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Actualité - Page 1751

  • Les catholiques de Bosnie-Herzégovine discriminés

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    Zenit.org : Bosnie-Herzégovine: La discrimination des catholiques, par le card. Puljic

    "L'archevêque de Sarajevo évoque les difficultés de l'après-guerre

    En Bosnie-Herzégovine, l’Eglise catholique ne représente plus aujourd’hui que 10% de la population. Face à l’islamisation croissante du pays, divisé en deux entités politiques distinctes depuis la fin du conflit yougoslave en 1995, les catholiques, discriminés, se sentent trahis par le gouvernement et par la communauté internationale, estime le cardinal Puljic, dans un entretien téléphonique avec l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    S’il affirme travailler en bonne entente avec le Grand mufti et avec les autres responsables religieux, l’archevêque de Sarajevo, le cardinal Vinko Puljic, avertit que la solution est d’abord politique. Il faut créer, dit-il, « une entité politique unique, qui garantisse l’égalité des droits et assure le respect de la liberté religieuse »

    « Nous, catholiques, nous voulons continuer à espérer dans l’avenir et à travailler pour créer un climat de confiance, de réconciliation et de tolérance », déclare le cardinal Puljic qui raconte les conditions de vie difficiles des catholiques en Bosnie-et-Herzégovine, parce que « systématiquement discriminés ».

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  • Europe : vote d'une résolution favorable au respect de la vie

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    C'est Jeanne Smits, sur son blog, qui nous en informe :

    "Euthanasie : victoire sur la culture de mort à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

    ...l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté mercredi soir une résolution visant à « protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patient » – en clair, il s’agit de promouvoir les testaments de fin de vie ou les directives pour la fin de vie. Grâce au travail intensif d’élus chrétiens, le texte définitif affirme : « L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite. »

    A cette belle victoire s'ajoute l'adoption de deux amendements présentés par Luca Volontè (président de groupe du PPE) Timothy Boswell (GDE) et d'autres membres de ces deux formations conservatrices, qui ont bataillé pour faire adopter ce principe : « En cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie. »

    « L'an dernier, nous avons obtenu une grande victoire en réaffirmant le droit à l'objection de conscience, aujourd'hui nous reconfirmons les valeurs humaines et chrétiennes. Aujourd'hui nous avons une nouvelle fois mené une bonne bataille et nous l'avons gagnée, grâce à Dieu, face à une véritable tyrannie idéologique de la mort. Les socialistes, la gauche et une partie des libéraux ont perdu une bataille fondamentale, désormais l'euthanasie est totalement bannie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe », rapporte mon correspondant, citant Luca Volontè.

    Addendum : Le texte de la résolution est en ligne ici.

    © leblogdejeannesmits.

  • Le débat Léonard-Onkelinx aura-t-il lieu ?

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    Les "Médias catholiques" ont pris l'initiative d'inviter Monseigneur Léonard et la vice-première Onkelinx à un débat lors de la Foire du Livre, en mars prochain. L'archevêque de Malines-Bruxelles a déjà accepté l'invitation; reste à savoir ce que va faire celle qui a tenu les propos que l'on sait à l'égard du primat de Belgique. Ce "débat sera animé par Jean-Jacques Durré, Directeur de la Rédaction, des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir", annoncent les Médias catholiques. A suivre...

  • Un entretien avec le Cardinal Julien Ries

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    Notre ami L.W., du Forum Laïc Catholique Romain, a rencontré Monseigneur Julien Ries, notre nouveau cardinal. Il nous fait l'immense plaisir de nous communiquer l'interview que le prélat lui a accordé et nous autorise à le reproduire ici. Nous lui exprimons notre plus vive gratitude ainsi qu'à tous nos amis du Forum Laïc Catholique Romain.

    Entretien avec Monsieur le Cardinal Ries, Villers-Saint-Amand, le 16 janvier 2012

    Parcours

    Avant de commencer l’interview, nous voulions vous féliciter, au nom de tous les membres du Forum laïc catholique romain, pour votre accession au cardinalat.

    Monsieur le cardinal, vous êtes né en 1920 à Fouches, près d’Arlon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de la vie dans ce petit village de la province de Luxembourg à l’époque de votre enfance ? Avez-vous certains souvenirs de messes célébrées à l’Eglise Saint Hubert de Fouches ?

