Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Témoignages - Page 2

  • Augmentation importante du nombre de baptêmes d’adultes dans l’Église catholique belge : 50 % en plus par rapport à 2024 et 200 % en plus sur 10 ans

    IMPRIMER

    Augmentation importante du nombre de baptêmes d’adultes dans l’Église catholique belge : 50 % en plus par rapport à 2024 et 200 % en plus sur 10 ans

    Augmentation importante du nombre de baptêmes d’adultes dans l’Église catholique belge : 50 % en plus par rapport à 2024 et 200 % en plus sur 10 ans

    Publié le 

    16/04/2025 - Le nombre de candidats adultes au baptême dans l'Église catholique de Belgique continue à augmenter de façon spectaculaire. Cette année, ils sont 536, soit près de trois fois plus qu'il y a dix ans et 50 % de plus que l'an passé.

    Traditionnellement, le baptême des catéchumènes - nom officiel des candidats adultes au baptême - a lieu pendant la Vigile pascale, la nuit de Pâques. Cette année, la Vigile pascale aura lieu dans la soirée du samedi 19 avril.

    En 2024, ils étaient 362. Il y a dix ans, en 2015, 180 catéchumènes ont été baptisés dans l'Église catholique de notre pays. Nous constatons donc, en 2025, un quasi-triplement du nombre de baptêmes adultes par rapport à la décennie précédente.

    Voici les chiffres de cette année par diocèse :

    Anvers 60    
    Bruges 14    
    Gand 16    
    Hasselt 18    
        Brabant Flamand & Malines 24
    Malines-Bruxelles 173 Bruxelles 102
        Brabant Wallon 47
    Liège 71    
    Namur 48    
    Tournai 136    
    Total 536    

    Couronnement d'une année de préparation

    Pour le catéchumène, la réception des sacrements du baptême, de la confirmation et de l’Eucharistie après une année de préparation marque l’entrée joyeuse dans la vie chrétienne. Ce parcours comprend une période d'accompagnement et d'initiation à la foi, et à la vie de la communauté de foi, avec quelques moments liturgiques-clé, comme l'admission au catéchuménat dans la communauté de foi locale et la confirmation par l'évêque.

  • Un prêtre nigérian témoigne : «Je serais heureux d’être arrêté à cause du Christ»

    IMPRIMER

    De Jean-Benoît Harel sur Vatican News :

    Père Chimaobi Clément Emefu, professeur de théologie au Nigéria. Père Chimaobi Clément Emefu, professeur de théologie au Nigéria.  

    «Ceux qui nous menacent de mort nous rendent plus forts». Dans un des pays les plus dangereux du monde pour les chrétiens, le père spiritain Clément Chimaobi Emefu refuse de céder à la peur. Professeur de droit canonique au Spiritan International School of Theology (SIST), dans la ville d’Attakwu (État d’Enugu), au sud-est du pays, il veut montrer l’exemple à ses étudiants, et être un «signe d’espérance» car «ce qui rend vulnérable raffermit la foi».

    Contrairement au nord du Nigéria, l’État d’Enugu est à forte majorité chrétienne. Toutefois, si les attaques djihadistes des groupes comme Boko Haram dans le nord sont documentées, le spiritain estime que les agressions contre les chrétiens se répandent dans tout le pays. Pour lui, les chrétiens font face à «un projet d’islamisation du Nigeria»«un processus en cours» qui explique les attaques contre les chrétiens mais aussi l’inaction, voire l’hostilité, des autorités.

    Entretien avec le père Clément Chimaobi Emefu

    De nombreux enlèvements

    Les fréquents enlèvements sont la plus visible de ces menaces dans cette région du Nigéria. En dix ans, plus de 200 prêtres ou de personnes consacrées ont été enlevés dans le pays. Une réalité en forte augmentation en ce début d’année 2025 avec une douzaine d’enlèvements, dont deux se sont terminés par la mort des personnes enlevées.

    Avec les missions pastorales dans les écoles, les hôpitaux ou les villages reculés, les prêtres, religieux et religieuses sont très souvent isolés et donc vulnérables face aux groupes de ravisseurs, explique le père Clément Chimaobi Emefu. Canoniste de la province sud-est des spiritains, il doit par exemple régulièrement faire seul une centaine de kilomètres en voiture, sur des routes dangereuses pour arriver au siège des spiritains de cette province dans la ville d’Onitsha.

