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  • USA : "un projet de loi sur l'avortement le plus injuste et le plus extrême que notre nation ait jamais vu"

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    Lu sur le National Catholic Register :

    Les évêques américains qualifient de "grave" le projet de loi de la Chambre des représentants qui offrirait des avortements gratuits.

    Mettre délibérément fin à la vie d'êtres humains sans défense et sans voix est l'antithèse des soins de santé", ont déclaré Mgr Lori et le cardinal Dolan.

    Les évêques plaident en faveur d'une société dans laquelle la protection juridique de la vie humaine s'accompagne d'une attention particulière pour les mères et leurs enfants.

    19 juillet 2022

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a condamné un projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis qui élargirait l'accès à l'avortement plutôt que d'aider les femmes et les enfants.

    La loi sur la protection de la santé des femmes, que la Chambre a adoptée par 219 voix contre 210 vendredi, est "le projet de loi sur l'avortement sur demande le plus injuste et le plus extrême que notre nation ait jamais vu", ont écrit l'archevêque William Lori de Baltimore et le cardinal Timothy Dolan de New York dans une déclaration du 18 juillet.

    "Répondre aux besoins des femmes en promouvant l'avortement facultatif financé par les contribuables, comme le ferait ce projet de loi, est un mal grave et un manquement à l'amour et au service des femmes", ont déclaré l'archevêque Lori, président du Comité des activités pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), et le cardinal Dolan, président du Comité pour la liberté religieuse de l'USCCB. 

    "Offrir des avortements gratuits ou à faible coût, au lieu d'augmenter les ressources dont les femmes ont besoin pour prendre soin d'elles-mêmes et de leurs enfants, n'est pas un 'choix' mais une coercition et un abandon sans pitié", ont-ils déclaré.

    Les démocrates ne disposant pas des voix nécessaires pour surmonter l'obstruction des républicains, le projet de loi ne devrait pas être adopté par le Sénat. 

    Mais les démocrates pro-avortement, dont le président Joe Biden et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, ont fait de l'adoption éventuelle de la loi sur la protection de la santé des femmes une pièce maîtresse de leurs plans visant à annuler la décision prise par la Cour suprême des États-Unis le 24 juin dans l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, qui a annulé le droit constitutionnel à l'avortement à l'échelle nationale.

    La loi sur la protection de la santé des femmes obligerait les Américains à financer l'avortement avec l'argent des contribuables et forcerait les fournisseurs et les professionnels de la santé à pratiquer ou à faciliter les avortements, met en garde la déclaration de l'USCCB. Les évêques ont noté que les assureurs et les employeurs devraient également aider à payer les avortements "contre leurs croyances profondes". 

    "Il ne suffit pas de répéter le mantra selon lequel l'avortement est un soin de santé pour que ce soit le cas", ont insisté Mgr Lori et le cardinal Dolan. "Mettre délibérément fin à la vie d'êtres humains sans défense et sans voix est l'antithèse des soins de santé".

    En réponse à l'adoption de la loi sur la protection de la santé des femmes, les évêques américains ont fait la promotion d'une alternative pro-vie à l'avortement : un ministère paroissial géré par l'USCCB appelé Standing With Moms in Need. 

    Nous implorons ceux qui considèrent l'avortement comme une "solution" légitime aux besoins des femmes d'abandonner ce chemin de mort et de désespoir", ont écrit Mgr Lori et le cardinal Dolan. "Au lieu de cela, nous invitons tout le monde à se joindre à nous pour poursuivre une vision que nous avons présentée dans Standing With Moms in Need, une vision qui défend la vérité que toute vie humaine est sacrée et inviolable - une société dans laquelle la protection légale de la vie humaine s'accompagne d'une profonde attention pour les mères et leurs enfants." 

    L'initiative invite les diocèses, paroisses et agences catholiques à fournir des ressources aux femmes confrontées à des grossesses inattendues ou difficiles. Les programmes comprennent Walking With Moms in Need, qui aide les femmes enceintes et les mères qui élèvent leurs enfants, et Project Rachel Ministry, qui offre une guérison post-avortement et un soutien en cas de perte de grossesse.

    Les évêques ont conclu : "Nous exhortons notre nation à donner la priorité au bien-être des femmes, des enfants et des familles en leur offrant à la fois des ressources matérielles et un accompagnement personnel afin qu'aucune femme ne se sente jamais obligée de choisir entre son avenir et la vie de son enfant." 