    À l’époque, c’était un village vraiment sympathique ; ça le reste encore mais évidemment, aujourd’hui, il est devenu beaucoup plus grand ; et dans ce village, on s’entendait vraiment très bien. Nous avions un excellent curé. Je lui servais la messe tous les matins, pendant toute l’année et à l’âge de douze ans, je lui ai dit : « je veux devenir prêtre ». Alors, il s’est occupé de moi ; il m’a appris le latin ; il m’a appris le grec ; nous avons fait un tour de la grammaire française ; et c’est comme cela qu’il m’a préparé à entrer au Séminaire de Bastogne. J’ai pu entrer ainsi directement en cinquième latine ; l’année où j’avais beaucoup travaillé avec lui a compté pour mon diplôme normal d’humanité. C’était possible à l’époque : on pouvait faire une année en dehors d’un institut, d’une école ou d’un séminaire.

    Dans ce village, il y avait une excellente pratique religieuse ; même en semaine, il y avait beaucoup de monde bien que la messe était célébrée tôt, à sept heures du matin et cela même en hiver. Nous avions un très bon personnel enseignant aussi. Il y avait une particularité, dans ce petit coin de la Lorraine belge : à l’époque on parlait trois langues : le luxembourgeois, le français et l’allemand. Si bien qu’à l’âge de 12 ans, je connaissais ces trois langues. Et cela a été très précieux. C’était une vie vraiment très agréable…

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  • Le Figaro et la "Marche pour la Vie" à Washington

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    Sur son blog, Jeanne Smits dénonce la désinformation relative à la Marche pour la Vie qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes à Washington. En effet, le Figaro - qui relaie l'AFP - évoque tout bonnement "quelques centaines" de manifestants. Les médias créent en effet l'évènement en servant de caisses de résonnance à des évènements insignifiants ou, à l'inverse, réduisent à rien des évènements qui mériteraient que l'on en rende compte honnêtement. Il en a été de même, ces derniers jours, pour les grandes manifestations de soutien à Victor Orban qui ont eu lieu en Hongrie et que nos médias ont occultées. Même chose pour la Marche pour la Vie à Paris. D'où l'importance des blogs et sites indépendants qui permettent d'échapper à ce formatage médiatique...

  • Marche pour la Vie ce dimanche à Paris : les Belges étaient là aussi.

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    22_1_2012_-_1.jpgUn de nos correspondants a participé à cette marche. Voici son reportage :

     « 30.000 manifestants pour la vie à Paris ce dimanche 22 janvier 2012. Ces estimations nous ont été communiquées par des policiers ayant une certaine habitude de ce genre d'événements.

    Le matin même, à proximité de la basilique de Koekelberg nous attendait l'autocar qui devait précisément nous y amener. (affrété à l'initiative de "Jeunes pour la Vie", ndlr) Une bonne cinquantaine de participants étaient du voyage et après un trajet de quatre heures environ, nous sommes arrivés à la place de la République, lieu de départ du cortège.

    Là, c'est l'ambiance bon enfant caractéristique de cette marche.  Les participants viennent parfois de loin, et dans certains cas, avec leur évêque: Mgr Bagnard (diocèse de Belley-Ars) et Mgr Aillet (diocèse de Bayonne). En plus des Belges que nous sommes, on peut voir (et entendre!) des Italiens, des Roumains, et même des Sud-africains!

    Les slogans fusent, avec un point commun entre eux: les femmes ayant avorté ne sont jamais jugées, elles sont quelque part d'abord victimes de la banalisation qui est faite d'un tel acte et du manque d'information sur les séquelles dramatiques qui s'ensuivent.

    Voici le genre de slogans qu'on peut entendre sur le pavé parisien:

    - "La vie n'est pas un dû, c'est un don!"

    - "On ne se donne pas la vie, on la reçoit de Dieu comme fruit de l'amour entre un homme et une femme."

    La foule continue gaiement son chemin. A l'arrière de la manifestation, des gens prient le rosaire.

    Arrivés sur la place de l'opéra Garnier, noire de monde, les manifestants ont droit à un petit mot de Jean-Marie Le Méné. Il est président de la fondation Lejeune, ardent défenseur des enfants à naître, particulièrement ceux porteurs d'un handicap telle la trisomie 21. Il rappelle qu'en France aura lieu prochainement l'élection présidentielle. Ceux qui défendent la vie se doivent de peser de tout leur poids sur la campagne. Il en va de leur responsabilité...

    Enfin, il est 18h30 quand nous reprenons le chemin de Bruxelles, où nous arrivons vers 23h.

