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  • 74 évêques et cardinaux mettent en garde : le "Chemin synodal" allemand mène tout droit au schisme

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Le “Chemin synodal” allemand mène au “schisme” : la mise en garde de 74 évêques et cardinaux

    Plus de soixante-dix prélats, parmi lesquels quatre cardinaux (Napier, Burke, Pell et Arinze) et quinze archevêques, viennent d’adresser une « lettre ouverte fraternelle » à leurs « frères évêques d’Allemagne » pour les mettre en garde contre le « Chemin synodal » actuellement parcouru. Ils pointent la « confusion » que suscite ce Chemin et y voient des possibilités de schisme.

    Au nom du Chemin synodal, une majorité de participants ont récemment voté pour la « bénédiction » des couples de même sexe et pour l’ordination des femmes, tandis que les enseignements moraux de l’Eglise étaient laissés de côté, y compris par la Conférence épiscopale allemande.

    Sans détailler tous les écarts enregistrés à ce jour, les cardinaux et évêques signataires accusent nettement le Chemin synodal allemand de tourner le dos à la doctrine de l’Eglise en éliminant ce qui aurait dû constituer le fondement de sa réflexion : « la Parole de Dieu, une rencontre fidèle avec le Christ, la véritable écoute du Saint-Esprit, la soumission de nos volontés à la volonté du Père ».

    Un Chemin en forme d’« impasse »…

    Les rédacteurs de la lettre proposent une adresse courrielle pour les évêques qui souhaiteraient se joindre aux premiers signataires : episcopimundi2022@gmail.com.

    Ci-dessous, ma traduction intégrale de la lettre des 74 évêques et cardinaux. – J.S.

    *

    À une époque où la communication mondiale est si rapide, les événements qui se produisent dans une nation ont inévitablement des répercussions sur la vie ecclésiale ailleurs. Ainsi, le processus du "chemin synodal", tel qu'il est actuellement mis en œuvre par les catholiques en Allemagne, a des implications pour l'Église dans le monde entier. Les Églises locales dont nous sommes les pasteurs et les nombreux catholiques fidèles dont nous sommes responsables sont également concernés.

    Dans ce contexte, les événements survenus en Allemagne nous imposent d'exprimer notre inquiétude croissante quant à la nature de l'ensemble du processus du " Chemin synodal " en Allemagne et au contenu de ses différents documents. Nos commentaires ici seront volontairement brefs. Ils méritent, et nous y encourageons fortement, d'être approfondis (comme l'a fait, par exemple, la lettre ouverte de l'archevêque Samuel Aquila aux évêques catholiques du monde) par les évêques individuels. Néanmoins, l'urgence de nos remarques communes est enracinée dans Romains 12, et en particulier dans la mise en garde de Paul : Ne vous conformez pas à ce monde. Leur gravité découle de la confusion que le Chemin synodal a déjà entraînée et continue d'entraîner, et du potentiel de schisme qui en résultera inévitablement dans la vie de l'Église.

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  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 8ème leçon : la diffusion des premiers missels en pays franc, et les raisons de l’apparition de couches d’ajouts (du VIII° au X° s.)

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    Liturgie 8 – La diffusion des premiers missels en pays franc, et les raisons de l’apparition de couches d’ajouts (du VIII° au X° s.) (40 mn) 

    https://youtu.be/MC6eHsl0cTQ  

    Denis Crouan raconte comment peu à peu et en lien avec la piété locale, des prêtres rajoutaient des prières privées ou des dévotions personnelles au Canon romain dont la sobriété et la limpidité semblait ne pas suffire à certains. C’est l’étape importante de l’élaboration des « recueils de prières privées » devant être dites par le célébrant à différents moments du rite liturgique. Ce sera suivi par leur limitation probablement par un ensemble de clercs au XI° s.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Sainte Ida de Louvain ou de Boulogne (13 avril) : une femme exceptionnelle et méconnue

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    Une émisssion de Canal Académie avec Jean-Pierre Dickès :

    Sainte Ide de Boulogne : mère de Godefroy de Bouillon

    Découvrir la figure méconnue d’une femme exceptionnelle : la comtesse de Boulogne, Ide, mère de 2 rois : Godefroy de Bouillon et Baudouin d’Edesse, souverains du royaume latin de Jérusalem.
     

    Émission proposée par : Hélène Renard

    Contemporaine de Guillaume le Conquérant et de la première croisade, Ide de Boulogne a fondé de nombreuses abbayes et sa charité auprès des pauvres lui a valu de devenir sainte. Un étonnant voyage parmi les grands des cours européennes du Moyen-Âge...