  • Un "pèlerinage pénitentiel" et des rites "en dehors de toute expression catholique particulière"

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    De Vatican News :

    Au Canada, «un pèlerinage pénitentiel» du Pape pour la guérison

    Une semaine avant le départ pour son 37e voyage apostolique qui le mènera à la rencontre des communautés autochtones à travers le Canada, François est revenu sur les enjeux de cette visite historique et sur les souffrances des autochtones, lors de la prière de l’angélus du dimanche 17 juillet.

    «Malheureusement, au Canada, de nombreux chrétiens, y compris certains membres d'instituts religieux, ont contribué à des politiques d'assimilation culturelle qui, dans le passé, ont gravement porté préjudice aux communautés autochtones de diverses manières», a déclaré le Saint-Père à l’issue de la prière de l’angélus. Après avoir reçu plusieurs groupes de communautés autochtones au printemps au Vatican, François sera sur place du 24 au 29 juillet prochain, «pour rencontrer et embrasser les peuples autochtones».

    Un voyage historique, vu comme un «pèlerinage pénitentiel», par le Pape François, qui, espère-t-il, «contribuera au cheminement de guérison et de réconciliation déjà entrepris».

    Entre 1831 et 1996, 150 000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans ces centres de rééducation gérés par l’Église catholique à travers le pays, y subissant le programme gouvernemental d’assimilation forcée, des abus et de la maltraitance. Entre 3 000 et 6 000 enfants sont morts entre les murs de ces pensionnats.

    Ce 37e voyage débutera à Edmonton dans la province de l’Alberta, où le Pape se rendra notamment sur les rives du lac Sainte-Anne, un haut lieu de pèlerinage pour les autochtones, et célébrera la messe dans le stade de la ville. Après trois jours sur place, François s’envolera pour Québec, avec un passage au sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré. Enfin, la dernière étape de son voyage le portera à Iqaluit dans le territoire du Nunavut. À chaque lieu de ce voyage des recontres sont prévues avec les membres des différentes communautés autochtones.

    ... ainsi (source) (Cindy Bois) :

    Un prêtre autochtone partage des pratiques qui feront partie du voyage du pape au Canada

    Lorsque le pape François se rendra au Canada pour s’excuser auprès des communautés autochtones pour la façon dont l’Église catholique a uni ses efforts pour les déraciner de leur culture et de leur spiritualité traditionnelles, leurs traditions seront pleinement exposées.

    Les peuples des Premières Nations, métis et inuits accueilleront le pape François sur leurs terres du 24 au 29 juillet vêtus de leurs vêtements traditionnels, parlant leurs langues, exécutant leurs chants et danses et partageant des éléments de leurs styles de prière traditionnels.

    Le père Cristino Bouvette, prêtre de l’archidiocèse de Calgary, Alberta, a travaillé avec le maître des cérémonies liturgiques du pape, Mgr. Diego Giovanni Ravelli, pour planifier les messes et les services de prière pour le voyage. Le père Bouvette est italien du côté de sa mère et cri et métis du côté de son père.

    «Pour les catholiques autochtones, voir le Saint-Père accueilli dans un endroit comme l’église du Sacré-Cœur en ayant d’abord taché l’espace, ou en faisant face aux quatre directions pour offrir sa bénédiction – aussi simples que ces gestes puissent paraître – démontre clairement une sensibilité de sa part à leurs traditions qui, bien qu’en dehors de toute expression catholique particulière de la foi, ne lui sont certainement pas contraires », a déclaré le prêtre dans un courriel en réponse aux questions.

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  • Quand l'interdit moral qui protégeait les églises vole en éclats

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    Une interview de Marc Eynaud par Eugénie Boilait, auteur de "Qui en veut aux catholiques", parue sur le site du Figaro Vox :

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    « L'interdit moral qui protégeait les lieux de culte a visiblement volé en éclats »

    16 juillet 2022

    Ce 6 juillet, le Sénat français a publié un rapport sur le patrimoine religieux français : près de 5000 édifices religieux seraient menacés de disparition. À cette occasion, Marc Eynaud, auteur de Qui en veut aux catholiques ? (éditions Artège), s’interroge sur la place du christianisme en France. Le Figaro s’est entretenu avec lui.

