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Témoignages - Page 4

  • José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons, martyrs victimes des "Rouges" espagnols (11 mars)

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    D'Evangile au Quotidien :

    José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons
    Martyrs de la Guerre Civile Espagnole (1936-1939)
    Béatification record du 11 mars 2001 par saint Jean-Paul II
    Mémoire commune : 11 mars
    Mémoire individuelle : ‘dies natalis’ de chacun

    Fruit du grand Jubilé de l'An 2000, cette béatification du 11 mars 2001 est la première du nouveau siècle et du nouveau millénaire. Jamais autant de serviteurs de Dieu n'ont été béatifiés à la fois. (Il faut remonter au Bx Pie IX - Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878, en 1867, pour avoir la béatification de 205 martyrs du Japon.) Chaque cause a été étudiée individuellement. Chacun de ces martyrs avait déjà mené une vie sainte digne de béatification avant que le martyr ne vienne couronner leur carrière. L'Église de Valence, suivie par celles de Barcelone et de Lérida, a commencé à instruire les procès de béatification depuis 50 ans déjà. Une masse de documents a été recueillie.
    Avant cette béatification, saint Jean Paul II avait déjà célébré 10 béatifications pour des martyrs de la guerre civile espagnole, soit, avec ceux de ce jour, 471 martyrs. A savoir: 4 évêques, 43 prêtres séculiers, 379 religieux, 45 laïcs.

    La seconde République instaurée en 1931 amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composée de communistes, socialistes et anarchistes, elle est essentiellement anticléricale. Pourtant les évêques ont reconnu au début sa légitimité. Si les violences ne se déclenchent pas tout de suite, néanmoins ce gouvernement révolutionnaire entame d'emblée une persécution juridique : dissolution des ordres religieux et nationalisation de tous leurs biens, approbation du divorce, crucifix retirés des classes.

    Après les lois restrictives vient la persécution sanglante avec la "Révolution des Asturies" en 1934 et les martyrs de Turon.
    En l'été 1936, les "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), déclenchent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan révolutionnaire comparable à celui de la Révolution française qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Mais les révolutionnaires ne sont pas suivis par tout le peuple ; au contraire, il se produit un sursaut de la conscience nationale.

    Une partie de l'armée avec le général Francisco Franco se révolte et crée le "Mouvement national". C'est alors la guerre civile entre "Rouges" et "Nationaux" qui dure de 1936 à 1938. Les révolutionnaires ont vraiment l'intention d'éradiquer l'Église et ils procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe.
    Sont victimes: 13 évêques, 4184 prêtres, 2365 religieux, 283 religieuses, des milliers et des milliers de laïcs. Ils sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas des "victimes de guerre", car ils sont pacifiques et ne prennent pas part aux événements, ni des "victimes politiques ", car ils n'ont pas pris partie. (Notons à ce propos que le parti qui soutenait Franco, la "Phalange", influente surtout au début, avait certaines accointances avec les Nazis.). Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient « Vive le Christ-Roi! », ce qui n'est pas sans rappeler la guerre des "Cristeros" au Mexique (1926-1929), et tous, avant de mourir, pardonnaient de tout cœur à leurs bourreaux.

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  • Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre

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    De Filip Mazurczak sur le Catholic World Report :

    Observations et leçons d'une "Église pauvre dans un pays riche".

    Une critique de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli.

    5 mars 2024

    Malgré son titre optimiste, la lecture de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli, est une expérience plutôt dégrisante et souvent douloureuse. Cependant, il offre un espoir prudent qu'une nouvelle Église, petite mais au zèle contagieux, puisse émerger en Occident sur les décombres de la tourmente séculariste du dernier demi-siècle. Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre de toute urgence afin de tirer les leçons des erreurs commises par les Néerlandais et de réfléchir à la manière de reconstruire la Christianitas.

