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Actualité - Page 329

  • Synode sur la synodalité : un ressassé sans surprises

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    De FSSPX.News :

    Synode sur la synodalité : synthèse de la phase diocésaine en France

    17 juin 2022

    Le 15 juin dernier, les évêques de France ont présenté la synthèse – ou la collecte comme ils l’appellent – des synthèses synodales diocésaines ou particulières, avant de la faire parvenir à Rome avec un bref document d’accompagnement, à la suite d’une réunion extraordinaire à Lyon.

    Ce document regrette que le processus synodal n’ait pas atteint le « peuple de Dieu » dans sa diversité, notamment les jeunes générations. Constat qui est également celui d’autres pays comme l’Espagne.

    La collecte précise que le processus synodal a mobilisé plus de 150.000 personnes en France, ce qui ne représente que 10% des catholiques pratiquants – à comparer aux 215.000 personnes annoncées par le document espagnol.

    Une Eglise plus fraternelle

    C’est véritablement un leitmotiv : l’adjectif « fraternel » se retrouve neuf fois dans un document de moins de 12 pages. Et « écoute », dix-neuf fois.

    Le premier point relevé par la collecte est l’importance de « se ressourcer dans la Parole de Dieu ». Ce qui peut être une bonne chose, mais malheureusement, le document reconnaît ailleurs un manque important de formation. Or, pour se former, ce n’est pas la Bible qu’il faut lire, mais le catéchisme. Certes, lire le saint Evangile est toujours enrichissant, si et seulement si, le lecteur possède une formation première, sans quoi, l’erreur d’interprétation est inévitable.

    Ce chapitre demande une meilleure formation à l’homilétique des prêtres. Mais « cela concernerait aussi toute personne laïque appelée à la prédication ». Il va bientôt être question de ces personnes.

    Le deuxième chapitre demande de « donner des signes crédibles de la bonté de Dieu et de l’égale dignité des baptisés ». Ce qui se manifestera d’abord par la poursuite de l’expérience de la synodalité. Autrement dit, l’Eglise en état de synode.

    Et la deuxième manifestation doit être d’avoir des « ministères au service de la rencontre de Dieu et des personnes ». Il s’agit surtout des prêtres, dont il est « régulièrement souhaité que le célibat soit laissé au libre choix de ceux-ci, de sorte que l’ordination sacerdotale et le mariage soient compatibles ».

    Devant une telle proposition issue du « concile pastoral » hollandais, Paul VI réagit vivement. Mais que fera François qui a sollicité les fidèles en sachant parfaitement que ce serait une demande inévitable ?

    Le troisième signe crédible concerne « l’égale dignité des baptisés ». La collecte explique que « sur la question de la place faite aux femmes dans l’Eglise, les synthèses perçoivent une urgence ainsi que d’innombrables blessures.

    « Les blessures viennent des difficultés dans les relations avec les prêtres et les évêques, de la criante disproportion entre le nombre de femmes engagées dans l’Eglise et de femmes qui sont en situation de décider. Si le service des femmes est apprécié, leur voix paraît ignorée. Qu’elles contribuent effectivement aux multiples discernements des Eglises locales est l’objet d’une attente criante.

    « C’est ici qu’une urgence est identifiée dans bien des synthèses. La manière dont les femmes sont traitées dans l’Eglise n’est pas ajustée à la mission de celle-ci, à une époque où l’égalité entre les hommes et les femmes est devenue une évidence commune. »

    La conséquence qui en est tirée est spécialement la demande que les femmes puissent prononcer l’homélie, mais aussi qu’elles puissent être ordonnées au sacerdoce. Ce qui est strictement impossible, de droit divin…

    Un quatrième signe crédible est demandé : la coresponsabilité entre clercs et laïcs. Ce qui veut dire à l’échelle des diocèses : la réclamation d’authentiques contre-pouvoirs – par exemple avec des conseils composés de baptisés élus ; l’existence d’une réelle subsidiarité, qui consiste à déléguer la prise de décisions ; et, que les laïcs appelés à des responsabilités se voient proposer une formation appropriée.

    La liturgie apparaît aussi dans les signes crédibles à mettre en place. C’est encore l’occasion d’enfoncer le clou : « les mentions d’un profond désaccord avec le refus que des filles servent à l’autel ou que des femmes entrent dans le chœur pour un service liturgique sont si nombreuses, qu’on ne peut douter d’une réelle souffrance vécue et d’une attente pressante à ce sujet ».

