Des membres du gang ont trouvé la cachette des Sœurs et les ont abattues. Une jeune fille qui s'était réfugiée chez eux a été blessée par balle à la poitrine.

    L'archevêque Max Leroy Mésidor de Port-au-Prince a déclaré à l'association caritative catholique Aide à l'Église en Détresse (AED) : « Plusieurs meurtres ont eu lieu lors de cette attaque, dont celui de deux sœurs de la congrégation locale des Petites Sœurs de Sainte Thérèse.

    « Tous les prisonniers se sont échappés et la ville est contrôlée par des bandits. »

    Plus de 500 détenus ont été libérés par des membres de gangs qui ont pris d'assaut la prison de la ville.

    Dans une lettre aux religieux, l’archevêque Mésidor a déclaré : « Nous traversons l’une des pires périodes de notre histoire en tant que peuple. »

    Il a ajouté : « Au cours des dernières semaines, des communautés religieuses ont été déplacées, de nombreuses écoles sont fermées, des religieuses âgées et malades ont dû être évacuées au milieu de la nuit, et des congrégations entières ont dû quitter leurs maisons de retraite, sans aucun endroit où placer les sœurs malades. »

    L'archevêque Mésidor a déclaré que la crise provoquée par l'augmentation de la violence a eu un impact considérable sur la capacité de l'Église à mener à bien sa mission dans la capitale.

    Il a ajouté : « Vingt-huit paroisses de l’archidiocèse de Port-au-Prince sont fermées, tandis qu’une quarantaine fonctionnent au minimum car les quartiers sont contrôlés par des gangs.

    Les prêtres ont été contraints de fuir, trouvant refuge auprès de leurs familles ou d'autres ecclésiastiques. Ils ont besoin d'aide. L'archidiocèse est également en difficulté.

    Il a déclaré : « Ici en Haïti, notre Carême est devenu un véritable Chemin de Croix, mais nous l’offrons en communion avec la souffrance du Christ. »

    Marco Mencaglia, directeur des projets de l'Aide à l'Église en Détresse (International), a déclaré : « Nous demandons à Dieu d'accorder [aux sœurs Onezaire et Voltaire] le repos éternel, et nous prions pour leurs familles et la sécurité de la congrégation. »

    M. Mencaglia a ajouté que l'association reste déterminée à soutenir l'Église haïtienne, en lançant « un appel urgent à la prière face à la violence accrue et à son impact dévastateur sur la communauté ».

  • IVG : des femmes témoignent

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    IVG: Des femmes témoignent
    Nancy a eu une première grossesse à 17 ans avec un homme qu'elle aimait. Elle souhaitait garder son enfant à naître, mais son gynécologue a réussi à la convaincre d'avorter. Une longue dépression s'en suivra, avant qu'une 2e grossesse l'aide à remonter la pente...

    L'ECLJ publie sur cette page une série de témoignages de femmes qui ont eu un ou plusieurs avortements et qui partagent leurs expériences. Nous remercions toutes ces femmes qui avaient témoigné devant des parlementaires, à l'Assemblée nationale et au Sénat, en février et en mai 2024.

    Ci-dessous, les précédents témoignages et celui de Sandra Dubi, diplomée en psychologie et pasteur. (Sandra Dubi n'a pas avorté mais accompagne depuis de nombreuses années, dans le cadre de ses activités professionnelles des femmes ayant eu recours à l'avortement. Vous pouvez contacter Sandra Dubi via ses réseaux: Lien YouTube ici.)

    Cette page sera mise à jour progressivement, alors pour être sûr de ne manquer aucune vidéo: abonnez-vous ici à notre chaîne YouTube.

    Le 1er témoignage est uniquement disponible sur notre chaîne Spotify.