    De l'avis général, cette journée a été placée sur le signe de la bonne humeur, les connaissances se sont retrouvées, les inconnus ont lié connaissance. Le prochain rendez-vous pour la vie est fixé au 25 mars 2012 à Bruxelles: nous y serons tous! » 

     

  • Quand le magazine flamand « Humo » interroge le Cardinal Ries

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    Le magazine flamand Humo s’est entretenu  ici http://www.humo.be/humo-archief/70675/humo-sprak-met-julien-ries-de-nieuwe-belgische-kardinaal avec Mgr Julien Ries, professeur émérite à l'UCL (Faculté de théologie) et membre de l'Institut RSCS (Religions, spiritualités, cultures, sociétés), qui sera fait cardinal par Benoît XVI le 18  février prochain. Un de nos fidèles correspondants nous propose la traduction française de cette interview signée Stefanie de Jonge

     « La Belgique aura bientôt un deuxième cardinal, en plus de Godfried Danneels. Le 18 février, à Rome, Julien Ries recevra en personne sa barrette cardinalice vermeil du Pape Benoît XVI.

     Ries:

    "Nous sommes très bons amis, Mgr Léonard et moi. Nous avons d'ailleurs étudié ensemble. Il sait également qu'il dépend de la règle introduite par le Pape Jean-Paul II: chaque pays ne peut avoir qu'un seul cardinal avec droit de vote dans un conclave éventuel pour élire un nouveau Pape. Je n'ai pas le droit de vote, car pour cela, il ne faut pas avoir atteint l'âge de 80 ans. Le Cardinal Danneels, lui, a le droit de vote: jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de 80 ans (l'an prochain, ndlr), Mgr Léonard ne peut tout simplement pas devenir cardinal." 

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  • 1100 suicides par an en Flandre

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    S'il faut en croire Express.be, il y aurait environ 1100 suicides par an en Flandre, ce qui occasionnerait un coût de 500 millions d'euros. Un  taux de suicides élevé que nous ne pouvons nous empêcher de mettre en corrélation avec le taux accéléré de déchristianisation de cette région autrefois connue pour sa dimension profondément religieuse.

    "Le nombre accru de suicides en Flandre fait débourser environ 500 à 600 millions d'euros chaque année à l'économie flamande, rapporte le quotidien flamand De Tijd. Ce calcul, sollicité par le ministre flamand du Bien-être, de la Famille et de la Santé publique, est la conséquence des frais médicaux et de la chute de productivité du travail.

    L'économiste Lieven Annemans de l'UGent explique "Il y a tant de personnes en Flandre qui veulent s'ôter la vie que cela risque de devenir un problème pour l'économie". Enfin, on dénombre environ 1.100 suicides en Flandre chaque année. Ces chiffres devraient servir de base au plan de prévention flamand afin de faire baisser le nombre de cas de suicides d'ici à 2020."

  • L’Eglise de Belgique : une organisation criminelle ?

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    C’est la question posée en première page du journal bruxellois « Le Soir » qui commente la relance de l’opération « calice » avec les nouvelles perquisitions, effectuées par le juge d’instruction De Troy dans tous les évêchés de Belgique. Ce magistrat, dont toutes les perquisitions antérieures (à part le forage des caveaux d’archevêques à la cathédrale Saint-Rombaut) ont été annulées, chercherait-il obstinément à identifier des protecteurs de prêtres pédophiles mais aussi à incriminer l’Eglise catholique belge en tant qu’organisation criminelle (sur base des articles 322 et 324 bis combinés du code pénal)? Cette hypothèse est exposée par Ricardo Guttiérrez en pages 1 et 9 du "Soir", dans son édition du 20 janvier.

    Sur son blog, le Doyen de Liège (rive-gauche), Eric de Beukelaer, ancien porte-parole des évêques, commente un autre article, moins sensationnaliste, signé la veille par le même journaliste du quotidien vespéral:

    « L’édito de jeudi dernier, paru dans le quotidien « le Soir » est de la plume de Ricardo Gutierrez. Comme souvent, il explique avec intelligence et un détachement de bon aloi la raison des récentes perquisitions dans chaque évêché du royaume. J’invite chacun à le lire.

