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Actualité - Page 151

  • Elections : que proposent les partis en matière bioéthique?

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Bandeau ieb

    ELECTIONS 2024

    Découvrez les positions des partis sur les sujets bioéthiques

    Quelles sont les positions des partis politiques belges sur la procréation artificielle (PMA), sur la pratique des mères porteuses (GPA), sur l'avortement ou encore l'euthanasie ? 

    Le succès de notre conférence en ligne la semaine dernière confirme l'importance cruciale de ces sujets pour de nombreux citoyens.

    Sensibiliser le grand public aux enjeux bioéthiques implique pour notre Institut de proposer des mesures en faveur d'une société plus respectueuse de la personne humaine, quelles que soient ses vulnérabilités.

    Retrouvez ci-dessous les vidéos de la conférence par thématique, avec le bilan de la législature et les propositions des partis, confrontées aux priorités portées par l'IEB.

    Un tableau comparatif (résumé ou détaillé) vous est également proposé sur notre site internet.

    Avortement

    Procréation artificielle

    Gestation pour autrui

    Protection de la maternité

    Avortement

    Soins palliatifs

    Euthanasie

    Retrouvez sur notre site les tableaux comparatifs (synthétiques et détaillés) des positions des partis sur les différents thèmes bioéthiques. 

    Tableaux comparatifs des programmes

    Certains partis sont attachés à la liberté de vote en matière éthique et n'imposent pas de consigne de parti à leurs élus. 

    Dans ce cas, il est intéressant pour l’électeur de s’interroger sur la position de chaque candidat et de s’exprimer en faveur de ceux qui rejoignent sa conception quant au respect de la vie humaine et de la dignité de chaque personne.

  • Le message du Pape à l'occasion du 80ème anniversaire du débarquement en Normandie

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    Le message du pape en intégralité (source)

    « À Son Excellence Monseigneur Jacques Habert
    Évêque de Bayeux et Lisieux

    Je suis heureux de m'unir, par la pensée et la prière, à tous ceux qui sont réunis en cette cathédrale de Bayeux pour commémorer le 80ème anniversaire du débarquement des forces alliées en Normandie. Je salue toutes les Autorités civiles, religieuses et militaires présentes.

    Nous avons en mémoire le souvenir de ce colossal et impressionnant effort collectif et militaire accompli pour obtenir le retour à la liberté. Et nous pensons aussi à ce que cet effort a coûté : ces cimetières immenses où s'alignent par milliers les tombes de soldats — très jeunes pour la plupart, et, pour beaucoup, venus de loin — qui ont héroïquement donné leur vie, permettant ainsi la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le rétablissement de la paix, une paix qui — du moins en Europe — aura duré près de 80 ans.

    Le débarquement présente également à l'esprit, suscitant l'effroi, l'image de ces villes de Normandie complétement dévastées : Caen, Le Havre, Saint-Lô, Cherbourg, Flers, Rouen, Lisieux, Falaise, Argentan... et tant d'autres ; et nous voulons faire mémoire des innombrables victimes civiles innocentes et de tous ceux qui ont souffert de ces terribles bombardements.

    Mais le débarquement évoque, plus généralement, le désastre qu'a représenté cet épouvantable conflit mondial où tant d'hommes et de femmes, d'enfants, ont souffert, tant de familles ont été déchirées, tant de ruines ont été provoquées. Il serait inutile et hypocrite d'en faire mémoire sans le condamner et le rejeter définitivement ; sans renouveler le cri de Saint Paul VI à la tribune de l’0NU, le 4 octobre 1965 : Plus jamais la guerre ! Si, durant plusieurs décennies, le souvenir des erreurs du passé a soutenu la ferme volonté de tout mettre en œuvre pour éviter qu'un nouveau conflit mondial ouvert se produise, je constate avec tristesse qu'il n'en est plus de même aujourd'hui et que les hommes ont la mémoire courte. Puisse cette commémoration nous aider à nous la faire retrouver !

    Il est inquiétant, en effet, que l'hypothèse d’un conflit généralisé soit parfois de nouveau sérieusement prise en considération, que les peuples soient peu à peu familiarisés à cette éventualité inacceptable. Les peuples veulent la paix ! Ils veulent des conditions de stabilité, de sécurité et de prospérité où chacun puisse accomplir sereinement son devoir et sa destinée. Ruiner ce noble ordre des choses pour des ambitions idéologiques, nationalistes, économiques est une faute grave devant les hommes et devant l'histoire, un péché devant Dieu.

    Ainsi, Excellence, je souhaite m'unir à votre prière et à celle de tous ceux qui sont réunis dans votre Cathédrale :

    Prions pour les hommes qui veulent les guerres, ceux qui les déclenchent, les attisent de manière insensée, les entretiennent et les prolongent inutilement, ou en tirent cyniquement profit. Que Dieu éclaire Ieurs cœurs, qu'll mette devant leurs yeux le cortège de malheurs qu'ils provoquent !