    À l'avant-garde de la laïcité

    À l'exception des sociétés post-communistes soumises à des décennies de propagande athée marxiste-léniniste (en République tchèque, en Estonie et dans les territoires constituant l'ancienne République démocratique allemande), aucune nation européenne n'est peut-être aussi sécularisée que les Pays-Bas. Dans une interview accordée en 2013 à Radio Vatican (citée dans le livre d'Edward Pentin, The Next Pope, qui présente le prélat néerlandais comme l'un des douze pababili), le cardinal Eijk a déclaré que la proportion de catholiques néerlandais assistant à la messe a chuté de 90 % dans les années 1950 à moins de 5 % il y a dix ans.

    Alors que, d'après mon expérience, la plupart des Tchèques sont apathiques à l'égard de la religion, l'attitude dominante des Néerlandais à l'égard de Dieu et de l'Église est l'hostilité. Cette attitude s'est manifestée de manière éclatante lors de la visite du pape Jean-Paul II aux Pays-Bas en 1985. Alors que le charisme de Jean-Paul II, son respect et sa connaissance des cultures locales ont suscité un enthousiasme généralisé, même dans des pays à faible population catholique comme la Grèce, Israël et le Japon, la participation aux événements papaux a été très faible en Hollande, une nation qui, comme l'Allemagne, a historiquement abrité une société mixte catholique-protestante. À Utrecht, des manifestants ont jeté des œufs pourris et des bombes fumigènes sur la papamobile en scandant : "Tuez le pape ! "Tuez le pape !" Pendant ce temps, une chanson intitulée "Popie Jopie" ("bouffon" en néerlandais) se moquant de saint Jean-Paul II a été classée dans le Top 40 aux Pays-Bas.

    Les Néerlandais n'ont pas seulement perdu leur foi au cours des soixante-dix dernières années, ils ont également été à l'avant-garde du rejet des tabous sociaux et de l'éthique judéo-chrétienne par le biais de la législation. En 2001, les Pays-Bas sont devenus la première nation au monde à légaliser le "mariage homosexuel" et, un an plus tard, la première à dépénaliser l'euthanasie. Outre ses nombreux peintres visionnaires, de Rembrandt à Van Gogh, la Hollande est peut-être surtout synonyme de tolérance légale de la consommation de cannabis à des fins récréatives.

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  • 7 mars 2024 : 750e anniversaire de la mort de saint Thomas d'Aquin

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    De KTO télévision :

    Saint Thomas d’Aquin, la sainteté de l’intelligence

    29/12/2023

    En 1244, Thomas entrait, contre l’avis de sa famille, dans l’ordre des prêcheurs de Saint Dominique. Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d’Universités. Son oeuvre majeure, la Somme Théologique qu’il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Eglise. S’il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l’eucharistie, le documentaire s’intéresse d’avantage à l’homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ? « Grâce à la sagesse de Thomas, j’apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l’athéisme à la foi chrétienne. » Saint Thomas d’Aquin - La Sainteté de l’intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach

  • Félicité et Perpétue... (7 mars)

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    Des martyrs qui ont été semence d'évangélisation, dont on se souvenait avec reconnaissance à chaque messe, aujourd'hui passés sous silence...

    Source : missel.free

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    Saintes Félicité & Perpétue

    Lors de la persécution ordonnée par Septime‑Sévère[1], Perpétue et Félicité furent arrêtée à Thuburbo, ville épiscopale de la Proconsulaire (aujourd’hui Tebourba, en Tunisie). Perpétue, âgée de vingt‑deux ans, était patricienne ; elle était encore catéchumène et mère d’un tout jeune enfant. Félicité qui était esclave, était enceinte et elle accoucha d’une fille dans la maison. Malgré les supplications de son père qui l’implore de se soumettrez et malgré son angoisse d’avoir à priver son enfant de sa mère, Perpétue demeure ferme jusqu’au bout. Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’amphithéatrum Castrense de Carthage, le 7 mars 303, avec Saturus, Satuminus, Revocatus et Secundulus.