    Enfin le troisième chapitre s’intitule « Vivre en frères et sœurs dans le Christ ». Il se divise en « servir la fraternité » et « cultiver l’écoute et le dialogue ». C’est l’occasion de confondre la vraie fraternité, celle qui unit les membres du Christ, et une vague fraternité universelle, qui doit embrasser tout et tous.

    Si la bienveillance et la charité du disciple du Christ doit lui faire aimer tout homme, cela ne veut pas dire que tous peuvent accéder librement aux sacrements. Or c’est bien la réclamation centrale du paragraphe :

    Dans de nombreuses synthèses « résonne souvent la souffrance de ceux qui se sentent exclus des communautés et/ou des sacrements (personnes homosexuelles, divorcées et remariées, etc.), ainsi que de ceux qui sont témoins de telles exclusions. Selon un nombre élevé de synthèses, celles-ci constituent de sérieux contre-témoignage. »

    Un big-bang… déjà réalisé

    Le chroniqueur religieux du Figaro, commentant ce rapport, titre : « Les évêques de France prêts à un big-bang de l’Eglise ». Malheureusement, c’est encore en-deçà de la réalité. Cette synthèse manifeste surtout que le big-bang a déjà eu lieu.

    Certes, il est assez clair que c’est la frange la plus progressiste des catholiques français qui a participé à ce processus synodal. Mais c’est précisément la minorité agissante, qui a du poids. Et cette partie ne sait tout simplement plus ce qu’est la religion catholique, qu’ils confondent avec un vague sentiment religieux. L'encyclique Pascendi (8 septembre 1907) l’a si bien dit et annoncé : nous y sommes.

    Une deuxième conclusion est la similitude d’un certain nombre de demandes avec la révolution du Chemin synodal allemand. Et ce n’est pas étonnant, ce dernier avait deux ou trois longueurs d’avance, et il a balisé « l’écoute et le dialogue » dans le Synode universel.

    Enfin, la troisième conclusion, c’est la responsabilité plus qu’écrasante du pape François. En fait, c’est à lui que revient entièrement le désordre déjà créé dans les esprits et qui, bientôt, se jouera sur le terrain. Lorsque ces résultats – véritables cahiers de doléances – ne seront que partiellement entérinés, ce qui sera déjà beaucoup trop, que feront les troupes déçues ? Elles déserteront.

    La preuve en a déjà été apportée par le « concile pastoral » hollandais, véritable anticipation de ce Synode, avec pour résultat un désastre dont l’Eglise des Pays-Bas ne s’est toujours pas remise.

  • Un débat sur les ordinations suspendues à Toulon et sur le rejet de la soutane et des dentelles

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Ordinations suspendues à Toulon, rejet des dentelles et de la soutane.

    Le Club des Hommes en Noir

    Trois semaines avant les ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, Rome demande à Mgr Rey d'y surseoir. Une décision exceptionnelle pour laquelle les motivations restent floues. En parallèle, le pape fustige les dentelles et Mgr de Kérimel prive ses séminaristes et ses diacres du port de la soutane.

     

  • Mgr De Kesel a remis sa lettre de démission au pape

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    Lu sur le site de la Libre :

    Le cardinal De Kesel a remis sa lettre de renonciation au Pape

    Le cardinal Jozef De Kesel a envoyé sa lettre de renonciation au pape et attend désormais la réponse du Saint-Siège.

    L'actuel archevêque de Malines-Bruxelles fête son 75e anniversaire ce vendredi 17 juin 2022 et, comme le veut le droit canon, c'est à cet âge que les évêques sont invités à céder leur place. Selon son porte-parole Geert De Kerpel, le cardinal De Kesel a envoyé sa lettre de démission au souverain pontife au début du mois de juin. L'archevêque attend désormais la réponse du pape François, libre de l'accepter ou non.

    Ce dernier pourrait lui demander de rester en fonction encore un peu, mais la question reste en suspens. Cependant, selon certaines sources, le cardinal ne souhaiterait pas jouer les prolongations. On lui a diagnostiqué un cancer du côlon il y a deux ans, et les traitements ainsi que la chirurgie l'ont considérablement affaibli, même s'il s'est rétabli.

    À la fin du mois de novembre, les évêques belges effectueront une visite ad limina à Rome. Le nom du successeur de Jozef De Kesel sera peut-être connu à l'issue de cette visite.

  • Accepter la candidature d'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne : une défaite pour la raison

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    Du site de l'IRIS :

    Candidature de l’Ukraine à l’UE : une décision irraisonnée

  • Ce jeune catho tradi et facétieux croupit dans les geôles chinoises

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    De LAI MINGXIA sur Bitter Winter :

    Jacob Pius : Un "catholique traditionaliste" chinois reste en prison

    17/06/2022

    Un jeune catholique ayant le sens de l'humour a proposé d'établir une monarchie catholique traditionnelle dans une partie de la Chine. Le PCC n'a pas été amusé. Il a été arrêté en janvier 2021 et est toujours en prison.