    FIGAROVOX. — Dans votre ouvrage Qui en veut aux catholiques ?, vous précisez que votre travail n’est, non pas universitaire ou théorique, mais est celui d’un journaliste. Quelle est la nature de cet ouvrage et pourquoi avoir décidé de l’écrire ?

    Marc EYNAUD. — Je pense que la multitude de ces attaques, dégradations, profanations et autres incendies sont la raison même de ce livre au-delà des clefs de compréhension intellectuelle. Je ne suis effectivement ni universitaire ni un théoricien, je me suis attaché avant tout à écrire et expliquer ce que je vois et ce que j’observe quotidiennement. Sans cela, ce livre n’aurait aucun sens. C’est la réalité de ces attaques qui ont mené à l’écriture de ce livre. Avant de réfléchir sur les causes, il faut voir, rapporter et porter à la connaissance de l’opinion la réalité des faits. C’est pourquoi j’ai voulu apporter ces précisions : je n’ai pas la prétention d’expliquer deux mille ans d’Histoire ni faire un tableau de l’Histoire des Idées. Avant de se demander comment nous en sommes arrivés là, il faut donner le « là ».

    C’est sur le terrain intellectuel que les coups les plus violents sont portés selon vous. En quoi la foi a-t-elle été amputée de sa transcendance avec l’émergence de l’approche rationaliste au XIXe siècle ?

    L’approche rationaliste, qui s’est traduite par une véritable guerre entre l’Église de France et la République dans les manuels scolaires au début du XXe siècle a été un rude coup porté au catholicisme sur plusieurs points. Cette approche a détruit une grande part du sacré et a voulu confronter foi et raison comme si ces deux entités étaient opposables par nature. Ce n’est pas un hasard si le XIXe siècle a été aussi celui des grands mystiques comme le Curé d’Ars ou Sainte Catherine Labouré. Paradoxalement et pendant que les différents régimes occidentaux se lançaient dans la construction de leurs empires coloniaux, des centaines de missionnaires ont trouvé la mort en évangélisant les recoins les plus reculés du globe.

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  • Selon l'OMS, « le sexe ne se limite pas à l’homme ou à la femme »

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Pour l’OMS, le sexe « ne se limite pas à l’homme ou à la femme »

    18 juillet 2022

    Dans le cadre de nouvelles recommandations auprès des professionnels de santé publique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré aller « au-delà » des « termes binaires », pour « reconnaître la diversité sexuelle et de genre ». « L’identité de genre existe dans un continuum », estime l’organisme, et « le sexe ne se limite pas à l’homme ou à la femme ». L’OMS prendra note des commentaires sur la mise à jour de son manuel jusqu’à l’automne.

    Pour le professeur Jenny Gamble, spécialiste en obstétrique à l’université de Coventry, « c’est un rejet de la biologie de base – et une erreur » (cf. « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties »). « L’annonce de l’OMS n’est pas scientifique », abonde le Dr Karleen Gribble, spécialiste des soins infirmiers et d’obstétrique à l’université de Western Sydney. « La biologie est un facteur déterminant de la santé et de la maladie », rappelle le Pr Gamble (cf. Le cerveau, un organe sexué ?).

    Ce mois-ci, l’OMS a également déclaré qu’elle allait développer le concept d’« intersectionnalité », « qui examine comment les dynamiques de pouvoir liées au genre interagissent avec d’autres hiérarchies de privilèges ou de désavantages, entraînant des inégalités en matière de santé ».

    Sources : Washington Times, Tom Howell Jr. (12/07/2022) ; Daily Mail, John Ely Senior (12/07/2022)

  • Philippines : en un an, le réseau de religieuses catholiques a sauvé 26 000 femmes de la traite en Asie

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - En un an, le réseau de religieuses catholiques a sauvé 26 000 femmes de la traite en Asie

    15 juillet 2022

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  • Archie Battersbee a reçu son arrêt de mort du juge; sa mère a juré : "Je n'abandonnerai pas"

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    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    Archie Battersbee a reçu son arrêt de mort du juge, sa mère a juré : "Je n'abandonnerai pas"

    17-07-2022

    La décision de la Haute Cour de Londres, le 15 juillet, donne une nouvelle fois raison aux médecins du Royal London Hospital qui veulent retirer le maintien en vie de l'enfant de 12 ans, dans le coma après un accident domestique. La famille est prête à entamer un nouvel appel, mais entre-temps, un juge a tenté d'élargir le critère de la mort cérébrale et un autre de limiter les critères de "l'intérêt supérieur".

