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Actualité - Page 301

  • La Pologne n'échappe pas au déclin des croyances et des pratiques religieuses

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    Du site "News from Poland" :

    Une étude révèle une nouvelle baisse des croyances et pratiques religieuses en Pologne

    24 AOÛT 2022

    La proportion de personnes en Pologne qui se décrivent comme des croyants religieux est tombée à 84 %, contre 87 % l'année dernière et 94 % en 1992, mais reste l'un des niveaux les plus élevés d'Europe. Dans le même temps, 42 % déclarent pratiquer leur foi au moins une fois par semaine, contre près de 70 % il y a trente ans.

    Ceux qui disent ne pas pratiquer du tout leur foi sont 19 %, contre 9 % en 1992. Parmi ce groupe, près de 13 % déclarent n'avoir jamais pratiqué de religion, tandis que 85 % ont cessé de le faire à un moment donné de leur vie, rapporte l'Agence de presse polonaise (PAP).

    Ces chiffres sont tirés de la dernière d'une longue série d'enquêtes menées par CBOS, une agence de recherche publique. La proportion de non-pratiquants est la plus élevée dans les grandes villes (37 %), chez les plus jeunes (38 %, contre 13 % chez les plus âgés) et chez les personnes ayant fait des études supérieures (22 %).

    Parmi ceux qui ont abandonné la pratique religieuse, CBOS a constaté que les raisons les plus courantes - citées par 17% des personnes - sont liées au sentiment de ne plus avoir besoin de la religion (par exemple, "cela ne m'intéresse pas", "cela n'a pas de sens"), rapporte l'Agence catholique d'information (KAI).

    La deuxième série de raisons les plus courantes, invoquée par 12 % des personnes interrogées, est liée aux critiques formulées à l'encontre de l'Église (par exemple, "l'Église en tant qu'institution a commencé à m'ennuyer", "l'Église est une organisation mafieuse").

    Par ailleurs, 11 % des personnes interrogées ont invoqué un manque ou une crise de foi, 10 % ont mentionné des critiques à l'égard du comportement des prêtres (telles que "l'arrogance" ou "l'intolérance"), 9 % ont donné des raisons politiques (par exemple, "l'église se mêle de la politique") et 7 % ont déclaré ne pas avoir confiance dans l'église ou les prêtres.

    Dans le même temps, 7 % ont cité leur santé ou leur âge comme raisons de ne plus pratiquer leur foi, tandis que 4 % ont mentionné la pandémie. Enfin, 5 % ont évoqué les scandales de pédophilie dans l'Église.

    Ces dernières années, l'Église catholique en Pologne - un pays où officiellement plus de 90 % de la population est classée comme catholique - a été confrontée à un certain nombre de défis, tels que des scandales d'abus sexuels sur des enfants et des accusations d'implication dans la politique, notamment en poussant à une impopulaire interdiction quasi totale de l'avortement.

    Toutefois, la directrice du CBOS, Mirosława Grabowska, a déclaré à KAI que, "contrairement aux attentes", ceux qui ont abandonné la pratique religieuse ne se réfèrent généralement pas à des questions "spécifiques" telles que les scandales d'abus sexuels, mais plutôt à une "attitude généralement critique envers l'église et les prêtres", ainsi qu'à leur propre vision du monde, incompatible avec la foi religieuse.

    Cela crée "une situation plus difficile pour l'église", a-t-elle expliqué, "car des slogans tels que 'nous garderons nos distances avec les politiciens' ou 'nous nous occuperons des scandales de pédophilie' pourraient ne pas suffire à changer cette image générale de l'église".

    "L'église en tant qu'institution et les prêtres repoussent surtout les jeunes, et les actions et le comportement du clergé... [ont créé] des expériences personnelles négatives qui ont déjà formé - dans certains groupes sociaux - des attitudes généralisées d'aversion envers l'église", conclut-elle. "Et il est difficile de changer des attitudes généralisées".

  • Deux journées entre cardinaux au milieu des rumeurs sur le conclave

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Deux journées entre cardinaux au milieu des rumeurs sur le conclave

    29-08-2022

    Sept ans après la précédente, la réunion des cardinaux presque au complet sur la récente redéfinition de la Curie a commencé. Et peut-être sur la succession du pape François, selon des rumeurs médiatiques croissantes. Les bouches sont scellées parmi les électeurs du futur pape, dont beaucoup ont l'occasion de se rencontrer pour la première fois.

    La réunion attendue des cardinaux sur la nouvelle Constitution Apostolique Praedicate Evangelium s'ouvre ce matin au Vatican. La réforme de la Curie risque toutefois d'être marginale dans cet événement de deux jours qui intervient plus de sept ans après le précédent. C'est le 12 février 2015 que François a réuni pour la dernière fois tous les cardinaux et même alors, l'objectif était de réfléchir aux orientations et aux propositions de la réforme de la Curie.