    Prions pour les artisans de paix. Vouloir la paix n'est pas une lâcheté, elle demande au contraire le plus grand courage, le courage de savoir renoncer à quelque chose. Même si le jugement des hommes est parfois sévère et injuste envers eux, « les artisans de paix seront appelés fils de Dieu » (H£ 5, 9). Que, s'opposant aux logiques implacables et obstinées de l'affrontement, ils sachent ouvrir des chemins pacifiques de rencontres et de dialogue. Qu'ils persévèrent inlassablement dans leurs démarches et que leurs efforts soient couronnés de succès.

    Prions enfin pour les victimes des guerres ; les guerres du passé comme les guerres présentes. Que Dieu accueille auprès de Lui tous ceux qui sont morts dans ces terribles conflits, qu'Il vienne au secours de tous ceux qui en souffrent aujourd'hui ; les pauvres et les faibles, les personnes âgées, les femmes et les enfants sont toujours les premières victimes de ces tragédies.

    Que Dieu ait pitié de nous ! Invoquant la protection de Saint Michel, Patron de la Normandie, et 1'intercession de la Sainte Vierge Marie, Reine de la Paix, j'accorde de grand cœur, à chacun, ma Bénédiction."

  • Inde : victoire mitigée du Bharatiya Janata Party

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Victoire serrée du parti de Narendra Modi : « Pluralisme et démocratie garantis »

    5 juin 2024  

    New Delhi (Agence Fides) - Le Bharatiya Janata Party, le parti du Premier ministre indien Narendra Modi, a remporté la majorité lors des élections législatives qui viennent de s'achever en Inde, mais avec une marge étroite par rapport à la victoire que les sondages et les analystes avaient prédite. Selon les résultats définitifs, le BJP, qui est arrivé en tête des suffrages dans le pays, ne disposera pas d'une majorité absolue au Parlement (la Lok Sabha, qui compte 543 sièges), ne pourra pas gouverner seul et aura donc besoin du soutien de formations alliées. Comme l'a confirmé la Commission électorale, le parti a remporté 240 sièges, soit 62 de moins qu'en 2019. Ce chiffre est inférieur aux 272 sièges nécessaires pour obtenir une majorité parlementaire. Avec les partenaires de l'« Alliance démocratique nationale », la coalition dispose de 292 sièges et pourra former une majorité gouvernementale pour les cinq prochaines années, sous la houlette de Narendra Modi, qui en sera ainsi à son troisième mandat présidentiel.

    La coalition d'opposition de centre-gauche, l'Alliance inclusive pour le développement national de l'Inde (acronyme « India »), a remporté plus de 230 sièges. Cette coalition de 25 partis a uni ses forces pour la première fois pour faire face à la coalition du BJP. Le principal parti de la coalition « India », le Parti du Congrès, a remporté 99 sièges, doublant ainsi son résultat de 2019, où il en avait obtenu 46. En revanche, le Parti socialiste (SP) disposera de 37 députés, alors qu'il n'avait aucun représentant lors de la précédente législature.

    « Ces résultats, qui préservent la démocratie et le pluralisme, ont été obtenus grâce aux efforts inlassables et désintéressés de nombreuses personnes, à tous les niveaux, dans la société civile, dans tout le pays. Ils doivent être salués, car ils ne donneront à personne la possibilité de réaliser des projets anticonstitutionnels et néfastes", commente le père jésuite indien Cedric Prakash, écrivain et analyste basé à Ahmedabad. La société civile indienne continuera à lutter contre la corruption, la haine induite entre les communautés religieuses, connue sous le nom de « communalisme », la polarisation et la manipulation de la société par le biais de l'argent et des médias, ou par l'intermédiaire d'organismes asservis à la politique nationaliste", note le jésuite. « Le but de l'action sociale est de rechercher la vérité, la justice et l'amour. Le moment est venu de procéder à une évaluation significative, à une introspection sérieuse et à une planification méticuleuse afin que toutes les composantes saines de la société puissent ensemble veiller à ce que les valeurs inscrites dans notre Constitution soient protégées et restent un héritage indispensable pour le peuple indien", conclut le père Prakash.

    Pour les quelque 28 millions de chrétiens du sous-continent indien, les critères et les valeurs tels que la liberté religieuse et la laïcité de l'État restent fondamentaux pour préserver la plus grande démocratie du monde. Le Bharatiya Janata Party de Modi est au pouvoir depuis 2014. En dix ans, des incidents de violence, de discrimination et de harcèlement ont eu lieu à l'encontre des minorités religieuses, en particulier des chrétiens et des musulmans. Des groupes extrémistes hindous, encouragés par l'idéologie de la « suprématie hindoue » (« Hindutva »), ont commis des abus allant des agressions physiques aux fausses accusations de conversions religieuses forcées. On espère maintenant que le BJP changera de cap et adoptera des politiques plus inclusives qui garantiront des droits civils aux plus de 200 millions de musulmans, de chrétiens et d'autres minorités religieuses du pays.

    (PA) (Agence Fides 5/6/2024)

  • La vocation d'une université catholique selon le cardinal Sarah

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    Du site de La Nef :

    Cardinal Sarah : quelle est la vocation d’une université catholique ?