     

    À voir également :

    REGRETS, PRESSIONS, MENSONGES... 3 FEMMES TÉMOIGNENT

  • Les attaques contre les catholiques sont de plus en plus courantes et tolérées en Europe et en Amérique latine

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    Du CWR :

    Rapport : Les attaques contre les catholiques sont de plus en plus courantes et tolérées en Europe et en Amérique latine

    Puebla, Mexique, 2 avril 2025 / 17h46 (CNA).

    Les attaques contre les chrétiens, en particulier les catholiques, sont en augmentation tant en Europe qu'en Amérique latine, selon divers rapports d'organisations spécialisées.

    En 2023, l'Observatoire sur l'intolérance et les discriminations envers les chrétiens en Europe a recensé 2 444 crimes haineux antichrétiens dans 35 pays européens. Ce chiffre comprend 232 agressions personnelles, allant du harcèlement et des menaces à la violence physique. Près de la moitié de ces agressions ont eu lieu en France .

    Cette tendance inquiétante a également été relevée dans le rapport 2023 sur la liberté religieuse publié par la fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse.

    Le résumé de ce dernier rapport de recherche met en garde contre « une augmentation considérable des incidents perpétrés par des individus ou des groupes défendant certaines opinions idéologiques intolérantes aux croyances religieuses d’autrui ».

    « Les attaques ont principalement visé des membres de communautés religieuses (c’est-à-dire des catholiques et des évangéliques) et ont généralement été commises par des membres de groupes pro-avortement et pro-féministes, ainsi que par des groupes qui promeuvent l’idéologie du genre », ajoute le résumé.

    « En Argentine, en Bolivie, au Brésil, au Chili, en Colombie, au Costa Rica, au Guatemala, en Haïti et au Mexique, des incidents (dans plusieurs cas, des crimes) ont été signalés, notamment des attaques contre des personnes religieuses, des actes de vandalisme, de profanation ou des atteintes aux sentiments religieux », indique le document.

    Polonia Castellanos, présidente de Christian Lawyers , une fondation fondée en Espagne qui a ouvert une section au Mexique , a déclaré : « Lorsque les catholiques et les chrétiens en général sont attaqués et humiliés, rien ne se passe, mais si cela était fait à un autre groupe, les conséquences seraient immédiates. »

    « Je pense que la raison est en partie de notre faute », a-t-elle déploré, car les catholiques « se sont laissés humilier et insulter sans rien faire, et c'est pourquoi nous avons atteint ces extrêmes qui commencent à être dangereux. »

    Elle n'est pas la seule à partager son point de vue. D'autres responsables catholiques d'Amérique latine et d'Europe, interrogés par ACI Prensa, partenaire d'information en espagnol de CNA, mettent en garde contre un relâchement croissant face aux attaques contre les chrétiens dans des pays autrefois fervents défenseurs de la foi.

    Un exemple récent et mondial d’offense aux chrétiens est la parodie de la Cène présentée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.

    D’autres cas en Amérique latine incluent l’exposition d’art annulée « La Venue du Seigneur » au Mexique, qui présentait des symboles religieux sexualisés, et la pièce « María Maricón » au Pérou, qui, selon le synopsis officiel, « explore le conflit entre religion et genre à travers la déconstruction de diverses vierges et saints catholiques ».

    Attaques « non signalées ou normalisées »

    Pour Uriel Esqueda, directeur de campagne de la plateforme mexicaine Actívate (Activez-vous), « les attaques contre les chrétiens et les personnes pratiquant une religion prennent de l'ampleur et sont de plus en plus visibles chaque jour. Je pense qu'il s'agit d'une forme de persécution, et ces attaques sont malheureusement passées sous silence ou, dans une certaine mesure, normalisées. La situation est donc très grave. »

    « Malheureusement, les dirigeants religieux et les individus ne sont pas habitués à la culture de la dénonciation des violations de leur droit humain à la liberté religieuse, et je pense que c'est une partie du problème », a-t-il noté, avertissant qu'actuellement « il y a une plus grande intolérance envers les groupes catholiques par rapport aux autres types de groupes religieux. »

    Par exemple, bien que la Constitution mexicaine « reconnaisse et protège le droit humain à la liberté religieuse », ainsi que les traités internationaux, « malheureusement, personne ne sait comment signaler [les violations] ou comment faire respecter ce droit humain », a-t-il déploré.