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  • Liège (Saint-Sacrement), 17 mars : Conférence de Carême par l'abbé Germeau

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    L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU

    Fondateur et Directeur du Foyer d’Accueil de Herstal

    vous y invite.

    RENSEIGNEMENTS :

    Email : sursumcorda@skynet.be Tél. 04 344 10 89

  • Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    1er Congrès Mission À Bruxelles, Mars 2022

    1er Congrès mission à Bruxelles, mars 2022 © missiecongresmission.be

    © Missiecongresmission.Be

    Belgique : Congrès Mission 2024

    Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission belge se tiendra à Bruxelles les 15, 16 et 17 mars 2024, à la basilique de Koekelberg. Trois jours pour partager sur les différentes initiatives d’évangélisation, et réfléchir à une question essentielle : Comment témoigner de l’Évangile en 2024 et dans notre société actuelle ? 

    Le premier Congrès Mission en Belgique a été organisé en mars 2022, sous l’impulsion de quelques laïcs. Près de 2.000 catholiques ont participé à cette rencontre bilingue. Ils venaient des quatre coins du pays, et étaient de toutes sensibilités et de toutes générations.

    Né en France en 2015, le Congrès Mission réunit chaque année les catholiques désireux d’être acteurs de la mission de l’Église : laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses. Ce rassemblement est non seulement un vivier d’idées et de vitalité, mais aussi un lieu de fraternité. Il permet de créer du lien, tout en offrant un temps formation. Le Congrès Mission a pour but de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile. De nombreuses tables rondes, des ateliers, des conférences, des spectacles et concerts, un village de stands ou des moments de prière donnent à chacun une multiplicité de clés pour vivre la mission.

    Cette année, un parcours spécial pour les catéchistes sera proposé, ainsi qu’un programme artistique nommé « Cross that bridge », et un grand banquet solidaire réunissant autour d’une même table chrétiens engagés et personnes éloignées de l’Église, en situation de handicap ou de précarité. 

    Notons la participation de quelques représentants de l’Église en Belgique : Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, ainsi que celle du P. Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    S’inscrire au Congrès Mission 2024 Bruxelles

  • Comment un juif est tombé amoureux du catholicisme

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    De Florian D. Vorisek sur le Tagespost :

    Comment un juif est tombé amoureux du catholicisme

    Yarden Ya'aqov Zelivansky était juif, maintenant il est chrétien : Le réserviste des Forces de défense israéliennes à propos de sa conversion.

    4 mars 2024

    Le temps est inhabituellement calme en ce matin d'hiver dans le camp militaire des Forces de défense israéliennes, à quelques kilomètres seulement de Gaza. L'Israélien Yarden Zelivansky, 32 ans, est stationné ici comme réserviste depuis plus d'un mois maintenant. Après son entraînement matinal, il a une heure de pause. Lui et quelques camarades quittent le camp pour accomplir la prière juive du matin. Il sort soigneusement ses téfilines, les capsules de prière juives qui contiennent des versets de la Torah, de son sac et les attache à son bras gauche et à son front. « Qu'il fasse la paix dans les hauteurs de son ciel ; qu'il fasse la paix entre nous et entre tout Israël. Amen. » Puis Yarden dénoue un cordon avec des perles en bois qu'il porte toujours avec lui – attaché à son uniforme. Il ferme les yeux et laisse les perles glisser entre ses doigts. Ses camarades juifs orthodoxes n’en croient pas leurs yeux lorsqu’ils remarquent qu’une croix y est accrochée. « Etes-vous juif ou chrétien ? » lui demandent-ils, perplexes. « Les deux et », répond le juif catholique baptisé à Vienne il y a deux ans .

