Jour après jour, Jeanne Smits enrichit son blog de précieux contenus qui mettent en évidence la nécessité d'une mobilisation au service de la vie, mais aussi pour le respect de l'enfant et la dignité de la femme :
BELGICATHO - Page 2007
-
Le combat pour la vie de Jeanne Smits (5/8/2012)
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Famille, International, Politique, Santé, Société 0 commentaire -
5 août : fête de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure
Présentation sur le site de la Basilique :
"La Basilique Patriarcale de Ste Marie Majeure est un authentique bijou riche en beautés d'une valeur inestimable. Elle domine la ville de Rome depuis prés de seize siècles: temple marial par excellence et berceau de la civilisation artistique, elle représente une référence pour les "civites mundi" qui arrivent de toute les parties du globe dans la Ville Eternelle pour y apprécier ce que la Basilique offre à travers sa monumentale grandeur.
Elle est la seule, parmi les basiliques majeures de Rome, à avoir conservé les structures originales de son temps. A l'intérieur, certaines particularités la rendent unique: les mosaïques de la nef centrale et l'Arc de triomphe qui remonte au Vème siècle, réalisé durant le pontificat de Sixte III (432-440), et celles de l'Abside dont l'exécution fut confiée au moine Fransiscain Jacopo Torriti sur ordre de Pape Nicolas IV (1288-1292); le pavement cosmatesque offert par les cavaliers Scoto Paparone et leurs fils, dans les années 1288; le plafond à caissons en bois doré dessiné par Giuliano San Gallo (1450); la Crèche du XIII siècle de Arnolfo di Cambio; les nombreuses chapelles (Borghèse, Sixtine, Sforza, Cesi, "du Crucifix", de Saint Michel); le Maître-autel, œuvre de Ferdinando Fuga et successivement enrichi par le génie de Valadier; et finalement, la Relique de la Crèche et le Baptistère. Chaque colonne, chaque cadre, chaque sculpture, chaque tasseau de cette Basilique récapitulent l'histoire et les sentiments religieux.
Du pèlerin fidèle en prière au simple passioné d'art, ému par les œuvres des génies artistiques, tous pourront goûter les émotions que des lieux aussi sacrés leur offriront. La rencontre avec la Basilique Libérienne, nom du Pape Liberio, est une expérience qui enrichit humainement et spirituellement: il n'est pas rare, en effet, de surprendre les visiteurs en attitude d'admiration devant l'imposante beauté de ses œuvres, d'autre part de constater la dévotion de toutes ces personnes devant l'image de Marie, ici vénérée avec le doux nom de "Salus Populi Romani", cherchant du réconfort et du soulagement. Le 5 août de chaque année est évoqué, à travers une célébration solennelle, le "Miracle de la Neige" face aux participants émus une pluie de pétales blancs tombe du plafond recouvrant l'hypogée en créant presque une union idéale entre l'assemblée et la Mère de Dieu." ..." -
Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré
Source : la-croix.com
Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».
Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».
Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, International, Islam, Politique, Société 1 commentaire -
Un homme de convictions et d'espérance
Maître Xavier Magnée : un homme de convictions et d’espérance
Maître Xavier Magnée était l’invité du samedi de La Libre. L’occasion pour ce célèbre avocat de s’exprimer à propos de l’actualité judiciaire – notamment son point de vue quant aux libérations conditionnelles, à l’introduction éventuelle de peines incompressibles… -. L’occasion aussi de lui (re)découvrir de fortes convictions chrétiennes, qui ne l’ont pas laissé sans ressource au hasard des difficultés de la vie. C’est aussi un beau témoignage directement lié à son travail et au sens qu’il lui donne : « travailler, c'est pour moi être en contact avec la société et servir à quelque chose ».
Extraits de La Libre :
Vous êtes habitué à défendre des accusés dans des affaires très dures. Cela vous atteint-il psychologiquement, physiquement ?
Ce sont des affaires qui sont à ce point épouvantables que pour les traiter, il faut y mettre toute sa passion de côté et avoir recours à ses ressources de froideur. Il faut être en quelque sorte 'en coma artificiel' pour gérer ça. Il faut être capable d'essayer de comprendre - je ne dis pas défendre- le pire et il faut être ouvert à l'homme. Il faut plonger dans des phénomènes d'une banalité extrême : comment peut-on beurrer sa tartine le matin et être un assassin le soir ? Il faut peut-être avoir souffert soi-même pour pouvoir traduire ce qui s'est produit en mots de tous les jours. Car les gens qui commettent de tels drames sont des gens de tous les jours.