    La poursuite du traitement est "inutile, elle ne sert qu'à prolonger sa mort [Archie Battersbee], tout en étant incapable de prolonger sa vie". C'est par cette déclaration que le juge Hayden s'est prononcé en faveur du Barts Health NHS Trust devant la Haute Cour de Londres, le 15 juillet. C'est la deuxième fois que les médecins qui s'occupent d'Archie Battersbee, 12 ans, au Royal London Hospital, demandent et obtiennent l'autorisation légale d'arrêter son traitement de maintien en vie au nom de "l'intérêt supérieur". Mais il est de notoriété publique depuis quelque temps déjà que ce jugement "prévisible" ne résoudra pas l'altercation juridique entre les deux parties.

    La famille d'Archie avait déjà déclaré quelques jours avant la fin de l'audience qu'en cas de jugement négatif, elle avait l'intention de contester la décision du juge Hayden devant la Cour d'appel. S'exprimant à l'extérieur du tribunal après l'audience, Hollie Dance, la mère d'Archie, a déclaré : "Tant qu'Archie se bat pour sa vie, je ne peux pas le trahir. Tant qu'Archie n'abandonnera pas, je n'abandonnerai pas". "Nous sommes en désaccord avec l'idée de dignité dans la mort. Nous l'imposer et précipiter sa mort dans ce but est profondément cruel." L'affaire présente un scénario similaire à des cas notoires comme Alfie Evans et Charlie Gard, propres au Royaume-Uni, dans lesquels les médecins demandent l'autorisation légale, au nom de "l'intérêt supérieur", de supprimer le traitement de survie d'un enfant malgré les objections des parents.

    Voici un résumé de l'histoire jusqu'à présent. Archie Battersbee a subi une grave lésion cérébrale à son domicile le 7 avril, qui l'a plongé dans le coma. Depuis lors, sa famille et les médecins se sont affrontés au tribunal au sujet de son traitement.
    Dès le troisième jour, les médecins du Royal London Hospital ont affirmé qu'Archie était "très probablement" en état de mort cérébrale en raison de ses blessures. L'affaire a été portée devant les tribunaux lorsque la famille a refusé aux médecins l'autorisation de procéder à des tests sur le tronc cérébral, potentiellement mortels, pour prouver qu'il était mort.

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  • Quand l'Église suit l'actualité comme si c'était une nouvelle Révélation

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    De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    L'Église suit l'actualité comme une nouvelle Révélation

    18-07-2022

    C'est la chronique, l'actualité, ce que l'histoire nous raconte qui est la nouvelle Révélation. Avec l'Église du pape François, les "prophéties" de Hegel, Martini et Sartre se réalisent : l'existence précède l'essence et la revue de presse est la nouvelle prière du matin. Migrations, globalisme, écologisme, transitions, agenda de l'ONU, modèle chinois, planning familial, abolition de la propriété privée, homosexualisme. Il n'y a pas de sujet d'actualité sur lequel l'Eglise d'aujourd'hui maintienne une position dure et antithétique à celle du monde, de résistance et d'opposition.

    Le philosophe allemand Hegel a prédit que la prière matinale de l'homme moderne sera de lire le journal. Les nouvelles, l'actualité, ce que l'histoire nous raconte seront la nouvelle Révélation et la prière consistera à en prendre acte. Le cardinal Martini a déclaré que l'Église a 200 ans de retard. En retard par rapport à quoi ? En retard par rapport à ce que l'histoire nous dit être la nouvelle Révélation dont l'Église n'a pas encore pris connaissance. François semble avoir pris sur lui de raccourcir, voire d'annuler ce délai, avec le risque que l'Église échange la chronique, l'actualité, ce que l'histoire nous dit, contre la Révélation, dont la prière signifie prendre acte.

    Chaque jour, François donne une interview à un journal. Il parle de ce qui se passe, des événements actuels, de ce que l'histoire nous dit. Il ne juge pas, sauf à la lumière d'une certaine opinion, également liée au déroulement des évènements. Il ne juge pas à la lumière d'une doctrine soustraite à la chronique, il prend acte de ce qui se passe, il pose des questions, il jette quelques pierres dans la mare, comptant sur la chronique pour faire quelques soubresauts et faire surgir le nouveau.