    Ide de Lorraine est une figure injustement méconnue du XIe siècle français. Descendante de Charlemagne et nièce du Pape Etienne XI, elle épouse le Comte Eustache de Boulogne qui sauve la vie de Guillaume le Conquérant lors de la bataille d’Hastings. Belle-sœur de Geoffroy, évêque de Paris et chancelier du roi de France Philippe Ier, son influence politique est considérable. Ses fils, Godefroy de Bouillon et Baudouin sont les premiers rois francs de Jérusalem. Sa petite fille Mathilde monte sur le trône d’Angleterre. Entre la Croix et l’Epée, elle bâtit des cathédrales vénère le précieux sang du Christ et sera canonisée. Son épopée nous entraîne dans un étonnant voyage au cœur de l’Histoire médiévale.

    Vers le 15 août et début septembre 1095, les Lorrains entraînés par le duc de Lorraine, Godefroy, et ses deux frères, tous trois fils d’Ide de Boulogne, se dirigent vers Pontarlier pour la vallée du Danube et la Terre Sainte, parce que les "Français" se mettent enfin en route pour la Croisade.

    Bibliographie
    Sainte Ide de Boulogne, Editions de Paris, 2004

    Sainte Ide de Boulogne : Mère de Godefroy de Bouillon

    Sainte Ide de Boulogne
    Un ouvrage de Jean-Pierre Dickès

    A propos de Jean-Pierre Dickès

    Jean-Pierre Dickès, président de la Société académique du Boulonnais, membre de la Commission d’Histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, est l’auteur, avec "Sainte Ide de Boulogne", d’une grammaire et d’un dictionnaire de Picardie. Son ouvrage, "Sainte Ide de Boulogne", a été remarqué par les Académiciens de l’Académie des sciences morales et politiques.

  • La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

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    La Marche pour la Vie 2022 aura lieu le 24 avril 2022 !

    • 24 avril 2022
    • 14h00
    • Mont des Arts

    20 ans d'euthanasie en Belgique

    En mai, cela fera 20 ans que l'euthanasie était autorisée en Belgique. Depuis, 24.522 déclarations d'euthanasie ont été enregistrées. L'euthanasie a été légalisée pour les mineurs et certains politiques veulent l’autoriser pour les personnes incapables d'exprimer leur volonté. Ainsi, la dignité des personnes âgées, démentes, en dépression, handicapées ou malades est systématiquement bafouée. Ces dernières années, il est également devenu clair que la Commission d'évaluation de l'euthanasie ne fonctionne plus correctement et que le concept de souffrance psychologique devient de plus en plus flou. C'est pourquoi certains psychiatres demandent l'interdiction de l'euthanasie pour souffrance psychologique.

    La Marche pour la Vie demande :

    • que la Commission d'évaluation de l'euthanasie soit réformée, afin qu’un contrôle réel des euthanasies effectuées soit effectivement possible (et qu'il soit, par exemple, impossible pour les médecins membres de la commission pratiquants l'euthanasie d'évaluer eux-mêmes leurs propres dossiers, ce qui n'est pas le cas actuellement). Dans la même optique nous demandons que l'exigence d'une majorité des ¾ des membres de la commission pour transférer le dossier au Parquet soit ramenée à ¼ ;
    • qu'il soit interdit de pratiquer l'euthanasie en cas de souffrance psychique, car il est impossible de définir si la souffrance psychique est incurable, insurmontable ou inchangeable. Nous demandons également un meilleur suivi et une prise en charge concrète des personnes vivant cette souffrance ;
    • que tout projet d'euthanasie pour les personnes atteintes de démence soit purement et simplement abandonné, car ces personnes sont dans l'incapacité d'exprimer leur réel consentement et qu'il n'est pas en notre pouvoir de choisir pour elle la valeur de leur vie ;
    • qu’un réel accent soit mis sur les soins palliatifs qui sont une alternative plus humaine. Que les personnes en souffrance soient réellement entourées et suivies. Que les métiers d'accompagnement soient revalorisés pour permettre de construire un monde réellement plus digne pour demain.

    E. Macron: inscrire « le droit à l'avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne

    Le 19 janvier 2022, le président de la France, Emmanuel Macron, a demandé que « le droit à l'avortement » soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne parce qu’il s’agirait d’une « valeur européenne ».