    16 ans plus tôt et environ 70 kilomètres plus au nord : tard dans la nuit, l'adolescent Yarden est assis avec ses amis dans un bar de la métropole animée de Tel Aviv en train de prendre un cocktail. Yarden et la jeune étudiante Vera entament une discussion approfondie sur la question de l'existence de Dieu. « Alors que nous nous disions au revoir tôt le matin, je suis rentré chez moi avec un profond désir de prouver à Vera que Dieu n'existait pas. J’étais communiste à l’époque et je me considérais fièrement comme athée », se souvient Yarden. Il voulait commencer par réfuter les enseignements du christianisme. Sur Internet, il est tombé sur une liste de prophéties messianiques de l'Ancien Testament et de leur accomplissement dans le Nouveau Testament. Initialement convaincu que les équivalents apparents étaient des erreurs de traduction délibérées de l'hébreu, il fut surpris de constater que les traductions étaient correctes et qu'il n'y avait aucun doute que Yeshua – le nom hébreu de Jésus – était bien le Messie d'Israël. 

    "Je suis tombé amoureux du catholicisme"

    Yarden essaie de toucher les communautés chrétiennes pour en savoir plus sur les croyances chrétiennes. Seule la paroisse catholique Saint-Pierre de Tel-Aviv-Jaffa a répondu à sa demande. Le jeune Israélien commence à y aller à la messe et emmène également Vera avec lui, qu'il ne veut plus convaincre de l'athéisme mais lui faire lire le Nouveau Testament. Yarden se souvient avec émotion de ses premières expériences à l'église : « Je suis tombé amoureux du catholicisme, j'ai commencé à prier le chapelet tous les jours et à aller à la messe chaque semaine. Une nuit, j'ai fait un rêve : pendant la messe, je m'approchais du curé qui distribuait la communion. Il m'a tendu la tasse et m'a encouragé à en boire. Pendant que je faisais cela, je me suis réveillé et j'ai été surpris de trouver mes lèvres mouillées, le goût du sang dans ma bouche. À ce moment-là, j’ai su que Dieu m’appelait à l’Église catholique. 

    Cependant, Yarden n’avait alors que 17 ans. En tant que juif mineur, personne ne le baptiserait sans le consentement écrit de ses parents. Pour les parents, le souhait de leur fils est inimaginable. Les grands-parents de Yarden avaient survécu à l' Holocauste en Hongrie et de nombreux évêques catholiques avaient soutenu les déportations de la population juive. Ils conviennent que Yarden attendra son 21e anniversaire. 

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  • Avortement : « ce n’était pas “mon choix”, mais “ma peur”»

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    Une lettre mensuelle de Gènéthique Magazine :

    IVG : une femme témoigne « ce n’était pas “mon choix”, mais “ma peur”»

    1er mars 2024

    Le 28 février, le Sénat a adopté le projet de loi visant à inscrire dans la Constitution « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG » (cf. IVG dans la Constitution : le vote téléguidé des sénateurs ). Le texte va désormais être présenté au Congrès le 4 mars. Il faudra une majorité de trois cinquièmes des suffrages exprimés pour que le texte soit ajouté à la Constitution.

    Au cours des débats, aucun parti politique ou parlementaire n’a abordé « le sort des enfants à naître, les causes et les circonstances sociales de l’IVG, ainsi que les conséquences de l’avortement sur les femmes elles-mêmes » dénonce le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) (cf. « Deuil caché » : « une réhabilitation de la souffrance » des femmes qui ont avorté). Dans ce contexte, l’organisation non-gouvernementale (ONG) spécialisée dans les droits de l’homme a décidé de lancer une initiative afin de permettre à douze femmes de témoigner de l’avortement qu’elles ont vécu. Le but : faire émerger les « angles morts » du débat.

    Sous prétexte de liberté, une orientation automatique

    « De nombreuses femmes souhaitent être entendues, réellement accompagnées et aidées dans cette période difficile d’un début de grossesse imprévue, lorsqu’elles se demandent “Que faire ?” » souligne l’ONG qui reçoit de nombreux témoignages. Parmi eux, celui de S., 44 ans et déjà mère de 3 enfants, qui a avorté à Limoges après avoir consulté l’espace Choisir, le centre d’IVG et de planning familial du CHU.