    Discours prononcé en avril 2024 aux étudiants prêtres, religieux, religieuses et laïcs de l’École Théologique Saint-Cyprien du diocèse d’Obala (Cameroun), sur le thème suivant : « La vocation d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît XVI »

    Chers étudiants de l’École Théologique Saint Cyprien du diocèse d’Obala,

    Je voudrais aujourd’hui réfléchir avec vous sur la vocation d’une université et en particulier d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît X  VI.

    Benoît XVI l’a plusieurs fois souligné : « La vocation originelle de l’université est la recherche de la vérité, de toute la vérité de notre être. Et avec son obéissance à la vérité et aux exigences de sa connaissance, l’université devient une école d’humanitédans laquelle se cultive un savoir vital, se forgent de hautes personnalités et se transmettent des connaissances et des compétences de valeur »[1].

    La recherche de la vérité est donc votre programme, comme le proclame votre devise : « Au service de la Vérité et de la Justice ».

    Benoît XVI ajoutait : « Sans être orientée vers la vérité, sans une attitude d’humble et courageuse recherche de la vérité, toute culture se désagrège, tombe dans le relativisme et se perd dans l’éphémère ».

    Le sens de la Vérité est la pierre qui doit fonder toute culture solide. Sans recherche de la vérité, on ne peut s’appuyer sur rien. Tout devient liquide.

    Sans l’objectivité de la vérité, nous sommes livrés aux appétits et aux passions subjectives. Sans vérité, il n’y a plus d’ordre juste objectif et intangible, personne ne peut être protégé contre l’égoïsme capricieux et la violence.

    La vérité est le seul rempart solide qui s’oppose à la tentation de la toute-puissance et de l’arbitraire. La vérité fonde l’ordre et la justice. Son absence nous livre au chaos. Sans vérité, les opinions s’entrechoquent et nul ne peut les départager.

    Sans vérité, il n’y a plus d’unité possible entre les hommes. Ils sont condamnés à s’entre-déchirer sans cesse. Car la vérité est le seul bien qu’ils possèdent en commun et à partir duquel ils peuvent s’entendre.

    Benoît XVI le savait bien, lui qui avait vu dans sa jeunesse son pays sombrer dans l’idéologie nazie. Il avait vu de ses yeux un pays, héritier d’une civilisation raffinée, sombrer dans la barbarie. Pourquoi ? Parce qu’à l’amour de la vérité on avait substitué le doute. Et après le doute est venu le règne de la violence et de la volonté de puissance.

    Il y a là un enjeu capital pour l’Afrique de demain. Je voudrais vous inviter non seulement à chercher la vérité mais à l’aimer passionnément !

    Le monde universitaire africain doit prendre garde à ne pas se laisser contaminer par les maladies de l’esprit que l’Occident voudrait lui imposer. L’Occident a peur de la recherche de la vérité. Pour nombre d’Occidentaux la vérité est devenue un terme imprononçable. Si vous parlez de vérité, on vous accuse de dogmatisme, d’oppression. Mais en fait derrière ces discours trompeurs se cache la violence de la dictature du relativisme qui elle-même est souvent le masque des intérêts financiers et matériels inavoués.

    Le 13 décembre 2012, Benoît XVI rappelait à un groupe d’ambassadeurs africains : « De nos jours, dire le vrai est devenu suspect, vouloir vivre dans la vérité semble suranné, et la promouvoir semble être un effort vain. Et pourtant, l’avenir de l’humanité se trouve également dans la relation des enfants et des jeunes avec la vérité : la vérité sur l’homme, la vérité sur la création, la vérité sur les institutions, etc. C’est pourquoi, il est nécessaire d’éduquer dans la vérité et à la vérité ».

    N’ayons donc pas peur d’aimer et de chercher la vérité ! L’Occident est devenu sceptique à l’image de Ponce Pilate. Il répète sans cesse sur un ton désabusé : « Mais qu’est-ce que la vérité ? » (Jn 18, 38). Et comme Pilate, il met sa confiance dans la force politique pragmatique et souvent injuste parce qu’il ne peut plus s’appuyer sur la force de la vérité.

    Pourtant, « que se passe-t-il si la vérité ne compte pour rien ? Quelle justice sera alors possible ? Est-ce qu’il ne doit pas y avoir des critères communs qui garantissent véritablement la justice pour tous -critères soustraits à l’arbitraire des opinions changeantes et aux concentrations du pouvoir ? N’est-il pas vrai que les grandes dictatures se sont maintenues par la force du mensonge idéologique et que c’est la vérité seule qui a apporté la libération ? »[2]

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  • Elections européennes : communiqué de presse de la FAFCE

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    La FAFCE développe une boîte à outils politique en amont de la nouvelle législature du Parlement européen, mettant en avant cinq priorités clés

    Bruxelles, le 5 juin 2024

    La FAFCE a développé une boîte à outils politique pour les membres élus du Parlement européen et les institutions de l'UE pour la nouvelle période législative, qui commence lundi prochain après ce week-end (6-9 juin) d'élections dans tous les États membres de l'UE. Plus de 400 millions d'Européens auront l'occasion de voter pour leurs députés européens. La FAFCE invite les nouveaux parlementaires à donner la priorité aux familles dans l'élaboration de leurs politiques pour cette nouvelle législature.

