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BELGICATHO - Page 1861

  • Le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur

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    Sur homélies.fr, du frère Joseph-Marie Verlinde (Archive 2009) : 

    Le premier des commandements que le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole. Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, 8). Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis ».

    Mais nous sommes sourds, ou plutôt nous refusons d’entendre ; car ce message nous dérange : nous pressentons toute l’exigence qui en découle logiquement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Aussi sommes-nous tentés de dire comme le démon : « Ne me tourmente pas, Jésus », ne vois-tu pas que « je me suis effondré par suite de mes fautes » ? (1ère lect.). N’exige pas de moi des choses impossibles. Toi tu es d’en-haut, mais tu vois bien que je suis d’en-bas, de la terre. Passe ton chemin ; je ferai de mon mieux pour éviter l’enfer, ne m’en demande pas plus…

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  • Election papale : pronostics à l’italienne

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    De Sandro Magister (« La Reppublica ») sur son blog Chiesa, dans le style cher à la regrettée Geneviève Tabouis à Radio-Luxembourg (pour ceux qui se souviennent ) :

     «  Le pari le plus facile à faire est que le prochain pape ne sera pas italien. Mais pas non plus européen, africain, ou asiatique. Pour la première fois dans l’histoire bimillénaire de l’Église, le successeur de Pierre pourrait venir des Amériques. Ou, si l’on veut hasarder une prévision plus précise, de la Grande Pomme. : Timothy Michael Dolan, archevêque de New-York, 63 ans, est un grand costaud du Midwest au sourire radieux et à la vigueur débordante, précisément cette "vigueur du corps et de l'esprit" que Joseph Ratzinger a reconnu avoir perdue et qu’il a jugée nécessaire pour son successeur, afin que celui-ci puisse bien "gouverner la barque de Pierre et annoncer l’Évangile". Le titre du programme du futur pape se trouvait déjà dans l’acte de renonciation de Benoît XVI. Et bon nombre de cardinaux se sont rapidement souvenus de la vivacité visionnaire avec laquelle Dolan avait développé précisément ce thème, dans son italien "primitif" - le mot est de lui - mais pétillant, au cours du consistoire de l’an dernier, alors que, archevêque de New-York, il était sur le point de recevoir la pourpre ».

    Mais  la vilaine Curie alliée objective des progressistes résiste et contre-attaque, en poussant en avant un cardinal Brésilien en qui elle a confiance. Et si le conclave m’était conté, « attendez vous à savoir » que :   

    « (…). D’un côté, il y avait les féodaux de la curie, défendant avec acharnement leurs centres de pouvoir respectifs. De l’autre, il y avait l'œcoumène d’une Église qui ne supporte plus que l'annonce de l’Évangile dans le monde et le lumineux magistère du pape Benoît soient obscurcis par les tristes descriptions de la Babylone romaine.

    Cette même fracture caractérise également le conclave qui va commencer. Dolan est le candidat-type qui représente le tournant purificateur. Il n’est pas le seul mais il est certainement le plus représentatif et le plus audacieux.

    Toutefois, du côté opposé, les magnats de la curie font barrage et contre-attaquent. Ils ne poussent pas en avant l’un des leurs, car ils savent que, s’ils agissaient ainsi, la partie serait perdue dès le départ. Ils essaient de percevoir l’atmosphère du collège cardinalice et parient eux aussi sur un endroit éloigné de Rome, au-delà de l'Atlantique, non pas dans la partie nord mais dans la partie sud de l'Amérique.

    Ils regardent en direction de São Paulo, au Brésil, où se trouve un cardinal né d’émigrés allemands, Odilo Pedro Scherer, 64 ans. Bien connu à la curie, celui-ci a passé plusieurs années à Rome, où il a été le collaborateur du cardinal Giovanni Battista Re lorsque celui-ci était préfet de la congrégation pour les évêques, et aujourd’hui il fait partie du conseil cardinalice de contrôle de l’IOR, la "banque" du Vatican, fonction dans laquelle il a été confirmé il y a quelques jours et pour laquelle il a Bertone comme président.