    Une réforme qui, cependant, est déjà entrée en vigueur le 5 juin dernier et sur laquelle il y aura peu de discussions puisque - comme le prévoit le site Dagospia - les membres du Collège ont déjà été informés qu'il n'y aura pas de questions ou d'interventions à la fin de la lecture du rapport rédigé par le secrétaire du C9, Monseigneur Marco Mellino. Dans ce contexte, l'hypothèse selon laquelle cette réunion pourrait servir à autre chose et concerner peut-être la question de la succession a gagné du terrain ces derniers jours.

    Une rumeur qui se répand dans les milieux anglo-saxons et qui a également été relancée par Damian Thompson du Spectator voudrait même que le pape soit prêt à nommer un évêque coadjuteur de Rome pour lui succéder. Un scénario sensationnel et qui pourrait trouver l'opposition d'une partie importante (mais guère majoritaire) du Sacré Collège, même si pas moins de 112 sur 226 des vivants (mais il y en aura un peu moins de 200 au Vatican) ont été créés par François. Alberto Melloni, fer de lance de l'école dite de Bologne, semble lui aussi croire que le chapitre de la succession sera à l'ordre du jour de la réunion d'aujourd'hui et de demain. Dans la Repubblica, il révèle : "On sait que François est en train de faire rédiger une réforme du Conclave : très nécessaire après que l'Eglise de Rome ait imposé un justicialisme qui rend tous les cardinaux vulnérables et les révélations et les calomnies indiscernables afin de se punir de l'omertà sur les abus auxquels elle a participé".

    Les rumeurs, en tout cas, ne sont pas confirmées par les cardinaux arrivés dans la Ville éternelle et qui ont participé samedi au consistoire pour la création de vingt nouveaux frères. Les bouches étaient scellées parmi les protagonistes interrogés sur le sujet et un laconique "on verra" même de la part d'un des plus expérimentés. La cérémonie du samedi après-midi a en tout cas permis aux presque deux cents cardinaux de se retrouver après la longue pause également marquée par la pandémie et de fraterniser.

    L'image qui transparaît des caucus qui se sont créés dans la Basilique Saint-Pierre est celle d'un Sacré Collège très diversifié selon l'âge et le pontificat de création. Il y avait un grand désir de parler et de se confronter entre les vétérans de la saison wojtylienne et ratzingerienne d'une part, et entre les cardinaux bergogliens les plus influents d'autre part (les Américains Donald Wuerl et Wilton Gregory et l'Allemand Reinhard Marx parmi les plus bavards). Moins à l'aise, en revanche, sont les cardinaux choisis par François dans les "périphéries du monde", mais qui seront déterminants dans un éventuel futur conclave.

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  • Transition de genre : ce que révèle la fermeture de Tavistock

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    Ce que la fermeture de Tavistock révèle sur les dangers de la « transition de genre »

    Le couperet est tombé : la clinique britannique de soins pédiatriques Tavistock fermera l’année prochaine. C’est l’établissement spécialisé dans la « transition de genre » le plus important au monde. La décision des autorités de santé était inévitable. Et pourtant… Il a fallu 17 ans pour que la voix des lanceurs d’alerte soit enfin entendue malgré la pression des activistes et la lâcheté des gouvernants épouvantés à l’idée d’être traités de « transphobes ». Le scandale devenait trop grand… C’est donc une excellente nouvelle malgré les dommages terribles qu’ont subis des enfants et des adolescents vulnérables pendant tant d’années. Mais les détails de l’enquête qui a provoqué cette décision doivent alerter les parents et les autorités des autres pays, relève Bernard Lane pour Quillette (voir son article en lien).

    Depuis 2009, 20 000 enfants sont passés par cette clinique. En 2021/2022, le chiffre de patients a dépassé les 5000 alors qu’il n’était que de 250 dix ans auparavant… Pendant des années, les démissions à la clinique se sont succédées et des rapports ont été envoyés aux autorités. Le verdict est sans appel : le corps médical de la clinique a administré des traitements expérimentaux sur de jeunes patients en laissant de côté tout ce que la psychothérapie pouvait apporter pour comprendre leurs troubles et les soigner. C’est l’idéologie qui a primé : un enfant nait « transsexuel » et il s’agit juste de l’aider en hâtant la transition physique. Tout le travail de diagnostic, pour déceler d’éventuels troubles psychiatriques, des traumatismes, a été volontairement abandonné comme une perte de temps. Cette approche est appelée le « protocole néerlandais », d’après une clinique pionnière à Amsterdam qui avait, dès les années 90, commencé à administrer des médicaments bloquant la puberté. L’argument de « vente » reste le même aujourd’hui : on soulage l’enfant de sa torture psychologique tout en lui permettant éventuellement d’annuler le processus avant de passer à l’étape suivante qui consiste à administrer des hormones du « genre » désiré. Ce serait donc réversible sans dommages d’après les promoteurs de ce protocole.