    Elle a écrit une « lettre ouverte » à l’attention du personnel de l’hôpital « de la Mère et de l’Enfant » de Limoges, et plus particulièrement des professionnels du groupe Choisir. Elle y révèle combien l’orientation automatique, et presque forcée, vers l’avortement a été pour elle cause de souffrance, avant comme après cet acte. La « liberté » mise en avant par le projet de loi adopté au Sénat est bien loin de ce qu’elle a vécu (cf. IVG dans la Constitution : une « liberté » ne peut pas être subie).

    Sa lettre est reproduite dans les lignes qui suivent.

    « Lettre ouverte » au planning familial 

    « “Choisir”, quel nom pour un centre d’IVG ! Comme si on vous laissait vraiment choisir, car pour avoir le choix, il faut voir se dessiner plusieurs alternatives possibles. Or, quand on se présente à votre service, c’est qu’on a l’impression de ne pas avoir d’autre solution.

    Si vous voulez vous targuer du titre de « choisir », il faudrait donc aider les femmes à faire le point sur leur situation afin qu’elles voient se profiler devant elles plusieurs chemins, et non un seul.

    C’est justement là que pèche votre service : il ne m’a pas aidée à choisir, je n’ai pas été orientée vers une psychologue, on ne m’a pas proposé d’entretien psycho-social alors que j’étais dans une situation de peur et de détresse. Il est regrettable qu’un entretien avec un psychologue ne m’ait été proposé qu’un mois après la procédure, quand j’ai avoué à la gynécologue que je n’étais pas bien et que je regrettais ma décision.

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  • Moerzeke, 19 mars : "Eglise de miséricorde"et parution du livre jubilaire

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    Priester Poppecomité vzw | Kerknet

    Église miséricordieuse - Mardi 19/03/2024

    Inscrivez-vous rapidement à cette activité durant l'année Poppe 2024.

    mail : priester.poppe@edpnet.be tél. 052/47 81 95

    Nous vous accueillons le mardi 19 mars 2024 à Moerzeke !

    Programme :

    • 13.30h réception avec café
    • 14.00h introduction par Leo De Weerdt s.j., aumônier en chef de la prison de Louvain. (en néerlandais)
    • 15.00-15.30h témoignage de Mme Ingrid Mallems, présidente honoraire de la section correctionnelle de la Cour d'appel de Gand. (en néerlandais)
    • 16.30h vêpres

    L'inscription est possible jusqu'au 12 mars par E-mail : priester.poppe@edpnet.be ou par tél. 052/47 81 95 et par virement de 10 euros au BE63 4423 0010 6108 avec la mention : participation 19/03/24.

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    Ce livre verra le jour au printemps, le 1er mai 2024, et est signé Edward Janssens, recteur du sanctuaire du Bienheureux Poppe à Moerzeke. Il contient une biographie concise d'Edward Poppe selon un concept original complété par des textes de Poppe lui-même.

    Il sera publié simultanément en 3 langues: français, néerlandais, et anglais. Vous pouvez désormais souscrire ! Le prix de souscription est de : 25 euros. le prix de vente serra 30 euros. Les souscripteurs seront inclus en annexe du livre. Vous pouvez souscrire dès maintenant jusqu’au 5 mars 2024.

    Avec la mention : "J'accepte que mon nom soit inscrit dans la liste des pré-abonnés"; vous déposez le montant prévu sur le compte: BE63 4423 0010 6108 Priester Edward Poppecomité, Kasteellaan 1A, 9220 Moerzeke priester.poppe@edpnet.be

    .......exemplaire(s) au prix de souscription de 25 euros ensemble...........euros.