    Scherer est le candidat idéal pour cette manœuvre tout à fait romaine et curiale. Peu importe le fait qu’il ne soit pas populaire au Brésil, même parmi les évêques. Lorsque ceux-ci ont été appelés, il y a deux ans, à élire le président de leur conférence, ils ont rejeté sans appel sa candidature. Et peu importe qu’il ne brille pas en tant qu’archevêque de la grande ville qu’est São Paulo, la capitale économique du pays.

    L'important, pour les magnats de la curie, c’est qu’il soit docile et gris. L'auréole progressiste qui entoure sa candidature est d’origine purement géographique, mais elle peut aussi servir pour inspirer à quelques cardinaux naïfs l’envie d’élire le "premier pape latino-américain" (…).Le pape qui plaît aux cardinaux de curie et aux progressistes est, par définition, faible. Il plaît aux premiers parce qu’il les laisse agir comme ils le souhaitent. Et aux seconds parce qu’il fait une place à leur rêve d’une Église "démocratique", gouvernée "d’en bas" (…)

    Pour une curie ayant de telles idées, l’hypothèse de l’élection de Dolan suffit à elle seule à faire naître la terreur. Mais si Dolan était élu pape, il imprimerait également une secousse à cette Église faite d’évêques, de prêtres, de fidèles qui n’ont jamais accepté le magistère de Benoît XVI, son retour énergique aux articles du "Credo", aux fondamentaux de la foi chrétienne, au sens du mystère dans la liturgie.

    Doté d’un grand talent pour la communication, Dolan est un ratzingerien à 100 % en matière de doctrine, mais aussi en ce qui concerne la vision de l’homme et du monde et le rôle public que l’Église est appelée à exercer dans la société (…)

    La suite ici : Un Américain à Rome, vers la chaire de Pierre

     

  • Rome : des milliers de journalistes s’ennuient…

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    Aujourd’hui, ce billet de Bosco d’Otreppe, envoyé spécial de « La Libre » (extraits) :

    (…) Contrairement aux pronostics de beaucoup et à la volonté de certains, les cardinaux prennent leur temps avant de lancer le conclave. Accorder tous les violons n'est pas chose aisée.

    (…) La plupart des cardinaux romains, ceux qui travaillent à la Curie souhaitaient que les choses avancent vite, sans doute, notamment, pour favoriser l'émergence de l'un des leurs déjà dans la place. Les autres cardinaux quant à eux, ont atterri à Rome amenant dans leur bagage ce qui se vit dans leurs pays, témoignant des situations et des contextes multiples que doivent affronter les Églises locales. Ceux-ci pour la plupart découvrent donc leurs confrères, des réalités inconnues jusqu'alors, et surtout des collègues qui n'envisagent pas du tout les choses comme eux. C'est un des défauts de l'organisation très centralisée de l'Église aujourd’hui : elle n'a pas assez réuni ses cardinaux, ignore ce que leur institution vit réellement sur les autres continents et, au moment fatidique, met parfois beaucoup de temps à s'accorder sur les voies à suivre.

    (…) Patience, prière, écoute et discrétion sont donc les mots d'ordre que se partagent les prélats. Les cardinaux américains qui tenaient jusque mardi des conférences de presse quotidiennes ont été rappelés à l'ordre par leurs confrères. La culture de la communication n'est décidément pas la même en Europe et aux États-Unis, et l'Église malgré la diversité de son unité, préfère ne parler que d'une seule voix au monde. Seul le Père Lombardi peut donc convier quotidiennement les journalistes pour leur offrir une petite conférence officielle et bien préparée. Pour le reste, les journaux se contentent de leurs propres analyses et des bruits de couloirs. Si ce ne sont certains qui se laissent parfois aller en off à quelques confidences, les cardinaux, soucieux de leur indépendance et de la sérénité des débats internes demeurent discrets.

    Tout l’article ici : Rome s'endort-elle ? …et relire nos prévisions du 27 février: Un nouveau pape pour Pâques ?