    La liste non exhaustive contient cinq domaines politiques clés :

    1. Démographie : La FAFCE invite les candidats à soutenir la renomination d'un commissaire européen pour poursuivre le travail de l'actuel commissaire vice-président pour la démocratie et la démographie, Dubravka Šuica, chargé de s'attaquer à la transition démographique.

    La Fédération encourage également la création d'un intergroupe parlementaire interpartis sur « les défis démographiques, l'équilibre travail-famille et les prochaines générations ».

    Le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, déclare : « Alors que cette élection se déroule au début de l'été, nous sommes plongés dans un hiver démographique. Les taux de natalité ont chuté et la pandémie de solitude s'est répandue sur tout le continent. Nos institutions européennes doivent consacrer des ressources et du capital humain à la compréhension des causes profondes de cette situation et investir dans un printemps démographique pour le continent. Sans solidarité intergénérationnelle, nous ne pourrons pas commencer à relever les nombreux défis qui nous attendent. Pour cela, il faut donner la priorité aux familles et aux enfants, sans lesquels il n'y a pas d'avenir".

    2. La famille comme investissement

    La FAFCE invite les candidats à considérer les investissements de l'UE dans les politiques familiales comme un investissement stratégique dans l'avenir de l'Europe. Le budget que les Etats membres et, indirectement, l'UE investissent dans les politiques familiales doit être considéré comme un investissement dans le capital humain. Une réflexion sur les critères de Maastricht est nécessaire au niveau de l'UE. 

    Le Président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, déclare : « Les politiques qui donnent la priorité à la famille sont aussi des politiques qui donnent la priorité au bien commun. La famille, en tant que cellule de base de la société, est elle-même au service du bien commun. Lorsque les parents ont un bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée, les enfants peuvent accéder à l'éducation et au logement lorsqu'ils grandissent, et lorsque les personnes âgées sont valorisées et prises en charge, tout cela sert le bien commun.

    "Dans toute l'Europe, nous constatons à quel point les réseaux familiaux sont précieux pour l'épanouissement des communautés, en particulier dans le contexte de la pandémie de solitude que nous connaissons. C'est en les soutenant et en y investissant que nous pourrons construire la solidarité entre les générations dont dépend notre avenir. La famille n'est pas un coût, mais le meilleur investissement possible".

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  • Bruxelles, 12 juin : "Au service des plus pauvres à Calcutta", conférence du père Laurent Bissara (KTO Belgique)

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    KTO Belgique a la joie de vous inviter à la conférence

    AU SERVICE DES PLUS PAUVRES À CALCUTTA

    par le père Laurent Bissara

    le mercredi 12 juin à 19h

    conférence à 19h15 suivie d'une réception offerte - fin 21h45

    Adresse du jour : IPM Group - Rue des Francs, 79 à 1040 Bruxelles

    Réservations souhaitées (nombre de places limité)

    Pour toute question 0485 71 83 79

  • Liège : Église du Saint-Sacrement : messe chantée par les élèves de l’Académie de chant grégorien le samedi 8 juin 2024 à 17h00 (Bd d’Avroy, 132)

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    cours chant gregorien2.jpg

    Pour toute information :  

    Tous renseignements : tel 04.344.10.89 • email : sursumcorda@skynet.be

  • À l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) : concert ultime de la Fête Dieu à Liège le dimanche 9 juin 2024 à 17h00

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    Le chœur de chambre de « Praeludium » et l’ensemble « Ellipse » sous la direction de Patrick Wilwerth présentent le dimanche 9 juin à 17h00 à l’église du Saint-Sacrement un concert d’œuvres de et autour de J.S. Bach : au programme des extraits de cantates de J.S. Bach, de N. Bruhns, de J. Pachelbel et de P. Wilwerth. Au quatuor à cordes se joindront Armand Rahier et Damien Bernard, hautbois ainsi que Jean Bernard Barnabé, flûte. À l’orgue, Patrick Wilwerth.

    Places :15€ / Etudiants – 26 ans : 10 €. Réservations et infos : patrickwilwerth@icloud.com

    Gsm : 0495 79 80 38.

     

     

  • Débarquement en Normandie : relire les textes prophétiques du cardinal Ratzinger

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    3 juin 2024

    Aujourd’hui, alors que s’annonce une « semaine mémorielle » que nos médias, faisons-leur confiance, vont probablement nous rendre insupportable, entre anecdotes dérisoires, remplissage sans intérêt, vacuité absolue de la réflexion, méconnaissance de l’histoire, anachronismes divers et surtout récupérations de toutes sortes (cela peut toujours servir, à la veille des élections), il est indispensable, pour les chrétiens et les européens de relire ces textes prophétiques qui nous indiquent le vrai chemin vers la paix, et sont donc, dans un tout autre contexte, d’une actualité brûlante.