    Langue préférée: Français Néerlandais Anglais"

  • Bruxelles, 13 mars : Conférence exceptionnelle du cardinal Fridolin Ambongo

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    13 MARS | CONFÉRENCE EXCEPTIONNELLE DU CARDINAL AMBONGO (RDC)

    L’UP Sainte-Croix d’Ixelles a l’honneur d’accueillir le cardinal Fridolin Ambongo de Kinshasa pour une conférence à La Cambre, en collaboration avec l’Ordre Souverain de Malte, le Pôle Jeunes XL et les Grandes Heures de la Cambre.

    Quand : Le 13 mars 2024

    Heure : 20h15

    Au programme : Conférence, messe animée par les jeunes et un drink

    Les tickets sont disponibles en ligne.

    ***

    Avant d’être appelé à l’épiscopat, Mgr Ambongo a servi en tant que curé de paroisse et en tant que professeur : Il est également membre profès de l’ordre des Frères mineurs capucins. Consacré évêque en 2004, il a été évêque de Bokungu-Ikela de 2004 à 2016, et administrateur apostolique de Kole de 2008 à 2015, puis administrateur apostolique (2016) puis archevêque de Mbandaka-Bikoro et administrateur apostolique du diocèse de Bokungu-Ikela entre 2016 et 2018, et coadjuteur de l’archevêque de Kinshasa en 2018. Il devient le 1er novembre 2018 archevêque de Kinshasa puis cardinal le 5 octobre 2019. 

    C’est depuis lors l’un des chefs de file parmi les évêques en faveur de la paix nationale. Il s’exprime très régulièrement au Congo sur des causes qui lui sont chères :

    En mai 2016 il accepte d’aller témoigner à La Haye en faveur de Jean-Pierre Bemba accusé par la Cour pénale internationale de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qui sera acquitté en 2018. Entre 2016 et 2018, il dénonce les tentatives répétées du président congolais Joseph Kabila de repousser les élections au Congo. En 2018, après les violents affrontements consécutifs à la situation politique, il co-signe un texte au nom des évêques déclarant que les prélats « déplorent l’attaque sur la vie humaine » et offrent leurs condoléances aux familles des « victimes innocentes » tuées dans les affrontements.

    Fridolin Ambongo condamne l’exploitation des ressources naturelles et estime que les énergies renouvelables contribuent à atténuer l’impact du changement climatique dans le monde.En mars 2015, il affirme avoir reçu des menaces de mort.

    Enfin plus récemment, alors que le 18 décembre 2023, le Saint-Siège publie la déclaration pontificale Fiducia supplicans, par laquelle elle permet « de bénir « simplement » les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe ». Fridolin Ambongo Besungu indique son désaccord dans un courrier du 20 décembre 2023 adressé au Pape.

    ***

    Accéder au site de l’UP Ste-Croix

    Visiter le site du Pôle XL Jeunes

    Aller sur le site des Grandes Heures de La Cambre

    Et enfin le site de l’Ordre Souverain de Malte Belgique.

    ***

    Date / Heure

    Date(s) - 13 mars 2024
    20h15 - 22h00

    Lieu

    Abbaye de la Cambre, 11
    1000 1000 Bruxelles

  • En mars, le Pape François demande de prier pour les nouveaux martyrs

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    De Vatican News :

    En mars, le Pape François demande de prier pour les nouveaux martyrs

    Dans son intention de prière pour le mois de mars, le Saint-Père met en avant les nouveaux martyrs, témoins du Christ. François demande aux fidèles de prier pour les nouveaux martyrs de notre temps, afin qu’ils «fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire». «Le courage des martyrs, leur témoignage, est une bénédiction pour tous», souligne le Saint-Père dans son message.

    Voici le texte de l’intention de prière du Pape:

    «Ce mois-ci, j’aimerais vous raconter une histoire qui reflète l’Église d’aujourd’hui. C’est l’histoire d’un témoignage de foi peu connu.