    *Massimo Introvigne a fourni des détails sur les mouvements non chinois mentionnés par "Jacob Pius".

    Proposed coat of arms of the traditional Catholic monarchy of Yuyencia, designed by Jacob Pius. From Weibo.
    Proposition d'armoiries de la monarchie catholique traditionnelle de Yuyencia, conçue par Jacob Pius. De Weibo.

    "Viva Cristo Rey". Ce slogan était le symbole de l'insurrection Cristero de 1926 contre la République mexicaine anticléricale, et résonne encore aujourd'hui chez les catholiques conservateurs du monde entier. L'entendre répéter en Chine au 21e siècle est une toute autre affaire.

    En 2014, un jeune homme signant "Jacob Pius" a fait surface sur les médias sociaux chinois, plaidant pour l'indépendance d'un "pays" qu'il appelait Yuyencia (幽燕西亚), qui comprendrait une partie de l'actuel Hebei, Pékin et Tianjin. Il a étayé la création de Yuyencia par des théories sur la mythique première dynastie chinoise Xia.

    Ses arguments semblaient si farfelus que beaucoup soupçonnaient qu'ils étaient proposés de manière ironique, bien que le jeune homme aurait dû savoir que prôner le séparatisme en Chine n'est pas un sujet de plaisanterie mais un crime puni de lourdes peines de prison.

    Par la suite, "Jacob Pius" a expliqué que, même si d'autres religions seront tolérées, Yuyencia aura le catholicisme romain comme religion d'État et sera gouvernée selon le modèle des monarchies catholiques traditionnelles. "Jacob" a mentionné les théoriciens monarchistes français du 19e et du début du 20e siècle et la branche carliste traditionaliste du mouvement monarchiste en Espagne comme ses sources d'inspiration. Il a également déclaré que le catholicisme actuel est largement contaminé par "l'hérésie moderniste" et ne sera pas en mesure de fournir la doctrine officielle de l'État de Yuyencia. Il s'agira plutôt d'un catholicisme "traditionaliste". Là encore, c'est tout à fait inhabituel en Chine - et dangereux, puisque prôner des idéologies "contre-révolutionnaires" est également un crime.

    Proposed flag of the kingdom of Yuyencia.
    Proposition de drapeau du royaume de Yuyencia.

    Certains net-citoyens doutaient du sérieux de "Jacob Pius". D'autres pensaient qu'il avait tiré ses idées de Liu Zhongjing, apparu sur le web au début des années 2000 et connu sous le surnom de "Tante" (阿姨). Son idéologie, appelée "Tatieologie", s'inspire du philosophe nationaliste allemand Oswald Spengler, mort en 1936. Liu a théorisé que la Chine, depuis les Qing, était devenue un projet déchu, et qu'il serait préférable qu'elle se désintègre en États indépendants autonomes, dont les frontières peuvent être reconstituées sur la base de l'histoire ancienne de la Chine. Certaines de ses remarques étaient racistes et anti-islamiques, et Liu a exprimé son admiration pour les partis européens de droite et anti-immigration.

    Le fait qu'il n'ait pas été mis en prison et, bien que critiqué, qu'il ait même été invité à débattre avec des universitaires du PCC, témoigne de la tolérance limitée qui existait avant Xi Jinping - et en même temps du fait que l'extrémisme de droite de Liu n'était pas considéré comme réellement dangereux. Lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir, Liu a été assez intelligent pour voir à temps ce qui s'écrivait sur les murs à temps et s'échapper aux États-Unis.

    "Jacob Pius", lui, est resté en Chine. "Gao Yang" est un militant catholique des droits de l'homme qui a été interviewé par des médias de Hong Kong et occidentaux en 2019 et 2020 sous ce nom d'emprunt, et a fourni des informations sur la persécution dans le Hebei des "objecteurs de conscience" catholiques qui ont rejeté l'accord Vatican-Chine de 2018. Bitter Winter a appris que "Jacob Pius" et "Gao Yang" sont une seule et même personne. Son vrai nom est Pang Jian, et il est né dans la ville de Baoding, dans la province du Hebei, en 1991. Il réside à Gaobeidian, une ville de niveau comté sous la juridiction de la ville de Baoding, et a publié sous le nom de "Gao Yang" des articles sur l'histoire et le folklore du Hebei.

    Pang Jian, aka “Jacob Pius.” From Weibo.
    Pang Jian, alias "Jacob Pius". De Weibo.