    Les textes qui suivent sont rassemblés avec d’autres dans un livre publié en 2005 sous le titre « L’Europe, ses fondements aujourd’hui et demain« , que l’éditeur indiquait alors comme « le dernier livre du cardinal Ratzinger »

    Extrait du discours splendide au cimetière allemand de la Combe

    LE CARDINAL SE RECUEILLE SUR LES TOMBES DU CIMETIERE MILITAIRE ALLEMAND DE LA CAMBE, EN 2004

    La grâce de la réconciliation

    In « L’Europe, ses fondements aujourd’hui et demain » , pages 137 et suivantes:
    —–
    C’est le moment de nous mettre à genoux, pleins de respect, devant les morts de la Deuxième Guerre mondiale, nous rappelant les innombrables jeunes gens de notre patrie, leur avenir, leurs espérances détruits au cours de ce sanglant massacre de la guerre. En tant qu’Allemands, nous sommes douloureusement frappés à la pensée que leur élan, leur idéal, leur loyauté envers l’État aient été instrumentalisés par un régime sans justice.

    Mais cela n’entache pas l’honneur de ces jeunes hommes, dans les consciences desquels Dieu a pu regarder. Chacun d’eux se tient, personnellement, en sa présence, avec tout son trajet de vie, avec sa mort violente; chacun se tient devant ce Dieu dont la bonté miséricordieuse, nous le savons, garde tous nos morts. Ils n’ont désiré faire que leur devoir, non sans de nombreux doutes et de nombreuses interrogations. Mais ils nous regardent et nous interpellent : «Et vous ? Oui, vous, qu’allez-vous entreprendre pour que les jeunes ne soient plus contraints à la guerre? Qu’allez-vous faire pour que le monde ne soit pas, une fois encore, dévasté par la haine, la violence, le mensonge ? »

    Le rôle historique de la foi chrétienne dans le retour de l’Europe à la vie est incontestable. C’est le grand mérite du christianisme, non seulement d’avoir donné naissance à l’Europe après le déclin de l’Empire gréco-romain et après la période des invasions barbares. Et la renaissance de l’Europe, après la Seconde Guerre mondiale, s’enracine également dans le christianisme, et donc dans la responsabilité de l’homme devant Dieu : nous en avons bien conscience, là réside le fondement ultime de l’État de droit, ainsi que le stipule clairement la Constitution allemande, établie après la chute du nazisme. Quiconque, aujourd’hui, veut construire l’Europe comme bastion du droit et de la justice, susceptible de valoir pour tous les hommes de toutes les cultures, ne peut se réclamer d’une raison abstraite, qui ignore Dieu et n’appartient à aucune culture précise, mais qui prétend mesurer toutes les cultures à l’aune de son propre jugement.

    .
    Mais de quelle mesure s’agit-il? Une telle raison, peut-elle garantir une liberté quelconque, peut-elle refuser quelque chose? Aujourd’hui encore, responsabilité devant Dieu, enracinement dans les grandes valeurs, vérité de la foi chrétienne – valeurs qui débordent toutes les confessions chrétiennes, car elles sont communes à toutes -, telles sont les forces – absolument nécessaires pour construire une Europe unie, et qui soit infiniment plus qu’un unique bloc économique : une communauté de droit, un bastion du droit, non seulement pour elle-même, mais aussi pour l’humanité entière.

    .
    Les morts de La Combe nous interpellent : ils sont dans la paix de Dieu, mais ils ne cessent de nous demander : «Et vous, que faites-vous pour la paix ? » Ils nous mettent en garde devant un État susceptible de perdre les fondements du droit et d’en couper les racines. Le souvenir de la souffrance et des maux de la Seconde Guerre mondiale uni au souvenir de la grande aventure de la réconciliation qui, grâce à Dieu, s’est accomplie en Europe, nous indiquent où se trouvent ces forces capables de guérir l’Europe et le monde.

    La terre peut devenir lumineuse, et le monde peut être humain à une seule condition : laisser Dieu entrer dans notre monde.

  • Les chrétiens araméens, Israël et Gaza : Entretien avec Shadi Khalloul

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    De Monica Seeley sur le Catholic World Report :

    Les chrétiens araméens, Israël et Gaza : Entretien avec Shadi Khalloul

    Après avoir entendu un professeur qualifier l'araméen de langue morte, Shadi Khalloul s'est donné pour mission de maintenir en vie son héritage araméen.

    4 juin 2024

    Shadi Khalloul se souvient parfaitement du moment où son « rêve américain » s'est éteint.

    C'est le moment où un professeur de l'université du Nevada à Las Vegas a qualifié l'araméen de langue morte. La classe étudiait la Bible en tant que littérature et avait rencontré les mots araméens prononcés par le Christ, Talitha kumi.

    Khalloul a levé la main pour expliquer que la langue n'est pas morte ; elle est en fait bien vivante au Moyen-Orient, où les chrétiens maronites prient encore en araméen et l'utilisent parfois dans la vie quotidienne.