    La Marche pour la Vie et CLARA Life en collaboration avec l'organisation européenne One of Us demande :

    • que l'Union européenne reste absolument à l'écart de ces questions éthiques, reste dans le cadre de ses propres compétences, et respecte la souveraineté nationale et le principe établi de subsidiarité. La réglementation de l'avortement relève de la compétence exclusive des États membres de l'UE ;
    • que l'Union européenne renonce à tout projet d'inscrire l'avortement comme un droit dans la Charte des droits fondamentaux, sachant qu'il n'y a pas et ne peut pas y avoir de « droit fondamental à l'avortement », ce qui contredit le droit à la vie internationalement établi ;
    • que l'Union européenne, si elle veut se pencher sur la question de l'avortement, mette en place de réelle solution, de réelle alternative à l'avortement (aide matérielle, crèche dans les entreprises, réelle éducation sexuelle, ...) afin que tant l'enfant à naître que la femme dans sa maternité bénéficient d'une véritable protection.
  • Ukraine : un séminaire catholique dévasté par les militaires russes

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    De Vatican News :

    Imagem de Nossa Senhora jogada no chão pelos saqueadores russos

    Pas même un séminaire n'est épargné par les pillages et les destructions à Vorzel, en Ukraine.

    "Ils ont pris presque tout ce qui peut être vendu. Des climatiseurs, des machines à laver, des ordinateurs, des routeurs, des équipements de cuisine... ... même les vieilles baskets du recteur, avec lesquelles il aimait courir", explique l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytsky.

    Le triste témoignage sur son profil facebook est celui de l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytskyi, où il décrit le pillage par les militaires russes du séminaire catholique de Vorzel. "Deux jours quand nous sommes retournés à notre séminaire à Vorzel. Son aspect est triste, mais il est gratifiant que tout le monde ait survécu. L'évacuation était nécessaire. Le séminaire a toujours été hospitalier, mais cette fois-ci, il n'a pas été paisible. Les pilleurs ont ouvert la porte pour entrer et ne pas ressortir les mains vides.

    Certains objets liturgiques ont également été volés, dont un calice commémorant la Sainte Messe présidée par St Jean Paul II en 2001 sur le "Seagull".

    Les barbares ont endommagé plusieurs voitures, mais ils sont en mouvement. Certaines salles sont endommagées par les explosions, mais nous remercions Dieu tout-puissant d'avoir sauvé notre Alma Mater de toute nouvelle destruction.

    Il faut du temps pour que la vie au séminaire revienne. Il n'y a pas d'eau, de lumière, de gaz. Le recteur, le prêtre spirituel et les diacres sont déjà rentrés dans leurs maisons froides. Un groupe d'hommes sympathiques est arrivé et a accepté de partager ces conditions spartiates et d'aider à relancer le séminaire dès que possible. Merci sincèrement à tous pour votre courage et votre sacrifice !

    Les personnes locales qui ont besoin d'aide arrivent déjà au séminaire. Merci pour les différents transports humanitaires que notre Caritas diocésaine a déjà envoyés.

    Demain, dimanche des Rameaux, toutes les recettes de nos paroisses seront traditionnellement versées au séminaire diocésain. Merci d'avance pour tout don ! Nous aurons besoin de ces fonds pour rénover les installations et relancer la vie du séminaire, pour le bien de l'Église. Après tout, l'Ukraine, qui sera reconstruite après la guerre, aura également besoin de chefs spirituels - des prêtres. Priez pour que le Seigneur appelle ceux qu'il a choisis pour son ministère spécial."

  • 73 millions d'avortement dans le monde chaque année mais cela ne suffit pas pour l'OMS

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    De gènéthique.org :

    Des dizaines de millions d’avortements dans le monde chaque année. Et toujours pas assez pour l’OMS.

    11 avril 2022

    L’OMS vient de publier une étude qui recense le nombre d’avortements dans le monde. En parallèle, l’organisation diffuse ses recommandations en matière de politique publique.

    Selon une étude menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Institut Guttmacher [1], 121 millions de grossesses ne sont pas « prévues » chaque année. Les auteurs ont réalisé cette estimation à partir de données issues de 150 pays sur la période 2015 – 2019. Et dans 61% des cas, ces grossesses se terminent par un avortement. Ce qui représente plus de 73 millions d’avortements chaque année.

    Mais, alors que « les grossesses non prévues sont à leur niveau le plus bas depuis 30 ans »« les avortements ont augmenté dans le monde »[2]. Serait-ce le résultat de la politique du « tout-avortement » ? L’OMS ne compte pas en rester là. En effet, l’Organisation mondiale de la santé vient de mettre à jour ses recommandations en matière d’avortement.