    L'expression du cardinal Martini, qui est devenue l'agenda de François, suggère que c'est le monde dans son histoire qui dit ce qui est vrai, et que l'Église doit s'empresser de suivre. C'est ce qui se passe, l'actualité, ce que l'histoire nous raconte qui est la nouvelle Révélation.

    L'un des thèmes du retard de l'Église était, pour le cardinal, la moralité sexuelle. Et en effet, l'Église de François fait la course pour rattraper le terrain perdu. L'Académie pontificale des sciences sociales s'ouvre à la contraception et à la fécondation homologue [ICI et ICI] et certaines agences prédisent une prochaine encyclique du pape sur le sujet. François va certainement changer l'enseignement traditionnel sur le sujet - inutile de se faire des illusions - et la raison en sera une seule : les nouvelles, l'actualité, ce que l'histoire nous dit est différent et nous devons en prendre note : les louanges du matin sont la revue de presse. Puisqu'aujourd'hui très peu mettent en pratique les enseignements d'Humanae vitae et - dit-on - même les couples catholiques utilisent des contraceptifs ... alors l'Église doit changer son enseignement. Ce sont les faits qui dictent la loi.

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  • Un 18 juillet, à Ekaterinbourg...

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    La famille impériale russe massacrée par les bolchéviks, dans la cave de la maison Ipatiev à Ehaterinbourg, le 18 juillet 1918, béatifiée par l'Eglise orthodoxe de Russie.

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    L'icône exposée dans la chapelle funéraire de la famille de Nicolas II en la cathédrale Saints-Pierre et Paul (Saint-Pétersbourg)

  • Les mines de cobalt entretenues par la Chine au Congo exploitent 40 000 enfants travailleurs

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    De Zelda Caldwell sur Catholic News Agency :

    Témoignage : Les mines de cobalt soutenues par la Chine au Congo exploitent 40 000 enfants travailleurs

    Travail des enfants au Congo

    Congo child labor

    Hervé Diakiese Kyungu, avocat congolais spécialisé dans les droits civils, témoigne le 14 juillet 2022, lors d'une audition du Congrès à Washington, D.C., sur l'utilisation du travail des enfants dans les mines de cobalt soutenues par la Chine en République démocratique du Congo. | Capture d'écran de la vidéo YouTube

    16 juillet 2022

    La Chine exploite des enfants en République démocratique du Congo, les forçant à travailler dans des conditions dangereuses pour extraire le cobalt qui alimente les appareils électroniques et les voitures électriques, ont témoigné cette semaine des témoins lors d'une audience du Congrès sur les violations des droits de l'homme.

    "Sur le dos des travailleurs victimes de la traite et des enfants travailleurs, la Chine exploite les vastes ressources en cobalt de la RDC pour alimenter son économie et son agenda mondial", a déclaré le représentant Christopher Smith, R-New Jersey, qui a présidé l'audition de la Commission des droits de l'homme Tom Lantos le 14 juillet.

    L'audience était intitulée "Travail des enfants et violations des droits de l'homme dans l'industrie minière de la République démocratique du Congo".

    "La quête du Parti communiste chinois de cobalt pour les batteries et de lithium pour les panneaux solaires afin d'alimenter la soi-disant économie verte motive la rapacité humaine alors qu'environ 40 000 enfants au Congo travaillent dans des mines artisanales non réglementées dans des conditions dangereuses", a déclaré M. Smith. 

    La République démocratique du Congo (RDC) produit plus de 70 % du cobalt mondial, dont 15 à 30 % dans des mines artisanales. Depuis des années, ces exploitations à petite échelle sont connues pour leurs violations des droits de l'homme. Le Council on Foreign Relations attribue les conditions de travail inhumaines, en partie, à l'instabilité de la RDC, "un pays affaibli par de violents conflits ethniques, Ebola et des niveaux élevés de corruption".

    Hervé Diakiese Kyungu, avocat congolais spécialisé dans les droits civils, a déclaré lors de l'audition que les enfants sont victimes de trafic et d'exploitation en raison de leur petite taille.

    Les mines artisanales "ne sont souvent rien de plus que des puits étroits creusés dans le sol, c'est pourquoi les enfants sont recrutés - et dans de nombreux cas forcés - à y descendre, en utilisant uniquement leurs mains ou des outils rudimentaires sans aucun équipement de protection, pour extraire du cobalt et d'autres minéraux", a-t-il déclaré.