  • Papabili: à chaque parieur son cheval de course…

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    Encore un nom qui circule (même en Belgique, paraît-il): intox ou fantasme de journalistes en manque…d’infos ? Alors voici ce qu’écrit Natalia Trouiller dans sa “matinale” du site “La Vie”:

    Parmi les cinq cardinaux brésiliens papabili, le nom du cardinal Odilo Scherer est de loin le plus cité dans la presse internationale. En Italie, pour La Repubblica, il est "l'un des deux cardinaux étrangers les plus visibles". Pour Il Messaggero, Mgr Scherer fait partie des quatre papabili les plus probables. Et depuis que La Stampa a expliqué qu'il était le protégé des cardinaux Re et Sodano, les deux hommes forts de la Curie, son nom ne cesse de revenir. L'AFP le met dans son top sept. En Belgique, on le place dans les six noms les plus cités. En Espagne, il est numéro un de la liste. En Allemagne, on ne cache pas son désir de voir ce Brésilien d'origine germanique, issu d'une famille émigrée au XIXe siècle, succéder à l'Allemand Benoît XVI, comme l'exprime par exemple Hildegard Stausberg dans Die Welt: "Pour l'Allemagne, ce serait un cadeau incroyable si le cardinal Odilo Scherer devait être pape. Il connaît les terres de ses ancêtres, il sait parler notre langue, et il est connecté à bien des égards à la République fédérale. Il a des contacts étroits avec les divers organismes de secours de l'Eglise catholique en Allemagne, comme Adveniat à Essen, où il vient souvent".

    Au Brésil, où il est né en 1949 dans une famille d'Allemands émigrés, la presse n'est pas en reste. On suit avec jubilation la montée de sa cote supposée; la plupart des journaux ont repris l'article du Vatican Insider signé Andrea Tornielli qui en fait un papabile notoire: "Il est sud-américain, bien considéré, parle courament l'italien, est mesuré et n'est pas trop latin".

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  • Le prochain pape, un martyr, de toute façon

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    Alors que les regards sont tournés vers Rome où les cardinaux se tâtent avant de se mettre en conclave, il faut relever l’importance de la mobilisation médiatique qui accompagne l’évènement. Non seulement des milliers de journalistes sont présents sur place mais journaux, radios et télévisions déploient une activité intense pour accompagner l’évènement, et  pas de la meilleure façon. De nombreuses émissions sont programmées pour livrer un tableau peu avenant – c’est le moins qu’on puisse dire – de l’Eglise, et tout est mobilisé à cette fin : la pédophilie ecclésiastique, le Vatileaks, l’état de la Curie, etc. Les déclarations et les manifestes de tous les groupes de pression, même les moins crédibles, sont accueillis et relayés avec complaisance pour inviter l’Eglise à s’aligner sur l’esprit du temps en acceptant « la modernité », comprenez le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, et – bien sûr – les avancées de la société sur le mariage et le couple (y compris de même sexe), l’avortement et l’euthanasie.

    Bien sûr, le processus de désignation du futur pape devrait résister à toutes ces pressions et à cette agressivité, mais celui qui sera élu par le conclave sera, qu'il soit américain, européen, africain ou asiatique, de toute façon, un martyr. Martyr, donc témoin, parce qu’il sera effectivement appelé à confesser sa fidélité à l’Evangile au milieu de toutes les contradictions actuelles. Martyr aussi parce qu’il sera l’objet de toute la hargne et de toutes les attaques possibles et imaginables de la part de ceux qui veulent étouffer pour de bon la voix de l’Eglise.

    Le climat dans lequel nous évoluons aujourd’hui n’a probablement jamais été tel. Toutes les insuffisances et les fautes graves de la part de gens d’Eglise qui sont aujourd’hui mises en avant nécessitent, pour que le témoignage reste crédible, un surcroît d’héroïsme et de force dépassant ce que de simples capacités humaines pourraient donner. C’est vrai - et nous le sentons bien - pour chacun d’entre nous, mais encore davantage pour ceux qui sont aujourd’hui Pierre et les apôtres. Comme aux temps des premiers chrétiens et aux temps les plus noirs de l’histoire (sous le nazisme ou sous le communisme), on s’efforce de présenter les disciples du Christ comme des retardés, des ignorants et – pire – comme des malfaiteurs. Par exemple, le discours n’est plus : « il y a  des pédophiles dans l’Eglise » mais bien : « c'est une Eglise de pédophiles ». Face à un tel déferlement, il n’y a plus qu’à prier pour ceux qui sont en charge de l’élection et surtout pour celui qui sera le prochain successeur de Pierre et à travailler nous-mêmes à notre propre conversion.

