Bangalore (Agence Fides) - Les chrétiens indiens de toutes les confessions et de tous les Etats de l'Inde prieront aujourd'hui 12 novembre et demain au cours des liturgies dominicales pour l'ensemble des fidèles persécutés en Inde et dans le monde entier, dans le cadre de la « Journée internationale de prière pour les chrétiens persécutés » qui se célèbre aujourd'hui dans le monde entier. Ainsi que le communique à Fides le « Global Council of India Christians » (GCIC), « tous sont appelés et s'engagent à élever leurs mains vers le ciel en faveur de ceux qui sont persécutés pour leur foi au Christ ».
Le GCIC rappelle que, de 2006 à aujourd'hui, 1.556 attaques graves contre des chrétiens ont été commises dans différents Etats indiens. En 2008, plus de 100 responsables chrétiens furent martyrisés pour leur foi. En Orissa, deux pasteurs ont été tués cette année alors que les attaques anti-chrétiennes perpétrées par des extrémistes hindous se poursuivent dans le sud de l'Inde comme au Karnataka. L'organisation chrétienne protestante « Mission India » raconte à Fides l'un des plus récents épisodes intervenus au Karnataka : un certain nombre de médecins chrétiens avait lancé une mission sanitaire, en ayant recours à une clinique mobile, fournissant assistance médicale gratuite aux nécessiteux qui se présentaient. Un groupe de plus de 150 radicaux hindous les ont bloqués, les contraignant par la violence à quitter le village sous menace de mort, les accusant de mener « des conversions au christianisme ».

C’est ce qu’affirme, ce week-end et aujourd’hui encore, l’envoyé spécial de « La Libre Belgique » au Caire et à Mansoura :
A propos des « Piss-Christ », » Golgota Picnic », » et autres « Concept du visage du fils de Dieu » agitant aujourd’hui la France, hier à Paris, aujourd’hui à Rennes (avant de franchir sans doute demain nos frontières), le site de « Valeurs Actuelles » observe que « les provocations antichrétiennes nourrissent l’exaspération de plus en plus de catholiques. Au risque de favoriser leur repli sur soi ? L’Église peine à trouver la réponse » et fait notamment ce commentaire :