-
Un athlète olympique espagnol entre au séminaire après les jeux de Londres
Madrid, Espagne, le 3 août 2012 (CNA / EWTN News)
Carlos Ballve - "Litus" pour ses amis – joue en défense dans l'équipe espagnole de hockey sur gazon, qui se retrouve en compétition aux Jeux Olympiques de Londres de 2012. Mais dès que la compétition se termine, il se rendra dans un séminaire en Belgique pour commencer son parcours conduisant à la prêtrise.
Selon le quotidien espagnol El Pais, même s'il s'est toujours considéré comme croyant, ce n'est qu'en 2005 qu'il a pris conscience de l'importance de Dieu dans sa vie. Lors de l’été de cette année-là, tout a commencé à changer alors qu’il participait aux Championnats du Monde des moins de 21 ans.
«Nous avons commencé la compétition affreusement mal. C’était si pénible qu’un dimanche, je suis allé à la messe et j’ai fait un pacte avec Dieu. Je lui ai dit que s’il arrangeait le championnat, j’irais à Medjugorje (où les présumées apparitions mariales sont encore à l'étude au Vatican (ndB), avec mon père. Nous avons gagné. Jamais auparavant une équipe des moins de 21 ans n’avait gagné une médaille, et nous sommes arrivés en troisième position », a-t-il affirmé.
Ballve tenu sa promesse et s’est rendu à Medjugorje. Cependant, sa vie n’avait pas encore changé alors. Il a continué « à aller à des soirées avec des filles, à dépenser de l’argent à droite et à gauche, avec peu ou pas du tout l’intention de prier ». Mais « quelque chose à l’intérieur de moi-même m’a dit : « Litus, tu es libre et tu peux faire ce que tu veux. Mais pour le moment tu n’es pas heureux ». Bien qu'il fût au sommet de son sport, Carlos décide d’arrêter, et de partir à la recherche de Dieu. « Je lui ai dit : ‘ Je ne sais pas ce qui ne va pas. Il se passe des choses étranges. Je veux être franc avec toi, donc me voici, fais ce que tu veux’ ». Sa vie a commencé à changer, et il a seulement demandé au Seigneur de le laisser réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques. Ballve considère sa présence aux jeux comme « une expérience incroyable et précieuse ». Il a également expliqué qu’il espérait « non seulement gagner, mais aussi progresser dans ma vie de foi, et la partager avec des gens de plein d’endroits dans le monde ».
-
Le sens du jeûne chrétien expliqué aux musulmans par le cardinal Barbarin
"Le sens du jeûne chrétien" le cardinal Ph. Barbarin répond aux questions de la Web TV de la grande mosquée de Lyon :
-
Syrie, vous avez dit "transition démocratique"
Peut-on se réjouir de la chute de Bachar al-Assad et de la victoire des "rebelles syriens" en croyant, ou en feignant de croire, qu'ainsi tout sera pour le mieux avec, à la clef, le passage de la dictature à la démocratie? Apparemment, on n'a rien retenu des précédentes leçons et notamment de ce qui s'est passé en Lybie. On commence cependant à se poser des questions lorsqu'on assiste, comme dans cette video, à des règlements de compte sommaires. Philippe Oswald, sur Liberté Politique, consacre l'éditorial de cette semaine à la situation en Syrie:
Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !
Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.
-
Egypte : l'Eglise copte critique la composition du nouveau gouvernement
L'Eglise copte d'Egypte critique la composition du nouveau gouvernement
source : Ennahar Online :
"L'Eglise copte orthodoxe d'Egypte est mécontente de la composition du nouveau gouvernement qui ne compte qu'une ministre chrétienne, ont rapporté samedi des journaux locaux. "Cette composition ministérielle est injuste envers les Coptes, d'autant plus que nous nous attendions à une représentation plus importante des Coptes dans le gouvernement", qui a prêté serment jeudi devant le président islamiste Mohamed Morsi, a affirmé l'évêque Pachomius, chef par intérim de l'Eglise, cité par le quotidien indépendant Al-Chourouq. L'évêque a estimé que le nouveau gouvernement, dirigé par Hicham Qandil, aurait dû compter quatre chrétiens, "conformément au nombre de Coptes en Egypte" qu'il a placé à 14% de la population. -
Existe-t-il un désir naturel de Dieu ?
Suffit-il d’aimer ? Existe-t-il un désir « naturel » de Dieu ? A la veille de cette « année de la foi » et du synode romain sur la « nouvelle » évangélisation, l’abbé Guillaume de Tanoüarn s’interroge sur le lien entre la foi et la charité, la connaissance et l’amour (extraits)
(…) Expertus potest credere quid sit Jesum diligere. "Seul celui qui en fait une expérience peut CROIRE ce que c'est qu'AIMER Dieu". Et plus précisément : ce que c'est qu'aimer Jésus fils de Dieu dit ici l'hymne du Saint Nom de Jésus. Si nous ne croyons pas, nous n'aimerons pas, nous ne pourrons jamais donner à l'amour toute son ampleur, vraiment surnaturelle et divine.