    Esqueda a déclaré qu'Actívate lancera une campagne pour que « la christianophobie puisse être signalée et que les autorités sachent quoi faire face à ce type de problèmes, et que les personnes qui commettent ou pratiquent la christianophobie puissent recevoir une certaine forme de sanction ».

    Tentatives d'éliminer la présence du catholicisme au Mexique

    Marcial Padilla, directeur de ConParticipación (Sensibilisation et Participation), une organisation mexicaine dédiée à la promotion de la dignité humaine, a déploré que « historiquement, il y a eu une volonté de la part de groupes politiques et idéologiques de rééduquer la société pour éliminer la présence du catholicisme, que ce soit dans l'éducation, les coutumes, l'art ou toute trace de lois inspirées par les principes de la foi chrétienne ».

    Il a expliqué que la laïcité s'exprime par « la tolérance à l'égard des moqueries envers la foi, mais aussi par l'intolérance envers les expressions de foi. Autrement dit : au nom de la liberté d'expression, la foi catholique peut être ridiculisée, mais au nom de la laïcité de l'État, elle ne peut être librement exprimée ni célébrée en communauté. »

    Au Mexique, les symboles nationaux sont protégés, mais les symboles religieux ne le sont pas.

    « Au Mexique, on peut profaner des images religieuses ou des églises, mais pas le drapeau ou les symboles nationaux, car cela est clairement pénalisé », a souligné le père Hugo Valdemar, prêtre mexicain qui a dirigé le bureau de communication de l'archidiocèse de Mexico pendant 15 ans, alors qu'il était dirigé par le cardinal Norberto Rivera.

    « La question est : pourquoi les symboles nationaux sont-ils interdits alors que les symboles religieux peuvent être moqués et ridiculisés sans aucune conséquence pénale ? » s’est interrogé Padilla.

    Dans le pays, a-t-il déploré, « une mentalité jacobine [antireligieuse] persiste contre l’Église catholique ».

    Il y a des vestiges du passé qui n'ont pas été surmontés culturellement, a-t-il dit, faisant référence aux tensions entre l'État et l'Église catholique au Mexique qui remontent au milieu du XIXe siècle et ont atteint leur apogée dans les années 1920, lors de la féroce persécution gouvernementale des catholiques qui a déclenché la guerre des Cristeros .

    Pour Valdemar, il est important que les catholiques « défendent fermement leur foi et leurs valeurs, sans tomber dans des provocations qui nous feraient passer pour des fanatiques ou des intolérants. Et aussi avec une grande prudence, car souvent ces expressions de haine envers la foi passeraient inaperçues si elles n'étaient pas provoquées pour se faire connaître. »

    « Parfois, certaines prétendues œuvres d'art sont si médiocres que personne ne les remarquerait si ce n'était à cause du scandale qui les rend publiques », a-t-il noté.

    Les médias sociaux sont importants pour garantir que les attaques ne soient pas réduites au silence

    Pour le père Juan Manuel Góngora du diocèse d'Almería en Espagne, qui compte plus de 82 600 abonnés sur X, « nous vivons une époque difficile, et un exemple en est le nombre croissant de profanations eucharistiques dans diverses paroisses et la violence antichrétienne ».