    Que Pang Jian alias Gao Yang alias Jacob Pius soit un catholique conservateur est vrai, bien que l'origine de sa passion pour le catholicisme monarchiste et contre-révolutionnaire européen reste obscure. Il est également difficile de distinguer les théories qu'il défend sérieusement, et celles qu'il propose simplement comme des paradoxes et des sortes d'expériences sociales.

    Sur ces questions, cependant, le PCC préfère toujours être du côté le plus sûr. Le 15 janvier 2021, Pang a été arrêté par la police de Gaobeidian et emmené au centre de détention de Gaobeidian. Le 28 janvier 2021, il a été officiellement arrêté et accusé de "séparatisme", un délit très grave. Ses amis n'ont aucune information sur son procès, s'il a lieu, mais on pense qu'il est toujours dans la prison de Gaobeidian.

    L'indépendance de Yuyencia était peut-être une blague. Mais la réaction du PCC est mortellement sérieuse.

  • Liège : ce samedi 18 juin, l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) anime la Fête-Dieu en présence de l’évêque du lieu :

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    Programme 

    De 10h à 12h00 et de 14h00 à 16h00, visites en libre accès de l’exposition « La Fête-Dieu, mémoire de Liège : souvenirs et traditions populaires » avec projection en boucle de films anciens sur les fastes du VIIe centenaire (1946):

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    À 16h00, audition concertante : florilège de chants médiévaux interprétés par le chœur féminin de « Flores Myrtae »:

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    Flores Myrtae rassemble une dizaine de jeunes chanteurs professionnels qui ont tous étudié la musique ancienne dans des conservatoires ou des écoles de musique à Paris. L’Ensemble a été fondé en 2016 par Anna Zakova, qui, après sa formation musicale dans son pays natal, la Slovaquie, a continué à étudier les traditions musicales de la Bohême à Prague. À Paris, elle étudie le chant grégorien au Conservatoire national supérieur de musique et de danse et à l'École du Choeur Grégorien.

    À 18h00, Solennité de la Messe de la Fête: célébrée selon le missel de 1962 par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, avec le concours du Chœur grégorien Flores Myrtae (dir. Anna Zakova) et l’Ensemble polyphonique liégeois « Praeludium » (direction et orgue : Patrick Wilwerth),

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    À 18h30, bénédiction du Saint-Sacrement et vénération des reliques de sainte Julienne suivies d’une réception offerte à tous. 

     

    Renseignements: tel. 04 344 10 89 ou email: sursumcorda@skynet.be

  • Le roi Philippe au Congo : des regrets regrettables ?

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    De Bernard Lugan, historien, sur l'Afrique réelle (juin 2022) via artofuss.blog :

    Congo : les nouveaux regrettables « regrets » du roi des Belges…

    Le mardi 30 juin 2020, pliant à son tour sous l’air du temps, le roi des Belges avait présenté « ses plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo ».

    Le mercredi 8 juin 2022, en visite officielle à Kinshasa, le roi Philippe a une nouvelle fois fait repentance pour « les blessures infligées au Congo durant la période coloniale ». Une repentance qui n’a pas lieu d’être. Pour trois raisons principales :

    1) En 1885 quand fut internationalement reconnu l’État indépendant du Congo (EIC), les esclavagistes musulmans venus de Zanzibar avaient franchi le fleuve Congo, dépeuplant les régions de la Lualaba, de l’Uélé, du bassin de la Lomami, et ils avançaient vers la rivière Mongala. A cette époque, les Africains étaient enlevés par dizaines de milliers pour être vendus sur le littoral de l’océan indien ou sur le marché aux esclaves de Zanzibar. De 1890 à 1896, de courageux belges menèrent alors ce qui fut à l’époque baptisé de « campagne antiesclavagiste » ou « campagne arabe ».

    A la place de ces injustifiables et répétitifs « regrets », c’est donc tout au contraire la mémoire de ces hommes généreux que le roi des Belges devrait célébrer. Parmi eux, les capitaines Francis Dhanis, Oscar Michaux, Guillaume-François van Kerckhoven, Pierre Ponthier, Alphonse Jacques, Cyriaque Gillain, Louis Napoléon Chaltin, Nicolas Tobback et bien d’autres.

    Pour avoir voulu arracher les malheureux noirs aux esclavagistes, Arthur Hodister et ses compagnons ainsi que le lieutenant Joseph Lippens et le sergent Henri De Bruyne furent massacrés. Les deux derniers eurent, alors qu’ils étaient encore vivants, les mains et les pieds coupés par les esclavagistes.