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  • Béatification d'un jésuite allemand du XVIIème siècle

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    De Vatican News :

    En Allemagne, le missionnaire jésuite Philipp Jeningen béatifié

    Le jésuite allemand Philipp Jeningen a été béatifié ce samedi 16 juillet à Ellwangen (Etat de Bade-Wurtemberg). La cérémonie a été présidée par le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich. Dans les années qui ont suivi la guerre de Trente Ans, Philipp Jeningen a évangélisé la région, gagnant l'estime de la société allemande par une vie de service, d'ascèse et de mission.

    Plusieurs milliers de personnes étaient réunies ce samedi 16 juillet dans la basilique Saint-Guy, pour vénérer la tombe de Philipp Jeningen. Le missionnaire allemand est né dans la ville de Eichstätt, en Bavière, en 1642. Après des études de philosophie à partir de 1659, il entra au noviciat jésuite de Landsberg en 1663, puis fut ordonné prêtre de sa ville natale en 1672. Le jésuite fut alors envoyé à Ellwangen, autour de l'actuelle frontière entre la Bavière et le Bade-Wurtemberg, où il resta jusqu'à sa mort. A son contact, le nombre de pèlerins dans la région augmenta considérablement, contribuant à la recatholisation de Souabe, au sud-ouest du pays.

    Dans son texte rédigé en latin à l'occasion de la messe de béatification, le Pape François a rendu hommage à ce «prédicateur infatigable de l'Évangile», qui fut également un «propagateur zélé de la dévotion à Marie». Le 8 février a été désigné comme jour de commémoration liturgique.

    Un homme «de la rencontre amoureuse»

    La cérémonie de béatification a été présidée par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et président de la Commission des évêques de l'UE (COMECE). Evoquant la foi profonde de Philipp Jeningen en Dieu et son travail infatigable de missionnaire populaire, le cardinal a souligné que «sa foi se caractérisait par un lien profond avec Dieu au quotidien».

    «Dieu remplissait, Il remplissait sa vie», a déclaré Jean-Claude Hollerich, soulignant que le père jésuite avait fait sien «le regard de Dieu», et a ainsi pu «offrir son amour aux personnes qu'il rencontrait.» Le bienheureux Philipp Jeningen était par ailleurs «ouvert à toutes les personnes qu'il rencontrait, ouvert à vos besoins spirituels et physiques. C'était un homme de la rencontre amoureuse. Cette nature de sa piété était reconnue par les gens, et c'est ainsi qu'ils l'appelaient le bon Père Philippe», a affirmé le cardinal au cours de son homélie.

    Un lien entre l'amour de Dieu et l'amour des hommes

    Les chrétiens peuvent aujourd'hui apprendre plusieurs choses de ce nouveau bienheureux: «C'est le lien entre l'amour de Dieu et l'amour des hommes, vécu par le bon Père Philippe, qui fait de nous des témoins de l'Évangile dans ce monde concret.» Son exemple peut également nous donner de la force face aux nombreux problèmes imposés au quotidien, a déclaré l'archevêque avec confiance. Les histoires de souffrance personnelle en font partie, tout comme les conséquences d'une sécularisation largement répandue, le changement climatique, la guerre en Ukraine ou encore la pandémie de Coronavirus.

    Réimplanter une pratique religieuse

    Dès son arrivée à Ellwangen, le père Philipp Jeningen avait mis en place des «promenades» missionnaires. Il se rendait de village en village lors de cinq grandes tournées dans les diocèses de la région, dans le but de redresser la vie religieuse et morale en friche, et réimplanter une pratique religieuse. Il n'accordait pas beaucoup d'importance à la force de persuasion rhétorique, mais témoignait avec des mots simples de sa confiance inébranlable en la Providence divine, et convertissait beaucoup d’habitants touchés par sa piété eucharistique et mariale. Son mode de vie ascétique - il dormait sur le sol nu et ne s'offrait une paillasse qu'en hiver – tout comme ses relations aimables et pleines d'humour, lui valurent l'estime de toutes les strates de la population, et en particulier des enfants.

    Philipp Jeningen jouissait déjà de son vivant d'une réputation de saint, en raison de son don de guérison et de prédiction. Il est mort à Ellwangen le 8 février 1704, admiré de tous.

  • L’arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis sur l'IVG : un progrès vers plus de démocratie ?