    On sait aujourd’hui que c’est faux. Dès que la première étape est engagée, les enfants sont condamnés à prendre des médicaments toute leur vie. Le scandale éthique est évident : comment prétendre qu’à 9 ans pour les filles, à peine plus âgé pour les garçons, on ait la maturité suffisante pour prendre une telle décision ? L’étude des expérimentations à Tavistock fait apparaitre des risques médicaux majeurs. Les drogues permettant de bloquer la puberté auraient comme effet secondaire de causer un déficit de densité osseuse. Les hormones sexuelles jouent un rôle déterminant pour le développement du squelette : par exemple les œstrogènes féminins permettant de fixer le calcium sur les os. Un rapport suédois mentionne un cas d’ostéopénie (qui affecte normalement des personnes âgées) chez un patient de 15 ans après 4 ans et demi de prise de bloqueurs hormonaux. Ce même rapport parle aussi d’un risque de déficience neurologique. La puberté est une période critique pour le développement du cerveau pour affiner sa capacité d’abstraction, de raisonnement logique… Les défenseurs du protocole affirment que les bloqueurs de puberté sont utilisés depuis des années. Ils oublient de préciser qu’ils ont été réservés à des problèmes rares de puberté précoce comme correctifs à court terme, pour ensuite laisser la nature reprendre ses droits. Aucun principe de précaution n’a été respecté. Les lanceurs d’alerte ont aussi souligné leur inquiétude après avoir interrogé plusieurs jeunes patients. Le discours entendu ressemblait à une leçon apprise par cœur, avec des mots d’adulte : des jeunes sous influence donc…

    Que la fermeture d’un centre d’expérimentations sur des patients vulnérables – puisque mineurs – ait pris tant d’années est un scandale. Cela démontre la puissance d’organisations ultra-minoritaires qui font régner une forme de terrorisme intellectuel. La lâcheté des gouvernants, droite et gauche confondues, a permis une infiltration idéologique dans les plus hautes sphères du pouvoir. Les écoles publiques sont aussi pointées du doigt comme étant devenues de véritables « pourvoyeuses » de patients en faisant la promotion de la théorie du genre et en encourageant les élèves à « s’interroger sur leur identité sexuelle » dès les petites classes. Il a fallu le courage et la détermination d’anciens employés de cette clinique pour faire éclater la vérité. Ils ont aussi bénéficié du soutien de personnalités publiques comme J.K. Rowling, l’auteur à succès de Harry Potter. Notons qu’elle a subi une véritable cabale dans le milieu artistique et qu’elle a même reçu des menaces de mort… Tavistock est un symbole et sa fermeture doit permettre aux autres pays occidentaux d’ouvrir les yeux sur les dérives idéologiques qui blessent, amputent des enfants, et les condamnent à une vie sous l’emprise de traitements lourds d’effets secondaires…

    Pour aller plus loin :

    Closing the Tavistock is an important step

    >>> Lire l'article sur : Quillette

  • Shia LaBeouf : son interprétation de Padre Pio à l'écran l'a conduit à un nouvel amour de la foi catholique

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    De Joe Bukuras sur Catholic News Agency :

    Abel Ferrara on Shia LaBeouf As a Saint in 'Padre Pio': Watch Trailer -  Variety

    Shia LaBeouf embrasse la foi catholique : Voici ce que nous savons
     
    27 août 2022

    Shia LaBeouf, un acteur connu pour ses rôles dans des films tels que "Transformers" et "Fury", a fait les gros titres cette semaine pour les détails personnels qu'il a partagés sur la façon dont son interprétation de Padre Pio à l'écran l'a conduit à un nouvel amour de la foi catholique.

    Dans une interview de 80 minutes avec l'évêque Robert Barron du diocèse de Winona-Rochester et des ministères Word on Fire, LaBeouf a longuement parlé de son appréciation des œuvres de Saint Augustin et de Thomas Merton, de sa dévotion à la messe traditionnelle en latin, de la paix qu'il ressent lorsqu'il prie le chapelet et de son expérience de recevoir la Sainte Eucharistie pour la toute première fois.

    "Je commence à en ressentir un effet physique", dit-il en parlant de la communion. "Je commence à ressentir un répit et à avoir l'impression d'être régénéré, et je commence à l'apprécier à tel point que je ne veux plus jamais m'en passer."

    Bien que révélatrice - et peut-être surprenante, venant d'une grande star hollywoodienne - l'interview n'a pas répondu de manière concluante à une question que beaucoup de ses fans catholiques se posent : Shia LaBeouf s'est-il formellement "converti au catholicisme", comme l'ont rapporté Fox News et d'autres médias laïques.