    La question de la rançon

    Parmi ces rapts, celui du prêtre spiritain Gerald Ohaeri, le 30 novembre 2024, enlevé par des ravisseurs Fulani, aussi appelés peuls, une ethnie musulmane nomade. Si l’Église assure ne jamais payer de rançon, «dans le concret, c’est très difficile, car votre frère est sous une menace grave», explique le père Clément, qui était en lien proche avec ceux qui ont participé aux négociations de libération de son confrère.

    «Si on accepte bêtement de payer la rançon, les enlèvements de prêtres, de religieux et de religieuses vont continuer à augmenter de manière exponentielle», poursuit-il, mais les pressions des familles prêtes à payer compliquent aussi les négociations.

    L’effacement de la population

    Or, les ravisseurs n’agissent pas dans le secret. En effet, ces nomades musulmans du nord du Nigeria possèdent des troupeaux de bœufs et de moutons, se déplacent et sont nombreux dans le sud-est, souligne le père Clément Chimaobi Emefu. «Ils sont partout, même en quittant mon école pour aller en plein ville à Enugu, je les croise».

    En outre, les menaces qu’exercent ces bergers nomades contre les propriétaires des terrains agricoles constituent une autre forme de persécution, plus pernicieuse. «Ils rentrent dans les forêts, dans les champs agricoles, et menacent les propriétaires, souvent chrétiens, qui sont obligés de fuir», témoigne-t-il. S’il ne s’agit pas d’actes terroristes comme dans le nord du pays, cette forme d’effacement de la population locale forcée de quitter son pays natal n’en ait pas moins dramatique. «Et ça augmente terriblement», alerte le professeur de droit canonique.

    Une persécution institutionnalisée

    Malgré cette réalité difficile, dénoncer ces attaques n’est pas du goût des autorités du pays. Dernier exemple en date : l’évêque du diocèse voisin de Makurdi, Mgr Wilfried Anagbe, CMF, a ainsi appris qu’il «pourrait» être arrêté à son retour, à la suite de son récent témoignage devant la sous-commission des affaires étrangères sur l'Afrique de la Chambre des représentants des États-Unis. Il avait alors évoqué les difficultés des chrétiens dans le pays, et demandé au gouvernement américain de désigner le Nigeria comme un «pays particulièrement préoccupant».

    L’association des prêtres du diocèse de Makurdi a assuré l’évêque de son soutien, condamnant une tentative d’intimidation de la part des autorités. «Sa préoccupation pastorale pour les personnes souffrantes et déplacées -en particulier les victimes des violentes attaques des bergers et des invasions des milices- n'est pas seulement une obligation morale, mais un impératif évangélique enraciné dans la défense de la dignité humaine», souligne la déclaration.

    De même, en témoignant pour Vatican News, le père Clément assume prendre des risques pour sa sécurité, comme il en prend lorsqu’il sort des villes pour accéder à des endroits plus reculés. «Ceux qui nous menacent, ceux qui nous terrorisent, ceux qui nous rendent vulnérables, voilà la source de l’affermissement de notre foi», conclut le prêtre, voulant offrir un exemple de détermination à ses quelques 200 étudiants séminaristes et laïcs.

    Lire aussi : Pâques dans les larmes: les chrétiens nigérians face à la persécution

  • La Passion du Christ selon le Saint Suaire de Turin

    IMPRIMER

    Du Frère Bruno Bonnet-Eymard (source) :

    La Passion du Christ selon le Saint Suaire de Turin

    LES PLAIES DU CHRIST

    « PILATE PRIT JÉSUS ET LE FIT FLAGELLER. » (JN 19, 1)

    Silhouette dorsale du Saint Suaire
    Silhouette dorsale

    La flagellation du Seigneur, personne ne l'avait imaginée dans toute son ignominie, telle que nous la voyons ici représentée. Peut-être le laconisme des Évangélistes s'explique-t-il par l'horreur que leur inspirait le souvenir de ce supplice infligé à Jésus (Mc 15, 15 ; Mt 27, 26 ; Jn 19, 1). Selon les témoignages littéraires, le condamné était entièrement dévêtu et attaché à une colonne. C'est pourquoi on parle traditionnellement de “ la colonne de la flagellation ”. Mais si Jésus avait eu ainsi les bras élevés, attachés au sommet d'un fût de colonne, il aurait eu au moins la poitrine à l'abri des coups. Ici nous voyons les coups pleuvoir sur les épaules, sur le dos, les reins, les cuisses, les mollets ; mais aussi par-devant : nous en comptons les traces sur la poitrine et sur la face antérieure des jambes.