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    Une contribution externe de Jean de Codt, magistrat, ancien Premier président de la cour de cassation, publiée sur le site de la Libre :

    Et si l'arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis sur l'IVG était un progrès vers plus de démocratie ?

    On dit que l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis du 24 juin reflète un retour en arrière. N’est-ce pas plutôt un progrès vers plus de démocratie puisqu’il restitue la question - ici de l’IVG - aux législateurs locaux ?

    14-07-2022

    Le 24 juin dernier, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique a rendu un arrêt commenté dans le monde entier. Prenant le contre-pied d’une jurisprudence établie depuis près d’un demi-siècle, la Cour décide que le droit à l’avortement n’est consacré ni par la Constitution ni par l’un quelconque des vingt-sept amendements dont elle a fait l’objet depuis sa promulgation. Selon la haute juridiction, il est temps de restituer la question de l’interruption volontaire de grossesse aux représentants du peuple, élus dans chacun des cinquante États membres de l’Union. La Cour ne se prononce donc pas sur l’existence ou l’inexistence d’un droit à l’avortement mais, ce qui est différent, sur l’obligation de le légaliser partout. Elle estime que cette obligation n’existe pas, sauf à faire dire aux textes ce qu’ils ne disent pas, et elle renvoie à la souveraineté des États membres la délicate question de l’arbitrage à effectuer entre les droits et valeurs en conflit.

    Présenté comme le fruit d’une lecture littérale

    Qualifiée d’extrêmement conservatrice ou encore de revirement idéologique, la décision en question est présentée comme étant le fruit d’une lecture littérale des textes fondateurs, par opposition à une méthode d’interprétation axée sur le changement des mentalités et la réalité du terrain. Présenter les choses de cette manière conduit à disqualifier la décision rendue, celle-ci n’étant que le fruit d’une exégèse aveugle aux préoccupations de nos contemporains.

    Compétences fédérales et fédérées

    Pour comprendre, sinon justifier, l’arrêt, il faut se rappeler qu’au moment où ils se sont déclarés indépendants, les Américains ont eu une première difficulté à résoudre : comment partager la souveraineté de telle sorte que les différents États de l’Union continuent à se gouverner eux-mêmes dans tous les détails de la vie sociale, tout en veillant à ce que l’Union forme un corps apte à pourvoir à quelques grands besoins généraux. La solution fut de définir avec précision les attributions des instances fédérales, et l’on décida que tout ce qui ne rentrait pas dans cette définition ressortirait à la compétence des États membres. Il est possible que l’arrêt du 24 juin 2022 ait été nourri par le souvenir de cette répartition des pouvoirs.

    Comparons avec la Belgique et la France

    S’il est un peu réducteur de ne voir dans cet arrêt que le produit d’une lecture littérale de la Constitution, c’est pour bien d’autres raisons encore. Pour s’en rendre compte, il n’est que de comparer la décision judiciaire américaine avec son équivalent belge ou français. Nos juges sont légalistes : leurs décisions sont souvent exprimées dans un style apodictique, une formulation qui exprime la primauté de la règle de droit. C’est la loi qui engendre, de manière presque mathématique, la solution judiciaire nécessaire et indubitable. Et comme il ne peut y en avoir qu’une, nos arrêts ne reprennent pas ce qui a été dit, au cours du délibéré, par les juges dont l’avis est resté minoritaire.

    De l'autre côté de l'Atlantique, on a des jugements qui prennent l'allure d'une dissertation. C'est écrit à la première personne. Le juge de common law ne rédige pas des raisonnements syllogistiques mais des opinions, y compris dissidentes. Il n'est pas un mathématicien mais plutôt un conteur, un narrateur du droit. Ce jugement est très long, d'ailleurs. L'arrêt dont nous parlons comprend deux cent treize pages. Il n'en faut pas dix pour contenir un arrêt de la Cour de cassation de Belgique. La décision américaine précise qu'elle a été adoptée par six voix contre trois, et la minorité donne d'abondantes explications sur son désaccord.

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  • La promotion de contenus LGBT auprès des mineurs : une valeur européenne ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « Valeurs européennes » : la promotion de contenus LGBT auprès des mineurs ?

    La Commission européenne a saisi la justice de l’UE contre une loi hongroise interdisant notamment la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, considérant qu’elle porte atteinte « droits fondamentaux des personnes » et aux « valeurs de l’UE ».