  • Nos évêques s'opposent à un élargissement de l'euthanasie

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    Source : Le Vif (Belga)

    Les évêques de Belgique s'opposent à un élargissement de la loi sur l'euthanasie, datant de 2002, aux mineurs d'âge et aux personnes démentes. C'est ce qu'a fait savoir mercredi l'archevêque André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique, alors que les auditions d'experts ont été entamées le 20 février dernier en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat. Mgr Léonard prône les soins palliatifs comme alternative.

    "Déjà en 2002, nous avions exprimé nos plus vives réserves quant à la dépénalisation de l'euthanasie", a rappelé l'archevêque de Malines-Bruxelles lors d'une conférence de presse. "D'abord parce que nous disposons aujourd'hui de soins palliatifs performants et qu'en cas de souffrance intense et rebelle, nous pouvons encore faire appel, en dernier recours, à la sédation dans la stricte mesure du nécessaire." 


    En ce qui concerne la proposition d'étendre la loi aux mineurs d'âge, les évêques jugent qu'il est étrange qu'ils soient considérés comme légalement incapables de certains actes, par exemple de se marier, mais que tout à coup ils seraient suffisamment mûrs pour se faire donner la mort. 

    En outre, les évêques trouvent risqué de donner à long terme à autrui, via un "testament de vie" (déclaration anticipée d'euthanasie), la possibilité de décider à la place d'une personne démente d'accomplir l'euthanasie. "Cette décision (...) est-elle vraiment compatible avec un État de droit? ", se demande Mgr Léonard. 

    Le Dr. Catherine Dopchie, oncologue et responsable d'une unité de soins palliatifs, présente à la conférence de presse, abonde dans ce sens: "Si la déclaration anticipée de demande d'euthanasie est à durée illimitée pour la perte de 'conscience de soi', l'euthanasie sera pratiquée sur base du document, sans connaître le vécu de la personne à ce moment-là." 

    Mgr Léonard se pose aussi la question de savoir si l'argument de la "liberté personnelle" n'est pas ambigu: "Une liberté n'existe que par des relations, elle n'est jamais isolée", explique-t-il. "Plutôt que de résoudre la question du 'bien mourir' en laissant chacun organiser (...) sa 'sortie de scène', n'est-il pas plus humain d'être tous solidaires de l'épreuve de chacun, de chacune, en posant sur eux un regard qui confirme leur dignité et en cherchant activement à soulager la souffrance qui les accable?" 

    Dès lors, les évêques appellent le législateur "à rompre avec une logique qui, d'une certaine façon, euthanasie le lien social lui-même". Plutôt que d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie, ils l'invitent "à considérer comment les grands malades, mineurs ou déments, pourront être mieux encore pris en charge par la Santé publique, notamment dans le cadre des soins palliatifs". 

    Enfin, selon les évêques, l'euthanasie exerce également une pression sur le secteur médical et paramédical. "Il ne s'agit plus seulement de l'art de soigner et de guérir; cela implique aussi l'art de laisser mourir." Pour le Dr. Dopchie, "l'euthanasie est une manière technique de prendre en compte la souffrance humaine. Elle ne prend pas en compte la personne humaine."


    Consulter le document des évêques : document/Conference_episcopale_de_Belgique

  • Chavez, un autre Christ ?