    Certains fanatiques demandent que leurs statues soient déboulonnées. Cela se fera probablement tant, outre-Quiévrain comme partout ailleurs en Europe, l’ethno-masochisme est désormais sans limites.

    2) La Belgique n’a pas pillé le Congo. Et pourtant, cette colonie fut une de celles dans lesquelles  les profits  privés et ceux des consortiums furent les plus importants.  L’originalité du Congo belge était qu’il subvenait à ses besoins, le plan de développement décennal ainsi que les investissements étant financés par l’impôt des grandes sociétés qui était payé et investi sur place. La colonie s’autofinançait donc, un cas à peu près unique dans l’histoire coloniale de l’Afrique qui contredit à lui seul le postulat culpabilisateur.

    Mais, pour mettre en valeur cet immense territoire, il fallut commencer par y créer des voies de communication et notamment une voie ferrée reliant l’estuaire du Congo (Matadi), à la partie navigable du fleuve. En 1898, au bout de neuf années d’efforts surhumains, les 390 kilomètres de la ligne Matadi-Léopoldville furent achevés, mais 1800 travailleurs noirs et 132 cadres et contremaîtres blancs étaient morts durant les travaux. Rapportées aux effectifs engagés, les pertes des Blancs étaient 10 fois supérieures à celles des Noirs.

    En 1908, le Congo, propriété personnelle du roi Léopold II, fut repris par la Belgique. De 1908 à 1950, les dépenses engagées par Bruxelles dans sa colonie furent de 259 millions de francs-or et durant la même période, le Congo rapporta 24 millions de francs-or à l’Etat belge[1]. La Belgique n’a donc pas bâti sa richesse sur le Congo, même si des Belges y ont fait fortune, et parfois de colossales fortunes, mais ce n’est pas la même chose.

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  • Monde : des millions de chrétiens déplacés de force à cause de leur identité religieuse

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Journée mondiale des réfugiés : plusieurs millions de chrétiens déplacés dans le monde selon un rapport

    17/06/2022

    Quelques jours avant la Journée mondiale des réfugiés (célébrée le 20 juin prochain), l’ONG chrétienne internationale Portes Ouvertes a publié un nouveau rapport intitulé « The Church on the run » (« l’Église en fuite ») sur la situation des populations chrétiennes déplacées et réfugiées. Ainsi, parmi les pays analysés par l’organisation via son Index mondial de persécution des chrétiens 2022, dans 58 pays sur 76, on compte des chrétiens affirmant avoir été déplacés de force à cause de leur identité religieuse.

    Des réfugiés Karen au bord du fleuve Salouen, le 29 mars à Mae Hong Son, Thaïlande.

    En amont de la Journée mondiale des réfugiés (célébrée le 20 juin par les Nations unies, à l’occasion du 50e anniversaire de l’adoption de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés), l’organisation internationale Portes Ouvertes, qui soutient les chrétiens persécutés, a publié un nouveau rapport via son Index mondial de persécution des chrétiens 2022. Le rapport, intitulé The Church on the run « l’Église en fuite » et qui porte sur les personnes déplacées internes et sur les réfugiés, croise ses chiffres sur la liberté religieuse avec ceux de l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), qui a élevé récemment à 100 millions le nombre de personnes dans le monde forcées de fuir leur communauté.

    Il en résulte que dans 58 pays sur 76, on compte des chrétiens qui affirment avoir été déplacés de force de leur domicile à cause de leur identité religieuse. Parmi les déplacés internes – c’est-à-dire au sein des frontières de leur propre pays –, presque la moitié (46 %) viennent de cinq pays qui sont sur la liste des lieux où les chrétiens sont les plus persécutés (notamment en Afghanistan et au Yemen). Par ailleurs, 68 % des réfugiés (qui ont dû quitter leur pays à cause de la guerre ou de la violence) viennent de cinq pays considérés parmi le plus dangereux en termes de discriminations et de persécutions religieuses, notamment en Birmanie.

    « Pour bien comprendre la situation des persécutions religieuses, il faut regarder à la fois l’Église dans les pays d’origine et l’Église en fuite », commente Hélène Fisher, une experte de l’équipe de recherche de Portes Ouvertes« Diviser les communautés religieuses, cela fait partie d’une stratégie délibérée. Les déplacements ne sont pas qu’une conséquence des persécutions, mais dans beaucoup de cas, il s’agit de tentatives délibérées d’éradiquer le christianisme de leur communauté ou de leur pays. »

    L’instabilité politique a aggravé la situation des réfugiés internes en Birmanie

    En Asie, les principaux facteurs poussant les gens à quitter leur maison sont la famille et la communauté locale, avec de fortes pressions imposées à ceux qui se convertissent d’une autre religion au christianisme. La situation est particulièrement grave au Pakistan, où les minorités religieuses subissent des lois contre l’apostasie et le blasphème, ce qui veut dire que même au sein des familles, une conversion peut être vue comme une menace bafouant leur honneur. L’instabilité politique et la montée de l’extrémisme religieux sont d’autres facteurs alimentant les déplacements sur le continent asiatique, comme c’est le cas en Birmanie, particulièrement dans les États Karen, Chin, Kayah et Kachin.