    Il a quitté la classe avec une mission surprise : faire un exposé sur l'araméen.

    Israélien d'origine libanaise, Khalloul préparait un diplôme en commerce international et en finance. Il envisageait de quitter Israël pour faire carrière aux États-Unis.

    Une semaine plus tard, il a fait découvrir à la classe la langue araméenne, ses racines bibliques, sa signification pour lui en tant que chrétien syriaque maronite et la manière dont sa communauté a lutté pour maintenir son identité. Il a été étonné par l'attention soutenue de son auditoire américain.

    Il a terminé sa présentation en enseignant à la classe la prière du Seigneur en araméen. Ulo Tellan lanisyana Ello Fatzey lan min beesha... Amin. Lorsqu'il a terminé, il a été surpris de voir des étudiants les larmes aux yeux.

    Khalloul avait trouvé sa vocation. « La Bible a changé ma vie et m'a ramené chez moi », dit-il.

    Un chrétien araméen en Israël

    Au lieu de poursuivre sa carrière aux États-Unis, il est retourné en Israël, dans sa ville natale de Gush Halav, au nord de la Galilée. Depuis plus de vingt ans, il travaille sans relâche au nom de la communauté chrétienne araméenne en Israël.

    J'ai parlé à Khalloul de ce que signifie être un chrétien araméen, de son travail pour préserver son héritage et de ce qu'il pense du conflit entre Israël et le Hamas.

    Israël ne compte que 15 000 chrétiens araméens. Depuis des générations, ils sont considérés comme une minorité au sein d'une minorité : un sous-ensemble de la population arabe d'Israël, majoritairement musulmane.

    Khalloul, 48 ans, veut changer cela. Il a mis en place des programmes d'enseignement de l'araméen aux jeunes chrétiens et fait pression sur le gouvernement israélien pour défendre les droits des chrétiens araméens. Il s'est présenté cinq fois à la Knesset. Il a quitté son emploi dans le marketing de haute technologie pour se consacrer à plein temps au projet, en tant que président de l'Association chrétienne israélienne d'araméen (ICAA).

    Grâce aux efforts de Khalloul, les chrétiens araméens d'Israël n'ont plus à porter de carte d'identité les identifiant comme « chrétiens arabes ».

    Il s'agit d'une distinction extrêmement importante pour les 15 000 chrétiens araméens d'Israël, dont l'identité est ancrée dans une langue qui remonte au XIe siècle avant J.-C. et qui se considèrent comme liés au peuple juif par des liens culturels. La majorité d'entre eux sont des maronites, des catholiques orientaux en union avec Rome.

    Selon M. Khalloul, « chrétien arabe » est une appellation erronée pour un peuple qui n'est ni ethniquement ni historiquement arabe. Comme la plupart des chrétiens araméens d'Israël, ses ancêtres remontent au Croissant fertile, et non à la péninsule arabe - dans le cas de sa famille, au Mont-Liban et dans la région d'Alep en Syrie, qui était l'ancien État araméen d'Aram Soba.

    Les premiers chrétiens ont diffusé l'Évangile et la langue araméenne dans toutes les directions. Parcourez la carte géographique du peuple araméen et vous irez du nord d'Israël aux montagnes du Liban, et du nord de la Syrie à l'Irak et à une partie de la Turquie.

    L'Église araméenne de l'Est est devenue connue sous le nom de « syriaque » - « de Syrie », le mot grec pour « Aram ». Syriaque et araméen sont deux mots désignant la même langue, le syriaque étant généralement utilisé dans les contextes ecclésiastiques et l'araméen décrivant généralement la vie de tous les jours.

    La plupart des communautés syriaques se sont séparées de Rome au moment du Grand Schisme. Par la suite, certains syriaques, dont les maronites du Liban, sont revenus à l'union avec Rome.

    Au fur et à mesure que les vagues musulmanes successives conquéraient le Moyen-Orient, les chrétiens araméens ont adopté la langue arabe et se sont assimilés pour se protéger. L'arabe « était une langue imposée » sous la domination islamique, explique M. Khalloul. « Malheureusement, nous avons perdu une culture. Il s'agissait d'un génocide culturel et linguistique.

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  • Inde : le parti nationaliste hindou remporte son premier siège dans la région du Kerala après une campagne de sensibilisation auprès des chrétiens

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Le parti nationaliste hindou de l'Inde remporte son premier siège dans la région du Kerala après une campagne de sensibilisation auprès des chrétiens

    4 juin 2024

    Le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) a obtenu mardi son premier député dans l'État du Kerala, dans le sud de l'Inde, à la suite d'une campagne visant à séduire les électeurs chrétiens.

    Suresh Gopi, acteur devenu homme politique, a été déclaré vainqueur le 4 juin dans la circonscription de Thrissur, l'une des 20 circonscriptions parlementaires du Kerala. 

    Le BJP, fondé en 1980, n'avait jamais réussi à obtenir un seul des sièges du Kerala à la Lok Sabha, la chambre basse du parlement indien. 