    L’avortement sans aucune condition

    Pour l’OMS, l’avortement devrait être autorisé quel que soit le stade de la grossesse. Instaurer un seuil n’est, selon l’organisation, pas justifié d’un point de vue médical. Un avis qui n’est pas partagé par les gynécologues français, y compris par ceux qui promeuvent l’avortement. Israël Nisand, chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg et président du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France, avait expliqué qu’à 14 semaines, l’avortement est « un geste plus dangereux que les médecins n’aiment pas faire ».

    L’OMS recommande aussi de supprimer toute période de réflexion et tout accord de tiers. Pour l’institution, une femme doit pouvoir avorter sans l’accord du père de l’enfant, une jeune fille sans l’accord de ses parents.

    L’avortement serait-il un acte anodin ? Si tel était le cas, la loi française n’aurait pas pris la peine de définir une clause de conscience spécifique à l’avortement. Une clause que les promoteurs du tout avortement n’ont pas réussi à annuler à l’occasion du vote de la loi Gaillot.

    Vers la fin de l’objection de conscience ?

    «  S’il s’avère impossible de réglementer l’objection de conscience d’une manière qui respecte, protège et satisfasse les droits des femmes souhaitant recourir à l’avortement, l’objection de conscience en matière d’avortement pourrait devenir indéfendable », écrit l’organisme. Pourtant, en 2013, l’OMS reconnaissait que « chaque agent de santé a le droit d’objecter en conscience à la pratique de l’avortement » [3]

    Comme le souligne Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, « il n’est question de supprimer l’objection de conscience qu’à propos de l’avortement ». Avec un double objectif : « symbolique et pratique » [4]. Après le fait de parler de « soin » en matière d’avortement, supprimer l’objection de conscience vise pour ses promoteurs à sa « normalisation morale ».

     

    [1] Bearak JM, Popinchalk A, Beavin C, et al Country-specific estimates of unintended pregnancy and abortion incidence: a global comparative analysis of levels in 2015–2019 BMJ Global Health 2022;7:e007151.

    [2] 64 femmes sur 1000 sont concernées par des grossesses « non désirées », contre 79 femmes sur 1000 au début des années 1990

    [3] OMS, Avortement sécurisé : Deuxième édition Directives techniques et stratégiques à l’intention des systèmes de santé (2013)

    [4] Gènéthique, L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir (26/02/2021)

    Cet article de la rédaction Gènéthique a été initialement publié sur Aleteia sous le titre : 73 millions d’avortements dans le monde chaque année

  • De nouveaux saints et bienheureux dont deux martyrs du nazisme

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    Canonisation:  nouvelle reconnaissance d'un miracle par le Pape François

    Le Pape François a approuvé le 9 avril la promulgation de nouveaux décrets par la Congrégation pour la cause des saints. Parmi les 10 chrétiens dont le cas était à l’étude, celui d'Artemide Zatti, un laïc italien déclaré bienheureux en 2002. La reconnaissance par le Vatican d'un miracle, qui lui avait été attribué en 2016, permettra de faire avancer son processus de canonisation.

    C’est une étape obligatoire de toute procédure de canonisation. À l’issue d’une audience accordée ce 9 avril au Cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape François a approuvé la promulgation d’une série de nouveaux décrets concernant dix futurs saints chrétiens. Ces décrets confirment les «vertus d’héroïcité» de sept d’entre eux, condition essentielle à l'ouverture d'un procès de béatification. Ils reconnaissent également le miracle et le martyr de trois autres fidèles, ouvrant à l'un d'eux, le bienheureux Artemide Zatti, la voie pour entamer un processus de canonisation.

    Artemide Zatti, bientôt saint ?

    La congrégation pour les causes des saints reconnait ainsi un miracle opéré par l’intercession d’Artemide Zatti, laïc italien béatifié en 2002 par saint Jean-Paul II. Immigré en Argentine durant son adolescence, Artemide Zatti rencontra à 17 ans les Salésiens et entra comme profès au sein de la Congrégation. Sa grande dévotion pour Don Bosco le poussa à se consacrer aux malades, assumant finalement en tant que fidèle laïc la responsabilité d’un hôpital construit par les Salésiens. Il consacra sa vie au soin des plus démunis, en tant que directeur adjoint, administrateur et infirmier en milieu hospitalier. Particulièrement aimé de ses proches et de ses patients, il mourut d’une tumeur en 1951. Le miracle qui lui est attribué, opéré en 2016, est un cas de guérison d’un père de famille d’origine philippine, date de 2016.

    Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, martyrs du nazisme

    Les décrets de la congrégation pour les causes des saints confirment également le martyr de pères Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, prêtres diocésains italiens, exécutés le 19 septembre 1943 en raison de leur foi. Après l’armistice de 1943, la ville de Boves (Piémont, au nord de l’Italie), est demeuré un carrefour de passage et lieu d'exactions des forces allemandes. Alors qu’ils cherchaient à apporter aide et réconfort à la population, les deux prêtres italiens ont été assassinés par les forces SS, qui continuaient de semer la mort et la destruction dans la région.

    Les nouveaux vénérables

    Les décrets approuvés par le Saint-Père reconnaissent également les vertus héroïques de sept fidèles considérés, qui deviennent ainsi vénérables de l'Église. Parmi eux, l’évêque espagnol Martino Fulgenzio Elorza Legaristi, le missionnaire et évêque Francesco Costantino Mazzieri, de l’ordre conventuel franciscain, ainsi que des fondatrices d’instituts religieux Lucie Noiret, religieuse française de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus, et de Casimira Gruszczyńska, religieuse russe de la Congrégation des Sœurs Messagères du Cœur de Jésus.

    Enfin, trois fidèles laïques rejoignent également le rang des vénérables : l’espagnole Aurora Calvo Hernández-Agero, la polonaise Rosalia Celak, et l’italienne Maria Aristea Ceccarelli.

  • La liturgie selon Benoît XVI présente un bilan plus qu’intact

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    La réforme de l'esprit de la liturgie par Benoît XVI présente aujourd'hui un bilan plus qu’intact malgré l’abrogation du motu proprio du pape émérite par celui de son successeur sur le trône de Pierre : invité par KTO, Mgr Marc Aillet évêque de Bayonne, Lescar et Oloron était interrogé par Philippine de Saint-Pierre en 2013 sur cet esprit de "réforme de la réforme". Rétrospective :

  • "Pâques est la fête de l'espérance" (Mehdi Djaadi)

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    De KTO télévision :

    Après avoir grandi à Saint-Étienne, Mehdi Djaadi tombe dans la petite délinquance avant de trouver sa voie : celle de la comédie. De 2008 à 2010, il étudie le théâtre au Centre Dramatique National de Valence puis suit, pendant trois ans, les cours de la Haute école de théâtre de Suisse romande à Genève, dont il ressort diplômé en 2013. Deux ans plus tard, sa carrière décolle vraiment avec la comédie de Baya Kasmi « Je suis à vous tout de suite », au côté de Ramzy Bedia et Agnès Jaoui. Grâce à son interprétation, il figure à 28 ans dans la liste des trente-deux révélations du cinéma français et il est sélectionné pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. Dans son spectacle «Coming out », le comédien, fils d'immigrés algériens musulmans, raconte sa conversion au catholicisme avec fraîcheur, loin de la complainte victimaire et des assignations identitaires. Ce soir dans « Lumière intérieure », il se livre sur son rapport à Dieu, sa manière de vivre Pâques et sa vision d'artiste chrétien.

  • Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

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    08 Avr 2022

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Le 7 mai évènement à Bruxelles point d’orgue de la mobilisation pour la Vie avant la clôture de la Conférence pour l’avenir de l’Europe

    Au lancement de la présidence française de l’UE, M. Macron a revendiqué l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux. Plus de 100 ONG* de 15 pays européens viennent d’unir leur voix avec la fédération One of Us pour l’interpeller dans une lettre qu’elles lui ont adressée : Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ? (voir ci-dessous)  

    La fédération One of Us va amplifier l’interpellation par une convention organisée à Bruxelles le 7 mai 2022 : « Pour l’avenir de l’Europe, soyons fidèles à la dignité humaine et à l’héritage des pères fondateurs ». Cet évènement vise à enrichir la contribution One of Us à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, volet «démocratie citoyenne » de la Présidence française de l’UE, dont la clôture politique est annoncée le 9 mai.