    Une remarque : C’est un édito que je salue et que je pourrais signer. A une exception près. Quand je lis : « Il faut saluer l’engagement récent de l’Eglise catholique belge à assumer pleinement sa responsabilité morale », je trouve que c’est faire un peu trop l’impasse sur le travail remarquable de la Commission Adriaenssens. A l’époque, une certaine presse murmurait que cette commission n’était pas suffisamment indépendante. Pourtant, son rapport fut salué par tous – à commencer par la commission parlementaire. Donc – oui – cette Commission ecclésiale travaillait en toute indépendance (j’en ai été témoin). Ceci démontre que l’Eglise assumait déjà sa responsabilité morale. Que l’actuelle démarche de dédommagement aille plus loin et qu’il faille s’en réjouir, est également vrai. (lire « Soutien à nos évêques ») Mais cela ne signifie pas que rien n’était mis en place avant.

    Une question : pourquoi de nouvelles perquisitions ? Pourquoi ne pas simplement demander les dossiers recherchés aux évêchés ? Le juge a certainement ses raisons et – comme le dit Ricardo –il n’agit pas en cow-boy solitaire, mais sous contrôle du procureur fédéral Delmul. Mais moi, je ne comprends pas. Mis à part le fait que l’info a ouvert les JT, trois jours en suivant, quel avantage y avait-il à débarquer à l’improviste dans un évêché pour demander des dossiers que les responsables catholiques auraient pu préparer s’ils en avaient reçu la demande ?

    Une inquiétude : oui, la justice doit rechercher jusqu’au bout les éventuelles responsabilités. Elle le doit aux victimes. Elle le doit aussi à l’Eglise : ce n’est que si la justice enquête jusqu’au bout, que celle-ci sera éventuellement lavée du soupçon d’encore cacher des cadavres dans ses placards de sacristie. L’instruction enquête à charge et à décharge, mais avec toute cette médiatisation, ceux qui ont en charge l’instruction ont-ils encore le recul nécessaire pour arriver à la conclusion – le cas échéant – que la justice n’a personne à inculper ? Vu les attentes créées, la tentation ne deviendra-t-elle pas très forte de faire en sorte que – coûte que coûte – un procès voie le jour? ».

    Nous souscrivons sans réserve à ce point de vue, en saluant par ailleurs –une fois n’est pas coutume- la discrétion d'un autre grand quotidien bruxellois, « La Libre », face à ce nouveau tapage induit par les méthodes d’un magistrat instructeur, qui heureusement n’est pas le chef d’une bande de cow-boys au sein de la magistrature.

     

  • Obama et la promotion des comportements LGBT

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    NEW YORK, 20 janvier (C-FAM)

     (…) Le président Obama a annoncé en décembre dernier que la promotion en faveur du comportement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT) était une de ses priorités de politique étrangère, et que cela s’appliquait à l’armée américaine à l’étranger. Au même moment, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton délivrait un important discours à l’ONU, où elle donnait au statut LGBT un statut d’égale importance à la religion. Le Département d’Etat demandait à ses ambassadeurs du monde entier de reconnaître un « mois de la gay pride », et publiait une liste « d’œuvres accomplies » par les Etats-Unis, parmi lesquelles la chronique d’un ambassadeur des Etats-Unis faisant l’apologie de l’agenda LGBT au nom des Etats-Unis.

    Mari Carmen Aponte, ambassadrice temporaire au Salvador, a publié un essai assimilant la désapprobation du comportement homosexuel à de l’ « hostilité brutale » et une « agression » par « ceux qui incitent à la haine » (…).Plus de trois douzaines de politiciens d’Etats d’Amérique Latine ont fait des reproches à l’ambassadrice. Dans une déclaration publiée dans un journal salvadorien, ils accusaient la représentante des Etats-Unis de « faire peu de cas de nos valeurs chrétiennes profondes, ancrées dans le droit naturel Ces personnalités publiques ont aussi envoyé une lettre aux sénateurs américains pour protester contre la nomination de Mme Aponte. Les Salvadoriens ont (…)  lancé un site internet exposant « les politiques étrangères malhonnêtes d’Obama ». Ce site retrace au jour le jour la campagne des fonctionnaires américains visant à faire la promotion de l’homosexualité, et la  contre campagne menée par les latino-américains. 

    Le Washington Times, un des principaux quotidiens de Washington DC, a publié une lettre des politiciens américains avertissant que la promotion agressive des droits homosexuels constitue une « guerre de religion ». L’Administration Obama a placé des fonctionnaires dans d’autres Etats « en première ligne », affirme la lettre, « rabaisse notre culture et insulte nos valeurs ». Ils écrivent : « Nous soutenons les droits de l’homme légitimes de tous nos citoyens. Nous ne soutenons pas des ‘droits homosexuels’ construits de toute pièce. Nous n’apprécions pas qu’un ambassadeur d’un pays étranger vienne dans notre pays nous fasse un sermon. Nous avons bien l’intention de défendre nos valeurs morales et de préserver nos familles ».