    La percée régionale du BJP est le fruit d'une campagne de sensibilisation de l'influente minorité chrétienne de l'État, qui se méfie généralement du parti qui insiste sur le fait que l'hindutva, ou « hindouité », est le fondement de la culture du pays.

    Cependant, alors que les premiers résultats des élections générales laissaient penser que le Premier ministre indien Narendra Modi était en route pour un troisième mandat, le BJP semblait avoir du mal à remporter les 272 sièges nécessaires pour conserver sa majorité parlementaire nationale, ce qui ouvrait la voie à un éventuel gouvernement de coalition. 

    Le Kerala compte environ 6 millions de chrétiens, soit plus que tout autre État indien. Le dernier recensement du pays, effectué en 2011, a conclu que 54,73 % de la population du Kerala était hindoue, 26,56 % musulmane et 18,38 % chrétienne. 

    Selon les médias indiens, le BJP a commencé à courtiser les électeurs chrétiens après n'avoir obtenu aucun siège au Kerala lors des élections générales de 2019. Estimant apparemment que le vote de la majorité hindoue était trop divisé pour offrir un chemin vers la victoire, le parti a cherché à obtenir le soutien des minorités religieuses.

    Après avoir étudié les églises de l'État - qui abrite l'Église catholique syro-malabare et l'Église catholique syro-malankare - les responsables du BJP auraient identifié des dirigeants susceptibles de sympathiser avec le parti. Ils ont également cherché à obtenir un soutien par le biais de visites à domicile et de programmes communautaires. 

    Ces dernières années, Narendra Modi a rencontré à plusieurs reprises des responsables ecclésiastiques. Il a été photographié embrassant chaleureusement le pape François en 2021. 

    Le premier ministre s'est rendu à la cathédrale du Sacré-Cœur de Delhi le dimanche de Pâques 2023 et a accueilli plus de 100 dirigeants chrétiens dans sa résidence officielle le jour de Noël. En février de cette année, il a rencontré le nouveau chef de l'Église syro-malabare, l'archevêque majeur Raphael Thattil.

    Suresh Gopi - une star du cinéma en malayalam, la langue prédominante du Kerala - s'est d'abord présenté pour le siège de Thrissur en 2019, mais il est arrivé troisième. Lors de l'élection de 2024, il l'a emporté avec 37,8 % des voix, devant des candidats du Parti communiste indien et du Congrès national indien.

    Au moment de la rédaction de ce rapport, Thrissur était le seul siège du Kerala remporté par le BJP. Les observateurs ont suggéré que la victoire de Gopi était due non seulement à la stratégie de sensibilisation chrétienne du parti, mais aussi à des facteurs locaux, notamment la décision surprise du Parti du Congrès de ne pas présenter le député en exercice de la circonscription aux élections de 2024. La popularité personnelle de Gopi et sa réputation de philanthrope ont également joué un rôle.

    L'acteur a également cherché à séduire les électeurs chrétiens. En janvier, il a couronné une statue de la Vierge Marie à la cathédrale métropolitaine Notre-Dame de Lourdes à Thrissur. Cette cathédrale syro-malabare est l'une des plus grandes églises du Kerala. Mais le geste de M. Gopi a suscité la controverse, ses rivaux politiques affirmant que la couronne était faite de cuivre plaqué or et non d'or massif.

    Les plus de 1,4 milliard d'habitants de l'Inde se sont rendus aux urnes en sept vagues entre le 19 avril et le 1er juin pour élire 543 membres du Lok Sabha. 

    Il était largement prévu que cette élection, la plus importante au monde, débouche sur une victoire écrasante de Narendra Modi et de l'Alliance démocratique nationale, dirigée par le BJP.

    Si le BJP perd la majorité, le parti devra se tourner vers les autres membres de l'alliance pour former un gouvernement.

    Depuis l'arrivée au pouvoir de Modi en 2014, les représentants des minorités religieuses indiennes se plaignent de la montée de l'intolérance. 

    Au début de l'année 2024, l'association Portes Ouvertes a classé l'Inde au 11e rang des pires pays du monde pour les chrétiens, qualifiant les niveaux de persécution d'« extrêmes ». 

    Le Forum chrétien uni pour les droits de l'homme, un groupe œcuménique indien de surveillance, a enregistré 161 cas de discrimination et de persécution antichrétiennes au cours des 75 premiers jours de cette année.

    Près de 30 % des incidents se sont produits dans le Chhattisgarh, un État central connu pour son animosité envers les chrétiens, mais des menaces ont été enregistrées dans 19 des 28 États de l'Inde.

    En février, la Conférence des évêques catholiques de l'Inde (CBCI) s'est alarmée de la détérioration du climat. « On assiste à une polarisation religieuse sans précédent qui nuit à l'harmonie sociale chère à notre pays et met en danger la démocratie elle-même », a noté l'organisme qui rassemble les évêques catholiques latins, syro-malabars et syro-malankars de l'Inde. 

    À l'approche des élections, la CBCI a déclaré une journée de prière et de jeûne pour la paix et l'harmonie dans le pays. 