    Le flagrum, un manche avec deux ou trois lanières lestées de petites haltères en plomb, était manié par un bourreau qui tournait autour de sa victime, ou bien par deux bourreaux, dont l'un frappait à revers. Jésus a perdu beaucoup de Sang, pour une raison que saint Luc est le seul à mentionner, « avec une précision de clinicien tout à fait indépassable », écrit le docteur Barbet ; peut-être parce qu'il avait interrogé saint Jean, le disciple bien-aimé qui ne dormait pas au mont des Oliviers :

    « Entré en agonie, il priait de façon plus instante, et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre. » (Lc 22, 44)

    Barbet reconnaissait les symptômes de l'hématidrose, phénomène clinique rare, mais bien connu des médecins, causé par un profond ébranlement moral, précisément celui dans lequel nous voyons Notre-Seigneur plongé au cours de l'agonie de Gethsémani, lorsqu'Il prévoit d'avance, dans le détail, les souffrances qui L'attendent ; et surtout lorsqu'Il se remémore la masse effroyable de NOS péchés, et qu'Il s'en revêt en présence de son Père, les prenant sur Lui pour les expier. Une agonie morale, un combat mortel entraîne ce symptôme physiologique d'une hémorragie sous-cutanée : le sang se mêle à la sueur et forme avec elle des petites boules sortant par les pores de la peau et roulant littéralement sur l'ensemble du corps, « roulant jusque par terre », écrit saint Luc.

    Lire la suite

  • 18 avril 2025 • Vendredi Saint : Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

    IMPRIMER

    2025_04_16_13_18_53_Greenshot.png

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    18 avril 2025 • Vendredi Saint

    Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

    12e édition

    Vendredi 18 avril, c’est la date du Vendredi Saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques.

    La Pastorale Urbaine organise, pour la douzième fois, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par Jean Pierre Pire, doyen de Liège, il sera présidé par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège. Le chemin de croix partira à 17h30 de l’église Saint-Nicolas (Outremeuse) pour arriver à 19h30 à la Cathédrale. En portant des cierges et en chantant, les marcheurs suivront symboliquement la Croix de Jésus jusqu’à la Cathédrale Saint-Paul.

    En arrivant à la Cathédrale, les participants au chemin de croix seront invités à l’office du Vendredi Saint présidé par notre évêque à 19h30 à la Cathédrale.

    Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office, celles et ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Nicolas (Outremeuse) le vendredi 18 avril à partir de 17h20. Chemin de croix dans les rues de Liège de 17h30 à 19h30. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15.

    Contact
    Doyen Jean Pierre Pire • notredamedesponts.outremeuse@gmail.com
    04 343 26 35 (ext. 1) • 0495 21 64 34

  • Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

    IMPRIMER

    De Luke Coppen sur le Pillar :

    Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

    Lorsque la guerre civile a éclaté il y a deux ans, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Lorsque la guerre civile a éclaté au Soudan il y a deux ans aujourd’hui, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Cathédrale Saint-Matthieu de Khartoum, Soudan. David Stanley via Wikipédia (CC BY 2.0).

    Bien que 90 % des quelque 50 millions d'habitants du pays soient musulmans, le Soudan compte une importante présence catholique depuis près de 200 ans. Le troisième plus grand pays d'Afrique est lié à des saintes comme Joséphine Bakhita et Daniel Comboni , ainsi qu'à d'autres figures saintes comme Zeinab Alif , une esclave devenue abbesse.

    Avant que les combats ne bouleversent la vie quotidienne, les catholiques se rendaient à leur culte dans des bâtiments importants tels que la cathédrale Saint-Matthieu dans la capitale, Khartoum, et la cathédrale Notre-Dame-Reine d'Afrique à El-Obeid.

    En 2023, année où la guerre a éclaté, l’archidiocèse de Khartoum, qui couvre la moitié nord-est du pays, comptait 79 prêtres, 123 religieux et 4 diacres permanents, au service d’une communauté catholique en constante croissance dans 17 paroisses.