    Pour mieux comprendre les étapes nécessaires à l'entrée dans l'Église catholique et le cheminement spirituel de l'acteur, CNA a parlé à un avocat canonique et à un frère franciscain qui s'est lié d'amitié avec LaBeouf pendant son projet de film "Padre Pio". Voici ce que nous avons découvert.

    Bien qu'il ait fait sa bar-mitsva à l'âge de 13 ans, il n'a jamais pleinement embrassé la foi juive de sa mère, a-t-il dit à Barron.

    Malgré ses succès en tant qu'acteur, sa vie était tumultueuse. Ayant eu de multiples démêlés avec la justice, il fait actuellement l'objet d'un procès intenté par son ex-petite amie qui l'accuse d'être violent.

    Séparé de sa mère à cause de sa spirale descendante, LaBeouf a dit à Barron qu'il avait atteint le point où il désespérait de vivre, disant "Je ne veux plus être ici".

    M. LaBeouf a déclaré qu'il croyait que Dieu s'était servi de son empressement à ressusciter sa carrière cinématographique en perte de vitesse pour le mettre sur la voie de la guérison et de la paix personnelle.

    Le tournant a été une offre pour jouer le rôle principal dans le nouveau film d'Abel Ferrara, "Padre Pio", dont la première a lieu au festival du film de Venise la semaine prochaine et qui sort officiellement le 9 septembre, selon imdb.com.

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  • Messe en souvenir du roi Baudouin – 17 septembre à Laeken

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    Messe en souvenir du roi Baudouin – 17 septembre à Laeken

    Église Notre-Dame de Laeken  17 septembre à 11h00

    Comme chaque année, la paroisse Notre-Dame de Laeken souhaite se souvenir du roi Baudouin (7 septembre 1930 – 31 juillet 1993), cinquième roi des Belges, et oncle du roi actuel, Philippe.

    Le samedi 17 septembre 2022, à 11h, nous prierons et célébrerons l’eucharistie en sa mémoire.

    Cette eucharistie sera présidée par Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, avec la participation de l’ensemble vocal « la Chorale du Mardi » sous la direction de Fabrice van de Putte.

    L’abbé Jean-Jacques Sanza, curé, la paroisse et les membres du comité organisateur sont heureux de vous inviter à cette célébration.

    ORGANISATEUR : Comité organisateur de la messe en souvenir du roi Baudouin

  • Quand Mgr Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, touche le fond

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    250.000. Ce sont plus ou moins les vocables de la langue italienne, ils sont nombreux, mais ils ne suffisent pas à commenter de manière adéquate les propos de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la loi 194, la loi qui a légitimé l’avortement provoqué dans notre pays.

    Hier, lors d’une émission sur la RAI , la présentatrice a demandé à Mgr Paglia, l’un des invités présents, ce qu’il pensait de l’avortement, entré dans le débat politique en vue des élections. Paglia répond : « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » . Sic. Le meilleur commentaire serait une page blanche, mais nous avons l’obligation – et le déplaisir – de commenter

    Nous avons touché le fond, nous sommes à un point de non-retour, au point zéro de la moralité, de la foi, du raisonnable et de la cohérence. Nous avons le président d’une académie fondée pour protéger la vie qui protège une loi qui détruit la vie. C’est comme si le président de l’organisation juive Anti-Defamation League se déclarait en faveur de l’holocauste. Ce serait une contradiction dans les termes, un oxymore vivant. Si le principal représentant de la principale institution du Vatican fondée pour s’opposer, entre autres phénomènes sociaux contraires à la vie, à l’avortement, défend l’avortement, cela signifie que, du point de vue humain, nous avons maintenant atteint au sein de l’Église un renversement total des principes moraux catholiques, une révolution radicale de la doctrine. Paraphrasant l’archevêque Giacomo Biffi, nous pourrions dire que le bateau de Pierre ne coulera pas, mais que ses occupants semblent tous s’être noyés.

    La loi 194, qui a permis de tuer, oui de tuer, plus de 6 millions d’enfants, est pour Paglia un pilier, si fondamental que, quand la présentatrice lui a demandé si la loi 194 était en discussion, le monsignore a répété : « Non, mais absolument, absolument ! » C’est la 194 qui devient un absolu moral, pas l’avortement. La 194 ne peut donc pas être touchée. Désolé de le dire, mais c’est ainsi que parlent les pro-avortement. Comment est-il possible de défendre un instrument de mort ? Un athée rationnel ne devrait pas le faire. C’est encore plus vrai pour un croyant. Encore plus pour un chrétien, un catholique. Encore plus un homme d’église. Encore plus un évêque ou un archevêque comme dans le cas de Paglia. Plus encore enfin le responsable de la pastorale de la vie au niveau mondial. En rappelant une réflexion de l’Académie pontificale pour la vie elle-même sur le thème de la collaboration (Réflexions morales sur les vaccins préparés à partir de cellules de fœtus humains avortés, 5 juin 2005), nous devons, hélas, conclure que Mgr Paglia, avec ces mots, a exprimé une collaboration formelle avec le mal parce qu’il considère qu’une loi injuste est juste, parce qu’il approuve le raisonnement de cette loi : il est légitime de tuer les enfants à naître.