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    Dans le concert de louanges - pas unanime, heureusement - qu'on entend depuis le décès de Chávez, il n'est pas inintéressant de relever la véritable récupération christique dont il a été objet - et qu'il a largement organisée lui-même. A cet égard, un ami a pris la peine de retranscrire cette partie d'interview d'Andrés Canizales, chargé de la communication politique de Chávez, dans l'émission de Jean-Marc Four Et pourtant, elle tourne , sur France Inter, le 9 avril 2007:

    "Le président pense qu'il est un envoyé, qui a une mission un moment donné à accomplir. Pour les Vénézuéliens les plus pauvres, Chávez symbolise le rôle de rédempteur. Il incarne un espoir, une rédemption qui va plus loin que l'action gouvernementale immédiate. Lorsqu'on compare avec l'histoire de Jésus, eh bien ses proches ont fini par le trahir. D'une certaine façon, l'image que les gens ont de Chávez, c'est qu'il essaye d'améliorer le sort des pauvres, mais qu'on ne le laisse pas agir. Ses fonctionnaires sont inefficaces et voleurs. Chávez joue beaucoup sur le symbole du héros solitaire que fut Jésus. Pendant la campagne électorale, il y a eu un moment où le candidat d'opposition pouvait devenir une menace pour Chávez. Il a répondu immédiatement en lançant la campagne de l'amour. "Je fais tout cela parce que je vous aime, parce que j'aime le Venezuela, parce que j'aime les pauvres""

  • Pourquoi nous serons samedi, à Koekelberg

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    Notre archevêque nous invite, samedi, à 15H00 à Koekelberg, et nous nous devons d'y être.

    Cette invitation revêt un caractère exceptionnel. Il s'agit d'aller prier pour la conversion du coeur et la conversion de l'humanité. Nous ne pouvons nous y dérober. Si nous avons pris la mesure de la situation, c'est évident. Depuis le lancement de cette invitation de nouveaux faits d'une gravité exceptionnelle sont survenus qui lui donnent une consistance et une urgence encore plus fortes. De plus, Mgr Léonard a convoqué à ce rendez-vous un témoin dont la parole résonne avec force. Rappelons les termes de cette invitation :

    Depuis plusieurs mois, je suis impressionné par le nombre de personnes qui me disent leur désir de prier ensemble pour la conversion du cœur humain et, par là même, pour la guérison de l’humanité. Je partage leur préoccupation et leur espérance. 

    Nous nous sentons tous submergés par les redoutables dangers qui menacent l’humanité. Une crise financière, puis économique, qui ne cesse de faire des ravages et de fragiliser les plus vulnérables de notre société. Les pertes d’emploi à répétition, sources de graves découragements. La montée de la violence en tant de régions du monde. L’intolérance religieuse dont les chrétiens sont majoritairement victimes à travers le monde. Les menaces pour l’avenir de la famille, liées à des législations qui ne respectent pas son identité fondamentale. Semblablement, les nuages toujours plus menaçants qui pèsent sur le respect de la vie humaine commençante ou finissante de par la banalisation de l’avortement et les projets d’extension de la pratique de l’euthanasie. Le saccage écologique de notre planète avec ses lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité. Et la liste n’est pas exhaustive !Face à tout cela, il y a des combats à mener sur divers plans, chacun selon ses responsabilités. Mais tous, nous pouvons intervenir, quelle que soit notre situation, par la prière incessante et suppliante, dont Jésus nous a garantis qu’elle sera exaucée.C’est pourquoi je vous invite, le samedi 9 mars prochain, à une journée de prière et d’intercession pour la conversion du cœur humain (d’abord le nôtre, bien sûr !) et la guérison de l’humanité.

    Cela aura lieu à Basilique nationale du Sacré-Cœur, à Koekelberg, commencera à 15h et se terminera à 22h, chacun pouvant participer à la totalité ou à une partie selon ses possibilités. Prévoir des vêtements chauds en cette saison. L’événement sera bilingue et j’ai demandé au Renouveau dans l’Esprit Saint, tant néerlandophone que francophone d’en assurer l’animation.

    Voici le programme de la journée:

    -15h : accueil, puis témoignage sur la nécessité et la fécondité d’une conversion personnelle et collective. Le principal témoin sera le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, un prêtre à l’âme de feu, qui a « incendié » (du feu de Dieu !) sa paroisse à Marseille. Il est l’auteur de plusieurs livres « ardents » qui m’ont personnellement beaucoup touché. Spécialement Homme et prêtre (Ad Solem, 2011) et Croire (Artège, 2012). Des livres que je vous recommande vivement. Son intervention sera, bien sûr, traduite en néerlandais.