    La veille du discours de M. Macron au Parlement européen en janvier, Thierry de la Villejégu directeur de la Fondation Jérôme Lejeune et Marina Cassini présidente du Movimento par la Vita rappelaient la légitimité démocratique de One Of Us : « Avec près de 1,9 million de citoyens signataires (de 17 pays de l’UE) One Of Us est l’Initiative Citoyenne Européenne la plus importante de l’histoire, la plus réussie de toutes les initiatives lancées depuis la création de cet outil de démocratie participative (par le Traité de Lisbonne – rentré en vigeur en 2009). C’est pourquoi nous exprimons avec détermination ce message pour la Vie à l’occasion de la présidence française de l’UE : Restons humains ! »

    Comment l’avortement pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron a rappelé que l'avortement « est toujours un drame pour une femme ». Ce qui ne l'empêche pas de vouloir inscrire le droit à l'avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux…

    Par One of Us (

    Monsieur le président de la République française,

    alors que l’est de l’Europe est en guerre, vous contribuez à montrer l’importance de l’Union européenne. L’unité de l’Europe doit faire appel aux vraies valeurs qui ont fait son histoire. Or, en lançant la présidence française du Conseil de l’Union européenne, vous avez proclamé votre souhait d’intégrer le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux et que l’avortement devienne valeur de l’Europe. Vous vous trompez : un tel objectif ne peut que diviser et entraver le destin de l’Union.

    Jeudi 17 mars, lors de la présentation de votre programme pour l’élection présidentielle, vous avez rappelé que l’avortement « est toujours un drame pour une femme ». Monsieur le président, comment un drame pourrait-il devenir une valeur de l’Europe ?

    Nous, citoyens européens ayant signé One of Us (l’“initiative citoyenne européenne” qui a rencontré le plus grand succès populaire, avec près de 1,9 million de signatures), nous refusons cette proposition. Avec le recul, les reniements successifs des gouvernements et législateurs de nombreux États membres sur la question de la vie donnent le vertige.

    La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment

    Devons-nous, Monsieur le président, vous rappeler les textes nationaux, européens et internationaux dont la France et les autres États membres sont signataires et qui s’opposent frontalement à une telle évolution ? Comment peut-on envisager de mettre ainsi de côté la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies, qui assure la reconnaissance autant que l’application universelle du droit à la vie et de « la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine » , sans distinction, qu’ils soient nés ou en gestation ?

    Avez-vous oublié la convention de Rome de 1950, voulue par les pères fondateurs, pour la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui garantit le droit de toute personne à la vie et le fait que la mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement ?

    Avez-vous oublié que la Convention internationale des droits de l’enfant, adoptée par l’Onu en 1989, dispose que « l’enfant […] a besoin d’une protection spéciale […] , notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ?

    Comment pouvez-vous céder aux pressions des lobbies en faisant fi de ces textes dont la France et l’Europe, que vous représentez l’une et l’autre, sont signataires ? Au titre de quelle prérogative osez-vous maltraiter ainsi les droits de l’homme ? Comment pouvez-vous oublier que l’avortement, c’est la mort d’êtres humains ? Comment pouvez-vous envisager d’imposer à tous les États membres le non-respect de la vie comme principe fédérateur ?

    Il est du devoir de tout pouvoir d’État de protéger la vie humaine. Oui, la loi garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie. La dépénalisation de l’avortement est secondaire par rapport au droit à la vie : tous ces textes que la France et l’Europe ont signés l’expriment. Le droit à la vie physique est le premier des droits fondamentaux. Il serait contre nature et absolument paradoxal d’inverser ces repères.

    Devons-nous nous faire biologistes pour vous rappeler que la vie humaine commence dès l’instant de la conception, à la fusion des gamètes, et qu’il n’y a pas de différence substantielle mais seulement une différence de développement entre le zygote qui apparaît immédiatement après la fécondation, le fœtus et le nouveau-né à la naissance ? Sur le plan biologique, il s’agit bien d’une vie humaine, d’un être humain vivant.

    Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir

    Alors oui, s’il le faut, nous nous ferons tour à tour philosophes, historiens, biologistes, mais aussi avocats de la vie pour combattre cette erreur anthropologique fondamentale qui consiste à faire d’un drame une valeur. Non, le crime contre l’enfant à naître n’est pas un droit à conquérir. En revanche, oui, l’avortement a profondément dénaturé les droits de l’homme, droits fondamentaux auxquels nous adhérons universellement. L’avortement brandi comme valeur laisse chaque année des milliers de femmes dans le désarroi, sans alternative à l’interruption de grossesse. Ce sont ces alternatives que l’Europe devrait prioriser. En les sommant d’exercer un droit présenté comme une chance, la société les abandonne avec leur souffrance et la blessure d’avoir recouru à cet acte qui peut détruire et abîmer aussi la vie des femmes.

    Monsieur le président, la seule considération de la dignité et du respect de toute vie humaine doit toujours guider vos actions dans la présidence que vous occupez. Elle donne une limite objective à votre liberté et à votre pouvoir. Nous, citoyens européens, voulons pouvoir compter sur la démocratie pour que nos représentants n’instrumentalisent pas le pouvoir dont ils sont dépositaires, afin de nous imposer, contre notre conscience et contre tout processus démocratique une idéologie mortifère.