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  • Des cardinaux créés pour assurer la continuité du pontificat actuel

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro via Il Sismografo :

    Le pape François crée des cardinaux pour assurer sa continuité

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) 

    Analyse - Le pape ne compte pas renoncer à sa charge: il prépare avec soin sa succession afin de faire perdurer la ligne de son pontificat. --  Le pape François ne prend certes jamais de vacances mais sa «rentrée» 2022 sera l’une des plus actives du pontificat. À 85 ans, il inaugure samedi une séquence de quatre journées très denses, centrées - sans le dire - sur sa… succession.

    Premier acte, la création samedi de vingt nouveaux cardinaux ; acte II, la visite, dimanche, dans la ville d’Aquila, de la tombe de Célestin V, seul pape de l’histoire - avec Benoît XVI désormais - qui a démissionné. Enfin, scène finale, lundi et mardi, un conseil à huis clos quasi inédit de tous les cardinaux pour débattre et leur expliquer la réforme de la curie romaine ainsi que la nouvelle gouvernance de l’Église.

    Ce faisant, François préparerait-il l’annonce de sa renonciation? C’est hautement improbable. Il a mis les points sur les i en rentrant du Canada il y a un mois. Il a reconnu «sincèrement» que c’était une «option normale» mais qu’il n’avait aucune «envie de penser à cette possibilité». Un message qu’il répète depuis son élection, le 13 mars 2013.

    Pour ce pragmatique, tout dépendra des circonstances de sa santé car il envisage tout autant l’option de demeurer pape jusqu’à la fin. D’autant que François attaque à présent l’œuvre majeure de son pontificat. Celle du passage d’une Église hiérarchique à une Église «synodale». C’est-à-dire démocratique et décentralisée. Soit un profond changement de culture ecclésiale, visant à mettre fin au «cléricalisme», le pouvoir des prêtres et des évêques, dans l’Église. Vendredi, le cardinal Mario Grech, un Maltais, en charge du «Synode sur la synodalité», l’a ouvertement reconnu: il a présenté à la presse, comme une sorte d’introduction à ce long week-end, l’état de la consultation mondiale sur cette réforme centrale. Mais elle ne sera seulement discutée sur le fond à Rome qu’en octobre 2023. Quant aux réformes subséquentes, elles n’interviendront pas avant début 2024.

    Le rythme effréné des «consistoires»

    François n’est donc pas sur le départ mais il prépare minutieusement sa succession pour que perdure l’orientation qu’il donne à l’Église catholique. Deux faits indéniables le démontrent. D’une part, le rythme des «consistoires», nom donné à ces cérémonies où des évêques sont créés cardinaux. Le quorum théorique prévu pour élire le pape est de 120 cardinaux, âgés de moins de 80 ans. Comme tous vieillissent ou meurent, il faut les renouveler en convoquant des consistoires. En vingt-cinq ans de pontificat, Jean-Paul II a lancé neuf consistoires. En huit ans de pontificat, Benoît XVI en a ordonné quatre. En neuf années et demie, François en a convoqué huit. Soit deux fois plus que Benoît XVI et trois fois plus que Jean-Paul II. À l’évidence, cette précipitation entendait modifier au plus vite le visage du Sacré Collège, ainsi que l’on appelle l’assemblée des cardinaux.

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  • Le pape François a créé 20 cardinaux

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    D'Hannah Brockhaus sur le National Catholic Register :

    Le pape François crée 20 cardinaux pour l'Église catholique

    Un cardinal aime l'Église", a déclaré le Saint-Père dans son homélie adressée au Collège des cardinaux et à ses nouveaux membres le 27 août.

    27 août 2022

    Le pape François a créé 20 nouveaux cardinaux pour l'Église catholique lors d'une liturgie dans la basilique Saint-Pierre samedi.

    "Jésus nous appelle par notre nom, il nous regarde dans les yeux et il nous demande : Puis-je compter sur vous ?" a déclaré le pape François dans une homélie adressée au Collège des cardinaux et à ses nouveaux membres le 27 août.

    "Le Seigneur, a-t-il ajouté, veut nous conférer son propre courage apostolique, son zèle pour le salut de chaque être humain, sans exception. Il veut partager avec nous sa magnanimité, son amour sans limites et inconditionnel, car son cœur est enflammé par la miséricorde du Père."