    Qu'est-il arrivé aux catholiques soudanais ces deux dernières années ? Il est difficile d'en dresser un tableau complet en raison du brouillard de la guerre. Les rapports sont inégaux, mais ils nous donnent un aperçu de l'impact du conflit sur la minorité catholique du pays.

    Voici ce que nous savons.

    Une carte montrant les parties du Soudan contrôlées par les forces armées soudanaises (rose) et les forces de soutien rapide (sarcelle), au 13 avril 2025. ElijahPepe via Wikimedia (CC BY-SA 4.0).

    Lire la suite

  • Saint Benoît Labre (16 avril)

    IMPRIMER

    De Raymond Martel, prêtre, sur le site des amis de saint Benoît Labre :

    Biographie de saint Benoît Labre

    maison

    Benoît Labre est né le 26 mars 1748 à Amettes en France. Il est l'aîné de quinze enfants d'une famille de cultivateurs.

    Très tôt, Benoît rêve d'une vie totalement donnée à Dieu. Il se sent de plus en plus attiré par la solitude et la prière. Il veut devenir moine. Après de nombreux essais sans succès, Benoît découvre que le Seigneur ne l'appelle pas à vivre dans un monastère. Dieu l'attend ailleurs.

    Une fois de plus, Benoît se met en route, mais cette fois-ci pour un long pèlerinage. Dans les divers sanctuaires situés sur son chemin, il s'arrête pour de très longs moments de prière.

    tableau

    Petit à petit, Benoît découvre que sa vocation est celle d'être pèlerin. Assoiffé de Dieu, c'est sur la route qu'il le rencontre. Un bâton à la main et un chapelet au cou, dans une vie de pauvreté et de prière, Benoît parcourt les routes d'Europe.

    Tourné vers Dieu, le coeur de Benoît l'est également vers les autres. Vivant au jour le jour, il trouve le tour de partager le peu qu'il a avec les pauvres de son entourage.

    À Rome, où Benoît passe les dernières années de sa vie, il est surnommé "le pauvre des Quarante-Heures"; on le retrouve en adoration dans les églises où le Saint-Sacrement est exposé. L'Eucharistie est au coeur de sa vie et de sa prière.

    Le 16 avril 1783, Benoît meurt à Rome à l'âge de 35 ans. La nouvelle se répand par la bouche des enfants : «Le saint est mort ! Le saint est mort !» Des miracles lui sont immédiatement attribués; ils contribueront même à la conversion de John Thayer, un ministre presbytérien.

    Le 9 février 1873, en présence du Saint-Père et à sa demande, Mgr Dominique Bartolini, secrétaire de la congrégation des Rites, procède à la lecture du décret annonçant l'éventuelle canonisation du bienheureux Benoît Labre (Voir compte-rendu de cette cérémonie et le texte intégral du décret dans les Annales catholiques, N° 62, 22 février 1873, p. 218-224). Près de neuf ans plus tard, le 8 décembre 1881, Benoît est déclaré saint.

  • Un rapport révèle une escalade de la violence contre les chrétiens en Terre Sainte

    IMPRIMER

    De Victoria Cardiel sur CNA :

    Un rapport révèle une escalade de la violence contre les chrétiens en Terre Saintebouton de partage sharethis

    Chrétiens en procession à Jérusalem

    Chrétiens défilant dans la Vieille Ville de Jérusalem. | Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    14 avril 2025

    Le rapport annuel du Rossing Center , une organisation basée à Jérusalem dédiée à la coexistence interreligieuse, a documenté 111 cas de harcèlement et de violence contre la communauté chrétienne en Israël et à Jérusalem-Est en 2024.

    Le rapport révèle un climat d’hostilité qui, selon l’une des auteurs de l’étude, Federica Sasso, ne représente que « la pointe de l’iceberg d’un phénomène beaucoup plus vaste ».

    « Il y a beaucoup plus d'attaques, mais elles sont très difficiles à surveiller », a-t-elle déclaré à ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA.

    Elle a également noté que la Terre Sainte « est actuellement dépourvue de pèlerins chrétiens » en raison de la guerre déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, ce qui atténue quelque peu la situation.