    « L'ingénierie sociale dont nous sommes victimes depuis des décennies a progressivement accru [la tolérance envers les délits]. Et depuis l'arrivée au pouvoir du Parti socialiste ouvrier espagnol en 2018 et l'investiture du Premier ministre Pedro Sánchez, une série de lois totalement préjudiciables à la foi catholique et à l'anthropologie sont mises en œuvre, comme l'application des lois sur la mémoire historique, l'avortement et l'euthanasie. »

    En outre, Góngora a critiqué « la tentative du gouvernement et de ses partenaires parlementaires d’ éliminer le délit contre les sentiments religieux , protégé par l’article 16 de la Constitution espagnole et inclus dans le code pénal (articles 522-526) ».

    Le prêtre espagnol a souligné que ces lois « servent généralement à garantir que ces attaques et stratégies de pouvoir ne soient ni étouffées ni dissimulées. Parallèlement, la grande majorité des médias, alimentés par la publicité institutionnelle et de concert avec une multitude d'associations affiliées à la gauche progressiste, contribuent de manière indispensable à la diffusion de récits et d'histoires aux orientations laïques et antichrétiennes. »

    L'Europe « oublie son identité »

    Castellanos a déclaré qu'elle pensait que la situation actuelle de la liberté religieuse en Espagne et dans le reste de l'Europe était « très préoccupante et dangereuse ; les attaques contre les chrétiens augmentent non seulement en nombre mais aussi en intensité ».

    « L’Europe, qui s’est construite sur des racines chrétiennes, oublie son identité, persécute les chrétiens et impose des idéologies antichrétiennes », a-t-elle déclaré.

    Faisant référence à la proposition visant à éliminer les crimes contre les sentiments religieux, le président de Christian Lawyers a averti que cela « multiplierait de manière exponentielle les crimes contre les chrétiens ».

    « Ce qui est encore plus alarmant, c'est que de nombreux délits sont commis par des fonctionnaires. Or, non seulement ces délits ne sont pas poursuivis (car nous savons déjà qu'en Espagne, la loi n'est pas la même pour tous), mais nous payons avec nos impôts le prix de personnes ou d'individus qui se consacrent à nous insulter, alors qu'ils devraient être les premiers à respecter tous les citoyens », a-t-elle déclaré.

    Castellanos a précisé que la législation devrait « garantir le respect. La liberté d'expression de certains n'implique ni insultes ni humiliations ; ce sont deux choses bien distinctes. »

    « Malgré tout, nous devons être conscients de notre victoire (même si des actions seront nécessaires). L'Espagne est la terre de Marie, et je suis sûre que toute la lutte pour la défense de la vie (de sa conception à sa fin naturelle), de la famille et de la liberté religieuse portera bientôt ses fruits », a-t-elle déclaré.

    Les résultats dépendent des catholiques

    Alberto González Cáceres, président du Centre d'études juridiques Saint-Thomas More au Pérou, a déploré que la défense de la liberté religieuse ne semble pas « pertinente pour la grande majorité de la population, car la religion est devenue une manifestation culturelle presque secondaire, sauf lorsque les gens vivent dans une situation désespérée, comme au Nicaragua, ou en cas de catastrophe. Je le dis avec une profonde tristesse. »

    « Aujourd’hui, pour les personnes qui pratiquent véritablement leur foi, il est bouleversant de constater qu’il existe une forte censure médiatique contre toutes les formes de pratique religieuse, tout comme il existe une stigmatisation sociale contre tout ce qui est orthodoxe », a-t-il noté.

    Dans ce contexte, les catholiques, a-t-il dit, peuvent répondre de « deux manières concrètes » : « La première est de prier beaucoup, et la seconde est de s’instruire dans le catéchisme et la doctrine catholique. »

    Concernant les mesures prises par les autorités face aux délits religieux, González a déclaré qu'il estimait qu'« il ne fallait absolument rien attendre. Les résultats dépendront des actions menées par les catholiques eux-mêmes ».

  • Une enseignante catholique tuée par des séparatistes en Indonésie

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    De Ngala Killian Chimtom sur le Catholic Herald :

    Une enseignante catholique tuée par des séparatistes en Indonésie

    30 mars 2025

    Une enseignante catholique a été tué et sept autres personnes blessées lors d'une attaque menée par des séparatistes contre une école dans la province des hauts plateaux de Papouasie en Indonésie.