    La réflexion du pape a suivi une lecture de l'Évangile de Luc, chapitre 12, versets 49-50 : "En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Je suis venu mettre le feu à la terre, et comme je voudrais qu'elle soit déjà en feu ! Il y a un baptême dont je dois être baptisé, et combien grande est mon angoisse jusqu'à ce qu'il s'accomplisse !'".

    "Les paroles de Jésus, au milieu même de l'Évangile de Luc, nous transpercent comme une flèche", a déclaré François.

    "Le Seigneur nous appelle une fois de plus à le suivre sur le chemin de sa mission", a-t-il ajouté. "Une mission ardente - comme celle d'Elie - non seulement pour ce qu'il est venu accomplir mais aussi pour la manière dont il l'a accompli. Et pour nous qui, dans l'Église, avons été choisis parmi le peuple pour un ministère de service particulier, c'est comme si Jésus nous tendait une torche allumée et nous disait : 'Prenez cela ; comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie'".

    Le pape a terminé son homélie en mentionnant qu'un cardinal élu, Richard Kuuia Baawobr de Wa (Ghana), n'était pas présent. François a demandé des prières pour le prélat africain, expliquant que Baawobr était tombé malade. 

    Au début du consistoire, le pape François a prononcé la prière d'ouverture de la cérémonie en latin.

    Au cours de la cérémonie, les nouveaux cardinaux ont fait une profession de foi en récitant le Credo. Ils ont ensuite prononcé un serment de fidélité et d'obéissance au pape et à ses successeurs.

    Chaque cardinal s'est ensuite approché du pape François, s'agenouillant devant lui pour recevoir la barrette rouge, l'anneau cardinalice et un document indiquant l'église titulaire qui lui a été attribuée.

    Le pape François a embrassé chaque nouveau cardinal en lui disant : "Pax Domini sit semper tecum", ce qui signifie en latin "Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous". Chaque cardinal a répondu : "Amen".

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  • Nivelles : l'église du Saint-Sépulcre est à vendre

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    Du site tvcom.be :

    Désacralisée, l'église du Saint-Sépulcre à Nivelles est à vendre 

    26 août 2022

    À la demande de l’archevêque de Malines-Bruxelles, le ministre régional des Pouvoirs locaux a signé, début août, un arrêté qui désaffecte l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul à Nivelles. Elle est fermée depuis 2019 pour raisons de sécurité. Les travaux de rénovation étaient estimés à deux millions d’euros. Trop coûteux pour la Ville et la fabrique d’église. Voilà pourquoi cet édifice a été désacralisé. Cette église, située en plein centre de la cité aclote, est aujourd’hui mise en vente. Elle est estimée 700.000 euros.

    Voilà qui doit bien décevoir les paroissiens qui s'étaient mobilisés pour sauver leur église...

    L'église Notre-Dame du Saint Sépulcre et Saint Paul au Parvis Notre-Dame, 1400 Nivelles, n'est pas à vendre !

  • Rome : Inquiétants signes d’arbitraire ?

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    Saint-Pierre©Diliff-Commons.wikimedia.org_-620x330.jpg

    Lu dans la Revue mensuelle  « La Nef » Juillet-Août 2022 :

    ÉDITORIAL

    La révélation, le 2 juin, de la demande de Rome de suspendre les ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel de l’Église de France. C’est peu dire qu’une telle mesure, d’un autoritarisme et d’une violence totalement inhabituels – alors même que tant d’abus mettant en cause la foi et l’unité de l’Église dans bien des diocèses (en Allemagne, par exemple) laissent de marbre les autorités –, a surpris tout le monde, et ce d’autant plus que non seulement Rome n’a fourni officiellement aucun motif, mais a laissé Mgr Dominique Rey annoncer lui-même cette décision.

    Rome n’ayant pas cru devoir étayer cette sentence de la moindre explication, c’est par les enquêtes de quelques journalistes que le public a appris les problèmes qui se posent dans ce diocèse, sans doute le plus dynamique de l’Hexagone. Il apparaît clairement que ces problèmes sont bien réels et exigent des mesures fermes (accueil de séminaristes ou prêtres non formés dans le séminaire diocésain et parfois recalés ailleurs, installation de communautés douteuses comme le monastère Saint-Benoît de dom Alcuin Reid…). Mgr Rey a pu manquer de prudence et de discernement, victime de sa trop grande générosité, il ne faut cependant pas oublier que, sous les précédents pontificats, c’est Rome qui l’invitait à un accueil tous azimuts. Ces difficultés, néanmoins, étaient désormais bien circonscrites à la suite des deux « visites fraternelles » de Mgr Aveline, archevêque de Marseille, et de Mgr Bataille, évêque de Saint-Etienne, accompagné du Père Narcisse, en avril et mai 2021, lesquels émirent, selon les enquêtes lues, des avis favorables, évoquant même « l’excellence » de l’enseignement du séminaire (1).