    « Si nous étions dans une période normale de flux de pèlerins, le nombre d’attaques serait probablement beaucoup plus élevé », a-t-elle expliqué.

    Ces dernières années, la Vieille Ville de Jérusalem a connu une grave pénurie de pèlerins chrétiens. Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    Ces dernières années, la Vieille Ville de Jérusalem a connu une grave pénurie de pèlerins chrétiens. Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    Sasso, qui a attribué la situation en partie à la « polarisation et à la radicalisation croissantes au sein de la société israélienne », a souligné que, bien qu’il existe un certain scepticisme généralisé quant à l’efficacité d’un signalement, le centre observe une tendance positive puisque les religieux « sont de plus en plus disposés à signaler les incidents ».

    En partie en raison d'un « historique avéré de licenciements ou de libérations de suspects sans conséquences appropriées », ils ont préféré ne pas le rendre public, a-t-elle déclaré.

    47 agressions physiques, principalement des crachats

    Sur les 111 cas d'agression signalés, 47 étaient des agressions physiques, principalement par crachats, un comportement qui a évolué d'actes subtils à des démonstrations d'agressivité ouverte. Dans plusieurs quartiers, notamment dans la Vieille Ville de Jérusalem, prêtres, religieuses, frères et moines, « facilement identifiables, sont quotidiennement exposés à ces agressions », a expliqué Sasso. 

    Lire la suite

  • Pierre-Joseph Triest : un prêtre belge en voie vers la béatification ?

    IMPRIMER

    De Vincent Delcorps sur Cathobel :

    Le prêtre belge Pierre-Joseph Triest reconnu vénérable par l’Eglise!

    Le prêtre belge Pierre-Joseph Triest reconnu vénérable par l’Eglise!
    Le père Triest est parfois considéré comme le "saint Vincent de Paul" belge ©Postulatio P.J. Triest
     

    La nouvelle était attendue de longue date: ce lundi, le Vatican annonce la promulgation d'un décret reconnaissant les vertus héroïques de Pierre-Joseph Triest. Une étape-clé sur le chemin d'une possible canonisation.

    Pierre-Joseph Triest est né en 1760 à Bruxelles et mort en 1836 à Gand. Ordonné prêtre en 1786, il est nommé curé à Renaix en 1796. Les suites de la Révolution française et de l'annexion des territoires "belges" à la France le contraignent ensuite à vivre son ministère dans la clandestinité durant quelques années.

    Un grand fondateur

    Sa vie est marquée par une profonde attention aux plus précaires, et notamment aux personnes malades. C'est cette attention qui l'amènera à devenir un grand fondateur. En 1803, rassemblant autour de lui des femmes désireuses de se mettre au service des malades et des pauvres, Pierre-Joseph Triest fonde les Soeurs de la charité de Jésus et de Marie. Quatre ans plus tard, il fonde la congrégation des frères de la charité, qui se distinguera par son travail au service des personnes souffrant de maladie mentale. Par la suite, il fondera encore la congrégation des frères de saint Jean de Dieu (1823) et la congrégation des soeurs de l'enfance de Jésus (1835).

    "Nous continuons à prier"

    C'est le frère René Stockman, Belge et supérieur général de la Congrégation des Frères de la Charité, qui est promoteur de la cause en béatification de l'abbé Triest. En 2020, il expliquait à Belgicatho que la "positio" (travail de synthèse, fruit d'une importante recherche consacrée à la vie de la personne) avait été remise au Vatican. "C’était difficile, avec tout le matériel qui avait été collecté (...) de respecter les 500 pages imposées pour la positio. Mais ça a marché." Le frère Stockman se positionnait aussi sur la suite: "Nous sommes confiants. Mais surtout, nous continuons à prier quotidiennement pour la béatification de notre bien-aimé Fondateur. Et quand il y a des exaucements à rapporter, n’oubliez pas de les transmettre avec une courte description. Toujours dans l’espoir qu’un vrai miracle puisse se produire."

    En attendant un miracle...

    Ce 14 avril, le Vatican annonce donc qu'"au cours de l’Audience accordée à Son Éminence Révérendissime le Cardinal Marcello Semeraro, Préfet du Dicastère pour les Causes des Saints, le Souverain Pontife a autorisé ledit Dicastère à promulguer" différents décrets, et notamment celui concernant les vertus héroïques de l'abbé Triest. Il s'agit là d'une reconnaissance officielle du fait que celui-ci possédait les vertus chrétiennes à un degré exceptionnel.