    L'attaque a eu lieu dans le district d'Anggruk le 21 mars par le groupe indépendantiste connu sous le nom de bataillon Eden Sawi-cum-Sisipa, a indiqué la police dans un communiqué le 24 mars.

    Rosalia Rerek Sogen, 30 ans, du diocèse de Larantuka, est décédée lors du raid au cours duquel les sept autres enseignants et agents de santé ont été blessés, certains grièvement.

    Le groupe vaquait à ses occupations quotidiennes lorsqu'il a été soudainement pris en embuscade par des membres du groupe armé séparatiste.

    Selon des sources militaires locales, les assaillants ont incendié une salle de classe et le dortoir des enseignants après que leurs demandes d'argent n'aient pas été satisfaites.

    Le groupe séparatiste a justifié l'attaque en affirmant que les enseignants et les soignants étaient des militaires infiltrés. Cette déclaration faisait suite à une déclaration antérieure du chef des forces armées indonésiennes, le général Agus Subiyanto, qui avait affirmé que l'armée était déployée dans la zone pour garantir la sécurité des civils.

    Parmi les sept personnes blessées lors de l'attaque, trois ont été grièvement blessées, selon la police.

    Le ministre de l'Éducation primaire et secondaire, Abdul Mu'ti, a présenté les condoléances du ministère et a également exprimé l'espoir que de telles violences ne se reproduisent pas, en particulier contre les enseignants et le personnel éducatif chargés de servir dans les régions frontalières, ultrapériphériques et défavorisées de l'Indonésie, a rapporté Antara News .

    L'évêque Yanuarius Teofilus Matopai You de Jayapura a envoyé une déclaration à Crux soulignant comment le conflit en Papouasie persiste depuis plus de six décennies, à commencer par la loi controversée du libre choix (Pepera) en 1969, dans laquelle 1 025 personnes sélectionnées par l'armée indonésienne en Nouvelle-Guinée occidentale ont voté à l'unanimité en faveur du contrôle indonésien.

    La majorité de la population de la Nouvelle-Guinée occidentale est chrétienne, même si l'Indonésie est majoritairement musulmane.

    « Ce conflit a coûté la vie à d'innombrables personnes, notamment à l'armée indonésienne, à l'Armée de libération nationale de Papouasie occidentale (TPNPB) [à laquelle appartient le bataillon Eden Sawi-cum-Sisipa] et aux civils. Des rapports indiquent que des milliers de personnes ont perdu la vie, que ce soit au combat direct ou en raison des conséquences plus larges du conflit, telles que la famine, la maladie et les traumatismes psychologiques », indique le message envoyé par l'évêque.

    « Les vagues de déplacements ont également été une conséquence flagrante de ce conflit. De nombreux civils ont été contraints de fuir leurs foyers dans plusieurs régences de Papouasie, comme Nduga, Intan Jaya et Yahukimo, à la recherche de zones plus sûres. Ces déplacements se produisent souvent dans des conditions extrêmement difficiles, avec un accès limité à la nourriture, à l'eau potable et aux soins de santé », poursuit le message.

    « L’Église catholique condamne fermement cette violence… l’Église souligne l’importance d’un dialogue pacifique entre Jakarta [la capitale indonésienne] et la Papouasie pour mettre fin au cycle de violence qui n’apporte que souffrance.

    « L’Église appelle à la collaboration entre le gouvernement, les chefs coutumiers et les communautés religieuses pour une solution humaine et enracinée dans l’amour, la justice et la paix », conclut le communiqué.