    Les évêques ont également souligné le préambule de la constitution indienne, qui envisage le pays comme une « république démocratique laïque socialiste souveraine » attachée à la justice, à la liberté, à l'égalité et à la fraternité.

    « Nous exhortons tous les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales et à exercer leur devoir sacré de voter avec sagesse afin d'élire des dirigeants qui s'engagent à respecter les valeurs constitutionnelles et à améliorer le sort des pauvres », ont-ils déclaré.

    Lire égalementChurch leaders happy with peaceful election in India strengthens opposition

  • 4 millions de fidèles étaient présents à Namugongo pour la Journée des martyrs ougandais

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    De Vatican News (Père Isaac Ojok) :

    Journée des martyrs ougandais: 4 millions de fidèles à Namugongo

    Des centaines de milliers de pèlerins se sont rendus ce lundi 3 juin au sanctuaire de Namugongo, à une vingtaine de kilomètres de la capitale Kampala, pour assister aux célébrations de la Journée des martyrs ougandais, tués entre 1885 et 1887 en raison de leur foi.

    Ils ont parcouru de très longues distances, mettant pour certains des semaines à se rendre au sanctuaire pour cette journée de commémoration. Ils venaient des 19 diocèses d'Ouganda, répartis dans les quatre provinces ecclésiastiques des archidiocèses de Gulu, Tororo, Mbarara et Kampala, mais aussi d’autres pays du continent, tels que le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Rwanda, le Burundi, le Nigeria, le Soudan du Sud et l'Afrique du Sud. Enfin, certains ont quitté l'Europe et les Amériques pour participer à la Journée des martyrs, célébrée chaque année. En Ouganda, le 3 juin est un jour férié, en l'honneur des 22 martyrs catholiques tués au XIXème siècle en raison de leur foi catholique.

    Quatre millions de pèlerins ont convergé vers le sanctuaire. Les célébrations ont été favorisées par un temps relativement frais. La sécurité était très stricte, assurée par la police et l'armée ougandaises. Mais ce qui explique cette affluence, telle qu’elle est rapportée par l’agence Fides, est sans doute lié au calendrier.

    Cette année, l'Église catholique en Ouganda commémore le 60e anniversaire de la canonisation des martyrs ougandais par le Pape Paul VI en 1964. Elle commémore également les 145 ans de la foi catholique dans le pays, apportée par les Missionnaires d'Afrique, communément appelés les Pères Blancs.

    Une nouvelle façon d'être chrétien

    Le diocèse catholique de Nebbi, dans le nord-ouest de l'Ouganda, a animé la liturgie nationale sur le thème «Mais moi et ma famille, nous servirons le Seigneur», tiré de Josué 24:15. Et Mgr Raphael p'Mony Wokorach MCCJ, archevêque de l'archidiocèse de Gulu, a présidé la célébration eucharistique, concélébrée par de nombreux évêques et prêtres.

    Au début de son homélie, Mgr Wokorach a remercié la Conférence épiscopale d'Ouganda d'avoir donné au diocèse catholique de Nebbi l'occasion d'organiser cette Journée des martyrs. Une célébration qu’il a jugée «très importante pour les chrétiens d'Ouganda et pour l'Église dans son ensemble», car elle permet d’exprimer la reconnaissance de l’Église pour la bonté de Dieu manifestée au peuple ougandais. «C'est un acte qui rafraîchit notre façon d'être chrétiens en Ouganda et ailleurs».

    Vivre une nouvelle Pentecôte

    Pour Mgr Wokorach, la Journée des martyrs ougandais est comparable à «l'expérience d'une nouvelle Pentecôte, un moment où des personnes de tous les coins du monde se rassemblent dans la prière comme une seule famille de Dieu, unie dans la foi».

    Il a ensuite invité les pèlerins à s'inspirer de l'héritage des martyrs ougandais, qui ont vécu et fait preuve d'une foi inébranlable, même si leur vie était en danger. Les martyrs ont pris au sérieux la parole de Dieu, qui a façonné et marqué leur vie, a-t-il souligné.

    Le fléau de la corruption

    Suivant l'exemple des martyrs ougandais, qui sont restés fermes sur les principes solides de leur foi, Mgr Wokorach a également pris le temps d'encourager les dirigeants du pays, les décideurs politiques et tous ceux qui détiennent l'autorité à s'inspirer de leur courage et à s'attaquer au fléau de la corruption en Ouganda. «La corruption a désormais pénétré la plupart des secteurs de la société ougandaise», a déclaré l'évêque devant le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, invité d'honneur des célébrations auxquelles ont également pris part des législateurs ougandais, des leaders culturels et des chefs de différents partis politiques.

    Au terme de son homélie, l’archevêque de Gulu a encouragé les chrétiens à embrasser le sacrement du mariage comme moyen de renforcer les familles et les nations. Il a souligné que les familles ont pour modèle la Sainte Famille de Nazareth, un exemple qui mérite d'être imité.

    Il a conclu en invoquant la grâce de Dieu sur tous les pèlerins et en priant pour que le Seigneur considère avec bienveillance toutes leurs intercessions.