    Le frère René Stockman n'a pas manqué de réagir, ce jour, à cette grande nouvelle, remerciant le premier postulateur, Frère Eugeen Geysen, aujourd'hui décédé, ainsi que le postulateur actuel, le Dr Waldery Hilgeman. "Nos remerciements vont également à tous ceux qui ont participé à la transcription des nombreux documents, aux témoignages, aux membres de la commission historique, et aux archivistes des congrégations." Et l'homme de rappeler que "le titre de 'Vénérable' est un titre permanent par lequel Pierre Joseph Triest est désormais officiellement reconnu par le Saint-Siège."

    Prochaine étape: la béatification? Avant la canonisation? Possible... Mais pour ouvrir ces perspectives nouvelles, encore faudra-t-il obtenir la reconnaissance d'un miracle dû à l'intercession de l'abbé Triest.

  • Comment les jeunes Européens redécouvrent la tradition et se réapproprient le christianisme

    IMPRIMER

    De Solène Tadié sur le NCR :

    Réveil catholique : comment les jeunes Européens se réapproprient la foi et la tradition

    Les remarques suivantes ont été prononcées le 2 avril lors d'un panel à la conférence de l'Institut du Danube à Budapest, où la correspondante d'EWTN Europe, Solène Tadié, a été invitée à offrir un aperçu sur le terrain de la manière dont les jeunes Européens redécouvrent la tradition et se réapproprient le christianisme.

    Bonjour et merci beaucoup à l'Institut du Danube pour sa gentille invitation. 

    Les différents aspects de la crise culturelle et démographique actuelle ont déjà été brillamment explorés par les intervenants précédents. J'aimerais donc alimenter la discussion sous un angle différent : celui de mon expérience de terrain en tant que journaliste couvrant l'Europe pour EWTN. Mon regard catholique sur le monde d'aujourd'hui me permet d'observer à la fois les profonds défis auxquels nous sommes confrontés et les signes surprenants de renouveau qui émergent déjà.

    L'échec de la transmission intrafamiliale

    Jonathan Price vient de souligner que le populisme – comme toute autre doctrine politique – ne peut remplacer la pietà , ni se substituer à la transcendance, pour favoriser la réémergence d'une civilisation véritablement féconde. Ce que j'ai observé dans mes reportages, c'est que la beauté intrinsèque des principes d'une religion – sa richesse intellectuelle, sa profondeur et son pouvoir de conviction – ne suffit pas, à elle seule, à assurer sa survie ni à déterminer sa réussite sociale.

    D'un point de vue sociétal, la religion est avant tout une culture héritée. La culture familiale est la matrice essentielle de la transmission de la foi. Et c'est précisément dans ce domaine que les chrétiens, et notamment les catholiques, connaissent actuellement les moins bons résultats en Europe.

    Je ferai référence à la France à plusieurs reprises au cours de cette brève présentation, car elle offre un cas d'étude particulièrement pertinent pour comprendre les enjeux et les facteurs à prendre en compte dans l'élaboration de stratégies à long terme. La France est emblématique de l'effondrement de la famille, de la déchristianisation et de la propagation rapide de l'islam.

    Une étude récente de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a en effet montré que le taux de transmission générationnelle pour l'islam est de 91%, de 84% pour les juifs et de seulement 67% pour les catholiques.

    Cette même dynamique s'observe dans toute l'Europe occidentale, à quelques exceptions près comme le Portugal, qui bénéficie encore d'une transmission intrafamiliale assez forte. Mais même l'Italie, qui a toujours excellé dans ce domaine et avait plutôt bien résisté à la déchristianisation jusqu'à la dernière décennie, a connu un bouleversement spectaculaire suite à la COVID-19 , avec une baisse de la pratique religieuse de 25 % entre 2020 et 2022 seulement. Cela a révélé la fragilité des fondements religieux du pays.

    En revanche, parmi les familles catholiques les plus pratiquantes – notamment celles dites « catholiques traditionnelles » – les taux de transmission sont nettement plus élevés . Cela suggère que la survie du christianisme en Europe dépendra probablement des familles qui nourrissent, cultivent et protègent délibérément leur foi.