  • Les communautés chrétiennes en Israël font face à une hostilité croissante, selon un rapport annuel

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    De Marinella Bandini  sur CNA :

    Les communautés chrétiennes en Israël font face à une hostilité croissante, révèle un rapport annuel

    Rapport RossingIntervenants présents à la réunion d'information du Centre Rossing présentant le rapport « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est » le 27 mars 2025. De gauche à droite : Hana Bendcowsky, directrice du Centre de Jérusalem pour les relations judéo-chrétiennes du Centre Rossing ; Bernard Sabella, professeur de sociologie à la retraite ; Federica Sasso (Centre Rossing), modératrice ; Hussam Elias, directeur exécutif du projet ; et le père jésuite David Neuhaus. | Crédit : Marinella Bandini

    Le 27 mars à Jérusalem, le Centre Rossing pour l’éducation et le dialogue a présenté les conclusions de son rapport annuel, « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est », et d’une enquête menée en décembre 2024 auprès de 300 chrétiens palestiniens/arabes en Israël et à Jérusalem-Est, donnant un aperçu de leurs perceptions de divers aspects de la vie.

    La réunion d'information s'est tenue au Centre Notre-Dame de Jérusalem. Un panel d'experts a mis en lumière les défis et les angoisses auxquels est confrontée la population chrétienne locale, parmi lesquels Hana Bendcowsky, directrice du Centre de Jérusalem pour les relations judéo-chrétiennes du Centre Rossing ; Hussam Elias, directeur exécutif du projet ; le père jésuite David Neuhaus ; et Bernard Sabella, professeur de sociologie à la retraite.

    Le rapport « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est », préparé par le Centre Rossing pour l'éducation et le dialogue, est présenté au Centre Notre-Dame de Jérusalem le 27 mars 2025. Étaient présents des journalistes de journaux étrangers, des représentants diplomatiques, ainsi que des membres du clergé et des religieux. Crédit : Marinella Bandini
    Le rapport « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est », préparé par le Centre Rossing pour l'éducation et le dialogue, est présenté au Centre Notre-Dame de Jérusalem le 27 mars 2025. Étaient présents des journalistes de journaux étrangers, des représentants diplomatiques, ainsi que des membres du clergé et des religieux. Crédit : Marinella Bandini

    Le rapport documente une augmentation des incidents d’intimidation et d’agression ciblant les communautés chrétiennes tout au long de 2024. Actuellement, environ 180 000 chrétiens vivent en Israël (environ 1,8 % de la population israélienne), et 78,8 % d’entre eux sont arabes.

    Les agressions physiques sont apparues comme la catégorie la plus répandue parmi les 111 cas recensés, la majorité visant des membres du clergé, facilement identifiables à leur tenue religieuse. Les crachats ont été identifiés comme une forme courante de harcèlement physique. Des actes de vandalisme et de profanation visant des églises chrétiennes, notamment des graffitis, des jets de pierres et des incendies criminels, ont également été recensés. 

    Selon le rapport, les auteurs de tous les cas connus ont été identifiés comme étant des individus juifs, principalement des jeunes hommes issus de milieux ultra-orthodoxes et national-religieux, animés par un mélange de ferveur nationaliste et d’extrémisme religieux.

    Ces événements font que les chrétiens se sentent menacés et mal accueillis dans leur propre pays. Ce sentiment est encore plus évident dans l'enquête, qui révèle des sentiments mitigés quant à leur acceptation par la société juive israélienne. Alors que 30,8 % des chrétiens se sentent acceptés au sein de la société israélienne, 34 % ne le sont pas, le sentiment de non-acceptation étant plus élevé (56 %) chez les 18-29 ans.

    Le rapport annuel du Centre Rossing, « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est », sera présenté le 27 mars 2025 au Centre Notre-Dame de Jérusalem. Crédit : Marinella Bandini
    Le rapport annuel du Centre Rossing, « Attaques contre les chrétiens en Israël et à Jérusalem-Est », sera présenté le 27 mars 2025 au Centre Notre-Dame de Jérusalem. Crédit : Marinella Bandini

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