    Un sentiment d’injustice

    Pourquoi, dès lors, sanctionner les dix futurs ordinands (quatre prêtres et six diacres) qui ne sont en rien responsables de tels dysfonctionnements ? Si l’un d’entre eux devait être écarté, pourquoi faire subir le même sort aux autres ? Cette façon de procéder consistant à punir aveuglément toute une classe pour la faute de quelques élèves – et toujours dans le même sens, la sévérité ne s’appliquant qu’envers les plus conservateurs, jamais à l’encontre des plus progressistes ! – ne peut que laisser un sentiment d’injustice et aggraver les divisions parmi les catholiques.

    Le plus inquiétant est que, à l’heure où l’on ne parle que de synode, de décentralisation, de lutte contre le « cléricalisme », de transparence, cette façon impérieuse de sanctionner sans justification, et toujours dans le même sens, semble se généraliser avec, en filigrane, une volonté de combattre ce qui apparaît comme le principal mal de l’Église actuelle : le traditionalisme au sens large et sous toutes ses formes. Le parallèle avec le motu proprio Traditionis custodes est flagrant : on cherche à étouffer toute une mouvance, loin d’être homogène et cependant l’une des plus vivantes dans une Église occidentale bien moribonde, au prétexte de quelques brebis galeuses.

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  • Retour sur les 22 (- 1) nouveaux cardinaux qui seront créés aujourd'hui

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    En fait 22 - 1 puisque Mgr Van Looy a préféré renoncer au cardinalat.

    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    De nouveaux cardinaux, avec McElroy : une "gifle" pour les évêques américains

    30-05-2022

    Parmi les 22 nouveaux cardinaux annoncés hier, François honore l'Américain Robert Walter McElroy. Au sujet de l'exclusion des politiciens catholiques pro-choix de l'Eucharistie, l'évêque de San Diego a accusé ses confrères d'exploiter "à des fins politiques". Une gifle pour les évêques américains dont le président reste en plan.  

    Hier, à l'issue du Regina Caeli récité sur la place Saint-Pierre, le pape François a annoncé la tenue d'un consistoire le 27 août prochain au cours duquel seront créés vingt-deux nouveaux cardinaux.

    Deux jours plus tard, les 29 et 30 août, il y aura une réunion de tous les cardinaux pour discuter de la nouvelle constitution apostolique "Praedicate Evangelium" qui entrera en vigueur le 5 juin. Une occasion exceptionnelle puisqu'une rencontre de l'ensemble du Collège avec le Pontife n'a pas eu lieu depuis des années.

    Ce lot de cardinaux de la fin août porte à 122 le nombre de cardinaux conférés par Bergoglio depuis 2013. Le nombre de cardinaux électeurs passera à 133, dépassant ainsi la limite voulue par saint Paul VI dans le Consistoire secret du 5 novembre 1973 et réaffirmée par saint Jean-Paul II dans la constitution apostolique Universi Dominici gregis qui affirme que "dans les contingences historiques actuelles, la dimension universelle de l'Église semble suffisamment exprimée par le Collège des 120 cardinaux électeurs".  

    Quoi qu'il en soit, l'annonce d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux était dans l'air depuis un certain temps : de 2014 à 2020, le pape en a fait en moyenne un par an et ne s'est arrêté qu'en 2021. Certains des noms figurant sur la liste ne sont pas surprenants : le pourpre est une évidence pour les curies Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et Lazare You Heung-sik, préfet de la Congrégation pour le clergé. Tout aussi prévisible est la décision de créer le président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, le légionnaire du Christ Fernando Vérgez Alzaga, un cardinal. Une autre prédiction devinée par beaucoup est celle de Monseigneur Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasília.

    Mais dans la liste, comme c'est la coutume depuis neuf ans, les surprises ne manquent pas.

    Pour la première fois depuis son élection, François a fait d'un évêque résidentiel français un cardinal : il s'agit de l'archevêque de Marseille, Monseigneur Jean-Marc Aveline. Un prélat au profil en phase avec les chevaux de bataille du pontificat actuel, notamment sur les migrants, la synodalité et le dialogue interreligieux. Dans la liste des cardinaux élus, il y a un Ulrich mais ce n'est pas Laurent, le successeur d'Aupetit au siège traditionnellement cardinalice de Paris. Il est brésilien et s'appelle Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus et successeur (à son goût) de l'un des exposants les plus connus de la théologie de la libération, Monseigneur Pedro Casaldàliga Pla.