    Si ce n’est pas le cas, nous nous mobiliserons, car protéger les plus vulnérables n’est pas une option. Nous voulons construire une Europe vraiment humaine. Nous espérons que vous saurez l’entendre.


    * Tribune cosignée par 103 ONG issues de quinze États membres de l’Union européenne, rassemblées par la plate-forme culturelle européenne One of Us. Slovaquie : Donum Vitae, Forum Zivota, Human Rights and Family Policy Institute / Danemark : Retten Til Liv, Respekt for Menneskeliv / République Tchèque : Hnutí Pro život ČR ONŽ – pomoc a poradenství pro ženy a dívky, z.s. / France : Fondation Jérôme Lejeune, Femina Europa, Marche pour La Vie, Comité Protestant pour la Dignité Humaine, Choisir la vie, Les Eveilleurs, Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques / Pologne : Ordo Uris, ONE OF US Poland, Human Life International Polska, Polish Association of the Defenders of Human Life, Small Feet Foundation / Portugal : Federação Portuguesa pela Vida. / Malte : Life Network Foundation, Doctors For Life Malta, Malta Unborn Child Platform, I See Life / Pays-Bas : One of Us Nederland,Schreuw om Leven, Dutch Patient Federation, Dutch Lawyers Association Pro Vita / Luxembourg : Pour La Vie Naissante / Italie : Movimento Per la Vita Italiano / Hongrie : Feher-Center Association / Croatie : Cro-Vita Alliance / Autriche : Österreichische Lebensbewegung / Espagne : Federación Española de Asociaciones Provida, Fundación Jerome Lejeune España, Foro Español de la Familia / Belgique : New Women for Europe.

  • Le Chemin synodal allemand et l'embarras du Vatican

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    De fsspx.news/fr :

    Chemin synodal : embarras du Vatican et nouvelle attaque du catéchisme

    1/4/2022

    Après le communiqué de Mgr Stanislaw Gadecki publié sur le site de la Conférence épiscopale polonaise (CEP), révélant la désapprobation du pape François vis-à-vis du Chemin synodal allemand, le porte parole du Vatican, Matteo Bruni, a fait une mise au point, dont la teneur est plutôt sibylline, comme il fallait s’y attendre.

    Après les révélations du communiqué de la CEP, la communication du Vatican a dû faire front et éponger. Il était difficile de faire autrement. Le pape ayant confié à un évêque qui venait de critiquer sévèrement le Chemin synodal auprès du président de la Conférence épiscopale allemande (DBK), qu’il « prenait ses distances » avec ce même Chemin, il y avait urgence à calmer les esprits.

    Une réponse embarrassée

    Il n’est pas difficile d’imaginer la réaction des évêques mis en cause, sans compter celle des laïcs qui avaient entendu dire récemment par Mgr Georg Bätzing que Rome ne comprenait pas toujours bien l’Allemagne.

    Pour tirer le pape d’affaire, Matteo Bruni s’est référé à la Lettre au Peuple de Dieu pèlerin en Allemagne de juin 2019. La position de François sur le Chemin synodal n’a pas changé depuis cette Lettre, a-t-il assuré à Catholic News Agency en commentant le communiqué de presse de la CEP.

    En revanche, le porte-parole du Vatican n’a pas voulu confirmer si le pape avait répondu aux préoccupations de Mgr Gadecki. « Le contenu est confidentiel », a déclaré M. Bruni. Mais une chose est certaine, pour la CEP, le propos n’est pas apparu comme confidentiel.

    Pour mémoire, le 22 février 2022, Mgr Gadecki a rendu publique la lettre qu’il avait envoyée au président de la DBK. Le Chemin synodal y est critiqué de manière étendue. Le président de l’épiscopat polonais exprime son inquiétude et demande à l’Eglise d’Allemagne de revenir à la foi catholique.

    Mgr Bätzing a répondu à Mgr Gadecki par une lettre publiée le 24 mars dernier. Il justifie pleinement le mouvement synodal lancé en Allemagne.

    Une nouvelle critique du catéchisme et de la morale conjugale de l’Eglise

    Pendant ce temps, les évêques allemands continuent à bousculer la morale révélée en s’attaquant au catéchisme. Ainsi, le cardinal Reinhard Marx a déclaré dans un entretien publié le 31 mars dans le journal Stern, que le catéchisme de l’Eglise catholique « n’est pas gravé dans la pierre » et que, par conséquent, « on peut douter de ce qu’il dit ». En soi, cette proposition est aberrante.