    -16h30 : la célébration de l’Eucharistie dominicale, que je présiderai avec grand bonheur.

    -17h30 : temps d’adoration dans le prolongement de la messe.

    -18h : pause (pour ceux qui resteront pour la suite, prévoir un léger pique-nique ; on pourra acheter des boissons fraîches sur place). 

    - 19h : temps de louange, exhortation, intercession et prière en présence du Saint-Sacrement.

    - 21h : envoi, suivi de l’adoration silencieuse jusqu’à 22h.

    Dans la foulée, j’annoncerai aussi l’organisation d’un pèlerinage œcuménique international en Terre Sainte, avec la même intention de prière. Il aura lieu du 19 au 27 août  2013, mais tous les détails seront bientôt publiés par les divers moyens d’information.

    Dans l’immédiat, je vous attends avec impatience à Koekelberg le 9 mars prochain ! Merci d’être là !

    Mgr A.-J. LÉONARD

  • Te voir, Seigneur

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    De Carême dans la Ville :

    De ma chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, mes yeux regarderont et non un autre. Mon coeur en moi se consume.

     
     
    Livre de Job, chapitre 19, versets 26-27
     
      La méditation
    Ma chair, je le sais, c’est moi, mon histoire, les liens que je tisse avec les autres. Ma chair manifeste cet être intérieur qui rajeunit quand je m’approche de Dieu, ou se flétrit quand je m’en éloigne, car Dieu est ma source, mon origine. 
    Un crayon de lumière dessine en ma chair un visage au long de mes années. Ce visage-là se teinte même de couleurs d’éternité. Il a comme un air de ressemblance avec le Ciel. Je brûle du désir de te voir, Seigneur, maintenant. 
    Dans l’obscurité, ce désir bute, chute même, quand ta place paraît vide en moi et autour de moi, ou quand tu parais loin. Ce désir me prépare-t-il à te reconnaître en me dépouillant du mensonge, de mes masques et défenses ? Car je pressens que c’est dans ta mort sur le bois de la Croix que naissent, pour moi, la confiance et le chemin vers toi. Nul besoin devant toi de se mentir, de se donner un visage qui n’est pas le sien. Les yeux que tu désires pour moi ont la beauté de ta vérité.
    En regardant Jésus aller jusqu’au bout de l’Amour, Grégoire de Nysse commentait au IVe siècle : « Suivre Dieu partout où il mène, c’est cela voir Dieu. » En donnant du temps et jusqu’à ma vie pour mon prochain, je marche sur les traces de Jésus ; je vois déjà Jésus. Les yeux de mon visage d’éternité brillent alors d’allégresse. C’est comme si le Père me disait : « Ce que j’attends de toi, c’est ton cœur. Qu’il batte pour tes frères et moi, pour une éternité de délices ! » (*).
  • Conclave 2013 : remake classique du centre contre la périphérie ?

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    Selon Jean-Marie Guénois, envoyé spécial du « Figaro » à Rome le pré-conclave organisé au Vatican attise les divergences entre les cardinaux :

    Unknown-2.jpeg « Un poids lourd reste un poids lourd. Il a beau avoir 85 ans, le cardinal Angelo Sodano (photo), ancien secrétaire d'État de Jean-Paul II, demeure une figure très active de la curie romaine. À commencer par le fait d'être le doyen du Sacré Collège, un poste clé pour préparer ce conclave. Lui est trop âgé pour entrer dans la chapelle Sixtine - il sera représenté, dans cette fonction de doyen, par l'un de ses proches, le cardinal Giovanni Battista Re, 79 ans. Mais, pour le moment, c'est lui qui mène la danse du pré-conclave en cherchant à accélérer le tempo de la musique. Il est bien placé, puisqu'il en est le chef d'orchestre. Sauf que la baguette, elle, ne semble pas être suivie, car une partie de l'orchestre entend jouer une autre partition. Il est toutefois loin d'être isolé. Il a pour lui la crédibilité d'avoir été le grand secrétaire d'État de Jean-Paul II: parcours sans faute d'un diplomate de formation, très bien secondé, vraiment à la hauteur de son poste, tant par son intelligence stratégique que par son tempérament. Il porte toutefois la responsabilité d'avoir tout fait pour protéger les agissements du fondateur des Légionnaires du Christ, le Mexicain Marcial Maciel, accusé d'abus sexuels, et d'avoir mené une politique du silence sur les affaires de pédophilie. Mais, aujourd'hui, à Rome, ces dossiers scandaleux sont considérés comme réglés. Et donc comme appartenant au passé