On a trop souvent cru que le désir de Dieu était seulement une question d'amour. On a répété, après Gilbert Cesbron, dans le grand b... mental des années Soixante : "Il suffit d'aimer". On voulait dire par là : l'amour n'a pas besoin de cette béquille qu'est l'intellect. L'amour va immédiatement à son objet. Il suffit à tout. Le compositeur du Jesu dulcis memoria nous montre bien que sur la terre au moins, on n'en a jamais fini avec la foi, ce mode de connaissance supérieur, qui seul permet l'amour. Expertus potest credere...
-
Fin de la politique de l'enfant unique en Chine
Nous y avions déjà fait écho : http://www.belgicatho.be/archive/2012/07/24/remettra-t-on-en-question-la-politique-de-l-enfant-unique-et.html
Mary-Françoise Renard y revient sur Atlantico, ce 3 août :
En vigueur depuis 1980, la politique de l'enfant unique est désormais ouvertement contestée en Chine. Une bonne nouvelle pour la seconde économie du globe, qui semble s’essouffler.
Le drame de l’avortement forcé d’une femme enceinte de 7 mois a fait récemment l’objet d’une très vive indignation en Chine et à l’étranger. Si cette pratique n’est malheureusement pas nouvelle, certaines réactions le sont. En effet, le gouvernement chinois a laissé la presse insister longuement sur cet évènement, ce qui conduit à penser que les autorités autorisent les critiques sur la politique de l’enfant unique, alors même que certains experts chinois ont pris position contre elle. Pourquoi cette politique a-t-elle été mise en place ? Quelles en sont les principales conséquences ? Dans le contexte actuel, doit-elle être remise en question ?
Officiellement adoptée en septembre 1980, la politique de l’enfant unique visait à restreindre la croissance de la population pour obtenir un chiffre total de 1,2 milliard de personnes en 2000. Elle a été très efficace puisque ce résultat a pratiquement été obtenu et dix ans plus tard, le recensement de 2010 conclut à une population de 1,33 milliard d’habitants. Les contraintes ont été assouplies ces dernières années et on estime souvent à moins de 40% la part de la population y étant soumise.
Lien permanent Catégories : Actualité, Economie, Ethique, Famille, International, Politique, Société 0 commentaire -
Esteville célèbre le centenaire de la naissance de l’abbé Pierre
Dimanche 5 août ouvrira, à Esteville, près de Rouen, le Centre Abbé-Pierre-Emmaüs, un espace d’exposition de 450 m² dédié au fondateur de la communauté Emmaüs. L’événement, qui coïncide avec le centenaire de la naissance de l’abbé, sera également l’occasion d’un hommage au prêtre capucin.
C’est à Esteville, commune de Seine-Maritime qu’il fréquentait depuis plus de quarante ans, que l’abbé Pierre a fini ses jours. À l’occasion du 100e anniversaire de sa naissance, la ville où il avait, comme il se plaisait à le répéter, « fait son nid », s’apprête à lui rendre hommage.
-
15 août : encore une procession bien vivante au pays de Liège
Nous lisons sous la plume de Anne-Elisabeth Nève, dans "Dimanche", sous le titre "À Ans, on fait rimer Assomption avec procession !" :
"Les processions, c’est vieux jeu, ça n’intéresse plus personne!" C’est une opinion qui n’est certainement pas partagée à Ans, où Confrérie et paroisse organisent la procession du 15 août à travers leur Unité pastorale.
En 1843, après un petit siècle d’oubli, la tradition de la procession en la fête de l’Assomption a repris à Ans, sur les hauteurs de Liège: c’est certainement l’une des plus anciennes de notre diocèse. À l’initiative de la Confrérie de la Sainte Vierge, fondée au XVe siècle, et en collaboration avec la paroisse Saint-Martin, cette procession, qui honore le Saint Sacrement ainsi qu’une statue de Marie, emprunte chaque année, dès 9 heures, un chemin différent. La messe solennelle est célébrée à 10h30 dans un "quartier" de la paroisse, voire de l’Unité pastorale désormais. La procession se déroulera en plein air si le temps le permet, et dans l’église Saint-Martin en cas de pluie… car l’harmonie qui, traditionnellement et depuis près de 30 ans, vient de Hombourg (Plombières), a du mal à jouer sous la drache nationale!