    L'effet paradoxal d'une logique de survie

    D’un côté, nous sommes confrontés à des données alarmantes : les personnes non religieuses et les musulmans pourraient bientôt représenter la majorité en Europe, un continent dont les fondements mêmes sont indissociables du christianisme.

    D'un autre côté, ce défi sans précédent semble réveiller une sorte de réflexe existentiel chez de nombreux Européens. Une « logique de survie » est déclenchée par la prise de conscience croissante de devenir une minorité culturelle et spirituelle sur la terre de ses ancêtres. Et cela suscite un renouveau de foi plutôt inattendu.

    Nous observons des signes de réveil religieux précisément dans des lieux autrefois considérés comme des bastions du progressisme laïc. La Suède , la Norvège et la France – pays qui ont longtemps mené la marche vers la déchristianisation – connaissent aujourd'hui un regain d'intérêt pour le christianisme, et en particulier pour le catholicisme traditionnel. Bien qu'il s'agisse d'une tendance très récente et que les chiffres complets soient encore rares, ce changement est indéniable pour ceux qui ont une expérience directe du terrain.

    En Norvège, ce phénomène n’est pas totalement nouveau : les données d’une agence statistique gouvernementale ont révélé que le nombre de catholiques inscrits est passé de 95 000 en 2015 à plus de 160 000 en 2019. Et cette augmentation n’est pas seulement attribuable à l’immigration – souvent polonaise ou lituanienne – mais inclut un nombre notable de jeunes locaux en quête d’un sens plus profond à leur vie.

    Lire la suite

  • Joseph Moscati, un saint médecin napolitain (12 avril)

    IMPRIMER

    Saint Joseph Moscati, médecin et saint de Naples (d'Evangile au Quotidien)

    Giuseppe Moscati naît à Bénévent (en Campanie), le 25 juillet 1880, du magistrat Francesco Moscati et Rosa De Luca, des marquis de Roseto. Il fut baptisé six jours après la naissance, le 31 juillet 1880. En 1884, la famille s’installa à Naples car Francesco Moscati fut nommé Président de la Cour d’Appel de cette ville.

    Giuseppe fit sa première communion le 8 décembre 1888 et reçut le sacrement de confirmation, par Monseigneur Pasquale De Siena, le 3 mars 1890. 

    En 1889 entre au lycée classique Vittorio Emanuele de Naples (votre serviteur a fréquenté le même lycée) où, en 1897, il obtient son baccalauréat avec mention.

    Ému par l'accident d'un de ses frères, il décide de se mettre au service des malades et s'inscrit à la faculté de médecine. Il soutient une thèse sur l'uréogenèse hépatique, le 4 août 1903, et obtient son doctorat en médecine avec les félicitations du jury.

    Lire la suite

  • France : plus de 17.000 adultes et ados seront baptisés cette année à Pâques

    IMPRIMER

    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Ce sont plus de 17.000 adultes et ados qui seront baptisés cette année à Pâques

    10 384 adultes seront baptisés cette année dans la nuit de Pâques, et plus de 7 400 adolescents âgés de 11 à 17 ans. Portant ainsi à plus de 17 800, au total, le nombre de catéchumènes qui recevront cette année le baptême en France, soit une hausse, pour les adultes, de 45 % par rapport à l’année 2024.

    Ces résultats, dépassant encore les chiffres record collectés l’an dernier, sont les plus élevés jamais enregistrés depuis la création de cette enquête par la CEF il y a plus de vingt ans (en 2002) – enquête faisant désormais référence. Par ailleurs, une tendance, déjà notée dans l’étude de l’an dernier, se confirme et se conforte très sensiblement : la part croissante, et désormais majoritaire, des jeunes parmi l’ensemble des catéchumènes :

    • Chez les nouveaux baptisés adultes, la part des 18-25 ans, composée d’étudiants et de  «jeunes pros », représente aujourd’hui 42 % des catéchumènes, et a donc dépassé la tranche des 26-40 ans, qui représentait jusqu’à présent le cœur de cible historique des catéchumènes adultes.
    • Le nombre de catéchumènes adolescents a fortement augmenté cette année encore. On observe une hausse de 33 % pour les diocèses dont nous avons les chiffres pour les deux années consécutives 2024 et 2025.