    Par ailleurs, en Corée du Nord, où aucune religion n’est autorisée, ceux qui fuient recherchent une plus grande liberté en tentant de traverser la frontière, par exemple en rejoignant la Chine. Mais selon un expert régional, le Covid-19 a compliqué la situation alors que les hommes nord-coréens sont encore plus exposés aux dénonciations des employeurs chinois, et les femmes nord-coréennes risquent d’être victimes de trafics en Chine continentale.

    Portes Ouvertes conclut son rapport en appelant à prendre conscience de la présence de nombreux chrétiens parmi les personnes déplacées internes et les demandeurs d’asile, afin « de mieux les protéger dans leur exode ». « Il y a en fait des situations où leurs souffrances se poursuivent même dans les camps, justement à cause de violences religieuses, ce qui n’est pas suffisamment évoqué », explique l’ONG. « Dans certains cas », explique Eva Brown, analyste pour l’organisation, « les gouvernements et même des ONG internationales bien intentionnées peuvent malheureusement se montrer complices de discriminations contre les chrétiens déplacés ». « C’est pourquoi il est vital d’informer sur cette vulnérabilité à différents niveaux, pour mieux répondre aux besoins des déplacés et des réfugiés marginalisés. »

    (Avec Asianews)

  • Les chrétiens du Nigeria au coeur des ténèbres

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    16 juin 2022

    Au Nigeria, les chrétiens sont au cœur des ténèbres

    Les persécutions islamiques redoublent au Nigeria, spécialement contre les chrétiens. Dernières exactions connues : le meurtre atroce d’une jeune fille et une attaque sanglante contre une église durant la messe de la Pentecôte.

    Il y a huit ans, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, le groupe terroriste islamique Boko Haram enlevait 276 lycéennes, chrétiennes pour la plupart, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Ce rapt avait provoqué une émotion mondiale. 109 des lycéennes de Chibok n’ont toujours pas été retrouvées, et ne le seront sans doute jamais… « Selon les témoignages des rescapées, elles ont toutes été mariées de force, vendues, réduites à l’état d’esclaves sexuelles et domestiques » ( La Croix, 15/4/2022). Voit-on des manifestations pour exiger une enquête internationale sur cette abomination ? Où sont passées les féministes ? Depuis cet enlèvement collectif, plus de 1 500 élèves ont été victimes d’enlèvement au Nigeria sans susciter de notable regain d’émotion. L’opinion s’est habituée aux exactions et attentats islamiques sur tous les continents, en particulier en Afrique. Ils n’ont jamais cessé au Nigeria, le pays qui paie le plus lourd tribut aux massacres, enlèvements et viols de chrétiens (cf. LSDJ n°847).

    Le 12 mai, en réaction à un simple message WhatsApp où elle remettait en cause la légitimité de Mahomet, Deborah Samuel, une jeune étudiante dans l'État de Sokoto, a été lapidée par d’autres étudiants et son corps brûlé. Les meurtriers ont été arrêtés, mais leur arrestation a déclenché de violentes manifestations. Dans cet État au nord-ouest du Nigeria, la charia est en vigueur. Un couvre-feu a été décrété. Quelques jours plus tard, dans le Nord-Est du pays, une autre femme accusée elle aussi de blasphème, a été sauvée du lynchage par les tirs de sommation des policiers contre une foule déchaînée.

    Dimanche 5 juin, solennité de la Pentecôte, l’attaque de l'église catholique St Francis dans la ville d'Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, une région habituellement épargnée par les djihadistes, a fait au moins 40 morts et une soixantaine de blessés. Un massacre perpétré par explosifs et mitraillage. Selon le ministre nigérian de l’intérieur, les terroristes appartiendraient au groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (acronyme en anglais : Iswap). L’Iswap a été fondée en 2016 par Mohammed Yusuf après une scission de Boko Haram, groupe islamiste fondé en 2002 à Maiduguri. Il est d’ailleurs dirigé par Abou Moussab Al-Barnaoui, le fils aîné du fondateur de Boko Haram, Mohammed Yusuf. L’inspiration est la même : wahhabisme, stricte application de la charia Boko Haram, dictature islamique.