    Il convient également de noter qu'une fois de plus, le Saint-Père a choisi de ne récompenser aucun évêque allemand.

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  • Qui sont les nouveaux cardinaux créés par le pape François ?

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    De Marco Mancini sur Catholic News Agency :

    Qui sont les 21 nouveaux cardinaux créés par le pape François ?

    29 mai 2022

    Lors du prochain consistoire, qui se tiendra le 27 août, 16 cardinaux âgés de moins de 80 ans seront élevés au rang de cardinaux. 

    Ce sera le huitième consistoire du pontificat du pape François, et le premier à se tenir en août.

    La dernière fois qu'un cardinal a été nommé en août, un mois torride à Rome où tout est au ralenti dans la Curie vaticane, c'était le 24 août 1807, lorsque Pie VII a créé Francesco Guidobono Cavalchini cardinal "in pectore", n'annonçant son nom qu'en avril 1808.

    Avec ces nouveaux cardinaux, le pape François en aura créé 122. Les membres de la Curie sont au nombre de trois : Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ; Lazzaro You Heung Sik, préfet de la Congrégation pour le clergé ; et Fernando Vergez, président du Governatorat de l'État de la Cité du Vatican.

    Les choix du pape François concernant les évêques diocésains confirment sa préférence pour les diocèses qui ne sont pas traditionnellement des sièges cardinaux, omettant des lieux importants tels que Milan, Venise, Cracovie et Paris.

    Le Saint-Père a créé :

    -- Le cardinal Jean-Marc Noël Aveline, 63 ans, archevêque de Marseille, qui deviendra le premier évêque diocésain français à recevoir cet honneur au cours du pontificat du pape François ;

    -- Peter Ebere Okpaleke, 59 ans, évêque d'Ekwulobia dans la région centrale du Nigeria, qui a été créé évêque en 2012 par Benoît XVI ;

    -- Leonardo Ullrich, 77 ans, archevêque de Manaus, dans la région amazonienne du Brésil, un franciscain qui a joué un rôle de premier plan lors du synode sur l'Amazonie et l'actuel vice-président de la Conférence épiscopale amazonienne récemment créée ;

    -- Filipe Neri António Sebastião do Rosário Ferrão, 69 ans, archevêque de Goa, nommé évêque par saint Jean-Paul II en 1993 et actuellement président des évêques de rite latin de l'Inde ;

    -- Robert McElroy, 68 ans, évêque de San Diego (États-Unis), dont le diocèse est suffragant de l'archidiocèse de Los Angeles, dirigé par le président de l'USCCB, Mgr José Gomez ;

    -- Virgilio do Carmo Da Silva, 68 ans, salésien, archevêque de Dili (Timor oriental) ;

    -- Mgr Oscar Cantoni, 71 ans, évêque de Côme (Italie), nommé en janvier 2005 par saint Jean-Paul II, suffragant de Milan ;

    -- Anthony Poola, 60 ans, archevêque de Hyderabad (Inde), évêque depuis 2008 et premier dalit à devenir cardinal ;

    --Paulo Cezar Costa, 54 ans, archevêque de Brasilia (Brésil), quatrième archevêque de la capitale brésilienne à devenir cardinal ;

    -- Richard Kuuia Baawobr, 62 ans, évêque de Wa (Ghana), ancien supérieur général des Pères blancs, et évêque depuis 2016 ;

    -- William Goh Seng Chye, 62 ans, archevêque de Singapour depuis 2013 ;

    -- Adalberto Martinez Flores, 70 ans, archevêque d'Asunción (Paraguay) et premier cardinal paraguayen ;

    -- Giorgio Marengo, 47 ans, missionnaire italien de la Consolata et préfet apostolique d'Oulan-Bator en Mongolie, qui sera le plus jeune cardinal de l'histoire récente, avec Karol Wojtyla, qui a également été créé cardinal à 47 ans, lors du consistoire du 26 juin 1967.

    Le pape François a également inclus dans sa liste cinq hommes âgés de plus de 80 ans, et donc exclus de tout futur conclave. Avec eux, le nombre de cardinaux non élus est passé à 27 sur les 122 actuels.

    Le Saint-Père a nommé Jorge Enrique Jiménez Carvajal, 80 ans, archevêque émérite de Cartagena (Colombie) ; Arrigo Miglio, 80 ans, archevêque émérite de Cagliari (Italie) ; Fr. Gianfranco Ghirlanda, qui aura 80 ans le 5 juillet, jésuite et ancien recteur de l'Université pontificale Grégorienne, qui a largement collaboré à la rédaction de la Constitution apostolique Praedicate Evangelium ; et Fortunato Frezza, 80 ans, (Italie) actuellement chanoine de la basilique Saint-Pierre, qui a collaboré pendant plusieurs années au Secrétariat général du Synode des évêques.