    Lors d’une visite dans un camp de réfugiés à Lesbos, un homme m’a dit: «Père, je suis musulman. Ma femme était chrétienne. Des terroristes sont arrivés dans notre pays. Après nous avoir regardés, ils nous ont demandé notre religion. Ils ont vu que ma femme portait un crucifix et lui ont demandé de le jeter par terre. Elle ne l’a pas fait et ils l’ont égorgée devant moi». Ça s’est passé vraiment !

    Je sais que cet homme n’éprouvait aucune rancune. Il se concentrait sur l’exemple d’amour de sa femme, un amour pour le Christ qui l’a amenée à accepter et à rester fidèle jusqu’à la mort.

    Frères et sœurs, il y aura toujours des martyrs parmi nous. C’est le signe que nous sommes sur le bon chemin. 

    Quelqu’un qui s’y connaît m’a dit qu’il y a aujourd’hui plus de martyrs qu’au tout début du christianisme.

    Le courage des martyrs, leur témoignage, est une bénédiction pour tous.

    Prions pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. Et soyons ouverts à la grâce du martyre.»

  • L'Église est toujours la cible : pourquoi l'archevêque de San Francisco veut mettre l'accent sur les martyrs du communisme

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    Du Pillar :

    L'Église est toujours la cible : Pourquoi l'archevêque Cordileone veut mettre l'accent sur les martyrs du communisme

    29 février 2024

    L'archevêque de San Francisco a déclaré cette semaine au Pillar qu'il fallait faire plus pour marquer le témoignage des catholiques héroïques qui s'opposent aux régimes totalitaires dans des pays comme le Nicaragua et la Chine.

    Les remarques de l'archevêque Salvatore Cordileone sont intervenues alors que l'Institut Benoît XVI de l'archidiocèse de San Francisco lance un nouveau projet visant à commémorer les martyrs du communisme.

    Tout au long du XXe siècle, de nombreux cardinaux, évêques, prêtres, religieux et laïcs ont été persécutés par des régimes marxistes totalitaires. La persécution se poursuit aujourd'hui dans des pays comme la Chine et le Nicaragua, où le gouvernement impose des restrictions sévères à la pratique de la foi et emprisonne les catholiques qui témoignent de la liberté religieuse et de la dignité humaine.

    Alors que nombre de ces martyrs sont commémorés nation par nation, dans des catégories telles que les "martyrs de Chine", l'institut affirme que cette catégorisation, bien que logique, tend à enterrer ce que ces martyrs et autres héros ont en commun : ces hommes et femmes de foi se sont dressés face aux idéologies totalitaires qui se sont répandues à travers le monde aux 20e et 21e siècles.

    Dans un entretien accordé à The Pillar, l'archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone explique pourquoi il estime nécessaire de reconnaître, de commémorer et de célébrer le témoignage des martyrs du communisme dans le monde entier, et ce qu'il pense qu'ils peuvent enseigner à l'Église sur la persécution.

    Monseigneur, vous lancez un projet de commémoration des "martyrs du communisme". Cela pourrait sembler à beaucoup de gens une sorte de chose du 20e siècle. S'agit-il de se souvenir du passé ?

    Le passé et le présent. Ces idéologies marxistes totalitaires prennent différentes formes, mais elles consistent toutes en un contrôle et une oppression par l'État des personnes qui émettent des objections. Le communisme en est la forme la plus explicite, mais il en existe d'autres. 

    C'est certainement ce qui se passe souvent dans le monde d'aujourd'hui. Vous voyez ce qui se passe en Chine, ce qui se passe au Nicaragua. C'est toujours d'actualité.

    Pensez-vous que cela ait un impact particulier sur l'Église, ou que l'Église ait un rôle particulier à jouer dans le témoignage contre ce type d'oppression ?

    Les deux à la fois. 

    L'Église est particulièrement touchée. L'Église est toujours la cible de ces régimes parce qu'elle est prête à donner une voix aux sans-voix et à défendre les pauvres. Et les pauvres ont tendance à avoir la foi et à faire confiance à l'Église. 

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