    La Commission européenne a annoncé le 15 juillet avoir saisi la justice de l’UE contre la Hongrie à propos d’une loi interdisant, entre autres, la diffusion de contenus sur l’homosexualité auprès des mineurs. En effet, la Commission considère, dans un communiqué, « que la loi viole les règles du marché intérieur, les droits fondamentaux des personnes [en particulier les personnes LGBT+] ainsi que […] les valeurs de l’UE ».

    Il s’agit d’une nouvelle étape dans la procédure d’infraction lancée contre la Hongrie, qui peut conduire à une condamnation de la Cour de justice de l’UE, voire à des sanctions financières. Le Premier ministre nationaliste et conservateur Viktor Orban (ci-contre), dont le pays est dans le collimateur de Bruxelles pour diverses mesures considérées comme des atteintes à l’État de droit, assure que la loi n’est pas homophobe et vise à « protéger les droits des enfants ».

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait déjà déclaré en juin : « La loi ne porte pas sur les homosexuels. Elle concerne la façon dont les parents veulent faire l’éducation sexuelle de leurs enfants. Sous le régime communiste, l’homosexualité était punie et je me suis battu pour leur liberté et leurs droits. Je défends les droits des homosexuels », a affirmé le chef du gouvernement hongrois, critiqué par une majorité de ses homologues européens pour cette nouvelle législation. La loi hongroise prévoit désormais que « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». Elle a été qualifiée le 23 juin de « honte » par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

    Cette loi a été promulguée votée en juin 2021. La loi développe aussi l’arsenal pénal à l’encontre de la pédophilie et la pédopornographie, interdisant par exemple à toute personne condamnée pour pédophilie d’occuper un emploi en contact avec des enfants. La création d’une base de données, accessible au public, des personnes condamnées est aussi prévue. Outre les programmes scolaires, le texte s’appliquera également aux publicités et les programmes télévisés peuvent aussi tomber sous le coup de la loi.

    « Si l’Union européenne [UE] veut s’immiscer dans les domaines couverts par les constitutions nationales, cela pourrait faire voler en éclat l’ensemble » du bloc, a déclaré dans la capitale Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. « L’UE n’a clairement pas son mot à dire », selon Gergely Gulyas, qui s’exprimait en conférence de presse. Il a accusé la Commission d’avoir un « raisonnement plus politique que juridique » et de mener des « attaques ». 

    Une autre décision dans le viseur de la Commission

    La Commission saisit également la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) contre la décision du régulateur national hongrois de priver d’antenne la radio indépendante Klubradio, vue comme un nouveau coup porté au pluralisme des médias. L’exécutif avait déclenché une procédure d’infraction à ce sujet en juin 2021. « Dans l’UE, le plus grand espace démocratique au monde, aucune radio libre ne doit être privée d’antenne pour des raisons non objectives, sur la base d’une procédure administrative discriminatoire », a réagi le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. La Hongrie a été en outre une nouvelle fois épinglée dans le dernier rapport de la Commission sur l’État de droit dans l’UE, présenté le 13 juillet. Bruxelles a activé en avril une procédure qui peut mener à la suspension du versement de fonds européens à ce pays, en raison d’inquiétudes sur les conditions de passation des marchés publics, un manque de contrôle et de transparence de l’utilisation des fonds, les insuffisances dans la lutte contre la fraude et la corruption. Les inquiétudes de la Commission sur l’État de droit sont aussi au cœur du blocage du plan de relance hongrois, d’un montant de 7,2 milliards d’euros de subventions européennes. Tribunal constitutionnel polonais rejette l’imposition des décisions européennes

    Le 14 juillet, le Tribunal constitutionnel polonais (TK) a lui aussi défié l’UE, en affirmant que les décisions prises par la Cour de Justice contre Varsovie étaient inconstitutionnelles. L’UE s’est dite le lendemain « profondément préoccupée » et a rappelé la primauté du droit européen. « Toutes les décisions de la Cour de justice sont contraignantes », a fait savoir l’UE dans un communiqué. Par ailleurs, Gergely Gulyas a accusé Bruxelles de retarder l’approbation du plan de relance de la Hongrie en raison de son opposition à sa nouvelle législation. Il a déclaré que son pays prévoyait de mettre son veto au plan climat, présenté par la Commission le 14 juillet pour réduire les émissions carbone, « inacceptable sous cette forme ».