    Au Pakistan, l’ambassade des Etats-Unis a accueilli une réception LGBT appelée « pride celebration » (fête de la [gay] pride ) en juin, qui a provoqué des protestations dans plusieurs villes. Un dirigeant de l’un des rallies affirmait : « L’Amérique a déclenché une tempête de valeurs immorales » et « nous résisterons coûte que coûte ». L’ambassadeur des Etats-Unis en Serbie a soutenu une marche des droits homosexuels en octobre dernier qui a provoqué des émeutes explicitement antioccidentales ». Voir ici :La politique LGBT d’Obama confrontée à de fortes oppositions

     

  • L'euthanasie en Belgique, une "pratique palliative" ?

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    Source : Synthèse de presse de genethique.org (jeudi 19 janvier)

    En Belgique début janvier 2012, la mise en place d'une "initiative" a été annoncée et les résultats d'une étude auprès des médecins belges ont été publiés autour du sujet de l'euthanasie.

    L'hôpital UZ Brussel met en place avec l'Academisch Medish Centrum Wemmel "une initiative pour encadrer les patients terminaux ou incurables", ainsi que ceux souffrant de troubles psychiatriques. Le but est d'organiser une consultation de seconde ligne par des médecins et infirmiers formés à la pratique de l'euthanasie. Cette initiative ferait suite à un quadruple constats : la méconnaissance des législations relatives à la fin de vie, l'appel souvent trop tardif aux soins palliatifs, l'existence de cas d'acharnement thérapeutique et les demandes d'euthanasie de patients non terminaux ou atteints de troubles psychiatriques jugés "pas suffisamment entendus".

    L'Institut européen de bioéthique appelle cependant à la vigilance, mettant en parallèle les résultats d'une étude récente sur la non-déclaration, par les médecins, des euthanasies pratiqués, à la Commission de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie. Elle révèle que pour certains médecins, l'euthanasie peut être aujourd'hui considérée comme une "pratique palliative". De plus, cette étude s'intéresse aux motifs pour lesquels les médecins de Flandre négligent l'obligation de déclarer l'euthanasie à la Commission de contrôle : à 30% ils invoquent des procédures administratives et légales trop fastidieuses ou non respectées, 9% déclarent que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et dans 2% des cas, les médecins veulent éviter d'éventuelles poursuites judiciaires.

    Les résultats d'une autre étude ont montré que les 3/4 des médecins belges interrogés pensent que "l'euthanasie à la demande du patient peut constituer une forme adéquate de soins palliatifs". De plus, la moitié d'entre eux estiment que "le médecin doit pouvoir décider, en concertation avec son équipe en charge des soins, d'administrer des substances létales à un patient atteint d'une maladie incurable en proie à des souffrances insupportables et qui n'est pas en mesure de prendre lui-même des décisions". 10% d'entre eux estiment cependant que "la loi relative à l'euthanasie nuit au bon développement des soins palliatifs".

    La majorité des médecins souhaitent élargir la loi aux mineurs, près de la moitié veulent l'étendre aux patients devenus incurables mais qui ne sont pas en fin de vie si ils en font une déclaration anticipée écrite. Pour finir, 25% estiment que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et qu'elle ne doit plus être soumis au contrôle de la Commission d'évaluation.

  • Pakistan : une blogueuse musulmane prend la défense de chrétiens malmenés

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    Source : Agence Fides

    Une intellectuelle et blogueuse musulmane s'est activée afin de défendre les enfants chrétiens maltraités dans le cadre d'un épisode qui a récemment secoué la communauté chrétienne de Karachi, la capitale du Sindh. Ces jours derniers, un groupe de quatre musulmans a attaqué une église chrétienne pentecôtiste dans la New Colony Mianwali de Manghopir (quartier de Karachi), a giflé les enfants, saccagé l'église, endommagé les objets du culte et piétiné les Bibles, rendant inutilisables les systèmes d'amplification. Selon les agresseurs, provenant d'une mosquée des environs, « les chants des enfants chrétiens troublaient leur prière ».

    « La communauté chrétienne locale n'a pas voulu porter plainte - explique à Fides un chrétien, représentant local de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance) - par crainte de rétorsions. L'attaque a épouvanté la communauté au point que toutes les nouvelles églises de la zone sont demeurées fermées pendant quelques jours. Ce sont surtout les enfants qui sont terrorisés ».

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