    Le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, a condamné ce « meurtre odieux de fidèles » tandis que le gouverneur de l'État d'Ondo, appelait les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette « attaque ignoble et satanique ». Mais Muhammadu Buhari, musulman, est originaire du nord-ouest du pays où a été lapidée Deborah Samuel. Son électorat se trouve dans cette zone, où 90% de la population vote pour lui, ce qui ne l’incite pas à prendre des mesures à la hauteur du mal qui ronge le pays depuis des années. Une insurrection djihadiste ensanglante depuis douze ans le nord-est du Nigeria, des gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et le centre, et le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes.

    L’ambiguïté des autorités se traduit en particulier par une double législation dans plusieurs États du Nigeria où ont été instaurés des tribunaux islamiques pour juger certaines affaires criminelles et civile, explique Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Paradoxalement, c’est un chrétien (protestant) originaire du sud à majorité chrétienne, Olusegun Obasanjo, président de 1999 à 2007, qui a accepté l’instauration de ces tribunaux islamiques pour donner des gages au Nord où se concentre la majorité des musulmans du pays (sur 206 millions d’habitants, le Nigeria compte 53.5% de musulmans et 45.9% de chrétiens – dont environ 74% sont protestants ou évangéliques, et 25% catholiques).

    Pour aller plus loin :

    «La radicalité religieuse, seule boussole» d'une partie de la population musulmane

    Lire l'article sur : Le Figaro

     

    Lire également :

    Nigéria : les causes de la dégradation de la situation des chrétiens

    Nigeria: la population d’Owo a toujours besoin d’aide

  • Pas de nouveaux instituts diocésains sans le feu vert de Rome

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Vie consacrée : pas de nouveaux instituts diocésains sans le feu vert de Rome

    Nouveau rescrit du pape François

    C’est ce qu’a ordonné le pape François dans un Rescrit sur les associations publiques de fidèles, signé par le cardinal João Braz Card. de Aviz, préfet du dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique et par Mgr José Rodríguez Carballo, O.F.M., secrétaire du dicastère.

    « L’évêque diocésain, avant d’ériger – par décret – une association publique de fidèles en vue de devenir un Institut de vie consacrée ou une Société de vie apostolique de droit diocésain, doit obtenir l’autorisation écrite du Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique ».

    Cette disposition avait été approuvée par le pape lors de l’audience du 7 février dernier avec les responsables du dicastère.

    Le Rescrit est entré en vigueur le 15 juin 2022, par publication dans L’Osservatore Romano puis dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.

    Dans son discours du 11 décembre 2021 aux participants à l’Assemblée plénière de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, le pape François avait souligné le rôle du dicastère dans ce domaine :

    « Au sujet du discernement en vue de l’approbation de nouveaux instituts, de nouvelles formes de vie consacrée ou de nouvelles communautés, je vous invite à développer la collaboration avec les évêques diocésains », avait dit le pape, ajoutant : « Et j’exhorte les pasteurs à ne pas s’en effrayer et à accueillir pleinement votre accompagnement ».

  • L'évêque émérite de Gand ne sera pas cardinal

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    De sur le site de la Libre :

    Luc Van Looy, évêque émérite de Gand, a demandé au pape de ne pas devenir cardinal

    Le pape François a accepté sa demande.

    16-06-2022

    C'est un geste inédit que vient de poser l'évêque émérite de Gand, Luc Van Looy. Choisi en mai par le Pape pour devenir cardinal, il a décidé de refuser cette nomination.

    Celle-ci a en effet "suscité beaucoup de réactions positives mais aussi des critiques du fait qu'il n'aurait pas toujours réagi suffisamment énergiquement en tant qu'évêque de Gand (2004-2020) contre des abus dans la relation pastorale, écrit ce jeudi la conférence des évêques de Belgique. Afin d'éviter que des victimes de tels abus ne soient une nouvelle fois blessées suite à son cardinalat, Monseigneur Van Looy a demandé au Pape de le dispenser de l'acceptation de cette nomination. Le Pape François a accepté sa requête."

    Le Cardinal De Kesel et les évêques de Belgique apprécient la décision de Mgr Van Looy peut-on encore lire dans leur communiqué. "Ils réitèrent à cette occasion leur engagement à poursuivre imperturbablement leur combat contre toute forme d'abus dans l'Eglise catholique dans lequel l'intérêt des victimes et de leurs proches figure toujours en première place."