    À noter : parallèlement à l’essor des catéchumènes, les diocèses constatent, depuis 2022, une hausse substantielle des « confirmands » adultes, souvent désignés comme « recommençants », c’est-à-dire ayant été baptisés dans l’enfance et qui, après avoir cessé de pratiquer pour diverses raisons, en particulier à l’adolescence, reprennent le chemin de l’Église pour approfondir leur foi, une fois adulte. En 2024, plus de 9 000 adultes ont ainsi reçu le sacrement de la confirmation à la Pentecôte (fête à laquelle ont lieu, dans l’Église catholique, les confirmations d’adultes – cinquante jours après Pâques), soit deux fois plus qu’il y a deux ans.

    Ce dossier propose un panorama du catéchuménat des adolescents et des adultes en France, des chiffres, mais aussi des tendances observées chaque année :

    Lire la suite sur le site de l'Eglise de France

  • Tué pendant la messe, saint Stanislas de Cracovie (11 avril) est devenu un patron bien-aimé du peuple polonais

    IMPRIMER

    Du NCR :

    Tué pendant la messe, saint Stanislas de Cracovie est devenu un patron bien-aimé du peuple polonais

    Saint Stanislas de Cracovie CNA US Catholic News 4 5 13

    Saint Stanislas de Cracovie. | Crédit : Domaine public

    11 avril 2025

    Le 11 avril, l'Église catholique honore la mémoire de l'évêque et martyr du XIe siècle saint Stanislas de Cracovie, mort pour la foi aux mains du roi Boleslas II.

    Canonisé en 1253, saint Stanislas est un saint patron apprécié de la nation et du peuple polonais. Dans son pays, il est commémoré le 8 mai, jour de sa mort en 1079.

    Le pape Jean-Paul II, qui fut archevêque de Cracovie sur le « siège de saint Stanislas » avant de devenir pape, lui a souvent rendu hommage durant son pontificat. Dans une lettre adressée en 2003 à l'Église polonaise, il rappelait comment saint Stanislas « a proclamé la foi en Dieu à nos ancêtres et a inculqué en eux… la puissance salvifique de la passion et de la résurrection de Jésus-Christ ».

    « Il a enseigné l'ordre moral au sein de la famille, fondé sur le mariage sacramentel. Il a enseigné l'ordre moral au sein de l'État, rappelant même au roi que, dans ses actions, il devait garder à l'esprit la loi immuable de Dieu », a écrit Jean-Paul II. Par l'intermédiaire de saint Stanislas, Dieu a enseigné à la patrie du pape polonais à respecter « la loi de Dieu et les justes droits de chaque personne ».

    Né près de Cracovie en juillet 1030, Stanislas Szczepanowski était le fils de Bélislas et de Bogna. Ses parents, issus de la noblesse, firent preuve d'un grand zèle et d'une grande charité dans leur pratique de la foi catholique. Leur fils étudia quelque temps dans son pays, puis étudia la théologie et le droit canon à Paris. À la mort de ses parents, il laissa un important héritage qu'il légua aux pauvres.

    Après son ordination sacerdotale, Stanislas servit l'Église de Cracovie à divers postes pastoraux et administratifs. Après la mort du chef du diocèse, l'évêque Lambert Zula, Stanislas fut choisi comme successeur en 1071. Il refusa cette charge, mais obéit à l'ordre du pape Alexandre II de l'accepter. Ce faisant, il se révéla un prédicateur audacieux de l'Évangile.

    Cette audace le mit en conflit avec le souverain polonais, le roi Boleslas II, qui devenait célèbre pour son mode de vie violent et dépravé. Après une série de disputes concernant son comportement scandaleux et d'autres affaires, Stanislas ne parvint pas à réformer le roi.

    Il excommunia le souverain, qui réagit avec une colère furieuse en envoyant des hommes de main tuer l'évêque. Devant leur réticence ou leur incapacité, Boleslas prit les choses en main. Il tendit une embuscade à Stanislas et le frappa d'un coup d'épée pendant qu'il célébrait la messe.

    Saint Stanislas fut rapidement proclamé martyr, tandis que Boleslas II perdit le pouvoir et quitta la Pologne. On raconte que, plus tard, le monarque déchu vécut dans un monastère, se repentant de son meurtre.