     Rapprochement tactique

    L'avenir, lui, est immédiat. Et c'est une question de journées. D'où le rapprochement tactique opéré par le cardinal Tarcisio Bertone, ancien secrétaire d'État de Benoît XVI, qui ne peut pas se prévaloir du même bilan, au même poste. Il est discrédité mais reste très puissant. Il est camerlingue, donc chargé de gérer les affaires courantes de la transition. Il siège avec Sodano à la tribune de la salle du pré-conclave, devant les cardinaux. Il est de notoriété publique que les deux hommes n'ont cessé de se critiquer sous le pontificat de Benoît XVI. Il faut bien constater aujourd'hui leur rapprochement.

    Cette alliance totalement inattendue indique, selon plusieurs sources, que les «Italiens» sont en train de resserrer les rangs, alors qu'ils étaient profondément divisés. Un mouvement qui, s'il se confirme, ne sera pas sans conséquence sur l'élection du pape. Les Italiens pèsent un quart du collège cardinalice (49 cardinaux sur 209) et un quasi-tiers des électeurs (âgés de moins de 80 ans). C'est-à-dire 28 sur 115… À titre de comparaison, les Brésiliens disposent de 5 électeurs. Le continent africain, de 18! (…)

     La vieille partition romaine

    En face, il y a les «autres». (…). Le handicap de ces non-Italiens est qu'ils «débarquent», au sens propre du terme, pour la plupart. Et qu'ils ne sont pas organisés, puisque de cultures et de langues trop différentes. Sauf que, cette fois-ci, les cardinaux des États-Unis (11 électeurs), dont le bouillant Dolan, archevêque de New York et président de la Conférence des évêques, est la figure de proue, et les cardinaux allemands (6 électeurs) sont objectivement unis pour poser des questions qui dérangent. Et refuser de voir se rejouer cette vieille partition romaine, comme si de rien n'était.

    Ici  Vatican: le clan des Italiens contre les «étrangers»

    Après tout, le pape est l’évêque de Rome, pas de Washington, ni de Berlin… 

  • Euthanasie, avortement, recherche sur embryon : une moisson d'infos sur génèthique

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    Sommaire de la semaine

  • Pourquoi les papes changent de nom

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    Pourquoi les papes changent de nom ?

    Ce 4 mars, La Libre consacrait un article sur les raisons qui ont ainsi conduit Joseph Ratzinger a devenir Benoît, et Karol Wojtyla: Jean-Paul. http://www.lalibre.be/actu/international/article/800946/pourquoi-les-papes-changent-de-noms.html

    “Le nouveau pape change de nom principalement pour des raisons symboliques. Il exprime le fait qu'il devient un nouvel homme” peut-on y lire.

    Parler de symbole n’est pas faux en l’occurrence, mais comme Cyrano aurait pu le dire, c’est un peu court et surtout, cela ne répond pas à la question.

    Dans la Bible, on s’aperçoit que quelquefois, Dieu change le nom d’une personne. Abram (père haut) devient Abraham (père d’une multitude), Sarai (ma princesse) devient Sarah (mère des nations). Jedediah devient Salomon. Simon devient Pierre. Sans la référence à la Bible, et sans réflexion sur la portée théologique revêtue par ces changements de nom, il est impossible de comprendre pourquoi un homme, après avoir accepté l’élection et donc devenu pape, change de nom.

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