    Les critiques qu'évoquent les évêques avaient été avancées par le groupe Mensenrechten in de Kerk, dans un communiqué publié fin mai, suite à la nomination de Luc Van Looy. Ce mouvement, porté par le néerlandophone Rik Devillé, explique avoir interpelé plusieurs fois par le passé Luc Van Looy à propos d'abus sexuels commis sur des mineurs par des ecclésiastiques dans son diocèse et au sein de son ordre, les Salésiens de Don Bosco. "L'évêque Van Looy était au courant des abus sexuels commis par le salésien Luc D., qui a abusé de plusieurs enfants en Afrique centrale", peut-on lire dans le communiqué. Mais il n'aurait rien fait pour le condamner. De même, il aurait protégé le prêtre Omer V. qui aurait fait des centaines de victimes alors qu'il était missionnaire au Zaïre. Ces faits n'ont pas été jugés.

    En 2018, interrogé sur le cas d'Omer V. qui était retourné malgré ses antécédents au Rwanda (où il avait une organisation à but non lucratif pour s'occuper d'enfants orphelins), le diocèse de Gand défendait Luc Van Looy. Ce dernier aurait interdit à Omer V. (alors à la retraite) de se rendre au Rwanda. Mais celui-ci aurait ignorées ces interdictions. Luc Van Looy aurait par ailleurs demandé qu'Omer V. soit réduit à l'état laïc, mais Rome n'aurait pas suivi cette demande.

  • La politicienne pro-vie Mayra Flores remporte une élection importante au Texas

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    De kath.Net/News :

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    La politicienne pro-vie Mayra Flores remporte une élection importante au Texas

    16 juin 2022

    Mauvaise nouvelle pour Joe Biden - Les démocrates perdent un siège à la Chambre des représentants, lors d'une élection partielle au Texas, qui votait démocrate depuis des décennies, au profit de la Mexicaine et militante pro-vie Mayra Flores.

    Bonne nouvelle pour les républicains américains et mauvais présage pour Joe Biden et ses démocrates. Lors d'une élection spéciale hier, la républicaine Mayra Flores a retourné un siège à la Chambre des représentants et l'a remporté pour les républicains, après qu'une ancienne représentante, qui avait occupé le siège pendant près de 10 ans pour les démocrates, a dû démissionner en mars. Née au Mexique, Flores a déménagé aux États-Unis avec sa famille à l'âge de 6 ans et est chrétienne et pro-vie. Elle a soutenu les groupes pro-vie locaux lors de l'élection. "En premier lieu, je remercie Dieu de m'avoir donné l'opportunité de servir les gens du 34e district du Congrès du Texas", a déclaré Mayra Flores à FoxNews après sa victoire. Mayra Flores est déjà qualifiée de "Rising Republican Star" par les médias américains et pourrait devenir l'un des futurs espoirs du parti républicain, le parti étant de plus en plus plébiscité par les Latinos.

    Cette élection est également remarquable pour les importantes élections de mi-mandat de novembre, car Flores a réussi à retourner une circonscription qui était démocrate depuis des décennies. Cela devrait être un signal important pour les élections au Congrès, lors desquelles les démocrates devraient très probablement perdre leur courte majorité à la Chambre des représentants. Dernièrement, un sondage Rasmussen ne les créditait plus que de 39 % d'opinions favorables, tandis que les républicains atteignaient déjà un taux record de 48 %. Au Sénat également, les républicains ne doivent retourner qu'un seul siège lors des élections pour que Biden ne puisse de facto plus gouverner à partir de novembre. En cas de "realclearpolitics", 47 sièges de sénateurs sont actuellement attribués aux républicains, 7 sont considérés comme des "toss ups", dont 4 doivent être conquis par les républicains. Trois d'entre eux sont actuellement détenus par les républicains, ce qui signifie qu'un seul siège démocrate doit être tourné, ce qui semble possible à l'heure actuelle. Les duels sénatoriaux en Géorgie, au Nevada et en Arizona seront donc particulièrement intéressants.

    Après les élections, c'est avant les élections. Mais l'évolution après les midterms devrait être particulièrement passionnante pour les États-Unis. Beaucoup s'attendent à ce que Donald Trump annonce sa candidature pour 2024. Si l'on en croit le CEO de Tesla, Elon Musk, et l'un des principaux influenceurs aux Etats-Unis, Ron DeSantis, le gouverneur populaire de Floride, pourrait également se présenter. Elon Musk lui-même a annoncé qu'il voterait républicain pour la première fois de sa vie. De Santis serait son premier choix pour 2024. D'ailleurs, Mayra Flores a également obtenu le vote d'Elon Musk. Biden lui-même devrait en principe être de l'histoire ancienne dès novembre 22, sa cote de popularité est déjà en dessous de la moyenne.