    Le catéchisme n’est rien d’autre que l’enseignement de l’Eglise, dogmatique et moral, mis à la portée des fidèles. Il fait normalement l’objet du soin des évêques et de la papauté. Mais il est vrai que la période postconciliaire a jeté le trouble, comme dans le cas du catéchisme hollandais.

    Mgr Marx répondait à une question sur « la manière dont l’enseignement catholique doit tenir compte des personnes homosexuelles, queer ou trans ». Il a répondu que « l’éthique inclusive que nous envisageons ne consiste pas à être permissif, comme certains le prétendent. Il s’agit de quelque chose de plus : se rencontrer au niveau des yeux, respecter l’autre.

    « La valeur de l’amour se manifeste dans la relation ; en ne faisant pas de l’autre un objet, en ne l’utilisant pas ou en ne l’humiliant pas, en étant fidèle et digne de confiance l’un envers l’autre. Le catéchisme n’est pas gravé dans la pierre. On peut aussi douter de ce qu’il dit. »

    Le cardinal Marx ajoute une précision très intéressante : « Lors du synode sur la famille, nous avons discuté de ces questions, mais il y avait une réticence à fixer quoi que ce soit. A ce moment-là, j’ai dit : “Il y a des gens qui vivent une relation amoureuse intime qui s’exprime sexuellement. Allons-nous vraiment dire que cela n’a aucune valeur ? Il y a des gens qui veulent que la sexualité soit limitée à la procréation, mais que dites-vous aux personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfants ?” »

    Ce qui est un parfait sophisme, puisqu’il y a une différence capitale entre un événement accidentel – tel couple formé d’un homme et d’une femme ne peut avoir d’enfants – et une situation essentielle : il est strictement impossible à un couple homosexuel d’avoir des enfants par eux-mêmes. C’est la différence entre une privation et une négation. Mais de cela, le cardinal n’a cure. Il faut avancer.

    (Sources : infoCatolica/Vatican.va – FSSPX.Actualités)

  • En Chine : des prisonniers exécutés par prélèvement d'organes ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Chine : des prisonniers exécutés par prélèvement d’organes ?

    8 avril 2022

    Une étude menée par des chercheurs de l’Australian National University (ANU) a mis en évidence « des preuves suggérant fortement que les chirurgiens chinois des hôpitaux civils et militaires d’État ont exécuté des condamnés à mort et des prisonniers d’opinion en leur retirant le cœur ». Une pratique développée pour sa rentabilité, qui a lieu depuis « plus de trois décennies », selon les auteurs. Leurs travaux ont été publiés dans l’American Journal of Transplantation  [1].

    Des prisonniers en état de mort cérébrale ?

    Ces conclusions ont été obtenues en analysant 124 770 archives médico-légales entre 1980 et 2020. Parmi elles, les auteurs de l’étude ont identifié 71 documents médicaux dans lesquels « l’ablation du cœur semblait être la cause du décès des prisonniers ». Mais ils soupçonnent un nombre réel « bien plus élevé » de prisonniers tués à la suite de ces interventions chirurgicales.

    Selon les archives officielles, ces prisonniers étaient en état de mort cérébrale. Une version démentie par les chercheurs. Pour cela ils s’appuient principalement sur l’évaluation de la faculté du patient à respirer sans avoir recours à un ventilateur. Mais également sur la pose d’intraveineuse juste avant l’opération, ou encore sur l’emploi de la terminologie de « mort cérébrale aiguë ».

    Trop de donneurs ?

    Les chercheurs rappellent que de telles opérations sont contraires à l’éthique car « le prélèvement d’organes ne doit pas commencer avant que le donneur ne soit officiellement déclaré mort » (cf. Le protocole Maastricht III en France: retour vers une “technicisation de la mort”) et « le prélèvement d’organes ne doit pas causer la mort du donneur ».

    De son côté, le professeur Arthur Caplan, chef de la division d’éthique médicale de la Grossman School of Medicine de l’université de New York (NYU), juge que « le volume des transplantations effectuées [en Chine] ne correspond pas à la quantité de dons volontaires ».

    « J’espère que nos conclusions trouveront un écho dans le monde entier et contribueront à faire cesser ces pratiques », a déclaré le Dr Lavee, coauteur de l’étude.

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    [1] Matthew P. Robertson et al, Execution by organ procurement: Breaching the dead donor rule in China, American Journal of Transplantation (2022). DOI: 10.1111/ajt.16969

    Source : Medical Xpress, Australian National University (05/04/2022)